Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 /// La peluche enchantée (avec Riyo) ///

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Jeu 07 Juil 2016, 22:12

La curiosité avait attiré Thalie loin des forêts et des prairies qu'elle avait l'habitude de côtoyer. Néanmoins, son voyage ne se passait pas réellement comme elle l'aurait voulu. La chaleur écrasante du Désert et l'absence de nature pesaient sur son moral. Ignorante de ce qu'était cette grande étendue de sable chaud, elle avait voulu s'y rendre en marchant. La sottise de certains était particulièrement dangereuse pour ces derniers. Aussi, après seulement quelques minutes, la Fae était assoiffée. Ses jambes la faisaient horriblement souffrir et tremblaient sous l'effort inhabituel. Dans son esprit, elle commença à se remémorer le plaisir qu'elle prenait à s'occuper des fleurs de son jardin jadis. Était-ce cette sensation qu'elles avaient d'abord senti avant que le feu ne les emporte à jamais ? La jeune femme, se rendant compte que ses horribles pensées revenaient encore la hanter, remua la tête de droite à gauche. Elle ne devait plus y penser. Pourtant, cet événement avait changé sa vie à jamais. Pourquoi voulait-elle traverser le Désert déjà ? Quelques minutes de plus suffirent pour que toute réponse s'efface, tout comme le paysage, progressivement. De petits points noirs commencèrent à obstruer sa vue puis, petit à petit, ils devinrent plus gros. La Fae s'évanouit.

« Oh ! » fit un homme afin que les animaux qui tiraient sa caravanes ne s'arrêtent. Un peu plus et il aurait écrasé la pauvrette. Elle semblait en sale état, si elle n'était pas déjà morte. Le Désert prenait beaucoup de vie, celles des voyageurs aguerris également. La grande étendue était traître et il le savait mieux que quiconque. Le sable brûlant avait emporté sa famille quelques années plus tôt. L'Humain sauta de son siège et se dirigea vers la créature. Elle ne semblait pas maléfique. C'était un petit bout de femme et, heureusement, elle respirait encore. Il la prit dans ses bras et la porta à l'arrière où quelques individus se trouvaient, buvant du thé sans sembler se soucier le moins du monde des secousses qui se faisaient parfois sentir. Ils étaient habitués. Après une brève discussion, il fut convenu de garder la jeune femme, de l'aider. Ils allaient vers Utopia et ils étaient convaincus qu'elle pourrait se remettre totalement dans la cité des Humains. S'il n'y avait pas de magie, il y avait quelques guérisseurs qui se servaient de plantes et d'outils divers. Elle avait dû attraper une insolation.

Thalie ne se réveilla que lorsqu'ils furent à l'intérieur d'Utopia. Sa forme originelle apparaissant de nouveau au grand étonnement des voyageurs, c'est sous cette dernière qu'elle les vit pour la première fois. La Fae détestait les humanoïdes. Ils n'étaient, à ses yeux, que des Démons. Pour elle, ils ne respectaient rien ni personne, surtout pas la nature qu'ils bafouaient chaque jour un peu plus. Après la destruction de son jardin, elle avait juré de se venger de tous ces êtres. Elle voulait les tuer, les empêcher de nuire. Seulement, ils étaient si nombreux que la tache était impossible. Souvent désespérée, la rage qu'elle ressentait se mêlait à sa haine et la détruisait à petit feu. Aussi, si les voyageurs furent plutôt soulagés de la voir revenir à elle, ce ne fut pas son cas. Déstabilisée, elle voulut s'envoler rapidement pour se dégager de la caravane, ce qui ne fonctionna pas. Elle se mit donc à courir, sautant comme elle put pour se sortir de ce traquenard. Comble de l'horreur, dehors, ils étaient encore plus nombreux. Devant se déplacer à toute vitesse pour ne pas se faire écraser par des pieds géants, un chat ne tarda pas à la repérer. Si le matou se fit chassé par un enfant, celui-ci, par contre, fit un énorme sourire. Voilà qui serait intéressant pour son cours sur la biodiversité. L'enfant pensait dur comme fer qu'il avait découvert une nouvelle espèce. De sa main que Thalie voyait de manière énorme, il l'attrapa sans la moindre délicatesse et l'amena chez lui. Il fouilla dans la cuisine et trouva un pot de confiture dans lequel il la balança avant de refermer le couvercle. Il devait montrer sa trouvaille à ses amis.

La Fae, repliée sur elle même dans un coin du bocal, avait le cœur qui battait la chamade. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ne pouvait pas reprendre une taille adulte. Elle ne comprenait pas pourquoi ses ailes ne la portaient plus. Néanmoins, une chose était certaine : si elle n'avait jamais compris à quoi servaient les petits humains, elle savait dorénavant qu'elle les détestait cordialement.

♫ 745 mots ♫
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 25 Juil 2016, 23:23

Même en étant acclimatée à la température exténuante d’Utopia, la canicule qui découlait des rayons du soleil n’était pas toujours facile à appréhender. Les hommes qui grandissaient dans la cité pouvaient néanmoins se vanter de s’adapter à celui-ci bien plus vite que les autres peuples. C’était naturel. Ils en avaient besoin pour travailler, qu’importe la condition atmosphérique. De plus, cela les défendait de quelques prédateurs naturels tels que les vampires. L’antimagie accomplissait le reste en encombrant les plus audacieux. Pour autant, Utopia n’était pas exempt de défauts. Comme partout ailleurs, ce sont les habitants qui étaient responsables de la plupart des catastrophes. Riyo faisait partie du groupe d’individus qui se posait inlassablement la même question. Est-ce qu'il était comme le mal qui se propageait au travers des saisons ou bien était-il destiné à apporter le bien autour de lui ? Ces questions restaient d’éternelles mystères insolubles. Ou pour être plus exactes, les réponses qui les reliaient étaient toujours accentuées de quelques incertitudes souvent trop prononcés pour les enterrer. Certes, il était jeune. Malgré tout, il savait qu’il n’existait aucun algorithme pour résoudre la calcul qui mettrait fin à ce tourment. Toute personne vivait avec des nuances de gris. Tout le monde pouvait apporter la paix en protégeant une âme. Et tout le monde pouvait déclarer la guerre en prenant une arme pour causer des afflictions. Dans cette auberge où Riyo ingérait une boisson rafraîchissante, c’est ainsi qu’il concevait le fonctionnement des terres. Il ne pourrait jamais changer cette image. Ni maintenant ni plus tard. Il manquait d’intermédiaires, de culture, et plus que tout, l’immortalité lui était écarté.

Vêtu d’un ensemble à manche courte aux couleurs vives, il glissa quelques piécettes sur le rebord de table. Il avait suffisamment perdu de son temps ici. En sortant, il mit sa main sur son front afin de se protéger des rayons. Il plissa les yeux. Du mouvement avait lieu à quelques pâtés de là. Par réflexe dû à ses années de vol à l’étalage, il se fit dévorer entre deux édifices, dissimulé par l’ombre qu’ils établissaient. Quelques instants après, c'est une foule d’hommes assurément en train de pourchasser quelqu’un qui se rua en cohorte. Ils essayaient d’attraper quelque chose, c’est certain, mais quoi ? Ce n’est qu’après de longues secondes qu’il entrevit une Fae, manifestement épuisé et à bout de force. Elle tentait d’échapper à ses agresseurs. Mais en vain. Le comble, c’est qu’elle se fit sauver par un jeune garçon qui la saisit de vive main. Difficile d’éclaircir ce facteur comme étant une chance ou non. Riyo n’avait aucune rancœur contre les enfants, mais pour les côtoyer régulièrement, il était conscient que ceux-ci pouvaient parfois s’avérer plus cruels que les adultes. Ce dernier, tout guilleret de sa frétillante découverte, entra dans une maison qui devait être la sienne. En tant que jouvenceau se promettant à un avenir de paix, il ne pouvait laisser les choses telles quelles. Auquel cas la fée risquait de finir dans un état plus lamentable que si elle s’était fait adopter par les hommes. Fixé sur son objectif, il attendit la tombée de la nuit pour s’infiltrer dans les hauteurs de la maison. En se laissant épauler par son habileté, il escalada la structure petit à petit.

S’il manqua de s'écraser comme une crêpe plus d’une fois, il parvint inlassablement à se rattraper avec sa dernière main. Finalement, il atteignit la fenêtre à moitié entrebâillée, ce qui lui permit d’entrer sans aucun obstacle pour l’en empêcher. Avec précaution et modération, il passa entre les différentes pièces de la demeure, prenant garde à ne pas éveiller les suspicions de l’enfant ou bien celui de ses parents. Assagi par le sommeil, ce dernier dormait dans un lit qui semblait dix fois plus confortable que les endroits où lui-même devait se détendre chaque jour. À côté de lui - fermement bordé par ses bras - sommeillait la fée, bridée dans un bocal. Il devait agir vite et au bon moment. A la seconde où l’enfant remua imperceptiblement, il profita de la faille pour embobiner ses doigts autour du verre, après quoi il arracha le bien en le ramenant vers lui. Le petit se réveilla, hurlant à la vue du jeune homme chez lui. Riyo s’empressa de sortir par la fenêtre. Lors de sa chute, il se blessa une jambe, mais continua malgré tout à courir - en boitant - pour s’écarter au plus loin. Ce fut difficile, mais il s’arrêta derrière une bâtisse, le souffle court. Il se laissa ensuite riper contre le mur, dévissant le couvercle qui la gardait captive pour lui permettre de prendre l’air. « Desolé pour ce qui s’est passé là-bas. Les humains sont parfois… abjects. Tu es libre de partir à présent. » Des pleurs retinrent son attention à côté d’eux. Une Bélua ? Ne pouvant s’en empêcher d’aller la voir par curiosité, il s’éloigna de la Fae en se retournant pour s'assurer qu’elle aille bien. Son père lui avait toujours dis que les héros ne devaient jamais souffrir. Ils n’en avaient pas le droit. Tout chapitre d’une histoire devait mériter qu’on s’y attarde avec le même désir. Se reposer lui était formellement interdit.


mots:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 21 Aoû 2016, 17:36

Thalie essayait de se débattre. En haut d'une étagère, sur laquelle le bambin avait pris soin de la placer entre différents pots, elle essayait de faire tomber sa prison de verre. Elle n'arrivait à rien, même en se balançant de droite à gauche. Elle porta ses mains à son visage, se laissant tomber contre la surface incurvée. Elle ne parviendrait jamais à s'échapper d'ici. La végétation lui manquait, les fleurs surtout. Ses yeux se mouvèrent doucement vers le couvercle du bocal. Si seulement elle avait pu grandir... Elle ne comprenait pas pourquoi ses pouvoirs l'avaient abandonnée aussi brusquement. Elle finit par sangloter, s'allongeant au sol comme pour signer son abandon. À force de pleurer, elle s'endormit, totalement épuisée.

La Fae ne se réveilla que plus tard, lorsque le pot dans laquelle elle était bougea. Elle se redressa, essayant de se lever, chose qui eut pour seul effet de lui faire totalement perdre l'équilibre. Elle retrouva de nouveau le verre sur lequel elle s'étala avec violence. Là, elle constata avec horreur que la grosse tête de l'enfant était en train de l'épier, un grand sourire sur le visage. Elle essaya de lui faire comprendre qu'il devait la laisser sortir d'ici mais il ne sembla pas en mesure de capter quoi que ce soit à ce qu'elle disait. Au lieu de cela, il la posa sur son lit, se déshabilla, se mit en pyjama et se glissa sous les couvertures. Il l'observa un certain temps tout en tenant le bocal à bout de bras. « Je vais te garder toute la vie ! » dit-il de sa voix qui paraissait étonnement grave à  Thalie. Il la ramena à lui et ne bougea plus. Elle tapa de nouveau contre le verre mais ses petits poings ne pouvaient pas faire grand chose. Elle allait manquer d'air s'il la laissait là. Elle ne savait pas combien de temps elle pourrait tenir mais elle ne voulait pas s'éteindre ici, pas comme ça. Elle finit par se rendormir, perdue dans ses cauchemars et ne se réveilla que lorsque le bocal bougea de nouveau. En sursautant, elle ne fit pas l'erreur de se relever, redressant simplement son buste. Elle entendit « le monstre » crier et ne comprit rien à ce qu'il se passait. Son cœur battait dans sa poitrine et lorsque la personne qui la tenait sauta par la fenêtre, elle eut la peur de sa vie, essayant de se cramponner comme elle pouvait dans son pot.

« ... ». Les yeux de la Fae fixèrent le haut du bocal duquel le couvercle était en train d'être ôté. Elle écouta la voix et voulut répondre mais l'inconnu se relevait déjà pour partir. « Non attendez ! » dit-elle d'une toute petite voix qui ne l'atteignit probablement pas. Elle sauta afin d'atteindre la sortie, essayant de battre des ailes pour s'aider. Le bocal finit par se renverser, la faisant basculer par terre. Elle se redressa, les genoux légèrement écorchés et remit ses cheveux derrière ses oreilles avant de courir dans la direction qu'il avait pris. À pas d'Homme ce n'était pas très loin, à pas de Faes c'était un autre monde. Lorsqu'elle fut à mi-chemin, elle se demanda si le mieux pour elle n'était pas d'abandonner totalement et de s'enfuir loin d'ici. Le problème c'est que la cité dans laquelle elle se trouvait semblait grande et qu'elle était presque certaine qu'elle n'y arriverait pas seule. Lui, elle ne le connaissait pas... Pourtant, il l'avait aidée. Est-ce qu'elle lui faisait confiance pour autant ? Certainement pas. Il restait un Homme, un assassin, un inculte qui ne savait pas écouter la voix de la végétation. Cependant, il semblait un peu différent des autres. Elle l'observa un temps. Il paraissait être en train de parler à une enfant mais ça, elle s'en fichait bien. Les bambins représentaient le diable pour elle. Ils étaient idiots et méchants. Elle posa ses mains sur ses genoux un moment, pour reprendre un peu son souffle, puis se mit de nouveau à courir de façon un peu maladroite vers lui. Arrivée à sa hauteur, elle monta sur sa chaussure puis ouvrit grand ses bras pour étreindre son mollet. « Prenez-moi... » fit-elle entre deux respirations « … Avec vous ! S'il vous... » Elle inspira. « … Plaît. ». Elle ne savait pas s'il pouvait l'entendre à cette hauteur et, malheureusement, tant qu'elle ne pourrait pas reprendre une forme plus imposante, la communication resterait difficile.

♫ 730 mots ♫
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 21 Déc 2016, 15:38

La jeune fille avait besoin d’aide, par conséquent il ne pouvait pas passer outre. Ce n’était pas dans son état d'esprit de fuir la queue entre les jambes lorsque quelqu’un implorait son assistance. Certains voyaient cette excessive extraversion comme une sotte crédulité. Ils avaient sûrement raison, car il était tout à fait conscient de s’exposer ostensiblement aux griffes des charognards. Malgré cela, il continuait de suivre la voie qu’il avait choisie, tout simplement, car il refusait de céder à la facilité en combattant le mal par le mal. Sa seule lumière était encore vacillante à l’heure actuelle, mais il avait de l’espoir : celui de voir un nouveau jour se lever. Pour cela, il devait incontestablement s’armer de patience, et lorsqu’il en aurait les capacités, il pourrait davantage participer aux renouvellements de mentalité. L’anti-magie en était peut-être la clé. Elle qui opérait comme une entrave de valeur a toutes les guerres qui se déroulaient, il pariait en grande partie sur ce don que leur avaient remis les dieux. Au moment où il foula le sable, il sentit un léger contact à hauteur de ses chevilles. En baissant le visage, il s’aperçut alors qu’il s’agissait de la jeune Fae qu’il avait soustraite de ce garçon un peu insistant. Il dut tendre davantage l’oreille pour appréhender sa voix qui parvenait laborieusement à l’atteindre. « Oh ! Désolé. Je ne comptais pas t’abandonner. Pas de soucis. Tu peux grimper sur mon épaule, ce sera plus facile pour communiquer. » Pour concrétiser sa proposition, il abaissa sa main jusqu’à elle, ouvrant sa paume pour lui permettre de s’y rendre. Il remonta ensuite l’être miniature afin de la laisser s’installer plus confortablement.

Un large sourire en guise d’amabilité, il plia ses jambes dès qu’il fut assez proche de la demoiselle. Il souhaitait la rassurer en premier lieu. « Sèche donc ces larmes, jeune fille. Je ne sais pas pourquoi tant de chagrin, mais je peux certainement t’aider à la résoudre. Raconte-moi tout. » L’enfant avait du mal à contenir ses pleurs, reniflant sans cesse avant de reprendre un peu de poil de la bête. « M... Mon ami Lapinou... J-Je l’ait perdu dans le sable à cause de méchants garçons... Si je ne le retrouve pas avant que mon papa et ma maman ne reviennent me chercher, i-il va mourir. J’sais pas quoi faire. » Et elle se remit de plus belle à épuiser toute l’eau de son corps. Riyo plaça sa main sur son épaule pour la rassurer du mieux possible. « Ne t’en fais pas, moi et mon amie allons le retrouver. C’est une fée très gentille et très rusée. Si j’ai confiance en elle, tu peux aussi le faire. D’accord ? » Elle affirma les paroles du jeune homme. En revanche, elle ne pouvait pas les accompagner puisqu’elle devait rester près de cette maison en attendant le retour de ses parents qui lui avaient formellement interdits de franchir une ligne imaginaire ; enfin, ça, c’était selon ses brèves explications. Il comprenait aisément de telles consignes. Il en aurait probablement fait de même s’il avait été père. En revanche, un déclic lui fit prendre conscience de l’empressement de ses propos. Par un hoquet de surprise, il se tourna vers la Fae. « Oups. Je n’ai pas pensé à demander ton avis. Tu as peut-être d’autres priorités que d’accompagner un Humain tel que moi à la recherche d’une pel... d’un ami. Si c’est le cas, je le comprends. » Mais elle ne semblait pas vouloir le quitter dès maintenant. Très bien. Pour l’instant, ils iraient ensemble, à moins qu’elle ne détermine entre temps que le désert et ses désagréments étaient trop périlleux pour elle.

En attendant qu’elle prenne une décision plus arrêtée, Riyo desserra légèrement le bandage qui retenait le fourreau de son katana, ceci afin de le loger dans son dos. C’était une technique qu’il avait assimilée auprès de son second mentor. L’emplacement de l’arme n’était pas anodin, bien plus stratégique que ce qu’elle laissait penser. Il avança vers l’horizon, conscient que cette exploration pourrait demander plusieurs heures avant d’aboutir à un résultat probant. Qu’importe. Il avait la conviction de pouvoir réussir. Il avait déjà échoué trop de fois depuis sa résolution pour le répéter. Ils auraient tout le temps d’apprendre l’un de l’autre durant leurs escapades, ce à quoi le sabreur se rapporta tout de suite. « Je suis curieux de savoir comment tu as été capturé par cet enfant. J’espère qu’il ne t’a fait aucun mal. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas à me le dire. J’ai l’impression de poser trop de questions. Ce n’est pas dans mon habitude, mais je ne sais pas... Tu m’intrigues. » Dans le bon sens, assurément. C’est aussi la première fois qu’il tombait sur cette espèce. Tout bien pesé, sa décision vis-à-vis de ses voyages était toute récente, si bien qu’il cherchait à découvrir tous les secrets que renfermait ce monde. Il en avait besoin pour entreprendre son périple. Mais soudain, alors qu’il se sentait en confiance, des fluctuations eurent lieu sous le sable. Il se mit directement sur ses gardes, posant sa paume sur le pommeau de sa garde, les yeux rivés sur les deux choses qui jaillissaient. « Des vers des sables. Mets-toi à l’abri, je vais m’en occuper. » Il se devait de la protéger pour l’avoir simplement impliqué dans cette histoire. Il se battit rapidement contre elles, s’adonnant à une danse malhabile bien que victorieuse à terme. Seul son bras avait été partiellement touché par une blessure superficielle.

914 mots
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

/// La peluche enchantée (avec Riyo) ///

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» La peluche enchantée [PV Shapûr]
» La Peluche Enchantée [Quête - ft. Rubiel]
» La peluche enchantée [PV Lumi]
»  La peluche enchantée - Eliza <3
» La Peluche Enchantée [solo]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Désert de Näw :: Utopia-