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 [XXVI] Tu es des nôtres | [Tameka ft. Rinn]

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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

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◈ Parchemins usagés : 4742
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Mar 20 Nov 2018, 13:04

Catégorie de quête : XXVI. Familial
Partenaire : Rinn Lemingway
Intrigue/Objectif : Après avoir découvert le secret que renfermait la Clochette, Tameka décide de partager sa découverte avec Rinn, sa co-détenue. Cette dernière se questionnera en voyant son cousin apparaître avant de faire le lien avec Tameka et de la prendre pour Kyra qui aurait alors perdu la mémoire lors de sa réincarnation. Dès lors elle cherchera à lui rappeler qui elle est selon elle.





Et alors je te révèle mon secret et mon secours. Et alors je doute de toi et de tes peurs.

Tu es des nôtres


Allongée au sol, face contre terre, je n’avais pas bougé de l’endroit où ils m’avaient jeté quand ils m’avaient ramenés ici. Je fixais une plume qui n’avait pas résisté à la brusquerie de mes hôtes et c’était envolée avec quelques autres. Du duvet. J’esquissais un sourire. Même en flottant dans la poussière elles arrivaient à garder une teinte immaculée. Je finis par tendre la main vers elles. C’était doux. Agréable au touché. Je fermais alors les yeux, profitant de cet instant de douceur offert par ces quelques plumes qui m’avaient été retirés. Mais surtout du silence m’englobant. Je me récitais et me répétais alors un mantra mentalement « Tous les jours et à tous points de vue, je vais de mieux en mieux... ». C’était mon petit rituel. D’abord je profitais d’un instant de paix, avant de me dire que chaque jour gagné, était toujours un jour vécu. Puis, dans un souffle, je me relevais.  

Je m’étais recroquevillée dans un coin de la cellule. Ça faisait presque dix minutes maintenant au moins. Enfin, je crois. J’avais entendu quelqu’un s’approcher, alors j’avais préféré me faire petite au cas où. Je préfère encore le terrer dans ma solitude que me demander à quelle sauce je serais cuisinée. Mais finalement il ne se passait rien. Je me relevais alors doucement, comme si un animal sauvage était présent à mes côtés et qu’il ne fallait pas le réveiller... En réfléchissant, c’était un peu le cas. Doucement je m'avançais vers le mur opposé. Une anfractuosité dans le mur avait permis de révéler qui logeait dans la cellule attenante à la mienne. Depuis elle était la seule personne sur qui je pouvais compter. Je n’étais plus seule. Je l’interpeller une première fois. « Rinn... ». J’attendais quelques secondes. Pas de réponse. Rapidement je jetais un regard vers la porte. Personne. Je recommençais alors, légèrement plus fort. « Rinn !... ». J’attendais à nouveau quelques secondes. Je m’apprêtais à souffler le nom de l’Ange une fois encore, mais un mouvement de l’autre côté me fit ravaler le mot que mon esprit s’était déjà préparé à prononcer.  

Un instant de crainte me saisit en voyant l’ombre approcher. Et si ce n’était pas elle ? Et si elle n’était pas dans sa cellule et qu’il s’agissait d’une autre personne qui approchait ? Mais les battements de mon cœur qui s’était soudain emballé se calmèrent quand j’aperçue la chevelure turquoise de ma voisine. Je m’adossais alors à la pierre froide, le regard posté sur la porte. « Est-ce que ça va ? ». Une question loin d'être anodine en ces lieux où l’on cherchait à tirer un peu de positif en chaque chose. Bien que parfois ce soit difficile. C’était l’avantage d’être deux. On supporte plus facilement les coups durs. L’une aide l’autre à se relever qui se remet debout plus rapidement. Plus facilement. Un sourire esquissa mes lèvres. Les choses avaient pris un tournant récemment, et je devais absolument le lui dire. Car depuis peu, nous n’étions plus deux, mais trois.

Je prenais un instant pour vérifier que nous ne serions ni dérangée, ni vue. Puis je me tournais vers Rinn. « Il faut que je te montre quelque chose ! ». Aussitôt je retirais mon collier pour en récupérer ce qui faisait office de pendentif et, du bout des doigts, je faisais tinter la fine clochette. Et comme précédemment, un jeune homme apparu. Le même que la dernière fois. Mon sourire s’élargit alors que Cupidon se présentait. Au même instant mon cœur se déchira, crispant un quart de seconde mon visage. Alors c’est ça... A chaque disparition tout s’efface, comme une lettre qu’on jetterait au feu ? J’aurais dû m’en douter... Un objet de ce genre cache forcément quelques malus en son sein. « Il m’a aidé déjà à me sentir mieux avec quelques mots réconfortants. ». Je marquais une seconde en me tournant vers lui. « Il n’a pas l’air d’en savoir plus que moi sur ses origines, mais c’est pas bien grave. » finis-je avec un sourire.

Je restais encore un instant à fixer Cupidon avant de poser à nouveau mon attention sur Rinn. Mais je remarquais que quelque chose n’allait pas. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Est-ce qu’elle craignait que Cupidon ne nous pose des problèmes ? Ou que les Démons ne l’utilise comme bourreau pendant leur absence ? Je la rassurais alors. « Ne t’en fait pas ! Il est bon. On ne risque rien. » lui murmurais-je rapidement dans un sourire. Mais ça réaction m’inquiétait. J’avais espéré qu’elle soit aussi enthousiaste que je l’étais. Il semblerait finalement que ce ne soit pas le cas... Et je n’aimais pas ça. Je ne voulais pas perdre mon amie. Pas à cause d’un bijou magique qui m’avait fait apparaître... Cupidon. Mais je savais que je n’arriverais pas à me défaire de lui. Encore moins maintenant que je savais qu’il était là. « Rinn... Qu’est-ce qu’il se passe ? Qu’est-ce qui ne va pas ? ».
Si la liberté grise, la famille rassure.

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Jeu 31 Jan 2019, 23:48

Tu es des nôtres

Alors que je respirais cet air pur empli d'odeur d'herbe fraiche, d'eau et d'une multitude d'autres odeurs qui s'entremêlaient pour former une harmonie absolue, j'appréciais la douceur du gazon qui se frottait contre mon dos. Le soleil m'offrait ses plus tendres et chaleureux rayons qui étaient clairsemés par l'ombrage d'un magnifique saule. Tout autour de moi n'était que calme et beauté. C'était le moment parfait pour relire ce livre, de médecine, que j'avais lue et relue encore et encore que j'en connaissais presque toutes les pages sur le bout des doigts. Bon nombre de pages étaient couvertes de schéma accompagné d'annotations.
Je commençais tout juste à dévorer les pages de mon livre lorsque soudain le vent se mit à se lever et rapidement les bourrasques devinrent de plus en plus violentes et la plaine qui était pour tant si belle et calme s'embrasa subitement. Je ne savais ce qui se passait, mais je pris mes jambes à mon coup et je me mis à courir le plus loin possible mais les flammes m'encerclaient. J'étais prise au piège. Alors que je pensais que rien ne pouvait aller plus mal, le ciel prit une teinte écarlate. De ce dernier se mit à pleuvoir du sang et des cadavres.

Je commençais tout juste à dévorer les pages de mon livre lorsque soudain le vent se mit à se lever et rapidement les bourrasques devinrent de plus en plus violentes et la plaine qui était pour tant si belle et calme s’embrasa subitement. Je ne savais ce qui se passait, mais je pris mes jambes à mon coup et je me mis à courir le plus loin possible mais les flammes m’encerclaient. J’étais prise au piège. Alors que je pensais que rien ne pouvait aller plus mal, le ciel prit une teinte écarlate. De ce dernier se mit à pleuvoir du sang et des cadavres.
Je les reconnaissais tous ! Ils étaient mes amis, ma famille. J’essayais de me rapprocher du corps le plus proche. Une fois à mes pieds je reconnais les traits de ma mère. J’essayais alors d’utiliser ma magie pour la soigner, mais un démon sorti des flammes m’en empêcha. Il agitait son doigt de la droite vers la gauche et de ce seul geste je me retrouvais bloquée.
Je ne pouvais plus bouger et je commençais à m’enfoncer dans le sol. Rapidement il m’enveloppa et la dernière chose que vu était le soleil qui m’appelait d’une voix familière puis le noir complet.

Je sortais lentement de ce cauchemar pour en rejoindre un autre. Même dans nos rêves on ne peut pas avoir la paix ici-bas. Je me sentais toute bizarre, tout ankylosée est ce que j’aurais été droguée . Je tentais d’ouvrirent les yeux ou du moins un oeil. Je ne voyais plus rien de l’oeil droit ! En panique je le tâtais et heureusement il était encore là. Je sentais quelque chose qui était collé dessus. Après une rapide inspection de ma caboche, il s’agissait de sang qui avait coulé d’une entaille à l’arcade et qui avait séché.
Plus de peur que de mal aujourd’hui. Après cette courte frayeur, j’entendis encore que l’on m’appelait de l’autre côté du mur. Je savais à qui m’attendre et j’étais heureuse de pouvoir parler avec Tameka.

Je me rapprochais, aussi vite que je le pouvais dans mon état, du mur. Je m’adossais de tout mon poids contre cette épaisse cloison qui nous séparait. J’étais contente d’entendre la voix de ma voisine.
jjje … v..vais...bien. Un ...jjour ... de plus ... en … Enfer
je me sentais encore tout engourdie, j’avais du mal à articuler correctement et j’avais l’impression de mettre une éternité pour parler.
J’essayais d’essuyer le sang de mon oeil tout en écoutant Tameka. Elle semblait bien enthousiaste aujourd’hui. J’étais vraiment curieuse de voir ce qu’elle avait trouvé. Peut-être a-t-elle réussi à chipper un peu de nourriture ? J’attendais quelques instants afin de le découvrir.

Il l’aidait à se sentir mieux avec des mots réconfortants ? j’avais du mal à entendre. Ses origines ? Je sentais mon coeur battre de plus en plus vite. De quoi est ce dont’elle parlait .
Il est bon . Je ne comprenais plus rien. Elle aurait aussi était droguée . Je commençais à vraiment avoir peur. Je ne savais pas de quoi elle parlait, mais n’était définitivement pas de la nourriture.

Qu’est-ce qui ne va pas ? J’avais envie de lui retourner la question, mais cela aurait pris trop de temps.
Je finissais donc de nettoyer mon oeil qui pouvait enfin se rouvrir afin de regarder à travers la petite faille du mur. Dans cette pénombre je ne distinguais pas grand-chose. Je n’avais pas trop le choix que de faire un peu de lumière. Je me concentrais au maximum afin de créer de petites flammes dans ma main ce qui me prit beaucoup plus de temps que d’habitude. Je priais les dieux pour que la lumière ne ramène pas un de nos geôliers. J’envoyais ces flammèches à travers la faille afin de voir ce qui se passait. Il y avait bien quelqu’un, mais comment ! Ce “Il” était vraiment là! Je fus tellement surprise, lorsque j’apercevait son visage, que je perdis le contrôle de mes flammes si bien qu’elles s'éteignirent d’un seul coup.

Im..im..possible … Impossible… Impossible … Nefi !” Nefraïm ne pouvait être ici. Cela ne pouvait être qu’un coup des démons. Une nouvelle torture? Il fallait que je prévienne Tameka !
Pi...pi...pi..ège
Soudain frisson de terreur me parcourut. Je venais d’utiliser ma magie devant lui, j’allais donc subir sa colère ! J’en étais persuadée, il allait me tuer et dans un réflexe défensif je me laissais tomber sur le sol et me couvrant la tête. Alors qu’un flot de larmes coulait sur mes joues et le sol, j’attendais mon châtiment.

Mots : 966

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Kyra Lemingway
Ven 01 Mar 2019, 22:15



Et alors je te révèle mon secret et mon secours. Et alors je doute de toi et de tes peurs.
Soudain tes craintes me rappelles les miennes. Soudain ton histoire me rappelle le vide qui comble la mienne.

Tu es des nôtres


Je fixais un instant la lueur de la flammèche de Rinn. Il y avait quelque chose de doux dans le battement rougeoyant de ce feu logé dans le creux de la main de l'Ange. Mais la panique qui prit soudain emprise sur elle embrasa de la même manière mon être, emballant mon cœur qui se mit à battre d’un rythme plus rapide à son tour également. Toutefois je n'avais aucune raison d’être paniquée, n'est-ce pas ? Un instant je me mis à douter. Pourtant ses mots n'avaient aucun sens à mes yeux. Nefi ? Un piège ? Qu'est-ce que tout ça pouvait bien signifier ? Faisait-elle référence à Cupidon ? A ma clochette ? Non, c’était impossible. Cette clochette ne pouvait être un piège. Je ne pouvais pas le croire. Je n'y arrivais simplement pas. Et puis c’était quoi ça, ''Nefi'' ? A moins que la question ne soit Qui ? « Rinn ?... ». Recroquevillée sur elle-même, elle ne m'entendait pas chuchoter une nouvelle fois son nom, inquiète. Avait-elle raison ? Je jetais un regard autour de moi, plus particulièrement en direction de la porte qui me séparait de l’extérieur – la Liberté. Je tendais alors l’oreille, attentive aux bruits et pas potentiels s'approchant de nous. Aucun bruit suspect ne me parvint, bien que je restasse sur mes gardes, au cas où. « Rinn ! », soufflais-je une nouvelle fois un tantinet plus fort. Pour autant, cet appel ne fut pas plus fructueux que le précédent. Je soupirais avant de me saisir d'un petit caillou pour l'envoyer dans sa direction espérant ainsi la faire réagir. Je ne pouvais pas lui en vouloir de réagir ainsi. C’est parce que j’avais trouvé ma Lumière dans cette Obscurité dans laquelle nous baignions que je me sentais plus apaisée, moins craintive. Ce qui ne voulait pas dire que je ne les craignais pas malgré cela. Elle avait raison. Un écart et qui sait ce qu’ils prévoyaient comme punition. Mais ce n’était jamais rien de bon pour nous, quoi qu’il arrive. « Rinn… Pourquoi ce serait un piège ? On est déjà piégée comme des oiseaux en cage de toute manière… ». Je marquais une pause à ces mots. Les oiseaux. Ils étaient si forts, si courageux pour chanter ainsi de si belles mélodies dans leurs prisons. A moins que sous ces airs mélodieux ne se cachent des pleurs et des complaintes... 

« Rinn, il n’y a personne… Ne t’inquiète pas. ». Je poussais un nouveau soupir avant de m’appuyer sur le mur en reprenant dans un souffle, « S'il-te-plaît… Cupidon et toi êtes les seuls à qui je peux parler… ». Je crois que je serais devenue folle si j'avais été seule. Personne ne peut rester sain d‘esprit en ne se parlant qu’à soi-même. Ou en ne parlant pas du tout. Surtout dans un lieu et un environnement comme celui-ci. S’il n'y avait pas eu Rinn de l'autre côté de ce mur ou Cupidon à l'intérieur de cette clochette, probablement aurais-je déjà perdue la tête. Je prenais un instant pour réfléchir. En y songeant, j’étais arrivée ici après elle. Que ce soit dans cette prison, mais même sur ces Terres plus généralement. J’étais arrivée ici parce que je me suis réincarnée. Ce qui n'était pas son cas de ce que j‘ai cru comprendre... « Rinn…. C’était comment avant ? ». J’ignorais à quoi les lieux ressemblaient. Les quelques échos sur ce qu’il s’était passé m'avait largement suffi. Je voulais des échos plus lointains. Nostalgique. D'autant que je n'en avais aucun souvenir. Tout, avant mon arrivée ici, s’était évaporée. Peut-être même connaissais-je ces lieux auparavant ? Je n’en savais rien. 

Je fermais les yeux, buvant les paroles de l'Ange, essayant de m'imaginer dans ces Terres qu'elle me décrivait. Mais rien ne me venait à l'esprit sinon un magnifique paysage monté de toute pièce par mon imagination. S'en était désolant. En y repensant, même dans mes rêves je n'y voyais la plupart du temps que des personnes. Et s’il y avait un paysage il s’effaçait bien rapidement. J‘espère que ce n’est rien de grave... Et après tout, ces personnes existaient-elles seulement ? Un sourire se posa sur mes lèvres en pensant à Cupidon. Il y en a au moins un dont je suis certaine que oui. Puis ce fut la réaction de Rinn qui me vint à l'esprit alors qu’elle voyait Cupidon. Je me tournais alors vers ma voisine et lui demandait d’un air curieux, « Rinn, c’est quoi ça un Nefi ? Ou alors, qui c’est ? C’est si dangereux que ça ? », ajoutais-je presqu'en murmurant tout en rapprochant mes genoux à ma poitrine, revoyant le regard effrayé de l'Ange. 
Si la liberté grise, la famille rassure.

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