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 Du chaos naît les étoiles. (quête solo)

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Sam 03 Sep 2016, 18:45


Un léger gout citronné. Ça n’était pas mauvais. C’était même tout à fait convenable. Meilleurs que la menthe. Il préférait l’acidité à la sensation de fraicheur. L’amertume de la boisson était bien plus subtilement détournée de cette façon. De plus, froid, cela était extrêmement désaltérant. Oui, Zéleph en était là. Il goutait les différents thés pour savoir le quel lui aller le mieux. C’était qu’avant, quand il s’octroyait encore le droit de boire c’était plus simple. Avec l’alcool il n’y avait pas à choisir. Tans que le liquide était assez fort pour le faire rouler au bout de plusieurs verres, le reste n’avait aucune importance. Il y avait quand même des nuances. Le vin, était un alcool de femme. La bière, de la pisse pour les enfants. L’hydromel et la liqueur étaient encore acceptable. Le seul vrai alcool qui valait la peine d’être bue, c’était les Eau-de-vie. Des saveurs puissantes, à vous en cogner la tête contre les murs. Quand il y pensait, Zéleph souriait au souvenirs. Lui, il avait tout bue. Une longue partie de sa vie avait tristement et lentement dérivé vers la boisson. Un refuge. Une zone ne confort rassurant. Soul on oublier tout, jusqu’à sa propre existence et parfois c’était la seule réponse à la douleur. Cette solitude profonde et tenace. A l’extérieur vous pouvez faire semblant. Sourire, rire, ne rien faire paraître. A l’intérieur vous ne pouvez pas mentir. Vide, ronger par une douleur dont vous ne vous rappeler même plu l’origine. C’était terrible quand on y pensait. Quelque chose qui n’avait pas de mot. Si, certaine personne qui ne savaient pas de quoi elles parlaient oser dire « dépression ». Dépression ? C’était bien pire que ça. C’était le néant. La sensation de ne plus être rien. Le besoin de disparaître, et en même temps la peur que cela arrive. Un poids qui vous écrase, et la pensé que rien ne pourrait vous aider.

Oui, Zéleph avait vécu ça. La difficulté d’être tomber dans ce troue béant. Petit à petit, avec un temps infini, il s’en était sortie. Avec de l’aide, oui, il ne pouvait le nier. Seul, peut être n’aurait-il jamais pu le faire. Il était reconnaissant. En vers sa femme, son ex-femme, qu’importe. Au moins il avait ouvert les yeux. Un de ces problèmes viscéraux avait était ça, l’alcool. Maintenant plus que jamais il éradiquer ça de sa vie. C’était extrêmement difficile. Tout le monde buvait. Tout le temps. Partout. C’était un calvaire de résister à la tentation. Un vrai cauchemar parfois. Pourtant jusqu’ici Zéleph était fière d’avoir résister. Malgré les railleries de ses amis et leurs jeux stupide pour le faire replonger, car le voir ivre-mort ça les faisaient bien rire. Des amis ? Vraiment ? Quoi qu’il en soit les moqueries n’avaient plu aucune incidence sur lui. Parce qu’il était facile pour un homme de boire. Il était facile pour lui de vider une bouteille. Seulement, un homme un vrais c’était celui qui avait la force de dire non. La puissance morale ce mesuré à cette capacité énorme de résister à ce désir encré dans la chaire. Car c’était son corps qui lui réclamer. C’était comme le besoin de respiré. Un besoin fabriquer totalement de façon artificiel, mais un besoin malgré tout physiologique, plus que psychologique. Il se rattacher à des petites choses. La fierté qu’il éprouverait quand il rêverait celle qu’il aimer. La puissance qu’il ressentait, quand il rentrait dans une taverne remplit de guerriers et demander au bar un verre d’eau. Il n’y avait rien de plus grisant que voir leur regard ahuri. C’était comme faire la chose la plus interdite. Comme violé le code absolu de la virilité. C’était terriblement plaisant de les voir médusé devant son insolente confiance. Non il n’avait plu peur de ce que les autres penser de lui. Il n’avait plu besoin d’affirmé sa virilité de cette façon. Au contraire, il se considérait bien au dessus de cela maintenant.

Alors, il décida que le thé au citron était son thé préférait. Ne boire que de l’eau devenait lassant malgré tout. Il devait bien avouer, qu’au delà de son problèmes d’orgueil résolut, il y avait un problème au niveau du gout. L’eau n’avait aucun parfum, ou alors que très léger, et c’était ennuyeux. Alors il c’était mit au thé. Une boisson très rependue au final. Là non plus, il n’avait pas trouvé son bonheur. Camomille, thym, il avait tout essayait, mais il n’y avait que le citron et la pêche qui faisait son bonheur. Le réprouvé remercia avec politesse, le vendeur qui lui avait fait gouter tout les thés qu’il avait dans son magasin, et lui acheta plusieurs boites de ceux-là. Il voulait se faire un bon stock, comme ça il n’aurait pas à revenir de s’y tôt. De plus, il était resté quand même un gros buveur, et puis s’hydraté c’était important. Soyons honnête, il pouvait se permettre cette « folie » car n’achetant plus d’alcool, il c’était rendu compte qu’il était bien plus riche. Ça aussi c’était un point plus que positif. Ça lui permettait maintenant de vivre a nouveau de façon plus que correct sans toujours avoir à se demander s’il en avait les moyens ou non. Sortant de la petite boutique de thé, le réprouvé se mit à flâner dans les rues de Port Diraella. Ici, dans cette cité, on avait du mal à imaginer qu’une épée de Damoclès ce tenait au dessus de leurs têtes. Personne n’y penser. Tout était si paisible et calme. Il faisait bon de vivre ici. Zéleph était très heureux que le Hédas est pu retrouver une vie normale ici. De plus, il y avait toujours du travaille, ou pour rendre service à la vielle, ou des vrais appels de détresse. C’était agréable, vraiment agréable. Le réprouvé en oublier tout ses soucies. Il vivait au jour le jour, s’occuper de l’éducation de chasseuse d’Ethen. De temps en temps il se demander ce que Erza, Neros ou Azaël. Il ne s’inquiéter que légèrement pour eux, sachant qu’ils s’en sortaient très bien sans lui, ils n’avaient jamais eux besoin de lui part ailleurs. Zéleph fut un très mauvais père, il accepté toute la faute. Quelque part il essayait de se le faire pardonner a Ethen, qui ne l’avait jamais demandé. Il aurait souhaité aussi savoir ce que faisait Mitsuko, où était Séléna. Ce genre de pensé le traversé, puis il passer à autre chose, concentrant son esprit sur des sujets qu’il savait ne le ferait pas replonger dans le néant.

Car c’était ici tout le problème. C’était ici son combat de chaque instant. Arriver a luté contre sa nature. Arrivé à vaincre le mal qui était en lui et voulait le ronger. C’était pour cela que maintenant il ne refouler plus ses pulsions sanguinaires. Il était à moitié démoniaque, et même si l’idée l’écœuré, cela ne servait a rien de s’épuiser inutilement. Maintenant qu’il accepté ça, tout semblait plus limpide, plus facile. « Hey, petit, » ce roulant une cigarette le réprouvé s’arrêta à coter d’un petit garçon dans la rue, qui le fixa les yeux ronds « tien, prend ça » Il lui mit dans la main le reste du sachet de d’herbe à fumer qu’il avait. « C’est de l’herbe à pipe de chaman, si tu en fume assez tu pourras en devenir un toi aussi. » Le gamin gratifia le réprouvé d’un immense sourire et partie en courant, certainement pour essayait sans attendre. Le réprouvé regarda le petit en ricanant doucement, allumant son propre tabac. Quand il prendrait la première bouffer, ce petit se s’en souviendrait. Ce n’était pas grave, ça lui forgerait le caractère à ce gamin. Zéleph repris son chemin, d’extrême bonne humeur.  

Quand il arriva au Hédas, il fut heureux de voir qu’Ethen s’entrainer toujours. Elle faisait des tractions pour renforcé sa masse musculaire, c’était important pour un chasseur et on ne pouvait pas dire qu’Ethen était pour le moment assez solide pour rivalisé avec un autre. Le réprouvé alla dans son dortoir. Il rangea dans son placard ses boites de thé, essayant de toute faire rentré sans que sa déborde. Au bout d‘un moment, tout fini par tomber par terre. Grognant, il ramassa le bazar qu’il venait de mettre, sous les rires moqueur d’un de ses colocataires. Sur le planché, au milieux de ses affaires il vit un bout de papier qu’il n’avait jamais remarqué avant. Intriguer, il le ramassa et lut les quelque mots écrit dessus. « Viens me trouver. Vite. » A peine eut il lu ces mots, que le bout de parchemin pris feu. Il le lâcha rapidement et sous la surprise, d’accroupie, il fini sur le postérieur. « Hey ! On ne joue pas avec le feu dans les chambres, Zél’. » Le réprimanda quelqu’un, seulement le réprouvé ne répondit rien sous la confusion. Il n’avait pas rêvé puisqu’on venait de lui en parlé, donc il venait bien de lire ce mot qui avait disparut sous les flammes et les petites cendres. Pas d’adresse, de lieux, rien. Aucun moyen de comprendre de qui ou d’où cela pouvait bien provenir. Zéleph ce remit à ranger ses affaires, y réfléchissant encore. Avait-il manquer quelque chose ? Qui pouvait bien lui écrire ce genre de chose ? Ça n’avait aucun sens, que l’on soit bien d’accord, c’était stupide de faire ça.

Prenant le parti que ça ne devait être qu’une simple blague, le réprouvé ne ce formalisa pas. Très bien, c’était égale, quelqu’un voulait jouer avec ses nerfs, mais il ne rentrerait pas dans le jeu. Non, il était au dessus de ça maintenant. Il s’efforcer de garder un train de vie sain, et sur tout de gardé le contrôle sur lui même. Ce genre de chose ne l’atteignait plu, il l’avait décidé et ça devait rester ainsi. Zéleph retourna alors à sa petite vie, oubliant très vite cette incident. Il alla voir Ethen pour lui conseiller d’arrêter pour aujourd’hui ses exercices et de venir manger. Comme chaque soir il mangea à la table avec son groupe de Corbeaux, accompagner d’Ethen lui racontant ses progrès de la journée et lui demandant quand ils retourneraient en mission. C’était étrange comme l’humaine pouvait avoir les pieds sur terre, et être aussi innocente parfois. Cela faisait sourire son père, qui se contenter de continuer de manger, écoutant les discutions de table. Plus rien d’anormal n’arriva ce soir là. Il attendit que la salle d’eau libère une place pour aller se laver, puis il se mit en pyjama. C’est-à-dire, un simple bas de pantalon en coton. Quand il gagna son lit, le réprouvé repensa à peine à l’incident arriver avec son placard. Il était quand même curieux de savoir qui avait bien pu faire ça. C’était idiot comme blague, mais pas très grave. S’allongent dans son lit, il éteignit la lumière, et répondit par un grognement distrait aux « bonne nuit » environnant que l’on entendait. Il eut du mal à s’endormir, plus que d’habitude, pourtant il ne se sentait pas particulièrement anxieux ou pas assez fatiguer. Tournant et tournant encore sous son drap, il fini par trouver le sommeille après quelques heures difficiles. Quelque chose n’allait pas, mais il ne savait ni quoi, ni pourquoi.


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Sam 03 Sep 2016, 18:48


Le lendemain, le réveiller fut comme toujours, très difficile. Zéleph n’à jamais était une personne du matin. Ronchon pendant une bonne partie de la mâtiné, il avait un mal fou à sortir de son état de sommeille. Etait-ce parce qu’il dormait comme une pierre durant la nuit ? Peut être, personne n’avait analysé son cycle de sommeille, et ça lui était bien égale. Tans qu’il avait son nuage autour de la tête, personne n’avait la mauvaise idée de l’ennuyait.  C’était une très bonne chose, ça lui permettait de profiter un peut de tranquillité. Il mit quelque chose sur le dos, après avoir changer son pantalon, puis descendit a la taverne pour manger et boire quelque chose. Trainant des pieds, il s’assit à table, ou gentiment Nissa lui servit son plat et sa tasse de café noire. Normalement il fallait aller chercher son assiette, Nissa ne servait pas le matin, ça faisait trop de monde d’un coup et puis tout le monde ne manger pas la même chose, alors c’était plus simple ainsi. Sauf que pour Zéleph elle faisait l’exception. Elle avait beaucoup d’affection pour lui et puis, elle le trouvé mignon quand il était comme ça le matin, comme un enfant. Bien sur elle se garder bien de le lui dire, au risque de vexer l’animal.

S’essuyant les yeux, bayant à s’en décrocher la mâchoire, Zéleph mangea doucement pour se réveiller en douceur. Petit à petit, la grande salle commune se remplit de tout les Corbeaux. Le réprouvé vie passer tout le monde, certain avaient de puis longtemps fini et étaient partie quand lui fini sa dernière gorger de café. Quand Nissa le vit, elle vin faire tout le chemin jusqu’à sa table pour lui remplir à nouveau la tasse. Il lui souri poliment pour la remercier. L’humaine lui rendit avec plaisir. « Ethen est partie tôt ce matin courir. Ça m’étonne parfois que vous soyez du même sang. » Zéleph haussa les épaules. C’est vrai, Ethen était du matin, à son grand malheur. Elle était levée avant que le soleil ne pointe le bout de son nez. Elle vient manger en première ici, quand tout le monde dormait encore. Juste elle et Nissa qui était déjà là bien sur, au moins ça tenait compagnie a la serveuse qui n’était pas mécontente. Ethen était une fille bien, et c’était une des rares humaines qui était ici. Tout les matin, Ethen aller courir dans le jardin de Menella. Rien que d’y penser, le réprouvé en était épuisé. « Moi aussi, ça me dépasse. » plaisant-il en retour, dans un petit sourire. Nissa ria doucement avant de repartir à son travaille, laissant le réprouvé fini son deuxième café tranquillement. Quand il eu fini son repas du matin, il alla se laver et s’habiller pour la journée. S’équipant de ses armes, il alla dans la cour voir si Ethen n’était pas rentré. Elle faisait des étirements de retour de sa course. Le chasseur alla donc vers elle et ils commencèrent leur routine à deux. Travaille d’équilibre, travaille de force, et puis technique de combat. L’apprentie était de plus-en-plus meilleurs, elle apprenaient vite et sur tout était très assidus, une qualité que Zéleph lui reconnaissait et qui ne venait pas de lui. Il n’avait aucun souvenir de sa mère, il en était désolé, bien que cela n’ai aucune importance ni pour lui, ni pour Ethen. Quand bien même, c’était dommage pour cette femme maintenant décédé, elle avait peut-être mérité ne serait-ce qu’un nom. Ethen n’éprouvé pas le besoin d’en parlé, et le réprouvé ne lui avait jamais posé de question. Il n’en éprouvé pas non plu le besoin.

A la fin de leur séance de travaille, Zéleph proposa un duel entre lui et sa fille. Histoire de juger clairement sa progression. Au début se fut bonne enfant. Le réprouvé aller doucement avec l’humaine, mais plus il avancer, plus il se rendait compte qu’Ethen le mettait en difficulté. Jusqu’à même que de son baton, elle lui mit un sacret retourné en plein visage qui lui fit faire un bon pas en arrière. Il se retourna vers elle, clairement irrité et légèrement humilier. Penaude, Ethen ne pouvait malgré tout pas cacher sa fierté d’avoir toucher son père, même si elle restait fixer dans une position de défense. Au bout d’un bon quart d’heur où Zéleph ce fit clairement botter les fesses par son apprenti, il fini par grogner furieux. « Ça suffit pour aujourd’hui ! » L’humaine ne dit rien, elle se contenta de ranger les bâtons et de faire semblant d’être très occuper, juste pour laisser de l’espace au réprouvé complètement confus. Son orgueil venait d‘en prendre un coup, c’était certain. Quelque part il se rassurant en ce disant que si elle était capable d’aussi bien se battre c’était parce qu’elle avait un bon maitre. Ça lui redonnait un peut confiance, quand même.

Au cour du reste de la journée pourtant, il comprit que quelque chose n’allait pas. Quelque chose le perturbé. Ses sens n’étaient pas autant accrues que d’ordinaire, parfois il avait même la sensation d‘avoir des absences. Au début il s’efforça de ne pas y faire attention. Dans le dénie, le plus total, il se dit qu’il était juste un peut fatiguer. Certaine journée n’étaie pas bonne, celle-là en était une, tout simplement. Il continua de faire ce qu’il avait à faire, en faisant semblant que tout aller parfaitement bien. C’était loin d’être le cas. Le réprouvé avait même fait une baise de tentions. Lui ! Une baisse de tentions. Ça ne lui était arriver que deux fois dans sa vie. Une fois parce qu’il était tomber affreusement malade à cause, ou plutôt, pour les beaux yeux de Mitsuko. La seconde, c’était ironiquement également à cause de Mitsuko, quand elle l’avait la première fois purgée de l’alcool qui le rendait malade. Ca voulait dire qu’il était entrain de tomber malade ? Non, il ne pouvait pas être soufrant, ça n’avait aucun sens. C’était ridicule. Tout aller bien jusqu’à aujourd’hui, donc c’était simplement un coup de fatigue, voilas tout. Il continua donc sa journée comme a son habitude, jusqu’à ce qu’il aille ce coucher.

Cette fois contrairement à la veille, il était épuisé. Sa journée avait été lourde et son manque de sommeille devait y être pour quelque chose. Il pensa qu’une fois qu’il aurait dormit tout irait mieux. Demain était un autre jour comme on disait, et Zéleph en était partisan de ce proverbe. Le sommeille vins vite. Il sombra presque instantanément dans un sommeille profond. Seulement, ça n’était pas forcément une bonne chose. De puis longtemps il ne faisait plu de rêve, ou alors il ne s’en souvenait pas quand il s’éveiller. Quoi qu’il en soit, cette fois il n’eut pas la sensation de se reposer. Bien au contraire, il connu le rêve le plus éprouvant de sa vie. Perdu dans le vide, il avait la sensation de chuter. Sans se réveiller, ce qui était terrifiant. Une épouvantable sensation de chute libre. Jusqu’à ce qu’il stop net dans sa décente infernal. Flottant dans le néant, il sentit son cœur se calmer. Tout était noir autour de lui. Pas sombre, ça n’avait rien à voir avec l’obscurité, on y voyait même très bien, ce qui était surprenant. Tout était simplement noir. Un espace immense de vide. Ce rêve était étrangement réel pour tout dire.

Rêvait-il au final ? Zéleph n’en était plut tout à fait certain. Il avait la sensation d’être parfaitement éveiller. Seulement il ne ce rappelait ni de comment il était arrivé là, ni de pourquoi c’était le cas. Un problème pour tout dire, car le silence environnant ne l’aider pas dans sa quête de réponse. Il n’y avait rien. C’était désorientant, désarçonnant. « Dovah khaos, dovah lok, ziin, gein, jubia... » ces paroles d’une voix inconnu résonnèrent dans le néant. Une voix chaude et puissante qui emplit l’espace puis disparut aussi tôt avant de ce faire entendre a nouveau. « Dovah’khaos … dovah’drof … dovah’khaos … dovah’drof … » et l’écho de ces mots continua encore et encore. Zéleph ne comprit pas. Qu’est ce que cela voulait dire ? Naitre du chaos. Naissait du chaos, le ciel, la terre, les étoile, l’eau… N’aitre du néant. C’était inexplicable et ces mots étaient d’un Zul’dov étrange, presque ancien. Le réprouvé ignorait ce qui se passer. Il était perdu, n’avait aucune idée d’où provenait cette voix. « Qui êtes vous ? Où suis-je ? » Il n’y eu aucune réponse, mais les paroles successives stoppèrent. L’homme ou qu’importe ce qu’il était, arrêta de psalmodié. Le silence fit à nouveau son œuvre. Rien, et Zéleph ce questionna sur le bienfondé de ses questions. Il se sentit étrangement seul maintenant. Comme si le vide venait de s’ouvrir en lui. Une sensation étrange et mal venue d’abandon. C’était invraisemblable. Il attendit. Il ne su combien de temps, il attendit peut-être pendant des heures, ou seulement quelques minutes, mais cela lui sembla être interminable. Ce recroquevillant, comme un enfant, il se rendit à peine compte qu’il était nu. Il ne ce demanda même pas pourquoi c’était le cas, ou de puis quand. Cela lui parut normal. C’était comme s’il avait toujours était ici, dans cette position, seul et vulnérable. Peut à peut, le vide envahit tout son corps. Il se sentit lui même disparaître, comme si son corps n’existé plu. Pourtant il était encore bien là. De chair, de sang et d’os. Mortel comme tout autre créature, faible et a la merci d’autre prédateur plus fort et plus grand que lui. Il prenait conscience de sa fragilité, là, dénudé devant ses seule pensé. Sa conscience pleine de lui même. De sa fragilité. De son esprit pénétrable de vice et de mal.

« Ce qui fut, était et sera. » La voix, de nouveau. Zéleph ignora ce que cela voulait dire. Rien pour lui. Une énigme, mais il fut heureux d’entendre le vide se briser devant ces paroles. La solitude se dissipa un peut pour faire place à l’espoir. « Avant l’origine du monde, il y eu le chaos. Avant la terre. Avant le ciel. Avant la vie. Le chaos. » Zéleph trembla légèrement. Les mots étaient fort et violant, terrifiant et rassurant dans un sens. « Le chaos engendre la vie. C’est d’ici que se créer l’horizon. C’est de rien que nait le tout. » Petit à petit le réprouvé fut absorbé dans ces mots. Petit à petit les choses faisaient sens et s’installer dans son esprit. « Il faut le chaos pour construire les mondes. Il faut le chaos pour les détruire. » Tournant dans ce vaste vide, rouler en boule comme un enfant, Zéleph ressentit cette immense chaleur l’enveloppé et le rassuré. Quelque chose qui l’attiré vers le réel. Quelque chose d’agréable qui lui faisait du bien. Comme un drap de velours, c’était léger et doux, mais solide. Cela lui redonna une confiance qu’il avait lentement perdu dans ce monde inconnu remplit de confusion. Il la regagner tout aussi lentement, mais plus fort qu’il ne l‘avait perdu.


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Sam 03 Sep 2016, 18:51


Après une multitude de rêve étrange, qui perturbé sérieusement son esprit, Zéleph c’était mis à faire quelque chose qu’il ne faisait jamais d’ordinaire : Des recherches. Il était parti avec la ferme intention de comprendre pourquoi il était hanté de cette façon. La dernière fois que ça lui était arriver il avait s’agit de sa mère. Timée, non Lucy. Quand l’Aether l’avais contacté ça avait pris des nuits entières jusqu’à ce que son esprit sa assez respectif pour laisser la déesse entrée et lui parlé. Etait-ce ça ? Un Aether cherchait à le contacté ? Zéleph n’était plu étranger à ce genre de pratique, ni au fait qu’un nombre certain d’Aetheri passer leurs temps à prendre contact avec lui. Il était certainement l’un des rare mortel à avoir croiser autant de Dieux. Pas étonnant avec la femme qu’il avait eue, et les situations dans lesquelles il avait eu tendance à se mettre. Prenant ses bagages il avait donc quitté le Hédas pour gagner des contrés où il savait qu’il trouverait de quoi enrichir ses recherches. Ethen avait insisté pour venir avec lui, mais le réprouvé avait refusé d’être accompagné. Quelque chose le perturbé et il avait besoin de résoudre cette énigme seule. L’humaine ne c’était pas battue et avait vite renoncé, comprenant le trouble qui habité son père. Elle respecter ses choix et ses besoins de solitude. Elle lui était semblable.

C’est ainsi que le réprouvé ce retrouva assit à une table dans une bibliothèque, entouré de dizaine de grimoire sur le même sujet. Il parcourait les pages. Ses yeux se fatiguer, son esprit avait du mal à ce concentré longtemps sur ce qu’il lisait, mais il devait faire un effort et pris le courage de le faire. Il avait besoin de réponses. Il avait besoin de comprendre ce que tout cela signifier. « Au commencement, était le Chaos. Espace immense de ténèbres. Apparut le Dieu-Roi, père du monde. Dessinateur de l’univers. Du Chaos naquit les ténèbres, naquit la nuit, qui engendra le jour et la lumière. » Les récits différaient, mais de l’un à l’autre beaucoup de choses se ressemblait. « Le ciel fut couronné d’étoiles, la terre enveloppé d’eau et de roche. La vie couvrit le monde. Le temps arriva à son tour, entouré de mystère et d’énigme. Chaque chose pris place, bonne et mauvaise, l’équilibre de l’univers naquis du néant. » Zéleph ferma son livre, puis en ouvrit un autre.

« Il y a très longtemps… Avant le début de la vie, avant la création du monde, l’Aether de la destruction descendit du ciel sur l’amas chaotique qui allait devenir le Yin et le Yang. De ses bras enflammés, il cultiva le sol pour créer la terre rouge. Il parsema sa sagesse sur la terre pour donner au monde esprit et loi. De son âme, pleine de richesses, il créa toutes les formes de vie pour respecter cette loi. Sa tâche accomplie, le Dieu regagna les cieux, laissant derrière lui le Symbole sacrée, vestige de son passage. Dès lors, le Symbole fut à l’origine de la providence des terres. Le lieu où fut gardé le Symbole devint une terre sacrée appelée le saint royaume. » Le réprouvé fronça les sourcils. C’était la première fois qu’il entendait parler du Symbole ou d’un lie nommé « le saint royaume ». Il parcourut encore et encore les lignes, puis grimoires après grimoire, parchemin après parchemin il trouva à nouveau un indice. « Sagesse, force et courage forme le Symbole du Chaos. Des termes oublier quand il s’agit de parler du néant. A travers les âges le monde à oublier d’où il venait. Ce qui créer la matière. Que de la destruction nais la vie. Le Symbole porte l’espoir du renouveau. De la mort et de la vie. Du cycle infini de la destruction et de la naissance des mondes. » Beaucoup de choses étaient suggéré dans ces les textes qu’il avait lue, mais aucun n’aidait réellement le réprouvé à comprendre. Peut-être devait-il trouver ce saint royaume, la réponse était certainement dans ce Symbole. La question étant, où était ce royaume et est-ce que ce Symbole existé réellement ou n’était-ce qu’une légende de plus fabriquer par les hommes à travers le temps.

Après plusieurs heures épuisantes à ramollir son esprit à force de lire des textes qu’il comprenait à peine, Zéleph tomba sur un parchemin plus intéressant que les autres. Le réprouvé avait du mal à y croire. Les mots qu’il lisait, il les avait déjà vues. Ils les avaient déjà vus il y a plusieurs années, presque une éternité, dans un temple enfouit sous le sable. Là où il y avait retrouvé Lucy, sa mère. Du moins celle qu’il croyait être sa mère. Il réalisa alors que tout n’avait pas était aussi faux qu’il le penser, ça n’avait qu’était détourné pour qu’il ne recherche plu la trace de ses origines. Il lue pour la première fois, certainement le texte authentique. « Lorsque la guerre des bêtes mènera le monde à sa perte, l’Aether descendra des cieux. Ses ailes fait d’ombres et de lumières se déploieront au loin. Il nous guidera vers le bonheur, de son don éternel. » Zéleph commencer à se sentir fébrile. Il toucher du doigt ce qui avait était sa quête durant toute une vie. Ce qui l’avait rendu aigrie et mauvais. Malheureux à en pleurer. Ce qui l’avait fait renoncé à vivre. « Le don du Dieu est un mystère infini. Pour l'atteindre, nous prenons notre envol. Des rides se dessinent à la surface de l'eau. L'âme errante ne connaît aucun repos. » Le même texte que Neros avait trouver avec les protecteurs du bonheur. A quelque subtilité près. Entre colère, tristesse et soulagement, Zéleph ne savait plu quoi éprouvé. Dans ce temps-là il avait simplement été annihilé par la haine et le dégout, il n’avait pas pensé qu’il avait touché du doigts la vérité. Il regretté temps d’avoir était si aveugle. De s’être laisser berné. « Il n'y a aucune haine, seulement de la joie. Car il te protège. Héros de l'aurore, guérisseur des mondes. Des rêves de lendemain hantent nos l'âmes blessées. Tout honneur est perdu.
Les ailes sont arrachées, la fin est proche. La fin est proche. »
Le réprouvé pris le parchemin suivant, ce rendant à peine compte qu’il trembler sous l’émotion. « Mon ami, prend-tu ton envol à présent ? Vers un monde qui nous rejette, toi et moi ? Tout ce qui t'attend est un sombre lendemain. Peu importe où les vents souffleront. Mon ami, ton désir est ce qui apporte la vie. Le don de l’Aether. Même si les lendemains sont vides de promesses. Rien ne pourra empêcher son retour. » Du néant nait la vie, de la vie nait le néant. Tout devenait clair et nette pour le réprouvé, aussi étrange que cela puisse paraître, il commencer à comprendre.

« Mon ami, le destin est cruel. Il n’existe ni rêve ni bonheur. La flèche a quitté l'arc du Dieu. Nos âmes, empoisonnée par le désir de vengeance, ont vécus dans la tourmente mais nous nous éteindront avec son salut. Son sommeil éternel. La légende parle de sacrifice à la fin du monde. Le vent navigue sur la surface de l'eau. Lentement mais sûrement. Le monde se meurt, et nous mourrons avec lui. » L’apocalypse, la fin, la destruction. Tout semblait si triste et pourtant remplit d’espoir. C’était étrange à lire. C’était étrange à ressentir. Cette même sensation chaude et rassurante qui l’enveloppé la nuit lors ce qu’il rêver du néant. Il n’avait plu peur de se confronté au vide. Le vide était chaleureux. Le vide était son salut. « Même si les lendemains sont vides de promesses. Rien ne pourra empêcher son retour. Afin de devenir la rosée qui baigne ces terres. Épargne les sables, les mers, les cieux.  Il nous offre ce sacrifice silencieux. » Le texte n’était pas signé. Les feuilles étaient seul, arracher d’un grimoire certainement perdu. Le réprouvé resta quelque instant les yeux fixer sur l’encre. Il ne savait plus s’il devait rire ou pleuré. Une certaine boule c’était former dans le creux de sa gorge. Il avait réalisé que ce temple dans le désert, c’était belle et bien celui de son père. Zéleph. Il n’avait pas été fou. Lucy non plu. Elle n’avait pas été berné, simplement manipuler. Le réprouvé ressentait un certain dégout à cette pensé, et puis il réalisa qu’un Aether ne se sentirait jamais coupable de ses actes, pour eux rien n’était juste ou injuste. Ils étaient au-dessus des sentiments mortels. Le choix de ses parents en s’étant servie de Lucy et Zéphyr avait était de le protéger de ça. Il serait peut-être mort si ces parents l’avaient gardé tout en s’étant élevé au rang d’Aether. Son expérience avec Mitsuko lui permettait de le comprendre aujourd’hui. Un Aether avec un enfant était capable de le laisser mourir au profits de dessins bien plus grand. Parce qu’ils ne ressentaient ni culpabilité, ni responsabilité et plus grave encore, pas d’amour.

Le besoin d’aimait était quelque chose de purement mortel, et en s’élevant Zéleph et Timée c’était détacher de ça. Shizuo aurait péris à peine quelque temps après. Délaisser petit à petit. Ennuyeuse créature qu’il était. Alors en l’offrant a Lucy et Zéphyr, ses parents l’avait sauvé. Tout en faisait ça, peut-être pour ce donner une bonne image, ils c’étaient quand même assuré de garder un œil sur l’ange et le démon. Ça n’avait pas beaucoup marché. Entre le meurtre de Lucy et le terrible sort qu’il avait subis entre les mains du démon, c’était à se demander si ils avaient réellement un jour ressentit quelque chose à son égard. Timée lui avait dit qu’ils n’avaient pas pu intervenir, que ça n’avait pas était à eux de le faire, mais qu’il lui avait insufflé l’envie de vivre, de se battre quand il avait perdu toute force. Parfois Shizuo aurait souhaité mourir plutôt que d’avoir eu à subir ça. Ça avait était bien plus éprouvant que tout ce qui lui était jamais arriver après ça. Même s’il comprenait les mécanismes des Aetheri et leur incapacité aux sentiments, il ne pourrait jamais leur pardonner ça. Il le vivait comme un abandon. Pire encore, ils c’étaient amuser à manipuler la vie de Lucy qui en avait perdu la raison. Neros l’avait assassiné, et parfois le réprouvé pensé que ça n’était pas plus mal. Le pauvre ange avait été tellement torturé, son esprit n’aurait pas tenu un siècle de plus. Le temple de Zéleph, cette fausse divinité, pour finir tout à fait vrais. Tout ça, Lucy l’avait subi, tout comme lui et il avait crue sauver sa mère en allant la chercher dans un temple qu’il avait pensé faux. Pour finir il c’était simplement lui aussi jeté dans la gueule du loup et c’était fait berné. Zéleph, Dieu du Chaos avait belle et bien eu un temple là-bas dans le désert. Cette Déesse était enfaite un Dieu, un Dieu qui avait disparu mais qui pourtant était encore là. Etait-ce donc lui qui chercher à le contacter de puis des jours ? Le réprouvé devait s’en assurer, et maintenant il n’y avait plu qu’un seul moyen de savoir s’il avait raison ou non.


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Sam 03 Sep 2016, 18:52


Il avait oublié la chaleur accablante que l’on subissait sous les rayons du soleil du désert. C’était épuisant. Pourtant il était souvent venu ici. Souvent était peut-être un peu exagéré, mais plus que l’on pouvait le penser, ça c’était certain. Le Désert était si immense, il ignoré comment il aller pouvoir retrouver le temple, certainement de nouveau enfouis sous le sable. Peut-être aurait-il dû chercher Neros pour lui demander de l’accompagner, mais c’était illusoire de croire que le démon voudrait avoir quelque chose à voir avec lui. Son fils était porté disparut et c’était certainement pour le mieux. Marchant pas à pas sous le soleil ardant, les sandales s’enfonçant dans le sable brulant, il lui était impossible de savoir réellement où il aller. En haut d'une dune, le torse nue, la chemise attacher sur la tête comme un turban pour se protéger du soleil et le pantalon relever jusque au genoux, il gaité un semblant de ce qui pourrait être le signe de ce temple. Seulement il était définitivement perdu en plein milieux et le plus loin où il pouvait regarder le paysage devenait floue à cause de l’intense chaleurs. Lui qui par nature avait le sang chaud dans tous les sens du terme, se retrouver à cuire sous le soleil. Il ne demander qu'un peu d'ombre. La bouche pâteuse, il aurait souhaité un de l'eau aussi. Zéleph reprit alors son chemin, la peau brulant littéralement sous les rayons du tyran qu'était le souverain des cieux. Ses sandales ne servaient à rien, le sable lui brulant la peau de toute façon il finit par les abandonner, la douleur étant presque la même. En bas de la dune, il continua son chemin, airant à la recherche de d’un indice ou bien d'une source d'eau quelconque car il mourait de fatigue et de soif, son corps aillant tout gaspiller en transpiration. Il avait été stupide de s’aventuré comme ça, seul et sans rien. Enfaite si, à un moment ou à un autre il avait eu un cheval, mais celui-ci avait dû être abandonner, épuiser par le long voyage jusqu’au désert, Zéleph n’était pas cruel alors la pauvre bête fut libérée avant qu’il ne s’aventure ici. Il avait simplement oublié que c’était sa monture qui avait les gourdes d’eau et ne s’en était rendu compte que quelques heures de marches dans le sable plus tard. Par fois le réprouvé se demander comment on pouvait être aussi stupide. Il le regretté, amèrement.

Après encore une heure de marche, ça arriva. Ce fut alors là, juste devant lui, une divine apparition. Derrière une petite dune se cacher à une centaine de mètre de l'eau. De l'eau entourait d'une flore que le réprouvé trouva à ce moment précis plus magnifique que tout autre dans le monde. Une oasis. Il s’en ficher si cela n'était qu'illusion, rien que la voir il sentait son corps se rafraichir. Rien que ça lui redonnait de l’énergie pour continuer. Oubliant la torture du soleil, la fatigue et ses brulures il courra aussi vite que sa force le lui permit dans ce sable en feu. Près de l'eau il plongea en riant presque de bonheurs. Soulager. Exalté par le plaisir. L'eau fut réparatrice. Elle soulagea les brulures de l'homme et même sa fatigue. Tout son corps fut rafraichi et il ne ce priva pas pour boire et boire encore alors qu'autour de lui son poussin nager en gazouillant joyeusement. Zéleph plongea une nouvelle fois et il nagea dans cette eau limpide pour profiter de sa présence remerciant les dieux de l'avoir fait venir a lui.
Seulement quand il sortit la tête de l'eau il eut une autre apparition, plus loin il y avait quelqu'un qui arriver, il n'était pas seul ici, peut-être même depuis le début. Peut-être était-ce bien cela au final. Un dieu, un Aether qui lui était venu en aide et il espérait que ce soit celui qu’il cherchait car il avait grand besoin de le voir, il était venu jusqu’ici pour ça après tout.

Restant dans l’eau, sa tête sortant de la surface il attendit que de la silhouette se dessine une forme. Seulement au lieux d’un homme, celui qu’il attendait, il vit une femme. Une jeune femme, vêtus à la façon des humain d’Utopia. Il réalisa alors qu’il était peut-être proche de la citée humaine. Il ne fut pas surpris quand la fille le fixa perplexe. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit ici. Lui non plus pour tout dire. Craintive, elle vin tout de même puiser de l’eau dans la petite oasis où Zéleph était plonger. Elle ne le regarda jamais, comme s’il avait peur qu’il fasse quelque chose si c’était le cas. La scène était risible. Comme un crocodile fixant une gazelle venant se désaltéré sur son territoire. Il savait que s’il faisait un geste, s’il lui parlé, la jeune femme se tétaniserait, alors il ne dit rien, attendant patiemment qu’elle parte. C’est ce qu’elle fit quelques minutes plus tard, ce hâtant sur le chemin du retour, craignant certainement une attaque lâche et furtive de l’inconnu qu’il était. Après un moment, étant certain que la silhouette était assez loin, le réprouvé sorti de l’eau et suivit le chemin qu’avait pris la femme. C’était le plus intelligent à faire, s’il y avait une civilisation pas loin, il lui fallait la gagner pour au moins ne pas avoir à passer la nuit en plein désert. C’était la dernière chose à faire, mourir de froid après avoir affronté la chaleur ardente.

Après un long, très long moment à marcher encore et encore dans le sable et à suivre la lointaine silhouette de la femme, Zéleph vis se dessiner les huttes d’un village, certainement itinérant. Avec un peu de chance on le laisserait passer la nuit, ou au moins on lui dirait où il pouvait bien se trouver. Ce fut sans compté sur l’accueil merveilleux qu’on lui fit. La fille qui était revenu avait dû leur dire qu’il arriver, car toute les huttes se fermèrent et il n’y avait plu personne dehors, comme si on le fuyait. Le réprouvé soupira. C’était insupportable, mais loin d’être la première fois que ça lui arrivait. Ses cheveux blancs et ses yeux rouges ne donner aucune envie à personne de lui faire confiance. Il ressemblait à un démon après tout et ici les humains craignait ce genre de prédateur. Ils avaient raison. Après avoir tourné en rond pendant quelques minutes, il fallut se rendre à l’évidence, personne ne lui viendrait en aide ici. Jusqu’à ce qu’une tente s’ouvris. Il regarda le tissu être tiré, puis la vieille dame lui faire signe de rentré, et de ne pas faire de bruit. Intriguer, Zéleph regarda autour de lui pour être certain que ça n’était pas une force, puis devant l’insistance de la femme il s’approcha pour finir par rentré dans la hutte. La vieille femme le fit s’asseoir sur un tapis au centre de la tente, et lui tendit une tasse de thé brulante avant de le rejoindre. Un profond malaise s’installa alors. La femme de ses yeux abimer par le temps le fixa sans un mot. Zéleph ne savait pas trop quoi faire, après tout c’était elle qui l’avait invité à rentrer, elle avait bien quelque chose à lui dire non ? Quand il fut sur le point de perdre totalement patience et de briser les règles de la politesse, elle le coupa avant même qu’il n’ait eu l’idée de dire un mot. « J’ignorez vivre assez longtemps pour vivre ça. » Le réprouvé leva les sourcils pris par l’incompréhension. La vieille dame sembla lire son expression avec justesse car elle continua. « Nôtre Dieu est vieux et faible. Il nous a parlé de vôtre venus. » Zéleph posa sa tasse de thé, cette fois tout à fait ouvert à la conversation. Alors il avait fini par trouver ? c’était complétement impensable, improbable même. La femme sembla lire dans ses pensé car elle lui sourit et il n’eut pas à lui faire part de ses pensées pour qu’elle lui réponde. « Croyez-vous au destin mon jeune ami ? » Le réprouvé n’aurait su quoi dire s’il avait dû le faire, et ce contenta d’hausser les épaules. Elle sourit à nouveau, buvant un peu de son thé. « Le destin est un fait abstrait auquel les mortels se rattaches pour expliquer les choses inexplicables. Il n’y a pas de destins. Il n’existe que les choix que fais l’univers pour nous. » « N’est-ce pas ce que l’on appelle le Destin ? » Elle fut satisfaite qu’il daigne participer à la conversation, connaissant déjà sa nature avant que lui-même ne la vois. « La fatalité, le hasard, la chance, la malchance. Toute ces choses n’ont pas lieux d’être. Quelqu’un à fait un choix pour nous avant même notre naissance. Quelqu’un écrit nôtre histoire avant que nous en fassions le choix. » Zéleph n’arrivait pas à comprendre, ni à suivre le raisonnement. Il savait mieux que beaucoup qu’un mortel n’était pas toujours maitre de ses choix ou de sa vie, mais de là à dire qu’il n’avait absolument aucune maitrise, c’était un peu exagéré. Elle continua pourtant, même en sachant ce qu’il penser. « Avant même de trouvé la vie, nous somme vouer à mourir. » Elle avait dit cela comme si c’était la réponse à toute les plus grandes questions de l’univers et Zéleph ignoré pourquoi il était ici à l’écouté. Pourquoi même elle l’avait fait venir et lui parlé de tout ça. « Le cycle infini de la vie est fait d’ombre et de lumière. Tout comme les réprouvés. Ironiquement vôtres race est l’allégorie parfaite des règles d’équilibre du monde. » Et alors ? Où voulait-elle en venir ? « Ca n’as pas de sens. » « Bien sûr que si. Les autres êtres on peur de vous, il vous haïsse car ils vous craignent. Vôtre existence les dégoutes car vous êtes le reflet de ce qu’ils ne veulent pas voir. Que même le plus terrible et cruel des démons est fait de lumière et que le plus pur et bienveillant dans ange est fait d’ombre. Car de l’ombre … » « nait la lumière, et de la lumière nais l’ombre. Oui, je commence à le savoir. » Le réprouvé était légèrement agacé qu’on lui répète encore et encore les même choses. Il n’était pas là pour assumer sa nature de réprouvé. Cela faisait longtemps qu’il avait abandonné l’idée de comprendre ou d’être comprit. Son existence était un fait, il l’avait embrasser et vivait avec. Le mauvais, comme le bon faisait partie de lui et il n’en était plu effrayait. Il n’était pas là pour ça.

« Patience. » lui sourit-elle doucement « buvez vôtre thé. » Il fallait qu’il se calme, alors pour ce faire il accepta et repris sa tasse. Le thé était encore brulant, mais il était bon. Seulement, a peine quelque seconde après avoir pris quelque gorger, il sentit sa vue se troubler, puis son esprit le quitter. Il eut à peine le temps de murmuré des menaces à l’encontre de la vieille dame qu’il sombra dans un profond sommeil.


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Sam 03 Sep 2016, 18:57


Un bruit régulier. Comme une goutte tombant et frappant le sol, encore et encore résonne dans ses oreilles. Quand il ouvrit les yeux tout était immensément sombre autour de lui. Enveloppé par les ténèbres. Il faisait frais. Une légère brise venait glacer l’atmosphère ambiante. Le réprouvé ignoré où il était, ou même ce qui était arriver. Sa première idée fut qu’il avait était kidnappé, certainement pour une raison ou pour une autre, mais plus il s’habituer à l’obscurité plus il comprenait que ça n’était pas l’idée. Il était au centre d’une immense salle. Une pièce qui lui était familière et quand il comprit il eut le souffle couper pendant quelque seconde. Il était dans le temple. On l’avait amené dans le temple tans chercher. Ce hissant sur ses jambes, l’ancien souverain observa la salle. Elle n’avait pas changé, sauf pour ce qui était des bougies, aujourd’hui toute éteinte, certainement depuis plus d’une décennie, pas étonnant qu’il fasse aussi sombre. Il était enfoui sous le sable du désert, aucune chance que la lumière soit au rendez-vous. Ce tournant vers l’autel du temple, le réprouvé fut surprit de voir la statue d’un Dieu et non d’une déesse. A l’époque il avait vécu sous illusion et avait vu la silhouette d’une femme et non d’un homme. Il réalisa alors que c’était certainement la statue qui représentait son père. Etrangement il se reconnu dans ce portrait. Les formes du visage, la stature. Seulement les cornes n’étaient pas les siennes. Il échappa un ricanement. Un Aether avec des cornes ne pouvait qu’être l’Aether du Chaos n’est-ce pas ? C’était risible comme cliché. Zéleph s’approcha de l’autel, et stupidement chercha une trace du Symbole. L’objet précieux n’était bien sûr pas ici, aussi simple à volé. Dans l’obscurité, le réprouvé pu lire sur la pierre gravée de l’autel « Saint Royaume. » ses doigts parcourant la propreté des mots inscrit ici.

« Tu es venu. » Le réprouvé se figea. La voix derrière lui. Elle lui était complétement inconnu et pourtant c’était comme s’il l’avait toujours attendu. Il sentit tout son corps se tendre, comme tétaniser par les émotions. Il n’avait plu de contrôle sur lui-même.  « Ne me crains pas. » La voix était calme, pausé, mais légèrement faible. Ça n’est pas le cas. » Réussit finalement le réprouvé à articuler. Non, ça n’était pas le cas. Il avait simplement peur de ce qui arriverait maintenant, et sans explication de façon exaspérante il n’avait pas de contrôle sur les sentiments qui l’envahissait à présent. Après avoir pris son souffle, il se retourna pour faire fasse à l’Aether. Il n’y avait pas grand-chose à dire. Zéleph avait l’impression de voir son reflet, en plus âgés, en plus fatiguer. L’homme lui souris tristement, et il n’aurait su l’expliquer mais cela lui brisa le cœur. « Je suis si heureux que tu sois venu. » Le réprouvé ne savait pas quoi dire. Le seul père qu’il n’avait jamais eu avait était un monstre pour lui et celui-là. Celui-là était un inconnu qui l’avait abandonné pour un destin plus grand, où il n’aurait été qu’un obstacle. L’Aether s’avança voulant rassuré son fils, quand celui-ci fit un pas en arrière par reflexe, ils e stoppa comprenant alors. Bien sûr, il était blessé. « J’ai besoin de toi. » Dit-il simplement après un long moment de silence. « Pourquoi t’aiderai-je ? » L’insolence avec le quel son fils avait répondu, fit accepté au Dieu le poids de ses choix. « Rien ne t’oblige à le faire. » Réalisa-t-il. Non rien ne pouvait forcer le réprouvé à sauver son père. Ni parce qu’il était son père, ni parce qu’il l’avait protégé car il ne savait rien, rien de tout ce qui était arriver. Le réprouvé fut surpris que l’Aether le prenne ainsi. Il avait l’habitude qu’o le manipule ou que d’une façon ou d’une autre il soit forcé à faire ce qu’on voulait de lui. Tristement, Zéleph, l’Aether approcha encore et cette fois Shizuo ne bougea pas et le laissa le regardé de plus près.

Ils restèrent à se fixer dans le froid et le silence du vieux temple abandonner. Zéleph fini par sourire au réprouvé. « Tu lui ressemble beaucoup tu sais. Tu as hérité de beaucoup de choses de moi, mais tu as son sourire. Tu souri si peut. C’est si cruel. » Perturbé, le réprouvé se sentit comme un petit garçon et il détestait cette sensation de soumissions. A qui la faute s’il n’était pas heureux ? A qui la faute si ça vie n’avait était qu’un carnage sans nom ? Il voulait ressentir la rage et la haine, mais il ne sentit que la peine et le vide. Pourquoi était-ce si douloureux d’affronté son regard emplit de peine et de regret. C’était un Aether, il n’était pas supposé ressentir ça. Il n’était pas supposé lui dire des choses comme ça ! « Te sentirais mieux si tu savais que ce que nous avons fait, nous l’avons fait parce que nous t’aimons ? » Le réprouvé resta stoïque, il ne voulait pas lui faire le plaisir de lui montrer comme il l’atteignait. « Bien sûr, tu ne peux pas le croire. Pourtant c’est la vérité. » Zéleph soupira, comme si c’était trop de douleur pour lui. Comme si il était sur le point de s’éteindre. « Je vais mourir mon fils. Je vais bientôt m’éteindre. Ça n’as pas d’importance que je vive ou non, d’autres Aether pourrons faire ce que e-je fais. Je voulais rester pour ta mère, car c’était ce que nous nous étions promis, mais j’ai échouer. Tu étais mon seul espoir, mais je comprends que tu ne veuille pas m’aider. Je comprends et le l’accepte. » Il y avait temps de fatalité dans ses mots. Comme si quelque part il l’avait toujours su. Comme s’il ne parlé pas de mort, mais simplement de quelque chose de futile.  Plantant son regard dans le sien, il lui sourit à nouveau, de ce sourire si plein de douleur qu’il mettait le cœur de Shizuo en miette. « Qu’importe tes choix. Je suis fière de toi mon fils. Je le serais toujours. » Sa voix était calme, cachant peur être sa douleur, ou simplement trop faible pour le laisser paraitre tout simplement. Zéleph voulut poser sa main sur l’épaule de son fils, de son garçon, mais il s’avait qu’il ne pouvait pas. Il n’était même pas assez puissant pour se matérialisé et toucher son propre enfant. Voilà pourquoi ils avaient renoncé, voilà pourquoi ils l’avaient laissé a des mortel, car être Aether ne voulait pas dire vivre heureux et en bonne santé pour l’éternité. Cela voulait souffrir et vivre des choses qu’un mortel n’était pas capable de subir. « Avant que je ne disparaisse, j’aimerais que tu te souviennes. Je voudrais te rendre les seuls souvenirs que nous avons avec toi et que nous avons préféré annihilé à nôtres départ, si tu acceptes. J’aimerais que tu sache, que nous t’avons aimé Shizuo. Vraiment aimer. » Shizuo le regarda et acquiesça simplement, incapable de dire un mot, la gorge serrée par le poids de la situation. La tension était si lourde, si palpable, il était dur de résisté à l’émotion du moment. « Ne m’oublie pas. S’il te plait. Ne m’oublie pas. » L’Aether disparut en un clignement d’œil. Le réprouvé s’effondra à nouveau dans l’inconscience, tombant de tout son long sur le sol dur et froid du temple oublier.

Il fut projeté dans une sorte d’autre dimension. C’était comme s’il était spectateur de la vie qui se passer autour de lui. Il reconnut deux personnes. Timée et Zéleph, ses parents, mais ils étaient différents, bien que semblables. Ils étaient mortels, et c’était toute la différence. Plus qu’un souvenir, c’était comme une sensation, il revivait quelque chose qu’il avait oublié, quelque chose qu’il n’était même pas censé se souvenir. Il y avait quelque chose d’inexplicablement beau dans l’expérience qu’il était entrain de vivre.

La nuit était chaude, sous le fredonnement et le chant des insectes bercent les ténèbres. La tente était chaude et calme, à peine troubler par la brise extérieure et le bruit du clan agiter par la chaleur et l’incapacité de dormir. Fatiguer et baillant, Timée somnolait dans son lit en attendant que Zéleph tapote le feu et vienne la rejoindre. Elle était têtue et tenait à ce genre de rituel important. La vue de son époux, le bébé dans les bras la fis sourire, malgré la fatigue dans ses os. Il n’y avait pas meilleur endroit où être, elle en était certaine. « Popon » elle entendit Zéleph murmuré à l’enfant béat devant son père. Leur fils laissa échapper un petit bruit, beaucoup trop jeune pour penser à autre chose, comme un mot approprié, mais aimant toujours faire ses propres bruits. Cependant, il n’empêchait pas Zéleph de continuer « Popon », l’enfant sourit et secoua ses bras doucement « Laik Popon ai ».

Tortillant et vêtu juste d’une couche de tissu, leur fils secoua la tête et se blottit plus profondément dans les bras du démon. Zéleph était devenu tendre quand il l’avait vu, Timée avait était ravis et surprise quand elle l’avait vu fondre devant les yeux de leur enfant. Accablé et terrifier, Zéleph avait était celui qui avait pris le bébé dans ses bras le jour de sa naissance, Timée incapable sur le moment de le faire. Elle avait accepté trop facilement ce jour-là que Zéleph fonde pour cette enfant, plus qu’elle. Elle avait été terrifier du destin de leur fils. Ils allaient être obliger de l’abandonner à un moment ou à un autre pour sa propre survie et cela lui briser le cœur, mais Zéleph refuser d’y penser et lui interdisait de le faire tant qu’il n’était pas encore temps. Elle avait accepté ce fait. Tout ce qui compté, c’était qu’ils étaient ensemble. Il n’y avait rien de moins évidant. « Laisse-le dormir. » ordonna gentiment Timée, roulant à travers le lit pour être fasse à son mari. « Je ne l’ait pas encore tenu assez. » Zéleph leva la tête, distrait par sa femme et ses courbes longent le lit. « Comment arrive-tu à le lâcher ? » C’était une plainte si sincèrement désespéré que Timée sourit devant le comportement adorable de son démoniaque époux. Qui pouvait lui reprocher d’être tombé pour lui ? Quelque part derrière ces yeux rouge se cacher un ange que seule elle et leur fils avait le droit de voir, c’était tout ce qui lui fallait. « Beaucoup parce que les autres gens le prennent pour moi. » Timée confessa, « ainsi, il peut dormir. » Fasciner par son petit réprouvé, Zéleph souri, fière d’avoir créé une créature aussi parfaite. Un mélange de lui et de la femme qu’il aimait. Un mélange du meilleur et du pire. « Il deviens plus grand chaque jour un peu plus. » ce plaignit-il, couvrant le bébé presque endormit de son regard bienveillant. « Regardez mes deux hommes. » Timée souris, mémorisant l’instant. Juste eux, ensemble, au milieux de la pièce. Rien n’aurait jamais pu être plus parfait.


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Sam 03 Sep 2016, 19:03


Grand, fort et mince, couvert dans l’ombre d’encre sombre et de pâles cicatrices témoins d’une vie violente, Zéleph souriait légèrement, les yeux grands ouvert pour tout voir. Ses émotions étaient toujours tempérées, toujours sous contrôles, avalés puis chuchotés. Mais le bébé dans ses bras les louait, les muets, pour sa part, de façon non tempéré. Leurs fils dormaient maintenant, lèvres entre ouverte, poings serré gondolé, cheveux blanc en saillie vers le haut. Il était capable des rires les plus délicieux du monde que ses parents engloutissaient goulument. Il était capable de ces regards qui rappelaient à Timée trop souvent Zéleph, comme s’il pensait quarante mille pensées à la fois. Comme s’il vous comprenait et vous désarmer avant que vous ne sachiez quoi penser. Entre les deux, Timée n’était pas certaine qu’elle ne saurait jamais en mesure de comprendre la vie. Cruel et douloureuse. Tout ça avait une fin et elle détestait le savoir. « Viens te couchez. » elle essaya à nouveau. « Juste quelques minutes de plus. » C'était certainement très dur de resister. Timée regarda Zéleph marcher lentement autour de la cabane, en chuchotant plus de mots à apprendre pour le bébé.

Le vide fit place à cette instant de chaleur intense, de bonheur et d’amour. Un froid glacial à vous en briser les os, puis plus rien, avant qu’un autre souvenir ne vienne l’animer.

Les temps devenaient froid. L’hiver certainement, viendrait bientôt frapper aux portes. Zéleph ne manqué aucunes minutes de son temps libre pour être avec son fils. Entre les chasses, ses quêtes et la protection de sa famille il trouvait toujours du temps pour Shizuo. Il faisait son possible pour aider son fils à apprendre à marcher. Il passer le plus clair de son temps à prendre le petit garçon fragile dans ses bras et le mettre sur ses pieds, puis lui faire lever les bras pour l’aider à avancer. Suivant le jeux, le bébé était heureux de satisfaire son père. Zéleph se promener avec lui, le long des chemins, debout au sommet de ses pieds, tenue par l’aide ferme et tendre de son père.

Timée l’a vue se produire un jour. Elle rentrait d’un long voyage. L’appel d’une famille malade sur les bords du fleuve. Elle l’avait vue, au milieux des guerriers rembourrés de fourrure, larges et menacent, faisant partie du clan de Zéleph. Le démon marchait à travers eux, se pencha et conduisit son fils par la main. Les pas étaient incertains et lents, bancal et saccadée, pas beaucoup moins gracieux qu’un poulain nouveau-né. Sous sa peinture de guerre et son armure, Zéleph souriait et se déplaçait lentement, montrant la force, la dextérité, la chose étonnante qu’était son fils. Les grands, les hommes dominants, à demi couvert de masque d’os et d’autres crânes humain ou non, souriaient en regardant la petite créature bouger et rire.

C’était trop de travail pour Timée de resté, et de regardé. Il était impossible pour elle d’interrompre. Voir la fierté sur le visage de son époux, la façon dont il regardé leur bébé, comme si rien d’autre au monde ne comptait. C’était trop pour elle. D’amour et de douleur. Elle n’était pas capable de le surmonté. Elle n’en serait jamais capable.

La nuit, alors que le bébé dormait et que Zéleph embrasser sa femme, ses yeux furent sa douleur. Timée y voyait tout et savait qu’il n’était réservé que pour eux. Cette raison. Cette tristesse de savoir que cette vie allait mourir et qu’ils perdraient tout. Il le perdrait. Leur bébé. Ils devaient y renoncer, et c’était là chose la plus dur qu’il n’aurait jamais à faire, mais il était déjà trop tard pour renoncé. C’était arriver. Maintenant, il fallait le faire. Dans l’obscurité, Zéleph avait pris Shizuo dans ses bras et lui dit ses histoires, dit ses choses. Il était excité pour le bébé. Ce que Shizuo vivrait. Sans eux, mais qu’il aurait car il s’en assurerait. Il lui racontât sa propre vie. Toute ses premières fois. Sa première chasse. Son premier meurtre. Sa cérémonie. Sa première fois dans une capitale. Son première amour. Tout. Timée regarda son homme tourner autour et commencer à marcher, les joues roses du bébé potelé souriant à son père. Jamais Timée n’avait éprouvé autant d’amour en entendant des histoires de meurtres et de tortures.

A nouveau le vide envahit tout autour. Le froid et le vide. Zéleph reprenait conscience de sa propre existence, quand il fut une troisième fois projeté là où il n’était jamais sensé être.

« Quand ton fils était petit, il à trouver un petit oiseau mort. Il n’avait pas survécu à la chute de son nid. » Il entendit la voix de Zéleph commencer. « Les autres bébés gazouillaient autour de nous, et il à regarder entre nous. En haut, en bas. En haut en bas, et il s’est accroupies près de cette petite chose morte, et il m’a demander d’arranger ça. De le réparé. » Zéleph se trouva sourire, malgré tout. Il s’approcha de sa femme. Tout ça avait pour but de la rassurée. « Je lui ai dit que je ne pouvais pas le réparer. Qu’il était mort, et parfois ça doit arriver. Et il m’a regardé dans les yeux, furieux, il tremblait. Rappel-toi comment il a l’habitude de se secouer avec cette colère tranquille ? Cette rage sourde. Il mijotait à l’idée de la mort. Absolument outragé que je sois aussi inefficace. Et il m’a dit que si tu avais été là, tu l’aurais réparé. Tu aurais arrangé ça. Tu es une guérisseuse, la bonté, et quand tu es tombé du ciel lumineux et claire, tu t’es relever pour marchés as mes coté. Tu ne te brise pas, tu répare les choses comme tu me répare et tu te répare. Pour lui, tu es la magie. »

Zéleph laissa ses mains se posaient sur les épaules de sa femme, les accrochant là, lourde et imposantes, mais qui était la seule façon qu’il avait de le faire. De la rassurée. « Il est tellement comme toi. » promit-il. « Il ne m’a pas choisi. Jamais. Il veut être comme toi, mais tu es une guérisseuse légendaire. Les gens t’aiment, te respecte. Et lui, il n’est pas comme nous. Il n’a pas vraiment sa place dans le monde. Tout ce que je lui enseigne c’est de se battre, il déteste ça. Comment mener, et il n’a pas envie de ça non plu. Tu es le ciel pour lui. Il ne veut rien savoir de plus sur toi que cette réalité. Il a besoin que tu sois cette force et cette magicienne pour toujours. Je suis le choix sûr. Je suis la réalité. Tu es le rêve, l’illusion de ce que la vie lui rendra impossible d’être. » « Plus il vieillit, plu je suis inutile. » Timée leva le menton. « Tu l’as fait intelligent, fort et courageux et si beau » Zéleph souri dans son désaccord. « Je lui ai donné l’épouvante et le dégout. » Timée glissa ses bras autour de son époux, elle le sentit embrasser son cou. Elle était calme maintenant. La piqure des mots du démon fut comme un baume pour elle. C’était si dur. L’heur approché et elle était terrifier d’abandonner son bébé. Elle était terrifiée de son destin. « Je suis désolé. » murmura Timée, reposant son front sur l’épaule de Zéleph, se courbant contre lui. « Il n’est pas une compétition. » Assura-t-il. « Je le sais. » elle fit une pause, puis avoua finalement. « Je n’aime pas ça. » « Qu’il grandisse ? » « Qu’il devienne ce que tous attendront qu’il devienne : un monstre. » « Ce qui doit arriver, arrivera. » Timée ne put retenir ses sanglots plus longtemps. « Il est trop jeune. » « Je suis d’accord. » « Alors, pourquoi nous battons-nous ? » « Tu m’as ennuyé avec ça toute la journée. » expliquât-il simplement. Il sentit Timée rire contre son cou, et il la balança dans son étreinte tendrement, en soupirant pour la rassurée. Oui Shizuo n’était encore qu’un bébé qui savait à peine parler, et le temps pour le laisser était plus proche que jamais, mais ils ne pouvaient faire autrement. Le cœur de son épouse était brisé, autant que le sien par cette idée. Jamais quelque chose ne l’avait autant dégouté que devoir laisser son fils, mais tout avait était prévus. Il vivrait et c’était tout ce qui compté. Timée avait besoin d’entendre que Zéleph lui apprenait la rugueuse de la vie car il vivrait la déception d‘être un réprouvé dans ce monde. Il avait besoin d‘être préparé, mais cela ne l’empêcher pas d’être plus bon que mauvais, le démon le savait, il le voyait et c’était ce qui le rendait le plus fière chez son fils. Au fond de lui, il était comme sa mère. Un ange après tout.

Cette fois quand l’univers s’effaça autour de lui, le réprouvé entendit la voix de sa mère venir le frapper en plein cœur « Nous t’aimons. Au pardessus des océans et des cieux. Nous t’aimerons toujours, mon fils. »

« Ai arzak yu, kul. »

Cette fois, lorsqu’il ouvrit les yeux, le réprouvé eu la sensation qu’on l’avait vigoureusement frappé à la tête. Il avait mal au crâne, et beaucoup de mal à revenir à lui. Après un moment sans bouger, il se rendit compte que ça n’était pas le froid qui lui donner cette sensation de fraicheur sur son visage. C’était des larmes. Il avait pleuré durant ses rêves. Ou plutôt, ses souvenirs. Même si tout avait était accentuer car ça n’était pas exactement les siens, il avait ces sensations qui l’enveloppé et lui offrait la certitude que ce bébé avait belle et bien était lui et qu’il avait vécu tout ça, même s’il était incapable d’en avoir de vrais souvenirs par lui-même. Il avait ressenti tans d’amour et de tristesse. Son corps était vide de toute énergie, il sentait ses os lourds, accablé par la déchirure. Tout était plus claire. Difficile de donner un pardon, mais il comprenait une grande partie de l’histoire. Tout était expliquer. Toute sa vie suivant était comme un puzzle qu’il venait de résoudre, même la présence de Taki à ases coté après avoir fui Zéphyr venait d’être expliqué. Les oiseaux tomber du nid, la mort, la vie, la force, la faiblesse. Ses peurs et ses craintes, mais aussi son courage et la foi. Il c’était sentit si aimer. Enveloppé par cette sensation chaude et rassurante. Délicieuse et merveilleuse. Le regard de son père, la voix de sa mère, les sourires, la fierté. C’était si étrange et familier à la fois. Le réprouvé ne savait plus où donner de la tête. Tout était trop intense, tout était trop vif, comme une plais ouverte à peine désinfecter. On y ajouté de temps en temps de l’alcool pour la nettoyé, et bien que cela était pour une bonne cause, la douleur était trop insoutenable. Epuiser de trop de sentiment, Zéleph sombra dans un lourd sommeille, ne pouvant plu résisté, son esprit frisant la folie mentale après avoir vécu tout ça.


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Sam 03 Sep 2016, 19:08


Cette fois quand il s’éveilla ce ne fut pas dans le froid. Ce ne fit pas dans l’inconnu. Cette fois quand il s’éveilla ce fut dans un lit, recouvert de drap blanc et d’une bonne odeur de propre. Mais cela n’était d’aucune importance. Cela n’intéressa pas son cerveau à peine sortit du nuage de sommeille. Il pouvait encore sentir les traces des larmes sur son visage. Il n’en eu pas honte. Jamais il n’avait ressenti pareille sentiment. Un amour si pur et si grand. Ça avait était comme vivre une autre vie. Il avait vécu une autre vie. Une vie qui aurait pourtant pu être la sienne. « Il faut un rien pour créer un monde. Il faut un monde pour ne rien créer. » Les yeux du réprouvé ce posèrent sur la vieille femme qui posa une tasse de thé fumante sur la table de chevet du réprouver. Il fixa le liquide. « Ne craignez rien, celui-là est simplement pour vous. » Il ne dit rien, ce redressa, et habiter par une confiance qui lui était d’ordinaire étrangère il prit la tasse pour l’amener à ses lèvres. Il prit le temps de boire la boisson. Sans réellement y pensé. La tête ailleurs. Il entendait en boucle le ton plein de sentiments de ses parents dans sa tête, leurs yeux humides de tendresses, et leurs gestes guider de douceurs. Zéleph pensa à ses propres enfants, et comme il avait échoué tout ce qu’il avait entrepris avec eux. Comme ils le blâmer et comme il regretté ses gestes, ses mots et ses pensées. Au final il avait cherché à avoir d’autre chance et avait échouer à chaque fois. C’était son erreur s’il n’acceptait pas d’aider son père. Ça serait de sa faute s’il ne faisait rien. Il n’avait pas le droit de se plaindre de ce qu’on ne faisait pas pour lui alors qu’il n’en faisait pas plus lui-même. Le thé finit, il posa la tasse. Sûr de lui. Certain de ce qu’il voulait vraiment maintenant, il se issa sur ses pieds et sortit de la hutte.

Cet homme. Ce démon. Il lui avait appris à marcher, il lui avait appris à parlait, avec amour et patience, en dépits de sa propre nature. Il l’avait aimé et adoré. Sauver d’une misérable mort. Oui, le réprouvé aurait été hypocrite s’il avait affirmé ne pas comprendre les choix de Zéleph et Timée. Elle était tombée enceinte quand le processus avait commencé. Il n’y avait pas de retour en arrière, il le savait. Il savait aussi que lors ce qu’un mortel devient immortel il perd sa capacité à aimer, as apprécier toute la subtilité des sentiments humains. C’était triste et douloureux pour lui de le réalisé, mais en l’abandonnant ses parents lui avait fait le plus merveilleux des cadeaux. Shizuo connaissait cette sensation. D’aimer un être indifférent as vos sentiments et qui pourtant un jour vous as aimer, mais aujourd’hui est incapable de s’abaisser à ressentir de minables choses mortel. Il avait perdu sa femme pour ça. Il était brisé à cause de sa et ne pouvait imaginer ce que ça avait était pour un bébé. Il serait mort, certainement, délaisser par une mère qui ne connaitrait pas l’intérêt de s’occuper de lui. Ça n’était pas de leur faute, il le savait. Shizuo avait cesser d’en vouloir à sa femme pour ça, il n’allait pas commencer à s’en prendre à ses parents, c’était ridicule. Ils ne l’avaient pas fait pour se débarrasser de lui. Ils l’avaient fait pour lui. Ça les avaient anéanties, il pouvait le voir, il pouvait le dire as présent. Ça les avaient détruites, mais ils l’avaient fait. Pour le sauver.

Maintenant, la seule chose qu’il pouvait faire pour son père c’était de le sauver, ou du moins d’essayait avant qu’il ne soit trop tard. Il s’avait plus ou moins qu’un Aether ne pouvait pas mourir. Il pouvait disparaître, et là encore une subtilité lui échapper, mais il savait que son père mettrait du temps avant qu’il ne soit pas rattrapable. Avant qu’il ne puisse pas fixer la situation et le sortir de l’oubli. On le prendrait peut-être pour un fou, mais ça lui était soudain égale, c’était comme si revivre ça petite enfance, ou plutôt, vivre ça petit enfance avait créé quelque chose de nouveau en lui. Rien n’était fatalité. Il fallait se battre. On lui avait donner l’opportunité de renaitre, c’était à lui de saisir sa chance, c’était à lui de vivre à nouveau et de faire les choses correctement, de faire les choses comme elles auraient dû être il y a fort longtemps. Il n’oublierait pas qui il avait était, mais n’était-ce pas ça l’idée ? Mourir pour renaitre ? Détruire pour construire quelque chose de meilleur à la place. Plus grand, plus beau et plus solide ? Il offrirait ç a son père, un renouveau. Pour l’Aether du chaos, c’était tout ce qui lui fallait. Des fidèles près à accueillir la destruction pour envisager la renaissance. Après les incendies la nature devenait plus belle et grandiose. C’était ce qu’il souhaité. C’était tout ce qu’il avait toujours voulu, mais ne c’était jamais donner les moyens de faire. Aujourd’hui les choses changer, aujourd’hui il était différent. Il assumerait d’être ce qu’il était. Shizuo. Il était le fils de Timée et Zéleph, et il ferait en sorte que les choses restent ainsi, comme ça aurait toujours dû être.

Le plan fut simple. Il fallait commencer par remettre en état ce qui fut jadis le temple de son père. Le saint royaume comme il avait était nommé dans les ouvrages oublier. Le réprouvé se ficher du nom qui avait était un jour inscrit ici, ce qui était certain c’était que s’il avait gagné se prestige il faudrait lui rendre son éclat. Shizuo n’avait plu l’argent qu’il avait eu autre fois. Ni le pouvoir qu’il soit politique ou non. Il n’y avait que les Corvus, et il n’était pas correct d’engager la religion dans les relations qu’il avait avec ses amis. Il n’obligerait personne à s’intéresser de près ou de loin a un Aether. C’était le choix de chacun. Une liberté propre qui était importante à respecter.  Pour commencer il enrôla les quelques personne du camp du désert avec lui. La vérité sur ces gens étaie qu’il l’attendait et qu’ils avaient commencé à perdre espoir. Ils avaient vue des signes, et la vieille Carmille leur avait promis que le Dieu Zéleph lui avait parlé de la venue de son fils sauveur. Puise que cela s’avérait plus ou moins vrais, les quelques gens qui était ici et avait encore un semblant de foi en Zéleph, acceptèrent de rester et d’aider le fils de leur Dieu. Le réprouvé pouvait voir que pour la majorité il le faisait car il n’avait pas grand-chose d’autre à faire. C’était un peu triste et ça ne servait à rien. Il lui fallut arriver à faire en sorte qu’il retrouve la foi, et pour ce faire il fallait une première solution : que lui-même prête allégeance a l’Aether du Chaos. Le seul Aether à qui il avait offert sa foi avant ça était Mitsuko, vu ce que ça avait donner il ne pouvait pas attendre des miracles, mais ici l’idée était tout de même la même, c’était aider son père à reprendre de la force et pouvoir envisager de survivre à la guerre des Dieux. Aussi faible qu’il était, le réprouvé savait que l’ancien démon ne pourrait pas vivre longtemps. Alors il offrit tout ce qu’il avait, l’amour filial qu’il avait ressenti un jour se transforma en foi. Il n’avait pas grand-chose, mais c’était tout ce qu’il pouvait offrir. Il ne sut jamais réellement si cela marcha. S’il était lié ou non. Pourtant il fit toute la cérémonie. Entouré des fidèles qui peut à peu reprirent confidences en leur ancienne religion. Voir et revivre une cérémonie était une bonne chose pour eux. Cela leur rappelait pourquoi ils avaient fait le choix d’être des fidèles de cette Aether et non d’un autre. Bien que croire en un Dieu n’empêcher pas de croire en un autre. La ferveur de la foi était toujours plus forte pour un seul, plus que pour les autres.

A genoux devant l’autel, Zéleph ferma les yeux, sentant l’eau couler le long de son front, puis de son cou et imbiber ses vêtements. La vieille prêtresse convertissait son corps. Elle le purifier pour accueillir la destruction et accepté la renaissance qu’engendrerait son chaos intérieur. Zéleph avait étudier pendant des semaines entières, il savait dans quoi il mettait les pieds et était satisfait de le faire. Ça n’était pas par obligation, ou parce qu’il se sentait obliger. Non, il le faisait par amour, par sincérité. C’était son salut et il était heureux d’offrire ça à son père qui avait tout sacrifier dans son existence pour les autres. Pour lui, pour sa mère, pour ses fidèles. Il ne c’était pas battue quand ses fidèles avaient disparu, il avait attendus, parce que le chaos accepte toujours son sort. Le chaos ne se bat pas, il attend que la tempête ravage pour pouvoir voir renaitre la vie. Et c’était exactement ça qui était en train de se passer. C’était cela que Shizuo s’efforcer de faire, agenouiller, là devant les cinq autres personnes déjà adoubé par l’eau et le sceptre de la vieille dame. Elle disait quelque chose. Elle récité comme un texte. Quelque chose qu’il avait déjà lu. Une prière, un psaume, mais Shizuo ne l’entendait pas. Il fixer devant lui la grande statue de son père. Il la regardé avec le désir de rendre fière un père qu’il n’avait jamais eu et pourtant de puis son réveille il avait la sensation que ça n’était plus le cas. QU’il avait belle et bien vécu une enfance heureuse, ou du moins ce que l’innocence d’un enfant peut lui rapporter comme souvenir remplit de bonheur et de candeur. Les yeux planté dans le regard marbré de l’Aether, Shizuo avait la sensation de pouvoir l’atteindre de cette façon. Peut-être ne viendrait-il plu à lui. Les Dieux n’était pas supposer ce montré aux mortel. Ce n’était le cas qu’en situation exceptionnel, le reste du temps ils ne le faisait pas.

Shizuo n’en avait pas besoin. Il n’avait pas besoin qu’il revienne à lui. Qu’il lui parle ou qu’il le voit. Non, il voulait simplement l’aider, espéré qu’il n’était pas trop tard et que tout irait bien pour lui en ces temps difficile pour les Aetheri. Il voulait y croire. Il y mit toute son âme dans le processus et quelque part en lui il le sentit. Quelque chose, une sensation infime qui lui fit comprendre que son père lui montré le chemin. Il lui exprimer sa gratitude. Shizuo réalisa alors que ça marcher, que sa force, son énergie mortelle était insufflait au Dieu pour pourrait pour un moment être en sursis, mais cela ne risquer pas d’être suffisant. Il lui fallait plus de fidèles. Il lui fallait plus de foi pour nourrir sa survie. C’était primordiale et encore urgent.


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Sam 03 Sep 2016, 19:10


Le soleil n’était même pas encore levé, mais déjà le ciel était moins sombre que la nuit. Lentement, les étoiles ont été effacés du ciel, n’offrant plus au monde leur rêves et promesses dans l’étendu de l’univers sur l’écran bleu. Seulement les plus brillants, les plus tenaces restaient sous formes de petits rappels. Le ciel se laisser griser. La brume grandissante, et déjà, avant la ruée le soleil les repoussa aux frontières de son horizon, avant la rupture d’un nouveau jour de chaleur. Shizuo savait qu’ici les journées étaient brutal, les matins de genre torride. Le sable et la terre étaient déjà en sueur, et en bas, à ses pieds un léger brouillard de condensation c’était former. La terre sirotant le peau d’eau capable de la nourrir. Le réglage des saisons ne se faisait pas ici. Le désert était toujours réglé en été ou au printemps. Pourtant la terre avait besoin de son eau pour survivre, c’était une loi fondamentale. La nuit fraiche et noir était salvatrice pour elle. Cruel mais généreuse.

Le monde était calme, la plupart du temps quand on faisait attention à lui. Près de l’oasis les oiseaux tremblaient et chantaient, parlant entre eux du réveille du jour, à la recherche des rêves allégoriques que la nuit leur avait volés. Leurs brassages occasionnels et leurs mouvements pouvait être entendu dans les huttes autour du point d’eau. Ils stimulées la vie. Shizuo préférait rester là, à les observait comme lors ce qu’il était enfant. Il s’en souvenait maintenant, et c’était comme revivre quelque chose d’encré dans son âme. C’était bon. Les fidèles commencèrent petit à petit à prendre leur jour, sortir et vivre autour de lui. Le réprouvé apprécié ce moment de la journée plus qu’un autre. Il n’était pas un lève tôt d’ordinaire, mais les habitudes pouvait changer, ne serait-ce que pour un moment dans une vie. Les premiers instant avant qu’il ne soit appeler à faire quoi que ce soit. Avant que les questions et les problèmes, les soucis, des choses telles que la vie et la mort ne cherche des réponses. Quand les choses étaient encore loin de la routine de la veille, que chacun partager à sa manière. Le calme était important pour lui. Le calme avant la tempête. Le calme avant que le chaos n’éclate pour faire place au renouveau.

Debout à l’entrée de sa propre tente, hissé avec les murs fragiles fait de bâton et de toile, il sentait le vent se lever et ferma les yeux pour apprécier sa caresse contre son visage. Il prit une grande bouffait d’air chaud de l’aube. Il y avait de la poussières et l’air devenait sec, les petits animaux de l’oasis ce précipitèrent, les feuilles des plantes prenant de profonde respiration pour ce préparé à la vague de chaleur alors que le soleil monté de plus en plus haut, lentement mais surement. L’aube incendié les derniers vestiges du sommeil. Déjà sa chemise collait à son corps et ses poumons travaillé plus dur. Shizuo caresser du bout des doigts le manche de son couteau sur sa hanche, un tique d’absence. Il ne réalisé pas qu’il le faisait, plonger dans d’abstraite pensées. Aujourd’hui était un bon jour. Aujourd’hui devait être une bonne journée. Il ne pouvait en être autrement. Ce serait un jour de fête. Un jour de bonheur. Il aborderait ses journées autrement. Plu de haine, de colère ou de tristesse. Il ne blâmerait plu l’univers.  Les choses qui devaient être été, le reste n’avait aucune importance. Avec son apprentissage la connaissance avait fait de lui un homme plu sage. Aujourd’hui était un jour de récompense pour tout le travail acharné, des efforts dirigeaient par tout le monde. Donner lui et les fidèles de son père. D’un clin d‘œil Shizuo quitta l’entré de sa cabane pour se diriger vers le point d’eau. Il croisa les autres fidèles et les saluât poliment. Ils le craignaient encore un peu et il ne leur en voulait pas pour ça. Il fit son chemin dans l’eau pour se rafraichir et ouvrir son esprit un peu plus à cette belle journée qui s’annoncer. La plus belle depuis longtemps.

Les bottes que l’on lui avait données, étaient rigide contre la terre mole, le sable gravitant autour de ses pieds. Il observait en avancent à travers le petit campement, les rubans brillants qui avait été suspendus au façade des tentes, des lanternes déjà pendus la veille. La semaine avait été remplie de préparation pour la fête. D’autres huttes avaient étaient construite pour accueillir les nouveaux venues, peut-être ceux qu’ils espéraient resteraient. Carré ou rectangulaires, cabine simple et de toute sortes avec leurs propres caractères. Cela leur avaient pris des jours entiers pour tout construire, pour que tout soit près le jour j. Au bout d’un chemin entre plusieurs huttes Shizuo gagna enfin ce pourquoi tout le monde était tans excité pour ce jour. Le temple était sorti du sable. Il n’était certainement pas aussi beau cas sa création, mais la pierre blanche et ronger refléter les rayons du soleil et c’était déjà une victoire. Ils avaient sué pour retirer le sable, pour nettoyer la pierre, pour rendre au lieux justice.

Rentrant dans le bâtiment encore à moitié manger par la terre, il sourit en voyant le soleil rentré par les fentes extérieures et illuminer la statue de son père, hissé au-dessus de l’autel. Shizuo ne pus s’en empêcher il était fière. Ca avait était peut-être dure, mais il avait réussi à faire en sorte que cela arrive. Les autres fidèles avaient retrouvé leur fois et le temple était aujourd’hui réutilisable pour les cérémonies. Peut-être que ça ne suffirait pas, mais c’était le plus qu’il était capable de faire, lui pauvre et simple petit mortel. Marchant jusqu’à l’autel, il toucha du bout des doigts la pierre sculptée et laissa échapper un soupire. Il avait l’espoir que cela sauve son père. Il ne pouvait pas cacher cette soudaine vague d’émotions, de sentiment pour ses parents qui était nais en lui ces derniers jours. Levant les yeux pour voir le visage figer de Zéleph. Il l’observa pendant quelques minutes. Dans une sorte de communion, il resta simplement là à le fixer et ce rappelait des souvenirs encrés maintenant à même sa chaire, au plus profond de son âme.  

Il était perdu dans ses pensées, perdu dans l’histoire et les souvenir de l’apprentissages, et ce qu’il avait vécu dans une autre vie. Une autre vie qui avait pourtant était la sienne. Une vie lointaine et si proche. D’une certaine manières son esprit ne pouvait s’empêcher de se perdre lui-même, imitant ses traces à travers ses propres souvenirs. Ce qu’il avait fait, ce qu’il avait été. Il avait vécu deux enfance différente, c’était dur de l’imaginer, pourtant il le ressentait et il n’y avait pas de doute sur le fait que tout était vrais. Cette fois il vivait la vérité. Cette fois pour la première fois, pour la toute première fois il vivait dans la réalité et non dans un mensonge, ou un rêve de manipulation. Le brouillard c’était dissiper et il se sentait revivre. Le monde était plus clair. Peut-être plus beau. C’était donc ça le but de sa « renaissance ». Qu’il apprenne qui il était. Qui il aurait dû être. Carmila avait raison, il n’était pas question de destin, les choses étaient déjà écrite, et elle devrait être comme elles étaient, point. Shizuo était le fils de Timée et de Zéleph. On pouvait dire d’eux qu’il avait était de mauvais parents, qu’ils l’avaient abandonné par orgueil de dessins plus grand que celui d’avoir un fils et vivre une vie triste de mortels. Qui pouvait affirmer que ça n’était pas la réalité pour finir ? Lui-même aurait dû avoir des doutes. Seulement la raison était celle-ci. Il n’y avait ni bon, ni mauvais choix. Ses parents l’avaient aimé. Ils l’avaient éduqué et choyé autant qu’ils avaient pu du temps de leur mortalité et c’était tout ce qui compté pour lui aujourd’hui. Il ne pouvait pas réécrire ce qui c’était passer. Il ne pouvait juger. Ça n’était pas sa place. Leur but avait toujours été de faire les meilleurs choix pour lui et même s’ils c’étaient tromper, Shizuo ne pouvait pas les blâmer de ne rien avoir pu faire pour lui. Ça n’était pas leur rôle ‘intervenir. Ils l’avaient déjà fait et n’auraient jamais dû. Pourtant il leur était reconnaissant d’avoir braver l’interdit plusieurs fois pour lui. Rien que c’était le signe que jamais ils n’avaient cessé de l’aimer, même en temps qu’Aetheri. Ils c’étaient même laissaient mourir.

Shizuo ne pouvait pas leur reprocher, ce qu’on lui reprocher lui-même pour ses propres enfants. Il connaissait la souffrance du rejet et de la colère. Jamais il ne serait capable de rattraper ses erreurs, mais il pouvait au moins en donner l’opportunité à Zéleph et Timée. Le réprouvé laissa ses pieds le guider autour du temple. Il ne cessa plu de bouger, espérant gardé ses pensées en place. Il ne voulait pas garder son esprit en mouvement. Ses pensées qui le hanter à ce moment du matin. Elles avaient un gout de nostalgie amer et de tristesse qu’il désirait fuir. On pourrait toujours dire de lui qu’il était lâche, mais la vérité était tout autre. Il avait passé une vie entière. Plusieurs siècle même, à souffrir encore et encore, il n’avait pas arrêter d’avoir mal, et seulement quand la douleur avait était consoler on lui avait arracher cette chance une nouvelle fois et il avait sombré plus profond encore dans les ténèbres. Il savait que jamais il ne pourrait avoir la vie simple dont il avait rêvé. Jamais il ne serait simplement un homme qui vivait pour sa famille, entouré et avec les siens. Non, il devrait toujours se battre, affronté la mort et l’injustice du monde pour défendre ce qu’il aimer, pour se libéré de ses chaines et défendre sa vie. Défendre la vie.  Il était n’ai pour être un soldat. Pour se battre encore et encore contre des forces plus violente et grande que lui. Il n’était qu’un grain de sable dans ce désert, semblable à tout autre. La différence, la différence c’était qu’il avait était choisi. La différence c’était qu’il n’était pas le fragment d’un simple caillou mais celui d‘une pierre précieuse. Il était plus robuste, plus tolèrent à la douleur et la destruction. Jamais il n’aurait la chance de ce transformé en poussière et tomber dans l’oubli. Jamais il ne trouverait le report. Même la mort semblait le fuir, comme si le regardé vivre était plus amusant que de le laisser partir. Oui la torture avait quelque chose de délicieux, Shizuo le savait.

Après un moment à s’être recueillit dans le temple vide de toute autre présence de la sienne, bien qu’il ait la sensation de ne jamais y être seul, il sortit pour rejoindre les autres. La journée aller être longue, mais il devait le faire. Pour son père, c’était important. Pour l’Aether c’était certainement sa dernière chance.


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Sam 03 Sep 2016, 19:19


Quand il sorti du temple, le soleil était vivant. Il brillait en haut du ciel tel le roi des astres. Shizuo secoua la tête et leva les yeux vers le camp. Il y avait plus de bruit maintenant, les rugissements de vie qui signifiait que le monde était réveillé. Les gens avaient ouvert leur tente et petit à petit les nouveaux voyageurs arrivaient. Accueillit par les fidèles de l’Aether du Chaos. Le réprouvé aurait voulu prendre encore le temps de mémorisé chaque instant. Ecouter le rythme de la chanson du matin, la façon dont le jour commencer, avec juste le battement régulier des pieds sur la terre, la façon dont les bruits berçais l’environnement et grandissait au premier froissement des toiles de tentes, les crépitements de feu, la chaleur de l’atmosphère, l’eau en ébullition pour le thé. Tout était si doux à ses oreilles. Les choses iraient mieux maintenant. Il ferait en sorte que ça soit le cas, et s’il échouer cela ne serait jamais un échec car au moins, il aurait fait de son mieux.

« Tu es matinal mon ami. » Carmila le salua à la porte qui menait vers l’oasis. Le mur été terminé, enfin, depuis quelque jour, englobant le camp, créer pour empêcher les redoutable assaillant devenir perturbé le calme des fidèles venant se recueillir auprès de leur Dieu. Une précaution prise en ces temps de guerres. La sécurité était un atout supplémentaire pour gagner des fidèles. « Déjà des ordres ? » plaisanta-t-il. Elle lui sourit et secoua la tête, les mains instinctivement sur son sceptre de prêtresse. Carmilia, la vieille femme était devenue quelqu’un d’important pour lui ces derniers jours. C’était elle qui en savait le plus sur ce Dieu oublier. C’était la seule vraiment capable de savoir ce qui était bon ou non de faire pour l’aider à revenir parmi les Aetheri. Les détails de travaille pour élever le camp, la façon d’arranger le temple abimer. Elle était celle en qui les gens avaient confiance, en qui les gens pouvaient parler et se délivré sans crainte. Shizuo avait donc choisi de la garder près de lui. D’en faire une allier. Après tout elle était celle que Zéleph avait choisi de contacter pour l’aider à le trouver. Si son père avait confiance en elle, il devait aussi. Tout c’était produit naturellement finalement. « La grande cérémonie commencera cette après-midi. » l’informât-il et il acquiesça simplement, buvant l’information. Ils n’avaient plu cas être patient et attendre de voir combien de gens répondraient à leurs appels.

La réalité était la suivante. Ils avaient envoyé plusieurs d’entre eux à travers le désert et les terres de ce continent pour trouver des êtres intéresser par leur culte. Cela faisait certainement un peu racoleur, mais c’était la seule façon d’y arrivait. Ils ne pouvaient pas encore si prendre autrement. Zéleph était faible, il avait besoin de se nourrir de la fois de ses fidèles pour avoir la chance de pouvoir faire autre chose que du porte à porte avec ses mortels. « Le plus loin où nous sommes allées furent derrière les collines. Nous avons visité les peuples autours des fleuves et des forets. » Le réprouvé acquiesça une nouvelle fois, puis posa son regard sur la vieille femme. « Inquiète ? » La prêtresse, cacha son sourire cette fois. « Tu ne peux même pas imaginer comme je suis heureuse que le temps soit venu. Avoir l’opportunité de faire quelque chose comme sauver un Aether de la disparition. C’est un grand privilège et je crois avoir attendu toute une existence pour pouvoir vivre un tel instant. » Rare était les mortels qui savaient que les Aetheri leur devaient leur existence. Rare étaient ceux qui ressentait la fierté d’être fidèle et d’offrir leur foi pour la survie de leur Dieu. Plus rare encore était les fidèles qui se battaient pour les sauver. Shizuo porté un grand respect a Carmila pour le sacrifice de sa vie. Qu’il s’agisse de son père ou non, pour lui c’était simplement beau de voir une dévotion aussi pur. Une dévotion réciproque, car il avait bien senti la gratitude immense que ressentait Zéleph à l’égard de sa plus ancienne prêtresse. « Allons-y. »

Le jour s’avança. Les nouveaux arrivant furent bien plus nombreux que le réprouvé n’avait prévus. La peur en avait fait venir beaucoup. Le chaos serait peut-être au rendez-vous si Sympan gagner cette guerre. Mais ils ne devaient pas avoir peur. Le chaos annoncer le renouveau pour quelque chose de meilleur et ils étaient là pour en être assuré. Carmila ferait bien son travail, le réprouvé n’en douté pas un instant. Il avait confidence en cette vieille dame. Les fidèles déjà implanter commencèrent à lancer la fête. Offrant boisson et discutions à qui voulaient. D’abord un peu craintif, les visiteurs finirent par se détendre devant l’hospitalier des fidèles de Zéleph. Shizuo souri, satisfait de voir, au fur et à mesure que le soleil avancer dans le ciel, les gens s’animer et s’apprécier. C’était de bonne augure pour la suite. Sachant qu’il faisait souvent plus peur qu’autre chose, il préféra rester en arrière et ne faire qu’observait. Il finit par s’éclipser et laisser les fidèles s’occuper du reste. Son dos bruler sous la chaleur. Le soleil chauffer sa peau. Il décida de prendre ce temps de calme pour s’immerger dans l’oasis. Après un moment de bien être, il sorti et ce laissa sécher sur le bord. Observant tranquillement la nature. Ses jambes séchant dans le sable, ses cheveux goutant sur son dos et rafraichissant sa peau. Il tendit la main vers le ciel pour cacher son visage du soleil. « Je pensais que vous étiez en charge, ou quelque chose de ce genre. » Le réprouvé sursauta quelque peu avant de posé sin regard sur la femme qui venait vers lui et lui souriait doucement. Il ne l’avait jamais vue avant. Elle devait venir d’arriver, mais ne semblait pas le craindre. « Personne ne me crois quand je dis que je suis née pour suivre les ordres. » Elle leva les sourcils, laissant échapper un rire amuser. « Vraiment ? Peut-être cela pourrait-il être arranger. » Shizuo ne sue pourquoi il lui sourit, comprenant tout le poids du sous-entendu, mais ne releva pas. Il ne préféra pas pour son propre bien et le sien. Il la laissa pourtant prendre place à ses côtés et ne dit rien au fait qu’elle soit plus proche qu’elle ne devrait l’être. L’espace personnel était quelque chose d’abstrait pour certaine personne. Après un moment de silence confortable, la jeune et belle femme brisa cette accord tacite. « Pourquoi choisir un désert pour ériger le temple de la destruction ? » Shizuo posa lentement son regard sur elle, l’incitant silencieusement à continuer. « J’ai connaissance de son âge, mais je ne sais pas … j’aurais imaginé trouver les portes du royaume du Chao dans un lieu plus … moins … » « Lumineux ? » « Oui » lui sourit-elle timidement. Le réprouvé retourna son regard à la surface de l’eau. « J’y ai pensé aussi, et puis j’ai compris. Il est si évidant pour nous, mortels, de croire que le chaos n’engendre que douleur et dévastation. Pour nous il est synonyme de mal et de ténèbres. Alors peut être aurait était-il plus judicieux d’avoir bâtir se temple sur des territoires stériles. Des terres imbiber par le mal et la terreur. C’est un amalgame regrettable. » La femme le fixer l’air de boire ses paroles. Il sourit doucement, la voyant l’observait du coin de l’œil. « Mais l’origine du chaos, sa naissance c’est toute l’allégorie de la beauté de la nature. Avant le chaos, avant ça il n’y avait rien. C’est de lui que naquit les étoiles et le monde. C’est du chaos d’un baiser que deux êtres s’aiment. C’est du chaos d’un accouchement qu’un enfant vois le jour. C’est d’un incendie que renait la flore, plus forte et plus belle. C’est de la lave que viennent les îles. Ce sont des tremblements de terres que les montagnes ce formes. » « J’imagine que l’on pourrait continuer longtemps comme ça. » Le coupât-elle amuser de voir Shizuo perdu dans ses pensé, comme habiter par ses propres paroles. Il acquiesça gêner, mais lui rendit son sourire. Il ne c’était pas sentit léger de puis tant de temps. Cela lui faisait du bien, de simplement parlé à quelqu’un. D’échanger, sans attendre rien de l’autre qu’une réponse simple, qu’importe le but de ses paroles. Elle secoua la tête, plongent ses pieds dans l’eau en riant légèrement.

« Je comprends. » dit-elle, regardant son reflet dans l’eau claire. « Le désert est le symbole du recommencement éternel. La terre devient poussière, la poussière deviens terre. Dans la vie nous trouvons la mort, mais sans mort il n’y aurait aucune vie. » C’était si abstrait, si difficile et si simple à la fois. Shizuo était quelque par un peu fière qu’il est su lui exprimer ses pensées et qu’elle les a compris, sans se moquer ou dire quelque chose de négatif. Il avait pris tellement l’habitude d’être rabaisser, même par ceux disant le respecter que cela lui était nouveau, et rafraichissant. Il acquiesça. « J’imagine que c’est pour ça que ses fidèles on ériger son temple ici. Plus que les ignorant, ils chérissaient ses capacités de leur offrir de nouvelle chance de vie. » « Le cycle est infini. » « Je commence à le croire. » La discutions mourus de cette façon. Aucun d’eux n’ajouta plus un mot, appréciant la simple présence de l’autre. Observant la nature autour, vivre en cette pleine journée. Le réprouvé n’était pas malheureux d’avoir de la compagnie, même i il était venu chercher la solitude. Il se rendit alors compte qu’il ne connaissait pas son nom, mais de peur de perturbé l’instant il n’osa pas demander. De toute façon cela ne changerait pas grand-chose. Le temps s’écoula doucement, jusqu’à ce que quelqu’un vienne pour leur signifier qu’il était temps de manger. Enfin, quelqu’un vins pour elle, et comme il était là elle lui prit la main et il se laissa faire trouvant ça agréable pour une fois de ne pas penser aux conséquences. Il croisa le regard de Carmila qui présider l’assembler. Tout le monde mangea ensemble, autour des feux et du peu de vivre que chacun avait apporté. Shizuo compris le but de cette communion entre tous ces gens. Ce mélange entre races et origine autour de la nourriture et il sourit simplement. C’était ça dont ils avaient parlé. Le renouveau. Le néant, l’explosion, puis l’avènement du tout. Ils étaient en train d’expérimenté une autre forme de chaos et de renaissance. Les choses prenaient formes, et peut être à la fin de la journée tous ces gens choisiraient de rester ici et de vivre sous le culte d’un être que les hommes croyaient mauvais, mais était un Aether de la bonté et de la générosité. Il entendit la voix de son père dans un coin de sa tête lui rappelait un fait qu’il pouvait oublier parfois. Il fallait mourir pour renaitre. C’était parfois la meilleure chose à faire, que de toujours se battre pour survivre. Ca serait donc leur offrande. La renaissance pour Zéleph, Aether du chaos.

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Sam 03 Sep 2016, 19:26


L'après-midi arriva, plus vite que prévue à son sens. Il était temps pour la cérémonie. Shizuo suivit le cortège vers le temple a l’extérieur des murs du camp. La musique jouait bruyamment à l’intérieur. L’odeur des bougies et des torches remplissant l’air. Les pieds piétinant donnant des coups sur le sol en rythme, les fidèles dansant à travers le temple pour fêtés une nouvelle naissance. L’avènement d’un futur nouveau. Les corps se mouvais, les gens chantaient et riait. Shizuo n’était pas sûr de ce qu’il était en train de vivre, mais il ressentait beaucoup de fierté et de plaisir à le partager avec tous ces êtres, pour la majorité inconnue. Une vraie fête autour du chaos, c’était un délire que le réprouvé aurait eu du mal à comprendre il y à cela plusieurs semaines, mais maintenant il partager leurs foi et leur joie. Après de longues minutes de danses et de rire, chacun se calma et pris place sur les bancs devant l’autel. A coter de Carmila debout derrière l’autel, Shizuo pris place en tant que chef officieux. Il fut surpris d’être rejoins par cette femme de l’oasis qui lui sourit. Elle se mit de l’autre côté de Carmila. Etait-elle quelque chose comme un chef elle aussi ? Il avait remarqué que beaucoup lui parlé avec un certain respect, quelque chose dans leur façon d’être qui transpiré la gratitude et la reconnaissance. Il avait aussi eu la sensation que les gens avaient moins peur de lui, l’approcher au moins, même s’ils ne lui parlaient pas encore. Ceci pouvait expliquer cela. Pourquoi elle ne lui avait pas dit ? Peut-être avait-elle ses raisons, il pouvait le comprendre. Pour finir cela ne changer pas grand-chose. Après un échange de sourire, Carmila engagea le début de la cérémonie. Sous les t’embourres et ses paroles les gens assit buvaient ses paroles. Les fidèles chanter par fois avec elle, connaissant les anciens cultes entourant leur Dieu.

« Nous ne faisons pas que survivre. » Commença la vieille femme dans son discoure. « Nous nous épanouissons. Nous écrivons nos propres histoires. Nous sommes capables d’être au-delà de l’archétype. Nous ne faisons pas que nous adapter. Qu’importe ce qui nous blesses où nous bouscules. Parce que nos racines courent profondément dans le sol. Nous avons le choix. Le choix de vivre et de mourir. Le choix de détruire ou de reconstruire. » Shizuo parcourra l’assemblé d’un regard et fut amuser de voir que beaucoup ne comprenaient pas un traitre mot de ce que la prêtresse pouvait bien recompter, mais il la fixer avec une telle concentration dans le regard qu’il savait que ceux-là étaient déjà ensorceler. « Ô, vous qui êtes venu avec si peu de foi. N’en doutez pas. Ne doutez jamais. Dans nos veines coule la vie. Dans nos veines coule la victoire. N’ayez peur ni de la mort, ni du vide. Embrassez-le. Il vous protégera jusqu’à votre prochain voyage. » Le réprouvé échangea un regard avec la femme de l’autre coter de Carmila, et elle lui sourit. Il avait l’impression un instant qu’elle partagea ça penser. Amuser. « Vous vous transformerez. Lors ce que le feu sera à nouveau à vos pieds, et que les vautours commenceront à vous encercler, murmurant que la mort est proche. N’aillez craintes. Levez-vous. Restez debout. Il n’y a pas d’erreur, pas d’accident. Quand vous penserez que le dernier clou fut planté, rappelez-vous que rien n’est jamais perdu. Ne soyez pas surpris. Vous vous relèverez encore. Car nous nous relevons toujours. » Quelque part Shizuo se sentait transpercer par les mots de la prêtresse. Même s’il la trouver un peu trop solennelle à son gout, elle était si animer par ses paroles qu’il était dure de ne pas se laisser envahir par cette même énergie. Le réprouvé savait, il savait que tout ce qu’elle disait était une vérité dure, mais nécessaire. « Nous devons rester conscient. A travers la menace et les ténèbres. Le chaos nous tend les bras, et il ne faut pas le craindre. Entendez vôtre Dieu, il vous dira : Ne doutez pas. Ne soyez pas surpris, vous vous relèverai toujours. »

Les chants reprirent, et Shizuo leva les yeux vers la grande statue de son père. Un sentiment nouveau l’envahit. Une sensation de satisfaction et de bien-être. Les mortels qui étaient ici étaient maintenant tous ces fidèles. Une fois la cérémonie terminer. Le réprouvé pouvait sentir son père près de lui. Il n’aurait su l’expliquer, mais avait cette sensation, comme s’il le regardé. Il était heureux. Il avait certainement réussi. Bien sûr il ne saurait jamais si cela serait suffisant pour définitivement le sauver, mais c’était déjà tout ce qu’il pouvait offrir et c’était déjà important. Plus qu’il n’aurait espéré faire pour lui. Peut-être que lui aussi il ne le verrait plus jamais, mais maintenant cela n’avait plu grande importance. Il avait eu un père, un vrais. Peut-être un monstre lui aussi, mais qui avait était bon avec le bébé qu’il fut un temps, et c’était tout ce qui compté pour Shizuo. Shizuo, l’être qu’il voulait être. Il était temps lui aussi de connaître sa renaissance.

Quand la cérémonie fut terminée. Chacun fut encore tremblant d’excitation, habiter par leur nouvelle vision de la vie, galvaniser par une énergie différente. A son grand étonnement Carmila, la vieille femme le serra dans ses bras et il ne sut faire rien d’autre que de se figer incertain. « Merci mon fils. » Dans son oreille, l’écho de la voix de son père résonna. Le réprouvé sentit sa gorge se serré douloureusement et il se laissa fondre dans cette étreinte, entourant de ses bras la vieille femme. Quand elle s’éloigna finalement, il put voir ses yeux révulsés et il sourit tristement. Son père avait pris possession d’elle, certainement entrain de reprendre des forces, il ne voulait pas se montrer lui-même et cela lui suffit. Ironiquement il n’aurait jamais été aussi près de son père cas cette instant. Carmila revins à elle, légèrement confuse, mais Shizuo lui sourit pour le rassuré et elle comprit. Elle semblât bouleversée à l’idée que son Dieu la choisisse elle parmi tans d’autre pour se présenté à son fils. La confiance de son Aether en elle la gonflé de fierté et d’amour, du haut de ses vieux jours, c’était tout ce dont elle avait toujours rêvé. Shizuo était heureux pour elle. Heureux pour son père qu’il est une âme aussi dévouer à son service. « Prend soin de toi, mon ami. » Il devait partir, elle savait qu’il ne serait pas resté, mais il reviendrait, c’était certain. Il lui sourit et l’embrassa silencieusement. Quelque par cette vieille femme ressemblait à une grand-mère qui cherchait à protéger ses petits et il se sentait toucher par temps de pureté.

Quand il rentra dans sa tente, l’ancien souverain fut surprit d’y voir la mystérieuse femme attendre, assise sur son lit. Elle sembla un peu mal à l’aise quand elle le vit et se leva précipitamment. Perdant toute son assurance, elle lui sourit timidement. « Vous partez. »  C’était une affirmation contre la quel il ne pouvait rien. Il avait des devoirs à remplir. Il était chasseurs, il travaillait et avait un apprenti qui l’attendait. Une vie, des amis. Se le rappelait le fit sourire. Quelque chose de chaud envahi son cœur. Il avait une famille. La femme ne sembla pas triste, elle s’approcha finalement de lui, et lui sourit. « J’aurais souhaité vous connaître plus. » Sa sincérité était troublante. Le réprouvé se sentit désolé. Elle avait peut-être mal interprété les signes, ou peut-être l’avait-il laisser faire, mais il n’était pas intéressé. « Je suis attendus. » « Je comprends. » Elle ne résista pas, le laissant passer pour qu’il fasse son sac. Après un moment, il crue qu’elle était partie, jusqu’à ce qu’il entende sa voix. Incertaine. « On vous appel Zéleph, n’est-ce pas ? » Le réprouvé se redressa et ce tourna vers elle surpris. Il savait qui il était. Oui, bien sûr, c’était évidant. Il acquiesça, grimacent légèrement. « Le même nom que l’Aether pour qui je suis venu ici. » Affirmât-elle soudain, et le réprouvé ne sus trop où elle voulait en venir, mais il trouva le besoin de clarifier. « Le nom qui me fut donner à la naissance fut Shizuo. J’ai peur d’avoir fui ce que j’étais en prenant le nom d’un être plus grand et plus puissant que moi. Peut-être pour me donner de l’importance, de la force. » « Et maintenant ? » « Maintenant je réalise que c’était injuste. » Il sourit tristement et elle en profita pour s’approcher. « Que Shizuo était suffisant, que je n’aurais jamais dû me cacher derrière quelque chose que je n’étais pas. » Il fut surpris de sentir soudain des doigts sur sa joue, mais il ne recula pas quand elle lui fit redresser la tête pour croiser son regard. Elle lui souriait, sans pitié, sans tristesse, non c’était pur et sincère et cela brisa le cœur de l’ancien roi. Il avait tant besoin d‘être compris. Il manquer tans de compassion et d’amour. Il se perdit dans l’océan d’or un instant. Ce noyant pour un moment, parce qu’il en avait besoin. Un puit noir habiter son cœur. Un manque cruel d’affection. « Parfois il est plus simple de laisser les rêves soignées nos blessures, lors ce que la réalité est trop douloureuse pour être vécu. »

Shizuo était incapable de lui répondre. Elle le comprit et lui sourit simplement. Lentement elle rentra dans son espace personnel, et il la laissa faire. Son corps frôlant le sien alors qu’elle déposé ses lèvres pleines contre sa joue. Après une simple seconde, elle s’éloigna, caressant la trace de ses lèvres sur sa peau. « A notre prochaine rencontre. Shizuo. » Dans un soupire, elle disparut derrière la toile de sa tente. Le réprouvé resta là quelque instant, incertain sur ce qui venait de se passer. Ce pouvait-il que ?  Instinctivement il toucha sa main, ses doigts trainant sur le fantôme d’un symbole disparut. Il ferma les yeux et ravala la culpabilité et la souffrance que cela lui procura d’y penser. Après tout il avait fait un choix. Il devait respecter ce qu’il avait souhaité. Prenant son sac, il sortit de sa hutte. Il ne revit plu la mystérieuse femme, mais il fut salué par nombre de fidèles. Carmila lui offrit un cheval, l’un des rares qu’ils avaient, mais il lui promit de les aidées et de revenir. Après tout il avait de l’argent de côté maintenant, alors ça n’était pas si dur pour lui, et si cela voulait dire aider son père à survivre à la guerre alors il était prêt à faire ce genre de sacrifice. Dans le désert, s’éloignant du camp et du temple, il contempla à nouveau le monde autour de lui et ne plus s’empêcher de sourire. L’inconnu n’était plu si effrayant maintenant. Enfaite, Shizuo commencer à comprendre ce, non pas qu’il avait était, mais était et devait être aujourd’hui.


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Du chaos naît les étoiles. (quête solo)

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