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 Panique au cimetière [Quête] [PV Akechi Mitsuhide]

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Ven 18 Déc 2015, 19:14

Aslynn habitait maintenant depuis plusieurs mois dans la forêt enchanteresse. La belle aveugle aimait cet endroit brillant et confortable, qui la rendait si heureuse et joviale au quotidien, mais elle avait aussi envie de visiter d’autres endroits, de par sa nature curieuse. Même si elle n'avait pas le don de vue, elle aimait aller dans de nouveaux endroits pour sentir, goûter, toucher de nouvelles choses, explorer des terrains où elle n'avait jamais mit les pieds. De plus, Elie lui disait toujours à quoi tout ressemblait, ou du moins elle tentait de lui expliquer de son mieux de sa petite voix frêle. Pour revenir au moment présent, l'orine avait ramassé ses pauvres biens et elle décida qu’elle et sa chère compagne Elie allaient partir à l’aventure. Ellie était un peu triste de quitter son nid de beauté et de joie, et elle le partagea à Aslynn, qui la comprenait entièrement. Cependant, Aslynn était d’humeur aventurière, elle voulait sentir, goûter, toucher de nouvelles choses, même si elle ne pouvait pas les voir. Elle décida de prendre le premier bateau qui partait de son continent d’habitation et les matelots l’accueillirent avec grand plaisir. L’orine aveugle eu beaucoup de mal avec le voyage en mer, elle était très désorientée lorsqu’elle n’était pas sur la terre ferme. Ainsi, la pauvre eu à passer quelques mois à vivre, malade trop souvent à son goût, sur ce bateau qui lui semblait miteux. Cependant, par chance, Elie lui remontait le moral de sa petite voix toute mignonne et de ses petites pattes douces à souhait. En arrivant à une halte, Aslynn décida qu’il en était assez de ce voyage qui la rendait maladive. Elle débarqua donc, et elle se dirigea au travers des matelots un peu au hasard.

La jeune femme déambula, et se retrouva par hasard à l’extérieur de la ville. Elie frissonnait car la brise fraiche lui donnait de drôles de frissons, et Aslynn continuait sa route. Elle arriva devant les portes d’un cimetière, chose qu’elle n’avait jamais visité avant. Elle ne savait pas où elle était, mais Elie lui lu l’insigne disant «Cimetière» et elle lui expliqua que c’était un endroit très effrayant, car c’est là que résidaient les morts. Aslynn, au contraire, ne se sentait pas du tout menacée, alors elle n’en prit pas compte et entra tout de même, curieuse de savoir ce que c’était, un cimetière. L’orine se sentait plutôt bien, parmi les pierres qui ornaient les terres où les défunts étaient enterrés. Elle ne comprenait pas ce qu’étaient toutes ces gravures qu’elle touchait dans la pierre, mais Elie lui lisait toutes les pierres qu’elle voulait. L’orine était même un peu émue de savoir que la brève histoire de ces gens était gravée ici à jamais, comme un souvenir que personne ne verrait jamais. Elie se mit à trembler, tout soudainement. Aslynn n’avait pas encore reprit son rythme de vie normale alors elle ne pouvait pas dire à quel stade était rendu la journée.

Cependant, Elie lui expliqua que la nuit commençait à tomber et que la tombée de la lumière dans un cimetière pouvait être menaçante, effrayante. Aslynn la rassura brièvement et elle lui dit qu’elles partiraient bientôt. La petite oursonne ne cessa pas de trembler en serrant sa compagne de plus en plus fort, lui faisant clairement voir son envie de partir de cet endroit sinistre, qui n’était plus qu’éclairé que par la lune. Aslynn fit un bond, lorsqu’Elie laissa s’échapper de ses lèvres un cri perçant qui traduisait bien son effroi. L’orine inquiète s’enquit de ce que son amie avait vue, et cette dernière lui répondit que cela fait quelques fois qu’elle voit des ombres passées tout près d’elle depuis quelques minutes, comme un prédateur qui tourne autour de sa proie. Ce cri avait été lâché parce qu’Elie avait senti le contact de quelqu’un sur l’une de ses petites oreilles roses. Aslynn décida alors, pour le bien mental de son amie, qu’il était grand temps de partir. Ce n’était plus amusant, cette visite. Elle se dirigea vers la sortie en se faisant guider par Elie, mais elle trébucha à cause d’une racine d’arbre qui sortait du sol. C’est là qu’Elie se mit a hurler, à lui dire de se relever car une ombre s’approcher d’elles dangereusement vite… comme si elle passait au travers des tombes…
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Sam 19 Déc 2015, 18:03


"Panique au cimetière"

Aslynn d'Enval


Il était tard. Au sein du continent du matin calme, sur le lit d'une auberge bien connue, Akechi se tenait assis, incapable de dormir. Il fallait dire, qu'il était plus d'aventure à vagabonder la nuit que le jour. Alors qu'il jetait un oeil à l'extérieur, il vit la magnifique pleine lune. Sa luminosité dans la noirceur de cette sombre nuit, semblait être un bien que personne ne pouvait nier. Les étoiles complétant le peu de luminosité qu'offrait ce ciel de lueur sombre. Véritable nuit noire, même les rues du quartier n'était que très peu éclairée. Il fallait dire qu'il n'y avait pas beaucoup de passage la nuit, cela aurait été suspect d'ailleurs. Les quelques personnes qui sortaient à cet heure-ci de la nuit, était souvent des gens travaillant tôt le matin, ou rentrant tard de leur travail. Parfois, certains se baladaient. Il était aussi possible qu'un criminel passait par là, mais c'était plus rare et plus difficile à reconnaitre d'ailleurs. Ce fut peut-être l'allure qu'il allait avoir, désormais qu'il était décidé à sortir. Le vampire décida de prendre le couloir qui menait à l'escalier, qui menait au salon de l'auberge.

▬ Vous sortez ? fit la tenancière.
▬ Oui, j'ai besoin de m'aérer un peu.
▬ Prenez soin de vous M. Mitsuhide. La nuit ne semble pas sans ses problèmes ce soir. Regardez, l'auberge est calme pour une fois.
▬ C'est vrai que cela sort de l'ordinaire. Je vous dis à plus tard, Miss Deaufroy.
▬ Bonne soirée, M. Mitsuhide. fit-elle, avec un sourire gracieux, avant de retourner à ses verres à bière à nettoyer.

Il passa la porte, sans aucune hésitation. La rue était calme, un léger vent soufflait, faisant voleter les cheveux du vampire. Ce dernier avança prudemment dans la nuit noire, un des avantages d'être un être de la nuit était d'avoir cette habitude, d'y voir clair. Il fallait dire que c'était aussi un peu une capacité innée pour eux. Mais le vampire n'avait pas à se plaindre, il se contentait d'avancer, la rue était vide, personne à l'horizon. Il pouvait apprécier les précieux instants qu'il passait à l'extérieur. Il se décida de marcher un peu, se lançant dans une petite balade. Après un bon moment de marche, il arrivait non loin du cimetière, c'était un peu son circuit habituel, pour le peu qu'on pouvait dire "habituel". Ce n'était pas si rare qu'Akechi s'y rendait ou se baladait autour, il fallait dire que c'était un peu aussi un lieu de prédilection pour tout vampire aimant la ville. Pour le Grangel, ce n'était pas que ça. C'était sa manière à lui de profiter et de se souvenir. Mais cette nuit, ne serait pas de celles-ci.

Il entendit divers bruits, provenant du cimetière, tranquillement, mains dans les poches, le vampire s'approcha, pour mieux entendre. Un cri se fit ensuite entendre, puis un autre. Puis quelque chose qui disait de se relever. Enfin, un gémissement presque sans fin se fit entendre ainsi qu'accompagné par un grognement. Alors qu'il passait le portail, Akechi vit enfin ce qui se passait réellement. Il fut un peu surpris de voir une jeune femme, qui semblait avoir du mal à se relever, avec une créature qui semblait s'inquiéter pour elle. Derrière elle se trouvait un mort-vivant, tentant de la rattraper. Akechi n'avait pas besoin de plus réfléchir que ça pour se décider. Un coup de pied en pleine face du mort-vivant, suivi d'une sorte d'explosion de crâne mou mélangé à des bruits d'os et de chair qui tombe au sol, se fit entendre. Akechi venait tout juste d'utiliser sa superforce comblé à sa force naturelle, pour anéantir ce cadavre décharné. Il fallait dire que le corps de ces créatures n'était pas aussi résistant que ceux des non-morts. Mais cela donnait un peu l'aspect héroïque à Akechi, pour le coup. Redescendant sa jambe, il agrippa la jeune femme par la taille de son bras gauche, alors qu'il donnait un coup de poing à une autre de ces créatures morts-vivantes, qui alla tomber derrière une pierre tombale.

Plus loin, un homme semblait être également au sol. C'était la nuit des personnes affalées ? Il semblait être poursuivi par les morts-vivants, très vite, il se dirigea vers eux, ayant remarqué la possibilité d'être sauvé. Avant même qu'il n'arrivait, Akechi préférait d'abord se soucier de celle qu'il venait de protéger.


▬ Tout va bien ? dit-il en la regardant de face.

Il remarqua alors quelque chose qui n'était pas si commun que ça. La jeune fille était aveugle.





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Mar 29 Déc 2015, 19:42

La belle orine regrettait un peu son choix d'avoir quitté son nid de joie et de bien-être: La forêt enchanteresse. Elle était partie en quête d'aventure avec sa jeune amie Elie, cette petite oursonne toute mignonne et gentille qui ressemblait drôlement à une peluche. Maintenant, les deux jeunes femmes étaient perdues dans un terrain inconnu, où Elie avait prévenu Aslynn qu'elle entrait dans un cimetière. L'aveugle avait cru bon d'y faire un tour, mais elle s'était trompée et de loin. Elle ne s'était pas douter des dangereux monstres qui attendaient patiemment qu'elle s'aventure assez loin pour la manger toute crue sans que personne ne puisse rien y faire. D'ailleurs, la pauvre Aslynn n'avait pas les moyens de se sauver très efficacement, puisqu'elle ne connaissait pas cet endroit sinistre. Alors, là, maintenant, elle était allongée sur le sol froid, humide et terreux du cimetière, tandis qu'une créature inconnue se précipitait sur elle en n'ayant pas l'air d'avoir de bonnes intentions...

Aslynn, en pleine panique, ne savait pas quoi faire. Elle ne connaissait pas l’origine de la chose qui les poursuivait, mais elle sentait une présence malsaine provenant de la direction de cette chose, puisqu’on ne peut pas appeler ça un humain. Rapidement, elle tenta de se relever, puis, tout d’un coup, elle senti une autre présence, celle d’un homme. Était-elle sauvée? Elle ne le savait pas. Cependant, les rapides actions que prises l’homme en question confirmèrent ses doutes : Il était la pour la sauver. Aslynn entendit ce qui semblait être l’explosion du corps ou de la tête de la créature mystérieuse qui la poursuivait. Elle déduit donc que c’était bel et bien l’homme qu’elle avait ressenti qui avait fait cela. Aslynn fut très surprise de se faire agripper par la taille par cet inconnu, mais enfin elle était relevée et prête à partir d’ici. Elle senti une présence tout près d’eux et en averti l’homme qui la tenait encore «Derrière nous!» dit-elle tandis que l’homme allait déjà repousser ce qui semblait être une sorte de cadavre vivant selon Elie. Finalement, pratiquement hors de danger, Aslynn soupira.


- Oui, je vais bien. Elie a eu la frousse de sa vie, par contre, je crois, commença-t-elle en allant caresser la tête de sa compagne, qui s'était blottie toute contre elle, tremblotante d'effroi. Aslynn continua : Voulez-vous nous aider à sortir d’ici, s’il vous plaît?, demanda-t-elle ensuite. Elle regretta rapidement ces paroles puisqu’elle savait qu’elle était capable de marcher d’elle-même, surtout grâce à l'aide de ses chers yeux, ceux d'Elie.

Elie, cependant, semblait très d’accord avec la demande d’Aslynn. Elle avait vu cet homme à l’œuvre, après tout, lorsqu'il avait flanqué une de ses raclées aux morts vivants. Elle lui chuchota d’une voix encore un peu tremblotante «Va avec lui, il te protégera. Il nous protégera.» L’orine était un peu hésitante, mais en même temps, qu’avait-elle d’autre à faire? Elle n’avait pas de logis, pas de connaissance de ce lieu qui restait encore un mystère pour elle, et la fatigue commençait à se faire sentir chez la pauvre aveugle.


- Merci de nous avoir sauvées, moi et Elie!, dit-elle ensuite en s’inclinant poliment. Connaissez-vous un endroit où nous pourrions nous reposer, nous loger aussi pour la nuit? Le froid commence à être plus mordant, la fatigue due à ce long voyage que je viens de faire se fait sentir aussi.

Peut-être l’Orine en avait-elle trop dit? Aslynn ne le savait pas, mais ce dont elle se rendait compte, c’est qu’elle avait carrément pensé à voix haute. La belle aux cheveux d’ébène se dirigea lentement, à tâtons, dans l’obscurité qu’était sa vie, vers la sortie du cimetière. Elle prenait son temps, afin que l’homme la suive, et elle évitait soigneusement les pierres tombales selon les indications d’Elie. Cependant, rapidement, elle entendit un drôle de bruit : Celui d’une horde de créatures qui s’en venaient vers eux. Ils avaient probablement senti le sang qui coulait doucement des mains égratignées de l’orine… Elle prit la main de son sauveur et se mit à courir, du plus vite qu’elle pouvait, en évitant les pierres tombales.


- Il n’y aura donc jamais de fin à ces choses!, dit-elle en courant vers la sortie…
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