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 [Rp pour tous] L'avènement du Printemps

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Mer 20 Jan 2016, 22:00

Qu'y avait-il d'amusant à danser sur des rythmes d'une niaiserie abominable ? Le menton calé dans sa main, le chaman semblait perdu dans sa contemplation déprimante. Il se dit qu'au lieu de faire herboriste, il aurait du faire joueur de tambour, pour leur montrer à tous ce que c'était que la vrai musique, celle qui prend aux tripes. Fort heureusement, un événement incongru vint l'arracher à son observation, l'empêchant ainsi de s'endormir sur place ou d'aller fumer son herbe dans un coin en attendant le vrai début de l'événement. Son champ de vision se retrouvant brusquement remplie par... une chevelure blonde, puis des yeux perçants, le tout, à l'envers. Le chaman sursauta un peu, fronçant les sourcils. A peine avait-il cligné des yeux que la vision avait disparue. Avait-il rêvé ? Pourtant il était certain d'être conscient... Et d'ailleurs, la jeune femme réapparut tout aussi soudainement, à l'endroit cette fois, en lui posant une question tout à fait improbable. "Oh." fut tout ce que trouva à répondre Devaraj, le temps qu'il observe et assimile complètement cette nouvelle présence. "Vous êtes une chauve-souris ?" rajouta-t-il, toujours un peu perturbé par les faits précédents et gardant la même tête consternée. Il ne contrôlait plus vraiment la situation, ce qui lui plaisait particulièrement, bien que ça l'agaça de ne pas comprendre le pourquoi du comment. Mais sur une illumination, il se dit que cette femme au charisme non négligeable était peut-être envoyée par les Aetheri et que dans ce cas, c'était un message et un signe et qu'il ne s'opposerait pas à elle. "Hum. Si c'est mon Destin, j'accepterais votre vœu avec plaisir. Cela dit je risque de ne pas être un très bon père et je trouve cela ennuyeux." balbutia-t-il avec un faible sourire, oubliant au passage de lui demander ses raisons pour cette soudaine demande. Peut-être qu'il n'y en avait pas de toute façon. Il pouvait affirmer qu'il avait déjà assez de mal à gérer avec Lullu, alors que ce n'était même pas son vrai fils, alors s'imaginer avec d'autres enfants en plus lui donnait le tournis. Le chaman se releva lentement et d'appuya sur Spectrale, comme un vieux. "Je m'appelle Devaraj et... je ne sais pas pourquoi je suis venu ici." déclara-t-il d'un ton un peu désespéré. "Je suis curieux de nature pourtant. Je dois faire un blocage dans ma tête. Vous croyez que c'est grave ?" Il soupira, se sentant encore un peu triste de ne pas être autant enthousiaste que tout les autres invités.

Pendant ce temps, Lullu s'empara de son arc. Ce n'était pas une arme très puissante, ni richement décorée, ni fabriquée avec des matériaux rares. C'était un arc simple, conçu par ses propres soins, adapté à sa propre force et carrure et... c'éeait ce qui comptait le plus pour réussir à toucher la cible. Tirer avec un arc non adapté n'apportait rien de bon et puis, Lullu accordait beaucoup d'affection à son arme. Il posa son sac et sa peluche non loin et se rapprocha de la ligne de tir. Une grande dame aux cheveux de feu venait d'arriver, avec une arme magnifique. Le garçon se contenta d'abord de la regarder faire d'un air admiratif, n'osant ni s'approcher, ni la perturber. Puis un grand brun arriva aussi et se mit lui, à tirer comme un pied, ce qui arracha une grimace à l'enfant. Ce dernier décida immédiatement d'ouvrir sa grande gueule. "Eh M'sieur ! Vous êtes le génie du ridicule ?" lança-t-il alors avec un grand sourire. "Moi, je suis bien plus fort que vous, figurez-vous ! Enfin vous êtes nul donc c'est pas très difficile !" Il vint se planter juste à côté de l'homme sur la ligne de tir et se positionna, faisant une rapide grimace de provocation. Puis il ferma les yeux et se concentra pour oublier tout autre présence autour. Seul devaient rester lui, et la cible. Puis il tira deux flèches pour commencer, avant de reposer son arc avec précaution. "Vous voyez ? Moi au moi je sais atteindre une cible... Pas vrai Lullu ?" s'exclama-t-il en s'adressant aussi à sa peluche. Il parlait tout le temps à son ours en peluche et ne s'en rendait même plus compte. A ses yeux c'était tout à fait normal.


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Mots : 767
Dev répond à Mitsuko xD
Lullu provoque Zane et tire deux flèches.
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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Miles Köerta
Mer 20 Jan 2016, 23:05

Rp pour tous – L’avènement du Printemps
« Et la Nature t’emporte au cœur de sa fête »

Mon malaise grandissant, je ne savais quoi faire et quoi dire devant l’inconnu pour qu’il pardonne mon erreur. Tout ce que je voulais, c’était m’enfoncer six pieds sous terre et espérer me faire rapidement oublier. J’allais lui envoyer une nouvelle vague d’excuses, entrecoupée – c’était certain – de balbutiements et de vibrations nerveuses au fond de la voix, quand il prit lui-même la parole, se désolant de m’avoir si brusquement arrêté dans cet élan artistique. Aussitôt, je secouais négativement la tête, lui faisant ainsi comprendre que ce n’était nullement de sa faute ce qui venait de se passer. Néanmoins, je me sentais particulièrement soulagée, remarquant qu’il ne semblait pas me tenir rigueur de mon comportement. C’est vrai, un peu plus tôt, le jeune homme avait affiché une expression des plus angoissantes pour ma personne, la colère ayant brièvement perlé la surface de ses iris argentés. Dans un tel état, je croyais vraiment que sa frustration était dirigée vers moi et j’avais aussitôt craint des représailles de sa part, nerveuse et stressée comme je l’ai toujours été. Autant pour moi, je n’étais pas tombé sur ce genre d’homme, soulagée de m’être trompé, mais non sans conserver une certaine agitation étant donné la situation actuelle. Toutefois, je pris une bonne inspiration, prenant mon courage à deux mains tout en relevant la tête pour faire face au jeune homme devant moi. Évidemment, en le considérant la première seconde, je l’avais particulièrement trouvé imposant – enfin, de mon avis bien sûr, considérant qu’il devait me dépasser d’une tête au moins, en plus d’être armé. Enfin, après l’avoir plus longuement observé, je me rendais finalement compte du ridicule de ma propre vision des choses. Il paraissait si timide et inoffensif en réalité… Au moins, nous étions deux dans cet état.

C’est donc en s’entortillant nerveusement les doigts qu’il se présenta sous le nom de Finndaäl. Un nom qui lui allait comme une paire de gants. Le saluant à la manière du peuple des Libérés, je me présentais à mon tour, la voix prise de trémolos aigus:

« Et moi… Commençais-je, tendue, mais je me repris en me raclant la gorge, prenant un peu plus d’assurance cette fois – du moins, je l’espérais. Et moi, je m’appelle Maeka. Ravi de vous rencontrer. »

Un sourire réapparut sur la commissure de mes lèvres alors que je constatais qu’il était tout aussi agité que moi, surtout vis-à-vis de notre malencontreux premier contact. Mon visage prit alors une teinte plus rosée, alors que je songeais à ce que j’allais lui dire. Mes doigts tremblaient nerveusement. Malgré le malaise tombé précédemment, la frénésie et l’euphorie de la danse ne m’avait pas quitté pour autant, et je sentais toujours mon cœur vibrer au rythme des instruments des musiciens sur la scène.

« Pour vous faire pardonner, m’accorderiez-vous cette danse? »

Mais à cet instant précis, le jeune garçon qui m’accompagnait sortit de la foule et vint nous prendre tous les deux par le bras, souriant de toutes ses dents.

« Maeka! C’est parfait! Tu as trouvé un musicien! » S’extasia-t-il en pointant un petit instrument qui pendait au cou de l’Elfe.

Cela dit, en notant mon air choqué, le jeune garçon sourit encore plus, nous entraînant je ne savais trop où au milieu de la fête.

« Vous n’avez pas entendu tantôt? Un Elfe a mentionné qu’il y avait des concours de chant, de musique et de danser qui allait se tenir de ce côté-ci de la plaine! »

En balayant nos visages, ses grands yeux violets passant de Finn à moi, il se rendit vite compte que nous ne savions pas de quoi il parlait. Il s’arrêta soudainement, la surprise vibrant dans sa voix:

« Oh… J’aurais pourtant juré…

- Ulkior, c’est gentil de ta part, mais… »

Je réfléchis quelques secondes à cette idée, tournant doucement mon visage vers l’Elfe à nos côtés.

« Finalement, ça pourrait être intéressant. Désirez-vous participer, Finndaäl? Nous pourrions faire un duo, qu’en pensez-vous? »


674 mots | 4 post
Résumé:
Ulkior (je lui ai finalement donné un nom au mec xD) pousse Finndaäl et Maeka a partirent pour le concours de danse o/



[Rp pour tous] L'avènement du Printemps - Page 4 Signat16
Merci Léto ♪:
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Ven 22 Jan 2016, 05:28

Décidément, cet individu avait un comportement des plus osé à traiter à voix haute les elfes de castors. Heureusement qu'ils se trouvaient dans un endroit neutre, car la haute fierté de ce peuple était facilement froissable et ce qu'il venait de dire avait du les atteindre, notamment en tenant compte de leur ouïe. Ils lui garderont rancune. Néanmoins, il eut la présence d'esprit de poser l'instrument ayant torturé les oreilles de plus d'un convive dans la plaine.

Il se redressa puis se présenta à elle, tout en cherchant quelle animation serait le plus susceptible de lui convenir:
"Enchanté Zane, je vous appelerai comme cela puisque c'est votre prénom. A l'occasion je vous trouverai peut-être un surnom."

Elle sourit, énigmatique, tout un tas de surnom à propos de son apparence lui passant par la tête, plus étranges les uns que les autres. C'était moqueur et inutile, les surnoms les plus intéressants étaient ceux donnés lorsque l'on connaissait bien la personne, révélant des traits de sa personnalité que les autres ne pouvaient pas voir aux premiers abords.
Une lueur de défi passa dans son regard lorsque celui-ci lui montra son esprit de compétition. Il n'en fallait pas moins pour activer le désir de gagner de la sirène, notamment contre un homme. C'était presque une maladie chez elle de vouloir être plus forte qu'eux. Néanmoins, elle sentait que Zane avait beaucoup plus de capacité qu'elle, le jeu n'en serait que plus intéressant.
"C'est d'accord Zane, nous pouvons déjà considérer que j'ai gagné la partie sur la musique ! La précèdente situation vous a montré votre maître en la matière."

Elle le taquinait, sentant qu'elle pouvait se permettre ce genre de comportement avec lui même si elle ne le connaissait pas.
En effet, même si ils n'avaient pas été sur un stand de concours de musique, ils s'en trouvaient plusieurs dans la plaine. Ils n'avaient pas besoin d'y retourner afin de faire gagner des points à Nissa et d'agresser les oreilles de tous les individus présents, car même son talent pour la musique ne masquerait pas les sons démoniaques que Zane s'amusait à produire.

Ils descendirent de l'estrade puis s'avancèrent dans la plaine en commençant à parler. Elle se rappelait qu'elle l'avait déjà vu à une autre manifestation. Elle était accompagnée de Land, son loup, et lui du sien. Il était rare de croiser quelqu'un qu'un loup avait choisi comme compagnon, car ces bêtes nobles et sauvages n'étaient pas des compagnons que l'on choisissaient, c'était elles qui choisissaient de rester avec des êtres bipèdes.
"Très bien, j'attends qu'il engraisse un peu, mais il ne semble prendre que du muscle ! J'ai peur qu'il soit trop sec. Il n'est pas venu avec moi car toute cette manifestation de sons, de fleurs, de danses, et ce monde ne semblait pas vraiment l’intéresser. 
Et pour le votre? En brochette?"

Elle aimait beaucoup le petit trait d'humour noir que Zane instaurait dans les phrases qu'elle l'avait entendu prononcer, et y répondait sur le même ton.
Ils s'arrétèrent devant le stand de tir à l'arc. Elle n'en avait jamais fait. Elle savait qu'ils existaient, mais sa capacité à les utiliser était très limitée. Elle observa les muscles des bras de Zane se bander afin de tirer sur la corde et de viser. Si cela semblait facile, elle se fit la réflexion qu'elle n'aurait jamais assez de force pour tendre celle-ci.
Elle grimaça lorsque la flèche de Zane vint se planter dans l'arrière train d'un spectateur au loin. La flèche était passée vraiment loin de la cible. Comme il venait de la tutoyer, elle fit la même chose:
"C'est très loin de la cible. J'ai dans l'idée que ce n'était pas un hasard que ta flèche atterrisse à cet endroit."

Répondant à son défi hautement clamé parmi les compétiteurs les entourant, elle saisit l'arc, reproduisant les mouvements de Zane. Heureusement qu'il était passé en premier, sinon il lui aurait été impossible de faire par elle-même une chose similaire.
Son visage se crispa lorsqu'elle tira sur la corde, c'était beaucoup plus dure qu'il ne le paraissait en réalité. Elle dut s'y reprendre à trois fois avant d'arriver à une tension qui lui convenait, puis elle tira: la flèche parcourut une dizaine de mètres, puis vint se ficher dans l'herbe. La cible était encore très loin.

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Ven 22 Jan 2016, 16:08







Pas une simple bataille. Les batailles sont elles simple un jour ? Je ne crois pas. une bataille c'est toujours mettre quelques chose auquel on tiens en jeux. la paix ? Une illusion, pas de paix sans guerre. La Liberté ? J'ai appris à mes dépends qu'on est jamais libre entièrement. il y aura toujours quelques chose pour nous enchainer. Je soupir, finalement las du monde qui m'entoure. Quand ai-je pu pour la dernière fois n'en faire qu'à ma tête ? Il y a trop longtemps peut-être. Sans doute à l'époque où je ne mesurais pas plus de soixante dix centimètres et où je braillais à m'en arracher les cordes vocales pour réclamer à ma mère son lait nourricier. Je finis par garder mon attention sur la femme, si belle et à mes yeux, tentatrices. Elle a assurément ce quelque chose qui me fais me sentir stupide. Comme si elle en savait tellement que je passe pour un très jeune enfant à côté. Je réalise aussi que c'est la seconde fois en moins de trente seconde que je me vois ainsi.

- Je vous suis. Je ne sais pas pourquoi mais je pense qu'il n'y a rien de mieux à faire de toute façon, madame l'historienne.

Retrouver un autre fatigué qui tourne en rond ne peux me faire de mal et puis, peut-être pourrons nous poursuivre cette conversation. non pas qu'elle m'amuse, en fait la seule chose que j'espérais en venant ici, s'était croisé le Titan. Mais visiblement, ce n'est pas encore demain que je pourrai lui poser la question qui me brûle les lèvres. A savoir, découvrir si lui et moi avons un quelconque lien de parenté. La demoiselle disparaît sous mon nez et j'aperçois dans la direction indiqué un homme et cette même femme la tête en bas. Je suis des plus surprit mais à vrai dire, voilà qui m'intéresse un tant sois peu. Mes qualités avec la magie sont proche du zéro absolu et finalement, j'ai peut-être plus à apprendre d'elle qu'une simple discussion sur les malheurs du monde qui se renouvelle. Je m'approche alors que l'homme finis visiblement sa phrase. J'ai loupé tout le reste mais je m'en contre-fiche bel et bien. Blasé de la vie, moi ? Un peu. je me contente de répondre, conscient d'arriver dans le dos de l'inconnu quoi que à la vue de l'étrange et belle blonde.

- Si c'est le cas alors nous somme deux paumés à être venus ici nous tourner les pouces.

Je croise les bras. mon manteau de fourrure me paraît plus lourd. A moins que ce ne soit qu'une conséquence de mon ennui total en voyant les autres faire leur pseudo-fête ? Comme si accueillir en souriant les feuilles verte et autres fleurs naissante pouvait changer quoi que ce soit au fait que le monde est pourrit de l'intérieur. Un ange fais le bien, deux démons tuent quelques part ailleurs. Mes confrères garde un secret, les sorciers découvres cents nouvelles façons d'arracher des informations. En vérité, je crois que m'être retrouvé prisonnier d'une vampire il y a cinq ans de cela a laisser plus de séquelles dans ma tête que sur mon corps malgré les nombreuses cicatrices blanches qui le parsème. Comme quoi, même en étant né magicien, même en ayant eu une mère attentionnée, on peut être blasé d'un monde qu'on voit en noir. Manquerait plus que je ne perde la vue finalement. Ce qu'on doit avoir l'air ennuyeux, l'autre et moi face à cette femme. Un trio bizarre en fait. Mieux, j'ai un peu l'impression de déranger en même temps, elle n'avait qu'à pas m’inviter à la réunion des dérangés.
648 mots

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Ven 22 Jan 2016, 21:06

L’étonnement avait prit le dessus sur moi lorsque je vis que Mircella et Ezechyel se connaissaient. Et apparemment plutôt bien à en juger par leur façon de se parler et de se regarder. Le monde était véritablement minuscule, malgré les apparences. Mais bien que surprit, une par de mon être comprenait parfaitement les faits. Mon amie était une femme absolument splendide, seul l’être le plus idiot de la Terre aurait pus ne pas le voir. Et je devais dire que son compagnon était également très attirant. Tout deux s’étaient trouvés et en les regardant, il semblait parfaitement normal de les voir ensemble. « C’est tellement mignon. » Castiella avait raison, et j’étais heureuse pour la reine des Elfes. Heureuse qu’elle le soit et qu’elle est rencontré quelqu’un qui éprouve pour elle de l’amour. Car même si je n’en savais pas plus sur leur relation, les sentiments étaient bel et bien présents.

Mais malgré tout cela je me sentais triste. Bien qu’étant entourée de plusieurs amis dont je pouvais avoir confiance, mon être désiré rencontrer celui qui était fait pour moi. Un homme qui fasse battre mon cœur le plus vite possible rien qu’en le regardant. Pendant un temps je pensais l’avoir trouvé, mais il n’en était rien. Celui-ci était parti sans même me donner une explication et n’était jamais revenu. Je sentais les larmes perler à mes yeux en y repensant. Il m’était impossible de rester avec les deux Elfes, cela faisait remonter trop de mauvais souvenirs.

Alors que je m’apprêtais à leur dire au revoir, une jeune fille aux longs cheveux blonds sauta sur Mircella. Je ne la connaissais pas, mais visiblement mon amie si. Étrangement la colère me monta aux joues. Êtes de la jalousie ? Impossible ! La reine avait parfaitement le droit d’avoir d’autre connaissance proche que moi. Je pensais surtout à la dénommer Lumi, que j’avais rencontré il y a maintenant quelque temps.

Ne voulant pas les déranger plus longtemps, je pris la parole. « Je pense que nous allons vous laisser un peu Castiella et moi. Mais je serais très heureuse de te revoir plus tard Mircella. N’hésite pas à venir me trouver dès que tu le voudras. » Je m’approchais de son oreille pour qu’elle soit la seule à m’entendre. « Tu semble être assez occupé, et j’ai l’impression qu’une certaine personne à très envie de rester à tes côtés pour l’instant. » Je désignais l’homme blond du regard. Puis, sans m’attardais plus longtemps, je tournais les talons, Castiella sur mon épaule. « Au plaisir de vous revoir bientôt Ezechyel. Et prenais bien soin d’elle. »

C’est ainsi que nous nous retrouvions une nouvelle fois, ma Fae et moi, à marcher sans but. Au bout d’un certain temps, mon regard se porta sur ce qui semblait être un terrain de tir à l’arc. Je n’étais pas particulièrement doué pour cette discipline, mais il ne me coutait rien d’aller y faire un tour. Je remarquais alors une superbe femme en train de lancer ses flèches. Sa chevelure me frappa de plein fouet. Elle me donnait l’impression d’être prise en pleine tempête de flammes. Intriguée et désirant faire une nouvelle connaissance, je m’approchais de la dame. « Bonjour, excusez moi si je vous dérange, mais je vois que vous êtes très doué. » Mon être ne pouvait pas s’empêcher de trouver cette femme mystérieuse. Une grande force semblait émaner d’elle. La gêne commença à me gagner. Je devais peut être la laisser tranquille ou lui témoigner plus de respect…

Attendant néanmoins sa réponse, Castiella me força à tourner la tête pour regarder ce qui se passer non loin de nous. Un homme venait de planter une flèche dans le postérieur d’un autre, et Nissa qui se trouvait à ses côtés avait bien du mal à s’en tirer. Je ne pus retenir un gloussement tandis que mon regard se portait une nouvelle fois sur la femme à la chevelure de feu. « Il semble y avoir beaucoup d’agitation par ici. »

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Sam 23 Jan 2016, 10:25

Je continuais de tirer mes flèches de métal imprégnées d'eau électrisante avec mon arc forgé par Takias elle même. J'étais heureuse de posséder une telle arme surtout une arme qui possédait le même élément que moi. Cela garantissait une maniabilité assez souple puisque mon arc et moi même étions lié par le lien de la foudre. Même une personne contrôlant la foudre ne pourra pas s'en servir puisque l'arc ne reconnaissait qu'un seul porteur maîtrisant l'élément électrique. C'était aussi indispensable pour moi de posséder une telle arme et un atout pour mon statue de cheffe des archers dans l'armée élémentaire d'Aeden. J'étais fière de moi, fière d'être cette femme aujourd'hui. J'étais heureuse aussi d'avoir retrouvé mes deux frères triplets, d'avoir une âme sœur répondant au nom de Kain Aodhàn, d'avoir eu deux merveilleux enfants Atheria et Dragon, d'avoir des amis exceptionnels comme Mircella, Shiro, Anwen, Sierra, Emoree, Luane, Slania. J'avais encore du mal à cerner Darius, il était assez spécial, peut être qu'un jour il changera et il deviendra plus raisonnable. Mais bon quoi qu'il en soit, j'étais heureuse de vivre la vie que je menais, même si elle n'était pas tout le temps évidente. C'était assez compliqué aussi de contrôler mon Passager Noir, mais j'espère qu'un jour j'arriverai à le maîtriser complètement.

Une voix féminine m'interpella, elle me fit quelques compliments. « Merci beaucoup. » Je lui souriais sincèrement avant de l'inviter à me suivre. « Venez, on va aller rechercher les flèches. » Je me déplaçais pour aller chercher mes flèches sur le paillon avec la jeune femme. Sur le chemin, je me rendis compte que je commençais à avoir chaud, surtout au niveau des joues. Je récupérais mes flèches tranquillement sans vraiment me préoccuper de ces montées de chaleur. Non loin de nous, une personne avait lancé sans le faire exprès, une flèche dans le postérieur d'une autre personne. J'eus un rictus, tendis que mon frère Axel qui était juste à côté du petit groupe explosa de rire. Le me tournais vers la jeune femme en acquiesçant sa remarque. « Effectivement, après ça aurait pu être très grave, mais ça à l'être d'aller tout de même. » Mes flèches en main, je repris le chemin du pas de tir en discutant avec la jeune femme. « Je m'appelle Alyska et vous ? » Après avoir entendu son nom, je me mis à présenter mes frères. Je pointais d'abord du doigt Axel afin de le présenter de loin. « Lui c'est mon frère Axel. » Puis on arriva enfin vers le pas de tir, juste à côté de mon second frère. « Et lui, c'est Altaïr. » Je commençais à avoir la tête qui tournait, mais je continuais de parler. « A nous trois, nous formions des triplets. » Je remis les flèches dans mon carquois puis, posa se dernier sur sol à côté de mon arc.

J'eus un haut le cœur, c'était horrible. « Alyska, tu es sûre que ça va ? » Je hochais de la tête pour le rassurer, mais en faite ça n'allait pas vraiment. Mes jambes n'arrivaient même plus à me soutenir, je finis par tomber à terre. Altaïr me rattrapa de justesse « Alyska ! » Il m'allongea sur le sol en mettant ma tête sur ses genoux. Axel, alerté se tourna vers nous. Il eut un petit moment de choc avant de se tourner vers la première personne venue en la saisissant par les épaules. « Toi ! Débrouille toi pour trouver un médecin ou un truc du genre ! » Il l'a lâcha pour arriver vers moi. « Alyska ! Qu'est ce que tu as ? Que t'arrive t-il ? » Je voyais dans les regards de mes frères qu'ils étaient tous deux paniqués. « Je ne sais pas … j'ai chaud … ça va aller. » Je tentais de me relever, mais mes frères m'en empêchèrent.

Ma tête tournait toujours, c'était horrible et cela ne voulait pas passer. Axel faisait les cent pas, cherchant la fille qu'il avait agressé voir si elle arrivait enfin avec un médecin. Mon frère Altaïr tourna son regard vers Nixy en lui demandant. « Est ce que par hasard vous aurez des dons de guérisseuse pour voir au moins ce qu'Alyska elle a ? » Il attendait la réponse, espérant de tout cœur que la jeune femme en ait ne serait-ce qu'au moins un petit.




4/7:
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Sam 23 Jan 2016, 15:57

Apparemment, Raeden avait perdu son charme avec les enfants. Habituellement, il était plutôt bon psychologue avec les petites têtes blondes. Etait-ce sa forme d'ours qui changeait ici la donne ? Pourtant, une peluche ambulante sur patte, ça aurait du indéniablement attirer … Indubitablement, il y avait des choses que l'homme-ours n'arrivait pas à cerner. Peut être était-ce parce qu'il était tombé sur des enfants qui paraissaient avoir quelques malaises. Il sentait leurs émotions flotter autour de lui, méange de peur, d'appréhension, de curiosité, de replis sur soi. Il ne pouvait pas les pousser à venir le rejoindre, mais en même temps, cela lui faisait de la peine de les sentir ainsi. Il aurait aimé pouvoir les aider. Ca faisait partie de lui. Il avait du mal à supporter de voir des gens souffrir d'une façon ou d'une autre, sans rien pouvoir faire. Et c'était d'autant plus vrai quand il s'agissait d'enfant. Bon, au moins, il pouvait être content, les jeunes gens ne s'étaient pas mis à pleurer, à crier et à fuir dans tous les sens quand il avait commencé à bouger, ne serait-ce que pour se mettre sur le dos. C'était déjà un bon point.

Par contre, ce qui l'était moins, c'était le comportement d'Edwina. Elle ne semblait réellement pas dans son assiette. Etait-ce à cause du froid ? Des ailes qui avaient poussé sur son dos ? De la présence de cet homme qui venait de la toucher ? De sa propre présence à lui, dont elle ne pouvait pas savoir qui il était vraiment, pas sous cette forme en tout cas ? C'était vraiment inquiétant de la voir ainsi, surtout quand elle se coucha – ou s'affala ? - par terre sans rien dire. L'Immortel aurait bien aimé avoir le don d'ubiguité pour pouvoir s'occuper à la fois de la Magicienne et de la jeune fille qui s'adressait à lui. Mais cela ne faisait pas encore partie de ses bagages magiques … Quoique … en y réfléchissant bien, en fait, si. Il pouvait faire apparaître des hologrammes de lui. Et c'était exactement ce qu'il allait faire maintenant. Cela lui permettrait d'être, d'une certaine façon, sur tous les fronts à la fois. Ca demandait un peu d'entrainement, pour réussir à scinder en quelque sorte ainsi son attention, mais ça se révélait au final très pratique.

Surtout, qu'une nouvelle fois, les choses prenaient une tournure étrange. Tandis que l'hologramme humain de Raeden était en train d'apparaître dans l'air, une femme fit voler délicatement le corps d'Edwina jusqu'à l'ours. Celui-ci n'avait pas eu le temps de se remettre droit que la Magicienne était déposée sur son ventre. Machinalement, il referma doucement ses pattes sur elle pour qu'elle ne glisse pas et pour ainsi, aussi, lui donner plus de chaleur. Il ne put résister à lui donner un léger coup de lichette sur le nez, pour voir si cela l'aiderait à la réveiller. C'était une façon aussi, sans vraiment qu'il s'en rende compte lui même, de s'imprégner un peu plus de son odeur, de saturer aussi bien son odorat que ses papilles. Pendant ce temps là, l'hologramme sous forme humaine de Raeden s'approchait de la jeune Bélua.


Voila comment je communique comment je suis sous forme ours … Je suis un Bélua monstre … la moitié du temps, je n'ai donc pas le choix que de rendre ma forme animale. Mais ce n'est pas ce qui va m'empêcher de vivre ni de faire des rencontres. Je m'appelle Raeden, et toi?

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Lun 25 Jan 2016, 18:45

De sa revendication de défi, un jeune garçon s’était prestement avancé au poste de tir. Son apparence ne cassait pas trois pattes à un canard, à l’inverse de sa cavité buccale qui fonctionnait à merveille. Un enfant se permettait de se moquer de lui alors qu’il promenait encore une peluche à son âge. Quant à sa façon de s’exprimer, elle était bien en deçà de ce qu’il attendait d’un jeune guerrier exubérant. Une veine fit son apparition sur la tempe du démon lorsque le garnement passa aux insultes. Ce bambin souhaitait vraiment vouloir mourir pour s’en prendre ainsi aux adultes. Le petit devrait s’informer à qui il s’adresse considéra ainsi Zane, d’ores et déjà heureux de le faire taire d'ici très peu de temps. Il avait peut-être réussi son tir, mais il désapprendrait très vite cette brève victoire. Dans le silence le plus total, il avait parfaitement assimilé que le jeune garçon prenait son ami la peluche pour une véritable personne. Alors en restant le plus furtif possible, il manœuvra les ombres pour qu’elles accaparent son inestimable trésor. En un rien de temps, l’ourson acheva son vol aérien dans le creux de la main du tentateur. « Observe ce que j’entends par génie, petit. » Il se tourna ensuite vers Nissa qui semblait avoir appréhendé son jeu malsain. Coup de chance ou véritable déduction, elle avait en tout cas mis le doigt sur la bonne interprétation en insinuant qu’il avait sciemment raté la cible pour atteindre un point de mire beaucoup plus savoureux. En vérité, il ne l’avait pas littéralement fait exprès. Le fait est qu’il avait surtout décoché dans la précipitation dans le but de s’adapter à l’outil en question. Le trait de son sourire ne cessa d’ailleurs de s’étendre en réponse à sa réplique. « Le hasard est vicieux Nissa. J’ai dans l’idée que le dieu du hasard veille amoureusement sur moi. » S’il y a bien une divinité que le diable admirait plus que tout, c’était bien celui-ci.

Il se hâtait avant que l’enfant ne vienne réclamer son dû. Enfin, même s’il arrivait à réagir à temps, il n’aurait ni la taille ni la force nécessaire pour le récupérer dans le court délai imparti. Toujours grâce à son ombre, il occasionna un léger filet qu’il se servit comme d’un lacet afin de nouer la peluche à la flèche qu’il venait d’extraire de son carquois. Ensuite, Zane adopta rapidement une nouvelle posture par rapport au bandage de son arc qui se fit plus instinctif et canalisé. Les muscles de ses bras apparents laissaient entrevoir la force qu’il arrangeait pour étirer la corde. Après une à deux secondes de concentration intense, il claqua sa main en arrière afin de faire filer le missile. Le poids de la peluche qui desservait ici l’équilibre du projectile généra la rotation de celle-ci. Le démon semblait toutefois avoir prévu la trajectoire avec assez de perfectionnement pour que la pointe atteigne adroitement le centre de la cible. Lors de sa collision, la peluche suspendue par un seul fil persistait à se balancer. Attendant ainsi le moment propice, Zane fit cesser son pouvoir, ce qui eut comme conséquence d’envoyer valser la peluche loin en dehors du stand de tir. Après un bref baptême de l’air, elle sombra sur la tête d’une personne.

Fier de son fait d’armes, il tira la langue au mioche. « Tu devrais te dépêcher d’aller le récupérer, petit. Ou sinon quelqu’un risquerait de le blesser. » Si ce n’était pas déjà fait. Le sadisme envers les enfants était encore plus réjouissant que la torture envers les tortues. Maintenant qu’il était débarrassé de ce dernier, il s’adressa une nouvelle fois à Nissa en posant son arc et ses flèches. « Si tu as besoin de conseils, n’hésite pas. Je pourrais t’en procurer contre l’échange d’un beau sourire. » Il aurait effectivement très bien pu lui enseigner deux, trois astuces qu’il avait assimilées de son ancien mentor, mais à ce moment-là, la rouquine qui se trouvait non loin d’eux eut comme une sorte de malaise. Ses jambes cédèrent et du monde se précipita autour d’elle. En soustrayant ce qu’il entendait ici et là ainsi que la pose qu’elle adoptait, il comprit alors qu’elle allait accoucher d’un morveux. L’un d’entre eux vint même harceler Nissa pour qu’elle aille à la pêche au médecin. L’homme gloussa avant de s’approcher du groupe de personnes. Il usurpa une flèche au cours du bref trajet. Il mit celle-ci en évidence tout en entretenant de s’approcher. « Nul besoin de médecin, messieurs-dames. Je connais une procédure doublement plus efficace en plus de réaliser quelques économies. » Si personne ne l’arrêtait, il est certain qu’il mettrait sa menace à exécution.


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Lun 25 Jan 2016, 20:47

Nissa répondit à l’invitation de Zane lorsqu’il lui proposa de lui donner quelques conseils pour améliorer la tenue de son arc et la manière dont il fallait le positionner afin de tirer d’une meilleure façon. Elle n’aspirait pas à être une archère, loin de là, mais cela ne lui ferait peut-être pas de mal. Elle lui offrit donc son plus charmant sourire, sur lequel elle exagéra pour bien signifier au jeune homme qu’il était destiné à satisfaire sa demande :

« Effectivement, tu pourrais m’en apprendre beaucoup plus sur la manière de le tenir et de viser. Je devrais aussi apprendre à faire quelques pompes avant d’arriver à tendre cette corde d’une manière convenable. »

Convenable, et encore le mot était faible puisqu’elle avait vraiment peu de force dans les bras. On aurait pu penser que ses longues années à vivre dans l’océan avait développé cette partie de sa musculature afin de lutter plus efficacement contre les vents et marées, mais non, toute sa force provenait de la puissante queue de poisson qu’elle avait sous sa forme d’ondine. Néanmoins, la force qu’elle avait acquise sous l’eau ne se transférait pas de sa queue à ses jambes lorsqu’elle se transformait, malheureusement. Ses jambes étaient même plus faibles que ses bras, à ses débuts terrestres. Elle avait un peu amélioré cet aspect mais elle était bien loin de pouvoir tenir le coup en courant plus de quelques minutes.
 
En parlant de tenir sur ses jambes, elle fut grandement secouée par un jeune homme  d’une chevelure flamboyante qui lui agrippa les épaules, et sous le stress, serra assez fort à cet endroit. Le sang de la sirène ne fit qu’un tour et elle vit rouge rapidement. Comment osait-il la toucher ? Elle détestait cela, et elle ne le connaissait pas. Le sentiment de panique qu’elle sentait en lui jouait en sa faveur pour lui épargner les foudres de la sirène. Elle ne put s’empêcher de l’apostropher :
« Du calme ! Le médecin est pour qui ? Pour toi où elle ? Je suis capable de te faire tâter d’une certaine médecine… »

Sa réaction était exagérée évidemment.
Il était affolé à cause d’une rousse qui c’était assise par terre et qui semblait faire un malaise. Zane sembla tout de suite attentionnée face à cette dernière et s’empressa de s’improviser médecin. Elle ne savait rien sur sa vie mais elle ne s’imaginait pas qu’il fut docteur un seul instant.
« Je vais tenter quelque chose Zane, je pense que nous n'avons pas à en arriver à une telle extrémité et je te voudrais bien en second. »

Sans lui laisser le temps de répondre, elle s’agenouilla aux côtés de la jeune femme, donna un coup sur le côté à l’individu aux cheveux de feux qui l’avait secoué, il tomba sur le côté, déséquilibré par le coup de la jeune ondine, puis elle s’adressa à la jeune femme :

« Je suis Nissa, restez couchée, cela vaut mieux. Depuis combien de temps n’avez-vous pas mangée ? »

Tout en parlant, elle entreprit de lui relever les jambes afin d’améliorer la circulation du sang. Elle avait déjà assisté à plusieurs malaises d’humains, et elle avait vu des individus s’y prendre de cette manière afin de laisser le temps à la personne de récupérer. Cette méthode avait l’air de fonctionner plutôt bien, puisque quelques minutes après, elles se relevaient.

« Zane, as-tu du sucre sur toi à donner à la jeune femme ? Il faudrait m’en trouver. »


Elle n’était pas capable d’expliquer les raisons du malaise de la jeune femme aux cheveux roux flamboyants, mais lui redonner de l’énergie par l’action de ce sucre à effet rapide ne pouvait que lui être bénéfique.

Mots: 605


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Ven 29 Jan 2016, 04:18

Edwina n'entendit pas la voix de la jeune femme qui essayait de l'aider. C'était comme si son esprit avait préféré fuir une situation bien trop complexe à gérer. Elle ne reprit conscience qu'une fois que son corps fut installé sur la fourrure de l'ours. Au début, elle bougea un peu, ses doigts se refermant doucement sur les poils de la bête. Il lui semblait entendre une voix familière. Tout lui semblait brumeux et, même si elle finit par ouvrir les yeux, elle ne vit rien de plus que lorsqu'elle les avait fermé. Il fallait du temps afin que son organisme récupère. La clarté du ciel finit par apparaître, dans un premier temps occultée par quelques points noirs qui finirent par disparaître peu à peu. La jeune femme tourna la tête sur le côté, comme si elle cherchait le confort de ce corps douillet et moelleux. Il était chaud et doux. Encore un peu sonnée, elle se répétait dans sa tête les derniers mots de l'homme qui parlait plus loin. Raeden hein ? Raeden... Elle pensa alors au forgeron, ouvrant un peu plus grand les yeux. Il ne devait pas la voir. Leur dernière rencontre avait été... Elle devait trouver une solution et, bien sûr, la seule qu'elle trouva fut de se retourner sur son « matelas » pour se retrouver sur le ventre. La tête dans les poils, elle resta là quelques secondes, évitant de respirer trop fort comme si elle aurait pu disparaître. En réalité, sans sa magie capricieuse, elle aurait pu, oui, se rendre totalement invisible mais, puisque cette dernière ne souhaitait guère obéir à l'Ultimage tant qu'elle n'embrasserait pas les voies maléfiques, c'était actuellement impossible. Relevant un peu la tête, ce fut à ce moment précis qu'elle se rappela un peu de tout ce qui avait précédé son évanouissement. L'ours... elle était sur l'ours. Elle l'observa un moment avant de juger qu'il n'était sans doute pas dangereux. Elle n'était pas seule à l'avoir approché en plus de cela... « Oh... » fit-elle, consciente d'un nouvel élément à rajouter à son équation. Raeden et l'ours... Elle se rappela de la forge. Non c'était impossible. L'homme était  un ours, il ne pouvait pas être à deux endroits à la fois. Soit il y avait l'humain, soit il y avait l'animal. Rassurée, elle se détendit un peu. Dans tous les cas, elle ne pouvait pas rester là où elle se trouvait très longtemps. Souriant à la jeune fille qui se tenait près d'elle, elle essayait de trouver une solution à son calvaire. Réfléchissant un peu, elle se dit que, peut-être l'ours était un autre Bélua et qu'il pourrait l'aider. C'était ridicule dans le fond de craindre revoir un homme uniquement parce qu'elle lui avait menti sur son identité mais elle n'y pouvait rien, elle avait trop peur des conséquences, de la manière dont il la regarderait et de tout un tas de choses plus ou moins stupides.

Elle se hissa un peu plus haut pour atteindre les oreilles de l'animal. Elle essayait de faire ça discrètement mais, au fond d'elle, elle n'y croyait plus tellement. Il fallait qu'elle règle le problème de sa robe également et qu'elle rende sa cape à celui qui avait eu la gentillesse de la lui prêter. Elle plaça ses lèvres proches de la cavité auditive de l'ours pour lui murmurer quelques paroles. « Je ne sais pas si vous êtes un Bélua ou un véritable ours... ». Dans le premier cas, elle se tenait dans une position totalement compromettante, dans le second, elle risquait de passer pour une folle et de se faire mordre. « En fait... j'aimerai bien que vous m'ameniez à l'écart. Je ne suis pas sûre d'être très à l'aise ici et j'ai un soucis avec ma robe. J'aimerai bien pouvoir régler tout ça dans un endroit plus calme... quelques minutes seulement. Vous pouvez simplement m'y déposer et repartir... C'est juste que... ». Il y avait le soucis de ses ailes également mais elle préférait ne pas y penser pour le moment. Un problème à la fois. S'écarter de la foule d'abord, rattacher sa robe ensuite et, enfin, réfléchir à comment elle pourrait se sortir de la situation dans laquelle elle s'était mise. S'excuser auprès de Raeden serait une bonne chose dans un premier temps. Ensuite, elle pourrait aviser de rendre son bien à celui qui avait voulu l'aider. Peut-être même aurait-elle plus d'un individu à remercier. Elle ne savait pas mais, pour l'heure, elle avait plus l'impression d'étouffer qu'autre chose. « S'il vous plaît monsieur ou madame l'ours. » finit-elle en s'écartant de son oreille pour regarder ses yeux. Elle essayait d'y déceler l'humanité, voir si elle était réellement folle ou non. Si elle avait compris que la voix de Raeden provenait d'un hologramme, si elle avait réfléchit aux mots qu'elle avait entendu plus tôt, peut-être aurait-elle compris. Pour l'instant, elle était ignorante jusqu'au bout des doigts.

788 mots

Spoiler:
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Ezechyel
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Ezechyel
Ven 29 Jan 2016, 17:10

Les joues de l’Elfe sylvestre s’empourprèrent lorsque la demande de Maeka franchit ses lèvres, détournant légèrement le regard de côté pour mieux échapper à la gêne qui le gagnait peu à peu en continuant de fixer ses iris vairons, dansant d’un pied à l’autre tandis que l’incertitude pointait dans sa tête. Il ne craignait pas l’idée d’offrir à l’Orisha une danse en échange de celle qui l’avait interrompu, loin de là  – ça lui plairait même beaucoup de le faire – mais Finn se sentait encore rattaché à la demande de l’Elfe Féerique, assailli par l’inquiétude qu’il savait ne pas être si infondée que cela de ce que le Fae pourrait faire sans qu’il n’y ait de surveillance accrue de sa part ou de celle d’Ezechyel. D’un côté, l’Elfe n’avait pas la moindre envie de perdre son temps à courir comme une ombre dans le dos de Chayns, perdant de ce fait tout le plaisir qu’il pourrait retirer de ces festivités alors que de l’autre, Finn était incapable d’écarter toutes ses pensées catastrophes quant aux possibles enfantillages que l’homme aux cheveux azurs auraient désormais l’occasion d’accomplir, à présent qu’il était parvenu à se soustraire à l’œil de l’Elfe. Un désagréable frisson lui descendit la courbe du dos, reculant d’un grand pas en recherchant frénétiquement au fond de sa tête les mots qu’il prononcerait pour s’expliquer à l’Orisha sans vouloir paraître rude ou grossier à ses oreilles en venant décliner son offre, déçu du choix vers lequel il s’était tourné après sa courte réflexion. L’Elfe sylvestre ouvrit la bouche : « Bien sûr. Ça me ferait vraiment plaisir. » Ça avait été plus fort que lui. Intérieurement, Finndaäl jurait contre son manque de conviction, ayant complètement été pris de court par la tentation qui avait germé dans son esprit, à la merci de ses désirs qu’il avait pourtant essayé de refouler dans un coin de sa tête pour prendre une décision objective. Qu’avait-il fait? Sa respiration s’accélérait de plus en plus, son cœur frappant sa cage thoracique avec une énergie démente. Du calme Finn… Respire, lentement., songea-t-il tout en se mordant la lèvre inférieure, paraissant soudainement nerveux. Est-ce qu’il avait fait le bon choix en s’opposant ainsi à la demande de son Maître?

Anxieusement, l’Elfe commença à jouer du bout des doigts avec l’instrument qu’il avait emmené avec lui, incapable de faire taire cette petite voix qui lui répétait inlassablement que c’était la pire décision qu’il n’avait jamais prise de toute sa vie. Désespéré, il tentait de se convaincre que le Fae était en mesure de prendre lui-même en main ses responsabilités, seul, mais le jeune Elfe n’y arrivait simplement pas, accentuant sa crainte à un degré qui lui devint rapidement insupportable – le problème majeur étant que Chayns ne prenait JAMAIS ses responsabilités, peu importait la situation dans laquelle il se retrouvait. Finn soupira, lassé et énervé, par ces événements qui le dépassaient en lui glissant entre les doigts, sans même que les véritables ennuis n’aient vraiment eu l’occasion de commencer. Peut-être que Chayns se tiendrait à carreau pour cette fois seulement. Après tout, le jeune homme aux cheveux bleus ne pouvait pas ignorer l’importance de l’avènement du printemps pour son peuple - à moins, bien sûr, que ses habitudes de chercher sans compter les problèmes de tous bords tous côtés réussissaient à amenuiser son patriotisme. Cependant, dans tous les cas, le mal était déjà fait, l’Elfe ayant perdu sa possibilité de rectifier son tir quand un jeune homme qui connaissait visiblement Maeka s’extirpa de la foule dansante en les prenant chacun par le bras, souriant, avant de s’aventurer au travers de paroles dont un concours occupait le point central de ses mots, leur proposant même de s’y rendre sur ce pas, supposant sans savoir que l’Elfe aux yeux acier était le musicien que la jeune femme avait réussi à trouver pour l’accompagner dans sa danse. D’abord surpris et hébété, Finndaäl ne réagit pas immédiatement, son regard gris pivotant inconsciemment vers l’Orisha à ses côtés qui, au terme d’un rapide moment de réflexion, finit par venir appuyer la proposition du dénommé Ulkior, attendant avec patience que l’Elfe émette son avis sur l’offre – qu’il ne cachait pas être alléchante – qui lui était donné. Finn était hésitant, mais le fait était que la musique, et les arts en général, représentaient fidèlement sa plus grande passion.

En d’autres mots, il se voyait mal refuser la proposition, se retrouvant à devoir faire pencher la balance entre son devoir et son amusement. Après quelques secondes, l’homme aux oreilles pointues esquissa un sourire en retirant son ocarina suspendu à son cou, hochant vigoureusement de la tête. « Pourquoi pas? Ça me permettra de vous rendre la danse que j’ai interrompu et… » Il marqua une courte pause, fébrile comme une puce. « J’attends depuis longtemps l’occasion de m’amuser un peu vous savez. » Finndaäl espérait sincèrement que Chayns fasse preuve de maturité rien qu’une seule fois au moins dans sa vie. Ça ne pouvait pas lui faire de mal après tout. « Nous pouvons y aller maintenant si ça ne vous dérange pas. » L’Elfe n’était peut-être pas ce qu’on pouvait appeler un musicien d’expérience, mais il détenait à présent une chance en or de se donner à cœur joie dans les festivités en offrant à Maeka une musique qui, il le souhaitait désespérément, siérait à merveille ses pas de danse enchanteurs.

918 mots.

POST III – Résumé : Finndaäl accepte la décision de Maeka et ensemble, ils se dirigent vers le lieu du concours de danse.
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Miles Köerta
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Ven 29 Jan 2016, 20:16

Rp pour tous – L’avènement du Printemps
« Et la Nature t’emporte au cœur de sa fête »

Le jeune Elfe semblait particulièrement ravi de l’offre, ce qui eut rapidement l’effet de me faire sourire en retour. C’est certain, que nous n’allions pas nous ennuyer avec tout ce qui était promis! Alors, avec plus d’entrain cette fois, Ulkior nous conduisit jusqu’à la petite plaine prévue à l’événement et je nous inscrivis rapidement, me tournant vers les deux garçons, les yeux pétillants.

« C’est bon Finn – je peux t’appeler Finn? – je viens de nous inscrire. »

Ulkior tapa dans ses mains avant de nous considérer d’un œil qui se voulait acérer, comme celui d’un expert qui analyserait les chances de son duo vedette de gagner le séduisant trophée. Mais nous savions, lui comme moi, qu’il ne faisait cela que pour la forme. Pour Finndaäl par contre, je me demandais s’il le prendrait vraiment au sérieux.

« Alors mes agneaux, on a encore du temps devant nous avant que le concours commence! On répète un peu? Je pense que nous pouvons passer le stade de l’échauffement après la gigue magnifique que tu nous as montré ma petite Maeka! »

Je rougis violemment en croisant les bras.

« Je ne suis pas ta petite Maeka!

- Oui, bon, enfin! Finndaäl, c’est bien ça? Tu peux nous montrer ce que tu sais faire avec ton ocarina? Je suis vraiment curieux de te voir à l’œuvre. Mais avant… »

Son regard se posa dès lors sur les autres participants et il nous prit tous les deux par le bras, nous entraînant à sa suite, un peu plus loin, sur la plaine.

« On s’éloigne de la concurrence!

- Tu es plutôt enthousiaste pour ce concours, Ulkior. Pourquoi tu ne participerais pas avec nous? »

Je tournais mon visage en direction de l’Elfe aux yeux couleur tempête, mais le jeune homme face à nous devança la réponse de l’Elfe en refusant l’offre.

« Les lumières, la scène, ce n’est pas pour moi. Je vous laisse toute la gloire, mes agneaux! »

Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux. Pourquoi nous avait-il si soudainement affublés du surnom « mes agneaux » celui-là? Quoi qu’il en soit, j’haussais des épaules et portais toute mon attention vers Finn qui, son instrument au cou, n’attendait que le moment pour nous montrer ses talents. Aussitôt, arborant un grand sourire, je l’invitais à commencer le morceau qu’il avait espéré nous jouer et je fermais lentement les yeux, laissant la musique imprégner chaque fibre de mon corps. La mélodie n’était pas quelque chose de très complexe en soit, mais cette douce simplicité entraînait néanmoins mon cœur dans ses notes énergiques. Le dynamisme du morceau eut tôt fait de m’emporter dans la danse et, d’eux-mêmes, mes jambes se mirent à bouger, à esquisser des mouvements simples mais amples, comme à l’image de cette musique, qui me faisait aussitôt songer à la forêt, aux feuilles qui se laissait bercer par le vent et aux craquements des branches que l’on foulait dans nos promenades. C’est exactement à ça que je m’étais attendu de la part du jeune Elfe. Un peu de sa culture dans cette danse, un peu de lui dans cette mélodie, un peu d’Orisha dans ces gestes; un mélange ahurissant de bonheur et d’énergie à l’état pur qui me galvanisa bien rapidement. Je riais aux sons de sa musique et soudainement, sans crier gare, il enchaîna avec une seconde mélodie et je dû brusquement m’arrêter pour penser aux mouvements que je dessinerais à présent.

Les notes étaient un peu plus saccadées et je songeais immédiatement à un style plus mécanique, laissant de côté les mouvements souples pour les notes à la durée un peu plus longue, lorsque ces dernières se présenteraient. C’était un style tout autre, moins porté sur la forêt, sur la nature: on aurait dit une chanson d’aventure, à l’image d’un cavalier parti aux confins de ce monde, prêt à s’opposer à tous les dangers qui se mettraient sur son chemin pour voler au secours de sa dulcinée. La musique laissait entendre le courage du héros tout au long de la mélodie, le crescendo nous entraînait dans son emportement au combat alors que les notes plus saccadées, elles, représentaient son cheval, fidèle destrier, qui martelait le sol de ses sabots.

Lorsque je perçus les notes se rallonger petit à petit, signe que le morceau touchait bientôt à sa fin, je me permis de relâcher un rire, tendant les bras avant de pivoter tout mon corps en direction du joueur d’ocarina.

« Finn! C’était tout simplement magnifique! J’adore ce rythme! C’est comme s’il y avait une multitude d’histoires qui se formaient dans mon esprit dès que j’entendais les sons. »

Ulkior applaudit, visiblement enchanté lui aussi par la démonstration du jeune Elfe.

« Alors ça oui! Tu m’as carrément transporté! Sérieusement, je pense que vous avez une chance de gagner, mes agneaux! »

Un grand sourire s’étira sur mes lèvres alors que je me tournais vers Finndaäl. J’adorais tout simplement cette fête! Et en plus, j'osais même dire que notre duo était plutôt bien assorti.


839 mots | 5 post
Résumé:
Alors Maeka les inscrit au concours et commence à répéter ses pas de danse avec Finn et Ulkior



[Rp pour tous] L'avènement du Printemps - Page 4 Signat16
Merci Léto ♪:
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Ven 29 Jan 2016, 21:43

L’ours laissa sa tendresse œuvrer sur l’inconnue que Djinshee venait de déposer sur son ventre. Sa réaction l’étonna quelque peu. Elle devait avouer qu’elle avait du mal à cerner ce comportement. Elle ne l’avait jamais connu, après tout. Ou du moins, pas dans ses souvenirs. Une étrange lumière apparut à côté d’elle, et juste devant Hana. Décidément, elle allait de surprise en surprise…

   L’hologramme s’approcha de la femme-puma. Cette dernière ne bougea pas. Elle ne connaissait pas cette forme de magie. Elle restait sur ses gardes. La situation indiquait au contraire qu’elle n’avait rien à craindre, mais elle avait appris à être prudente. Sa nature de Sang-Mêlé lui avait en plus forcé la main. L’homme de lumière prit la parole. Elle ne comprit qu’à ce moment-là qu’il s’agissait de l’ours. Elle se sentit bête.

   -Hana, dit-elle à son tour, on se connaît ? J’ai déjà entendu ce nom…

   Raeden… Raeden… Ce nom disait vaguement quelque chose aux deux femmes. Surement dans les rues d’Aeden, quelqu’un avait parlé de lui. Mais tout de même, c’était qu’il devait avoir un minimum de notoriété. La Bélua le considéra longuement. Cet homme l’intriguait de plus en plus. C’était un monstre, à la tendresse démesurée, capable de créer des représentations lumineuses de lui-même… Après quelques minutes, elle osa enfin approcher sa main pour tenter de le toucher… Mais elle passa à travers. C’était réellement de la lumière ! Mais il paraissait si réel…

   -Je te fais la même chose avec l’ombre, tu sais. Commenta Djinshee.

   -Je te regarde.

   L’Elémentale se concentra et fit s’élever sa propre ombre, comme un clone et lui fit faire quelques mouvements. Aussitôt fait, elle la laissa reprendre sa forme normale. Elle n’avait aucune envie de gaspiller son énergie inutilement.

   -Tu m’apprendras !

   -J’essayerai, se contenta-t-elle de répondre en haussant les épaules.

   L’expression déterminée de son amie lui fit plaisir. L’inconsciente sembla reprendre ses esprits, car elle bougea plusieurs fois. Cependant elle n’avait pas l’air décidée à se lever. L’ours devait être très douillet. Hana la vit dire quelque chose à l’oreille de l’animal. Sa position était – étrangement – mal choisie, mais elle jugea qu’elle devait encore être sonnée. Elle trouvait en tout cas ce personnage curieux et elle avait bien envie de lui parler. Elle n’avait qu’à attendre un peu, et sûrement auraient-elles l’occasion de faire connaissance. Pour le moment, elle préférait la laisser tranquille.

   Djinshee croisa les bras. Il avait beau se passer une chose bizarre à la seconde, elle commençait un peu à s’ennuyer. Peut-être était-ce l’atmosphère trop joviale qui lui faisait cet effet ? C’était plus que probable. Elle avait envie de partir, cependant elle savait que ce ne serait que pire ailleurs… Elle n’avait aucune envie de recevoir des colliers de fleur, ni d’écouter des musiques, soi-disant pour se détendre… Elle était une femme d’action, et son organisme était en ce moment-même en phase « action ». Elle avait besoin de sa petite dose d’effort presque chaque jour, même si parfois, elle avait clairement la flemme, ou si cela la soûlait à un point inimaginable. Elle s’éclaircit un peu la voix pour que tous l’entendent.

   -Cela peut vous paraître idiot, mais je serais curieuse de savoir quelle est la raison de votre venue. Dit-elle en soupirant.


   Ce serait un moyen de passer le temps…


~547 mots~

Résumé post 3:
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Sam 30 Jan 2016, 20:49

J'étais toujours assise au pied de l'arbre, je ne me sentais pas tellement à ma place sur ces terres. Je ne me sentais pas vraiment à l'aise, je n'arrivais pas à me faire des amis, ni à évoluer au sein de la hiérarchie des béluas. Mais même, en ce moment il n'y avait plus vraiment de hiérarchie au sein de mon peuple. En prenant mon collier de maître du temps, sous la forme d'un petit sablier ayant plusieurs anneaux l'entourant, je me disais que peut être que mon destin est justement de pouvoir mieux comprendre les rouages du temps. Je ne sais pas … Pour l'instant il vaut mieux que je reste près de mon peuple. Quoi qu'il en soit, je ne pouvais pas dire que j'étais bien intégrer dans mon peuple, pour l'instant je ne connaissais que quelques personnes faisant partis de ma race. Ma sœur jumelle Kana et mon meilleur ami Wulfran, d'ailleurs cela faisait un petit moment que je ne les avais pas vu. Je me cachais encore un peu plus la tête dans mes bras plaqués sur mes genoux. J'avais honte de moi, je ne pouvais pas me supporter, j'étais bien trop timide et surtout maladroite. Comment arriverai-je à parler aux gens sans bafouiller, ni ressentir une intense timidité ? Je n'y arriverai pas. Ma sœur jumelle Kana est différente de moi, elle est plus bavarde et beaucoup moins timide que moi.

Je sentis une main se poser sur mon épaule, je relevais doucement la tête avant de voir une tête dotée de yeux roses comme les miens et une longue chevelure bleue foncée près de moi. « Kira, ça va ? » C'était ma chère sœur jumelle qui était juste à mes côtés. Je me relevais et lui sautais dans les bras. « Kana ! Je suis heureuse de te voir. » Elle me serra, elle aussi, dans ses bras. « Je ne pouvais pas te laisser seule. » Elle desserra notre étreinte, elle se mit à s'asseoir sur l'herbe en m'obligeant aussi à me mettre à côté d'elle. « Alors, dis moi ce qu'il va pas. » Elle prit mes mains entre les siennes. « J'ai bousculé une femme tout à l'heure. J'ai parlé un peu avec elle … mais je me sentais de trop, j'avais l'impression que tout le monde m'ignorait. » Ma sœur me souriait gentiment en me disant. « Ne t'en fais pas, un jour tu arriveras à parler avec d'autres personnes. Mais pour l'instant je suis là moi. » Nous restâmes quelques instant comme cela à parler de tout et de rien.

Après un petit moment, je finis par me relever entendant les cris d'un homme hurler comme un sauvage. Je me dirigeais vers les voix avant de voir un petit groupe autour d'une femme rousse qui était allongée à terre. Une autre femme, celle que j'avais vu tout à l'heure, lever les jambes de la rousse. Elle ne devais pas se sentir très bien. Je me sentais obligée de lui venir en aide, mais je ne voulais pas y aller pour autant. Je pris la main de ma sœur jumelle pour aller chercher un médecin à travers la foule. Je demandais à beaucoup de gens s'il était médecin ou s'il maniait la magie des soins. Je tombais finalement sur un médecin. « Madame, s'il vous plaît. Il y a une dame qui ne se sent pas très bien là bas. » Je la suppliais du regard pour qu'elle me suive. « Où est-elle ? » Je lui fis signe de me suivre et me dirigea vers le stand de tir à l'arc. Je désignais de loin la jeune femme rousse, je regardais le médecin partir avant de m'éclipser avec ma sœur pour se balader dans la fête.





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Mer 03 Fév 2016, 12:48


L'avènement du Printemps
Rp pour Tous


La fête battait son plein. Aussi joyeuse que dégoutante. Chaque année, la renaissance du Printemps était fêté dans la joie et la bonne humeur. Une atmosphère bienveillante, alors qu'à aujourd'hui, les Dieux sont à l'aube d'un déchirement qui risquerait de détruire le monde. Futilités et oisiveté. Un être supérieur, une entité souhaitant mettre doucement fin à toute cette euphorie, toucha du bout des doigts des situations, donnant une pichenette dans les pions qu'étaient tout ces gens. Il s'amuserait bien plus en faisant voir la réalité actuellement à ces petits êtres, que de les observer passivement, sans rien faire.

La pièce de théâtre atteignit à peine l'entracte. Tout s'était bien passé, et le public adorait ce qu'il voyait. Rires et larmes, les situations étaient aussi cocasses qu'émouvantes. Les spectateurs prirent des rafraichissements, allèrent chercher à manger, le temps que le tout ne reprenne.
Les acteurs finirent par remonter sur scène. C'était le moment un peu rocambolesque. Une mort ratée sur un pieux en mousse. Enfin, qui devait être en mousse.
Un homme jouait un laquais excédé, qui s'en prenait à son supérieur, voulant le tuer pour se libérer de son joug infernal. Mais après une discussion animée, le petit serviteur devait changer d'avis, le laisser vivre et trébucher sur le type, le tuant quand même par mégarde. Ainsi, tout cela se passa. La chute, et le drame.
Normalement, il n'aurait pas du y avoir du sang.
Normalement le supérieur aurait du se relever, en colère, créant la surprise et les rires.
Normalement, l'acteur aurait du faire un signe à son collègue, pour lui donner le signal.
Normalement, tout aurait du bien se passer.
Des centaines de personnes regardèrent les évènements, impuissants, pensant, en premier lieu, que tout cela était calculé. Mais lorsqu'ils entendirent les cris effrayés du laquais qui jouait on ne peut trop bien, des chuchotements commencèrent à s'élever. Il scandait le nom de la victime, et le public se leva d'un bond, quand ils virent plusieurs personnes, habillées normalement, débarquer sur les planches « FERMEZ LE RIDEAU ! » Des hommes et des femmes, représentant l'autorité et la sécurité, vinrent encadrer les spectateurs, tentant de faire disparaitre la panique. Ils éparpillèrent le monde pour ne pas créer d'émeutes, mais le mal était fait. Tout le monde avait vu ce qu'il s'était passé, tout le monde avait le crime non prémédité, et pourtant, si volontaire.
Plusieurs personnes s'évanouirent. Il fallut porter secours à plus de monde que prévu. Des gens étaient dépêchés, et toutes les activités se virent interrompu. Pour protéger les grands, les puissants furent mis hors du danger, à Earudien.

Dans la foule, des femmes se perdaient, stoïques et pourtant similaires. Qui étaient-elles, que faisaient-elles ? Personne ne les avait encore jamais vu. Cependant, elles étaient intelligentes. L'attention ne se portait pas sur elles, bien au contraire. Tout était répartit sur le meurtre, le désespoir, et la foule en délire. D'autres petits incidents créèrent une ambiance de malaise, une ambiance nauséabonde. Des gens qui s'étouffent, des lampions que prennent feu, quelque chose d'anormal... Ce sentiment oppressant saisit autant les spectateurs, que les gens plus loin, que toute la foule au final.
Peut-être cette petite fête prendra alors bientôt fin... ?

Déroulement
du RP


Comme prévu je reprends la régence du RP.

Donc on est a l'aube d'une guerre divine je rappelle. Même si le conseil des chefs n'a pas chronologiquement eu lieu, il y a quand même eu Delta à Somnium, la Coupe des Nations, et d'autres apparritions ponctuelles. Les gens parlent, réfléchissent, commencent à se poser des questions. Bien que les Elfes aient piètrement essayé de dissimuler le doute par une fête, notamment celle du printemps, là, ça commence a se casser la figure. Il y a plusieurs choses qu'il se passe, que les gens ne maitrisent pas et dont personne ne connait l'origine. Des évènements un peu spéciaux, des choses qui tournent mal, bref des détails qui, normalement, ne sont pas censé vous tomber sur la tronche dans un RP comme celui ci.

De plus, les Mord'th que vous voyez (elles apparaissent et disparaissent, créant un sentiment de malaise) ont toutes le même physique, sans que vous ne sachiez pourquoi. Si les gens ont participé au RP de somnium, ce sont les memes mord'th qui accompagnaient Delta ! Vous pouvez, ou non, les reconnaitre ^^

Les activités/concours précédemment mis en place sont annulés.

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[Rp pour tous] L'avènement du Printemps

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