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 La Racine du Mal - feat Arwen

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Lun 30 Nov 2015, 20:33


Une fois le tatou immobilisé sur le dos, Nyx, qui essayait de cacher sa fatigue, se posait sur mon épaule. Je lui faisais confiance, malgré l’épisode avec le tatou, il ne s’était jamais trompé, il m’avait toujours guidé de façon précise et juste. De plus, comment lui reprocher d’avoir accordé sa confiance à un être possédé ? Personne n’aurait pu s’en douter avec l’obscurité du lieu. Je me demandais si je devais le rassurer à ce sujet, lui exprimer le fond de ma pensée. Après quelques pas, je décidais de le faire, cela ne me coûtait rien.
« J’espère que tu ne t’en veux pas d’avoir fait confiance à ce tatou. C’était la bonne chose à faire selon moi, d’ailleurs, je me serai faite avoir aussi ! » je tentais de rigoler un peu, afin de lui assurer ma sincérité.

Nyx se fiait aux murmures de la nature, il me guidait à travers la noirceur des entrailles de la terre. Ma lampe n’avait pas assez d’huile pour tenir toute notre mission, c’est pourquoi j’avais décidé de l’éteindre lorsque le fae s’était installé sur mon épaule. Si la nature acceptait de le guider, alors nous n’aurions plus besoin de lumière.

Conformément aux instructions de mon guide, je tournais à droite, palpant le mur un peu nerveusement. Je redoutais de me prendre les pieds dans des racines ou contre une pierre. Je ne tentais même plus de camoufler mes appréhensions à mon ami, je savais qu’il les sentirait quoi qu’il advienne. Malheureusement, ce qui devait arriver arriva : Mon pied droit tapa contre quelque chose au sol, et je m’effondrai comme une crêpe sur un sol plus humide que celui sur lequel je marchais avant de tomber. Je ne réalisais pas de suite que j’étais tombée d’une sorte de gouffre. Je portais la main à ma tête, me frictionnant la zone qui me faisait souffrir. Mes doigts étaient secs, j’en concluais que je ne perdais pas de sang. Cependant, cette information ne me suffisait pas à me rassurer, je m’inquiétais de l’état de Crapule, qui était toujours dans mon sac à dos, sur mon dos justement. Etant tombée sur le ventre, je ne l’avais au moins pas écrasé dans ma chute. J’ouvrais mon sac afin de vérifier tout de même que ma Rugia ne soit pas davantage blessée. Cette dernière dormait toujours, le visage apaisé.
« Nyx ? » murmurais-je de peur que nous ne soyons pas seuls.
Aucune réponse. Je tâtais mon épaule impatiemment, espérant l’y retrouver. Cependant, il n’y était pas. J’avançais à tâton à quatre pattes, posant mes mains partout où je pouvais afin de couvrir le plus de surface au sol possible.
Puis, je le senti se poser sur mon épaule doucement. Je réalisais alors que dans mon affolement, je n’avais nullement songé au fait qu’il puisse voler … Il ne s’était donc pas blessé.
« Je suis vraiment désolée » balbutiais-je à l’adresse du fae. « Heureusement que tu as eu le réflexe de prendre ton envol, j’aurai pu t’écraser, peut être même te tuer… ».
Une telle constatation me faisait frémir de peur, tout mon corps tremblait durant quelques instants. J’étais sur les nerfs, avec tout ce qui nous était arrivé depuis la tombée de la nuit, je commençais à avoir des difficultés à rester calme et concentrée.

Je rassemblais mon esprit, puis une fois apaisée, je repris ma marche à tâton. Je me rappelle avoir tourné deux fois à droite avant d’avoir commencé à apercevoir de la lumière. Soulagée, je me dirigeais vers elle à grande enjambée, encouragée par Nyx.
Je n’avais alors pas encore réalisé que nous nous engouffrions dans un tunnel. Ma démarche était excessivement prudente, je soulevais mes jambes de façon exagérée à chacun de mes pas, je redoutais une nouvelle chute.

« Nyx, tu crois que ce que l’on cherche se trouve au bout de ce tunnel ? » demandais-je en ralentissant la cadence. « Tu ne te sens pas empli d’un sentiment quelconque ? Moi, étrangement, je me sens vraiment bien, et plus on s’approche de cette lumière, et plus je me détend ».
Je ne savais pas si cela était de bon augure, dans tous les cas, j’appréciais ce moment de bien être. Seulement quelques pas nous séparaient à présent de la vérité sur cette lumière, je serrais les poings, me préparant tout de même à devoir affronter quelque chose. Cependant, j’avais vraiment l’impression que nous touchions au but.


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Mer 09 Déc 2015, 05:29

La racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

Les yeux fermés, je vis tout de même la lumière de Arwen tomber dans l’obscurité, elle me faisait totalement confiance. J’apprécias beaucoup cela, même si c’était me donner un peu plus de pression. Elle me parla aussi de la possibilité que je m’en veuille pour le tatou. Ce n’était pas mon cas, pour moi cela c’était passez pendant que nous marchions et puis même, comment aurais-je pue le savoir ? Non, décidément je ne pensais pas ainsi.
-Ne t’inquiète pas, je n’en pense pas moins. J’ai fais ce que j’ai pue.
Je souris dans le noir.

Puis durant un moment je la guida, nous sentant de plus en plus près de ce que je dirais être notre but ?
Mais soudain je fus interrompus dans mes pensées, elle venait de trébucher sur quelque chose que je ne vis pas. Mais j’eus le réflexe de voler. Je lui aurais tout de suite dis, si devant nous, au loin, je n’eus sentis l’arbre, une plante si différente des autres, que cela me troubla. Enfin je repris mes esprits et me posa sur l’épaule de Arwen qui fut rassurer. Elle crut même qu’elle aurait pue m’écraser et me tuer.
-Oh non, je ne suis pas si fragile. Lui répondis-je en plaisantant, même si j’avoue eu avoir un léger doute. Je le sentis trembler et tapotant son épaule en réconfort.
-Ne t’inquiète pas, je me serais changer en homme et je t’aurais sauver.
Enfin, dis comme ça, cela paraissait tout de même étrange, comme si je n’eus pas été un garçon ou un adulte.
-Nous sommes proches, continue comme cela. Lui indiquais-je le chemin. Je la sentais plus craintive, je ne savais pas trop quoi lui dire, je ne voyais, ni ne sentais comment était le terrain. Mais je restais attentif à elle et réponds à ses interrogations.
-Je pense en effet que nous touchons au but. Même si je ne savais pas trop ce qui nous y attendais. Elle me demanda alors comment je me sentais à l’approche d’une lumière qui se faisait de plus en plus vive. Je restas d’abord silencieux pour savoir comment je me sentais par rapport à cela. C’était difficile à dire, d’une certaine manière je me sentais apaiser par cette arbre que je sentais proche, mais autre chose me faisait tiquer, je n’arrivais toutefois pas à mettre des mots dessus.
-C’est... Compliquer. Répondis-je alors. Rassurant et... Mystérieux. Finis-je par dire.

La lumière semblait éblouissante, mais le fait est que cela faisait un moment que nous étions dans le noir, ce qui lui donnait ce ton si fort, presque divin, sortant de l’ombre pour aller à la lumière. Je me sentais agité malgré mon apaisement, l’arbre ne semblait pas aller bien alors même que je ne le voyais pas. Prenant le temps de voir ou nous mettons les marches, nous nous accoutumons à la luminosité. Ainsi, au moment ou nous franchissons le palier du tunnel, pour entrer dans un jardin bien plus grand que ce que j'aurais crus, nous sommes capable de voir les lieux. Ce que je vois alors me laisse ébahi. Un arbre rouge pâle avec de magnifique fruit dorés et resplendissant de mille feu. Subjugué, je ne vois pas tout de suite l’être qui est à ces côtés, ou plutôt, il n'était pas là à ce moment là, sortant du tronc de l'arbre au moment ou je m'en approchas. C’est lui qui nous interpelles le premier.
-Bonsoir aventurier, je vois que vous n’avez pas renoncez. Peut-être pourriez-vous m’aider ? Demande-t-il.
A ce moment là, je me demande ce que pense Arwen. C’est à cause de lui que Rugia a été blesser. Je préfère alors être le premier à répondre.
-Que fait-vous ici ? C’est vous qui es responsable de tous cela ?
Il ricane, ou du moins ce qui semble l’être.
-De tout... Non. L’arbre est malade, je le guéris, mais il affecte son environnement. Pour que personne ne descende... Il me faut le protéger. Alors... De l’aide, ou la mort ?
Son aura rouge visible à l’œil nue ce fait pourpre. Il attend une réponse de nous et selon ce qu’on lui dit, cela pourrait mal tournée. Je regarde Arwen.
-Que fait-on ?
Je n’avais aucune idée de sa force, ni même de ces pouvoirs hormis la possession, ce battre serait compliqué et il avait l’air de mieux connaître cet arbre qui semblait en effet avoir un petit quelque chose. C’était visible au fruit mort tombé au sol.

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Jeu 10 Déc 2015, 21:44


Progressant toujours à tâtons, le bout du tunnel se rapprochait dangereusement. Je me sentais toujours sereine, cependant je me méfiais de ce genre de situation dans laquelle nous pensons atteindre quelque chose d’agréable, de plaisant et de rassurant. Mes parents m’avaient toujours enseigné de me méfier des apparences, qu’elles étaient bien trop souvent trompeuses, c’est pourquoi je ne pouvais me laisser aller à cette détente complètement. Il était d’ailleurs très probable que mon compagnon de fortune sente mon cœur taper dans ma poitrine plus rapidement et qu’il réalise ce qui se jouait pour moi à cet instant précis. Néanmoins, je ne me laissais pas détourner de mon but, de notre but. Nous devions trouver l’esprit qui était en mesure de rétablir l’ordre des choses en ce lieu, et nous y arriverons.
Nous n’étions plus qu’à quelques pas de la grande lumière éblouissante, si bien que je devais forcer sur mes yeux afin de ne pas me retrouver totalement aveugle. Je me dirigeais toujours grâce au contact de mes mains sur la paroi rocheuse du tunnel, surélevant exagérément mes pieds à chaque pas, ne souhaitant pas réitérer la chute qui nous avait mené ci-bas.  

J’entrais dans la lumière. Eblouie durant quelques dizaines de secondes, je me frottais frénétiquement les yeux pensant les aider à s’accommoder à la luminosité. Hélas, ce n’était pas la première fois pour moi qu’une telle mauvaise idée me traversait l’esprit, c’est pourquoi il me fallut davantage de temps qu’à Nyx pour découvrir le lieu dans lequel nous étions arrivés.
La scène qui s’offrait à nous était inimaginable dans un tel lieu. Je me tenais debout sur un élégant petit chemin en dalles qui serpentait à travers un magnifique jardin dont une belle nuance de vert prédominait. Il y a avait des herbes et des fleurs partout, ainsi que des arbres fruitiers, des arbustes et même une sorte de petit bois se situait au milieu du jardin. Je n’en croyais pas mes yeux, comment un tel lieu pouvait vivre en deçà de la terre ? Je levais la tête, espérant observer le ciel étoilé de la nuit, lorsque je remarquais qu’il faisait jour, et que le soleil trônait fièrement dans un ciel bleu azur, parsemé de légers nuages blancs.
« Cela ne se peut … » murmurais-je, trop abasourdie pour achever ma phrase.

Nous étions dans les entrailles de la terre, enfouis sous des mètres et des mètres de terre, et pourtant ce petit paradis existait, avec son propre rythme de vie, à l’abri de toute agression extérieure. Je commençais à avancer sur l’allée de dalles, prenant soin de ne pas écraser les herbes qui l’encadrait. J’avais repéré un petit ruisseau précédé d’une cascade et mes instincts d’ondine me poussaient à plonger au moins mes jambes dans l’eau. Je ne connaissais pas meilleure façon de me détendre que d’entrer en contact avec mon élément. Je m’assieds sur la berge, plongeant mes orteils sous la chute d’eau. Un sourire de plaisir s’étirait sur mon visage. Je regardais Nyx, l’intimant silencieusement à profiter quelques instant de ce bonheur simple. Je maintenais mon corps immobile, au contraire de ma tête, je désirais imprimer ce lieu dans ma mémoire, et pour cela il me fallait l’observer à nouveau. Cette fois-ci, je notais la présence d’un arbre majestueux couverts de fruits qui avaient l’air délicieux. Cependant, cette vision me mettait à nouveau sur mes gardes et je réalisais à quel point la scène que nous vivions s’avérait dangereuse. Instinctivement, je prévenais le fae.
« Ne t’avise pas de toucher les fruits de cet arbre, cela ne me dit rien qui vaille ». J’otais mes pieds du courant dans le but de m’approcher de l’arbre. Je continuais d’exposer ma pensée : « J’ai l’impression que nous ne devons pas les toucher, je ne veux pas m’avancer, mais cela ressemble étrangement à une épreuve. J’imagine qu’en tant qu’être proche de la nature, tu le sens également ? » je posais un regard interrogateur sur mon ami, qui me confirmais qu’il partageait mon sentiment.

Malgré moi, j’observais le pas de trop en direction de l’arbre. Une forme rougeâtre sortit du centre de l’arbre. Effrayée, je fis un bond en arrière, prête à courir vers le tunnel duquel nous provenions. L’ombre, ou l’esprit, je ne savais dès lors pas trop, s’approchait dangereusement de moi. Puis des éléments se dessinèrent dans la forme fantomatique de ce qui s’avérait être un esprit. Ses deux yeux jaunes me glaçaient le sang. Il ressemblait à une tête virevoltant au grès du vent, il ne possédait pas de corps, ni même de bras, seulement une paire de yeux et une bouche dentée, le nez lui manquait. Il n’avait rien d’humain, et il semblait furieux.
« Que penses-tu faire, jeune fille ? » sa bouche se tordait de façon menaçante, ce qui me confortait dans l’idée qu’il était peut être préférable de s’enfuir d’ici avant qu’il nous arrive malheur. Cependant, repensant à ce pour quoi nous étions présents, je décidais de tenter de lui expliquer la situation, et si elle empirait, nous partirions.
« Je ne pensais pas à mal » commençais-je incertaine, « Un jardinier du Jardin ci-dessus nous a demandé de lui porter secours. Il y a des sortes de zombies à la surface qui attaquent les vivants et les transforment à leur image, mais j’imagine que vous le savez cela ? » je marquais une pause, cherchant comment j’allais introduire la justification de notre présence ici. « Ce jardinier nous a dit que nous devions traverser la brèche afin de trouver la solution pour rétablir l’équilibre de la nature. Il semblait être certain que la réponse aux évènements se trouvait ici ». Cette fois-ci, j’achevais ma phrase de façon à lui faire comprendre que maintenant c’était moi qui attendait des précisions.

L’esprit passa de la couleur rouge à bleue d’un coup, j’espérais que mes intuitions soient bonnes et que cette chose se calmait. Elle nous scrutait attentivement chacun notre tour, s’attardant étrangement sur nos poitrines. Je regardais mon collègue, ne comprenant pas l’utilité d’une telle enquête muette. Je commençais à m’impatienter, je portais une main à mes cheveux, les entortillant nerveusement. L’esprit semblait comprendre mon sentiment et nous répondit.
« En effet, je suis au courant de ce qui se passe, et à vrai dire j’en suis le seul responsable ». Il observait une pause, probablement perturbé par nos manifestations somatiques à tous les deux. Ne sachant quoi répondre, j’attendais qu’il enchaine.
« Comme vous le voyez, je ne suis pas matériel. J’incarne la sagesse et la connaissance de ce jardin, et quand je dis « j’incarne », vous comprenez la métaphore. J’ai voulu lancer un sort ici, dans mon petit monde des merveilles afin de soigner cet arbre » il pointait du doigt l’arbre rouge à côté de lui, « Mais j’ai confondu deux ingrédients. La force du sortilège a entamé la terre, c’est pourquoi il y a cette brèche au centre du jardin. J’ai du perturber l’équilibre des deux mondes, et voilà que les morts se réveillent et s’attaquent aux vivants ». Nouvelle pause, mon étonnement s’était amoindrit avec les explications de l’esprit. Je tentais de trouver un sens à tout ce que nous avions vécu depuis la tombée de la nuit.
« Pourquoi avoir pris possession de certains animaux afin de nous nuire si vous souhaitez de l’aide ? » je fronçais les sourcils afin de lui faire comprendre que sa façon de procéder m’avait déplut et qu’il allait falloir s’excuser s’il espérait une quelconque aide.
« Je ne pouvais pas connaître le but de votre présence ici. Le peu de personnes qui s’aventurent si bas veulent dépouiller cet arbre. Je ne pouvais prendre le risque de vous laisser entrer ».

Je comprenais un peu mieux le contexte de notre accueil. Je m’adoucissais, reconnaissant qu’il avait eu raison de prendre de telles mesures.  Cependant, j’estimais être en droit de réclamer compensation. Je fit glisser mon sac à dos au sol et j’en extirpais soigneusement mon amie.
« Vous pouvez faire quelque chose pour ma Rugia s’il vous plait ? » mes yeux trahissaient mon inquiétude à son sujet. Je lui présentais son corps en espérant qu’il puisse la guérir des blessures qu’il lui a causé. Il s’approchait doucement, puis l’embrassa sur le front.
« C’est tout ? » m’étonnais-je presque déçue par la simplicité du geste. Cependant, lorsque je senti Crapule bouger, je ne pu réprimer mes larmes.
« Je vous remercie du fond du cœur ! » m’écriais-je émue, « Je suis prête à vous aider à trouver les ingrédients nécessaires au rétablissement de l’équilibre de la vie et à soigner cet arbre ». je regardais Nyx afin d’avoir son aval, bien que je l’avais cerné à ce niveau, je savais qu’il ferait le nécessaire pour que le lieu s’assainisse.

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Mer 16 Déc 2015, 17:03

La racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

Je regardais les lieux, tout aussi surpris que Arwen. Un magnifique jardin se dressait devant nous. C’était tous simplement improbable, pas impossible, mais bien improbable dans des souterrains. Pourtant ce lieux était aussi magique qu’incroyable, j’en resta ébloui un moment malgré l’intervention de l’esprit, en fait, j’étais énerver et je lui en voulais, je n’étais pas près de lui parler, je laissa donc Arwen le faire. Il s’expliqua et je fus vraiment surpris lorsque Arwen sembla tout oublier de ce qui c’était passer, c’était de sa faute et là, elle sembla lui pardonner comme si rien ne s’était passer.

Alors lorsqu’elle me demanda par un simple regard ce que j’en pensais, j’explosa, ce qui peut-être assez rocambolesque avec ma petite taille.

-Pour qui vous vous prenez ?! Vous croyez que je vais oublier ce qui viens de ce passer ? Pour vous tous cela n’est qu’une vaste blague ?
m’insurgeais-je. Mes ailes vibraient rapidement, c’est une autre manière de montré sa colère chez les faes, enfin... pour moi en tout cas. Bien que je comprends parfaitement que vous vouliez protégez cet arbre majestueux, vous avez tout de même faire revenir des morts à la vie et changer cet endroit en territoire terrifiant pour les petits êtres qui y vivent ! Vous dîtes êtes la sagesse et bien j’ai envie de dire que vous en êtes déchu à ce moment précis ! Oh et ne me rétorquez pas que ce n’est pas de votre faute, même si elle est partiel, avez-vous tentez quelque chose contre la créature qui est dehors ? Ce monstre qui doit terroriser toute la faune et fait trembler les feuillages ! Si ce n’est pas vous, c’est à cause de vous. Et encore, ce ne s’arrête pas là, vous vous en êtes pris à son amie et non à elle. J’imaginas déjà la réaction de Arwen, je la pris de court pour m’expliquer. Vous pouviez avoir peur de nous, mais pas des créateurs sensible de ce monde, seul l’être humain est prêt à foncer tête baisser dans la menace, vous l’avez fait souffrir inutilement et même failli la tué simplement pour nous faire partir, c’est à nous que vous auriez due vous en prendre. J’étais furieux, je n’écoutas même pas sa réponse que je balayas d’un revers de la main et repris.
-je vais vous aider, mais ce n’est pas pour vous que je le fais, mais pour cet arbre que j’entends souffrir, à l’avenir tâcher de mieux faire votre boulot ! Et pour commencez tâcher de nous faire sortir d’ici pour pouvoir allez récupérer ces ingrédients et tâcher de maîtriser ce que vous pouvez !

J’étais à peu près sûr de m’être laisser emporter, mais le remettre un peu en cause ne lui fera pas tant de mal. Je lui tourna le dos et me posa sur l’épaule de Arwen. Il dit ou fit quelque chose, mais soudain, de l’autre côté de ce jardin merveilleux, une sorte d’escalier dans la terre se fit et sembla remonter jusqu'à en dehors.

-Merci ! Lui dis-je tout de même sans pour autant le regarder et repris mon envol pour aussitôt remonter à la surface et ce ne fut qu’en haut que je compris un peu mieux pourquoi j’avais été aussi véhément. L’inquiétude de la flore c’était incruster en moins et avait rejailli en même temps que ma parole, d’autant que ne plus voir le soleil et la fatigue commençait à avoir des effets rapide sur mon comportement. Et ce relâchement me fit d’ailleurs complètement abandonner mon vol, mes ailes s’arrêtant, je n’avais plus la force de les bouger et tomba au sol, sur un paquet de feuille morte qui absorba entièrement le choc.

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Mer 16 Déc 2015, 22:52


Je regardais le fae s’agiter, quelque chose ne se produisait pas comme je l’avais escompté. Battant fougueusement des ailes, il commençait à déverser toute sa pensée quant à la situation. Le visage en feu, il hurlait à quel point cette mascarade était exagérée. Songeuse, je n’intervenais pas. Je partageais son avis quant à l’excès de prudence dont l’esprit usé mais je comprenais également la nécessité de la manœuvre. Cependant, au fur et à mesure des reproches que Nyx adressaient à l’esprit, je notais quelques incompréhensions de la part du jeune homme. J’attendais tranquillement qu’il achève son plaidoyer avant d’entamer les corrections qui s’imposaient.

« Ce n’est pas entièrement de sa faute » commençais-je à mi-voix à l’intention de mon ami. « C’est un sortilège qui a mal tourné, ce n’est en rien volontaire ». Je marquais une pause, réfléchissant à mon prochain propos. « Je suis d’accord avec toi, c’est tragique ce qui se trame au dessus de nos têtes, mais au lieu de rester ici à tergiverser nous ferions mieux de nous hâter à la surface et de récupérer les ingrédients qui manquant ».

Le fae n’était cependant pas décidé à pardonner si facilement à l’esprit, étais-je trop compréhensive à son égard ? Mon ami avait raison, il était responsable des attaques qui ont mises Crapule en sale état. Cependant, cet esprit n’était-il pas tout aussi victime de son erreur ? Ce dernier non seulement avait provoqué des catastrophes à son insu, mais en plus il avait lamentablement échoué à jeter un sort. Je voyais en cette pensée une double pénalité à son actif, peut être se sentait-il déjà assez coupable comme cela ?
Par ailleurs, la réaction du petit être volant m’étonnait également. Je ne m’attendais pas à une telle virulence envers le responsable du grabuge dans le jardin, je pensais plutôt qu’étant proche de la nature et des êtres qui y vivent, il aurait un peu plus de clémence.
Pendant ce temps, Nyx s'envolait rejoindre la surface, toujours grognon.  Je m’apprêtais également à me diriger vers l’escalier qui était apparu dans le paradis dans lequel nous nous trouvions lorsque je réalisais que nous ne savions pas quel ingrédient chercher.

« Excusez-moi ! » hélais-je l’esprit en me tournant vers lui. « Vous avez oublié de nous préciser exactement ce que nous devons chercher ».

« J’ai besoin de trois fungudos, mais attention ne les confondez pas avec un autre champignon qui lui ressemble, et qui est fortement hallucinogène ! »

A ces paroles mon visage s’illuminait.

« Pas de soucis là dessus, j’ai été en récolter la semaine dernière ! J’espère réusir à les distinguer »
déclairais-je fièrement.

Remontant à la surface, je retrouvais le fae à terre. Etonnée et inquiète, je me saisi de lui et le portais au niveau de mon visage.

« Avec cette purée de pois, il est impossible de voir à plus de deux mètres. Il faut redoubler de prudence si nous ne voulons pas rencontrer de zombies comme tout à l’heure. Tu devrais te retourner dans ma poche de chemise pour le cas où j’aurai à courir. Cela m’éviterai de m’inquiéter que tu ne tombes à nouveau» préconisais-je en écartant le tissus de la poche de celui de mon vêtement en lui même afin d’aider le fae à s’y glisser. « Dans quelle direction penses-tu que nous devrions aller ? ».  

Je commençais à lui raconter mon aventure de la semaine dernière, espérant ne pas trop l'embêter.

« Quelle expérience ce fut ! J’étais en compagnie d’une charmante amie, mais nous ne savions pas les différencier ni l’une ni l’autre. Je peux te dire qu’on a passé une journée mémorable ! ».
Je lui souriais, désireuse de l’aider à retrouver son calme habituel. je lui expliquais que les deux champignons étaient réellement identiques en tout point et qu’on ne pouvait les différencier qu’en les touchant. Si rien ne se produisait, alors nous avions affaire à un fungudos, mais dans le cas contraire … Une hallucination nous perturberait.


« Peut être que toi, en discutant avec les végétaux tu pourrais trouver les bons directement ? »
m’écriais-je soudainement. « Cela nous éviterait bien des mauvaises surprises, crois-moi sur parole ! ».

La nuit s’étais déjà bien installée depuis que nous étions descendus sous terre tandis que le brouillard quand à lui ne s’estompait pas le moins du monde.




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Sam 02 Jan 2016, 21:41

La racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

Lorsque je tombas au sol, sans plus de force, je me sentis abattue, j’avais envie de me laisser aller, de dormir. Mais une voix me tira de cette douceur qui tentais de m’envahir, me proposais de sombrer.

J’entendais vaguement la voix de quelqu’un, au bout de quelque seconde je compris que c’était celle de Arwen, je tenta de me reprendre. Elle venait de me prendre et de me glisser dans sa veste.

J’écoutais sa voix, lentement j’émergea, comprenant à nouveau ce qu’elle disait. Elle parlait des ingrédients qu’ils nous fallait trouver. Elle me parlait d’abord de ses aventures à propos d’ingrédient semblable. Je sourias malgré que ma torpeur m’empêchait de bien comprendre ce qu’elle racontait, je cherchais tout de même à me rappeler de ces mots pour reformer les phrases qu’elle me disait. Mais après quelque tentative, elle me demanda si je pouvais l’aider.

-Oui... Oui, bien sûr. Donne moi un peu d’eau et je serais près à agir. Je cherchas dans ma besace une petit remontant. J’en sortis une graine que j’avallais. Avec ça je vais peter le feu... Dis-je en souriant.

Et en effet, quelque instant après, l’effet fut décapant. Un fort énergisant réveilla mes sens, cela n’efface pas la fatigue, mais cela donne un effet semblable. Mon cerveau était de nouveau prêt à agir, j’entendais tout aussi bien les plantes, sans qu’elle ne m’affecte.

-je vois je vois... Bon, on va se dépêcher et je te guide. Je reste en lien avec les plantes comme ça, si je sens la bête venir, je te tiendrais au courant.

Mais j’espérais que rien n’arriverait d’ennuyeux. Car je n’étais pas sûr de pouvoir faire quoi que ce soit. En tous cas, grâce à l’aide des plantes, je sentais tous ce qui nous entourais. C’était pile poil ce qu’il nous fallait, j’étais vraiment content de pouvoir aider. Je ne me sentais pas tous le temps utile avec mon camarade « Titan », ce géant capable de faire bien des choses, que ce qu’il aurait été utile ici. Il aurait mis au sol cette bête sans soucis.

J’indiquais donc des lieux ou Arwen pouvait trouver les fleurs, tout en évitant les zombies qui rodaient par ici, malheureusement, le monstre semblait les ignorer. Ou presque, car je fis stopper Arwen.

-Cachons nous ! Ont est pas repérer, mais je ne sais pas trop ce qu’il se passe devant.


Je n’eu pas besoin de parler plus car des grondements ce firent et des râles, apparemment les zombies avaient trouver la bête à leur goût, mais il n’avaient aucune chance en vue de sa force pure, c’était une aubaine pour nous, de fuir, ou de tenter le tout pour le tout après l’attaque du groupe zombie.

-Es-que l’on tente quelque chose ? Lui demandais-je à voix basse alors que nous cherchions un endroit ou se mettre hors d’atteinte.

Je réfléchissais déjà comment agir et le battre. Je n'avais plus beaucoup de force, plus de magie, mais je préférais faire attention à ne pas me surestimer. Le mieux était donc de le piéger, mais comment, il était gros et rapide, puissant aussi. Il nous fallait de l'aide et j'avais peut-être des idées.

-Si tu veux te battre, j'ai des idées. Trouver d'autres zombies et les amener à lui, pour le faire s'affaiblir encore une fois. Puis l'aide des plantes, sa devrait pouvoir le faire. Tu te sens d'attaques ou l'on se concentre uniquement sur les plantes ? Sa va nous ralentir, mais au moins ce sera sans risque.

J'attendis sa réponse, je la suivrais sans faire d'histoire.

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Dim 03 Jan 2016, 20:21


Peu à peu, nous pénétrâmes dans l’épais brouillard dans lequel le jardin était principalement dissimulé. Je marchais très lentement et à tâtons, relevant les jambes le plus haut possible à chacun de mes pas. Je m’étais habituée à cette purée de pois plus tôt dans la soirée, ainsi qu’à l’obscurité grandissante en descendant dans les entrailles de la terre, puis enfin à la luminosité éclatante de jardin secret, je me sentais tout à fait à même de m’habituer à nouveau à cet environnement en apparence hostile. Malgré mes tentatives, je peinais à faire converger mon attention sur ce qui nous entourait… Toutes mes pensées se tournaient vers mon amie restée dans le petit paradis artificiel. « Ne t’inquiète pas ma belle » pensais-je intérieurement : « Je vais bientôt te rejoindre, et on rentrera tranquillement à la maison ». J’apposais ma main sur ma poitrine, espérant que ces sincères paroles soient entendues par ma Rugia. C’était bien la première fois que cette dernière demeurait loin de moi, et qui plus est dans de telles circonstances. Je m’en voulais déjà de l’avoir laissé seule, ou plutôt sans moi, auprès de l’Esprit.
Bien que mes pensées me distrayaient, je continuais d’écouter le plus attentivement possible les informations que Nyx me transmettaient. Il aurait été fort regrettable de se faire importuner par une créature nuisible, quelle qu’elle soit. Curieuse, je chuchotais une question à Nyx d’une voix faible, mais suffisamment haute afin que le principal concerné m’entende.

« C’est quoi cette graine que tu t’es enfilé ? Elle t’a vraiment revigorée, j’en suis vraiment étonnée ».
Je marquais une pause, écoutant sa réponse. Cependant, je ne pu m’empêcher de lui en poser une seconde : « Dis, tu crois que tu pourrais me donner deux ou trois remèdes de ce style en cas de problème ? ».

Nous discutions à mi voix lorsque Nyx se tue. Je portais mon regard vers lui, attendant une réponse, mais il n’en fit rien. Soudainement, il tira sur ma poche de chemise et m’indiqua d’une voix tendue qu’il nous fallait nous cacher. J’exécutais sa volonté, me faufilant précipitamment sous un buisson. Les branches me griffaient le visage et se perdaient dans mes cheveux. Je serrais les dents de façon à ne pas verbaliser ma gêne. Je m’apprêtais à dire à Nyx que j’aurais du me cacher dans un arbre quand un râlement se fit entendre. Tous les muscles de mon corps se tendirent en même temps, me laissant pétrifiée. D’un bond d’un seul, je me redressais, cherchant une cachette en hauteur, c’est à ce moment précis que le Fae me proposa une solution afin de nous débarrasser définitivement de la bête. J’acquiesçais à son idée  de servir d’appât dans le but de former une horde de zombie et de les diriger contre la bête.

« C’est une très bonne idée » murmurais-je en m’assurant à chaque instant qu’aucun zombie ne s’approchait de moi, par quelque côté que ce soit. « Indique-moi une zone proche de nous dans laquelle je peux rassembler une vingtaine de zombies ».

Aussitôt proposé, aussitôt accepté par mon camarade. Suivant ses instructions à la lettre, je fermais le bouton de la poche dans lequel il se trouvait.

« Simple précaution » précisais-je en attachant le bout de tissus au vêtement en lui même. « Je vais devoir courir, je ne veux pas que tu rebondisse hors de ma poche ». Je me doutais de la future remarque de mon ami, et je décidais de lui répondre avant même qu’il ne la formule : « Oui je sais que tu peux toujours voler, mais en cas de soucis je préfère que tu ai toute ton énergie ». Je lui adressais un sourire, espérant qu’il partage mon idée.
Effectivement, il ne s’était pas trompé, une petite armée d’une quinzaine de zombies nous faisait face.

« On fait comme prévu »
déclarais-je à Nyx, lui faisant comprendre que j’allais m’y atteler illico.

Je m’approchais des cadavres à moitiés décomposés puis je m’agitais sous leur nez. La manœuvre ne dura que quelques secondes, ils étaient tous plus réactifs que ce à quoi je m’attendais. Je commençais à trottiner vers la bête, m’assurant de ne pas perdre de petit soldat en chemin.

« Tout va bien pour le moment ! » me rassurais-je à haute voix. « Maintenant, espérons que rien ne dérape avant que nous retrouvions la maudite créature » lâchais-je à l’intention du jeune Fae.

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Jeu 07 Jan 2016, 11:54

La racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

Alors que je la guidais, elle me posait bien des questions, j’attendis d’avoir un moment de répits avec la situation pour pouvoir lui répondre. Et cela se fit une fois qu’elle eu trouver les zombies pour les ramener.

-Cette graine ne donne pas d’énergie comme tu le croirais. Elle ne fait que produire ses propres stimuli. En somme, elle réveille un peu le cerveau, mais pas le corps. Je n’ai pas plus d’énergie qu’avant, cela force juste mon cerveau à rester éveiller et à ne pas diminuer la concentration. Que je vais regretter à la fin, car l’épuisement sera total et presque instantané une fois que ces stimuli s’estomperont. Donc il n’est pas question de voler dans mon état, tout repose sur toi. Pour bouger, je peux encore user de ma magie, mais nous n’aurons qu’un essai.

En tous cas j’étais plus ou moins surpris qu’elle accepte mon idée, qui, même si elle était logique, me semblait un peu fofolle. Bon, si elle le faisait, cela voulait dire qu’elle savait très bien ces propres risque et ce dont elle était encore capable. Je continuas à lui indiquer la direction et bientôt je luis demandas d’accélérer pour semer les zombies.

-La bête est pas loin, elle risque de nous attaquer avant les zombies. Une fois qu’ils seront perdus il en faudra peu pour qu’ils se rencontrent.
Lui expliquais-je.

Elle suivit mon conseil et nous fûmes rapidement hors de portés, sans proie les zombies commencèrent à vaquer ici et là. Et rencontrèrent comme convenu la bête. Mais celle-ci, folle furieuse d’avoir déjà été pris comme proie avant, leur rentra dessus pour les déchiqueter, bien trop rapidement pour leur laisser le temps de lui faire des dégâts.

-non non... Je n’aime pas faire de mal aux animaux si ce n’est pas pour les avoirs en nourritures mais là... Elle détruit plus qu’autre chose. Il nous faut la stopper.


Je sortis de la pochette et usa de ma magie pour faire bouger les plantes de manière à gêner, voir emprisonner les mouvements de la bête. Elle ne comprit pas forcément ce qui se passait. Mais elle n’allait pas tarder à nous repérez ce cela continuait. Les corps des zombies s’étalaient sous ses assauts furieux et puissant, implacables. Mais elle commençait enfin à perdre de la force, elle se prenait de plus en plus de coups de... d’ongles ? et de... Coups de dents.

-Cela ne suffira pas... Je vais devoir te demander quelque chose qui ne va pas te plaire. Tu crois me faire assez confiance pour agir selon ma... Dernière directive ? Lui demandais-je d’une voix assurer mais faible.

La bête venait d’éliminer le dernier zombie et se sortie des plantes, elle reniflait l’air et semblait nous cherchez, ce n’était plus qu’une question de seconde pour qu’elle nous trouve.

-Je ne sais pas si il te reste assez de magie pour la manipuler, d’autant qu’elle à l’air assez intelligente pour ne pas se faire avoir deux fois, donc soit illusion, soit nous sommes la proie. Donc voilà ma proposition, à moins que tu en ai une meilleure. Nous allons la faire courir sur nous le plus rapidement possible pour qu’elle se tue elle même. Je t’explique, je vais créé une épée et la place dans notre dos contre l’arbre derrière nous. La pointe sera droite et dès que l’animal nous aura repérer, il nous foncera certainement dessus. Nous attendrons le dernier moment pour sauter sur le côté, il n’aura pas le temps de ralentir et s’empalera sur l’arme. C’est... Moche, mais je n’ai pas de meilleur idée et toi ? Si tu en as une, c’est maintenant ou jamais.

La bête hurla de sa voix dérailler et lugubre, nous étions trouver. Je fis l’arme en papier et lui donna la résistance d’une vrai épée de fer, d’autant qu’avec l’arbre, elle ne bougera pas une fois percuter, sans dévier, elle s’enfoncera dans sa chair si notre timing était le bon.

Ainsi, si nous réussissions, nous n’aurions plus aucun soucis, ennuyiez pour trouver les plantes dont j’avais maintenant la localisation et pouvoir revenir à l’esprit et l’arbre. Mais allais-t-on avoir cette chance ?

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Ven 08 Jan 2016, 20:23


Je trottinais à rythme lent, laissant l’opportunité aux morts vivants d’espérer me rattraper et me dévorer. A mesure que cette pensée heurtait mon esprit, mon rythme cardiaque augmentait, ce n’était décidément pas la course qui me mettait dans un tel état, mais bien les conséquences possibles si ces énergumènes parvenaient à nous atteindre. J’allongeais involontairement mes foulées, désirant comme tout être vivant, survivre à cette course. Mon attention était divisée entre mes arrières, et mes pieds, je prenais des précautions pratiquement excessives à chaque pas dans le but de ne pas chuter à nouveau comme dans la grotte, cette fois-ci je ne pouvais me permettre la moindre erreur quelle qu’elle soit.
J’étais tellement hypnotisée par tout ce que je devais impérativement éviter que je n’avais pas réalisé que droit devant nous se tenait la bête, ce fut Nyx qui me prévint. Je suivais docilement ses conseils, accélérant franchement la cadence dans le but de nous échapper de leur vue. Nous étions presque hors de portée lorsque je repérais un arbre sur lequel je pouvais aisément escalader afin de nous mettre à l’abri de tout danger immédiat. Cette arbre était encore à quelques mètres de nous, il me fallait gagner assez d’élan pour me propulser assez haut dans le but d’attraper la première branche, qui elle devait bien être à deux mètres du sol « Une chance que je sois grande » me réjouissais-je en silence.

« Nyx, écoute-moi bien. Tu vois le petit arbre à droite en face ? »
débutais-je à l’intention du fae, montrant des signes d’essoufflements liés à la course « Je vais sauter et m’agripper à la première branche, tu ferais mieux de te tasser dans le fond de ma poche et de t’accrocher le plus possible au tissus ».

A peine eu-je le temps de formuler ma demande que la branche se présentait à nous. Encore trois foulées et j’allais devoir pousser de toutes mes forces, je préparais mon mouvement, respirant exagérément, plus que deux, un pas, et comprimant mes poumons je me jetais à corps perdu le plus haut possible. Saisissant la branche, je soufflais de soulagement. Il ne me restait plus qu’à accrocher mes jambes au morceau de bois et le tour serait joué. J’étais désormais en position de koala sur la branche, me déplaçant lentement vers le tronc. M’asseyant contre ce dernier, je portais instinctivement ma main à ma poche, m’assurant que mon compagnon y était toujours.

« Nous y voilà » souriais-je exténuée. « J’ai besoin de reprendre un peu mon souffle, mais tout va bien. Regardons comment ce monstre s’en tire cette fois, contre cette horde ».

Tandis que je me réjouissais de notre idée, mon visage se décomposait : Le monstre se défendait un peu trop bien contre tous ces zombies, si bien que plus un seul ne se tenait debout face à lui. Je me tournais vers mon nouvel ami, le désespoir marqué sur le visage. Je peinais à croire la scène qui se jouait sous nos yeux, comment un tel animal avait pu combattre autant de ces créatures ? Certes, maintenant il paraissait affaibli, mais en attendant il était toujours dans la partie. Je m’apprêtais à demander à Nyx ce que nous pouvions faire lorsque la bête semblait nous chercher. Je m’empressais de rejoindre l’arbre d’à côté dans le but d’y descendre avant que ce dernier ne le déracine. Une fois à terre et camouflés dans un buisson, mon compagnon me soumit une idée, une dernière idée, notre dernière chance.

« J’ai une meilleure idée pouvant compléter la tienne » proposais-je soudainement, ravie de pouvoir contribuer à hauteur égale que mon camarade ; « Nous n’allons prendre aucun risque, je vais le soumettre à l’illusion de mon corps et le diriger vers ton piège ».

Aussitôt pensée, aussitôt réalisée, mon illusion était relativement crédible, seule les couleurs étaient manquantes, cependant je doutais de la capacité de l’animal à différencier les couleurs. Le buisson dans lequel nous nous trouvions se situait juste derrière l’arbre piégé, de ce fait si le piège ne fonctionnait pas, nous nous ferions dévorer dans la seconde qui suivait. Lorsque la bête aperçue mon illusion, j’émis quelques vocalises afin qu’elle morde à l’hameçon. Notre stratégie fonctionna du tonnerre et je ne pu retenir un gémissement de satisfaction lorsqu’elle s’empala sur l’arme.

« On a réussi ! » m’écriais-je à Nyx en m’exposant face au monstre. « Je sais que tu ne partages pas forcément ma joie, mais tu as raison ; nous ne pouvions rien faire d’autre. Peut être pouvons nous la laisser en vie et demander à l’esprit de la soigner ? Dans ce cas, il nous faut nous dépêcher pour ne pas prolonger ses souffrances ».

Reprenant ma course, je me laissais guider par Nyx. Une fois devant les champignons, j’en cueillais le nombre escompté puis nous réintégrions le petit paradis sous terrain.

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Dim 10 Jan 2016, 14:24

La racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

Jusqu'à là, j’avais laisser Arwen intervenir. Elle savait ce qu’elle faisait et s’en sortait bien, pour preuve, lorsque la bête prit l’assaut sur nous, ce fut belle et bien son illusion qu’il prit en charge. Il n’avait pas su faire la différence, j’en étais bien heureux, au début craintif que cela ne se passe pas aussi bien que voulus, mais elle y arriva. Au départ elle avait omis les couleurs à son illusion, j’eus crains qu’il s’en rendre compte, mais ce ne fut pas le cas. Il la chargea bien gentiment et je me chargeas de rendre l’épée pour qu’il s’embroche dessus. Et la chose fut fait, il cria de douleur, mais tomba rapidement raide au sol. Je soupiras soulager, nous avions ainsi fait d’une pierre deux coups, éliminant un grand nombre de zombie et cette créature féroce qui m’étais à mal l’environnement peu adapté pour celui-ci.

-Oui ! Enfin ! Et non... Ce n’est pas possible. Une telle créature n’a pas sa place dans ce lieu là, elle provient de... D’un autre lieu, ce n’est pas ici qu’elle peut vivre sans briser les liens, les règles de vie de ce jardin, de plus la bête est morte sur le coup. Lui expliquais-je alors qu’on allait chercher le reste des champignons. Crois moi, j’en suis navré, mais elle c’est perdue trop loin de chez elle et n’était pas en mesure d’être calmer pour être aider. Pas à nous seuls... Terminais-je à voix basse.

Je restas silencieux à partir de ce moment là, lui indiquant seulement les lieux ou était les champignons, puis, une fois fait, nous retournions sur nos traces pour retrouver le petit chemin et revenir à ce jardin secret. Mais cette fois-ci, nous n’avions plus aucun soucis, les plantes me remercièrent ainsi qu’Arwen, auquel je fis pars de l’approbation du jardin envers notre acte « salvateur » d’après les arbres. Aidé, nous retombions sur l’entrée secrète, qui serais sûrement refermer après notre départ.

-Nous y voilà, encore un peu et tout sera fini. Dis-je à voix haut, plus pour moi que pour elle, elle savait bien que c’était le cas, pas besoin d’en rajouter.

Nous descendîmes lentement les marches faites de terre pour revenir dans ce splendide endroit ou je me sentis enfin en paix. Toujours mal à l’aise à cause de l’arbre, mais cela allait beaucoup mieux.

-Nous avons ce qu’il vous faut, esprit.
Dis-je en sortant de la poche de Arwen. Fait de votre mieux pour faire revenir là paix en cette endroit et ramener à la normal les lieux. Ainsi, vous vous rachèterez aux yeux de ce jardin qui vous accueils. Ma voix était calme et posé, plus adouci mais met mot était franc et implacable. Je tentais de revenir à une relation plus... sage, mais j’attendrais de voir ce dont il serait capable pour en décider, espérant qu’il ne ferait rien de mauvais, auquel cas, ce lieu allait s’assombrir et tout le jardin serait en péril.

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Mer 27 Jan 2016, 21:47



Je suivais Nyx à travers les arbres à la recherche des fungudos. C'était vraiment une chance que la nature lui offre la possibilité de communiquer avec elle, et qui plus est de se laisser guider de façon sure. Bien que nous ayons pratiquement réussi notre mission, je sentais que le fae demeurait attristé par l'attitude de l'esprit. Je tentais de l'apaiser du mieux que je pouvais, cherchant soigneusement mes mots afin de ne pas le faire entrer à nouveau dans une colère sans nom :

"Allez Nyx ... Ne fais pas cette tête. Je comprend tes sentiments envers l'esprit que l'on a rencontré, en revanche j'ai du mal à réaliser pourquoi tu lui en veut tant... Il ne faut pas oublier que rien de tout cela n'est volontaire. Il est vrai que c'est un peu contradictoire que ce soit l'esprit de la sagesse qui ai réduit ce lieu à l'état dans lequel il se trouve, mais manifestement personne n'est parfait, pas même une telle entité".


Je lui souriais, espérant que le fait d'avoir non pas rabaissé mais plutôt remis l'esprit au niveau réel où il se trouve plutôt qu'à celui où on le place instinctivement ai aidé mon ami à se remettre du désastre écologique dont nous étions témoin.

"Tiens regarde, ils sont là ces fameux fungudos" dis-je en pointant mon index vers le petit tas de champignons situés aux pieds de l'arbre.

Toute fière, je regardais Nyx qui était déjà en train de me les indiquer. Heureuse malgré tout, je m'abaissais pour les ramasser. Cependant, mon camarade ne semblait toujours pas se sentir mieux. Je décidais cette fois-ci de ne pas intervenir et de le laisser vivre la situation comme il l'entendait, après tout il était le mieux placé pour savoir comment encaisser le coup.
Nous retournions à l'endroit où les escaliers avaient fendus la terre, puis nous y descendions. La lumière du lieu m'éblouhi à nouveau, je portais ma main à mes yeux avant même d'attendre la "terre ferme".

"Nous revoilà" annonçais-je d'une voix forte pour que l'esprit se manifeste. Mais rien.

J'allais me rincer un peu le visage le temps qu'il arrive, puis lorsque je m'approchais de l'arbre, il apparu.

"Nous avons tout ce qu'il vous faut" confiais-je sure de moi. "Tenez". Je lui tendais notre récolte.

Il l'observa puis récita quelque chose dont le sens m'échappa avant d'en imprégner quelques racines de l'arbre.

"C'est tout ?" demandais-je étonnée par la simplicité apparente du geste.

"Vous verrez que dans quelques heures, tout ira mieux" gronda l'esprit, vexé par mon intervention.

"... Soit. Comment va ma Crapule ?" demandais-je à l'intention de l'esprit, mais en regardant la belle virevolter joyeusement autour de l'arbre.

Cette dernier vint se poser sur mon épaule, frottant ses joues contre les miennes.

"Ca à l'air d'aller !" rigolais-je ravie.

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Mer 03 Fév 2016, 12:41

La racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

Une fois en descendant, la lumière m’aveugla aussi. Et sue un effet particulièrement puissant sur mon état du moment, à savoir, abaisser ma résistance à la fatigue qui me prenait du tout au tout. Mais l’esprit était confiant sur ce qu’il faisait, étrange mais je sentis que l’arbre réagissait bien d’autant que la camarade de Arwen avait l’air en meilleure état. Je souriais.

-Tout à l’air d’aller bien. Dis-je.

Mais je me sentais faible et fragile, je me remit dans sa poche, avec juste la tête qui sortais de cet endroit confortable. C’est bien pratique de pouvoir changer sa taille à volonté, enfin, il faut tout de même avoir un minimum de magie, mais pour ça, ça va. Je n’étais pas très puissant, mais je n’étais pas faible non plus.

-Bon maintenant, si cela ne vous dérange pas. Il est temps pour la fée que je suis d’allée se coucher et récupéré de mes forces. C’est bien beau d’avoir fait joujou toute la soirée, mais me voilà épuiser.

Je lui montra mes respects.

-Occupez-vous bien de cette arbre, je le sens, qu’il est important pour ce jardin. Au revoir.

Je m’installa bien dans la poche de Arwen, trop fatiguer pour faire quoi que ce soit, même parler semblait me voler toute mon énergie. Je manquais de m’endormir à tous instant.

-Désoler Arwen, je suis épuiser. Ça te dérangerait de me trouver un coin couvert ou me poser pour dormir ?

Je baillais discrètement, les yeux mi-clos. Je n’allais pas tenir longtemps. Et même si j’aurais apprécié d’un bon lit chaud, je n’allais certainement pas lui demander de m’amener à une auberge, non pas que je n’avais pas de quoi payer. Mais déjà me maintenir éveiller me demandait des forces, alors changez de taille payer et revenir petit. Je me serais écrouler avant.

-Je suis désoler que notre rencontre se termine ainsi. Mais nous nous retrouverons certainement plus tard. Une autre fois. En attendant... Je vais juste piquer... un... somme.


Terminais en m’endormant. J’étais si fatiguer, que mon sommeil était de plomb et ne sentait plus les mouvements de Arwen, cacher au fond de sa poche. Seul mon petit souffle en sortait, respirant doucement, sans soucis. Ma journée était bien terminer.

mots - 385
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Ven 05 Fév 2016, 18:34



Mon amie, lasse de virevolter autour de nous, se réfugia au creux de mes deux bras. Souriante, je l'embrassais sur le front. Je savourais ce moment de bonheur, soulagée que sa santé se soit améliorée si vite.
Une soudaine question me traversa l'esprit, étant encore en compagnie de l'esprit, j'en profitais pour obtenir toutes les réponses que je désirais.

"Dites-moi.." Commençais-je hésitante, "Crapule n'aura aucune séquelle de ce qu'elle a subi ce soir ? Ou devrais-je lui administrer un quelconque soin régulièrement sur une période donnée ? Elle ne sera pas plus fragile qu'avant j'espère ?"

L'esprit, qui tournait dans les airs autour de son arbre tant aimé s'arrêta face à moi.

"N'ayez crainte, je me suis chargé de tout. Au même titre que cet arbre, votre amie sera forte et résistante".

Je le remerciais d'un signe de tête, ravie de la réponse qu'il me soumettait. Puis, Nyx nous confia être très fatigué et désirer rentrer... Comme je le comprenais !

"Oui, on va y aller mon ami" répondis-je en lui souriant.

Pendant que je remerciais une dernière fois l''esprit, je me baissais pour aider le fae à intégrer le confort et la sécurité (ou presque) de ma poche. J'observais également une dernière fois les lieux, espérant que l'image qui s'imprimait sur ma rétine demeurerai indélébile dans ma mémoire.
Je gravis les escaliers lentement, tant la fatigue me gagnait aussi. Je baillais bruyamment, portant ma main à ma bouche, puis je demandais à s'il était sur qu'il ne voulait pas que je le dépose ailleurs que dans un petit coin, mais aucune réponse n'émana de son petit être fatigué. Il devait sans doute somnoler, je décidais de le laisser tranquille.

Je repérais une souche d'arbre moussue, qui me paraissait très confortable. Je déposais le fae sur le petit amas verdoyant, puis je lui couchais une feuille large sur son corps. Surement qu'il était habitué à dormir à la belle étoile, mais je ne préférais pas prendre le risque qu'il attrape froid.

"Bonne nuit jeune fae. Je suis ravie d'avoir fais ta connaissance, et j'espère te revoir bientôt....".

Sur ces paroles, je me retournais et rentrais chez moi.


383 mots






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La Racine du Mal - feat Arwen

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