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  La peluche enchantée - Eliza <3

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Jeu 29 Sep 2016, 01:50



« C’est ridicule. » Voilà en tout est pour tout ce qu’Ethen penser de la situation actuelle. Assise autour d’une table avec le reste de sa famille, elle les regardé parlé de quelque chose qui datait de près d’une décennie. Une rancœur familial stupide. « Tu n’as rien as dire Ethen. » Cracha l’un de ses oncles, avec une haine non retenue. L’humaine resta stoïque attendant patiemment l’attaque qui suivis. « Ta mère est parti, elle a fui avec un de ces monstres. Tu n’as plus aucun droit de jugement sur notre famille. » Elle aurait dû se sentir offenser. Peut-être même blesser à voir la tête du reste de ses oncles et tantes acquiescer, majoritairement en accord avec cette argument. « T’ais toi Aghar, tu me fatigue. » Sa cousine Anya, soupira en ce pincent l’arête du nez, essayant visiblement de contenir sa colère. Son ton dur et froid était le prémisse d’une tempête que personne ne voulait affronter, et pourtant il était trop tard quand une autre tante osa dire ce qu’il ne fallait pas. « Ne t’étonne pas que nous soyons en colère Anya, nous avons une crise familiale et toi tu appel Ethen ? Comme si elle faisait encore parti des nôtres. » Lors ce que la main d’Anya dégagea de son visage pour lentement se poser sur la table en bois, Ethen compris que c’était juste le temps de les laisser se préparer aux regret. Son regard était profondément noir, le visage figer, la mâchoire serrée. Sa cousine était la personne la plus terrifiante qu4elle connaissait, la mettre en colère n’était jamais bon, et elle fut ravis à cette instant de l’avoir à ses coté et non contre elle. « Que vous le vouliez ou non, Ethen partage votre sang. Que vous le vouliez ou non, mon père était son oncle. Le frère de sa mère. Alors, que vous le vouliez ou non, ça la concerne autant que nous. » Dans son regard la directive était claire. Le premier qui daigner la contredire risquait d’en payer le prix fort. « Mon père est mort, il y pas plus de dix ans, et je ne suis pas non plus ravis que la fille de son ange gardien, cette incapable, soit ici. Moi aussi je déteste cette idée, peut-être plus qu’aucun de vous, mais je ne laisserais aucun de vous détruire la réputation de notre famille en vous laissant agir comme ces dernières semaines. »

Pour raccord l’histoire de cette famille était compliquer. Gustus, le mort en question et frère d’Aurora la mère d’Ethen eux deux enfants avec sa femme Lynn : Anya et Aeden. Lynn étant une femme fragile mourus peut après la naissance d’Aeden. Seul et malheureux Gustus bien qu’étant un homme honorable et chérissant le souvenir de sa femme, ne pus plu cacher son amour pour son ange gardien Lalita Shervashizda. De puis des années ses sentiments pour elle était devenu plus profond. En homme noble et par respect pour sa famille, il avait décidé avec Lalita qu’il était impossible pour eux de vivre cette amour. Mais fragilisé et vulnérable après la mort de son épouse il avait succombé, aillant besoin plus que jamais de son soutien. A cette époque personne ne l’avais jugé. Il était un bon père pour ses enfants et pour la fille de Lalita. Il méritait d’être avec quelqu’un qui soulager son chagrin. A cette époque, personne n’avait imaginer qu’une autre tragédie arriverait. Quelques années plus tard, lors ce qu’Anya et Aeden atteignirent respectivement treize et huit ans, leur père eux un grave accident durant un voyage. Quand la nouvelle fus annoncé, la colère gronda dans la famille. Comment son ange gardienne qui était supposé le protéger après tout ce qui lui était arriver avait pu laisser faire ça ? Le laisser mourir et faire de ces deux enfants, deux orphelins ? Un ange n’avait pas le droit de faire ça. C’était cruel. Pour eux ce fus purement et simplement de sa faute. Ils l’accablèrent du décès de Gustus et la poussèrent à quitter la cité elle et sa fille. Ethen se souvins que ce fut peut après à peine qu’elle et sa mère quittèrent égalent Utopia. Le seul qui n’avait jamais soutenu sa mère dans le fait qu’elle veuille épouser un réprouvé fut Gustus. Alors quand il mourut, plu rien ne la retins dans la cité des Humains.

« C’est pour cela que j’ai demandé à Ethen de venir. Je veux éviter le désastre et la seule encore capable de parler à cette fille sans vouloir lui arracher la tête, c’est elle. » Anya posa son regard sombre sur sa petite cousine et celle-ci écarquilla les yeux, perdant un instant la maitrise de son expression, mais ce ne fut qu’une fraction de seconde a peine perceptible avant qu’elle ne se reprenne. « Quelle fille ? » Son ainé ne sembla pas surpris par le fait qu’elle ignoré totalement de qui elle pouvait bien parler. Ethen était jeune à cette époque, plus jeune qu’elle après tout. « Elizaveta, la fille de Lalita, elle se fait appeler Sofiya. » ne voyant aucune réaction, Anya commença à perdre patience. « La raison pour la quel nous sommes ici, Ethen. » L’apprentie fus confuse. « Je pensais que c’était par ce que Lalita était ici. » C’était encore plus stupide que prévue, si c’était à cause de sa fille que toute sa famille se mettait dans un état pareil. « Ça ne change rien. » continua Anya. « Elle doit quitter les lieux. » trancha-t-elle froidement. Sa cousine jeta un regard a Aeden, il semblait mal à l’aise, et Ethen compris de quoi il s’agissait. Tout ça remuer un couteau dans une plais difficilement fermer. Le souvenir de leur mère et de leur père étaient douloureux. Aeden se sentait toujours responsable de la mort de Lynn, comme si c’était de sa faute si elle était tombée gravement malade après sa naissance. Ils étaient en colère contre Lalita de ne pas avoir su gardé leur père en vie, leur seule parant qui leurs resté. Pour eux, elle avait profité de son amour et ne l’avait jamais aimé comme lui l’avait fait. Ethen se souvenait à peine de ce grand homme brun à la barbe fourni et au tatouage sur le visage. Quelqu’un de doux et de pourtant si imposant. Elle se souvenait des histoire d’enfance de sa mère, et elle se sentis terriblement désolé pour ses cousins. Tout le monde adoré Gustus. Il était grand, fort, gentil et toujours aimable. Quelqu’un de bon. Ethen acquiesça finalement. « Je le ferait. »

Ne se souvenant plu des quartiers de la ville, elle se fit accompagner, par les jumeaux d’une de ses tantes, jusqu'à la maison de la fille en question. Elle ne se souvenait pas d’elle. Anya avait suggéré qu’enfants ils avaient l’habitude de jouer ensemble, avant que Lalita ne brise sa famille. Avant même d’atteindre la demeure de la fille, les jumeaux la stoppèrent dans sa marche et pointèrent une direction du doigt. « Là, c’est elle. » Les deux enfants la regardèrent comme si elles étaient en face du plus infâme des démons. Ethen avait conscience que sa famille diabolisait cette fille et Lalita un peu trop, au point que même les plus jeune ne connaissant que peut l’histoire la haïssait. Ethen comprenait la colère et le chagrin que soulevait la présence de cette fille ici. Elle compatissait réellement, mais rien ne justifiait les agissements passer des dernières semaines. Anya lui avait recompté que chaque jour la maison de cette fille était attaquée. Quand elle sortait ils lui jeté des cailloux ou des ballons d’eau. Sa façade était couverte d’œufs explosé. Qu’ils y avaient même inscrit des insultes à la peinture. Si Anya était encore en colère contre Lalita et tout ce qui lui était relatif, elle n’accepte pas l’agissement de sa famille. C’était pour ça qu’elle avait appelé Ethen, parce que si elle était capable de contenir sa famille, elle n’était en revanche pas capable de parler à cette fille sans lui mettre son poing dans la figure ou lui cracher au visage. Le deal fut qu’Ethen lui demande courtoisement de partir, pour le bien de tous évidement.

Elle la regarda un instant. Blonde, une belle carrure et il émaner d’elle comme une aura qu’Ethen su identifier maintenant comme celle d’un ange. Elle était assise sur les marches d’une maison, s’étant mise à la hauteur d’une petite fille qui pleurais et semblait être là pour la réconforté. L’humaine eu du mal à la détesté à cette instant. Ne faisant pas attention, elle ne remarqua pas les deux jumeaux s’approcher de l’ange et de la petite fille, les mains plein de cailloux. Des choses qu’ils avaient dû apprendre ces dernières semaines. C’était honteux que leur parent les éduque à faire ce genre de chose. Avant que Otan, le garçon n’ai eu le temps de jeté le premier cailloux, Ethen gagna sa hauteur et lui attrapa la main. Son regard croisa le sien dangereux et le garçon se mit à trembler légèrement. « Maman a dit qu’elle le mérité ! » « Ouais, c’est une meurtrière, comme sa mère ! » Continua Reese. Etant à a peine quelque mètre, il parut évidant que la fille en question entendait tout, sur tout que la petite fille de sept ans ne faisait pas d’effort pour être discrète. Ethen ne put réagir à temps quand elle lança son premier caillou sur elle, ce fichant bien qu’il y est une autre enfant avec elle. Une innocente à sacrifier, qu’est-ce que c’était devant la rage d’une famille ? « Ça suffit. » La colère gronda dans la voix d’Ethen. Froide et contrôler, les deux enfants se frisèrent et posèrent un regard terrifier sur leur grande cousine, par ce que non d’un Aether en culotte courte, elle était sacrément terrifiante là tout de suite. « Rentrez à la maison, tout de suite. Et dite aux autres que je couperais les mains de tous ceux qui continue à lui jeter des pierres. Est-ce que c’est clair ? » Incapable de parler, les deux mioches acquiescèrent vivement. D’un coup de tête, elle les congédia et ils partirent en courant le plus vite possible. Ethen les regarda s’éloigner et quand ils furent assez loin, elle soupira laissant ses épaules se détendre. Quand elle se retourna elle fit face à la blonde et la petite fille en pleur, mais ce contenta de fixer la blonde. Le regard inexpressif, la voix neutre, elle s’adressa à elle comme on pourrait s’adresser à un rocher. Sans aucune émotion apparente. « Elizaveta Shervashizda. » Bien que le nom soit difficile a prononcé, Ethen réussit, non sans un léger accent trainent sur le « za » de son prénom, un relent du Zul’dov, sa seconde langue maternelle. « Je suis Ethen Qinn, on m’a envoyé pour m’entretenir avec vous. » Il n’y avait pas plus claire comme demande. Les Qinn l’avais envoyé, elle n’était pas ravie, mais si ça pouvait aider sa cousine Anya, alors elle le faisait sans discuté.

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Jeu 29 Sep 2016, 10:59


Elizaveta se réveilla en sursaut. Attrapant l'épée rouillée allongée à ses côtés, elle bascula rapidement ses jambes sur le côté pour sortir du lit. Seulement vêtue de quelques linges de nuit, elle descendit à la hâte, arme en avant, pour venir occire le moindre truand qui avait osé pénétrer chez elle. Seulement, il n'y avait rien. Plusieurs pierres furent lancées chez elle alors que la lune était haute dans le ciel, et brisèrent dans leur élan, quelques vases et de la vaisselles. Le bruit qu'elle entendit n'était alors que la porcelaine et la terre, éclatées sur le sol. Dans la rue, elle entendit des gens courir, détaler. Le soupir qui sortit de sa bouche était tel un cri d'agonie. L'épée fut mise de côté et de ses mains, elle commença à précautionneusement ramasser les bris à terre « Quand cela s'arrêtera-t-il... ? » Elizaveta était fatiguée. Nuit et jour elle se faisait littéralement harceler. Des inconnus venaient la sortir de chez elle, de son sommeil, pour la lapider. Elle avait essuyé quelques attaques frontales mais, la plupart, n'étaient que des menaces, comme celle-ci. Seulement, ça amenuisait sa patience. Elle ne comprenait pas... Elle ne savait pas pourquoi un tel acharnement. Comme toutes les histoires, elle avait le début, mais pas la fin. Elle était jeune, la mémoire volubile, de quoi ne pas se rappeler qu'est-ce que son ancienne vie avait donné ici. Elle se rappelait de visages, de quelques bribes de souvenirs, sans plus... C'était une époque changeante avec beaucoup de rebondissements et sa mère, très impliquée dans la cité, avait décider d'en partir, sans mot dire. Les deux femmes s'étaient alors installées dans un petit village des terres d'émeraude, où Elizaveta avait fini de grandir et où elle habitait depuis.

Sans que personne ne le sache où ne la voit, elle avait aidé les Humains lors du début de la guerre des Anges contre les Démons. Ces fils d'engeance démoniaques avaient décidé d'attaquer la capitale vulnérable pour attirer les Anges gardiens. Bien que la blonde n'avait personne à protéger, elle se fit un plaisir d'aller éviscérer quelques cornus. Plusieurs personnes furent sauver grâce à elle, grâce à son bataillon, grâce à tout ce que ces personnes, les alliés, mirent en place pour eux. Mais dès que ce fut fini, elle en partie. Elle ne voulait pas de gloire, de médaille et d'honneur, elle voulait juste faire ce pour quoi elle était faite. Ce pour quoi elle existait, ce qui était sa raison de vivre. Et en s'installant à Utopia, elle souhaitait être au plus près de ces êtres vulnérables pour les aider dans l'immédiat.
Malheureusement, eux ne la voulaient pas...

Ayant jeter tous les débris dans un panier en osier qu'elle porterait dehors plus tard, elle finit par s'asseoir à côté de l'objet. Rabattant ses genoux contre sa poitrine, elle posa son front dessus et se mit à pleurer. De petits pleurs de chagrin, d'énervement... Elle commençait à être au bout du rouleaux. Ca faisait des semaines que ça durait, elle ne comprenait pas pourquoi, elle n'arrivait pas à leur parler, et les autorités étaient loin de pouvoir s'en mêler. Au contraire, les Anges avaient tendance à se débrouiller seul en ville alors, lorsqu'ils avaient un problème, ils se devaient d'être totalement autonomes. Ils n'étaient pas là pour donner du travail supplémentaires à la milice Humaine.

Elizaveta n'osait plus s'approcher de ses fenêtres, ni même d'ouvrir sa porte. Elle avait construit une trappe dans le plafond de sa chambre (dans laquelle elle avait condamné les fenêtres béantes) à sens unique de manière à ce qu'elle puisse en sortir mais que personne ne puisse y entrer. De cette manière, si un jour on encerclait sa demeure et on s'infiltrait à l'intérieur pour la prendre en tenaille, elle aurait toujours une porte de sortie sur le toit plat de sa demeure.
Une dizaine de minutes plus tard elle finit par se lever et retourner dans sa chambre, arme en main. Mais elle ne ferma pas l'oeil de la nuit, comme beaucoup de fois auparavant...

L'Ange avait réussi à effacer les inscriptions macabres à la peinture rouge qu'il y avait sur sa façade. Les voisins qu'elle avait et avec qui elle entretenait de bonnes relations, ne comprenaient pas cet acharnement et compatissaient cependant sans l'aider. Ce fut esseulée qu'elle du frotter, à la vue de tout les curieux, ces pierres qui gardaient l'auréole de cette peinture. Le plus gros était partit, mais on distinguait encore l'inscription... A peu près chaque jour, elle sortait avec un seau d'eau et des chiffons, sachant pertinemment qu'elle allait devoir nettoyer. Un jour, elle voulu parler à ses agresseurs mais, couards ou simplement chenapans, ils fuirent dès qu'elle ouvrit la porte. Elizaveta n'était pas folle, elle ne pouvait essayer de les raisonner, surtout pas à ce rythme là.
Cependant, ces derniers jours, l'affluence se calma. Elle pu dormir un peu plus tranquillement et se réveiller sans un écriteau putride peint sur son mur. Mais au lieu de la rassurer, ça la paniqua un peu plus. Car ça voulait dire deux choses : soit ces personnes ont été neutralisées, soit la conséquence allait être bien plus lourde que de simple graffitis. Peut-être allaient-ils s'en prendre directement à elle, suivant un plan stratégique. En réalité, ça la fit devenir paranoïaque. Et le repos qu'elle gagna, elle le perdit dans ses propres délires de conspiration. Il fallait qu'elle parte d'ici, elle n'arriverait jamais à se battre pour avoir gain de cause.

La matinée était déjà bien entamée. L'Ange rentra chez elle, des provisions dans un grand panier qu'elle portait presque à bout de bras. Il était étrange comme elle aurait aimé que Friedrich soit là... Enfin.
Alors qu'elle montait les marches de son petit parvis, elle entendit une petite fille l'appeler « Tu es jolie !! Tu m'aides ? » Lorsqu'elle tourna juste la tête, son menton sur perdit sur les boucles blondes qui ornaient son épaule maintenant guérie et couverte « Bonjour toi... » Son sourire angélique illumina ses traits et elle prit juste le temps de poser ses affaires à l'intérieur avant de refermer la porte pour rester dehors. Enchantée de voir une petite fille mignonne comme tout, Elizaveta s'assit sur les marches et prit les petites mains de l'enfant qui jouait avec elle. Cette dernière lui parla de sa peluche perdue et de son triste sort « Tu sais où tu l'as égaré ? », « Non... Maman dit que c'est pas grave, mais je suis triste... » L'Ange toucha doucement les cheveux de la petite et celle-ci fit pareil avec ceux de l'adulte. Son visage rayonnait, c'était son petit moment de bonheur dans cette vie rendue infâme. Un petit enfant qu'elle avait envie d'étreindre et de préserver de la monstruosité de l'Humanité « Pourquoi tu pleures... ? Toi aussi tu as perdu ta peluche... ? » La belle se mit à rire, essuyant des larmes « Oui... Oui je l'ai perdu aussi... Et je suis triste comme toi. » La petite inconnue toucha ses joues et essaya de la réconforter, comme un enfant. Elles étaient adorables ces deux femmes....

« Ouais, c’est une meurtrière, comme sa mère ! » Entendant cela, la blonde releva doucement son visage dorénavant sec mais marqué par la tristesse. Elle planta des yeux presque vides sur trois silhouettes qui étaient non loin d'elle. Deux grands enfants, presque adolescents, et une femme. Une guerrière à l'état brut qui dégageait, actuellement une aura peu engageante. Alors c'était ça la vitesse supérieure... Lui envoyer un mercenaire pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue ici ?
Après deux paroles acerbes, les petits détalèrent. La brune s'avança vers elle, et l'Ange se leva de son parvis pour se mettre à sa hauteur, en face d'elle. Il fallait qu'elle soit forte. Un dernier soupçon de force, pour prouver qu'elle était autant à sa place ici qu'ailleurs. Un dernier recours.
La petite fille se cacha derrière elle et la blonde ne fit rien pour la faire partir, au contraire. Elle avait peur qu'en s'en prenant à elle, l'enfant soit un dommage collatéral. Et elle préférait éviter.
Mais l'inconnue se présenta, contre toute attente. Sofiya écarquilla les yeux de surprise et son visage reprit vie « Comment... ? » Il n'y avait que peu de personne qui connaissait son vrai prénom. Et de ses souvenirs, il n'y avait que peu de personne qui s'appelaient Ethen.
Par épuisement ou simplement par un manque cruel de jugement, elle ne fit pas la liaison entre les harceleurs et la famille Qinn. Si au début elle se disait que c'était eux, elle ne comprenait pas le rapport. En fait, elle ne voulait pas voir le rapport.

Beaucoup d'émotions se mélangèrent entre elles et ce fut le fait que la petite tira sur sa tunique, qui la ramena à la réalité. Frottant son front de sa main, comme pour se remettre les idées en place, elle murmura alors « Je suis... Contente de te revoir, Ethen. » Son prénom, dans sa bouche, était prononcé avec une once respectueuse d'affection. Si elle avait été envoyée comme sbire, il valait mieux ne pas lui montrer une quelconque nostalgie plausible. Malgré tout, ça lui redonna un peu de baume au cœur et quand elle releva la tête, ce fut un regard un peu plus appuyé et confiant qu'elle lui servit. Elle avait tellement changé qu'elle l'admirait dans ce qu'elle était devenue. C'était une vraie guerrière, une femme accompli, pleine d'assurance... Elle appréciait le charisme qu'elle dégageait. Bien qu'ici ce soit son opposante, elle était certaine que ce devait être une présence rassurante pour les siens « Je suis désolée, je ne peux pas t'accueillir en ma demeure. Tout est brisé à l'intérieur suite à plusieurs intrusions et du vandalisme. Si tu souhaite discuter dans un endroit un peu plus calme, il y a l'Orangeraie non loin. »

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Jeu 29 Sep 2016, 16:30


Le vert se noya soudain dans un bleu immense. La voix de l’ange, son regard, Ethen perdit une fraction de seconde le contrôle d’elle même, ce perdant dans cette océan magnifique. Puis, la raison la rattrapa. Elle ce redressa, son visage ce ferment à nouveau. Enfaite elle fut contrariée. Elle mit son malaise sur le fait que la blonde lui parlait comme si elles ce connaissaient. D’après Anya c’était peut-être vrai, mais elle n’avait pas réellement de souvenir de cette époque. De toute façon, même si c’étais le cas plus rien ne l’autorisé à être aussi familière. Elle ce concentra sur ce fait, enfouissant au plus profond d’elle l’étrange sensation qui l’avais gagner quand l’ange avait dit son nom. Elle acquiesça solennellement. « Comme il vous plaira. » Ethen préféra ne pas s’intéresser aux fantômes des traces de larme qui avait coulé sur le visage de la blonde, ni à l’insinuation flagrante que sa famille rendait sa vie plus que difficile. L’humaine pausa ses yeux sur la petite fille accrocher aux jambe d’Elizaveta. Elle la fixer avec des yeux ronds, encore rougie par les pleurs et remplis d’une terreur flagrante. L’apprenti chasseur pris parti d’ignoré sa présence. Cette gamine pouvait les accompagner ou rester ici, elle n’en avait rien à faire. Les problèmes de l’ange n’étaient pas les siens. Elle avait assez gaspillé de temps comme ça, à venir en aide à des anges incapable de faire leur travaille correctement. De plus, elle avait une chose claire à faire et plus vite ça serait réglé, plus vite elle pourrait retourné d’ou elle venait et fuir le dégout de sa famille. Son temps était précieux. Si elle faisait ça c’étais pour Anya et Aeden, et pour le souvenir de son oncle. D’un simple signe de tête, elle signala à Elizaveta de la suivre. L’Orangeraie, c’étais l’un des rares endroit dont elle ce souvenait. Des brides de vie gravée dans sa mémoire. Des souvenirs de promenade avec sa mère. Des jeux et des rires avec d’autres enfants, avec ses cousins. Elle n’y étais pas retourné de puis longtemps, mais elle imagina que rien ne devait avoir beaucoup changer.

Se mettant en marche, elle bloqua ses mains derrière son dos dans une démarche droite, toujours stoïque, les épaules redresser, fière. Le visage fermer, elle ne laisser aucune émotion transparaitre, jamais. C’était préférable. Au bout d’un moment de silence, l’humaine décida d’engager la conversation. Le but pour le quel, elle étais en sa compagnie. « De puis que vous êtes arrivé dans la cité, ma famille a étais cruel avec vous. Ils prennent vôtres venu comme un affront, une provocation. » Elle posé les fais comme des évidences, d’un ton neutre, posé. Son but n’étais pas de prendre parti, ou de défendre qui que ce soit. Elle devait faire en sorte que l’ange s’en aille, c’était la seule demande de ses cousins. Sa présence était une torture pour eux. Gagnant la zone agricole, elles passèrent sous l’ombre des grands arbres fruitiers. Ethen laissa ses yeux observé la nature. Distraite par les couleurs vivent et la douceur du soleil sur le vert chatoyant des arbres. « Je n’apprécie pas beaucoup les méthodes de ma famille pour vous faire peur. Je ne cautionne pas leur agissement, mais je partage leurs chagrins. » L’humaine stoppa sa marche quand elles rentrèrent dans une onde de lumière et ferma un instant les yeux pour profité de la caresse chaleureuse du soleil sur sa peau. Quand elle rouvris les yeux elle planta son regard dans celui de la blonde. Se fut une formidable erreur, car durant une seconde elle perdit le fil de ses pensé, submergé par la pureté du bleu qu’elle y trouva. « Vous devriez partir, vous n’êtes pas la bienvenue ici. » Ses mots étaient plus rudes qu’elle ne l’aurait voulu. Pris au piège dans un étrange sentiment de culpabilité, elle voulais le cacher et être forte, mais contrôla mal le ton de sa voix. Pourtant elle ne s’excuserait pas. C’était mieux ainsi, il fallait qu’elle quitte la ville. Si elle ne voulait plu être la victime de sa stupide famille.

Ethen ne remarquas pas la petite fille qui les avait suivit, toujours accrocher à l’ange comme si sa vie en dépendait, regardant l’humaine avec crainte comme si elle été une sorte de démon déguiser. Elle ne la vit pas s’approcher d’elle et lui donner un furieux coup de pied dans le tibia. « Tu es une méchante personne. C’est toi qui devrais partir ! » Grimacent, bien qu’avec sa maigre force d’enfant elle ne lui fit pas grand mal, Ethen se redressa menaçante, regardant la fille qui sans attendre ce jeta presque derrière Elizaveta. Raisonnablement, Ethen prix une long respiration et calma son envie d’étriper la gamine. Ô, elle ne savait pas a qu’elle point elle était « méchante », mais elle avait autre chose à faire que donner une bonne leçon a cette enfant. La brune reposa son regard sur l’ange, cette fois furieuse et cracha sa colère froide sans plus aucune retenue. « Prend ta fille et disparais. » Conclut-elle.

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Jeu 29 Sep 2016, 18:08


Elizaveta sourit tristement. Ethen ne la reconnu pas visiblement. A croire que l'Ange n'était destinée qu'à être matraquée puis oubliée. Ouvrant la marche, elle prit la main de la petite fille et se dirigea vers le grand parc aux murs hauts, du verger. Il y faisait frais grâce aux arbres. Les paroles de la brune furent terribles pour la douce Ange. Elles sonnèrent en elle comme le glas fatal qui devait retentir un jour dans sa tête. Quand elle comprit qui était cette femme, elle voulu pleurer de joie, pensant à une trêve. Quelque chose qui signerait la paix. Mais non, c'était tout le contraire, elle voulait voir la blonde partir. Elle et sa fille. Elizaveta releva la tête vers le soleil brillant et de sa bouche, esquissa un léger sourire « Je ne sais pas vraiment ce que j'attendais en te voyant. Peut-être à avoir ton approbation ? Je ne sais pas. Tu n'as pas l'air d'être la lueur d'espoir que j'espérais, dirait-on. » En effet. Pour elle, Ethen était son souffle de vie, son renouveau, celle qui allait lutter à ses côtés. Mais elle s'était fourvoyée sur toute la ligne. Qu'allait-elle lui faire ? Sortir ses armes et l'achever ? L'abattre en pleine cité ? Se mêler à ce harcèlement permanent ? Qu'importait après tout... Elle avait subit des guerres, essuyer des échecs, pourquoi devrait-elle abandonner maintenant en fait ? Elle n'avait pas de raison de ne pas se battre. Jusqu'à là, l'ennemi était invisible. En effet, la guerrière au fort accent lui confirma que c'était bien sa famille qui venait perturber sa vie. Mais maintenant qu'elle les connaissait, il suffisait de se redresser « Tu sais... Je vais être très honnête avec toi. Je crois que ta famille en veut à ma mère mais j'en ignore la raison. Lalita a du faire... Quelque chose de terrible pour que des générations, jusqu'aux plus petits, m'en veuillent à ce point. Après tout, je suis sa fille. La fille d'une meurtrière paraît-il. » La blonde croisa ses doigts en retournant ses mains, s'étirant doucement. Son petit sourire n'avait pas quitter son visage, et ses boucles volèrent doucement sous cette petite brise. La brune qu'elle avait en face d'elle était tendue, fière, droite et ça amusa l'Ange. Venant en face d'elle, elle lui annonça « Je garde de très bons souvenirs de nous deux, ici, lorsque nous étions petites. Je ne veux pas que ces querelles entaches ces réminiscences. Je ne veux pas payer pour les affres de ma mère, tout comme je ne veux pas partir de la ville dans laquelle j'ai grandi. En te sachant légitimement du côté des tiens, alors je peux définitivement estimée que je suis seule. Seule dans ce combat que je ne souhaite pas abandonner. J'ai autant le droit que vous d'être ici. Ma génitrice a fait des erreurs, prenez vous en à elle pour éponger vos remords. Moi, je ne regrette rien. J'ai eu une belle vie, et je me battrais pour continuer de vivre. Et si un jour tu changes d'avis et tu souhaites venir me voir, ma porte te sera toujours ouverte. » Elizaveta se tourna vers la petite fille pour la prendre dans ses bras, la porter sur sa hanche. Elle colla son front contre le sien « Allons chercher ta peluche ma grande. », « Tu la gronde pas ? » La petite était étonnée. Quand elle était méchante avec quelqu'un, elle se faisait réprimander par ses parents. L'Ange lui sourit avant de se détourner « Au revoir Ethen. Prends soin de toi. »

A aucun moment la blonde sortie de ses gonds ou ne s'énerva. Elle ne montra ni sa peine, ni sa souffrance. C'était son nouveau but dans la vie : faire sa place. Dorénavant elle devait absolument rester sur ses gardes et mettre en place des stratégies de récidives. Utopia était une place libre, un endroit où elle avait le droit de vivre et d'habiter. Dans sa tête, elle voulait déjà appeler Friedrich pour qu'il vienne, qu'il l'aide. Elle hypothésait même de vendre sa mère à ces voyous mais c'était contre ses principes.
Vraiment, elle offrit à Ethen le souvenir d'une belle femme au sourire avenant, sans haine ni remord. Un calme, une quiétude et une justesse de paroles qui avaient été réfléchis. A aucun moment elle ne voulu la gronder, l'engueuler, lui faire faux-bond ou même s'empresser de la retourner contre sa famille. Elle comprenait la colère des gens, la vengeance concernant une trahison qui avait l'air grande. De même elle enverrait une lettre à sa mère pour connaitre le fin mot de l'histoire, pourquoi toute cette rancune qui se répertoriait, en plus, sur elle.

Ce qui lui pesait réellement dans l'histoire, c'est qu'elle venait de perdre Ethen. Une seconde fois.

Mots : 834

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Jeu 29 Sep 2016, 23:33


Les mots de l’ange résonnèrent en Ethen comme des coups de massue. Elle la regarda lui tourné le dos, puis s’éloigner, l’enfant dans ses bras et elle ne sut ce qui lui pris quand elle entre ouvrit les lèvres. « Eliza… » ce ne fut qu’un murmure et il était pratiquement impossible que la blonde l’ais entendu. Ce nom roula sur sa langue, et eu l’effet de lui donner un frisson, comme frapper par le fantôme d’un souvenir qui s’échappa aussi vite. Avec plus de force cette fois elle éleva la voix. « Elizaveta. » Clairement elle ignorait d’où lui venait l’urgence de la stoppé. Il y avait juste cette désagréable sensation à la voir partir. Comme un abandon qu’elle ne supporta pas. Seulement lors ce qu’elle se retrouva une nouvelle fois face à la blonde, elle resta muette. L’humaine mit le sentiment de culpabilité qu’elle ressentait sur le fait que visiblement l’ange n’était nullement au courant de ce qui était arriver entre son oncle et Lalita. En réalité, quelque chose l’avait frappé alors qu’Elizaveta lui parlait. Quand elle avait énoncé un « nous deux » son cœur avait fait un bond dans sa poitrine. Elle ressentit de la peine et cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ressenti un tel sentiment. Elle s’efforça de l’enfouir au plus profond de son être. Ce genre de sentiment était pour les faible, Ethen ne pouvait pas se laisser à ce genre de futilité. Pourtant, devant le regard de la blonde, espérant certainement qu’elle lui dise quelque chose, il était difficile de ne pas se sentir vulnérable. Son regard s’échappa, elle fixa la petite et retrouva pleinement contenance. Tout ça était stupide. Elle ne se souvenait même pas d’elle, et pourtant… « Vous ne comprenez pas. » Dans sa froideur habituelle, elle reposa son regard de glace sur Elizaveta. Les mains tenues derrière le dos, dans sa position solennelle. « Je ne peux rien faire pour vous protéger, votre fille et vous. Je n’ai aucun pouvoir sur ma famille. » Elle s’entêté a la vouvoyé, parce que c’était les règles de politesse de base et que c’était un bon moyen de gardé de la distance avec elle. Elle détestait la familiarité avec la quel l’ange s’adresser à elle. Elle détestait ça avec tout le monde, mais avec elle c’était pire parce qu’il y avait quelque chose d’intime à chaque fois qu’elle s’adresser a elle. Des mots remplit d’un vécus, un vécu qui résonner en Ethen mais de manière flou et frustrante. Elizaveta était une inconnue pour elle et ça devait rester ainsi. Alors pourquoi éprouvait-elle le besoin de se justifier ? « J’ignore pourquoi vous attendiez de moi que je puise faire quelque chose. Ils ne me tolèrent ici que pour être leur intermédiaire. » Ethen réalisait qu’il était encore plus cruel qu’Elizaveta ne sache même pas pourquoi la famille Qinn la harcelé de la sorte. Ça n’était pas sa place, mais elle éprouva le besoin d’éclaircir la situation. Une histoire de justice ou quelque chose comme ça…

« Je suis là pour vous faire entendre raison. J’ai conscience que c’est injuste, mais ils ne s’arrêterons pas, et plus ils verront que vous résistez plus ils seront agressifs. » Quelqu’un qui n’entendait pas les nuances dans le ton ferme d’Ethen aurait pu croire qu’elle menacer Elizaveta, mais elle la prévenait des simples faits, cachant une certaine dose d’inquiétude à l’idée de ce dont était capable sa stupide famille. « Votre mère était l’ange gardien de mon oncle. Quand sa femme est morte ils se trouvent qu’ils ont commencé as avoir une relation. Sauf qu’au retour d’un voyage, notre oncle n’est pas revenu. C’est votre mère qui est venu annoncé son décès. Je ne connaît pas tous les détails, mais ma famille as mis sa mort sur le dos de votre mère. Un ange gardien est supposé protéger son humain, qui plus est quand il affirme l’aimer. » Il y eut une pointe d’agressivité dans ses paroles, provoquer par le chagrin. Elle se redressa, reprenant ses esprits, posant à nouveau sa voix calmement. « Après ça, mes oncles et tantes on chasser ma mère de la ville alors j’ignore ce qui est arrivé, mais je sais que vous et votre mère avait dû faire de même. » A nouveau elle posa son regard sur la petite fille dans ses bras, et fut légèrement pensive. « Ils ne s’arrêterons pas. C’est dans leur nature, ils sont idiots et cruels. » Elle était dégoutée par sa propre famille. La façon dont ils l’avaient toujours traité, elle et sa mère. Parce qu’elle était une batarde, un sang impur. Pour des êtres qui se plaignait d’être sous-estimer et vulnérable, ils n’en manquer pas une pour provoquer les autres. Il n’y avait jamais eu que sa tante Aurora et son oncle Gustus qui avait accepté les choix de sa mère et l’avait soutenu. C’était en leurs souvenirs, en celui de sa mère qu’Ethen était prête à aider Anya. Même si c’était injuste de cracher sur une âme innocente tel qu’Elizaveta qui n’avait pour seul crime, celui d’être la fille de la mauvaise personne. « Anya se souviens de vous, et c’est par ce qu’elle ne veut pas que du mal vous soi fait qu’elle m’a demandé de vous rendre raisonnable. » Anya était bien plus âgé qu’Ethen, un peu moins d’une dizaine d’année, et elle se souvenait très bien de la petite Elizaveta qui jouait coller à sa cousine. Peut-être que l’ange s’en souvenait aussi, quoi qu’il en soit Anya n’avait pas non plus de pouvoir sur leur famille, donc au final cela revenait au même. « Peut-être que s’ils savaient que vous avez une fille… Peut-être qu’Anya pourrait les raisonner. » ça parut peu probable a l’humaine, mais c’était toujours un début. Lapidé un ange était pour eux plus noble que de rendre un enfant orphelin, alors l’un dans l’autre autant jouer de cette logique implacable pour les rendre docile. « Mais une trêve ça n’est pas la paix. » Les attaques pouvaient cesser, mais les menaces et les insultes, ça, Ethen savait que c’était impossible.


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Ven 30 Sep 2016, 15:02


C'était un tout. Un cocon de situations qui s'était envenimé de l'intérieur. Elle n'en voulait pas à Ethen, car c'était bien la seule à ne pas lui en vouloir. Du moins, pas ouvertement le pensait-elle. La belle ange percevait quelque chose de léger, de minime provenant de l'Humaine. Des sentiments opposés, des situations qui s'entremêlent... Elle ne lisait pas en elle, mais elle avait l'impression d'en avoir la faculté si elle s'y essayait « Je ne peux rien faire pour vous protéger, votre fille et vous. Je n’ai aucun pouvoir sur ma famille. » Eliza vit en ces paroles des pensées sous-entendues. A aucun moment elle ne dit qu'elle ne voulait pas la protéger, juste elle n'en avait pas le pouvoir. Si ce n'était que ça… Il fallait que la blonde continue d'appuyer là où ça faisait mal, là où la balance penchait, pour qu'elle se retourne complètement « Un intermédiaire, toi ? » Elizaveta releva le menton, un sourire au coin des lèvres. Son regard océan se perdit dans les iris émeraudes de la guerrière « Te connaissent-ils réellement ? Tu n'es pas un intermédiaire Ethen. Tu es une solution. » Si elle arrivait à avoir cette femme de son côté, le combat n'était pas perdu. Encore fallait-il qu'elle le lui fasse comprendre.

La brune s'acharnait à lui dire qu'elle était en tort, qu'elle devait partir. Qu'elle ne comprenait pas. Qui ne comprenait pas ? Ethen n'écoutait pas. Elle jouait les mules. Les fausses mules. Elle entendait les désirs de la blonde, mais se voyait bien trop accablée pour y répondre. Pour soulever le voile qui ferait d'elle définitivement une paria pour les siens En un sens, Elizaveta se sentit accablée. Elle ne connaissait pas la vie de sa mère et ce dont elle ne se souvenait pas, sa génitrice ne le lui rappela en rien. Ainsi elle avait eu une grande vie avant sa naissance et encore plus après. Entre temps, il y eut ce drame conséquent qui anéantis sa vie. S'approchant d'un banc, la mine terne, elle s'y assit dessus, posant la gamine à ses côtés qui décida d'aller prendre l'air vers un grand oranger. Un silence assez pesant fit son office, jusqu'à ce que la gorge nouée de la belle finit par s'éclaircir pour parler « Et… Et toi, pourquoi ont-ils chassé ta mère… ? » Sofiya savait, d'expérience, que le mot famille n'était qu'une appellation pour réunir les gens d'un même sang. Ni elle ni sa mère n'était réellement liées, au contraire. Ethen n'avait pas, à son sens, à subir les maux de ceux s'étant montrés impitoyables avec elle. Les femmes étaient dans le même panier... Encore fallait-il qu'elle le lui fasse réaliser.

«« Dis moi... À qui rends-tu service ? A toi ? A ta famille ? A Anya ? Ou à moi ? Ta cousine n'est pas sotte et toi non plus. Ce conflit, elle aurait pu le gérer toute seule. Mais elle a décidé de t'appeler. Toi. »» Elle. Elle qui comblait les souvenirs d'enfance de cette vie oubliée, de cette vie saccagée. Elle qui lui avait appris rapidement comment tenir une arme en mimant avec une tige en bois. Elle qui la faite rire. Elle qui la faite pleurer. Elle qui avait disparue.
Non, Anya n'avait pas envoyé n'importe qui résoudre un conflit inexistant. C'était de la poudre aux yeux car ni Ethen ni Eliza ne trouveraient de réelles solutions qui conviendraient à tout le monde.
C'était affligeant combien elle avait envie de la toucher. De lui prendre la main, de poser ses doigts sur son épaule, de finir par faire un pas de plus pour être dans ses bras. Si elle n'arrivait pas à le lui faire ressentir par la parole, peut-être que quelques gestes seraient plus opportuns... ? Cependant elle ne tenta rien, préférant se mordre la lèvre en se repositionnant sur le banc, plutôt que d'outrepasser des barrières qu'elle ne connaissait plus.

Elizaveta tourna la tête, regardant au loin, vers le reste du verger. La brise n'arrêtait pas soulever quelques mèches rebelles, venant emmêler ses grosses boucles blondes. Sa voix était, à chaque fois, un apaisement. Un chant qu'elle voulait envoutant de manière à faire comprendre à la brune qu'elle n'était pas une ennemie. Ses paroles transpiraient de sincérité à travers ce timbre de voix très doux « Et toi Ethen, que ferais-tu à ma place ? Tu baisserais les armes ? » Elizaveta esquissa un sourire en étouffant un petit rire très discret mais non moins gênée « Non. Non tu n'abandonnerais jamais tes convictions. Tu es Ethen, et quiconque ose se mettre sur ton chemin, verras les ennuis à sa porte. Mais je ne suis pas sur ton chemin, je suis juste à tes côtés. » Ethen affirmait ne pas avoir de poids sur sa famille, mais c'était faux. Elle avait dressé les jumeaux avec une sacrée verbe. Elle était devenue une vraie oratrice, une meneuse. « Je pensais que... si seulement l'un d'eux acceptait que je le protège, ils verraient. Ils verraient, tous, que je n'ai rien à voir avec ma mère. Et en même temps, est-ce que cela suffirait à me justifier ? Je n'en ai pas l'impression. Ils s'abreuvent mutuellement de haine parasitaire, et je ne peux rien y faire. Ni toi, ni moi, ni personne. Je suis désolée... » Tournant son visage, elle le tourna vers la guerrière, captant son regard dur, plein de courage. Eliza était devenue une battante. Une battante pour faire honneur aux convictions de cette amie qu'elle avait eu. Lorsqu'elle était petite, la blonde était une fragile. Mais en grandissant loin d'elle, tout cela changea. Elle n'avait plus cette fille pour la protéger. Dorénavant, c'était à elle de se battre... De se protéger.

« Ils n'ont pas de raison de m'épargner. Je n'ai pas d'enfant. Cette jolie fleur n'est pas mon sang… Elle m'a suivit depuis le marché pour que je retrouve et sa peluche et ses parents. En aucun cas je n'ai eu le loisir d'enfanter alors… Alors je suppose que ni Anya, ni vos cousins, n'auront de vraies raisons de m'épargner. Et toi non plus. » Elle aurait eu toutes les raisons de lui mentir mais elle ne le fit pas. Elle l'aurait fait si ça avait été Anya qui serait venu la voir, pour s'en sortir un maximum, mais pas là, quand c'était Ethen. Elle était toujours trop honnête envers elle et elle ne se sentait pas de lui dissimuler des choses. Depuis toutes ses années, sa confiance envers elle ne s'était même pas entachée, même pas amenuisée. Oui, elle était sa lueur d'espoir. Sa Solution. Celle qui trouverait le compromis parfait pour équilibrer cette balance de l'enfer que personne n'arrivait à approcher. Elle l'avait rattrapé, rappelé. Elizaveta n'avait pas envie de partir, de lui tourner à nouveau le dos. Au contraire, elle voulait lui prouver sa valeur, lui montrer combien elle était devenue forte, respectable, pleine de valeurs. Elle était une Ange, une vraie, dans tout l'exercice de ses fonctions « Je ne veux pas me battre contre toi... Je... Dis leur que tu as essayé mais que je me suis obstinée. » Si elle tendait le bras... Elizaveta attrapa le poignet puis la main de sa guerrière pour venir en porter la paume sur sa joue « Laisse moi en me disant que tu m'auras prévenu mais... Ne me déteste pas, Ethen. »

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Ven 30 Sep 2016, 19:14


Ethen se tendit quand elle sentit les doigts délicat d’Elizaveta se fermer sur son poignet. Elle ne se rendit même pas compte du frisson qui la gagna, omnibuler par la caresse qui vin prendre sa propre main. Comme si elle n’y croyait pas, elle fixa sa main être guider vers la joue de l’ange. Au ralentis, comme si durant ce court instant de pure douceur le monde c’était arrêter. L’humaine sentait son cœur battre si fort dans sa poitrine, si vite qu’elle paniqua. Qu’était cette sensation ? La chaleur étouffante qui immergea son corps dans l’incompréhension. Elle devait tomber malade. C’était certainement des symptômes grave, il faudrait qu’elle en parle à quelqu’un de compétant. Le comportement inapproprié d’Elizaveta ne faisait qu’aggraver son cas, elle la mettait mal à l’aise.  « Je… » sa voix mourut simplement dans un soupire, lors ce que ses yeux fusionnèrent à nouveau avec les sien. Lors ce que le Crystal de ces deux perles bleus la firent pour un second retombé en enfance. Une enfance oubliée. Une enfance malheureuse. A une exception près. Ce regard, doux, pur et si plein de vie. Ethen n’avais jamais compris pourquoi elle aimait tant cette couleur. Pourquoi le bleu l’avait toujours attiré comme un papillon vers la lumière. Elle se souvins de se sourire radiant de joie, de ses deux grands yeux la fixant avec innocence, cette chevelure blonde se défaisant au vent, et se rire. Ce rire capable de faire exploser son cœur. « Eliza. » Oui, pendant un instant elle eut à nouveau six ans. Elle revoyait ce rayon pur de soleil lui tenir la main et courir à travers les jardins. Elle l’aurait suivi jusqu’au bout du monde. Elle l’aurait défendu contre tous les malheurs. Mais c’était il y a des années, c’était avant, avant qu’elle perde espoir.

Ethen retira sa main, plus vite qu’elle ne fut posée et ce recula. Elle devait échapper a cette emprise. Tous ces efforts pour ne plus être victime de ses sentiments ravager en quelque minutes. Non, elle n’avait pas passé des années à se battre contre les affres de son cœur pour succombé de façon aussi médiocre. Elizaveta était un ange, elle utilisé ses pouvoirs sur elle pour baisser ses armes, pour détruire son armure. Rassurante, lumineuse, mais elle ne la laisserait pas faire. Oui, sur un point elle avait raison, elle n’abandonner pas ses convictions, jamais. Ecouter ses sentiments c’était être faible, et Ethen c’était juré de ne plus jamais être faible. De ne pas être comme sa mère. Pour retrouver son sang-froid elle du tourné le dos à la blonde. C’était préférable, elle ne pouvait pas la regarder, c’était trop de risque. Elle devait calmer son cœur, calmer sa respiration et faire disparaître la boule dans sa gorge. « Parfois, il faut perdre une bataille pour gagner la guerre. » C’est tout ce qu’elle trouva as dire, avant de prendre le temps de se redresser et respiré à nouveau calmement. « Certaine victoires ce fond aux prix de sacrifice. Voilà en quoi je crois. » Ethen vue passer devant elle, la petite fille qui accompagner Elizaveta, suivant un papillon, dans une formidable démonstration d’innocence et de naïveté. L’humaine ne comprenais pas le sentiment de soulagement qu’elle avait ressenti quand l’ange avait dit qu’elle n’était pas sa fille. Comme un poids s’évaporant. Ça ne la regardé pas. Ça ne l’intéresser pas. Pourquoi elle devrait s’en soucier ? Ethen était furieuse contre elle-même. Tans de travaille sur le contrôle de soi, pour se retrouver en difficulté au première obstacle ? C’était ridicule. Elle était ridicule. « Ma mère l’avais compris. Avant de m’avoir elle avait une vie de débauche. Si mon oncle Gustus ne l’avais pas protégé elle aurait certainement été elle aussi lapidé par sa propre famille. Quand elle est revenue, elle était enceinte. D’un homme dont elle refusait de dire le nom. Ma famille ignore encore qui il est, et ça n’est pas plu mal. Ils connaissent simplement sa race et ça leur suffit pour dire que mon sang est « putride ». Infecter par le mal. » Ses yeux continuer de fixer la petite fille qui jouait. Perdu dans ses explications. Elle ne savait même pas pourquoi elle parlait de ça. Peut-être à cause de ce maudit sentiment de culpabilité. Pour se justifier. Pour se dédouaner. « Ils me détestent par ce qu’ils ont peur de moi. Ça m’est égale je n’ai pas besoin d’eux. Ils ont abandonné ma mère. Je ne leur dois rien. Les seuls à qui je suis redevable se sont Anya et Aeden. Gustus à protéger ma mère jusqu’à sa mort. Quand il est mort elle à préférait fuir la haine, elle a fui chez mon beau-père, a Bouton d’or. Ça n’as pas était facile, mais au moins là-bas personne ne pouvais nous faire du mal à cause de ce sang « infecté » qui coule dans mes veines. » C’était quelque peu ironique a son sens. Elle en parlait simplement, sans souffrance ni rancœur. Elle savait qu’ils étaient tous stupide, que ça n’était pas elle l’erreur, c’était eux. « Tu ne devrais même pas m’approcher. Je suis peut-être humaine, mais je décent des réprouvés. Et les anges ça les dégoute n’est-ce pas ? » La question fut rhétorique. Toute sa vie elle avait croiser des gens qui ne connaissait pas ses origines et quand ils comprenaient elle pouvait lire dans leurs yeux quelque chose entre la peur et le dégout. Elle soupira. « Ma mère est partis pour avoir une meilleure vie, pour m’offrir une meilleure vie. »

Enfin, elle se retourna vers Elizaveta, de nouveau stoïque, froide comme une pierre, mais sans aucun contrôle sur se qu’exprimer ses yeux, elle la regarda avec plus de douceur. Une once de tendresse dans sa voix. « C’est ce que je veux t’offrir. Ne reste pas ici, un ange sa peut vivre partout ailleurs. Fait cette concession. C’est vrai, rien ne m’obliger à venir te parler, rien ne m’obliger à obéir à Anya, et je sais qu’elle m’utilise. Mais si je le fais c’est pour une raison. Tu n’as pas d’enfant, tu n’as pas d’attache, tu peux tout recommencer. Tu pourrais être heureuse loin des erreurs de nos familles. » Ethen avait la sensation de la supplier, mais la réalité c’était qu’elle éprouvé le vif besoin de la raisonner. De lui faire comprendre sa logique. Elle en avait même oublié la politesse. « Je sais que tu veux tout arranger pour tout le monde, mais tu ne peux pas les changer. Quoi que tu face ils voudrons ta tête, et un jour ou l’autre sa finira comme ça, parce qu’ils ont besoins de détester quelqu’un plutôt que de voir que se sont eux qui son mauvais. » Levant à nouveau les yeux vers la petite fille qui semblait essoufflait par ses jeux, elle prit une décision. « Je vais t’aider à retrouver les parents et la … peluche de cette fille. Ils n’oseront pas t’attaquer tant que je serais avec toi. » Elle retourna son attention sur l’ange. « En échange, je veux que tu y réfléchisses à partir. » Ethen n’était pas certaine que sa proposition soit valable, mais c’était le mieux qu’elle pouvait offrir pour le moment.


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Ven 30 Sep 2016, 22:23


« D'accord. » Elizaveta sourit « La solution... » Son cœur saignait. Il gouttait doucement de ce liquide pourpre qui s'envenima lorsqu'elle sentit la main d'Ethen couper le contact très rapidement, brusquement. Elle la regardait, elle l'observait, et elle voyait qu'elle chancelait. Un sourire l'illumina un peu plus. La blonde ne voulait pas insister plus que ça. Le plus gros avait été fait, maintenant, elle allait devoir réfléchir. Elle avait mit Ethen au pied du mur...

Elizaveta se redressa complètement, se mettant debout. Elle s'approcha à pas feutrés de la brune. Quand celle-ci se retourna pour la regarder et lui proposer son aide, elle se trouvait à trente centimètres à peine. A nouveau elle pouvait la toucher mais elle ne le fit pas « Nous avons beaucoup à nous dire. A rattraper. Accompagne moi et je partirai. Je partirai avec l'espoir de revenir sous un autre jour et, moi aussi, avec d'autres armes. » L'Ange vit la mignonne venir se coller contre ses jambes, essoufflée et commençant à s'impatienter. A nouveau, elle la prit dans ses bras et la petite se posa sur son épaule, les yeux mi-clos « Tu n'es pas impure, tout comme tu ne me dégoûte pas. N'exagère rien Ethen... Tu es celle que tu es et celle que j'ai toujours accepté. Je n'en sais pas plus sur ton père que tu en sais sur le mien, et ça ne nous a jamais éloigné. Alors pourquoi maintenant... ? Ce serait ridicule. » Sa grande main fine caressa les cheveux fins de l'enfant « Tu n'as rien à prouvé à personne pourtant, tu es là. Je dois être actuellement la personne la plus heureuse de ta présence. Ne gâche pas ces trésors. » Ce n'était pas un ordre ou un jugement, juste un conseil pour lui répéter, inlassablement, toujours la même chose « Fais moi confiance. Je partirai, comme tout le monde le souhaite. » Et elle aussi, quand elle reviendrai, elle ferait assez peur et imposerait assez de respect pour voir les Qinn lui ficher la paix.

En sortant de l'Orangeraie, la blonde lui dit alors, amusée « En somme, tu es revenu ici pour moi... D'une certaine façon, ça me fait plaisir. Où vis-tu maintenant ? Toujours avec ta mère... ? La mienne est infernale... » Elle baissa la tête, embrassant le cou de la petite fille qui dormait maintenant sur elle « Nous avons vécues de rudes épreuves... Je crois qu'elle a changé. Plus rien ne l'anime, elle est... Affable. C'est devenu une personne très aigrie. Là où je vis, avec elle, j'ai rencontré un Magicien qui n'a de cesse de vouloir me faire sienne. Mais je résiste, encore et toujours, ne désirant nullement ça. Pour le bien être du petit village, pour l'équilibre et pour moi. Et forcément, ça frustre ma vieille mère. Elle me reproche encore maintenant de ne pas être en couple avec lui, sans considérer mes sentiments. Nous nous sommes éloignées... Le temps a fait de nous des étrangères. » Bien qu'elle s'y soit habituée, c'était dur à expliquer. De reconnaitre que sa seule famille avait fini d'éclater.

Elizaveta revint instinctivement dans son quartier, près de sa maison. Elle était sale, la devanture était sacagée, mais la blonde n'y fit pas attention ayant prit une certaine habitude « Tu m'excuse quelques minutes, je dois récupérer quelque chose... » Entrant chez elle avec l'enfant, elle laissa la porte entre baillée, laissant le loisir à Ethen de constater la vétusté de son logis à cause de sa famille, si celle-ci le voulait.
Quelques minutes plus tard, elle en sortit avec une sorte de châle qu'elle accrocha à sa taille dans un premier temps « Allons-y, nous allons y passer du temps... Elle la perdu un peu après le grand marché mais je n'en sais pas plus... » Un certain silence s'installa entre elles malgré la foule ambiante. Personne ne faisait attention à elles, les laissant déambuler dans les artères de la cité. Au bout d'un moment, Elizaveta rompit ce silence, décidant de revenir sur une parole de la brune « Tu sais... Même si, effectivement, je peux vivre n'importe où, j'ai des attaches. Cette capitale est la capitale de mon enfance. La rejeter c'est rejeter mon passé. N'aies crainte, je ne reviendrai pas sur ma décision, notre compromis. Sache juste qu'à terme, j'y reviendrai. Je n'abandonnerai pas et je ne plierai pas devant une illégitimité que je n'ai pas. » Comme si les paroles de la blonde furent magiques, la petite se réveilla et Eliza la posa à terre. Main dans la main elles marchèrent côte à côte « Tes parents partent quand... ? », « Demain matin ! », « Je vais partir avec toi... », « Oh oui !! Maman va être contente ! » Le sourire que l'Ange afficha était radieux de bonheur et de joie. Pourtant, si l'on était fin limier, on pouvait y percevoir une pointe de tristesse. Quelque chose qui la tendait « C'est par là je crois !! » La gamine lâcha les doigts de la blonde pour courir dans la foule. Alarmée de la perdre, ne souhaitant pas laisser cette enfant toute seule, perdue au milieu des gens, elle lui couru après « N... Non ! Attends ! » A son tour, la blonde disparu entre quelques groupes de personnes pour arriver à rattraper cette polissonne. Rejointe plus tard par l'Humaine, elle grondait gentiment la petite fille « Il ne faut pas faire ça ! Tu m'as fait très peur ! C'est dangereux tu sais ! Quelle angoisse... » Soufflant, rassurée, elle se baissa pour embrasser la petite puis se tourna vers Ethen pour lui parler. Seulement avant même d'ouvrir la bouche, elle se figea. Littéralement, les yeux de l'Ange s'écarquillèrent et elle devint muette.

Derrière la guerrière se tenait un homme, aussi grand que fin à l'allure élégante. D'un regard un peu amer, il fixa Elizaveta avant de s'approcher d'elle. Dédaignant, il commença à lui parler, le ton acerbe  « Alors... »,  « Friedrich... ? Que... Que fais-tu là ? »,  « Je te signale que tu m'as appelé car tu avais des problèmes. Je suis venu dès que j'ai reçu ta missive. » Eliza se mordit la lèvre inférieure, gênée. Laissant planer deux secondes d'un silence très lourd et pesant, elle finit par dire  « Eh bien... Friedrich, voici Ethen, mon am... » Le Magicien lorgna la guerrière, pas impressionné pour deux sous, haussant simplement les épaules  « Alors c'est elle... Elle est moins reluisante que dans tes souvenirs dirait-on. »,  « FRIEDRICH ! » La blonde avait crier son nom avec insistance et une pointe de colère dans le but de le stopper pour ne pas qu'il finisse sa phrase. Il révélait beaucoup de choses... Ethen allait savoir qu'elle lui avait parler de son enfance... D'elles deux... Non elle voulait garder des confidences secrètes et, surtout, ne pas faire fuir la guerrière qu'elle n'avait même pas encore récupérer.
Tentant le tout pour le tout Elizaveta se mit à côté de l'Humaine, enroulant son bras au sien  « Elle est une amie très chère, alors je te prierai de la respecter. Pour le reste... Je suis coincée ici le temps de rendre service à cette petite fille là. » Caressant la tête de la gamine sans pour autant lâcher la brune, elle releva ses orbes vers Friedrich  « Peut-être pourrais-tu nous aider ? Et tu me ramèneras à la maison... »,  « Tu souhaites partir sans régler les problèmes... ? »,  « Je ne suis pas en mesure de régler ces... Problèmes. Alors je vais rentrer. » Le Magicien esquissa un sourire en coin « Par-fait. Tu me manquais déjà. En revanche, la chaleur m'accable, je t'attendrai chez toi plutôt... » Il fit un signe de tête à Ethen et d'un demi-tour, disparut dans la rue principale.
Elizaveta était tendu comme un arc. Lorsque l'homme partit, elle mollit contre sa brune, laissant tomber sa tête sur son épaule « Je... suis tellement désolée... »

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Ven 30 Sep 2016, 23:53


Ethen s’étonnais réellement de la familiarité avec la quel l’ange s’adresser à elle. Elle avait un souvenir partiel d’elle, mais c’était comme si la blonde avait des souvenirs datant de la veille, et c’était extrêmement frustrant pour l’humaine. Elle n’aimait pas se sentir si vulnérable. Elle détestait cette sensation d’avoir un temps de retards. Il y avait au moins une victoire dans ce combat. Elizaveta accepté sa demande. C’était un début. Seulement maintenant elle était coincée avec elle, ce qui au final n’avait pas était la meilleure idée. Des sacrifices avait-elle dit, oui c’était l’idée à son sens. Son regard était vaguement posé sur la main de l’ange dans les cheveux de l’enfant. Quand elle y pensé, rare était les gens qui ne la repousser pas, que ce soit chez les humain ou chez les réprouvés. Plus rare encore était les anges qui ne la regardé pas avec ce petit air supérieur, comme si n’étant cas moitié humaine elle n’était pas digne d’eux. Unique était Eliza, en réalité. Sa façon si naturelle de prendre soin de cette petite inconnue en était la preuve. Ethen envier sa douceur, cette tendresse naturelle qu’elle avait, chose dont l’humaine était incapable. Entre l’irritation et l’admiration, elle décida d’éloigner ses yeux de cette scène. Une étrange sensation de douleur l’avait gagné. Elle était bien incapable de se rendre compte qu’elle envier tout simplement cette enfant. Ce qui était un peu stupide par ailleurs. La jalousie n’était pas quelque chose de commun pour Ethen. Enfaite, elle n’avait certainement jamais ressenti un tel sentiment avant. Difficile pour elle de le distinguer parmi tout ceux en se somment qui venait à elle et qu’elle tenté de combattre. Cela dit, ça risquer de changer…

L’humaine était bien incapable de détacher ses yeux d’Elizaveta. Elle ne se rendait même pas compte qu’elle la fixer, ni de la façon dont elle le faisait. Elle essayait de se souvenir d’elle, comme elle semblait se souvenir de leur enfance, mais rien ne venait réellement que des sensations. Elle l’observait avec la petite fille, et sentait son ventre se serré. Vraiment, elle devrait aller voir un médecin pour ça, ça commencer à devenir inquiétant tous ces symptômes. Ça ne fit que s’aggraver quand durant son récit sur sa vie aujourd’hui, Ethen entendit les mots clé « magicien » et « sienne ». Il y eu comme un râle incontrôlable qui s’étouffa au fond de sa gorge, et un agacement profond qui l’envahit soudain. Ethen préféra oublier ça et ce concentré sur la compassion qu’elle était supposé ressentir pour Eliza, et non cette colère qui n’avait nullement lieux d’être. Que lui arrivait-il au juste ? Elle se repris, et puise que la règles de politesse voulait que ce moment soi un échange, elle décida d’elle aussi parlé de sa mère, puise qu’Eliza avait posé la question. « Elle m'as étais enlever. » Dit-elle, le ton dénuer de tout sentiment, comme si elle parlait de tout autre chose que de la mort de sa mère, pour qui elle avait eu tant d’amour. « Elle est morte peut après mon beau-père. Les réprouvés on cette stupide culture qui consiste à lier leurs âmes ensembles quand ils ce mari. Quand mon beau-père est mort, ma mère c’est laisser mourir, manger par son lien. » Ethen n’était pas en colère. Elle avait accompagné sa mère jusqu’à son dernier souffle. Elle l’avait regardé partir dans l’agonie, mais dans le bonheur. Des sentiments mitiger entourer la perte de sa mère. Elle était heureuse que sa mère est trouver l’apaisement et soi maintenant auprès de celui qu’elle aimait pour l’éternité, comme ils disent. Seulement, elle avait décidé de ne plus se fier aux sentiments du genre amoureux qui vous rend assez stupide pour se laisser mourir d’en des souffrances atroces. L’amour était une faiblesse. « La voir partir fus terrible pour moi, et puis j’ai réussi à mit faire en acceptant la réalité des choses. Les sentiments rendent les gens stupides et vulnérable. J’ai décidé de ne plus y accordé d’importance et de refaire ma vie ailleurs. J’ai quitté Bonton d’or pour aller chercher mon père. Je l’ai trouvé chez les Corvus Aeris. L’organisation de chasseur. Il est Corbeaux là-bas, comme on les appels et il a accepté de me prendre comme apprenti. Alors je vis avec lui et les autres Corbeaux, dans une école qui s’appelle le Hédas, sur le continent Taelora, à Port Diraella. » C’était en quelque mots tout le résumer de sa vie. Il n’y avait pas grand-chose d’autre à dire, à part qu’elle se plaisait bien là où elle était et qu’elle adoré chasser. Enfaite la majorité de ses activités se réduisait à l’entrainement et la chasse et elle adoré ça, au grand dam de son paternel qui aurait bien voulu soufflet de temps en temps. Elle avait une bonne relation avec son père, courtoise. Il ne la traiter pas comme sa fille, elle ne le traiter pas comme son père, mais un lien particulier c’était créer, assez pour que l’un et l’autre apprécie être ensemble.

Sans s’en rendre compte, l’humaine avait suivis l’ange devant sa demeure. Le lieu faisait peine as voir, et elle était navré de l’état déplorable dans lequel les Qinn l’avait mis. Cela dit, elle fut satisfaite de savoir qu’Eliza partirait bientôt d’ici, c’était pour Ethen une très bonne raison pour baisser la tentions de ses muscles tendus. Pourquoi était-elle si tendue d’ailleurs ? Elle finirait par avoir des courbatures à la fin de la journée si ça continuer. L’humaine acquiesça simplement à la demande de l’ange et resta respectueusement au seuil de sa maison. Se tournant vers la rue, elle réajusta les sangles de son poignard à sa taille. Eliza sorti a peine quelques minutes plus tard. A nouveau elle acquiesça poliment avant de s’engager dans une marche silencieuse. Un silence qu’elle trouva confortable, mais peut-être pas au gout de la blonde. Elle l’écouta à nouveau, et ne put réellement se plaindre car quelque par Ethen aimer le son de sa voix. Elle avait quelque chose de chaud, de sucré, de… c’était une voix agréable, voilà tout. Ethen posa ses yeux sur Eliza, et ses lèvres craquèrent enfin dans un léger sourire. Quelque chose d’imperceptible et qui ne dura qu’une fraction de seconde, mais qui brisa pour un instant le visage stoïque de l’humaine. Elle ne douté pas une seule seconde du courage et de la force d’Elizaveta. Elle ne lui en voulait pas de vouloir se battre pour ce qu’elle croyait juste, mais elle espéré intérieurement qu’elle trouverait quelque chose ailleurs qui l’obligerait à rester loin d’Utopia. Ethen ne quitta pas l’ange des yeux, observant chaque pli de son visage alors qu’elle était occupée avec la petite. Si elle devait être honnête, la guerrière devait avouer qu’elle avait rarement vue quelqu’un à couper le souffle comme elle. Elle était si belle, cas certain moment Ethen devait se souvenir comment faire pour respirer. Elle s’éveilla alors de sa contemplation quand la fille s’enfuit de la prise d’Eliza. Voilà pourquoi Ethen détestait les enfants. Ces petits monstres. L’ange se mit à courir et Ethen n’eut pas d’autre choix que de la suivre en jurant intérieurement bon nombre de jurons Zul’dov, certain même dont elle connaissait à peine la signification.

La petite diablesse fut retrouvée, et l’humaine eu une furieuse envie de la pendre par le pied et lui exprimer sa façon de penser, mais apparemment la technique d’Eliza était bien plus efficace. Honnêtement, Ethen se posa la question sur l’instant. Si elle s’ennuyé en courant dans la foule, avait-elle une chance que l’ange la gronde aussi de cette façon ? Parce que elle aurait vendu son âme pour ça. Perdu dans la contemplation de la scène, elle ne sentit pas la présence derrière elle, et quel ne fut pas son erreur. Un homme, un maigrichon qui plus est ce mit à parler de façon plus que familière à la blonde. De nouveau Ethen sentit ce même ronflement sourd au fond de sa gorge, et d’instinct sa main se serra sur la poignet de son poignard près à dégainé. Son regard devenu noir, sa posture tendue, la mâchoire crispée. Elle pouvait être dangereuse dans cette état, mais sa main se détendit sur sa prise quand elle sentit Eliza se coller contre elle. Son cœur s’étaient remis à s’emballer sans explication. Elle mit ça sur le compte de l’adrénaline. Cette homme semblait être un ami d’Eliza, aussi hostile était-il, elle fit de son mieux pour garder son sang-froid. C’était quoi cette petite nature ? La chaleur l’accablé ? D’où il sortait ? Eliza avait des drôle d’ami. L’humaine fixa de ses yeux glacer par la colère l’homme jusqu’à ce qu’il disparaisse, et lâcha complètement son poignard qu’une fois qu’elle fut certaine qu’il fut loin. Elle ne put ignorer le fait que la blonde était proche, trop proche d’elle. Apparemment elle avait du mal avec la question de l’espace personnel. Ethen était incertaine devant ce qu’elle était supposée faire. La repousser, bien évidemment, mais ça n’était pas très courtois. « Ce n’est pas grave. » réussit-elle finalement à exprimer, aillant formidablement réussit à contrôler le ton de sa voix. N’osant plu bouger, elle resta figer, pensant soudain à quelque chose. Quelque chose qu’elle ne devait pas penser, mais il semblait qu’en ce moment toute les choses qu’elle ne devait pas faire lui échapper. « La maison ? Tu… tu vis avec lui ? C’est ton magicien ? » Elle prit le courage de se défaire doucement de la prise d’Eliza sur elle, et préféra ne pas croiser son regard, laissant ses yeux verts voyager partout plutôt que dans sa direction. « Il n’as pas l’air d’être fiable. » Conclu-t-elle avec froideur et une pointe d’amertume. Elle n’aimait pas la façon dont il avait regardé l’ange. Elle n’aimait pas son ton quand il c’était adresser à elle. Il n’avait même pas accepté de l’aider, il était parti parce qu’il avait trop chaud. Qu’elle genre d’homme faisait ça ? Et ce qu’elle détestait par-dessus tout c’était la situation de soumission dans la quel Eliza c’était automatiquement mise, se réfugiant derrière des justifications et des compromis. Ethen avait une certaine notion des choses, et ça, par dessous tout le reste ça la mettait en rage. Elle se rendit a peine compte qu’elle tremblé légèrement. Fermant les points, elle ferma les yeux une seconde et ce repris. Ça n’était pas une raison de se mettre dans un état pareil. Non, qu’est ce qui lui prenait encore bon sang ? Ce redressant, elle cracha presque. « Continuons. » et ce remit en marche sans attendre. Toute cette situation commencer à lui pesé.

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La peluche enchantée - Eliza <3

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