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 Fête à la Popina [RP Libre - ouvert]

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Ven 02 Sep 2016, 16:24



Plusieurs jeunes gens s’affairaient à mettre les tables en place, les tabourets. Certains serveurs nettoyaient les bocks de leur crasse annuelle en frottant si fort qu’ils arrivaient à trouer leur torchon. Soma assistait à bien des égards la gérante de l’établissement La Popina, situé dans l’une des aires les mieux exposées des Quartiers du Milieu. Si bien qu’ils étaient les premiers à recevoir les rayons matinaux et les derniers à profiter du crépuscule. La soirée prévue allait être spéciale et plusieurs prospectus couvaient les sols du Quartier : des bardes elfes et quelques artistes de Ciel-Ouvert avaient été conviés à l’occasion de leur passage dans la Cité. Dame dun Malæ regardait son assistante avec un œil curieux. Elle était apparue comme par enchantement au seuil de sa porte quelques matinées auparavant. La grande fille décharnée lui avait aussitôt demandé du travail. Elle avait été si insistante et si motivée que Dame dun Malæ n’avait pu placer un mot. Cette approche atypique aurait pu en repousser plus d’un ; mais pas elle. Elle avait tellement besoin d’une main d’œuvre importante que la Dame avait accepté en payant l’étrangère moitié moins cher que les autres employés de la Taverne. Les tâches qu’elle lui avait directement attribuées étaient multiples ; Soma n’allait pas s’ennuyer. Si à la fin de la Soirée elle tenait encore debout – ce qui pouvait être un exploit quand on sait que les déchus de la Gourmandise sont les plus pressants et les moins patients – la jeune Orisha irait au-devant de plus de responsabilités. Il fallait un mental d’acier et une main de fer pour gérer les serveurs derrière un comptoir, en atténuant en même temps l’envie des assoiffés qui se hâtaient désireux d’avaler des litres et des litres de boissons alcoolisées.

Dame dun Malæ alla accueillir les musiciens chargés en instruments. Plusieurs employés, tel que Soma, vinrent les aider à déplacer tous leurs artifices sur une scène étroite, donnant sur l’ensemble de la Taverne. L'unique salle ressemblait fort bien à l'intérieur d'une grande calle d'un navire. Les murs et le sol étaient travaillés de planchers dont la forme dans les coins avait tendance à se rejoindre pour ne pas former d'angle. Des grands tissus d’un rouge foncé recouvraient quelques pans de mur - notamment au niveau des comptoirs où l'on pouvait voir le récit de monstres des mers, de sirènes et de marins se dessiner dans un doré précieux sur la toile. La tenancière avait été inspirée par les exploits de héros qui avaient bercé toute son enfance. L’emblème même de sa Taverne était celle d’un Navire enlacé par les tentacules monstrueux d’une créature géante, récit dont elle tirait le même nom de sa Salle : La Popina, un bâtiment de guerre ayant coulé des siècles plus tôt. Bien qu’Avalon ne se situe pas à proximité de la mer, Dame dun Malæ avait trouvé le fait amusant d’introduire un peu de vie maritime au sein de la capitale aérienne.

Les chaises les plus confortables furent attribuées aux artistes, car ils avaient été payés d’une somme conséquente pour toute la soirée et il fallait les tenir en alerte tout du long. La Tenancière espérait ainsi obtenir le triple des bénéfices journaliers en une nuit. Dame dun Malæ avait fait un pari avec la Vincide de la Gourmandise qui avait aussi des parts dans la Taverne ; si la soirée battait son comble et si l’or coulait à flots dans les caisses, la Dame obtiendrait de la Vincide elle-même les autorisations administratives si difficiles à acquérir rapidement pour agrandir son enseigne. A l’inverse, si elle perdait, elle quitterait son emplacement bien exposé pour l’ombre des grandes cimes. Ainsi mise au courant par sa patronne des enjeux de la soirée, Soma s’était montrée créative. Son poste était menacé au même titre qu’une dizaine d’autres, car si la Tenancière venait à perdre son pari, la moitié des salariés serait renvoyée. Indubitablement, Soma était en première ligne de mire. La jeune femme qui se prétendait être une orisha avait plus d’un tour dans son sac. Car si d’apparence elle n’était pas une grande joueuse, son appétit pour la survie la dépassait. Elle avait ainsi proposé à son Employeur différentes stratégies pour attirer les clients, les faire jouer pour ensuite naturellement les faire boire. Mei, celle qui avait employé Soma sur le Continent du Matin Calme lui avait bien exposée cette facette du commerce.

Tous les salariés devaient se prendre au jeu. Dame dun Malæ leur avait fait part en reformulant les mots de Soma pour qu’ils soient conformes aux mœurs déchues. Différents coins avaient été aménagés et à côté de ces fameux endroits, on pouvait voir des tonneaux de divers alcools. Il y avait toujours des serveurs à proximité. Certains allaient même tenir la piste de danse sommaire au milieu de toutes ces tables placées dans un désordre intelligent. Les gens se croiseraient plus facilement ainsi, le bavardage, les jeux, la musique favoriseraient l’appétence pour la boisson.

Le soleil saluait de ses dernières lueurs orangées la Belle Avalon quand la Taverne s’ouvrit au public. Soma se tenait derrière le comptoir à côté de Dame dun Malæ, dans une robe longue aux couleurs de l’établissement la Popina ; un rouge carminé principalement, souligné par des motifs arabesques d’un blanc de coton, aux nombreuses petites fleurs dorées cousues sur la poitrail. Elle avait pour la même occasion coiffée sa chevelure à l’aide d’un tissu rouge. Les musiciens n’attendirent pas les premiers clients pour jouer de leurs instruments de percussions, de corde et à bois. Les notes s’élevèrent par-delà les portes battantes de la Taverne.



Mots = 928




HRP : Bonjour ! Ce rp libre est ouvert à qui veut boire, jouer, danser :D

A savoir:

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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

~ Déchu ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 1017
◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Sam 03 Sep 2016, 11:49

    Barnabé donna un coup de coude à son ami, un Déchu aux longs cheveux blonds de grande taille aux yeux si verts qu'ils semblaient irréels. Beaucoup de femmes se perdaient dedans pour ne plus jamais vouloir en sortir. De manière générale, il était le seul à décider de quand débutait une relation mais, aussi, de quand elle finissait. Les deux étaient assez liés car dès qu'il avait eu ce qu'il voulait, il dégageait sans le moindre remord la femme en question. Barnabé, lui, était petit, brun et gros. Un Déchu de la gourmandise comme il s'en faisait, ici, à Avalon. Sa particularité était d'être toujours enjoué. De mémoire d'homme, personne ne l'avait vu en colère ou même avec une expression neutre. Ce fut d'ailleurs lui qui me vit en premier, d'où son coup de coude à Aamric.

    Barnabé : « Il est làààà ! ».

    Il n'y avait pas moins discret que lui. Le corps légèrement penché en arrière, il me tendit ses bras pour que j'aille me perdre dedans. Pourquoi pas, après tout, j'avais cueilli bien des hommes de toutes les manières possibles et inimaginables alors une accolade amicale n'allait pas me faire avaler de travers. Une fois au contact de sa personne, il me passa une main dans les cheveux, riant à gorge déployée comme si me revoir était la meilleure chose qui lui soit arrivée dans son existence.

    Barnabé : « Sans toi les bordels sont tristes ! J'espère que tu fricotes bien avec tes étudiantes ! Pas trop jeunes quand même... Allez, raconte nous tout ! ».

    Il me prit par les épaules, m'entraînant dans une direction inconnue. Aamric nous suivit, n'ayant même pas eu le temps d'en placer une. Son regard se posait sur toutes les fesses intéressantes qui croisaient son chemin. Les miennes l'intéressait bien aussi et je pouvais sans doute me vanter d'être le seul homme à la ronde à capter son attention. Nous étions tous les deux Déchus de la Luxure mais nous avions un goût plus prononcé pour les femmes. Bien sûr, auparavant, nous prenions absolument tout ce qui nous passait sous la main. Peu importe la qualité et la provenance, le besoin était trop fort pour être regardant. Quant à mes étudiantes, Barnabé n'avait pas tort. Je n'allais pourtant pas détailler mes exploits. Si par malheur quelqu'un l'apprenait, il en allait de mon poste.

    Barnabé : « J'ai plein de choses à te raconter ! Aamric s'est farcie une femme la dernière fois, par Sympan, j'aurai bien voulu en être ! Une beauté, le genre qu'aucun de nous n'aurait pu avoir en temps normal, même en payant. ».

    Il rit. Aamric, curieusement, ne se vanta pas de cet exploit. La réalité était toute autre mais il n'allait pas le dire. Nous étions une bande d'amis et nous nous connaissions depuis notre jeune âge. Nous n'avions aucun secret l'un pour l'autre ou presque. Il y avait des choses qu'un homme se devait de garder pour lui.

    Adam : « Et où est-ce que tu nous amènes comme ça ? ».

    Parce que je n'en avais aucune idée. Le connaissant, ça devait encore être un endroit où la fête battait son plein. Un Gourmand n'était pas par définition accès que sur la nourriture mais Barnabé adorait manger, plus que tout au monde. Il aurait vendu sa mère pour une montagne de brioches aux pépites de chocolat.

    Barnabé : « Tu verras ! C'est Aamric qui a trouvé l'endroit ! La popiiinnaaa ! ».

    Il l'avait dit en chantonnant, mimant une danse tout en avançant. Comme il était plus lourd que moi et plus fort aussi, fatalement, je me mis à tanguer au rythme de ses pas, lançant un coup d’œil à Aamric qui haussa les épaules en souriant, comme s'il ne pouvait rien faire pour notre pauvre camarade mais que me voir dans la panade le faisait rire.

    Barnabé : « Tu pourras tout nous raconter une fois assis autour d'une bonne bière ! À moins que mONsieur le professeur ne préfère une boisson plus noble, comme le vin, à présent. ».

    Adam : « MONsieur le professeur prendra tout ce que tu lui donnera, sauf ta pipe. T'as grossi en plus, ça a pas dû arranger son état de petite chose rondouillette. ».

    Je ris, accusant le coup de coude de mon ami.

    Barnabé : « Pour ce que je m'en sers, je vais te dire ! ».

    C'est en riant que nous rentrâmes dans la taverne. Nous prîmes une table et Barnabé alla commander. Avisant une jeune femme à la peau bronzée, il la fixa un instant avant de parler.

    Barnabé : « Bonsoir ! Trois bières pour mes amis et moi s'il vous plaît. Par contre... Si vous pouviez vous assurer que mon ami aux cheveux blonds là bas, pas celui aux cheveux longs, l'autre, ne soit jamais à court de boisson, ça m'arrangerait, et des doses de plus en plus fortes si possible. Il revient de la guerre et il repart bientôt, il lui faut de quoi tenir pour les prochaines lunes ! ».

    Barnabé assimilait la vie d'un professeur à une véritable bataille.


Fête à la Popina [RP Libre - ouvert] Ezpg
Fête à la Popina [RP Libre - ouvert] 1844408732 :
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Mar 06 Sep 2016, 18:15


Le rythme du concert était dans la continuité. Soma surprit Dame dun Malæ à faire jouer son pied sur la musique tonale, tapant le plancher et frappant fort dans ses mains. Incitée à faire de même, Soma se mit à encourager l’orchestre. Plusieurs employés, suivis des clients les plus proches du groupe d’artistes, imitèrent le comportement de la Tenancière. Dame dun Malæ qui était déjà de bonne humeur devint souriante et se vit offrir de nombreux compliments. C’était une belle femme, à côté, Soma faisait pâle figure. La bonne humeur de la Tenancière se propagea au sein de l’équipe de la Popina. Continuant de plus belle, un des musiciens - le flûtiste - se leva et jouant en même temps, rythma chaque pas qu'il claquait contre le bois.

Néanmoins, les commandes commencèrent à arriver en masse. La Taverne attirait de multiple clients, que ce soient à cause des prospectus au sol, de la musique ou des lumières chaudes. Le renom de l’établissement au sein du Quartier pouvait aussi suffire à lui-même. Dame dun Malæ vit des habitués mais aussi de nouvelles têtes, ce qui la réjouit. Elle était persuadée que sa fête serait un succès, non seulement grâce à l’emplacement qu’elle avait, mais aussi grâce au sérieux de ses troupes. Elle lança un regard amusé et incroyablement joyeux aux clients qui se présentèrent à elle pour commander. Soma s’affaira aussitôt à l’aider dans une tâche annexe, coupant déjà les saucissons, les pains à la meule et aux froments qui seraient servis en même temps que les boissons. Tout ce qui était salé étaient le bienvenu car d’abord cela restait une commodité d’offrir aux clients quelque chose pour les sustenter, mais aussi pour les assoiffer. Les spiritueux venus des quatre coins du monde, principalement d’Avalon, de Bouton d’Or et d’Aeden, restaient la vache laitière de la Taverne. Aussitôt qu’elle eut terminé de trancher le pain et de couper les saucissons, Soma les étala sur plusieurs plateaux qui pourraient servir aux serveurs mais aussi aux clients au niveau du comptoir.

Dame dun Malæ lui pressa l’épaule quand un client embonpoint se présenta ; il était fort et l’on devinait la Gourmandise sous ses plis de peaux. La Tenancière se pencha discrètement sur le côté et souffla à Soma les principes à respecter avec les Déchus de ce péché de gourmet.

« Propose-leur toujours quelque chose, ils adorent. » lui dit-elle, sans forcément murmurer. La musique et les rires qui fusaient rendaient déjà l’ambiance inaudible. Soma acquiesça et accueillit l’homme avec un sourire professionnel, le regard planté dans le sien.

Un soldat, revenu de la guerre ? La jeune employée opina du chef rapidement. Elle n’allait pas se priver de remplir la panse d’un soldat, surtout pas en temps de guerre. Elle eut un tic qui aurait pu la trahir à l’extérieur mais qui ici, passa inaperçu tant il y avait de mouvements.

« Bien sûr, je vous apporte cela tout de suite. » Dame dun Malæ retint le client un instant avant qu’il ne parte se rasseoir :
« Votre nom, mon cher Sieur s’il vous plaît ? Que je le note sur l’ardoise. »

La Tenanière avait un grand sourire, une craie à la main et devant le tableau noir où une dizaine de noms s’accumulait déjà, elle inscrivit le sien une fois qu’il fut prononcé. Soma s’attela à préparer un plateau, déposant pains coupés et gros morceaux de saucissons. Elle hésita un instant et à la place d’user des verres de demi-pinte, la jeune femme prit les plus grosses chopes en céramique et les remplit à ras bord. Dame dun Malæ la regarda faire et la laissa passer avec le plateau. Celui-ci était lourd, il nécessita l’usage de ses deux mains. Son corps se moula tant bien que mal entre les corps qui s’agglutinaient autour du comptoir pour aller jusqu’à la table des trois hommes. Une fois à leur niveau sans avoir commis d’impairs, elle déposa le lourd objet sans retenir le contre-coup. Les tasses sautèrent, de la mousse se déversa sur les pans des chopes. Elle leur sourit, réparant sa faute en attrapant le torchon à la taille et en leur servant à chacun les boissons fraîches. Elle disposa par la suite l’apéritif au centre de la table et reprit le plateau qu’elle cala contre le bas de son ventre, les deux mains dessus.

« On dit que plus la mousse est blanche, plus le breuvage est délicieux. Messieurs… » La jeune femme ne s’attarda pas sur les visages bien que le plus agréable d’entre eux était très certainement le fameux Guerrier. Elle ajouta : « Je vous souhaite une bonne soirée à la Popina ! » Elle se pencha sur le Déchu qui était venu commandé et lui souffla sous le vœu de la confidence « N’hésitez pas à lever le bras, le pied ou la tête pour que je vous repère ; je viendrais vous servir le plus prestement possible. »  

Elle se releva aussitôt, lançant un dernier œil sur les convives, mais surtout sur le Soldat. Il avait de magnifiques prunelles, c’était indéniable. Puis Soma repartit pour servir une autre table à proximité de l’orchestre. Elle fit plusieurs allers-retours, s’occupant essentiellement de la partie qui la concernait et revint aux côtés de Dame dun Malæ une fois qu’elle manqua de pain.

« Alors ? Pas trop fatiguée ? » Soma fit ‘non’ de la tête, un petit sourire à la commissure des lèvres. La soirée était devenue intéressante, excitant ses neurones et ses gestes.  « Je suis contente, bien ! »
 
Mots = 880

HRP : Viendez viendez <3

Résumé:
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Ven 09 Sep 2016, 02:11


Une pause à Avalon… Cela faisait bien longtemps que Lilith n’avait plus mis les pieds dans la capitale des déchus. Les derniers souvenirs avaient été… Particuliers… Ce n’était pas tous les jours qu’on subissait malgré soi un changement de sexe.. Même temporaire. Et si l’expérience pouvait être amusante, qu’il ne s’agisse pas d’une habitude était préférable. A peine arrivée, la capitaine s’apprêta à fausser compagnie à une bonne partie de son équipage, qui, quoiqu’il en soit, trouverait bien des divertissements dans cette ville des pêchers.  

Rompue par les recherches en mer, alertée par toutes les informations contradictoires sur la présence ou non du groupe de mutins de parts et d’autres du territoire Yinois, une pause devenait nécessaire. Le manque de sommeil, de nourriture et de divertissement se faisait sentir, rendant la plupart des hommes agressifs. Aussi, lorsque l’escale à Avalon s’annonça, la liesse se propagea sur le galion.

A peine un pied à terre, la rouquine s’élança, évitant de passer sous les yeux d’Azraël, sachant pertinemment que ce dernier deviendrait rapidement un chaperon envahissant. Rapidement, elle commença à se faufiler dans les ruelles, et fut retenue d’un coup par le bras. Lilith haussa un sourcil… Son second… Tsakiel.

- Je peux savoir ce que tu fous là ? grogna t elle.
- Moi qui te proposait un peu de compagnie…
- Et moi qui n’en voulait pas…
- Peut-être, mais je suis certain d’avoir une idée qui pourrait te plaire…

La capitaine dégagea son bras, et observa un instant l’alfar. Il paraissait sûr de lui. De toute façon, dans le cas contraire, il l’aurait été également… l’indice n’en était pas vraiment un..

- Tu en as trop dit ou pas assez, alors ce serait sympa de parler, mon grand…


Préférant garder le silence un instant, le second esquissa un sourire tout en observant les alentours.

- Tu sais quoi, il y a une taverne pas loin, la Popina.. ; Elle est plutôt réputée, et il y a de quoi faire.


Lilith se mit alors à rire.

- C’est ça ta surprise ? Tu penses que je cherchais quoi, là, à part un endroit où boire et se détendre ?

- Eh bien, je serais ton guide !

Et en effet, il bouscula alors légèrement l’orisha pour la précipiter vers une auberge où il n’y eut qu’à bousculer les portes pour qu’une musique enjouée retentit à leurs oreilles. Un sourire se dessina sur le visage de la rouquine. D’un coup d’œil, elle observa la salle.

- Ca, ça me va très bien…


C’était suffisamment détendu pour pouvoir lui occuper l’esprit le temps d’une simple soirée bonne enfant. Loin de tout, la capitaine espérait que celle-ci se déroulerait bien plus simplement que tout ce qu’elle avait pu vivre précédemment.  

- Tu pourrais me faire confiance.

Après un nouveau rire, Lilith l’observa.

- Te faire confiance à toi ? Jamais…


L’alfar fit un signe négatif de tête tandis que la rouquine cherchait un endroit où s’installer. Les lieux étaient bondés.
Près d’un grand blond, Lilith put y voir une place et n’hésita pas à s’y rendre, tentant d’abandonner son acolyte qui ne semblait pas encore décidé à s’éloigne de la pirate. Sans doute qu’il n’avait pas encore repéré la personne qui allait occuper sa soirée. S’attendant de toute façon, à ce qu’il l’abandonne soudainement, l’orisha tenta d’interpeller l’une des serveuses qui s’activait dans les lieux pour passer commande.

Lilith regarda un instant le verre de ses voisins, déjà servis et esquissa un sourire taquin face à la boisson avant de croiser le regard de leurs propriétaires.

- Mmmh de la bière ? C’est que vous avez l’air d’être de grands joueurs prêts à passer une folle soirée…




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Ven 09 Sep 2016, 15:08

La Dame Rouge sourit à Erza. Sous l'apparence d'un homme d'une grande corpulence, elle faisait néanmoins attention aux mouvements involontaires que la Réprouvée pouvait exécuter de temps à autre. Un coup de coude mal placé la mettrait à mal en un clin d’œil et elle n'avait pas la possibilité d'user de la magie pour détourner la force de la blonde sans passer aux yeux de cette dernière pour le dernier des couards. Joris, l'homme qu'elle incarnait, était inconnu au bataillon mais elle avait justifié ce fait par de nombreuses batailles en territoires reculés, notamment à Tælora, qui l'avaient amené à ne pas revoir les siens depuis un long moment. Son interlocutrice n'était pas le genre de femmes à se méfier. Erza avait un fonctionnement très simple : tant que personne ne la faisait chier, elle restait à peu près correcte. En revanche, dépasser les limites, insulter ou s'en prendre aux siens signifiait clairement et simplement une guerre musclée et sans merci. La Collectionneuse se méfiait néanmoins, sachant que sous ses airs rustres et mal léchés, ses neurones pouvaient, de temps à autres, se connecter pour donner des raisonnements justes et étonnants. Erza n'était pas une idiote, même si elle devait aimer apparaître comme telle aux yeux du monde. Son ancêtre l'en félicitait, quelque part, d'avoir compris une chose essentielle : il valait mieux passer pour inférieur à ce que l'on était vraiment, à moins d'être certain de remporter la victoire. « Nos tavernes n'étaient pas assez appropriées ? » demanda la voix rauque de Joris à la blonde qui l'entraînait dans les rues d'Avalon. Mitsuko n'aimait pas particulièrement se trouver en territoire Déchu. Ses rapports avec le Dædalus étaient bons mais il avait la faculté de la révéler au grand jour et, puisqu'elle s'approchait d'une femme qui ressemblait à sa dulcinée – au sens déchu du terme – elle devait se montrer prudente. « Raaa ! Est-ce que tu peux arrêter de râler ? Après toutes ces batailles qui ont été tiennes, voir un peu le Monde doit te plaire ! Et puis, Avalon a clairement évolué ! Elle n'a plus rien à voir avec ce qu'elle était sous le règne de l'autre prostituée ! ». L'autre prostituée ou Aya Misato dans des termes plus corrects. « C'est certain mais j'aurai préféré que nous restions à Bouton d'Or. ». « Ben pas moi ! Et c'est moi qui décide ! Hé ouais ! ». La Démone soupira dans sa barbe de plusieurs jours puis finit par sourire, son rire suivant sa mimique. « T'as raison fillette. ».

Si elle avait envie de paraître crédible, elle devait incarner le Réprouvé sous tous ses aspects. Elle déboutonna donc sa chemise et la retira, dévoilant son torse au grand jour, tout en marchant d'un pas assuré et viril au milieu de la foule qui la regardait assurément. Sa prestance restait la même et c'était sans doute grâce à elle qu'Erza avait cru tout ce qu'elle lui avait racontée jusqu'ici. Bandant ses muscles, elle se mit à regarder avec des yeux féroces ceux qui croisaient sa route, les faisant trembler devant ce qu'ils imaginaient être sa puissance. La blonde s'arrêta, admirant un instant son corps. « Hé ben... T'as dû en culbuter pas mal des petits culs toi ! » fit-elle avec un enthousiasme non feint. « La récompense du guerrier, j'imagine. Mais on va où ? ». Devoir appauvrir son vocabulaire lui en coûtait mais tant pis. Ce que la Dame Rouge voulait savoir, en réalité, c'était le futur de la politique Réprouvée. Ces informations étaient cruciales, comme toutes les autres qu'elle serait à même de récolter. Généralement, elle laissait les Esprits se charger de ces taches mais, en réalité, elle voulait aussi s'assurer du bien-être de la Réprouvée. Elle détenait une partie de sa puissance mais elle avait renoncé à essayer de la tuer. La fierté de la Démone quant à la réussite des siens l'empêchait d'accomplir un tel acte. Tant pis si elle ne recouvrait pas toute la magie qui avait été sienne jadis. Elle ne tuerait que les incapables, ceux qui restaient depuis longtemps dans les basses sphères hiérarchiques. « À La Popina ! Je connais pas trop mais c'est un mec que j'ai croisé qui m'en a parlé et il avait l'air honnête et ivre comme un pot. Tu pourras me raconter tes aventures comme ça ! T'as pas l'air d'être le dernier clampin du coin. Tu te doutes que c'est pour ça que je t'ai prévu un traitement particulier ! Ce soir, c'est moi qui paye ! ». La Dame Rouge n'avait jamais su ce qu'elle pensait réellement d'Erza. Entre l'exaspération et l'admiration, il n'y avait qu'un pas, visiblement. Elles s'assirent donc toutes les deux à une table, son apparence d'homme cachant son sexe à la foule.

Juste, il y a Erza + Mitsu I sous l'apparence de l'homme que j'ai mis sur l'image. Je viendrais me mêler à vous après, là j'ai fait pas mal de mots s'en m'en rendre compte o_o
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Sam 10 Sep 2016, 06:32


Livaï avançait en sifflotant dans les ruelles d’Avalon.
Il n’avait pas la moindre idée de là où il allait, mais la soirée était plaisante, remplie de promesses de rencontres intéressantes, dans l’effervescence de l’ambiance des ruelles bondaient de passants.
L’humain se laissait guider par les sourires des demoiselles qui jalonnaient sa route. Les mains derrière la tête, il avançait dans une démarche ubuesque, jouant de ses pitreries pour attirer les regards des plus curieuses. Rien ne pouvait endeuiller cette soirée placée sous les meilleurs auspices. Alors qu’il prenait par la taille une jeune femme peu farouche, il fut saisi par l’épaule par un homme peu enclin au dialogue. Le coup de poing magistral qu’il reçut l’envoya tout droit sur une devanture, lui faisant passer la porte et le projetant sur le sol dans un éclat particulier qui arrêta un bref instant les conversations des clients. Alors qu’il tentait de se redresser, il sentit son épaule se remettre en place dans un craquement désagréable, qui lui arracha une horrible grimace. Par-delà la porte entrouverte, il entrevoyait son assaillant prendre la demoiselle par l’épaule et s’en aller dans un sombre sourire.
C’était une entrée en la matière non moins théâtrale qui lui laissait un curieux gout ferreux en bouche et la désagréable impression de s’être fait duper par les sourires de la petite intrigante. Livaï malaxa sa mâchoire en se redressant lentement. La douleur était moindre face à leçon qu’il venait de recevoir. Le moins que l’on pouvait dire c’est qu’il savait choisir ses rencontres. Il observa les lieux et soupira en voyant où il avait atterri. Non loin de lui une tablée de personnes le regardait étrangement. Il les dévisagea hilare et étira plus encore son sourire en se relevant.

- En représentation chaque soir pour votre plus grand plaisir, souffla-t-il dans une révérence.
Il secoua sa tête amusée et s’avança droit vers le comptoir en s’accoudant dans un soupir las. La tête rentrait dans les épaules, il étira sa nuque qui craqua tout aussi bruyamment que son épaule plus tôt. L’humain ne comptait pas montrer sa douleur, il se contentait de l’effacer en contractant ses muscles et faisant bonne figure dans un petit sourire. Il releva son regard et observa la femme derrière le comptoir.
Derrière les mèches brunes qui couvraient partiellement son regard, il ne pouvait ignorer l’attention qui pesait sur lui. Il réajusta sa posture en quelque chose de plus « poli » et s’accouda dans un sourire débonnaire.

- Bonsoir, Souffla t-il avant de continuer. Pardonner mon intrusion des plus… Fracassantes. Contrairement aux apparences je ne cherche pas les ennuis. A vrai dire, chuchota-t-il sous couvert de confidences, j’aimerais passer une soirée tranquille.
Il s’appuya sur son coude en se reculant tout en jouant de son sourire pour amadouer la tenancière.

- C’est le plus bel établissement de toute la rue… Vous êtes de loin mon premier choix, continua-t-il les louanges. On dit du bien de vous à travers tout Avalon, insista-t-il. Popina par-ci, Popina par-là… Tu viens chez moi, non on va à Popina… Que du bien, conclu t-il dans un large sourire.
Livaï n’était pas dupe et la dame semblait plutôt maligne. Il se doutait qu’elle ne croirait pas le moins du monde en sa tirade enjôleuse, mais qui ne tentait rien n’avait rien. Ils s’échangèrent un long regard avant que l’humain ne secoue sa tête amusée.
La main tendue vers elle, il reprit plus innocemment.

- Je suis Lévi. Et c’est réellement un bel établissement que vous avez là, tenta-t-il de se montrer plus sincère.
Il se tourna vers les clients et en fit rapidement le tour. Accoudé au comptoir, il était à la meilleure place pour trouver une distraction.

- Il y a toujours du monde comme ça? finit-il par reprendre.
L’humain pencha sa tête en arrière pour apercevoir la dame à l’envers et joua de cette contorsion pour la faire sourire.

- Je vous l’avais dit que c’était un établissement très prisé.


656 mots
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Lun 19 Sep 2016, 22:35

Du monde affluait et entrait dans la Taverne. Dame dun Malæ adressa un clin d’œil à son assistance provisoire qui s’occupait déjà de trancher le pain et de couper du saucisson. Quand tout d’un coup, une main vint presser nerveusement l’épaule de Soma qui releva le menton aussitôt pour observer sa patronne. La tenancière lui indiqua un duo, un couple de blonds à la forte stature et à la prestance particulière : Soma n’avait jamais eu l’occasion d’apercevoir dans sa vie des guerriers de cette masse. Certains gens se retournèrent sur le passage, quelques voix chuchotèrent et les artistes furent troubler un temps. S’apercevant que le rythme de la musique joyeuse décroissait dans le temps, Dame dun Malæ leva les mains et les claqua afin d’interpeller les troubadours. Il était hors de question que la soirée se termine maintenant, guerriers ou pas, jeunes bourgeois ou non, tous étaient les bienvenus à la Popina. D’un coup, la Déchue prit un saucisson entier, que Soma n’avait pas encore terminé de couper et lui plaça sur son plateau. Soma n’eut pas le temps d’être interloquée. La Tenancière la pressa d’aller les servir rapidement.

« Soma, vas et précise-leur qu’on a de la boisson de Bouton d’Or. »
« D’accord. »

La jeune femme prit son plateau garni de divers bols remplis de pains, de saucissons coupés et d’un saucisson entier. Elle passa devant la table qu’elle avait déjà servie, frôlant de sa hanche le dos de l’homme aux yeux verts, et arriva pour disposer quelques mets sur une table voisine où une femme rousse et d’autres hommes étaient installés le pain et la charcuterie.

« Bienvenue à la Popina ! Voici de quoi tapir vos estomacs avant qu’un lit d’houblon ne s’y couche. » Elle leur sourit, croisant le regard de la rouquine. Soma fit signe à l’une des serveuses qui se tenaient dans un coin de la Taverne de venir et leur conseilla, dans un semblant de confidences « La bière de Bouton d’Or vous ravivera l’esprit… bien plus vite que celle d’Avalon… Mais faites comme si je n’avais rien dit. » Un nouveau sourire, une marque de politesse en inclinant la tête et un souhait de passer une agréable soirée « Que l’esprit de la Popina vous accompagne ! »

Et elle s’éclipsa à l’instant où Jöyli, l’une des serveuses de la Popina, arriva pour leur suggérer de quoi boire assez rapidement. Un coup d’œil en direction du Soldat, et Soma repartit de plus belle.

« En pinte ou en tonneau ? » demanda Jöyli à la table de la rouquine dans une blague non feinte, un grand sourire bordant ses lèvres pincées. «Votre nom, pour l’ardoise ? »

Soma trimbala le lourd plateau de tables en tables, déposant à chaque passage de quoi nourrir le ventre des Déchus, des affamés et des Gourmands. Les bardes avaient entamé une chanson « L’œuf d’Edwina »*, l’air était grivois et beaucoup de clients s’y intéressèrent soudainement. Bien sûr, le brouhaha ne s’estompa pas : au contraire. Certains entonnèrent les refrains avec une bonne humeur évidente et une fraternité digne de l’ivresse. La jeune femme fut bousculée en arrivant à la table du duo hors norme. Elle eut à peine le temps de déposer son plateau qu’elle se retrouva sur le sol déjà crade et collant. Elle ne fut pas du tout rapide pour se relever, il y eut plusieurs tentatives avant que sa tête ne dépasse la table. Sa coiffure était en désordre : le tissu rouge qui lui nouait les cheveux était parti, libérant les boucles et les frisettes de jais de leur prison. Un groupe de jeunes gens se tenaient par les épaules, chantant ce qu’ils connaissaient des paroles des artistes musiciens.

L’apprentie tenancière bredouilla des excuses sans réellement réussir à les faire entendre : le boucan était trop à côté pour qu’elle fasse comprendre clairement ses intentions. La peur lui nouait les entrailles, son regard était à la fois sous le signe de la honte d’être tombé et sous la crainte que cela se reproduise une nouvelle fois. Elle réussit toutefois à reprendre de son service en disposant sur la table du duo, plus prestement cette fois, les victuailles. Les poignets de la jeune femme étaient fatigués, la chute n’y avait pas aidé. Elle prit ensuite son plateau désormais vide et le pressa contre sa poitrine. Ses yeux bronzites se posèrent sur l’homme – dont le torse bombé rappelait à Soma un matelas bien en chair – et sur la femme dont la musculature était sans équivoque celle d’une Combattante.

« Bienven… Bienvenue à la Popina ! » Il fallait qu’elle respire. Elle ignorait pourquoi mais le battement de son cœur était élevé, rapide. « Je-euh… » La verve qu’elle avait eu semblait avoir disparu. Elle ne souvint plus de ce qu’elle devait dire et avait l’air d’être perdue. Le chant à côté ne l’aidait pas du tout. « Nous-euh… Avons du-euh… De l’excellente bière d’Avalon… Et-euh…» Un serveur à la longue chevelure brune vint en renfort.
« De Bouton d’Or ! » Il avait déjà pris soin de ramener deux chopes entièrement remplies et les disposa sur la table alors que Soma s’effaçait. « Il n’y a que les habitués pour la supporter, celle-là, je suis certain qu’elle vous plaira ! Que l’esprit de la Popina vous accompagne, n’hésitez pas à me faire signe si la soif vous tenaille. »
D’un accord tacite, le serveur et l’apprentie se séparèrent.
« Passez une agréable soirée, mon sieur, ma dame… »

Elle s’inclina avant qu’un bras ne s’accroche au sien et qu’elle soit prise dans une accolade d’un déchu à peine ivre. Ses yeux s’agrandirent tant le contact avait été spontané et rapide. Elle tenta de s’en défaire… Le plateau faisait office de rempart entre leur deux corps puis il la lâcha pour passer à un autre, à côté de lui.

♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪♫♪

« Bonsoir ! C’est ce qu’on appelle entrer la tête la première. » répondit Dame dun Malæ à l’attention de l’homme qui s’accoudait au comptoir.

Elle n’avait pas assez de temps pour l’écouter entièrement parler mais étant une professionnelle, la Déchue fit en sorte d’être une oreille ouverte à la discussion. Elle essuyait un bock et le présenta à ras bord à l’homme. La mousse était blanche débordait à peine, le choix de la quantité et la pression exercée par la main experte de la Tenancière lui avaient permis cette présentation.

« Cessez de soupirer et buvez-moi cette choppe. » La déchue approcha ses mires noires de l’homme et battit des cils. « Vous risquerez moins d’attraper le cafard en dégustant ma boisson favorite. »

Elle se releva pour essuyer une choppe vidée à l’aide du torchon qu’elle avait autour de la taille et servit quelques clients avant de revenir écouter l’inconnu.

« Bienvenue à la Popina ! Ici, vous allez boire à votre santé mais aussi à la mienne ! Aimez-vous l’endroit ? Je l’ai construit de mes propres mains. Je ne peux prétendre être la meilleure dans ce domaine, même si je le crois. » Son sourire s’élargit et elle lui adressa un clin d’œil. « Voyez comme ces déchus ont l’air heureux. »

Elle se retint de froncer les sourcils quand elle vit Soma disparaître sous la table, au loin. Son humeur n’en fut pas tâchée, ce pourquoi elle ajouta :

« Finissez-moi vite cette boisson jeune homme, que je vous invite à danser avant que cet endroit ne se transforme en une véritable mêlée. »



Mots = 1 240

Vous pouvez toujours venir, celui/celle qui lit ce sujet <3

La chanson de Ciel-Ouvert : l'Oeuf d'Edwina:
Résumé:


La moitié de la taverne est en train de chanter les refrains de la chanson de l'Oeuf d'Edwina \o/
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Lun 19 Sep 2016, 23:06




Yiurshii regardait les quelques malheureuses pièces qui avaient temporairement élu domicile dans sa paume. Il avait déjà mangé quelque pitance à bas prix dans une auberge jouxtant une rue marchande, et face à lui se trouvait une cité ô combien plus impressionnante. La ville des Déchus, la Cité des Pêchés semblait l'attirer comme un papillon face à l'astre solaire.

Ce n'était pas bien, non pas bien du tout se disait-il. Il devait garder cet argent, quand les temps seraient plus durs, et ils le seraient très très rapidement. Pourtant, cette fois-ci, peut-être l'une des rares fois de son existence, il voulait vivre l'instant présent plutôt que s'embarrasser l'esprit à penser à demain. Chaque jour sa peine lui avait un jour dit un fermier harassé par une dure journée de labeur et il comprenait enfin ce qu'il voulait lui dire. Sa journée n'avait été qu'un éternel recommencement de galères et de tâches ingrates, mais pour une fois, il était tombé sur un employeur plus généreux qu'il ne l'avait escompté. Il avait fait du bon travail, et selon lui, tout travail méritait salaire en conséquence. Quelques piécettes étaient venues s'ajouter au salaire initialement convenu.

Qu'allait-il bien pouvoir en faire à présent, alors qu'il fut poussé par un voyageur lui reprochant de se retrouver au beau milieu du passage. Cela lui fit retrouver ses esprits, et il s'engagea à son tour dans l'allée principale menant à la haute et lourde porte d'Avalon.

Il hésitait entre boire jusqu'à plus soif, oubliant par la même le calvaire qu'était sa vie. A moins qu'il ne s'oublie dans les courbes plantureuses d'une femme qui accepterait le prix qu'il pouvait mettre ? Il était loin d'être riche, mais il ne connaissait rien des tarifs des filles de joies ici. Leur réputation franchissait aisément les murs de la ville, et la Luxure attisait la curiosité de n'importe quel voyageur ayant quelque chose de valide entre les jambes. Il ne faisait pas exception.

Il se laissa alors aller au gré des badauds, profitant de sa première venue ici pour admirer l'architecture des bâtiments, et de certaines demoiselles également. Certaines jupes étaient si .... tentatrices il fallait dire.. Plusieurs échoppes se disputaient les clients, habitués ou de passage. N'y connaissant strictement rien, Yiurshii décida d'y aller au coup de cœur, et le meilleur moyen pour ça était de regarder les enseignes. Toutes rivalisaient d'originalité, parfois tout en sous entendu, parfois en affichant clairement ce qu'on y trouvait à l'intérieur, mais son regard s'arrêta sur ce navire dont le sort dépendait du bon vouloir d'une entité marine supérieure. Un peu le résumé de sa vie en version aquatique.

Prenant cela pour un signe, il n'hésita qu'une ou deux secondes avant d'ouvrir la porte et se retrouver dans une ambiance joyeuse que la musique ne manquait pas d'entraîner. Faisant jouer ses quelques pièces dans la main, il s'approcha d'une serveuse, lui montrant ce qu'il avait en main avant de lui poser une question :

- Est-il possible d'obtenir quelque chose ici, avec cet argent ?

Il craignait un rire, qui deviendrait collectif, mais visiblement, il lui était possible de s'offrir une bonne bière avec une de ces piécettes. Haussant un sourcil, ravi, il se dirigea au comptoir, un peu ragaillardi par cet accueil positif. La chance était avec lui visiblement aujourd'hui !

Il se dirigea au comptoir, déjà peuplé de quelques personnes de tout sexe et de toute race, avant de commander la bière qui était sur la plupart des lèvres : La bière de Bouton d'Or !!
Post n°1 : 626 mots.
Pour information:
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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4731
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Mar 20 Sep 2016, 21:23

Je tendais le flyer à mon compagnon d’un air ravie. Yovan, lui, regardait le morceau de papier méfiant. « Qu’est-ce que c’est encore ? » - « Une soirée dans un bar. » - « C’est tout ? Venant de ta part je m’attendais à la grande aventure. ». Face à cette nouvelle moquerie, je lui tapais l’épaule. Même si je dois bien admettre qu’il avait raison. Dernièrement j'avais réussie à me mettre si facilement dans des situations délicates. « De temps à autre je peux bien proposer de sortir dans la ville. Avalon reste un endroit animée pour qu’on n’ait pas besoin d’aller s’amuser ailleurs. » - « Ça se tient. La Popina, hein. Une soirée spéciale ? », ajouta-t-il après avoir observé plus en détail le flyer. « Apparemment. Allez vient, on va bien s’amuser ! » - « On ? » - « Oui, ça fait longtemps qu’on n’est pas sorti tous les deux. Ce soir, je t’emmène avec moi, à la Popi-na ! ». Avant même qu’il n’est le temps de protester, je l’attrapais par le bras et l’emmenais dehors avec moi. Je savais qu’il n’aimait pas ce genre de soirée. Mais une fois de temps à autre ne pouvait pas lui faire de mal.

On remontait les rues d’Avalon, cherchant le bar en question. « Si tu trouves un navire qui se fait gober par un Kraken, c’est qu’on est arrivé. » - « Charmant, ça met dans l’ambiance. », me rétorqua-t-il moqueur. La " motivation " dont faisait preuve Yovan pour cette soirée me fit rire. « Tu verras ça va être drôle, j’en suis sûre ! Tiens regarde, il est là-bas. ». Je tirais une nouvelle fois l’An’sarna par le bras, comme une petite fille tire son parent vers un marchand de glace. De l’extérieur on pouvait entendre la musique qui se jouait dans le bar. Je me retournais vers Yovan pour connaitre son avis et s’il était enfin motivé pour passer une bonne soirée. Devant mon regard, il me lâcha dans un sourire exaspéré, « Très bien, t’avais raison. Ça a l’air sympa. ». Plus heureuse que jamais, je poussais la porte de ma main libre. « Bonsoir ! » Il y avait déjà du monde, mais peu importe, ça n’en sera que plus conviviale. J’allais me diriger vers le comptoir, mais une personne attira mon regard. Une tignasse rousse que j’avais déjà rencontré il y a quelques temps déjà et qu’il me sera bien impossible d’oublier. Je changeais immédiatement alors de direction pour me diriger vers l’Orisha, bien que cette action me pris plus de temps que prévue. Traverser la salle avec toutes ces personnes déjà bien joyeuses fut un défi de taille ! Je la saluais d’abord d’une manière tout à fait formelle, elle et son partenaire. « Bonjour madame, monsieur. ». Puis avec un sourire je m’installais aux côtés de Lilith. Au passage je piquais un morceau de saucisson à la table voisine avec un clin d’œil comme remerciement. « As-tu été de nouveau " désignée volontaire " pour passer une bonne soirée ici ? ».

L’An’sarna suivait la Déchue dans les rues d'Avalon bien malgré lui. Mais il voulait lui faire plaisir. Elle avait raison, cela faisait longtemps qu’ils n’étaient pas sortis ensemble. Cette soirée pouvait être une occasion. Mais ce genre de rassemblement… Il n’avait jamais été à l’aise. Il ne se sentait pas à sa place. Mais la musique, et l’ambiance du bar étaient différentes des autres. Peut-être qu’il passerait une bonne soirée ? Il allait suivre Kyra au comptoir, mais fut surprit lorsqu’il vit celle-ci se détourner soudainement de son chemin initial. Il suivit son étrange parcours du regard pour comprendre finalement sa finalité avec un sourire. C’était évident. Lui aussi ça lui été arrivé. Recroiser quelqu’un que l’on avait rencontré par le passer. Mais elle semblait bien plus à l’aise que lui. Avec un sourire il reprit la direction du comptoir pour s’installer à côté d’un homme en train de se faire sermonner par la tenancière. « Bonsoir. Vous êtes le capitaine de ce bâtiment je suppose ? ». Il s’arrêta une seconde pour observer Kyra, puis repris. « J’ai mon amie, là-bas. Elle a un appétit insatiable. Et si vous avez du vin vous ravirez ses papilles. Par contre moi je ne suis pas si compliqué ! », ajouta-t-il rieur en s’accoudant, dos au comptoir. Finalement, peut-être allait-il passer une bonne soirée ?

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