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 La frégate [Aeglos=>Arwen]

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Ven 01 Jan 2016, 18:32

Après avoir passé quelques jours dans l'océan, à réaliser une mission dans la cité engloutie et à rendre visite à ses parents, la jeune sirène avait décidé qu'il était temps de remonter sur la terre ferme. Au début, quitter l'océan avait été un moment déchirant, mais désormais, elle appréciait la vie qu'elle c'était crée à la surface, remplie d'aventures et de voyages. Elle n'était pas restée plus longtemps dans l'océan car elle n'avait pas encore acquis d'habitation et devait vivre chez ses parents, et c'est bien connu, une fois que l'on a quitté le cocon famillial, il est très compliqué de faire marche arrière. Qu'il était bon de vivre sans le joug des règles parentales ! Elle aimait ses parents, mais n'avait plus l'habitude d'être trop longtemps en leur présence.

Elle savait qu'à la surface, Land, le loup qui l'accompagnait partout, sauf lorsqu'elle partait pou ses excursions sous marines, l'attendait. A chaque fois qu'ils se séparaient, il ne restait jamais loin de ce point de séparation là afin de se retrouver au plus vite. C'est pour cela qu'elle était entrain de remonter vers le continent calme, à côté d'une grande ville contenant un port. En plongeant sous l'eau, elle avait rangé ses habits d'humaines dans un sac afin de pouvoir les revêtir dès qu'elle sortirait de l'eau. Elle émergea un beau matin ensoleillé sur la plage de sable fin et changea rapidement sa forme d'ondine pour sa forme humaine, laissant ses gambettes apparaître alors que sa queue disparaissait. Elle sortit ses vêtements du sac et les sècha en extrayant l'eau qui les avait imbibés puis les enfila.

Elle s'engagea sur le chemin en direction de la ville, quittant la plage pour traverses des champs et la forêt. Au bout d'un certains temps, elle entendit que quelque chose se rapprochait d'elle, qui courrait rapidement en fendant les buissons et écrasant les bouts de bois sous son passage. Elle attendit quelques secondes et un loup massif bondit à ses côtés. Pas de retrouvailles faites avec effusion, simplement un sourire échangé avec Land et une caresse sur le sommet de sa tête et elle reprit son chemin avec le loup, lui racontant ce qu'il c'était passé dans les fonds marins. Qu'il la comprenne ou non, elle aimait toujours lui parler.

Ils arrivèrent rapidement dans la ville et elle se mit en quête d'une auberge afin de se restaurer pour le déjeuner. Elle n'avait pas fait attention mais sur toutes les façades des maisons, panneaux d'affichage et les poteaux, la même pub revenait encore et toujours: celle sur l'ouverture d'un bateau auberge. Elle trouvait l'idée sympathique mais cela ne l'atteint pas davantage. Elle entra dans une auberge et prit son repas, sans pouvoir s'empêcher d'écouter la conversation de ses voisines de table:
"C'était vraiment fabuleux cette nuit sur le bateau auberge ! J'y ai été de la part de mon amie Lady Donovan et j'ai été très bien reçue et gratuitement.
-Vraiment? Cela ne me tente pas, ce n'est pas naturel de quitter le sol pour les humains. Je n'aime pas l'idée d'aller dormir au-dessus de la mer alors que la terre est à côté.
-Justement c'est cela qui est sensationnel ! J'avais l'impression d'être bercée par l'océan..."

Nissa arrêta d'écouter après que cette dernière phrase ait été prononcée. Être bercée par l'océan? C'était interesant comme comparaison et la curiosité la piqua. Elle décida qu'elle allait y dormir cette nuit, en effet, elle qui avait dormi au sein de l'océan toute sa vie, elle voulait simplement voir si sur un bateau auberge, elle retrouvait cette sensation, n'étant jamais montée sur un bateau c'était une bonne occasion.
Elle termina son repas, paya puis prit la direction du port. Elle n'eut aucun problème à trouver l'établissement puisqu'un bateau plus gros que les autres était ancré. De plus, des groupes d'humains étaient rassemblés de part et d'autre du port afin d'observer cette nouveauté.

La jeune sirène s'y dirigea donc et entra par le ponton qui était somptueux. En entrant à l'intérieur, elle n'avait pas l'impression d'être dans un bateau mais plutôt dans un établissement à la réputation fabuleuse.  Elle se rendit au comptoir de l'accueil où une hotesse se trouvait:

"Bonjour, je souhaiterai savoir si vous aviez une chambre de disponible pour la nuit? En tentant le tout pour le tout, elle ajouta,et je viens de la part de mon amie Lady Donovan qui m'a recommandée ce fabuleux établissement. Autorisez-vous les animaux?
-Bienvenue chez nous, nous vous attendions plus, je pensais que vous aviez annulé. Cette Lady Donovan est délicieuse, ne trouvez-vous pas? Vous avez de la chance de la compter parmis vos amis. Oui nous pouvons vous fournir une chambre. Je vais vous y emmener. ET ne vous inquiétez pas pour les animaux, le client est roi ici.
-J'ai finalement craqué à l'appel de votre bateau. Et quel est le tarif?
-Les amis de Madame Donovan sont nos amis, vous ne paierez rien."

Elle partit et Nissa la suivit. Elle avait charmé l'hôtesse mais avait eu aussi de la chance. La demoiselle la quitta devant une porte par laquelle elle entra et découvrit une magnifique chambre somptueuse. Land n'aimait pas le luxe mais il sembla apprécier l'edredon fait à base de plume d'oie recouvrant le lit puiqu'il s'y jeta dès qu'il le vit.

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Lun 04 Jan 2016, 15:36

Près d'un mois c'était écoulé depuis mon arrivée sur le Continent du Matin calme. A vrais dire, bien que j'aimais son effervescence et sa population cosmopolite, je commençais à avoir un peu le mal du pays. Il em semblais donc judicieux de repartir pour le Continent Naturel et retourner dans ma forêt natale ne serais ce que pour me ressourcer, revoir mes parents et leur raconter tout mon périplae jusque là. Quatres années, même pour un Elfe, ce n'est pas rien. Surtout lorsqu'on était aussi jeune que moi à vrais dire. Et... J'avais d'autres points à éclairer. Notamment sur Myrland... Je sais que je ne devrais pas en faire une fixette mais... Je lui avais promis de le rejoindre très vite après tout. Aglaé avait beau voir cette relation d'un mauvais oeil mais... Je ne pouvais comprendre ce en quoi ce vampire me fascinait et m'intriguait tant que je ne l'avais pas revus et pas repasser du temps avec lui. Pourquoi cet être eternel perdus et si triste me donnait l'étrange impression de le connaitre ? De m'être si familier ?...

Je chassais mes pensé avant qu'Aglaé ne les perçoivent et ne me sommes d'oublier une fois de plus Myrland. Je comptais tranquillement les sous que j'avais récolter cette matinée avec mes prestation de danse et de souplesse que j'avais effectué au marché. Je retournais au port pour regagner ma chambre dans l'auberge que j'occupais depuis un mois. Ayant bien sympathisé avec l'aubergiste et depuis le sauvetage de cet enfant sur le bâteau fantôme il y'a un mois, j'étais plutôt bien vu par les habitants du port et avait une chambre au tarification moindre. A vrais dire ma vie sur le continent du matin calme était vraiment paisible et agréable si l'on excluait le fait que ma verdure me manquait beaucoup à vrais dire.


* Alors ? ... On décolle quand ?* s'immisça Aglaé dans mes pensées soudainement alors que je marchais.

- Je ne sais pas vraiment ... Peut être d'ici une petite semaine je pense... Pourquoi ? Tu souhaites partir ?

* J'ai pas dis ça ... moi je m'adapte tu sais ... Mais c'est plutôt pour toi que je demande. Ces derniers temps, tu sembles plus fatigué qu'à ton habitude. C'est tout naturel pour un Elfe vivant en ville et même une visite au jardin animalier par semaine n'est pas suffisant pour te ressourcer...*

- Oui... Tu n'as pas tord...

Je continuais de marcher le long du port, observant l'horizon rêveur lorsque soudainement, l'on tandis devant mon nez un prospectus. Une jeune femme toute souriante et pleine d'énergie me débita alors un texte tout préparé.

- Allez allez Monsieur, tentez de gagner une nuit au sein de la sublime Frégate, auberge de luxe d'un nouveau genre. Diner spectacle, repas gourmet et nuit au grés des vagues entouré d'un groom à la moindre de vos disposition.

Sans répondre, je regardais par dessus l'épaule de la demoiselle pour y voir un gros bateau richement décoré. Il était clair que je n'avais strictement pas les moyens de me payer une chambre dans ce genre d'endroit. Au loin, je vis d'autres personnes distribuant des prosectus qu'il fallais gratter pour savoir si l'on y gagnait la nuit promise ou non... Et a constater le nombre de papier jonchant le sol ... Le nombre de ticket gagnant devait être extrèmement limité.

J'haussais les épaules doucement en regardant Aglaé.

- Après tout qu'est ce qu'on risque ?

*Ne compte pas sur moi pour t'y accompagner cette fois ! C'est même pas la peine d'y compter !*

- T'exagère... En plus la Frégate reste amarré au port alors il n'y'a rien à craindre...

Ignorant les protestations de me chouette, je grattais le ticket avec mon ongle sans trop y croire. Et a peine avais je finis de gratter que la jeune fille se mit à pousser un grand cris.

- KYAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! Vous avez gagner !! Vous gagner !!!! Vous êtes notre premier grand gagnant de la semaine !!!!! Vous avez gagner deux nuit dans une des superbes suites de la Frégate ave dîner spectacle au premier rang !!!!!!!! FELICITATION !!!

Je la regardais s'agiter, assez impressionné par son enthousiasme qui était bien plus grand que le mien. A croire que c'était elle qui avait gagné. Elle m'informa de toutes les modalités , prenant congé avec comme consigne que j'étais attendus le soir même à bords.

Après tout pourquoi pas ? Peut être qu'une nuit dans tout ce luxe pouvait me reposer et me faire du bien. Cela pourrait me faire faire une petite parenthèse bien que cela n'enchantait toujours pas Aglaé. Je décidais de l'ignorer et de me préparer pour passer mes deux nuit sur cette fameuse frégate que beaucoup d'habitant du port admiraient en caressant l'espoir d'y monter à son bords.
Je compris qu'Aglaée resterais sur la terre ferme ces deux prochaines nuits alors que j'avais tenté de la convaincre. Mais quand cette tête de mûle avait décidé de quelque chose ... Pour lui faire lâcher prise c'était autre chose. Je montais donc avec mon baluchon et ma chakram. J'y fûs reçu comme un roi...
"le grand gagnant, le grand gagnant" entendais je partout. A vrais dire je n'était pas trop à l'aise et je ne savais pas vraiment où me mettre.

On me conduisit rapidement dans une grande suite luxueuse. J'étais moins fan du tapis en peau d'ours mais bon ... J'en fit abstraction. Les humains restaient des humains après tout. Pour le reste, je testais le lit immédiatement qui était follement moelleux et si confortable... Cela allait au moins avoir l'avantage de fortement me détendre... Peut être que ce petit séjour au fil de l'eau allait vraiment me faire du bien et me ressourcer un minimum ? Je l'espérais du moins.


même pas fait expret mais ... 1000 mots xD
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Lun 04 Jan 2016, 19:47

Nissa fit rapidement le tour de la chambre sous les yeux de Land qui la suivait du regard mais qui ne bougeait pas, le museau confortablement installé sur ses pattes. D'ailleurs il somnolait déjà.
La chambre était vraiment grande, la sirène n'était même pas sûr qu'on puisse qualifier cela de chambre. En effet, sa chambre à elle chez ses parents était beaucoup moins grande, celle-ci ressemblait davantage à un regroupement de plusieurs pièces. Elle ouvrit la seconde porte se trouvant au fond de la chambre pour déboucher sur une fabuleuse salle de bain. La baignoire était si grande, qu'elle avait la place de se transformer en sirène et de patauger. Elle se débarbouilla simplement au lavabo et retourna dans la chambre. Plusieurs hublots donnaient sur le port et permettaient de donner un bel éclat à la chambre. Elle s'y attarda quelques secondes puis son regard se porta sur le loup qui gémissait dans son sommeil. Il était sûrement en train de rêver. Elle se demanda quel genre de rêve un animal pouvait faire et elle aurait donné cher afin de pouvoir le découvrir en s'introduisant dans sa tête.

Il y eut quelques minutes de bruits dans le couloir et elle s'approcha de la porte afin d'entendre davantage ce qu'il se passait et ouvrit légèrement celle-ci, assez pour apercevoir un jeune homme blond d'une vingtaine d'année aux oreilles pointues.
"Et voilà Monsieur. Vous avez gagné deux nuits dans une suite fabuleuse et la voici... des bruits de clés tintant se firent entendre, passez un bon séjour."
L'hôtesse qui venait de parler partit dans le sens inverse.
*Et bien, il n'y a pas que moi qui vais dormir gratuitement cette nuit.*
Néanmoins elle savourait davantage le fait d'avoir arnaquer les humains. Elle retourna dans son lit, se glissa dans les draps qui glissèrent sur sa peau, et savoura le contact de sa tête sur l'oreiller. Si elle avait pu faire la même chose sur des nuages, elle s'imaginait qu'elle aurait ressenti cette sensation.

Elle se réveilla lorsque le soleil couchant passait à travers le hublot, donnant directement sur son visage. Les rayons n'étaient plus jaunes, mais d'un orange brillant. Elle se redressa dans son lit et se frotta les yeux tout en s'étirant. Cela faisait du bien de dormir, et il était vrai que la différence entre un lit dans une simple auberge et dans une auberge de luxe était frappante. Il fallait avoué que cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu un sommeil aussi réparateur alors qu'elle avait simplement fait une sieste. Elle se traîna jusqu'au bout du lit ou Land sommeillait encore mais était réveillé et lui gratta la tête. Il ne broncha pas mais grogna en fixant la porte:
"Oh ça va grognon ! Si je ne peux même plus te faire de câlins !"

Elle faisait mine d'être vexée mais elle connaissait le caractère de l'animal. Toujours le soleil dans les yeux, elle sortit du lit et retourna à la fenêtre. Elle avait toujours adoré les couchers de soleil lorsque le cylindre orangé pénétrait dans l'océan, celui-ci créant son homonyme flou dans un reflet.
*L'océan? Mais je voyais le port tout à l'heure !*

Le bateau bougeait ! Ce gros paquebot n'était pas censé quitter le port, il n'était plus en vue. Cette situation était louche, et inquiétante. Elle se doutait que les passagers aient été avertis, ou bien ils avaient oublié de l'avertir elle. Etait-ce un enlèvement? Cela n'aurait pas été incohérent. Pour être sur ce bateau, il fallait avoir de l'argent, donc être important. Il fallait qu'elle tire cette affaire au clair.
C'était d'ailleurs pour ça que Land avait grogné. Elle reprit son sac et le remit sur son dos, elle n'avait même pas eu le temps de le déballer. Peut-être que son voisin aurait des informations.
"Allez viens Land, on y va."

Le loup sauta du lit et vint à sa suite. Elle posa la main sur la poignée, guetta le moindre bruit à l'extérieur, puis lorsqu'elle fut sur qu'il n'y avait personne dans le couloir, elle ouvrit doucement la porte, afin de ne pas faire de bruit et vint toquer à celle de son voisin:

"Vous êtes là? Vous allez bien? Ouvre moi ! J'ai besoin de savoir ce qu'il se passe, je suis votre voisine de chambre."


Si il ne s'attendait pas à recevoir de la visite, il avait du sursauter à être interpeller de la sorte par la jeune sirène.

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Mer 06 Jan 2016, 15:14

Je regardais le plafond songeur. C'est vrais que l'eau donnait une sensation de bercer des plus agréable et cela détendait on ne peut mieux. Je tournais la tête sur ma droite et vis une porte à laquelle je n'avais pas fait attention. Je me redressais et alla l'ouvrir. J'y découvrit uen salle de bain tamisée et luxueuse comme tout. Sa lumière tamisé donnait l'envie de se livrer à la plus douce des intimité. La baignoire me fit de l'oeil et je décidais de commencer ma première nuit de détente par un bon bain chaud. Je quittais sur le champ mon armure légère pour me retrouver complètement à nu, plongeant dans l'eau chaude une fosi que la cuve fut pleine.

Je crois que cela faisait longtemsp que je ne m'étais pas mis nu et c'était bien une des choses qui me manquait réellement. Je fermais le yeux , allonger dans cette baignoire qui pouvait en contenir trois des comme moi. Cela faisait tout aussi longtemps que je n'avais pas non plus partager mon intimité avec un amant ... J'avais envie de caresses et de tendresses en ce moment... Je ne savais pas trop pourquoi. D'un côté, heureusement qu'Aglaé était à mes côtés pour ne pas ressentir d'avantage ce genre de manque. C'était d'ailleurs peut être pour ça que je me laissais aller à une certaine mélancolie ce soir... Vu qu'elle n'était pas là pour se foutre de ma gueule... C'était rageant de l'admettre mais ça me manquait en fait. Au fond nous avions toujours fonctionner de cette manière. Les chamailleries avaient toujours été la preuve d'une très bonne entente entre nous.

Je sortis du bain et me séchais. La fatigue se fit sentir et je décidais de rejoindre mon lit. Morphée ne tarda pas à me tendre ses bras. Une nuit paisible s'offrait à moi... Car le lendemain était loin d'être celui que je me serais imaginer quand on me parle de "journée de détente"
Je fus alors réveiller par un bruit à répétition... Comme des petits coups sourds contre le hublot. J
'émmergeais doucement quand soudainement j'entendit dans mon esprit uen voix familière qui hurlait !

*AEGLOOOOOOOOOOSSS !!!! Bon sang il est pas possible c't'elfe à la mord'moi'l'noeud là ! Reveille toi bon sang !!!!!*

Plus que surpris, je sautais hors du lit pour alors apercevoir Aglaé au hublot. J'ouvris sur le champs pour la faire entrer.

-Aglaé ?!!!! Mais ? ... Que fais tu ici ? ... Pourquoi sembles tu si affolée... ?

*Regarde par le hublot tête d'andouille, tu comprendras !* me sermona t'elle en s'ébrouant les plumes.

Je m'exécutais alors et je percutais quelques secondes après que le port n'était plus visible. Le bâteau avait largué les amarres ?!


- Mais ... l'auberge devait rester à quai normalement ...fis en me retournant vers ma fidèle compagne.

*Exact... Mais il semblerais que dans ton sommeil profond tu n'es rien entendu. L'auberge c'est faites attaqué espèce de mangeur de gland !!!! Toute une bande de pirates ont pris l'équipage et une partie des clients en otage !*

J'eu du mal à réaliser ce que j'entendais. J'essayais de faire le point rapidement et d'être sur de bien avoir assimiler toutes les informations.

- Quoi ? ... Attaqué ? ...

*Comme je te le dis ! Alors maintenant que comptes faire ?! Ils risquent de vider toutes les cabines ! Encore une fois , tu as de la chance que j'ai réagis vite dès que j'ai vu que ça ne tournait pas rond ! Que ferais tu sans moi ?!*

-Certainement pleins de choses mais pas aussi amusante sans toi ! fis je d'un sourire en flattant ses plumes doucement d'un sourire.

*Je préfère ça ! Que comptes tu faire ?!*

- Me défendre et ramener cette frégate à bon port ! répondis je en enfilant mon armure et prenant ma chakram sur mon épaule.

Soudainement, l'on frappa alors à ma porte. Aglaé regagna de suite mon épaule. Je m'approchais très prudement de la porte. Cela me semblait étrange que ce puisse être un de ces pirates... Ils n'auraient nullement frapper à une porte avant de piller une cabine. Et la voix d'une jeune femme se fit entendre de l'autre côté.


*Reste prudent Aeglos... Je n'ai pas aperçus de femmes parmis ces pirates mais sait on jamais.*

J'acquieçais et ouvris ma porte à demi pour découvrir le visage d'une jeune demoiselle aux yeux bleus emplit d'incompréhensions, le teint hâlé et les cheveux noir. Près d'elle se tenait un sublime loup.

-Entrez ! fis je en refermant directement derrière eux à clé. Je viens juste d'être mis au courant de la situation par ma chouette qui a tout vu.

Je toisais du regards la jeune fille et son compagnon.

- Je pense que nous avons peu de temps avant qu'ils n'arrivent jusqu'à cette cabine alors voila le topo. Apparemment, la frégate a été attaqué par une bande de pirate qui ont forcé a mettre l'auberge sur les flots. Ils retiennent en otage le personnel et le capitaine ainsi que quelques clients... Je pense que nous n'aurons nullement le choix de leur faire front à vrais dire ... Vous savez vous défendre ?

Je finis de faire le tour de la cabine au cas où j'avais rater une autre sortie de secours quelconque. Je soupire doucement en me retournant de nouveau devant la demoiselle qui allait très certainement devenir mon allié lors de cette nouvelle épreuve.

- Oh ! Au fait, je me nomme Aeglos... Et Aglaé ma chouette. Enchanté même si j'avous que j'aurais certainement souhaiter vous rencontrer en d'autres circonstances.

Et maintenant ? ...

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Jeu 07 Jan 2016, 19:00

En attendant que le l'elfe voisin ouvre la porte, Nissa ne cessait de scruter nerveusement le couloir en tournant la tête à gauche et à droite. Si elle se faisait repérer dans un endroit aussi exigu que celui-ci, il en serait vite fait d'elle. La porte s'ouvrit lentement. C'était plutôt censé comme réaction, elle aurait très bien pu faire partie des agresseurs, si agresseurs il y avait. Enfin bon, le capitaine n'avait quand même pas décidé de les prendre en otage tout de même ! Peut-être d'autres personnes mal intentionnées dans ce cas...
La tête de l'elfe blond apparu, avec une chouette. La jeune ondine ne s'attendait pas à ça, mais elle pénétra rapidement à l'intérieur afin de disparaitre des regards et de se sentir moins à découvert. Si elle ne s'attendait pas à voir ce genre d'animal dans la cabine du jeune homme, elle se dit que se balader avec son loup n'était pas plus commun. C'est donc suivi de Land qu'elle ferma la porte derrière eux.

"Votre chouette? Elle parle ! Vous avez eu de la chance qu'elle vous avertisse."

Elle écouta attentivement le blondinet en face d'elle lui exposer rapidement la situation. Il n'était en possession d'aucun détails mais cela permettait au moins d'éclaircir la situation. Elle devait se méfier de lui, c'était étrange qu'une chouette parle pour elle. Elle n'arrivait pas très bien à imaginer ce concept. Elle se rappela que c'était un elfe et qu'ils avaient la réputation d'entretenir un lien étroit avec la nature, cela ne devait donc pas être si surprenant que cela.
Donc c'était des pirates, la proie préférée de la vampire des mers et elle allait devoir aborder un autre angle d'attaque que lorsqu'elle était sous sa forme marine. Quoique de simples marins étaient plus faciles à corrompre que des grossiers pirates. Lorsqu'il lui demanda si elle savait se défendre, elle réajusta son katana pendu dans son dos, et sortie son couteau de lancé, ainsi que son fouet de son sac afin de les accrocher à sa ceinture. Elle n'allait pas tout de suite lui révéler qu'elle avait certains atouts magiques comme cordes à son arc. Elle haussa simplement les épaules et le fixa dans les yeux avec assurance:
"ça va je sais me débrouiller. Et vous? La sirène n'était pas très à l'aise avec le vouvoiement lorsque ce n'était pas à ses supérieurs à qui elle s'adressait, puis-je vous tutoyer? Surtout si nous devons partir en expédition de reconquête ensemble."

Il annonça qu'il se nommait Aeglos et qu'il regrettait de ne pas l'avoir rencontré dans d'autres circonstances. Que les elfes étaient polis et aimables, elle trouvait toujours cela mignons chez eux:

"Nissa, et le loup se nomme Land. Elle s'adressa à Aglaé, Ne t'inquiètes pas, il ne raffole pas des chouettes."

Elle avait toujours accordé de l'importance aux animaux. Si ils n'étaient pas capables de communiquer avec les êtres humains, ce n'était pas pour cela qu'ils n'étaient pas doués d'intelligence et de sentiments. La plupart avaient davantage d'instinct de survie que les humains.

"Si nous devons reprendre ce bateau à nous deux, il va falloir que l'on trouve un de ces pirates et qu'on l'interroge sans se faire prendre par les autres. Je pourrai m'occuper d'eux ensuite, je sais que les gens de votre peuple rechigne un peu à tuer, et cela est tout à fait dans votre nature, cela ne m'embête pas d'endosser ce rôle."


Ce n'était pas particulièrement dans ses habitudes de tuer les humains, mais c'était dans sa nature, et elle n'avait pas peur d'effectuer ce genre de tâches. Elle pouvait même avouer qu'elle aimait s'adonner à ce genre d'activité lorsqu'elle considérait que des personnes l'avaient méritées, comme ces pirates. Elle ne se définissait pas comme un juge équitable, elle n'avait pas non plus le droit de se donner ce rôle, mais lorsqu'une personne la menaçait elle, Land ou sa race, elle passait dans le camp des ennemis à éliminer.

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Dim 10 Jan 2016, 11:18

Le temps leurs était compté. Mais Aeglos, pris au dépourvus, battait d'avantage de l'air qu'il ne réfléchissait à un plan d'action. Par où commencer ? Remonter par les couloirs ? Le désavantage c'est que c'était très étroit et que cela ne donnait pas place à une largeure de mouvements très ample et ... Avec sa grande shakram, l'elfe avait besoin d'un minimum d'espace pour la manier.

- Il n' y a que moi qui peux entendre ma chouette. Nous sommes lié par un lien télépathique, expliquais je à mon associée d'un jour dans cette galère.

Visiblement armée elle aussi, elle me confirma qu'elle savait se défendre. Elle se perdit en confusion de vouvoiement et me demanda à me tutoyer pour plus de pratique d'échange linguistique. Elle se présenta alors à moi ainsi que son loup dont la petite remarque me fit sourire et détendit l'atmosphère. De mon côté en tout.

*Ben encore heureux qu'il mange pas les chouettes tiens ... Nan mais on auras tout vu !* s'indigna Aglaé que je remis à sa place d'un petit coup d'épaule.

La sirène (car j'avais bien compris qu'il s'agissait d'une ondine de par le langage qu'elle employait) m'indiqua alors que son idée de plan d'action consistait à interroger un des pillards pour en savoir certainement plus sur les otages. Ce qui n'était pas une mauvaise idée mais comment s'y prendre. Elle ajouta aussi qu'elle était prête à endosser le rôle de meurtrière, jugeant que ce n'était pas dans les habitudes du peuple elfique.

- Effectivement... même si j'ai déja tuer par légitime défense j'ai plutôt tendance à blesser jusqu'à ce que mon adversaire sois en incapacité de se défendre et combattre. Mais si nécessaire ... fit l'elfe en tapotant son énorme cerceau aiguisé qui brillait à la lumière. En ce qui concerne comment interroger un des leurs je suis pas contre mais comment procéder ? Attendre que l'un deux arrive à notre cabine ? C'est un peu aléatoire... la Fregate est grande et sur plusieurs étages... le temps que l'on perd à attendre , qui sais ce qui arrive aux otages...

Je me tournais alors vers ma chouette après avoir réfléchis et marqué une pause.

- Dit moi Aglaé... sais tu combien ils sont a peu près ?

*Pas exactement mais ... plus d'une dizaine ça c'est certains...* répondis mon informatrice.

-Une dizaine ... Bon... Voila comment on va procéder. Aglaé , tu vas survoler le pont et me dire combien ils sont là haut. Si ils ne sont pas trop nombreux , peut être que ce seras plus simple pour nous de passer par le hublot, de rejoindre le pont et de neutraliser ces premiers pirates. De plus nous aurons plus d'espace pour nous défendre qu'en penses tu Nissa ?

Je m'avança vers le hublot et l'ouvris pour faire passer Aglaé. La mer était calme, il y avais au moins ça pour nous.

- Sois prudente et discrète ... Reviens ensuite ici et nous aviserons.

*Compte sur moi* répondit Aglaé prenant très au sérieux la situation.

Elle s'envola alors. Je laissais le hublo ouvert, attendant patiemment le retour de la chouette. Je portais mon attention sur Nissa, décidant de ne pas créer de vide gênant entre nous.


- Et sinon Nissa ? ... comment t'es turetrouver sur bâteau ? Une simple envie de nouveaux ou ... Moi j'ai gagner deux nuits "inoubliables" comme ils disent en grattant un ticket ... Bon ... Faut reconnaitre que pour le côté inoubliable ils vont pas se foutre de notre gueule !

Aglaé ne tarda pas à reenir. Je fermais le hublot pour pas que l'on nous entende. La chouette se posa sur mon épaule et s'ébroua alors et em fis pars des informations.

*Ils ne sont que trois sur le pont... C'est amplement faisable.*

- Ils ne sont que trois sur le pont... redis-je à l'intention de Nissa, je pense que c'est jouable. Il y'a une échelle à côté du hublot pour rejoindre le pont.

Puis je tiltais alors , ayant oublier un détail.

- Euh ... mais Land va t'il réussir à grimper ? ...

J'avais peut être pas penser à ça dans mon enthousiasme.

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Dim 10 Jan 2016, 20:22

Lorsque l'elfe lui annonça qu'il communiquait par lien télépathique avec sa chouette, elle le trouva très chanceux. En effet, ils pouvaient partager un lien beaucoup plus étroit que celui qu'elle entretenait avec Land, basé sur des regards et des injonctions de voix. Tout en regardant avec affection son Loup, elle dit à Aeglos:


"Tu as bien de la chance, j'aimerai beaucoup avoir cette opportunité avec Land, savoir ce qu'il pense, et pouvoir réellement communiquer avec lui. Cela doit être vraiment formidable !"

Alors que l'elfe et sa chouette étaient en train d'élaborer un début de plan faisant suite à l'idée de la sirène, elle apprécia que celui-ci commente à voix haute ce qu'ils se disaient entre eux afin qu'elle puisse suivre l'évolution. Elle regarda Aglaé la chouette s'envoler afin d'aller voir la position des bandits sur le ponton, puis reporta son attention sur le jeune homme en face d'elle en attendant les nouvelles informations:

"C'est un prix empoisonné que tu as obtenu ! 
Pour être honnête, j'ai entendu une conversation dans une auberge à propos d'une femme très influente qui était une grande amie des gérants de la frégate. Je me suis présentée en prononçant son nom, me faisant passer pour une de ses amies et j'ai eu accès à une nuit gratuite. J'ai juste saisi l'occasion car je trouvais ce concept novateur attirant. Si j'avais su j'y aurai réfléchi à deux fois... Nous sommes deux personnes normales, mais les autres passagers doivent être riches et influents. Cela conjugués au fait que la frégate soit un beau bâtiment, c'est compréhensible qu'elle ait été prise d'assaut. Ils auraient du améliorer leur système de sécurité. Si on arrive à régler la situation et sauver les passagers, ils mettront la clé sous la porte dans tous les cas."

Elle s'interrompit lors du retour de la chouette et attendit qu'Aeglos lui communique les informations. Seulement 3? Où se trouvaient donc les autres? Mais oui, effectivement, les trois à neutraliser étaient amplement faisables.


"Oui, au moins ils ne nous repéreront pas si nous empruntons ce chemin !"

A sa remarque, elle jeta un coup d'oeil à son compagnon, effectivement il ne pourrait pas les suivre par cette voie là, et elle s'inquiéterait trop si il cherchait à les rejoindre par le pont. Elle s'agenouilla devant lui:

"Ecoute Land, aujourd'hui se fera sans toi, tu vas rester dans cette chambre et tu te cacheras si tu entends des gens qui souhaitent entrer."

Il grogna:
"Je sais, ça ne te plait pas, mais je ne serai pas concentrée si je ne sais pas où tu es. Je reviens te chercher dans quelques heures, compte sur moi."

Elle l'embrassa sur le sommet du crâne pleins de poils, se redressa puis dit à Aeglos:
"Nous sommes partis."

Elle passa devant lui, se glissant dans le hublot, en se tortillant comme une anguille, s'aidant de ses bras qu'elle avait cramponné au premier barreau de l'échelle. Elle s'y hissa tant bien que mal et commença son ascension, s'arrêtant à mi-hauteur en attendant que l'elfe soit sorti de la chambre et se trouve, lui aussi, sur l'échelle à sa suite.
Une fois que cela fut fait, elle remonta le long de l'échelle jusqu'en haut et s'arrêta au dernier échelon, en regardant prudemment le pont, seuls ses yeux dépassaient et elle avait peur qu'un des marins se rapprochent du pont et les aperçoit, mais ce ne fut pas le cas. Ils étaient tous les trois répartis sur le pont: un des bandits redressait les cordes de la voile, et les deux autres se trouvaient au centre, en train de discuter.

Elle fit un signe à Aeglos, comme quoi elle allait y aller et qu'il fallait qu'il la suive tout de suite dans la foulée, sinon elle se retrouverait en position très inconfortable et elle risquait de rejoindre le banc des prisonniers. 
Elle avait des crampes aux bras, à force de les contracter afin de se maintenir sur l'échelle. Elle tira une ultime fois sur eux et débarqua sur le pont. Elle regarda de gauche à droite afin de s'assurer qu'il n'y avait personne d'autre. Elle ne pouvait pas utiliser son chant sirénique sur les marins car Aeglos serait lui aussi paralysé.
Elle s'élança vers les deux marins en train de discuter. Elle avait le pouvoir de créer l'eau, mais elle le maîtrisait très mal, et dans une situation d'urgence comme celle actuelle, elle n'avait pas le temps de faire des essais. Elle ouvrit donc ses gourdes remplies d'eau et lança deux filets d'eau en direction des bandits et les atteignit en pleins dans leurs visages, ce qui les renversa au sol.

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Mar 12 Jan 2016, 14:19

J'écoutais attentivement les explication de Nissa sur sa présence sur cette frégate. La jeune ondine avait user de ruse et de malice pour ce glisser en toute imposture sur ce luxueux bâteau. Elle avait bien jouer son coup mais j'étais toujours en accord avec l'adage "le crime ne paye pas" et la demoiselle se retrouvait bien punis dans cette situation. Je ne jugeais nullement en revanche. Après tout, elle m'étais à présent d'uen aide précieuse et elle ne me semblait nullement maléfique. Encore une fois j'aurais préféré la rencontrer en un territoir plus pacifique. Car dans une situation comme celle ci, c'était loin d'être idéal pour faire connaissance et juger au miuex une personne.

Elle semblait cependant avoir de l'expérience sur le terrain. Je ne sais pas pourquoi je pensais cela... une intuition surement. A moins que ce ne sois cette étincelle combattive dans le regards de Nissa qui m'en assurait.

Pour ce qui était du soucis de Land, la solution la plus judicieuse fut prise. Il devait rester ici. Bien que comprenant la situation, cela ne plut pas à l'interessé. Mais Nissa su ce montrer convaincante envers son compagnon. L'heure était maintenant de passer à l'action. Galant quelque sois la situation ou simplement le tempéramment naturel de la jeune femme ce faisant, elle passa alors devant moi.
J'eu plsu de facilité qu'elle à passer le hublot , faisant passer ma grande shakram par ma suite avant de la remettre sur mon épaule , grimpant à l'échelle à la suite de Nissa. Dehors , il faisait un peu froid, le matin se levait juste. Pas fous les pirates, c'était évident qu'ils avaient lancé l'assaut de nuit. Par contre, c'était beaucoup plus idiot de leurs part de rester à trois sur un pont aussi grand. Où était les autres ? A pillé les nombreuses chambres et violer les dames ?

Nissa me fit signe alors de la suivre. Agile de nature et silencieux, ce ne fut pas un mal de suivre alors son rythme. Ma partenaire avait l'intention alors de prendre d'assaut les deux bandits qui discutaient. Pour ma part , celui qui s'occupait des voile , proche du rebords allait être simple à faire passer par dessus bords. Je dis à l'intention de ma chouette.


*Et si t'allais me distraire ce coco là ? Voles lui un peu dans les plumes , je pourrais plus facilement le renverser à le flotte.*

*Bien chef !*

Ni une ni deux, Aglaé s'envola comme une furie et fonça droit sur le bedonnant pirate , toutes serres dehors. Ce dernier , surpris , tenta d'éloigner le volatile agressif.

- C'est quoi c't'oiseau d'malheur ?! Qu'est ce qui m'veux ?! grommela le bandit.

Alors que Nissa avait lancé mon assaut, je fis de même, fonçant sur mon adversaire qui était distrait par mon amie. Elle avait réussit à le pousser suffisemment vers le rebords pour que j'entre en scène. Courant vers lui, je sautais alors pour lui assener un coup de pied droit au niveau du torse. Si je n'éyais pas doté d'une grande force physique, j'en possèdais assez pour lui faire perdre l'équilibre et le faire passer par dessus bords. Un gros "plouf" justifia alors le premier décompte de l'équipe pirate.


-Et un de moins ! Bravo Aglaé ! félicitais je ma chouette qui préféra rester en vole dans ce genre de situation.

*Allons prêter main forte à Nissa*

Toujours dans cette même fougue combattive, je courait le long du pont, contournant pour arriver dans le dos des deux pirates que l'ondine avait attaqué de front. Ils ne me virent pas arriver. Me rappelant des paroles de Nissa , il en nous fallait qu'un seul d'entre eux à interroger.

Grâce au pouvoir de la sirène, cette partie de pontons était trempée d'eau. Je décidais d'en faire avantage. Je m'élançais et me mis alors à glisser sur le flanc jusqu'au niveau des pieds de l'un des assaiallants. Armé de ma shakram, je la pris en main et tandis que je glissais à côté de lui, je lui trancha le pied au niveau du talons, coupant ainsi le ligament arrière du pieds gauche. L'homme surpris, ce mit à hurler et s'écroulant sur le pont.

En effet, non seulement tranché à ce niveau était très douloureux mais en plus cette coupure l'empècherait de marcher, très certainement à vie à moins qu'il ne trouve un guerriseur qui accepte de le soigner par magie. Il ne pouvait plus s'enfuir et nous servirait à l'interroger. Je terminais ma glissade auprès de Nissa et me redressa.

Le dernier bandit nous regarda, depossédé de ses moyens par la situation, ne sachant que faire.


- Mademoiselle Nissa, je vous laisse ce dernier larron.

Pour ma part, j'avais finsi de faire part de mes démonstration pour prouver à l'ondine que j'étais un partenaire digne de confiance. Et j'étais curieux de savoir comment elle allait expédier ce dernier bandit du pontont.

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Jeu 14 Jan 2016, 22:52

Du coin de l'oeil, la sirène eut le temps de voir la chouette d'Aeglos se diriger vers le troisième pirate, le distrayant en se rapprochant dangereusement de lui, puis en s'écartant. Ce manège, perturbant, distrayant, mais aussi effrayant eut raison du pirate puisque cela donna à l'elfe assez d'ouverture pour lui permettre de le pousser dans l'eau, le pirate trop déséquilibré par ses gesticulations pour être une réelle menace pour Aeglos. Son intuition lui disait qu'il n'aurait pas eu besoin de cela pour en venir à bout, mais c'était une stratégie qui se révélait être efficace, et surprenante. Il avait une belle inventivité sur le terrain.

Ses deux futures victimes venaient de tomber à terre. Elle entendit des pas se rapprocher d'elle. Elle ne s'inquiéta pas, il ne pouvait s'agir que de son compagnon d'armes dans cette galère puis le seul autre homme se trouvant sur le pont ne l'était plus justement et avait rejoint les fonds marins. Se rappelant que le sol était trempé, elle eut peur qu'il soit déséquilibré, dérape et se fasse mal à cause de l'eau. Il ne manquait plus que son seul allié se retrouve dans l'incapacité d'être disponible pour le combat. Mais, contre toutes attentes, il profita du sol glissant pour intervenir et couper les tendons du premier pirate afin qu'ils puissent l'interroger. Les cris de douleurs qu'il poussaient aller leur attirer des problèmes, en prévenant tout le navire.
Sans réfléchir, elle sortit son katana et acheva de faire taire le brailleur. Puis elle fixa le second à terre et en parfait état:
"Si tu fais un seul bruit, nous nous occuperons de te faire subir bien pire."

Le teint livide qu'il portait confirma à la jeune ondine qu'il ne piperait mots. Elle se tourna vers Aeglos:
"J'avais peur que tu tombes à cause de l'eau. La légende sur l'agilité des elfes n'était donc pas une légende... se tournant de nouveau vers le pirate, mais toujours à l'attention de l'elfe, il faut faire vite."

Elle allait commencer à poser des questions, et grâce à son pouvoir lui permettant de détecter si il lui mentirait ou non, elle pourrait faire beaucoup plus rapidement le tri:
"Que c'est-il passé cette nuit?"

Il n'ouvrit pas la bouche, ne la regardant pas. La sirène se concentra sur les émotions du pirate: il avait peur mais garder la maîtrise de soi. La peur étant déjà l'émotion existante, elle décida de l'amplifier. A avoir trop peur, il perdrait ses moyens. Elle attisa cette émotion, jouant avec l'équilibre en baissant en même temps sa confiance en soi. Pendant que la peur montait, elle vit ses lèvres trembler, de la sueur couler de son front, il était près à craquer:
"Je me répète: que c'est-il passé cette nuit?
-Nous nous sommes introduits sur le bateau. C'était facile. Nous avons tué tout le personnel, sauf le capitaine afin qu'il aide le notre à naviguer. On a pas l'habitude de bête comme celle-ci... S'il vous plais, ne me faites pas de mal !
Elle l'ignora, et le capitaine, les passagers?
-Tous dans la réserve, peut-être que certains gars se sont isolés avec certains d'entre eux. 
-Vous êtes nombreux?
-Une vingtaine, en incluant le cap'taine.
-Et lui où est-il?
-Sûrement dans la cabine du pilote, mais il c'est enfermé à clé, il est pas fou.
-Vous avez un double? Il est le seul à avoir cette clé?
-Non, un des gars l'a, au cas où."

Une porte permettant d'accéder aux étages inférieurs, s'ouvrit dans un grand élan. Cinq ou six pirates déboulèrent sur le ponton, la figure entaillée de nombreuses coupures et déformations. Ils étaient là à cause des bruits de l'autre homme. Voilà qu'ils étaient bien partis.
De la même manière que le premier, toujours son arme en main, elle la planta dans le ventre de celui:
"Aeglos, fouille les, juste pour vérifier qu'aucun des deux n'aient la clés, tu te boucheras les oreilles juste après."

Elle lui tourna le dos et fit face aux six hommes. Elle ne pouvait pas tous s'en occuper, mais elle pourrait les distraire. Ils descendaient des marches et se rapprochaient dangereusement d'eux. Elle se mit à entonner une mélodie, qui se transforma en chanson de marin. C'était celles qu'elle connaissait le mieux. Ils freinèrent leur course peu à peu jusqu'à se trouver paralyser. 
Elle ne voulait pas passer du chant envoûtant à la voix des anges. Le chant envoûtant paralysait simplement, l'autre aspect lui aurait permis de créer d'intenses douleurs, mais elle avait peur que cela atteigne l'elfe. Néanmoins, elle croisait les doigts pour qu'il puisse profiter de la transe des hommes pour s'en débarrasser. Son action ne tiendrait pas longtemps, elle n'était pas puissante et déjà elle avait du mal à les maintenir sur place, les plus résistants bougeaient encore, lentement, mais encore.

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Dim 14 Fév 2016, 13:41


Je me laissais bercer par les flots, navigant au grès des courants durant mes trente secondes de répit, puis je me chronométrais, nageant cette fois-ci à contre courant. Ma routine quotidienne me permettait de me tenir en forme et de gagner en endurance ou force. Ma force était finalement ma plus grande faiblesse : Telle une enfant, je ne parvenais pas à porter de charges lourdes avec mon corps. Toute chose physiquement pesante m’était impossible à déplacer sans avoir recours à la magie. Mes petits exercices tels celui-ci m’aidaient donc à revoir mes capacités physiques à la hausse.
Lorsque je parvint à ma fictive ligne d’arrivée, une ombre noire m’engloba. Etonnée par l’étrangeté de la chose, je levais ma tête vers la surface, désireuse de comprendre ce qui me cachait la lumière de la lune.
Une grosse masse s’avançait à la surface de la mer, très probablement un navire. Que faisait-il en ce lieu à cette heure ? Peu de bateaux de cette taille prennent le large la nuit bien entamée. Donnant un violent coup de nageoire, je remontais les courants jusqu’à l’intrus. C’était bien un bateau. Lui tournant le dos, je m’apprêtais à retourner d’où je provenais lorsque j’entendis une voix familière. Fixant à nouveau le navire, je tentais d’identifier visuellement de qu’il pouvait s’agir. Puis, me rapprochant farouchement, je sentis la présence d’une sirène. « A chaque fois que ce genre d’impression me prend, il s’agit toujours de la même personne ». Cependant, j’attendais confirmation avant de me lancer dans les bras de mon amie.
Puis, subitement deux hommes tombèrent à l’eau. Affolée, je nageais nerveusement dans leur direction afin de les sauver de la noyade. Leurs corps portaient des coups de katana, ils étaient déjà morts. Plus de doute possible pour moi, il s’agissait bien de l’œuvre de Nissa. Quelque chose ne tournait pas rond, mon amie n’était pas du genre à tuer pour le plaisir.
Contournant le navire, je cherchais une échelle me permettant de grimper sur le pavillon. Il me fallut faire un second tour afin d’être certaine qu’il n’y en avait pas … Puis je remarquais qu’un filet était lance en mer. Je me dirigeais vers ce dernier, m’y piégea volontairement en espérant que quelqu’un me remonte.  A peine eu-je le temps de m’y installer qu’il se releva très rapidement, automatiquement. J’étais à présent sous ma forme humain, piégée dans ce stupide piège. Abimant les liens de mon poignard aiguisé, j’observais la scène qui se tramait sous ma personne.
Il y avait des cadavres sur le pont, et mon amie qui courait dans les cales. La corde céda sans que je m’en rend compte, tellement omnibulée par la vue de Nissa, que je me retrouvais à chuter lourdement sur le séant.

Oubliant rapidement la chute, je me levais et marchais entre les cadavres. Une odeur de mort et de sang emplit mes narines, si bien que j’en eu un haut le cœur.  Voulant échapper au fumet présent sur le pont, je poursuivais Nissa dans les cales. La lumière était éteinte. Mes mains parcouraient fébrilement les murs de bois dans l’optique de ne pas subir une nouvelle chute. Je sentais des marches se présenter sous mes pieds, pestant intérieurement de ne pas avoir pris ma sacoche contenant ma lampe à huile. Finalement, j’entendis la voix tant familière de l’ondine s’envoler merveilleusement dans l’air : Elle chantait. Soudainement, j’eu envie de la surprendre. Peut être était-elle trop préoccupée par son chant et la situation qu’elle ne remarquait pas encore ma présence ? Et si je mêlais ma voix à la sienne ? Elle comprendrait que c’est de moi qu’il s’agit et l’effet serait gâché… Mais si je la suivais bêtement et qu’elle finissait par m’attaquer, pensant que je suis un pirate, peut être n’apprécierait pas spécialement la blague. Malgré mon humeur taquine, je décidais d’entamer mon chant, renforçant le sien au passage dans le cas où elle serait en fâcheuse position.


HRP:
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Dim 14 Fév 2016, 22:34

De la sueur commençait à ruisseler du front de la sirène. L'effort pour maintenir les 6 brigands immobiles était intense et fatiguant. Elle c'était retrouvée seule face à tout l'équipage et avait foncé, tête baissée, dans la mêlée afin de libérer les otages, sans penser à ce qu'il pourrait lui arriver. Elle voulait revenir saine et sauve à terre. Elle aurait très bien pu plonger et laisser les otages à leur triste sort, mais elle se sentait capable de leur venir en aide, et elle ne voulait pas les laisser subir une injustice. 
Alors qu'elle continuait à chanter, sa voix devint vite sèche. Elle aurait bien eu besoin d'eau afin d'améliorer son pouvoir, car elle butait sur certains mots, diminuant l'effet magique qu'ils auraient du avoir. Elle ne devait pas traîner et les fouiller afin de trouver la clé qui permettrait d'avoir accès à la cabine du chef du bateau, et par la même occasion des pirates. Une fois qu'on coupait la tête, le reste tombait. L'homme qu'elle avait neutralisé quelques minutes auparavant lui avait dit qu'un de ces hommes qu'elle immobilisait possédait cette clé. Il n'avait pas menti, dans le cas contraire, elle l'aurait détectée. C'était un pouvoir pratique que de détecter lorsqu'une personne mentait. Dès qu'elle c'était aperçue qu'elle avait cette capacité, cela avait nettement amélioré ses capacités de manipulations. 

Ce qui la répugnait, c'était de mettre ses mains dans les poches de pantalons de ces messieurs. Une expression de dégoût s'affichait sur son visage à chaque fois qu'elle devait répéter cette opération. Elle aurait besoin d'une bonne douche après cela. Après quelques palpations désagréables, elle trouva enfin l'objet de sa convoitise: la clé ! Cette trouvaille la déconcentra quelques instants et l'homme en question lui agrippa le bras en tirant. Elle sentit soudain un soutien dans son chant, ainsi que la main de l'homme se détendre puis ne plus bouger. Elle se retourna et aperçue son amie: Arwen ! Elle était venue à son secours. Elle avait du se trouver près du bateau et voir qu'il se passait quelque chose. Elle était vraiment courageuse.
Elle profita de son intervention pour changer quelques paroles à son chant envoûtant pour qu'il devienne la fameuse voix des anges des sirènes. Celle-ci avait pour objectif de créer des douleurs intenses et vives, si vives qu'ils s'écroulèrent tous, inconscients. La douleur ne les avait pas tué, mais drôlement bien assommés.
Elle profita de l’accalmie et se jeta dans ses bras:
"Je suis si heureuse de te voir ! C'était horrible."

Elle profita de ce contact réconfortant et profita des émotions calmes d'Arwen pour les imiter et se les appliquer à elle-même afin de se calmer:
"J'étais sur ce bateau, c'est une auberge. Nous étions censés passer la nuit au port mais un groupe de pirates en a pris le contrôle et a enfermé tous les passagers et l'équipage dans des cellules. J'ai eu la chance d'y échapper, mais seule j'aurai eu du mal à en venir à bout... Mais tu es là maintenant !"

Elle fronça les sourcils:
"Quelle idée de venir sur un bateau de pirates afin de chercher les ennuis ! Tu es dingue, vraiment !"

Voilà qu'elle commençait à la sermonner alors qu'elle était heureuse qu'elle ait pris ce risque. Elle faisait cela car elle s'inquiétait tout de même pour elle. 
"Nous devons sauver ces gens, ils ne méritent pas ce que les pirates ont sûrement dans l'esprit. Elle lui montra la clé qu'elle avait obtenu. C'est la clé de la cabine de capitaine des pirates. Je pense qu'il faut que l'on s'occupe de lui avant de libérer tous les autres. Land est ici, mais il est resté dans la chambre où je logeais. Il n'est pas très à l'aise sur les bateaux ou l'eau."

Elle espérait que les pirates ne l'aient pas trouvé, ou qu'il ne lui avait rien fait. Elles pourraient tenter de s'en sortir par des négociations, elles essaieraient cela au premier abord, mais elle doutait que cela marche.

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Lun 15 Fév 2016, 12:00




Je progressais toujours à l'aveugle dans les escaliers menant aux cales du navire. La rugosité des murs m'entamait les mains, si bien que l'idée de chaque nouveau pas me faisait frissonner d'appréhension. Cependant, à mon plus grand soulagement, un faible faisceau de lumière émanant de ma gauche perçait timidement l'obscurité. Rassurée, je décidais d'aller vers lui afin de ne plus avoir à râper mes mains sur les planches de bois, au risque de me retrouver encore avec plus d'échardes dans les mains que j'en avais déjà.

Arrivée à proximité de l'infime rayon bienfaisant, je réalisais qu'il s'agissait d'une lumière s'engouffrant dans la serrure d'une porte, qui donnait par conséquent sur une pièce richement éclairée. Mon coeur battait à tout rompre, je m'étais sans m'en rendre compte, approché de la source du chant si mélodieux que je cherchais. Méfiante, je glissais un oeil curieux à travers ladite serrure afin de ne pas bêtement foncer dans le tas comme il m'arrivait trop souvent. La scène qui s'offrit à moi était des plus caucasses! Figurez vous que mon amie Nissa, celle que je pensais tout de même connaitre assez bien... Faisait les poches des hommes présents dans la salle. Interloquée, je décidais de ne plus attendre et ouvrit la porte.

Lorsque l'ondine m'aperçut, elle transforma son mélodieux chant en torture pour les individus qu'elles avait fouillés. Je ne comprenais pas la situation, la seule chose que je parvint à faire, et ce contre ma volonté, fut d'arrêter de chanter et de garder la bouche mi-ouverte, une expression d'interrogation sur le visage. La belle aux cheveux bruns se jeta dans mes bras, me sortant ainsi de ma torpeur. Ravie d'un tel accueil, je renforçais l'emprise que mes bras avaient sur son corps.

"Je suis très contente moi aussi ! J'étais tranquillement sous l'eau lorsque le bateau a commencé à me faire de l'ombre. Puis, ressentant l'aura d'une de mes soeurs, je me suis instinctivement dit qu'il s'agissait de toi ! Il s'agit toujours de toi dans de telles situations, à croire que toutes mes autres amies ne croisent jamais ma route" je marquais une pause, observant les réactions qui traversaient le visage de mon interlocutrice.

Je me doutais qu'une telle déclaration la ferait rire ! J'étais ravie de voir qu'elle se détendait... Elle n'avait pas l'air dans son état normal lorsqu'elle s'était tournée vers moi il y avait de cela trois minutes. Ensuite, j'eus enfin le droit au récit que j'attendais tant, à savoir l'explication à tous ces morts et au fait qu'elle pratiquait des fouilles corporelles sur des pirates. A peine eut-elle terminé son discours que la honte me gagnait : Je n'avais pas une seule seconde imaginé un tel scénario. Plus j'y réfléchissais, plus je me disais qu'en fait il expliquait bien des choses, ce bateau ne devait pas se trouver en pleine mer ce soir là, ni même aucun soir d'ailleurs. Ces zones marines sont habituellement non fréquentées par des transports fluviaux.

"Evidemment que je vais t'aider à libérer cette embarcation !"
m'exclamais-je ravie de faire à nouveau équipe avec mon amie. "Je me demande si la cabine du Captain n'est pas dans le couloir à droite. J'ai suivi la lumière de cette pièce pour me diriger, mais il devrait y avoir une pièce à l'opposée de celle-ci, et surement privée de lumière puisque je n'en n'ai pas vu émaner de la serrure".

Avec l'approbation de la sirène, je lui ouvrais le chemin en direction de la probable cabine du capitaine.

"Je t'ai déjà dit à quel point je déteste le noir ?" questionnais-je mon amie, désireuse de parler afin de me rassurer.

Nous arrivions devant une porte sombre, ou du moins c'est ce que j'en conclus après avoir trouvé à taton une petite insertion ressemblant tactilement à une serrure.

"Après vous, ma chère" invitais-je amusée mon amie à ouvrir l'appartement privé du propriétaire du navire.

Je me tenais derrière elle, prête à réagir en cas d'attaque imprévue.

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Lun 15 Fév 2016, 22:15

Ce n'est qu'en relâchant son étreinte qu'elle remarqua l'expression de son amie. Était-elle choquée par cette scène? Elle avait été obligée de tous les neutraliser. De plus, ils leur auraient fait bien pire si elle les avait laissés faire. Les hommes, et notamment ceux maléfiques comme ces individus ne voyaient pas en elles des femmes, mais des instruments dont ils pouvaient se servir en tout impunité. 

Elle se détendit lorsqu'elle sentit celle-ci se détendre à son tour puis lui annoncer qu'il n'y avait qu'elle pour se mettre dans ces situations pareilles. Elle rit:
"Oh oui, je ne te le fais pas dire. C'est même très fatiguant. J'avais espéré passer une bonne nuit tranquille avant qu'ils ne s'emparent du bateau.  Elle se tourna vers le groupe d'hommes au sol. Ils sont simplement assommés, mais nous allons les enfermer à clé dans cette pièce. Je ne tiens pas à ce qu'ils nous surprennent le dos tourné."

A ses mots, elle y joignit la parole en allant tester la clé qu'elle avait obtenu dans la porte qui clôturait la pièce. Elle l'inséra dans la serrure sans difficulté:
"Il n'y aura pas de soucis."

Arwen passa devant elle puis se retrouva dans le couloir afin de mener Nissa à la seconde pièce qu'elle avait aperçu en la retrouvant. Elle ferma donc la porte à clé puis se tourna vers son amie:
"Je te suis, en espérant ne pas tomber sur d'autres pirates. Je les trouve misérables et si nombreux."

Avec la révélation de sa peur, Nissa lui posa amicalement une main sur l'épaule. Même dans le noir, elle n'était pas seule. 
"Tu ne me l'as jamais dis, mais je te comprends. Lorsqu'il fait noir, cela fait travailler l'imagination en se représentant un danger derrière chaque ombre. Je n'aime pas ça non plus."

Elle retint sa respiration lorsqu'elle inséra la clé dans la serrure en essayant de faire le moins de bruit possible. L'effet de surprise serait leur atout dans cette histoire, comme depuis le début qu'elle avait commencé. Elle espérait que la cabine n'était pas truffée de tueurs assoiffés de sang. Ouvrant d'un seul mouvement, elle eut vue sur le dos du capitaine qui tenait la barre. Un autre homme étudiait des cartes sur leur droite, sûrement le second. Ils dirigèrent leurs regards vers les demoiselles, leurs mains se dirigeant vers la garde de leur épée:
"Je ne vous le conseille pas."

Son ton était sec et tranchant, mais à l'intérieur, elle n'avait aucunement l'assurance qu'elle affichait à l'extérieur, mais elle s'imposait le calme grâce à son contrôle des émotions. C'était très pratique comme pouvoir dans ce genre de situation:
"Tous vos hommes sont morts. Mensonges, mais ils ne pouvaient pas le savoir. C'est ce qu'il en coûte à ceux s'aventurant dans des parties de l'océan qui ne leurs sont pas autorisées.
-Je vais où je veux sur l'océan. Qui serait capable de me l’interdire?
-Moi, la dame des abysses, la souveraine des sirènes. L'océan n'appartient qu'à la déesse Aylidis et à mon peuple. Vous n'êtes pas dignes de naviguer sur ces eaux. Vous les contaminez par votre comportement nocif.
Qu'était-elle entrain de faire? Elle improvisait, mais il ne fallait pas que Nastaé, l'Abyssum, souverain vénéré des ondins, apprenne qu'elle avait eu la prétention de parler en tant que son égal. Elle n'avait, en aucun cas, le charisme, la puissance ou l'intelligence suffisante pour arriver à son orteil. 
-Tu es sérieuse gamine? Ta copine et toi allaient savourer votre venue sur notre bateau.
Elle fronça les sourcils. Plusieurs carafes d'eau étaient disposées dans la pièce. D'un discret geste de la main, les vida en dirigeant l'eau vers le plafond. Elle reporta son regard sur les deux hommes qui les dévisageaient toujours d'un air mauvais, mais la peur et le doute s'insinuaient en eux, elle le sentait.
-Peu m'importe que vous me croyiez, vous n'en finirez pas moins dans les bras de mes enfants vous entraînant dans les bas fonds pour vous faire ressentir les pires douleurs que vous n'aurez jamais connues pendant que vous suffoquerez. Peut-être que votre tête aura explosé avant à cause de la pression sous-marine...
Ces deux émotions étant déjà présentes, elle ne se gêna pas pour les accentuer et les développer jusqu'à ce qu'elle atteigne ses limites. Exalter les émotions d'une personne était déjà épuisant, alors de deux. Heureusement que le second était beaucoup plus influençable que le capitaine. 
-Pitié...

Ils étaient à leur merci.

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Défi réalisé:
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Mar 16 Fév 2016, 21:59



La clef était désormais logée droit dans la serrure, encore quelques secondes et nous saurions si le recours à la force était inévitable. Les mouvements de Nissa étaient lents et précis et je devinais qu'elle saisissait l'occasion de prendre nos potentiels ennemis par surprise. Je me tenais debout juste derrière elle, droite comme un i prête à dégainer mes poignards pour le cas où il y avait un type faisant le guet derrière la porte, et que mon amie n'ai pas le temps de se saisir de ses armes. J'enserrais les poignets de mes couteaux lorsque la porte s'ouvrit en grand fracas.
La pièce qui s'offrait à nous était très agréable à regarder, le bureau du capitaine, sa bibliothèque ou encore sa vue de choix sur la mer étaient fabuleux. Cependant, bien qu'ils ne soient pas si nombreux que ça, l'équipage présent dans la cabine eut un mouvement de surprise, saisissant instinctivement la poignée de leur épées. Nissa demeurait calme lorsque ces derniers s'avançaient vers nous dans le but de nous supprimer. Interloquée par son à priori manque de réaction, je décidais de rester en retrait afin de savoir quelle idée lui passait par la tête tout en me tenant prête à user de mes atouts de sirène pour contre carrer leurs plans.

La scène qui se déroula alors était encore plus caucasse que lorsque je surpris mon amie quelques minutes plus tôt à fouiller des hommes... L'ondine se présenta comme étant la souveraine de l'océan. Impressionnée par tant d'ingéniosité, je feignais une mine effarée à l'adresse de ma consoeur, puis je lui murmurais de façon à ce que les hommes entendent:

" Votre Altesse, il ne faut pas leur révéler votre divine identité !"


Ladite reine des abysses ne broncha pas, continuant d'intimider le capitaine et son second. Amusée par cette idée, je décidais de me placer devant elle en signe de protection, mais je ne désirais toujours pas intervenir directement. Les deux hommes ne semblaient pas perturbés par la révélation de mon amie, rien sur leur visage ne trahissait la moindre appréhension. Peut être que Nissa avait sous estimé leur courage ? Dans tous les cas, s'ils la mettaient en rogne, ils allaient s'en mordre les doigts.
Comme je le craignais, les deux affreux individus n'avaient cure de savoir qui elle était, et s'empressaient de nous menacer à nouveau. Très calmement, j'observais du coin de l'oeil un léger mouvement de la main de ma camarade, qui utilisait sa magie pour les effrayer. Cette fois-ci ils ne firent pas les malins bien longtemps, réalisant qu'en effet, la belle brune pouvait utiliser la magie. Enfin, ils se plièrent à sa volonté, craignant trop pour leur vie.

"Osez encore vous élever contre ma reine et je vous transforme en pièces détachées" grognais-je d'un air sauvage en appuyant la lame de mon poignard sur la jugulaire du second.

Ce dernier pleurnichait à moitié, et pour la première fois de ma vie, j'en dégageais un certain plaisir.

"Vous êtes merveilleuse Altesse, je vous admire tant. Votre patience n'a d'égale, vous êtes incroyable. Quand je pense que vous auriez pu couler ce bateau par le fond sans même cligner d'un oeil ...".

J'adressais à mon amie une révérence en signe de respect, puis je me dirigeais vers le commandant.

"Qu'imaginiez-vous faire en pleine mer ce soir ?" demandais-je, curieuse de sa réponse.

Ce dernier tremblait depuis que j'avais évoqué la possibilité de voir son beau bateau flirter avec les innombrables carcasses jonchant les fonds marins. Il ouvrit la bouche, et la referma presque aussitôt tant il était bouleversé.

"Votre Majesté, je pense que vous pouvez couler ce navire, manifestement notre cher capitaine ne désires pas communiquer avec vous".


A ses mots, le capitaine tenta de se rassurer de façon bien maladroite. Il se serra les mains l'une dans l'autre, puis après avoir dégluti douloureusement, il osa :

"Vous n'oseriez pas, il y a des gens à bord, des familles et des enfants"


Son regard trahissait son angoisse, si bien qu'il n'ajouta pas la fin de la phrase pour laquelle il avait entre ouvert la bouche.

"Il nous importe peu ces familles" commençais-je d'une voix hautaine, "voyez vous, la seule chose qui nous importe à nous, c'est la tranquillité de l'Océan. Et vous l'avez bafoué ce soir !".

Fronçant les sourcils et serrant les dents, je m'efforçais d'avoir l'air dangereuse. Bien évidemment que nous n'allions pas laisser ces pauvres gens mourir, mais ça, le capitaine et son second ne le savait pas.

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Mer 17 Fév 2016, 22:18

Un léger sourire s’étira sur ses lèvres. Pour des observateurs extérieurs comme les deux hommes, cela aurait pu passer pour une expression de la satisfaction de les voir avouer leur infériorité face à elle. Il fallait avouer que s’en fut une des causes, mais la principale provenait du comportement de son amie : elle avait compris son jeu et était rentrée totalement dedans, la rendant encore plus crédible. Si les pirates avaient eu encore des doutes, Arwen venait de totalement les supprimer. Elle s’avança devant elle, jouant le rôle de sa protectrice et de sa conseillère. C’était une très bonne actrice qui allait même au-delà de ce que Nissa avait rapidement construit comme scénario :
« Très bonne idée, ça fera un joyau en plus devenant la propriété de l’océan. »
 
Un des pirates dont elle c’était occupée précédemment lui avait déjà révélé où se trouvait les otages. Lorsqu’il lui avait déclaré qu’ils étaient une vingtaine à bord, elle avait senti que celui-ci mentait sur le nombre, mais elle ne savait pas de combien. Un nombre s’approchant environs de 10 n’était plus en état de les arrêter,  et elle ne se sentait pas capable d’en affronter 10 de plus. Elle croisait les doigts pour qu’il n’y ait qu’un ou deux gardes dans la réserve du bateau. Elle se tourna vers Arwen :
« Je pense que le kraken n’aura aucun mal à s’occuper de ce bateau. »
Le kraken, une créature légendaire qui terrifiait les marins, peut-être même plus que le peuple ondin. Cela n’avait été qu’une supposition, mais elle ne fut pas surprise lorsque le capitaine et son second s’élancèrent vers les deux jeunes femmes. Elle avait prétendu avoir l’attention occupée ailleurs afin de voir comment ils profiteraient de cette opportunité. Ils se levèrent et bondirent vers elles deux. De l’eau se trouvait par terre à cause de l’explosion des carafes, dont elle était la cause. Elle balaya le sol avec celle-ci, les faisant tomber. Le second se cogna la tête contre la table et tomba inconscient, peut-être mort au sol, quant au capitaine, elle profita de sa chute pour lui envoyer son couteau de lancer qui se planta  dans son cou. Elle s’accroupit, le récupéra puis se releva en tournant le dos à la scène atroce. C’était nécessaire face à des pirates sans pitié. Depuis qu’elle avait quitté les doux fonds océaniques, elle avait l’impression qu’elle avait davantage tué des êtres vivants qu’elle ne c’était faite d’amis.
« Allons nous assurer que les pirates inconscients ne nous prennent pas à revers. »
 
Elle ouvrit la porte, aucun bruit ne résonnait dans les couloirs. Elles semblaient seules. Elles retournèrent dans la pièce non loin de la cabine du capitaine où se trouvaient les pirates inconscients. Elle trouva une corde : 
« Je pense que nous devrions les ficeler bien comme il faut pour les livrer à la justice humaine. »
 
Avec l’aide de son amie, elle réussit à tous les attacher correctement.
« Direction le sous-sol, mais avant il faut passer chercher Land.»
C’était peut-être la partie la plus facile dans la prise d’otage du bateau quelques heures auparavant.  Nissa descendit dans les étages en contrebas et eut du mal à se repérer dans ces dédalles de chambres luxueuses, où tout se ressemblait, afin de retrouver sa chambre. Après avoir ouvert quelques portes, elle tomba finalement sur la bonne. Land sortit tranquillement, visiblement heureux de pouvoir se dégourdir les pattes. Elle n’avait aucune notion du temps qui venait de passer. Peut-être une heure, peut-être toute une journée. L’adrénaline lui avait coupé toute faim, seul le soleil où la nuit pouvaient lui donner des précisions sur le moment de cette longue journée.
Avec Land comme guide pour se diriger, c’était beaucoup plus facile. En marchant, il n’eut aucun mal à prendre la direction des sous-sols lorsque l’odeur humaine lui parvint. Elles n’avaient plus qu’à le suivre. Toujours sur ses gardes, elle se détendait davantage lorsqu’il était là car ses sens plus développés lui permettaient de détecter plus facilement des présences, qu’elles soient amicales ou non . De ce fait, il retroussa les babines lorsqu’ils empruntèrent un escalier. Nissa pouvait discerner des échos de voix :
« On s’ennuie tellement…
-Ouai, heureusement qu’on peut jouer aux cartes… »


Ils étaient au moins deux. Rien ne servait d’attendre davantage. Un ultime chant envoûtant, et elle pourrait se reposer. Elle fredonna simplement un air qui s’éleva dans les airs puis se révéla à leurs regards. Ils n’étaient que deux, et avaient déjà les yeux dans le vide, comme si ils avaient été somnambules. Il n’y avait même pas de cellules. Les otages étaient regroupés dans un coin du  sous-sol, recroquevillés les uns contre les autres. Elle prit une planche de bois, tendit la seconde vers Arwen, puis elle assomma l’un des pirates avant de s’arrêter de chanter :
« Qui est le capitaine ?
-Je suis ici.
-Nous avons neutralisé la plupart des pirates, je ne pense pas qu’ils en restent d’autres. Êtes-vous en état de reconduire le bateau au port ?
-Je n’ai pas le choix. »
Il se leva, suivit par les autres passagers. Certains étaient plus rapides que d’autres, sûrement moins choqués. Deux personnes s’occupèrent de ligoter les deux derniers pirates au sol. Elle en fut soulagée car elle n’avait plus assez de force pour le faire elle-même. La justice des humains s’occuperaient de ceux restés vivants à bord. Personne ne semblait blesser, c’était le principal. Les deux sirènes fermèrent la marche et remontèrent sur le pont du bateau. Une nouvelle fois, elle serra Arwen dans ses bras :
« Je n’en peux plus, je n’ai qu’une hâte : aller me coucher ! Je vais rejoindre la terre ferme avec Land, en compagnie de tous les passagers de la frégate et nous nous trouverons une auberge où nous prendrons un repos bien mérité. Et toi que comptes-tu faire ? Tu vas repartir sous les flots ? Je t’aurai bien suivie, malheureusement j’ai un compagnon ici là qui déteste être en mer. »

Elle profita du vent sur son visage pendant que le bateau changeait de direction et reprenait la route du port.

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