Avec la défaite des Ætheri, la société Faerique, telle qu’elle était constituée par le passé, éclata en morceaux. Ainsi, jamais plus les Faes ne seront les êtres que le monde connut jadis. À dire vrai, la vision des Faes n’a sans doute point changé aux yeux du monde, un monde qui ne connaît en aucun cas les difficultés que le peuple rencontre depuis la Renaissance effective du Dieu-Roi. Néanmoins, ce monde a-t-il déjà pris conscience de ce qu’était réellement le peuple faerique ? Jugées faibles, naïves voire insignifiantes par certains, les Faes ne sont point ainsi. Créatrices du Beau, elles sont des créatures fantasques, liées à la nature, certes, mais pas que. Gardiennes des lieux de Légende et des secrets les mieux gardés, elles éveillent les sens par leurs spectacles semblant mettre en mouvement de la poussière d’étoiles afin de créer le Merveilleux. Créatrice des Contes de Faes, les lignes tracées par elles ont bercé l’enfance de milliers d’âmes et ont fondé les êtres de ce monde selon leurs valeurs propres. Inspirantes et inspirées, leur lien avec les fleurs peut être tout à la fois captivant, bénéfique ou malsain. Croire un seul instant que ces beautés aux pétales colorés sont des anges serait se tromper, gravement, car les fleurs, parfois, possèdent des épines mortelles ; elles ne sont pas les seules.

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La défaite des Ætheri a eu de graves conséquences sur les Faes, notamment chez les Sylkel (Niveau I). Ces dernières ont, en effet, toujours été les plus nombreuses dans la race. Si, auparavant, elles ouvraient pour la première fois les yeux dans un Jardin, après avoir perdu la mémoire quant au Jardin Secret, ce n’est aujourd’hui plus le cas. Le Jardin Secret étant bien ancré sur les Terres du Yin et du Yang, les Faes naissent pour la première et dernière fois en son sein, à l’exception des Faes produites par les mâles. Seulement, les jolies petites créatures qu’elles étaient à l’époque ont laissé place à des êtres difformes, semblant à peine appartenir à une race humanoïde. Ne pouvant rester sur l’île sous peine de tout détruire, la communauté des Faes n’a eu d’autre choix que de lâcher, à regret, les nouvelles nées ailleurs dans le Monde, essayant de les protéger en vain. En effet, les Sylkel, que l’on appelle aussi Kirottu à cause de leur apparence hideuse, sont totalement instables, comme si la Fae, à l’intérieur de ce corps affreux, digne des plus horribles monstres, ne pouvait rester en place. Les Faes de ce niveau ne sont pas maléfiques mais cherchent à briser leur malédiction et, malheureusement, le plus souvent, lorsqu’elles arrivent dans des contrées peuplées, se font simplement tuer par les villageois. Il serait aisé de penser qu’elles pourraient simplement éviter tout contact avec les autres races mais ce dernier est obligatoire car seul un baiser peut les délivrer de leur « cocon » maudit. Cette information quant au baiser est instinctive et, de ce fait, chaque Kirottu sait ce qu'elle doit faire pour que la malédiction cesse.

Une fois le baiser obtenu, la Sylkel devient une Sylaëth (Niveau II) et donc Anteeksi, par opposition aux Kirottu. La montée dans la hiérarchie se fait automatiquement et la Fae devient l’une des rares Sylkel à avoir survécu à sa condition monstrueuse. Il ne faut en aucun cas se leurrer : si les Faes ont choisi d’éloigner les Sylkel, elles en payent tous les jours le prix et pleurent souvent leurs semblables, mortes à cause d’êtres qui ne peuvent passer outre l’apparence effrayante de ces dernières et attaquent sans aucune once de réflexion. C’est une problématique très lourde pour le peuple mais contre laquelle il ne peut rien. Aussi, c’est l’une des raisons pour lesquelles les Faes sont devenues des êtres mythiques pour la population des Terres du Yin et du Yang, ces dernières vivant sur leur île et n’apparaissant plus sous leurs traits féeriques aux individus. Quoi qu’il en soit, une fois devenue Sylaëth, la Fae reprendra possession de ses moyens ainsi que de son corps et des pouvoirs propres à sa race. Un temps sera nécessaire afin que cette dernière soit de nouveau rassurée mais l’apprentissage au sein d'Aeos Luminrein l’aidera à oublier cette première partie de son existence terriblement douloureuse. D’ailleurs, il n’est pas rare qu’un lien soit conservé avec l’être qui l’aura délivrée de sa malédiction. Une cérémonie importante a également lieu après un certain temps au cœur d’Ynys Sailanen : le Rite du Soleil, qui permet aux Faes d’utiliser pour la première fois « Poussières Merveilleuses ». Le processus consiste pour la Fae à voler le plus loin possible afin de se rapprocher du Soleil. Un étrange phénomène a alors lieu lorsqu’elle atteint une certaine hauteur car ses ailes se colorent pour la première fois, couleur qui sera d’ailleurs associée à celle de sa poussière, poussière qu’elle pourra créer à volonté dans le cadre de sa magie. Le Rite du Soleil est particulièrement important car il permet à la Fae, ensuite, de participer aux Spectacles Féeriques, une danse qui se fait le plus souvent au-dessus de l’eau ou dans la nature, les Faes colorant la végétation de leurs poussières pour former un tout fantastique et magique. Le lieu reste ensuite, pendant plusieurs années, propice aux souvenirs merveilleux.

Lorsque la Fae devient Lorona (Niveau III), elle se doit de procéder à un choix qui sera sans retour. En effet, si, plus tard, certaines Faes seront capables de développer des dons correspondant au chemin qu’elles ont refusé de prendre, cela ne sera jamais de façon complète et avec les mêmes implications. Une Fae qui répond au nom de Lorona devra donc se décider entre deux spécialisations quant au pouvoir « Poussières Merveilleuses », entre « Le Dédale des Imprudents » et « Il Était une Fois », cette décision impactant la suite de son évolution. Le Dédale des Imprudents conduira la Lorona à intervenir en plusieurs endroits, lieu de l’accomplissement des bénédictions et malédictions le plus souvent lancées par les Magiciens et les Sorciers. Les Faes jouent un rôle à l’intérieur de celles-ci, un rôle souvent capital car propice à la réalisation desdites bénédictions ou malédictions. De façon générale, la Fae ne prend pas partie pour le mal ou le bien, elle sait où elle doit se trouver et quand. De plus, en tant que Lorona, la Fae sera amenée à s’entraîner pour sa mission future. Elle deviendra donc gardienne de quelques individus qu’elle aura pour objectif de protéger, ces derniers désignés par une Irrael O sailanie. Aux côtés de ces derniers, elle interviendra ponctuellement dans leur existence pour les aider, sans jamais que leur statut de Fae ne soit évoqué. Il Était une Fois conduira la Fae sur un tout autre chemin. En effet, cette spécialité ouvrira le Monde des Contes, celui de Méli, à cette dernière. Elle pourra alors voyager au sein des histoires déjà existantes et y amener des individus qui endosseront un rôle que la Fae choisira. Créatrice de contes, la Lorona sera amenée à s’approprier des livres vierges qui s’écriront au fur et à mesure de ses récits. Son rôle sert, bien entendu, la Déesse Méli, qui se nourrit de ces derniers, mais également son peuple puisque par l’intermédiaire des Contes de Faes, les enfants des autres races pourront être conditionnés de telle ou telle façon en fonction des thèmes. Les Contes sont également un moyen de raconter l’Histoire autrement ou de dénoncer certains faits de façon contournée. Outre ces spécialités qui amèneront la Fae à sortir d’Ynys Sailanen, la Lorona devra également utiliser « Poussières Merveilleuses » pour enchanter le Monde. Aussi, la plupart des Faes se réunissent à cette période afin de prendre soin d’un Jardin Collectif, entretenu par plusieurs Faes. Elles utilisent plus qu’auparavant le pouvoir des « Murmures de la Rose » afin de donner aux Fleurs la possibilité de se défendre. Enfin, les Lorona se doivent d’assister au Renouveau du Printemps, cérémonie qui les lie aux Elfes.

La Fae devient Felaël (Niveau IV) lorsque la Sailanie estime que cette dernière est prête eu égard aux actions que celle-ci a accomplies dans le cadre de ses missions. Une tâche beaucoup plus importante l’attend, cette dernière prenant en général plusieurs années. Elle ne pourra devenir Irrael O Sailanie que lorsque cette mission particulière sera terminée. Là encore, tout dépend de la spécialisation choisie par la Fae auparavant. Les Felaël répondant à celle du « Dédale des Imprudents » se verront confier un endroit destiné à devenir un lieu de Légende. Lié à un individu, dans un premier temps, l'identité de ce dernier sera omise. La Fae devra s’approprier l’endroit, qu’il soit un rocher perdu dans les bois, un château abandonné ou autres. Elle devra le protéger des visiteurs indésirables puisque seul l’Élu devra y pénétrer ou réussir l’épreuve qui l’y attend. Une fois chose faite, l’être en question lui sera désigné. C’est le jour de sa naissance que la Fae sera avertie, par les signes que lui enverra l’Æther des Élus. Alors, à partir de ce moment-là, jusqu’à celui de la réalisation de son Destin concernant le lieu que la Fae garde, la Felaël jouera un rôle non négligeable dans la vie de l’enfant qu’elle verra grandir jusqu’à l’âge adulte. Certains Destins s’accomplissent plus rapidement que d’autres et cela impacte l’évolution de la Fae. Elle pourra, bien que cela soit sa mission la plus importante, continuer à jouer un rôle dans les bénédictions et malédictions ainsi que dans la protection de certains individus. Les Felaël répondant à la spécialité « Il Était une Fois » ont deux principales missions. La première est de protéger les Contes de Faes contre les intrus, en particulier Loki et ses sbires qui déforment les créations originales dans l’objectif de se les approprier et de les contrôler. Cette fonction est très importante car les Contes signés de Loki appartiennent désormais à l’Empire et ne peuvent plus être récupérés par les Faes qui perdent ainsi tout pouvoir sur le contenu de ces derniers qui sont souvent modifiés pour servir les intérêts de l’Empire. La deuxième est de façonner de toutes pièces un Conte directement dans le Monde des Contes, à l’exception près que la Fae doit choisir minutieusement ses protagonistes dans les individus peuplant les Terres du Yin et du Yang. C’est par l’intermédiaire de personnages réels, correspondant à merveilles aux idées de la Fae qu’elle pourra obtenir un Conte Originel qui s’inscrira dans les rares Contes qui ne peuvent en aucun cas être perverti par Loki puisque peuplé d’individus existants et inébranlables dans le Monde des Contes. Le seul moyen de s’approprier un Conte Originel est, en effet, bien compliqué puisqu’il faut tuer absolument tous les protagonistes de ce dernier dans le Monde réel. La Fae devra donc convaincre des individus puissants de participer à l’élaboration de son Conte, manœuvre qui lui prendra le plus souvent des années mais qui aura pour effet d’augmenter grandement l’emprise des Faes sur le Monde des Contes. Outres ces deux fonctions, les Faes commencent à avoir une implication véritable au cœur d’Ynys Sailanen. Plusieurs fonctions existent, quelles soient économiques, politiques, religieuses etc et la Fae doit déterminer, avec l’Irrael O Sailanie correspondante, son rôle exact au sein de la société.

Jadis, le rôle d’Irrael O Sailanie (Niveau V), comme celui de Sailanie, était déterminé par la fleur de naissance de la Fae. Aujourd’hui, cela n’a plus vocation à s’appliquer pour une raison encore mystérieuse. Le Jardin Secret faisant à présent partie intégrante des Terres du Yin et du Yang, la fleur de naissance n’a plus aucune implication dans l’avenir de la Fae. C’est donc sur ce constat que la société Féerique s’est reconstituée autour de la notion de mérite. Ainsi, ne peuvent devenir Irrael O Sailanie que les Faes qui ont amené leur Élu jusqu’à leur Destin ou qui ont terminé la création de leur Conte Originel. Si la Fae, à ce moment précis, reçoit une nouvelle mission allant dans le sens de sa spécialité [cf niveau IV], elle ne se limite pas à ce rôle. En effet, elle a maintenant une véritable implication dans la Cité Aeos Luminrein et plus globalement sur Ynys Sailanen. Ce sont les Irrael O Sailanie qui gèrent l’île féerique ainsi que la cohabitation avec les Elfes. Spécialisées dans un domaine, elles confient des tâches aux Faes selon leur évolution et plus particulièrement aux Felaël qui sont les Faes les plus accomplies de l’île. Contrairement à beaucoup de peuples, les Irrael O Sailanie n’ont pas de statut particulier si ce n’est celui de la gestion. Elles ressemblent à toutes les autres Faes et, malgré le respect qui leur est accordé, ne vivent pas de façon différente par rapport à leurs subordonnées. Aussi, leur fonction est entièrement liée à l’île des Faes et non aux spécialités, ces tâches revenant à la Sailanie.

Enfin, dernier pilier de la hiérarchie des Faes, la Sailanie (Niveau VI) est la Reine du peuple féerique et également la seule Fae à posséder les deux spécialités, à savoir « Le Dédale des Imprudents » et « Il Était une Fois ». Si elle gère officiellement Ynys Sailanen, ce n’est pas son rôle principal, rôle qu’elle délègue volontiers aux Irrael O Sailanie. Ainsi, si la Souveraine possède un droit de regard sur les actions de ces dernières, elle n’intervient en principe que pour présenter la politique globale de la race ou pour mettre un terme à ce qui ne lui plaît pas. Elle nomme également les Irrael O Sailanie qui sont des Faes en qui elle a entièrement confiance. La Sailanie partage son temps entre l’accompagnement des êtres vers leur Destin et la création de Contes Originaux. Elle règne d’ailleurs sur le Monde des Contes qui n’appartient pas à Loki et élit en son sein les Rois et Reines de celui-ci, qui peuvent être des personnages comme des individus existant bel et bien dans le Monde réel. Elle est aussi en relation avec la Directrice de Basphel à qui elle confie une copie des livres originaux créés par les Faes afin que cette dernière les conserve au sein de l’école, les véritables se trouvant dans un endroit qu’elle seule connaît. De plus, elle gère les Faes Bleues qui, bien que faisant partie de la race, ont un rôle spécifique et n’évoluent pas de la même façon. La Sailanie est considérée comme la Mère des Fleurs et ces dernières sont à son service, ce qui lui confère un pouvoir non négligeable sur les lieux naturels. Elle est également la Gardienne des Secrets, rôle qui, une fois encore, fait d’elle une Souveraine puissante, bien qu’elle ne trouve aucun intérêt à se servir de ce qu’elle sait.

La naissance des Faes : Jadis, les Faes naissaient une première fois au cœur du Jardin Secret. Il faut savoir que ces dernières ne connaissent pas une naissance standard, en ce sens qu’elles voient le jour au sein d’une fleur qui est considérée comme leur mère. Le coït ne sert donc pas à la conception des Faes, ces dernières étant d’ailleurs le plus souvent attirées par des individus du même sexe qu’elles. Par le passé, la fleur de naissance avait une importance capitale puisqu’elle déterminait le Destin de l’« enfant ». Ainsi, si la Fae naissait dans une Edelweiss, elle était faite pour devenir Sailanie. Cette première naissance était par la suite oubliée, la Fae naissant une deuxième fois au cœur d’un Jardin dont elle devait prendre soin. Ce mode de fonctionnement disparut après la Guerre des Dieux et la défaite des Ætheri. Aujourd’hui, les Faes naissent soit à Ynys Sailanen, directement dans le Jardin Secret duquel elles sont éjectées, soit quelque part sur les Terres du Yin et du Yang par la magie des Illuminae, autrement dit, les Faes mâles. Leur fleur de naissance n’a, de ce fait, pour ainsi dire, plus de rôle dans l’avenir de la Fae.

La légende de la réincarnation : Cette légende n’est pas prise au sérieux par le peuple féerique lui-même mais trouve sa place dans les pages de certains livres anciens. Selon ces dires, les Faes seraient les réincarnations des fœtus éjectés du corps de la mère lors d’une fausse couche ou d'enfants mort-nés. Cependant, rien n'est venu confirmer ce fait.

Le nom : Si c'est généralement la Fleur dans laquelle la Fae naît qui lui donne son prénom, cette dernière est libre de se choisir un nom de famille ou non. Jadis, peu de Faes en possédaient un mais, aujourd'hui, c'est assez courant. De même, il n'est pas rare que les Illuminae souhaitent conférer leur nom aux Faes qui sont nées grâce à leur poussière.

La physionomie des Faes : Il faut savoir que, par le passé, une Fae naissait forcément adulte. C’est encore le cas aujourd’hui même si la physionomie de celle-ci est particulièrement affreuse. Au début petite, afin de tenir au cœur de la fleur, entre ses pétales, la Fae peut très vite atteindre une taille conséquente et menace ainsi de détruire le Jardin Secret sans faire exprès. C’est pour cela que les nouvelles nées sont le plus souvent éjectées de ce dernier. La forme de naissance varie énormément d’une Fae à l’autre mais reste hideuse. Ces Faes sont appelées les Kirottu, les Faes maudites par Sympan. Aussi, la physionomie véritable d’une Fae n’apparaîtra que lorsqu’elle aura reçu le baiser d’un être n’appartenant ni à sa race, ni à celle des Elfes. Alors, le monstre terrifiant se transformera en jeune femme (ou jeune homme même si cela est plus rare) de quelques centimètres au physique enchanteur, pourvue d’ailes transparentes qui ne se coloreront que pendant le Rite du Soleil. La couleur des ailes de la Fae détermine celle de sa poussière bien que certaines Faes aient la capacité d’acquérir une magie leur permettant de multiplier les couleurs de leur poussière. La Fae, libérée de la malédiction, sera alors appelée Anteeksi.

La fin des Jardins Uniques : Auparavant, la Fae naissant dans un Jardin devait en prendre soin et était, par là même, liée à lui. Aussi, lorsqu’un individu détruisait le Jardin de la Fae, celle-ci devenait maléfique jusqu’à ce que sa vengeance soit accomplie, créant une dichotomie au sein même de la race. La Guerre des Dieux mit fin à ce phénomène et, si quelques Faes maléfiques continuent d’exister au cœur de la Société Féerique, elles sont de plus en plus rares, faisant maintenant partie d’un autre temps. Aussi, si les Faes sont restées très liées aux Fleurs, c’est surtout par l’intermédiaire du pouvoir des « Murmures de la Rose » qui permet à ces dernières de se défendre seules. Néanmoins, les Faes se réunissent souvent entre elles pour former un Jardin Collectif à partir du rang de Lorona, s’alternant dans la bonne gestion de ce dernier. Le Jardin en question est d’ailleurs le plus souvent immense et placé au cœur de lieux qui, à première vue, semblent plutôt hostiles. Ainsi, il en existe un au beau milieu de l’Antre des Damnés par exemple. Cependant, il ne faut pas croire qu’y mettre les pieds est sans danger car quiconque profane le Jardin a très peu de chances d’y survivre. Les Faes aiment proposer aux êtres des lieux enchanteurs et merveilleux mais si ceux-ci ne mesurent pas leur chance et montrent une quelconque hostilité, elles n’hésitent pas à utiliser les Murmures de la Rose pour donner à une fleur la capacité d’avaler l’imprudent ou carrément à le marquer afin que la nature se déchaîne sur lui durant les prochaines années de sa vie, jusqu’à ce que sa faute soit pardonnée.

Le rôle des Faes hommes : Après que la malédiction de Sympan se soit abattue sur les Faes, beaucoup d’entre elles furent assassinées, un phénomène provoquant le retrait de la race sous sa forme originelle de la plupart des territoires des Terres du Yin et du Yang. Aussi, les Illuminae, ou Faes mâles, qui jusqu’ici étaient très rares et n’avaient pas de rôle à proprement parler, se découvrirent une fonction reproductrice. Celle-ci n’a rien à voir avec le coït mais avec le pouvoir de « Poussières Merveilleuses ». Ainsi, les Illuminae sont capables de féconder les Fleurs en dehors d’Ynys Sailanen grâce à leurs poussières, celles-ci donnant alors des Faes. De façon générale, les Faes hommes sont sous représentés dans la hiérarchie haute de la race bien qu’ils aient acquis une importance capitale par rapport à ce pouvoir de reproduction. Le plus souvent, en effet, ils se contentent de cette fonction ou s’engagent dans l’armée féerique en élevant des animaux qui les secondent dans leurs tâches. Ils entretiennent également les Jardins, bien plus que les Faes femmes, et s’adonnent aux Spectacles Féeriques. Ainsi, généralement, ils ne dépassent pas le rang de Sylaëth ou de Lorona, menant une vie différente de celle des femelles et s’engageant bien plus tôt dans la vie d’Ynys Sailanen.

Les Faes Bleues : Les Faes Bleues, bien que considérées comme faisant partie de la race, ne sont pas soumises à la hiérarchie de celle-ci. Ces dernières vivent uniquement dans le Cœur Bleu et ont été créées de façon énigmatique lorsque l’Ultimage façonna l’endroit. Néanmoins, ces Faes répondent à la Sailanie et naissent également dans les fleurs, celles-ci de couleur bleue. Elles ne connaissent d’ailleurs pas le statut de Kirottu. Aussi, elles ne possèdent pas le don de « Poussières Merveilleuses » mais celui de « Monde Enchanté ». Faes utilisant la Magie Bleue, elles créent, au sein du Cœur Bleu, des mondes accessibles par le Chemin de Lynn. Si le territoire appartient aux Magiciens, la Sailanie peut s’y déplacer et demander aux Faes Bleues de créer ce qu’elle désire pour y conserver différents secrets et objets, eu égard au Pacte conclu avec l’Ultimage. Cependant, les Faes Bleues ne peuvent pas sortir du Cœur Bleu à moins d’être dotées d’une grande puissance, ce qui est particulièrement rare. Lorsque c’est le cas, la Sailanie peut les utiliser sur les Terres du Yin et du Yang ou dans les Contes afin de servir ses desseins.

La Mort des Faes : Les Faes sentent leur fin approcher. Aussi, quand le pressentiment fatal vient les saisir, ces dernières, si elles en ont l’occasion (ce qui n’est pas le cas des Kirottu), vont simplement se placer au cœur de la Fleur qui les a vu naître et attendent le moment fatidique.

Illustration des Spectacles Féeriques : La baguette en moins.

Le Monde des Contes : Le Monde des Contes n’est autre que celui de la Déesse Méli. Si, auparavant, les Faes possédant la spécialité « Il Était une Fois » avaient le monopole sur ce dernier, le développement de pouvoirs liés à ce Monde chez des individus n’appartenant pas à la race changea drastiquement les choses. Aussi, un Empire entier se créa, Loki, ayant pour ambition de prendre le contrôle des Contes. Simple groupement au début, il se développa considérablement lors de l’Ère de la Conciliation. Quoi qu’il en soit, le Monde des Contes possède ses propres règles et les Faes y jouent un grand rôle puisqu’elles sont les créatrices des histoires qui peuplent ledit Monde. Ainsi, la Fae peut écrire un Conte directement depuis les Terres du Yin et du Yang, l’histoire venant alors se figer automatiquement dans le Monde des Contes. Elle peut également se rendre à l’intérieur afin d’observer les récits qui se déroulent dans des parties différentes et imperméables les unes des autres. La Fae peut remplacer un personnage, si elle le désire, ou emmener des individus qui, eux aussi, seront placés dans la peau des protagonistes, se retrouvant pantins de l’histoire. Néanmoins, là où le Monde des Contes possède un avantage considérable c’est que peuvent se dérouler en son sein des histoires qui ne sont soumises à aucune trame, une Fae ayant atteint le rang de Felaël pouvant choisir de laisser libre court à l’imagination des protagonistes qu’elle y enverra. Le plus souvent, ces derniers déterminent le rôle qu’ils veulent endosser, comme celui du Prince, de la Méchante Sorcière, du Bûcheron ou autres figures emblématiques se retrouvant de façon générale dans les contes. La Fae observe le tout, ce qui peut lui donner des idées pour la création de son Conte Originel, comme il sera vu plus loin. Le Monde des Contes possède également des spécificités puisqu’il ne répond absolument pas aux règles des Terres du Yin et du Yang. En effet, en son sein résident des Rois et des Reines, choisis par la Sailanie, qui ont comme particularité d’être des piliers quant à la sauvegarde des histoires du Monde de Méli. Ces Souverains règnent sur plusieurs Contes et possèdent certains avantages conférés par la Reine des Faes. Ils peuvent être des personnages ou des personnes réelles, le plus souvent ayant déjà aidé à la confection de Contes Originels. Le temps dans le Monde des Contes passent beaucoup plus vite que dans le Monde Réel. Ainsi des années au sein du premier ne représentent que quelques heures voire jours au sein du second. Lorsque les êtres appartenant aux Terres du Yin et du Yang meurent dans le Conte, ils se retrouvent automatiquement ramenés à la réalité.

Les Contes Originels : Lorsque la Fae ayant pour spécialité « Il Était une Fois » devient Felaël, elle se doit de créer un Conte Originel. Dans un premier temps, elle envoie souvent différentes personnes dans le Monde des Contes, liant à eux des personnages qu’elle inventera afin d’observer les interactions et de mettre en place son scénario. Une fois cela fait, elle réfléchira à l’attribution des rôles. Plus un Conte Originel est façonné avec des puissants, plus il a de chance d’être intouchable par Loki. Ainsi, la Fae pourra se tourner vers des hauts gradés des autres races afin de jouer des scènes bien spécifiques. Le Monde des Contes s’apparente alors à un théâtre, la Fae conseillant ses acteurs quant à leur rôle et leur façon de jouer. Ensuite, ils se doivent d’agir. Une même scène peut être faite plusieurs fois avant que la Fae ne la valide et la réserve pour plus tard. Un Conte Originel se façonne par l’assemblage des différentes scènes et se termine généralement en plusieurs années, le temps pour la Fae de trouver les acteurs principaux et de réaliser les scènes jusqu’à obtenir satisfaction. Les races dans le Monde des Contes sont totalement différentes et si la plupart de celles se trouvant sur les Terres du Yin et du Yang peuvent avoir un écho dans les Contes, il n’en demeure pas moins que certaines n’existent pas réellement et que, parfois, c’est bien plus la fonction du personnage qui compte que son essence.  

Loki : Loki est le nom de l’Empire qui partage le monopole avec les Faes sur le Monde des Contes. Si, pour les Faes, ses actions sont maléfiques, ce n’est qu’une question de point de vue. Loki se sert du Monde des Contes pour obtenir une certaine emprise sur les Terres du Yin et du Yang, bien que son Souverain tire une satisfaction plus importante dans ce monde fait de chimères que dans la réalité. Il est le Roi des Contes appartenant à Loki et en fait ce qu’il lui plaît. Aussi, la plupart des histoires ont été modifiées, perverties, afin d’être reliées entre elles, les personnages s’y trouvant prêtant allégeance au Souverain qui contrôle un territoire particulièrement étendu. Le principal problème, outre la question du territoire, puisque Loki s’accapare les Contes façonnés par les Faes, réside dans le fait que pour modifier les Contes et les rassembler, ses membres prennent la place de quelques personnages originels, relâchant ces derniers sur les Terres du Yin et du Yang où ils se retrouvent coincés. Ainsi, un personnage ayant dans le Conte le rôle du Chasseur continuera d’endosser celui-ci dans le Monde réel, tout comme le personnage de la Princesse le sien. Le problème réside dans le fait que les personnages des Contes ne peuvent pas mourir sur les Terres du Yin et du Yang car ils n’ont pas d’âme ni d’esprit. Ils ne sont que des créations féeriques. Ils sont d’ailleurs reconnaissables lors de leur « mort » puisqu’ils se décomposent en multiples feuilles de papier. Tranquille un temps, la personne qui se faisait hanter par un personnage de Conte se retrouvera de nouveau mise en sa présence quelques lunes plus tard car ce dernier persiste et ne change jamais de cible. Ainsi, il n’est pas si rare de croiser un Prince fou amoureux d’une femme qu’il pense être sa princesse ou un Chasseur ayant pour idée de tuer une femme qu’il pense être sa proie. [Les personnages des Contes ne sont jouables qu’en PNJ, merci de me contacter si ça vous intéresse. De même, l’Empire Loki est mon Empire, si vous souhaitez l’utiliser – je parle des Faes – venez me voir.]

Les Fleurs :  De façon générale, les êtres des Terres du Yin et du Yang voient dans les Fleurs des végétaux d’une beauté captivante ou fragile, des parterres à écraser ou des éléments du décor sans aucune importance. Si les individus devaient imaginer les Fleurs en créatures humanoïdes alors sans doute les illustreraient-ils comme des Anges, bénéfiques à souhait. Pourtant, il n’en est rien et il faut être une Fae pour le comprendre. Les Faes ont, en effet, le don de communiquer avec les fleurs et elles conversent souvent avec ces dernières, les belles aux pétales colorés ayant parfois des idées extrêmes et maléfiques. Certains diraient que les plus belles Fleurs ont toujours des épines et c’est souvent le cas. Aussi, les Fleurs ayant profité des « Murmures de la Rose » le font souvent savoir aux autres peuples qui osent pénétrer dans les Jardins sans faire attention où ils mettent les pieds. Cultivées, les Fleurs peuvent servir d’espionnes aux Faes, les premières communiquant entre elles assez aisément, peu importe où elles se situent sur les Terres du Yin et du Yang. Le plus souvent, d’ailleurs, les Fleurs sont d’une grande aide aux Faes ayant la spécialité « Le Dédale des Imprudents » puisqu’elles constituent des éléments clefs au sein du Lieu de Légende qu’elles gardent. Il n’est donc pas rare de voir des Fleurs monstrueuses et épineuses garder les portes des châteaux et autres bâtiments pour le compte des Faes. Enfin, la Fleur qui a vu naître la Fae obtient l'éternité du phénix, pouvoir lui permettant de renaître de ses cendres à chaque fois qu'elle fane. Elle est celle sur laquelle la Fae viendra se poser le jour de sa mort et revêt de ce fait une importance capitale pour elle. La Fleur de naissance ne peut donc pas mourir avant que la Fae ne s'éteigne.

Les Lieux de Légende : Le lieu que garde la Fae à partir du rang de Felaël sera amené à devenir un Lieu de Légende. Le plus souvent, il s’agit d’endroits abandonnés ou oubliés par la population, éloignés de tout village. La Fae sera amenée à visiter l’endroit et à utiliser sa spécialité du « Dédale des Imprudents » pour y façonner des pièges capables de briser la ténacité des plus forts et de faire reculer les plus habiles. Car le lieu en question est lié à un individu et lui seul doit en découvrir les secrets afin que son Destin puisse s’accomplir. De même, la Fae utilisera à bon escient « Les Murmures de la Rose » et « L’Éternel Secret » pour garder son lieu vierge des perturbateurs potentiels. Le plus souvent, il s’agit d’une bâtisse, dans le style château ou manoir, mais pas seulement. Le lieu en question peut être une stèle comportant une arme, perdue au beau milieu de la forêt ou un dédale au sein duquel est caché un artefact. Une fois que l’Élu aura accompli son Destin, l’endroit deviendra un Lieu de Légende sur lequel beaucoup d’encre coulera et faisant la fierté de la Fae qui aura réussi sa mission.

Les Murmures de la Rose : Premier don des Faes, ce dernier est directement lié aux fleurs. Pour le commun des Mortels, les belles aux pétales colorés ne sont que des objets de décoration ou de ravissement. Pour les Faes, elles sont bien plus car ces dernières sont capables de comprendre leurs mères et de les rendre plus fortes. Si, par le passé, les Faes étaient rattachées obligatoirement à un Jardin, depuis la guerre des Dieux, ce n’est plus le cas. En revanche, celles-ci ont pour mission de rendre les fleurs plus puissantes et, grâce aux Murmures de la Rose, le peuple possède le pouvoir de transformer n’importe quelle fleur en être doué de parole pour les autres races. Plus que cette étape, les fleurs touchées par la magie des Faes peuvent grandir et devenir énormes, voire monstrueuses lorsque la situation l’exige, afin de se débarrasser des gêneurs. Aussi, précision importante, des Jardins communs existent et sont entretenus par plusieurs Faes. Ces derniers, merveilles de la nature sont néanmoins des plus dangereux car quiconque les profanerait se verrait déchiqueter sans préavis par les plantes le peuplant, sous le regard attentif de la Fae. De plus, grâce aux Murmures de la Rose, les Faes peuvent marquer à vie un individu hostile à la nature, cette dernière se retournant systématiquement contre lui dès qu'il se déplace en son sein.

L’Éternel Secret : Ce don possède de multiples visages. Tout d’abord, il sert aux Faes à se fondre dans la masse puisqu’il leur permet de changer totalement d’apparence. Naturellement petites et ailées, les Faes peuvent prendre, grâce à lui, une taille normale et les caractéristiques physiques de n’importe quel autre peuple. C’est également grâce à lui que les Faes possédant la spécificité « Dédale des Imprudents » sont aptes à convaincre les parents de l’enfant dont elles s’occuperont qu’il est obligatoire qu’elles se trouvent à ses côtés. L’Éternel Secret permet, en effet, aux Faes d’exercer une sorte d’hypnose qui leur confère le talent de faire l’unanimité quant aux idées qu’elles avancent. Cela dit, le peuple féerique n’en n’use qu’avec parcimonie, absolument pas intéressé par les relations existant habituellement entre les différents peuples. Ainsi, une Fae ne se servira jamais de son don pour asseoir son autorité sur autrui sans bonne raison. Enfin, l’Éternel Secret permet aux Faes de connaître les secrets des êtres qu’elles rencontrent, les perçant ainsi à jour, peu importe ce qu’ils cachent. Là encore, elles ne se servent jamais de ce don pour des raisons personnelles mais dans un objectif particulier. Si elles gardent ces secrets, il ne leur appartient pas de choisir de les révéler.

Poussières Merveilleuses : Souvent, dans la mémoire des êtres, perdurent des scènes merveilleuses. Ils décrivent, des années plus tard, un paysage qui les a marqués ou un moment passé entre amis, plus agréable que les autres. Ces instants éphémères sont en réalité dus à la poussière de Faes. Ces dernières, en en dispersant sur leur passage, rendent la vie bien plus magique, comme touchée par la grâce divine. Ces minutes précieuses qui resteront à jamais gravées à l’esprit des vivants en sont le résultat. Néanmoins, ce pouvoir n’est pas uniquement bénéfique car une Fae qui choisirait de priver un être à jamais de ces effets précieux rendrait sa vie fade au possible, le plongeant dans une dépression sans fin. Aussi, grâce à leurs poussières, les Faes sont à même de développer une spécialité au choix parmi l'une des deux spécialités suivantes :

• Le Dédale des Imprudents : Les légendes de par le Monde parlent souvent de lieux mystérieux, perdus, secrets, habités par d’étranges créatures. Souvent, il est question de château, retenant en son sein une princesse oubliée gardée par un terrible dragon ou d’une épée mystérieuse qu’un élu devra venir libérer de son socle pour que son destin s’accomplisse. Ces histoires, empruntées des contes de Faes, sont pourtant véridiques et les Faes choisissant la spécificité du Dédale des Imprudents deviendront les actrices principales de celles-ci. Ce pouvoir leur permet, grâce à leur poussière, de prendre possession d’un lieu mystérieux qu’elles devront protéger par la création de labyrinthes, de pièges et autres moyens qui empêcheront quiconque qui n’est pas l’élu de s’y rendre. Liées à un individu en particulier, le héros principal de l’histoire qu’elles joueront, elles devront par la suite l’aider dans sa quête par divers moyens. Le premier d’entre eux sera d’avoir un rôle auprès de ce dernier dès l’enfance avant de le guider vers les chemins de sa vie et de sa gloire. Outre cette fonction, le Dédale des Imprudents donne le plus souvent un rôle aux Faes qui l'ont choisi dans l'accomplissement des bénédictions et des malédictions. Elles savent donc où se tenir et que faire pour que ces dernières s'accomplissent mais n'en sont pas à l'origine, les Magiciens et Sorciers l'étant.
  
  
• Il Était une Fois : Cette spécificité permet aux Faes qui la possèdent de créer des Contes de Faes en utilisant leur poussière. Plus que de façonner un livre, elles peuvent se plonger à l’intérieur du Monde de Méli en amenant avec elles une ou plusieurs personnes. Entièrement libres en ces derniers, les Faes peuvent prendre un rôle en particulier, laisser une nouvelle histoire se créer librement selon les protagonistes présents tout en jouant le rôle du narrateur et en pouvant influencer le cours des événements ou s’y balader sans avoir de réelle incidence dans l’histoire. Le Monde des Contes étant particulièrement complexe, si la Fae emmène des individus avec elle, elle se doit de les surveiller. Ces derniers se retrouvent totalement à la merci de celle qui possède le don et il faut savoir qu’elle ne le fait pas forcément dans un objectif bénéfique. Emmener des êtres dans un conte en leur conférant des rôles particuliers ou en les plaçant face à des péripéties plus ou moins difficiles peut servir de leçon de vie ou à punir les imprudents profanant la nature. Néanmoins, les contes sont également les histoires qui sont lues aux enfants et qui façonnent leur personnalité. Les Faes possèdent donc, de par leur création, un pouvoir énorme sur les futures générations des autres peuples, éveillant l’imaginaire et les premières représentations du monde des bambins ainsi que leurs peurs et leurs désirs à venir.
  

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