L'histoire est vouée à se répéter. Certes différemment, mais le tableau reste le même. Un monde entier divisé en deux … d'un côté les Aetheri et leurs fidèles, voulant écraser le Dieu Créateur et de l'autre, les partisans de Sympan et lui même, voulant arrêter la folie Aetherienne.

Tout a commencé lors de l’Ère du Parjure du Schisme. Le temps où les Aetheri étaient proches du peuple, désireux de rester en petit comité. Ils enseignaient même à des humains, les rudiments de la vie à savoir l'écriture, l'agriculture et bien d'autres pour qu'eux même puissent les transmettre aux autres. Tout avait l'air si paisible et tranquille, mais les choses se dégradèrent assez vite. L'histoire de Sympan, Dieu Créateur s'efface avant d'être oubliée par le peuple, au profit des Aetheri. Ces derniers voyaient leur puissance augmenter au fur et à mesure que le nombre de leurs fidèles faisait de même. Le désir de créer sa propre religion naquit dans l'esprit de chaque Aether ce qui provoqua une sorte de guerre territoriale où le but était d'envahir le territoire des autres Aetheri et de convertir les convertis. Ce n'est qu'à ce moment là que Sympan, le Dieu-créateur, réagit. Il se méfie maintenant des Aetheri et décide de créer un intermédiaire entre les Dieux et les mortels, c'est ainsi que le premier Maître du Temps naquit. C'est alors qu'une guerre entre le Créateur et les Aetheri commença. Sympan savait qu'il allait perdre, il confia alors, à son premier Maître du Temps, de former d'autres personnes pour surveiller les agissements des Dieux. Sympan finit par être enfermé dans un cristal dont les fragments furent tous dispersés à travers les terres du Yin et du Yang par le premier du Temps.

Mais les guerres sont loin d'être finies … même aujourd'hui. L'apparition soudaine d'une nouvelle terre totalement recouverte de glace d'un froid mortel et l'arrivée d'hommes étranges nommés Ridere, marqua une nouvelle fois les terres du Yin et du Yang d'une période froide et très sombre. Beaucoup de personnes trouvèrent la mort, malgré l'union des différentes races contre le fléau des Ridere, des êtres immortels et invincibles. Pour faire face à ce fléau, il fallait réveiller le Dieu-créateur. De nombreuses choses s'ajoutèrent pour permettre la renaissance de Sympan, le cristal maître, Suris le dieu-dragon réveilla l'Elue répondant au nom de Zorah et pour finir un Génie à la puissance quasi divine qui pourra réaliser le souhait de milliers d'individus. C'est alors qu'une pluie emplie de Magie Bleue se déversa sur la totalité des terres, permettant de les sauver tous.

La paix n'est qu'une illusion … la guerre entre Sympan et les Aetheri se perpétue. Les terres du Yin et du Yang sont plus que jamais divisées en deux … Deux camps, les Pro-Aetheri et les Pro-Sympan … On se voyait tous être déchirés par cette guerre sanglante, on en venait même à tuer les individus faisant parti de la même race que nous, tout cela parce qu'ils n'étaient pas en accord avec l'alignement de leur race d'origine. Mais que pouvait-on y faire ? Même moi, j'en venais à tuer des élémentals, mes frères et sœurs de race. Cela devrait m'attrister, mais cela faisait des siècles et des siècles que l'on servait et vénérait des Aetheri, ce n'est pas maintenant que cela va changer. Il fallait arrêter les traîtres, les pro-Sympan et aider les Aetheri à gagner ce combat.

Je n'étais pas non plus dans un état de compassion, après tout, l'actuelle Impératrice du Tout venait de bannir tous les Esprits Elémentaires d'Aeden. Je vouais une haine totale envers elle. La souffrance et la haine étaient mes seuls mots d'ordres à présent. Une occasion en or de me mettre en travers du gouvernement élémentaire se présenta à moi. Une élémentale évadée d'Aeden, répondant au nom de Rias Saälm, venait de m'avertir que le Berceau Cristallin était envahit par les pro-Sympan. Ces oppresseurs s'en prenaient aux villages protégés par le gouvernement élémentaires pour les soumettre de force Je me suis donc rendu sur ce territoire pour me rendre compte de la situation avec la fameuse Rias, mes deux frères ainsi que Kain Aodhàn. « On dirait bien qu'ils ont réussit à mettre la météo et les éléments de leur côté … Il va falloir que l'on soit plus malin qu'eux et plus barbare à mon avis. » Un instinct primitif et sanguinaire se réveilla, j'avais envie de faire couler le sang, lutter contre l’ennemi et mettre des bâtons dans les roues de ce gouvernement dictatorial qu'avait mit en place Gabriella.





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Les choses allaient vraiment de pire en pire en ce moment et ce n’était pas sur le point de s’arranger, sauf si peut-être ils agissaient afin de remettre un peu d’ordre parmi la nation des Élémentals. Premièrement, il y avait bien entendu cette guerre de religion entre Sympan et les Aetheri qui déchirait les peuples du monde entier, s’entredéchirant pour leurs idéaux, croyant être plus juste que les autres. Bien évidemment chacun prit parti pour un des deux camps, cela divisant par la même occasion chacune des races présentes sur les terres du Yin et du Yang. Les Élémentals n’y échappèrent pas non plus et ainsi beaucoup des leurs se mirent à déserter Aeden plutôt que d’avoir à subir les conséquences désastreuses d’une croyance envers un dieu impie. Sans compter que ces disparitions touchèrent aussi quelques grandes figures de ce peuple, des conseillers y compris et même l’Impératrice, de quoi créer une véritable zizanie. Les Élémentals se retrouvèrent ainsi dans un équilibre des plus précaire, ou tout risquait de s’écrouler à la moindre occasion, à la moindre petite erreur. Malheureusement, cela arriva, et bien plus tôt qu’ils ne l’avaient imaginés.
Profitant du chaos ambiant parmi la nation des éléments, une femme s’éleva au-dessus des autres en faisant se dresser le peuple face à l’inaction et l’incompétence des dirigeants. Ainsi, les derniers Esprits Élémentaire encore présent à Aeden en furent chassés comme de simple rustre ou des moustiques qu’on éliminerait d’un simple revers de la main.
Kain et Alyska étaient désormais traités en paria par la nouvelle reine autoproclamée des Élémentals, et une haine farouche c’était installé dans leur cœur vis-à-vis de cette dernière, prêts à la moindre occasion pour se mettre en travers de son chemin. Mais malheureusement, il étai difficile de se dresser seul face à une armée entière, peu importe la force dont-on disposait. Et puis quel intérêt de régner sur un tas de cendres et de cadavres. Enfin pour l’heure, le problème Gabriella pouvait attendre, le conflit entre pro-Sympan et pro-Aetheri était bien plus important en ce moment. Mais il semblerait qu’un compromis entre les deux fut trouvé.

N’ayant d’autre refuge actuellement qu’Exaltia, le couple logeait dans ce dernier entre deux voyages, et cherchant parfois à élaborer des plans pour contrer la menace grandissante de Sympan et de ses fidèles. Ce fut un jour comme les autres qu’une Élémental vint leur annoncer que ces derniers avaient envahi le Berceau Cristallin, cherchant à soumettre les villageois à leur religion par la peur et la force. La fille de la foudre expliqua alors à son amant les enjeux en venant au secours de ses villages menacés, qu’ils pouvaient faire d’une pierre deux coups. Neutraliser un peu plus de ces fanatiques et redonner une image positive des anciens Esprit Élémentaire face au nouveau gouvernement d’Aeden qui n’avait même pas bouger le petit doigt pour leur venir en aide. Le couple ne pouvait rêver mieux. Ensemble, accompagné de leur camarades respectifs, ils partirent en direction du Berceau Cristallin afin d’endiguer la menace qui planait sur ce dernier.

Arrivé sur place, la première chose qui les frappa fut le temps infernal qui régnait sur les lieux. Une véritable tempête se déchainait, ralentissant leurs mouvements ainsi que leur champs de vision, ne voyant pas à plus de quelques mètres seulement dans ce blizzard. Se protégeant les yeux des éclats de neige, Kain tenta d’y discerner la moindre chose, sans grand succès malheureusement. Enfin la voix d’Alyska brisa le silence qui c’était installé. Hochant la tête, le guerrier lui répondit.

Ouais… On va avoir du mal à avancer là dedans. Il faudrait trouver un moyen de mettre fin à cette tempête, sinon on pourra marcher pendant des heures sans trouver personne.
Mmmh… Avec le feu. Je pourrais essayer de faire s’évaporer toute cette neige… Ou peut-être avec quelqu’un qui saurait manier le vent pour la dévier…

Se grattant le menton, le fils du feu se mit à réfléchir au meilleur moyen pour avancer dans ce véritable déchainement d’éléments. Entre temps, Hakan, qui était présent lui aussi, proposa son aide à la compagnie.

J’pourrais vous aider depuis les airs… Si j’arrive à voir quelque chose, mais au moins j’aurais certainement un meilleur point de vue que vous en hauteur.

Écoutant sa proposition, Kain se contenta simplement de hausser les épaules en lui disant qu’il pouvait toujours essayer. Ils ne perdraient rien en faisant cela de toute façon.
Ensuite, le guerrier s’agenouilla, posant sa main à plat sur le sol remplit de poudreuse qui ne cessait de s’accumuler. Et d’un regard, il chercha à savoir ce qu’ Alyska en pensait, ou si celle-ci avait un meilleur plan.

Mon regard penseur fixait le ciel tendis que je réfléchissais à un plan. Observant la météo très instable, ce brouillard épais et cette tempête affolante, je ne pouvais qu'émettre une hypothèse pour réduire la menace. « Il faudra être très prudent … Je suppose que nos ennemis sont assez puissants pour avoir réussit à mettre la météo et les éléments de leur côté … » Thèse que j'aimerai bien vérifier en les trouvant, mais cela promettait d'être assez compliqué. « Il va falloir être stratégique avant de pouvoir taper dans le tas. » annonçais-je en lançant un regard complice à Kain. J'envisageais plusieurs possibilité, déjà l'idée de mon amant. « Ton idée peut être bonne Kain, mais le problème c'est qu'ils contrôlent la météo et je suppose qu'il doit y avoir plusieurs personnes, donc on va s'épuiser pour rien vu qu'ils sont susceptible de rendre cette tempête encore plus violente. » Je me tournais vers Rias, cette élémentale du métal qui nous avait avertie. Elle était à peine plus petite que moi, avec de longs cheveux noirs ébènes coiffer en une grande natte. Ses yeux étaient d'un jaune or assez spécial et sa peau matte présentait des lueurs métalliques. Elle était vêtue d'un simple tissu bleu entourant sa poitrine et d'un sarouel de la même couleur. Rias était venue à notre rencontre dans un tel état, comme ci elle avait été témoin de cruauté et de barbarie. Elle m'avait raconter son histoire, elle m'avait expliqué qu'elle s'était évadée de son village situé dans le berceau cristallin qui venait de subir les attaques des Pro-Sympan. « Rias, dis moi. Tu te souviens où était ton village ? » lui demandais-je. « Oui, mais je ne saurais me repérer avec cette tempête, je suis vraiment navrée … Il doit être détruit à l'heure qu'il est. » S'il était détruit cela voulait dire qu'ils ont peut être attaqué un autre village, voire même plusieurs.

J'eus soudain une stratégie en posant mon regard sur nos compagnons. « Je crois que l'on va avoir besoin de votre aide les amis. » dis-je en m'adressant Seith, Loki, Nala et Isys. « Vous pourriez peut être utiliser votre flair pour sentir la présence de nos ennemis. » Quelque chose d'autre pourrait nous aider. Je ne l'ai jamais utilisé pour l'instant, mais cela pourrait être fort utile. Je finis par sortir la fameuse boussole, que j'ai eu lorsque j'étais avec les Voyageurs dans le Palais de Dasha, sous le regard intrigué de Rias. « Qu'est ce que c'est ? » Je lui souris. « La Boussole de la Volonté, elle permet de nous indiquer la direction à prendre selon ce que l'on cherche. » Si on se mettait tous ensemble à vouloir retrouver nos ennemis, peut être que l'on aurait une chance que la boussole nous montre un groupement d'ennemis. Chose que je voudrais bien vérifier. « Il faut que l'on s'y mette tous pour que la boussole nous indique l'endroit où il pourrait y avoir nos ennemis. Du moins, j'espère que ça fonctionnera. » Je fermais les yeux gardant la boussole dans mes deux mains. Je souhaitais plus que tout retrouver ces adorateurs de Sympan pour pouvoir réduire leur menace et de pouvoir protéger les miens. Déjà, rien que d'avoir vu l'état dans lequel était Rias quand elle est venue vers nous en disait bien long sur ce qui nous attendait. Peut être des scènes macabres sanglantes, de désolation, de destruction. « L'aiguille de la boussole bouge ! » annonça Axel. Je posais mon regard sur elle, elle s'arrêta en direction d'un déluge de neige. Je donnais la boussole de la volonté à Rias qui se trouvait dans l'incapacité de se battre. Je pris en main mon épée du phénix, celle que j'avais surnommé Déliora. Cette arme magique possédait un pouvoir qui nous sera fort utile, je pense.  

J'échangeais un regard avec Kain avant de me mettre en route, vers la direction pointée par la boussole. J'étais bien déterminé à venger et protéger les élémentals même si je devais me mettre à dos le Gouvernement Elémentaire. Après tout, la situation ne pouvait pas être pire. C'est Gabriella qui nous à bannis d'Aeden, donc maintenant je m'en fiche un peu des directives et du politiquement correcte. Loki changeait d'allure, cela signifiait qu'il avait sentis nos ennemis. « Préparez-vous, on approche. » murmurais-je à mes compagnons et à Kain.





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La tempête était un véritable problème pour les Élémentals, cette dernière les empêchant totalement de voir quoique ce soit et de ce diriger au sein du Berceau Cristallin. Le fils du feu ainsi que son compagnon avaient émis quelques solutions pour régler cela en les soumettant aux autres. Par ailleurs, le regard de Kain se posa sur Alyska, attendant de voir ce qu’elle en pensait. Ce dernier l’écouta penser à haute voix, poussant ensuite un léger grognement amusé lorsqu’elle mentionna le fait de foncer dans le tas. Le mercenaire n’attendait que ça : faire payer ces adorateurs de Sympan et leurs faire regretter d’avoir voulu s’installer ici, sur les terres appartenant aux Élémentals. Le sang du guerrier commençait déjà à bouillir rien qu’à cette idée, tout comme la neige à ses pieds qui commença à s’évaporer sous l’effet de la chaleur que son corps dégageait inconsciemment. Enfin, l’homme revint à la réalité lorsque son amante interrogea la jeune fille qui les accompagnait, celle-là même qui les avait prévenus des atrocités et de la barbarie qui sévissait dans la région. Mais malheureusement, même Rias, une autochtone, ne pouvait les aider à se diriger parmi la tempête. Kain commençait à s’impatienter et il donna un coup de pieds dans un tas de neige pour le montrer, faisant gicler cette dernière sur plusieurs mètres. Hélas il avait beau réfléchir, le guerrier ne trouvait nulle autre solution que celle de s’aventurer à l’aveugle dans cette poudreuse, en espérant trouver leurs ennemis avec un peu de chance.
Mais finalement, Alyska finit par trouver une solution convenable en sortant de ses affaires une étrange boussole, celle-ci permettant apparemment de trouver ce que l’on cherchait. Tous s’attroupèrent alors autour de ce fameux objet, chacun bandant sa volonté afin de trouver les serviteurs de Sympan. Et tous le virent alors, mais le frère d’Alyska fut plus rapide en criant tout haut que l’aiguille de la boussole venait de bouger. Le regard de Kain se fixa alors la direction pointée par l’objet, mais le voile de neige qui recouvrait les lieux l’empêchait de distinguer quoique ce soit. Il était maintenant temps de se mettre en route. Le couple s’échangea un bref regard, Kain hocha la tête et la petite compagnie se mit alors à suivre la boussole.

Bravant la tempête, tout le monde était sur le qui-vive, car le danger pouvait survenir de n’importe où, ne sachant pas non plus si leurs ennemis avaient été prévenus de leur présence ou non. Alyska et Kain étaient devant avec leur arme dégainée, entouré des compagnons de la jeune femme et juste derrière se trouvait la rescapée, Rias, tenant la boussole en guidant le couple dans la direction à suivre, cette dernière n’étant malheureusement pas des plus apte au combat, mais elle avait quand même voulue aider à sa manière.
Finalement, après quelques heures de marche à travers la neige, les animaux d’Alyska ralentir l’allure. Le flair au aguets, ils avaient très certainement repérés quelque chose. Le groupe commença alors à avancer prudemment, jusqu’à ce la tempête se fasse soudainement moins épaisse. Ils commencèrent même à distinguer des formes familières autour d’eux, des habitations pour être exacte. Un village était tout proche à n’en pas douter. Et les Élémentals ainsi que leurs compagnons finirent par arriver au cœur du village, là où la météo était moins capricieuse, assez pour distinguer la scène qui se passa devant leurs yeux.
Plusieurs autochtone étaient agenouillé sur le sol, boueux du à l’humidité, face à une dizaine d’individus à l’allure peu accueillantes, l’un d’entre eux, une femme prit la parole d’une voix ferme et d’un ton des plus mesquin :

Vous ne voulez donc toujours pas vous soumettre au seul et unique vrai Dieu, chiens impies que vous êtes, vous et vos faux dieux ?
Nous avons pourtant essayé d’être clément avec vous. Nous vous avons donnés une chance de racheter vos péchés… Mais vous n’avez rien voulu entendre ! Vous en payerez le prix et vous vous soumettrez.

Les yeux de l’adoratrice brillaient d’une étincelle de folie, propre aux fanatiques dans son genre. Celle-ci pointa alors du doigt une personne dans l’assemblée et des hommes s’empressèrent d’amener cette dernière auprès de la jeune femme. Des suppliques retentirent aussitôt, ceux d’une mère à qui ont venait de prendre son enfant, ainsi que des cris et pleures qui furent très rapidement étouffé par les adorateurs de Sympan, avant que la femme puisse reprendre la parole.

Vous allez devoir laver vos péchés, et ce jusqu’à ce que vous accepter la toute puissance de Sympan notre Dieu à tous. Et pour ce fait, j’offre ce pauvre pécheur en sacrifice.

Et sans plus de cérémonie, elle enfonça une dague dans le ventre de l’enfant, créant une profonde entaille qui laisse ce dernier se vider de son sang, sous les cris d’impuissance de sa mère et des habitants.

Les poings serrés, la colère commença à s’emparer de Kain devant la cruauté de cette femme. Il imaginait tous les sentiments qui pouvaient habiter cette mère face au meurtre de son enfant en cet instant. Si le guerrier venait à perdre ses filles et son fils devant ses yeux, il n’aurait agit que d’une seule façon. En se déchainant totalement. Ce qu’il fit en fonçant droit sur les fanatiques, sans même se concerter avec Alyska pour un quelconque plan.

Nous étions pas très loin de nos ennemis, la tempête se faisait moins virulente, moins épaisse. Mes deux félins, l'esprit félin de mon frère Axel et son renard des sables agitaient tous les quatre, nerveusement leur queue. Leur tête était baissée, prenant différents chemins en rampant presque pour entamer une marche silencieuse. Enfin nous avions trouver nos ennemis, on pouvait enfin les voir. Je posais mon regard sur l'élémentale du métal en lui faisant signe d'aller se cacher quelque part, se mettre à l'abri. Mon frère de l'air se faufila pour essayer de passer inaperçu pour tenter de faire des assassinat en toute discrétion. Pour ma part, je rengainais mon épée Déliora pour prendre en main le Tumultueux qui avait été forgé par Takias elle même, avant de disparaître. Une scène des plus horrible était en train de se dérouler devant nous. Plusieurs de nos frères et sœurs de races étaient agenouillé à terre, devant les pro-Sympan. Une sympanienne prit la parole, insultant nos camarades, insultant nos Dieux ! Part Taleörn ! Que les lames croisent leur corps et les déchirent ! Mon rythme cardiaque s'accentua, la colère montait d'un cran. Je ne supportais plus d'entendre ses menaces. Je respirais de plus en plus fort, la colère montait de plus en plus surtout lorsque cette odieuse femme arracha un enfant des bras de sa mère. Les cris et les pleures de l'enfant résonnèrent dans tout le village assiégé avant d'être rapidement étouffés par les seconds de l'adoratrice de Sympan.

La foudre explosa en moi lorsque ce pauvre enfant innocent fut poignardé par la sympanienne. J'étais en train de m'imaginer, moi voyant mes propres enfants poignardés sans que le tueur n'éprouve une once d'humanité. Là, il était impossible de réfléchir. Kain venait déjà de s'élancer vers les assassins du pauvre enfant. Quand à moi, pas la peine de réfléchir à un plan, la meilleure solution … protéger les élémentals et se battre ! J'usais de ma maîtrise de la glace pour former un grand mur de glace pour protéger nos frères et sœurs de race. Puis je bandais mon arc, visant un petit groupement de sbires des pro-sympan. La flèche laissa une traînée d'eau électrisante derrière tendis qu'elle se planta dans le pied de l’ennemie. Je me mis à contrôler l'eau électrisante pour pouvoir toucher d'autres ennemis. Les deux autres furent paralysés, mon frère Axel en profita pour planter son épée en plein dans le cœur d'un et moi j'abandonnais mon arc pour reprendre Déliora en main et trancher la tête de l'autre. Le sang gicla de partout, couvrant la glace de rouge, mais aussi ma peau et mes vêtements. Mais ce sang ne signifiait rien pour moi comparé au sang du petit enfant qui a été tuer pour soit disant l'offrir en sacrifice pour leur Dieu. « Par mes lames ! Je vous jure de tous vous tuer ! » je rajoutais d'une voix plus solennelle, en priant. « Taleörn, entendez ma voix je vous en conjure, protègez nous contre leur barbarie incessante »

Altaïr réussit à assassiner en douce un vigile. Il prit sa place et dégaina son arbalète et commença à viser ses cibles les plus proches de nous pour nous protéger. Même son aigle Ezio prit part à la bataille. Il s’élançait depuis les airs pour fondre sur un de nos ennemis pour le gêner dans ses mouvements et donc nous permettre d'avoir une ouverture plus facile pour l'attaquer et au mieux le tuer. Les félins et le canidé se mêlèrent aussi au combat. Sortant crocs et griffes, ils n'eurent aucunes pitié pour les ennemis les plus faibles. La guerre entre les deux camps prenait des ampleurs extrêmes. Un autre sympanien engagea un combat comme moi. Il m'avait l'air puissant, mais peut être qu'avec un peu de ruse j'arriverai à le battre. J'attendais qu'il fasse le premier geste pour pouvoir riposter. En attendant, je me demandais si enchaîner les attaques avec deux armes à une main serait une bonne stratégie. Et bien, je vais bien le vérifier par moi même ! Je pris en main une autre de mes armes, la Colorée forgée aussi par Takias. Enfin il se décida à foncer sur moi. Je tendis mes deux armes devant moi, les croisant pour parer le coup. Nos larmes s'entrechoquèrent, je tentais de résister à la force de mon adversaire. Je pliais les genoux pour prendre un meilleur appui sur le sol et repoussais son attaque. J'en profitais pour attaquer avec la Colorée, mais il esquiva mon attaque et tenta de m'envoyer un autre coup. Je sentis sa lame effleurer ma peau, au niveau de ma cuisse. L'entaille n'était pas très profonde, mais assez pour faire sortir le liquide de vie.






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Autour de lui, les autres aussi bouillaient face à l’odieuse scène qui venait de se dérouler devant leurs yeux. Tuer un enfant sous le regard de sa mère sans l’once d’un moindre sentiment à son égard ainsi qu’à tous les autres habitants du village.
Voyant cela, il n’eut plus de place à la réflexion et chacun s’élança contre le groupe des fanatiques, Kain le premier. Lame au clair et poussant un cri de rage, il s’élança tel un véritable boulet de canon contre les adorateurs de Sympan, désormais ennemis naturels. L’affrontement commença alors et les éléments commencèrent à se déchainer sur la place du village. Dans un premier temps, le métal fit son apparition, sous les vibrations de l’acier et des armes que chacun dégainèrent. Ce fut ensuite le tour du feu qui se mit à irradier dangereusement du corps du mercenaire, ne se contrôlant qu’à peine face à la colère qui l’aveuglait. Ainsi il ne vit pas le mur de glace qui se dressa à ses côtés, créant ainsi une sorte d’enceinte protectrice pour que les habitants ne se fassent pas tuer au cours de cette bataille. Enfin, l’eau et la foudre, un dangereux mélange, apparurent lorsqu’une flèche fut lancée au sol, avant que les deux éléments ne se répandent tel une épidémie à chaque adversaire ayant eut le malheur d’être a portée de ces derniers. Les Pro-Sympan, furent bien évidemment des plus surprit face à cet assaut d’Élémentals et de leurs créatures, mais ceux-ci étaient des combattants aguerrît eux aussi et ils ne tardèrent pas à répliquer, faisant eut aussi appel à la magie des élément. Ainsi, le vent et la terre se mêlèrent au conflit. Le premier souffla pour se transformer en une véritable tempête, faisant voler la neige au sol et créant un véritable blizzard dans lequel on ne distingua quasiment rien. Quant à la terre, cette dernière se mit à gronder dangereusement avant qu’elle ne transforme à tout jamais ce pauvre village. Des crevasses se formèrent, des tranchées se creusèrent, trous, bosses et crevasses firent leur apparition sur le sol autrefois plat et calme. Le lieu se transforma totalement, devenant soudainement méconnaissable.
Et la nature dans tout cela, ne se manifesta pas. Elle ne prit pas part au conflit, car celle-ci savait qu’à la fin c’est elle qui gagnerait et qu’elle allait peu à peu reprendre ses droits en ce lieu quoiqu’il puisse arriver.

Tranchant et déchirant ses ennemis et poussant des cris tel un fou furieux, le guerrier ne faisant pas de cadeau, il n’en faisait d’ailleurs jamais. Le sang et autres viscères commencèrent à se répandre sur le sol, ainsi que sur son équipement, transformant le blanc immaculé de la neige en un rouge vermeille, souillant à tout jamais cette dernière. Les assauts de Kain et de ses compagnons portèrent leurs fruits, mais il ne fallu guère longtemps à leur adversaire pour répliquer en faisant ce déchainer la météo ainsi que le sol sous leurs pieds. Le terrain devint soudainement inégal et leur vision fut réduite à quelques mètres seulement. Cherchaient-ils à fuir ou bien à se cacher pour mieux répliquer ? Les dents serrés et les poings crispés sur le manche de son épée, le fils du feu se mit à bouger dans tous les sens, afin de repérer le moindre ennemis ainsi que ceux désirant l’attaquer dans le dos. Ne voyant, ni ne sentant rien venir, il hurla de rage, déchainant son élément tout autour de lui, faisant ce dissiper la tempête pendant un court instant et ce fut durant ce dernier que les Pro-Sympan décidèrent de lancer l’assaut sur le mercenaire, l’attaquant par tous les angles possibles. Kain ne se souvenait pas qu’ils fussent autant, les renforts devaient déjà être arrivés.
Enfin, le guerrier avait bien d’autre chose à penser à cet instant, car il était acculé par une bonne dizaine d’ennemis, de tout horizon et de races différentes, chacun ayant une spécialité lui étant propres. Ne perdant pas espoir, et mué par la rage, l’Élémental du feu se battit comme un lion et réussit à décimer une partie de ses opposants. Hélas l’utilisation abusive de sa magie et les combats incessant avaient tôt fait de le fatiguer, et bien plus qu’il ne le croyait.

Vaincu, Kain se tenait agenouillé, les bras maintenu en croix, face à celui qui devait être le chef de par ses airs pompeux et hautain. Ce dernier essuya d’un revers de la main le mince filet de sang qui coulait de ses lèvres, avant de prendre la parole en observant le mercenaire avec un sourire de satisfaction.

Cela est fini pour vous, traitres ! Sympan est le seul vrai Dieu dans ce monde et dans tous les autres. Les Aetheri ne sont que des imposteurs se faisaient passer pour des dieux et vous avez perdus. Il ne vous reste plus qu’à vous soumettre ou à mourir.
Que compte tu faire alors ? Dit moi ?

Un tremblement de rage se diffusa soudainement dans tout l’organisme du guerrier, la fureur grimpa de plus en plus et d’une voix qui ne semblait nullement être la sienne, grave et caverneuse, il répondit à l’interrogation de son interlocuteur.

Ils brûleront tous !

Et alors, ses yeux se révulsèrent, ses muscles se mirent à gonflés et la fureur s’empara totalement de lui.

Notre foi envers notre peuple nous poussez à les protéger quoi qu'il en coûtait. Notre foi absolu vis à vis des Aetheri, nos vrais dieux, était bien plus grande, ce qui nous menait à vouloir réduire la menace que représentait les pro-sympan. C'est ce que l'on faisait tous au Berceau Cristallin. Nous avons prit part à la Grande Guerre Sainte. Nous luttons et les Aetheri vaincront !

Il fallait que je réussisse à briser la défense de cet homme devant moi, il fallait que je trouve une solution. Il m'avait déjà touché au niveau de la cuisse, il ne fallait pas que cela recommence. L'entaille n'était pas profonde, mais elle faisait mal, heureusement que je supportais de plus en plus la douleur. Seulement je me rentais compte que je n'utilisais pas toutes mes ressources, mais hors de question de faire appel à mon passager noir, je ne le contrôlais toujours pas. J'eus soudain une idée qui me permettrais de remporter la victoire. Je venais de créer un gros pic de glace quelques mètres derrière mon assaillant. Je revis la scène de l'enfant tuer froidement par cette vielle garce sans qu'elle ne ressente une once de pitié. De revoir cela m'emplis encore plus de colère, de vouloir venger toute la famille de ce petit garçon. Une ouverture ! Le sympannien venait de baisser légèrement sa garde. C'est à ce moment précis que je me mis à manipuler Déliora et la Colorée afin de donner plusieurs coups rapidement pour faire reculer l'ennemi. Quand il fut assez proche de la stalagmite de glace inclinée, que j'avais crée, je lui donnais un puissant coup avec mes deux lames pour l'envoyer dedans. Il hurla de douleur alors que je voyais son corps glisser sur le pic de glace au fur et à mesure que ce dernier le transperçait. Je n'avais plus aucune pitié envers les sympanniens, la preuve était là, je laissais agoniser l'ennemi sur son pic de glace sans l'achever.

J'étais quelque peu essouffler, ce n'était pas grand chose, mais pour continuer il fallait que je reprenne mon souffle. Je restais concentrée, à l’affût de tout ce qu'il se passait. Je voyais Kain en train de livrer un combat acharné, mais il était en une assez mauvaise posture. Il était agenouillé comme vaincu face au possible chef de la bande. Entendre cette voix, celle du chef de bande de ces satanés pro-sympan était insupportable. La rage qui résonna dans le corps de Kain lui donna une force plus grande. Mais sa voix était méconnaissable, j'en eu des frissons de peur. Ses muscles gonflaient et la fureur l'emporta. J'avais tellement peur pour lui. Mais une lame sous ma gorge me ramenait à la réalité. « Alors, ça doit te faire bizarre de te sentir inférieure ! Alyska, la bannie d'Aeden ! » Cette voix j'aurai pu la reconnaître entre mille ! C'était cette foutue garce qui avait tué de sang froid ce pauvre garçon. Le fait qu'elle parle de moi de la sorte et de tous les Esprits Elémentaires qui ont été bannis par la même occasion, faisait monter la colère en moi. « Viens te battre plus loyalement connasse ! » Je sentis son râle, elle me lâcha avec force à terre, mais me laissa tout de même me relever en reprenant mon arme Déliora. « Alyska ! » J'entendis mon frère Axel arriver vers moi. « Non Axel ! C'est mon combat ! » Je tournais rapidement ma terre vers lui, le foudroyant du regard avant te revenir sur la tueuse d'enfants. « Je te jure Axel que je la tuerai de mes propres mains ! Je le jure en temps qu'Elémentale, Aetherienne, mais surtout en temps que mère ! » Elle ria, chose qui m'énerva encore plus. « Voyez vous ça ! » C'en était trop ! Le ton de sa voix ne me plaisait pas du tout, elle avait tellement de méprit pour nous, pour les Aetheri, mais aussi le pauvre enfant qu'elle a tué de sang froid … je ne pouvais pas rester là sans rien faire. Je voulais venger sa mort pour que la mère puisse faire son deuil et que le petit garçon puisse reposer en paix.

Je rengainais Déliora pour sortir de mes mains, mes griffes en métal. Je me rappelle qu'au début, mes griffes me faisaient atrocement mal quand je les sortais, maintenant je commençais à m'habituer à la douleur, même si je saignais toujours. Mais bon pas le temps de bavarder ! Il faut que je lui règle son compte à cette vielle garce. Je m'élançais vers elle avec rage, griffes dehors, comme une véritable tigresse. Avant de lancer la première attaque, je maniais la foudre pour électrifier mes griffes pour rendre mes attaques plus redoutables. Le combat était acharné, mais je donnais absolument tout ce que j'avais. Je ne voulais pas perdre, pour l'honneur des Aetheri, pour la mère et son défunt enfant. Pendant un très long moment je m'étais battu contre elle, c'était très difficile. Mais je finis par glacer ses pieds pour qu'elle ne bouge plus et dans un dernier élan, toutes griffes devant, je fonçais vers elle et lui planta en plein dans le cœur et le ventre, mes griffes. Je contrôlais mon élément qui était sur mes griffes, pour électrocuter la saleté qui était toujours vivante pour l'instant. Son cri de douleur résonna dans tout le Berceau Cristallin, comme un cri de victoire pour moi. Je finis par rentrer mes griffes dans mes mains. J'étais à bout de force, tellement que mon lion Loki est venu vers moi pour m'aider à tenir debout. Mon corps présentait plusieurs blessures du aux multiples combats, certaines peu profonde, mais d'autres un peu plus et qui nécessité des soins. Je regardais Kain se battre avec plus de rage que moi, mais il fallait lui donner de la force. J'aurai bien voulu l'aider, mais c'était son combat, pas le mien. Mais je trouvais rapidement une autre façon de l'aider pour qu'il termine ce combat en triomphant. « Allez Kain ! Je sais que tu peux le faire ! » Axel enchérit. « Tu vas pas te laisser faire par ces minables de sympan ! Montre nous que tu es un homme ! » Altaïr s'y mettait aussi. « Tu es largement capable de l'emporter ! Les élémentals du berceau comptent sur toi, les Aetheri comptent sur toi, nous aussi ! Mais encore plus la mère et l'enfant défunt. » Je continuais. « On est tous derrière toi ! Et on compte sur toi pour venger l'enfant ! » Je finis par lui dire solanelement, chose que je faisais rarement. « Je t'aime ! » Les félins se mirent à rugir pour supporter et de donner de la force à Kain, à leur manière.







¤ 1142 mots

La fureur s’anima en lui. Acculé et assaillit de tous les côtés par ses ennemis, le guerrier n’avait eut d’autre choix que de faire appel à cette dernière, libérant ainsi un flot sans fin de colère, contre lui-même, contre son impuissance, contre tous ses opposants et même contre le monde entier. Totalement transformé, les yeux révulsés, ses forces décuplés, muscles gonflés à l’extrême et un aura de flammes enveloppant son corps entier, Kain put se libérer sans difficultés des entraves de ses adversaires, qui par ailleurs s’éloignèrent immédiatement sous la surprise et l’étonnement provoqué par ce soudain regain de vigueur de la part de l’Elémental. Un hurlement de rage retentit alors dans le village, bestial, inhumain, la Bête venait d’être lâchée et seule la mort allait pouvoir empêcher la destruction et le massacre qu’elle allait perpétuer sur son passage. Exaltant ensuite d’un certain plaisir malsain, le guerrier afficha un large rictus avant de charger sur l’ennemi le plus proche, et ce sans crier garde. Des jurons ce firent entendre du côté des Pro-Sympan, jusqu’à être remplacés peu à peu par des cris de douleurs, d’agonie et de peur.
Les premiers temps de ce nouvel affrontement furent un véritable massacre, sans crier garde, Kain sauta sur l’adversaire le plus proche, agrippant son crâne entre ses doigts pour ensuite fracasser violement ce dernier sur le sol, volant en milles morceaux et rependant os, sang et cervelle. Et malgré la mort évidente de sa victime, la Bête continua tout de même à s’acharner sur le cadavre du pauvre homme, ne laissant au final qu’un amas de chair et une bouillie infâme. Toujours sous le choc, une deuxième personne y passa à son tour, subissant le même sort que son camarade malgré une brève, mais vaine, tentative pour se défendre. L’effroi et le désespoir commencèrent à s’emparer des Pro-Sympan, ne cherchant désormais qu’à fuir le plus loin possible, mais ce fut sans compter sur le chef du groupe qui se mit à galvaniser ses troupes en leur parlant d’honneur, de fierté ainsi que plein d’autre de ces valeurs aussi futiles qu’inutiles. Ce faisant il ne faisait que signer l’arrêt de mort de tous ses hommes. Ceux-ci remonté par le beau discours prononcé par leur supérieur se lancèrent à l’assaut du fils du feu. Plusieurs de leurs attaques touchèrent au but, mais la douleur n’était qu’un lointain souvenir pour ce qu’était devenu Kain, l’acier et la magie ne réussirent pas à le stopper dans sa folie meurtrière, déchiquetant encore un peu plus de corps. D’autres, au contraire, tentèrent de parer ces attaques, mais la force, déjà impressionnante et désormais décuplé de l’Elémental, suffit à briser sans grande difficultés les maigres défenses de ses opposants, comme si ces dernières étaient totalement inutiles et inexistantes. Ce fut alors la véritable débandade dans les rangs des fidèles de Sympan.

Irradiant d’un aura de pur haine et de colère, la Bête pourchassait sans aucun répit la moindre des ses victimes, ne laissant d’eux aucun signe distinctif. Des corps brûlés, mutilés, arrachés, il y avait vraiment de tout. Car même si le guerrier était devenu instable mentalement, sa magie l’était tout autant, ses pouvoirs se manifestant à leur bon vouloir, parfois même en continu, mais toujours de façon à provoquer le plus de dégât possible.
La chasse continua bien évidement, jusqu’au moment fatidique ou plus aucun adversaires ne se présenta, pourtant la Bête avait encore soif de sang, inlassablement. Infatigable, véritable machine malgré les blessures et les éclats de lames qui parsemait son corps, transperçant sa peau et ses muscles, sans qu’aucune douleur ne se fasse ressentir. C’était là une incroyable faculté, mais dont le prix à payer était à la hauteur des dégâts subit. Enfin pour l’heure, la créature leva la tête, humant l’air froid du Berceau Cristallin, cherchant l’odeur de future proie, mais il n’eut pas à chercher bien loin. Des voix résonnèrent dans sa tête, celles-ci furent dénuées de sens pour la Bête, juste des sons indéchiffrable et sans aucune importance. Hélas, pour Kain, caché derrière l’incarnation de sa rage, ces derniers prenaient tout leurs sens, mais il était bien impuissant pour y répondre. Il fonça en direction des voix, droit sur le petit groupe d’Elémentals, dont Alyska. En à peine quelques secondes il fut déjà sur eux et bondit, tel un guépard, prêts recommencer un autre massacre.  

La fureur prit soudainement fin et le guerrier s’écroula dans la neige, roulant sur un mètre ou deux de part son élan, avant de finalement se stopper. Le contre coup était terrible, la douleur revenant d’un coup, comme si l’on explosait de l’intérieur. Kain hurla de souffrance, tentant de s’accrocher à la vie, toussant et crachant une grande quantité de sang, dues à ses multiples blessures. Fort heureusement, ont le prit rapidement en charge et déjà de bref soins lui furent procurés, assez pour rester dans le monde des vivants, mais aussi pour parler. Il articula d’ailleurs quelques mots à l’assemblé autour de le lui, mais surtout à Alyska, avant que le fils du feu ne s’écroule sous la fatigue.

Qu’ils y reviennent ces bâtards de Sympan…