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 Un coup de main svp ! [Shawn Goldrun]

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Jeu 26 Mai 2016, 06:35

Son sac chargé sur le dos, la sirène s’apprêtait de nouveau à s’attaquer à l’ascension de la montagne de l’Edelweiss : elle s’y était déjà rendue pour l’avènement du printemps, puis avait pénétré dans les Fjörds en compagnie de Zane et avait rencontré Kimi, une petite orisha orpheline de 12 ans qu’elle avait accompagné dans une quête lui permettant d’élucider un des mystères de son peuple et de se découvrir elle-même, depuis elle en avait fait sa petite protégée qu’elle avait laissé à la cité engloutie après un enlèvement par des sorciers. Chez les siens et protégés par eux, elle était sûr qu’il ne lui arriverait rien même si elle n’appartenait pas au peuple ondin et que celui-ci était plus ou moins entré en guerre avec tous les peules vivants dans leur capitale qui ne se trouvaient pas être des ondins. Malgré ce fait, les membres de sa race connaissait l’importance que la sirène accordait à l’enfant orisha et pour cela, ils l’accepteraient et feraient preuve de clémence. C’était temporaire, mais elle réfléchirait à une autre solution lorsqu’elle aurait grandi.


C’était donc seule, sans même Land, le loup massif souvent à ses côtés, qu’elle avait décidé de s’y rendre. Trop souvent, elle s’en était sortie grâce à ses compagnons, et elle voulait affronter les forces de la nature seule afin de se prouver à elle-même qu’elle pouvait le faire. Le début de l’ascension avait été plutôt simple : elle c’était renforcée depuis la dernière fois qu’elle avait parcouru ces lieux. Le paysage ne changeait pas, mais n’en était pas moins merveilleux. Elle n’avait pas encore atteint la partie ou la terre commençait à se recouvrir de neige, les températures étaient donc encore agréable. Elle était en haut à manches courtes et avait noué un manteau chaud autour de sa taille, et rangée un pull dans son sac. Aspirant l’air frais, elle s’en délecta avec plaisir…et grimaça lorsqu’elle sentit le sol craquer lorsqu’elle posa son pied sur un tas de mousse. Elle l’enleva en se jetant en arrière et un piège se referma en claquant dans le vide. Accoudée au sol, se remettant de ses émotions, elle vit sortir des buissons un groupe de trois hommes massifs et trapus. « Tu as complètement foutu notre piège en l’air. Qui va nous le remontrer ? –Vous avez failli me tuer et c’est votre piège qui vous intéresse ? Un peu tordu non comme manière de penser ? –Tu n’avais qu’à faire attention où tu marches sale impertinente ! On ne ramènera pas de gros prédateur ce soir, mais une mignonne petite proie. » Ce comportement provenant d'un homme ne la surprit pas. Plus ils se rapprochaient et plus elle détectait leurs émotions malsaines à son encontre. Ils étaient mauvais de base et étaient des humains: leur antie-magie l'affaiblissant confirmant bien son hypothèse. Le plus près des hommes tendit la main vers elle pour empoigner son avant-bras et la redresser sur ses pieds. Dans un mouvement de reflexe, elle tendit la main en avant pour se protéger et un puissant courant d’air fit faire un vol plané à l’homme. Ne cherchant pas à comprendre davantage ce qui venait de se passer, la sirène se redressa rapidement sur ses pieds. Les compagnons de l’homme au sol étaient tous autour de lui à l’aider à se relever. Elle ne chercha pas à leur faire de répliques cinglantes et préféra adopter une stratégie connue de tous : la fuite. Dans tous les cas, et contre quatre humains, elle n'aurait pas tenue longtemps. Sa magie était plus puissante que leur moyen de la contrer, mais elle n'en restait pas moins affaiblie. Elle se mit à courir vers la forêt où elle comptait s’y abriter. Elle était plus légère qu’eux et donc plus rapide, surtout pour une course sur une côte, mais elle avait sûrement moins d’endurance. Elle les entendit partir à sa poursuite une fois que celui qui avait osé tenter de la toucher remis. Elle se retourna vers eux, et profita de la hauteur pour dévier le cours d’eau à proximité et le dirigea vers eux. Une fois que l’impact se fut produit, elle continua son ascension. Au bout d’une dizaine de minutes de course, elle aperçut une auberge. Avec un peu de chance, ils ne la suivraient pas jusque là. Le souffle court, elle y pénétra en ouvrant violemment la porte, en faisant tous les efforts du monde pour ne pas souffler comme une dératé. Une fois que sa respiration fut calmée, elle se dirigea vers le comptoir où elle demanda de l’eau très fraîche. Elle ne porta pas vraiment attention aux personnes se trouvant dans la pièce : elles n’étaient pas nombreuses et aucunes n’avaient d’intentions menaçantes. 
Elle s'assit sur un tabouret du comptoir et se retourna vers la salle, son regard passant régulièrement sur la porte. Si elle avait demandé de l'eau, et si elle se tenait à bonne distance de la porte, c'était pour se laisser un champ d'action et permettre à sa magie de les terrasser avant que leur antie-magie ne fasse effet.

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Mar 28 Juin 2016, 15:56

Il n’est pas rare pour Shawn d’allers s’aventurer dans divers endroits pour le seul frisson d’y découvrir quelque chose de nouveau. Malheureusement cette fois-ci le jeune homme ne savait plus du tout ou il pouvait être, comme si une partie de son parcours c’était soudaine envolé, surpris de ne rien reconnaitre quand il se retourne pour voir d’où il vient il finit par continuer paisiblement son chemin en se disant que la meilleur solution reste encore d’allers de l’avant.
Sur le chemin Shawn aperçu quelque chose qui ressemble à un piège, pourtant il était trop grand pour quelque chose d’animal à sa connaissance, il pouvait s’agir d’une trappe pour quelque chose de plus raciale surement, peut-être des bandits ou des marchands d’esclaves, après tout dans la région natal de Shawn ce genre de chose est très répandu. Quand on observe le piège de plus près on pouvait facilement comprendre que quelqu’un avait subi déjà cette mauvaise plaisanterie, des empruntes dans le fond, le plafond de la trappe avait cédé sous le poids de quelque chose, la question est savoir si la zone n’est pas un champ remplie de piège du genre.
Shawn repris la route en fixant le sol à la recherche d’imperfection, après tout être capturé encore une fois pour être revendu risquerait d’être assez énervant vu qu’il n’est pas à son premier tour de manège.
A force d’allers de l’avant le brun aperçoit au loin des habitations qui semble être banal et sans risque d’être rempli de bandits ou d’autre ennuis en tout genre. D’un pas rapide le jeune homme ce dirige dans cette direction espérant y trouvez quelque chose qui pourrait le rafraichir, sa gourde d’eau étant vide depuis quelque d’eau cela commençait à être gênant.
Une fois dans le village le brun cherche à ce qui ressemblerait à une auberge pour y étanché sa soif et sa fatigue par la même occasion, mais alors qui s’avance à grand pas dans l’unique chemin devant lui, du coin l’œil il aperçut deux hommes assez menaçant en train d’agresser une personne, les cris de détresse semblait indiqué qu’il s’agissait d’une femme, naturellement étant encore trop stupide pour ne pas pouvoir tout simplement ignorer cette situation le brun s’avance dans leur direction sans vraiment ce soucié des ennuis qui pourrait récolté.

- Excusez-moi. Je ne crois pas que cette demoiselle vous trouve assez attirant pour l’idée que vous avez en tête.

L’une des crapules ce retourne poignard en main laissant un grognement sortir avant de parler.

- Je veux cette femme, mais pas pour la culbuté. On n’abime pas la marchandise après tout. Dit-t-il en rigolant en cœur avec son complice.

- Je vois, des marchands d’esclaves, je dois comprendre que les pièges dans les plaines est votre œuvre.

- Et alors ? Réplique-t-il. Déjà que ce matin on est perdu une belle demoiselle, celle-ci je ne sais pas si j’aurais pu me retenir de jouer un peu avec avant de la revendre. Des belles brunes comme celle-ci avec un caractère si tremper il n’est pas facile d’en avoir de nos jours.

Bizarrement quand le scélérat parle d’une brune au caractère bien tremper un visage apparut dans sa tête, celui de Nissa est sans nul doute le mieux pour convenir à cette définition, comme quoi des jeunes femmes à fort caractère ce monde ne risque pas d’en manquer.
Sans vraiment avertir ses adverse le brun s’élance vers eux, ses mains attrape l’arrière du crâne du premier forçant à lui faire pencher la tête en avant, suivi d’un coup genou en pleins milieu de son visage, le second voulut sortir son arme pour se défendre mais le temps de le faire Shawn avait eu le temps de frapper dans l’entrejambe de celui-ci pour le calmé définitivement.
La femme surprise du résultat ne savait pas comment remercier son bienfaiteur, aucun mot n’arrivait à sortir de sa bouche surement encore sous le choc. D’un geste simplement le brun l’aide à ce relevé sur ses jambes, puis comme si de rien n’était il posa une question tout à fait banal pour un touriste dans les environs.

- Pourriez-vous m’indiqué la direction l’auberge si vous plait ?

Surprise surement par la question, vu que Shawn ne réclamait aucune récompense elle pointa du doigt une direction en essayant de lui dire « Merci » malgré sa difficulté à reprendre son calme.
Il remercie finalement la jeune femme pour prendre la direction de l’auberge. Une fois le bâtiment en ligne de mire le brun s’empresse d’allers dans sa direction, malheureusement deux idiot sont planter devant la porte se parlant sans retenu de quelque chose à l’intérieur.

- Je te le dis, je l’ai reconnu elle est dedans cette peste de brune. Renfi ne devrait pas tardé, il avait aperçu une donzelle intéressant et il revient avec quelque renfort pour qu’on puisse la capturé.

La présence de Shawn fut très rapidement remarquée vu que son ombre apparut sur la porte, sa présence ne semblait pas vraiment être appréciée.

- Et toi, dégage on est en train réfléchir entre …

Il n’avait pas eu le temps de finir que le brun lui assigna une droite monumentale qui le fit travers la porte et presque la moitié la pièce à l’intérieur de l’auberge. La présence du brun ce fit remarqué de tout, chaque regard semblait venir dans sa direction. Mais finalement ce fut au comptoir qu’il reconnue les yeux qu’une demoiselle qui ne connait que trop bien pour feindre l’ignorance.

- Nissa ?

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Mar 28 Juin 2016, 22:12

L’ambiance que dégageait l’auberge n’avait rien de surprenant pour un établissement de ce type : l’odeur d’alcool flottait dans l’air, mélangé à celle de l’humidité. Ce qui lui faisait mal à la tête était le brouhaha environnant créé par la résonance des conversations qui cognaient contre les murs sans être amorties par la présence du peu de meubles environnants. Elle avait déjà fréquenté des auberges de plus hautes distinctions où il était des plus agréable de partager un bon moment et même acceptable de payer les boissons un peu plus chères. Le bruit des conversations l’empêchaient de se concentrer sur son objectif principal : les potentiels individus qui pouvaient se présenter en étant à sa recherche et surtout très mécontents du traitement qu’elle leurs avait infligés quelques minutes auparavant.

Malgré ce qu’elle avait pu penser, l’arrivée de deux de ses agresseurs se stoppant nets devant la porte ne passa pas inaperçu sur son radar à émotions. Elle pouvait les détecter de là où elle se situait et ils étaient très en colère. Elle se redressa et s’appuya seulement sur un coin du tabouret sur lequel elle c’était assise et se surprit à attendre. Elle avait hâte d’en finir avec eux et ils se faisaient attendre en plus de cela. Elle n’attendrait pas une minute de plus que ses agresseurs daignent entrer dans la pièce. L’un de ces derniers pénétra dans la salle avec fracas en traversant la porte et en s’écrasant sur le sol. Son atterrissage déclencha l’élévation d’un nuage de poussières tout autour de lui. Elle discerna un homme le surplombant de son ombre qui entrait à sa suite. Sa silhouette lui était familière et elle ne ressentait pas d'hostilités provenant de ce dernier. L’homme à terre ne se releva pas mais elle lui administra un nouveau coup afin de le maintenir dans son état d’inconscience. Son prénom prononcé par son sauveur qui ne savait pas qu’il l’était la connaissait. Elle arqua un sourcil et un sourire amusé s’afficha sur son visage : pour une fois que ce n’était pas elle qui intervenait afin de sortir Shawn d’un mauvais pas, mais le contraire, elle n’allait pas s’en plaindre. « Shawn ! Tu es là au bon moment …pour une fois » car sa spécialité était de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment le concernant. Bien qu’elle le trouva trop souvent entreprenant et insouciant, leurs précédentes rencontres lui avaient apprise à le différencier des autres hommes pour qui elle ressentait une profonde aversion.

Leurs retrouvailles furent de courtes durées puisque le comparse de l’homme à terre demandait son reste et venait au secours de son compagnon « Shawn, baisse-toi !  Elle lui laissa à peine le temps de s’exécuter qu’elle envoya un fouet d’eau heurter leur second attaquant. Le son du claquement suivi par le cri de celui-ci lui confirma qu’elle l’avait bien touché. Elle se saisit de la main du jeune homme. –Dépêchons-nous, les autres ne vont pas tarder à les rejoindre et je ne tiens pas spécialement à les affronter. » Elle ne les craignait pas, mais elle souhaitait éviter cet affrontement. En passant devant le second homme à terre, elle  enveloppa sa tête dans une bulle d’eau afin qu’il tombe dans l’inconscience lui aussi, privé d’oxygène. Elle n’avait pas le temps d’en faire davantage, comme l’éliminer par exemple. A l’orée de la forêt, deux mastodontes en sortaient, manifestement bien amochés mais en colère. Elle se tourna vers l’humain « Si ce n’est pas moi, je peux en déduire que c’est de ton fait ? » ils les avaient déjà aperçus et accéléraient le pas pour leur régler leurs comptes. Le seul abri qui y ressemblait se trouvait dans les hauteurs des montagnes de l’edelweiss.

Courir alors que le terrain montait n’était pas facile, surtout lorsqu’on avait autant d’endurance que la sirène pouvait avoir. Elle se retrouva vite essoufflée, ralentit le rythme, et finit par s’arrêter totalement dans la côte. L’altitude couplée à l’adrénaline, ainsi qu’à l’effort physique fourni coupait l’accès de ses poumons à l’air. Pourtant, ils avaient réussi à gagner du terrain sur leurs poursuivants qui n’étaient pas en bon état, eux aussi. « Nous devrions nous cacher dans la forêt, ils auront du mal à nous retrouver dans cette végétation… » Du moins, c’était ce qu’elle espérait. Avant de se lancer dans le camouflage de leurs personnes, elle toucha le sol et aspira la vie des végétaux autour d’elle afin de regagner de l’énergie et être apte à continuer.

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Mer 05 Oct 2016, 01:07

Shawn avait déjà presque atteint son quota quotidien d'ennuis aujourd'hui, tout d'abord les deux hommes rencontrer un peu plutôt, maintenant devant l'auberge. Rien de plus merveilleux que des problèmes pour avoir une belle journée mouvementé après tout.
La surprise du jour fut aussi surprenante, une amie, s'il pouvait vraiment l’appelé de la sorte. Il n'avait pas un vrai lien hors mis quelque histoire avec un Bélua, un événement mouvementé chez les Anges et aucune relation corporelle n'avait eu lieu, malgré tout il ne pouvait pas la catégorisé étant une connaissance. La seul chose qui ne souhaite pas est bien de ce mettre à dos Nissa connaissant sont caractère particulier. A peine avait-t-il eu le temps de revoir son visage que la jeune femme annonce au brun de s'accroupir pour esquivé un véritable coup fouet d'eau. Il reprend alors son équilibre pour ne pas finir écroulé sur le sol comme une pierre.
La seconde suivante la brune saisie la main de Shawn pour l'emporté loin de l'auberge, il n'avait pas eu temps de placé un mot sur son avis sur la question. A la base le jeune homme avait envie de prendre quelque chose pour rafraîchir sa gorge et non s'enfuir en courant.
Les problèmes précédents reviennent alors à la surface, laissant Nissa être perspicace sur la nature de leur colère.

- Je vois que je n'ai même plus besoin de me justifié devant toi, tu semble avoir pris l'habitude. Dit-t-il avec un léger sourire.

L'escape continue encore vers les montagnes, la pente devient de plus en plus hardu à gravir pour la jeune Sirène, pour Shawn cela ne demandait pas un véritable effort, surement à cause de l'habitude d’arpenté dans ce genre d'endroit. Pendant un court instant le brun cru que Nissa allait s'écroulé de fatigue, pourtant elle reprendre doucement son souffle puis touche à terre, quelque chose d'étrange ce produit alors, une force étrange semblait se regroupé dans la direction de la demoiselle. Un peu surpris de voir une tel capacité le brun ne dit rien pour observer le phénomène. Après que Nissa est fini sa manipulation il lui laisse le temps de ce relevé, maintenant face à face le brun n'étant pas fatigué mais juste assoiffé il pouvait tout simplement reprendre la route, leur poursuivant ne semblait pas être du genre à renoncé si facilement. Le regard du brun fuis alors celui de Nissa, quelque chose d'autre attira son attention derrière elle. N'étant pas capable de la prévenir assez vite par la parole le brun venu la saisir avec son bras gauche au niveau de la hanche pour venir la plaqué contre lui, l'autre main pendant ce temps venu prendre la garde de son épée, le bruit métallique fit un bruit aiguë un bref instant en sortant de son fourreau. Et d'un seul mouvement rapide du bras le brun neutralise la menace sans aucun soucis. Le bruit de son épée qui tranche la chair, brise les os, le cri de douleur de l’assaillant et le sang qui gicle en abondance ne laissa qu'une fraction de seconde le sourire à Shawn. L'attaque au corp à corp avait malgré tout taché nos deux camarade, Nissa toujours enlacé par Shawn en avait surement dans le dos, le sang ce mêlée rapidement aux cheveux, elle avait prit la plus part du sang, Shawn lui avait seulement au endroit au la Sirène ne pouvait couvrir son corps et une belle tâche au niveau de la joue du jeune homme, le sang dégouline doucement sur celle-ci, laissant une ligne parfaitement droite ce former.

- Un jour peut-etre pourrions-nous avoir le plaisir de prendre un verre en tout intimité sans ennuis à la clef Nissa, un jour peut-être. Dit-t-il avec le sourire.

Etant enlacé l'un à l'autre permettant de sentir chaque forme de l'un comme pour l'autre le mot intimité pourrait être mal interprété en temps normal, mais pour ce duo qu'avait l'habitude de ce rencontré toujours un peu avant les catastrophe il y avait rien d'anormal dans cette phrase.
Après quelque seconde le brun commence à sentir l'odeur de Nissa, ainsi que sa chaleur corporelle. Il comprit alors vite qu'il l'avait retenu déjà trop longtemps, il relâche alors son emprise doucement, la main sur la hanche était taché complètement de sang, discrètement il regarde l'état de Nissa à ce sujet, et effectivement elle semblait avoir pris le plus gros.

- Je pense qu'un bon bain ne devrais pas te déplaire, à mon avis la montagne ne manque pas de point d'eau pour que tu puisse te rincé de tout ce sang.

Non loin l'idée que la voir dévêtu dans l'eau ne lui est traversé l'esprit qu'une fraction seconde, les Humains sont parfois primitive dans leur besoin naturelle des choses. Autant l'idée d'en profité pour tenter quelque chose ne lui traversa même pas l'esprit. Ayant déjà vu Arwen ce défendre dans l'eau, le brun n'aurait surement pas le temps de l'atteindre que Nissa l'aurait déjà ligoté comme un python et emmenez au fond de l'eau.

- Allons-y, j'aimerais bien me décrassé un peu. Puis je n'ai pas eu le temps de voir à l'auberge j'en profiterais pour remplir ma bourde.

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Lun 10 Oct 2016, 21:29

Bon, elle devait bien avouer que les problèmes qu’ils avaient été de son fait et non de Shawn, quoiqu’il avait encore fait le héros et c’était attaqué à ses poursuivants. Elle avait l’impression que toutes leurs rencontres commençaient ou se soldaient par un ramassis de problèmes, ce qui rendait la relation qu’ils avaient développé, assez piquante, elle pouvait bien se l’avouer. Elle apprécia la pause qu’ils s’octroyèrent, ou plutôt que Shawn lui laissa prendre, car il n’avait pas l’air plus fatigué que cela. L’apport d’énergie vitale par la végétation lui rendit les forces qui lui manquaient mais l’air pénétrant dans ses poumons de manière saccadée, mettrait davantage de temps à revenir, car elle était obligée de laisser la nature agir. Elle ne désirait qu’une chose : s’enfoncer plus profondément dans la pénombre des bois : leurs agresseurs se remettraient vite et ameuteraient sûrement des sbires. A peine eut-elle prononcer cette envie, mentalement, que l’humain la plaquait contre elle. Sa première réaction fut de tenter de le repousser, car elle sentait son anti-magie agir directement sur elle et l’affaiblir. Elle c’était habituée à cela lorsqu’elle était quelque peu éloignée, mais elle ne l’avait jamais vécue de si près. Tout se passa très vite et Shawn sortit son épée afin de trancher l’homme derrière eux qu’elle n’avait pas vu venir. Néanmoins, elle sentit nettement la vie le quitter et son sang l’éclabousser. Elle eut peur de se transformer en sirène : le sang était composée d’eau et dès qu’une goutte la touchait, elle ne pouvait empêcher sa queue de se montrer. Malgré leurs rencontres tumultueuses, elle avait toujours réussi à cacher à Shawn qu’elle faisait partie du peuple sirénique et depuis le temps, elle avait acquis une écaille spéciale qui brouillait davantage les idées qu’on pouvait se faire à ce sujet, car elle attirait de plus en plus les regards, elle n’y pouvait rien. Elle constata que le liquide rouge était considéré différent du liquide cristallin par son organisme. Elle n’osait bouger, de peur d’handicaper encore plus le jeune homme qui les protégeait et ne savait pas où en était l’agression.


Lorsqu’il se permit de faire de l’humour, elle fut certaine que c’était terminé. Son haut le cœur dut au choc du contact avait diminué, mais était toujours bien présent. « Pour cela, Shawn, il faudrait que nous ayons déjà éliminé la multitude de problèmes qui nous suivent partout où nous allons. Ta capacité à les attirer doit être contagieuse. Tu me l’as transmise ! Fausse accusation bien sûr, car totalement impossible. De plus, lorsqu’elle se trouvait avec Arwen, c’était elle qui les attirait. Elle avait simplement trouver son maître en la matière. Elle se dégagea de son étreinte protectrice et s’observa en tournant sur elle-même afin de constater les dégâts. Il avait eu un œil lubrique en prononçant sa proposition d’un bain dans la montagne. –Je vais juste me changer et me frotter le visage avec une feuille, je prendrai un bain plus tard. Ce n’est pas le moment.  Aussitôt dit, aussitôt fait, elle s’exécuta en trouvant une feuille qui n’était pas de nature urticante et se frotta les parties visibles où le sang c’était placé. Elle se dirigea derrière un arbre et ôta sa blouse, ainsi que son pantalon pour remettre la même chose, mais d’une couleur verte afin de se fondre davantage dans le paysage. Il m’en faut peu pour me refaire une beauté. Et je pense que revenir à l’auberge, où se trouvent les restes de nos agresseurs, ainsi que le risque qu’ils ramènent des amis, n’est pas la meilleure idée que tu aies eu. Tu te jettes dans les problèmes ! On trouvera de l’eau en chemin» Sur ce, elle réajusta son sac de voyage dans son dos et prit la direction opposée au coupe couteau qui les attendait en contrebas, vers les hauts de la montagne. Elle pouvait créer de l’eau, si ce n’est au minimum, facilement en trouver, mais elle ne préférait pas lui donner de pistes sur sa véritable identité.



Les deux compères n’avaient plus qu’à marcher, sans réel but précis, si ce n’est échapper à leurs poursuivants. Peut-être trouveraient-ils un moyen de locomotion ou un chemin qui leur permettrait d’éviter l’auberge, sans avoir à remonter trop haut dans la montagne, pour redescendre par la suite : le trajet pouvant se visualiser comme une grande courbe dans la montagne. Encore une fois, elle put constater que le jeune homme avait plus d’endurance qu’elle, car elle peinait à suivre le rythme naturel qu’il s’imposait, lui et ses grandes jambes de bipèdes. Ils étaient au cœur de la forêt : chaque parcelle de terrain ressemblant à la précédente. Un bruit de battement se fit de plus en plus entendre dans les airs. Nissa sentait les flux de l’élément aérien qui se modifiaient de manière surnaturelle, comme si quelqu’un les influençait. Elle pensa d’abord à une personne qui contrôlait l’air, mais le bruissement que chaque battement émettait titilla sa curiosité. « Tu entends ? Qu’est- ce que c’est ? » En tout cas, ils progressaient en direction de ce bruit. 


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