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 La Racine du Mal - feat Arwen

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Mer 11 Nov 2015, 11:50

Les racines du Mal
Aquila Nyx & Arwen

Il est bien connu que les Faes aimes les plantes. Et pour cela de nombreux paysages son à nos yeux les plus beaux jardins du monde.
J’avais décider d’aller au continent du matin calme, pour voir le jardin du savoir, non pour toute ces connaissances, quoi que je n’y dirais pas non. Mais pour voir ces somptueuses plantes qui me laissait rêveur.

Je laissa à Titan le soin de garder mon jardin, il fut tel une rempart pour toute âme qui viendrait y mettre le nez. Je ne craignais pas trop pour cela.
Tout enjoué à l’idée de découvrir cet endroit prodigieux.
Le bateau que je pris me mena au continent en une demi-journée, ainsi j’arriva vers l’après-midi, lorsque le soleil commençait doucement à descendre.

Mais j’étais bien décider à allez ou je voulais visiter.
Alors je demanda mon chemin à des personnes, je reçus quelque vague réponse, d’autre un peu moqueuse de ma taille, mais ne m’en offusqua pas plus que cela. C’était une habitude qu’on avait à mon égard. Je sifflotais en cherchant mon chemin et bientôt je tomba sur un parc, ou j’appris que j’avais choisi le chemin le plus long, en descendant du mauvais côté. « Zut » pensais-je à ce moment là.
Je remercia la bonne femme qui m’eus donner le lieu plus exacte et longea le parc en jetant de rapide coup d’œil à l’environnement qui étais bien jolie mais sûrement loin d’être à la hauteur de ce jardin.

J’arriva à l’endroit voulu pendant qu’il faisait encore beau, le soleil n’étant pas encore passé derrière les collines et les ombres, ne se projetant qu'a quelque pas de nos pieds.
On y entrait par une arche composé de fleur somptueuse, un petit chemin de pierre, gravier et de terre se scindait en de multiple possibilité.
Inspirant l’air et le parfum de plusieurs fleurs qui m’était inconnu, je me sentis revigoré et prêt à l’aventure. Je pris mon temps pour admirer toute ces couleurs variés, allant du plus clair au plus foncé. Un petit ruisseau par là coulant le long des arbres, rejoignait un lac avec une petit île au milieu.
Il n’y avait pas beaucoup de monde, je ne savais si c’était normal ou pas.
Surement étais-ce le fait que le soleil tombe et qu’il serait compliqué de si retrouver avec toute ces ombres d’arbres.


C’est alors que j’aperçus un champ ou gisait plusieurs pierres de taille différente avec de jolie fleur rose.
-Oh oui !
J’y jetas un coup d’œil et discuta un peu avec les fleurs, pour savoir comment elle vivait en ce lieu.
J’appris ainsi que ce lieu était spéciale, que rien ne vieillissait, mais continuait de grandir et ceux, éternellement. Ce fut un choc pour moi, car la vie éternel est dénué de mort et donc de naissance. Puis soudain un mouvement attira mon attention, je me retourna et vie un masse rocheuse se mouvoir.
-Hein ?
-je ne veux pas te faire peur. Me dit alors une créature faite de roche avec une voix des plus agréables.
-oh, tu es un golem ?
-Un quoi ? Non, je ne crois pas. Tu n’es pas effrayé ?
-Non, j’ai un amis comme toi encore bien plus grand.
Il eu l’air soudain très intéresser.
-Il existe d’autre comme moi ?!
-Hum... Difficile à dire, toi comme lui, êtes unique, ce que je voulais dire c’est que vous vous ressemblez. Bien que toi, tu sembles avoir une conscience plus pousser que lui.
-Oh... Merci.
-De quoi ?
-D’être si gentil, mes créateurs m’ont abandonner, je me nomme Rocas et toi ?
-Aquila, Aquila Nyx, enchanté de te rencontrer Rocas. Lui dis-je tout sourire.
Avec Rocas nous parlâmes un long moment, je lui décrivis d’où je venais et lui me décrivis le jardin du savoir qu’il connaissait tant.
Et le soleil tomba, je dus alors m’excuser pour sortir du jardin avant sa fermeture, le moment ou les jardiniers arrivaient et s’occupait du lieu.

Cependant je mis plus de temps pour arriver à la sortie que la lune se levait déjà. Je pensais alors me trouver enfermer, en soi ce n’aurait pas été dérangeant mais cela me supris.
J’entendis alors un grognement dans mon dos et me retournant je vis... Une jardinière qui avait l’air malade, avec une démarche étrange, la peau pâle et bavant.
-Madame vous allez bien ? Demandai-je
Ces yeux étaient vide... Vide de vie lorsqu’elle me sauta dessus.

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Mer 11 Nov 2015, 14:20


Enfin la fin de semaine. Je savourais l’idée du répit qui m’attendait lorsque je reçu une missive de Grégory, l’homme qui m’a pris sous son aile et qui m’a formé à l’art de s’occuper des animaux. J’ouvrais impatiemment sa lettre, ravie d’avoir enfin de ses nouvelles bien que ma formation soit officiellement achevée. Mes yeux parcouraient les lignes imprimées sur le papier négligeant les formalités lorsque je pris conscience qu’il attendait quelque chose de moi.

« Alors ? » me questionnais Crapule qui m’avait apporté la présente lettre sous l’ordre de mon formateur.
« Il me demande de me rendre au Jardin du Savoir afin de laisser les lieux m’imprégner. Je n’ai pas tout compris, mais apparemment il est possible que je comprenne des choses sur place, comme des sortes de prise de conscience sur certains éléments qui pourront à priori me servir dans mon travail ».

Je pris le soin de ranger proprement cette demande dans un carnet et de la glisser dans mon sac.

« On a rien à faire aujourd’hui il me semble ? » demandais-je à Crapule en commençant fébrilement à préparer mes affaires.

Mon interlocutrice hochait la tête et compris à quoi nous allions dédier notre journée. Je préparais donc de quoi prendre des notes, une carte du lieu, ne savait –on jamais, ainsi que de quoi manger. Je voyageais toujours avec le même sac, il contenait donc en plus une lampe, mes deux poignards et une corde.

« Prête ? » lançais-je gaiment à Crapule.
« Prête ! ».

Agrippées à ma carte, nous traversâmes les villages en quête de ce fameux jardin. Je ne m’y étais jamais rendue, mais j’en avais un peu entendu parler. Apparemment c’était un endroit magnifique, riche en spécimens botaniques. Il devait y avoir quelques animaux, sinon Gregory ne m’y enverrais pas, mais personne ne m’en avais jamais fait mention tant la beauté des lieux occupait tous les récits.
Notre périple durait plus longtemps que prévu, nous nous étions légèrement égarées en chemin, mais une fois devant ledit lieu, toutes nos peine pour y parvenir étaient déjà oubliées. L’endroit était aussi magnifique que ce qui se racontait à son sujet, j’en étais ébahi. Mes yeux ne savaient où se poser tant il y avait de choses à voir. Il était déjà malheureusement tard dans l’après-midi, il fallait se dépêcher un peu si nous voulions voir tout ce que cet endroit nous offre.

Nous marchions dans les sentiers, et plus nous nous enfoncions dans ce paradis, et plus je me sentais changer. Plus rien ne m’importait vraiment, je désirais seulement demeurer ici, ne plus jamais en sortir. Il y avait trop d’informations en ce lieu pour tout embrasser en une journée. L’idée d’y passer la nuit me traversait l’esprit, mais il n’était probablement pas possible d’expérimenter ce genre d’expérience. Après tout, cet endroit aussi magique soit-il, n’est qu’un parc ouvert au public.
Après quelques dizaines de minutes à voyager d’un sentier à l’autre, nous nous asseyions près d’un ruisseau, accolés à un arbre. Mon regard se perdait dans feuillages devant nous.

« Tu as vu ça Crapule ?! Tu l’as vu ?! » m’écriais-je tout d’un coup en me redressant comme un i.
« De quoi tu parles ? »
« Là ! » je pointais du doigt les buissons d’en face. « Il y avait trois petits bonshommes avec des chapeaux ! Tu ne les a pas vu ? Ils sont apparu brutalement et se sont enfuis tout aussi prestement ! ».

J’étais interloquée par ces petits êtres, je n’en avais jamais vu de tels. Mais j’étais surtout déçue de ne pas avoir eu l’occasion de m’approcher et de savoir qui ils étaient. Mon excitation passagère se dissipait, et je sombrais dans un sommeil des plus agréables.

« Arwen ! Réveille toi ! ». Je sentais que l’on me secouait. J’ouvris un œil, puis le deuxième plus brutalement réalisant que la lumière du soleil avait laissé place à la pénombre du crépuscule. Crapule, qui s’était manifestement endormie également, se dépêchait de ramasser nos affaires afin de rentrer au plus vite.

Bien éveillée et sur mes deux pieds, j’étudiais la carte afin de déterminer où nous étions exactement et comme rejoindre la sortie. Le ruisseau était d’une aide remarquable pour nous repérer, il nous suffisait de le suivre jusqu’à ce que l’on croise un chemin en T, puis de tourner à droit. La sortie s’y trouvait. La tâche allait être aisée.
L’air était légèrement plus frais, mais tout aussi agréable que lors de notre après-midi. En quelques minutes, nous trouvions le chemin en T, nous dirigeâmes sur sa droite.

« Tiens regarde, il y a encore des visiteurs là bas » me montrait Crapule du bout de sa patte.
Je décidais d’aller les voir afin de leur demander s’il était possible de rester ici jusqu’à demain matin.

La dame me tournait le dos, cependant, je l’abordais le plus poliment possible :

« Bonsoir Madame, excusez-moi, pouvons-nous visiter le jardin de nuit ? »

Elle ne me répondait pas. C’est alors qu’à mon plus grand étonnement, elle sautait sur l'être en face d’elle. Cet élan n’avait rien d’amical, ni d’amoureux. Je commençais à me demander si je ne devais pas intervenir. De plus, sa cible était si petite qu'elle allait le tuer en lui sautant dessus de la sorte. Affolée, je lui fis face et je commençais à l’hypnotiser maladroitement, plus par instinct que par réelle volonté. Je la fis reculer, elle n’avait pas une allure normale, elle boitait, bavait. J’avais l’impression qu’elle pouvait potentiellement représenter un danger. Je décidais de lui attacher les mains avec la corde que j’avais dans mon sac afin d’éviter tout problème. De plus, mon sort d’hypnose allait bientôt prendre fin.  

« Qu’est ce qui se passe ? Tu la connais ? Qui es-tu ?» demandais-je à l'individu en face de moi, qui m'arrivait à la cheville et qui n’avait toujours pas ouvert la bouche, manifestement choqué par cet assaut.

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Ven 13 Nov 2015, 21:50

La Racine du Mal
Aquila Nyx & Arwen

Cependant, alors qu’elle voulut me sauter dessus pour me manger, du moins, c’est ce que je supposas vue sa bouche grand ouverte, une femme l’interrompit et l’hypnotisa. Puis lui attacha les mains. Ce qui n’était pas vraiment utile vue qu’elle tentai de me gober et pas juste de m’attraper. De ce fait je préféras m’éloigner avant de répondre à la jeune femme qui me demanda si je connaissais la jardinière puis qui j’étais.
-Et bien d’abord merci de m’avoir aidé, je ne m’attendais pas a... Ce qu’une personne tente de me manger. Et je me nomme Aquila Nyx. Et vous ?
Je me fis le plus viril possible sans passer pour un macho, ce n’était pas l’heure des blagues vaseuses.

Que ce passait-il ici ? Pourquoi cette femme ressemblait à quelqu’un dont le cerveau avait fondu. Il y avait un silence oppressant en ces lieux et une brume montai lentement à travers le jardin. Je regarda la femme et son compagnon. Devais-je prendre une apparence un peu plus grande ?
Quoi que cela n’avait pas tant d’intérêt.
Les grilles étaient grandes ouvertes, nous pouvions sortir à tous moment. Cependant les lieux m’inquiétaient, j’avais peur autant pour moi, qu'il puisse se produire un évènement mauvais au jardin. Il se passait quelque chose et je le sentais, je savais qu’il y avait un truc pas net. Et les plantes le criait, cependant j’étais incapable de comprendre quoi, soit qu’elle ne s’exprimait mal, soit le brouhaha produit était insupportable. J’en grinça des dents, la femme ne pouvait l’entendre à moins d’être une elfe, or elle ne sembla pas avoir d’oreilles pointues et n’était évidemment pas une Fae.
-Je peux vous demander ce que vous faîtes ici ? Lui demandais-je alors, histoire de tromper ce violent mal de tête que toute ces demandes d’aides me faisaient.
Les lieux n’étaient visiblement plus sûr. J’écoutais vaguement ce qu’elle me disait, cherchant à percer à jour, le secret qui y étais caché.
Mais le brouillard était trop important, cependant, je devina des ombres qui se déplaçait étrangement. En faite... elles marchaient de la même manière que la femme qui avait tenté de me manger et ça... c’était pas rassurant du tout.

D’ailleurs, tandis que la femme me parlait, je dériva discrètement sur le côté, comme si c’était normal et pris grande attention de la jardinière, qui venait de ce défaire du sortilège, tentai de se relever, non sans grogner d’ailleurs. Ce n’était vraiment pas classe. Je l’aurais bien assommer de suite, mais apparemment ces gémissement attirèrent d’autres ombres et là... Ce ne fut plus le moment de rigoler. Une ribambelle de jardinier se pressa d’un pas lent vers nous. Bien que ce n’était pas très terrifiants, il n'en resta pas moins que j'en frissonna, je dirais même que cela me fit frémir d'horreur.
J’hésitais entre fuir ou me battre, la principale question étant de savoir si ils étaient contaminant, car j’y perçus une certaine maladie, vue les symptômes identique d'une personne à l'autre. Et s'ils étaient encore en vie, je dis cela car je cherchais cette petite étincelle de vie qu’a toute personne lorsqu’une conscience gît derrière et là... j’avais un doute. Étais-ce réversible ? En tous cas, la première chose que je fis, fut d’aller à la grille et de lancer à la fille.
-Soit tu reste ici, soit tu t’en vas. Mais dépêche toi, il faut fermer pour les empêcher de sortir d’ici !
Elle devait se dépêcher d'agir, en restant m’aider ou sortir, mais nous n'avions pas le temps d'attendre plus longtemps. En effet, même en étant lent, ces "zombies" étaient nombreux et nous submergerais si nous décidions de rester là. Que ce soit d'un côté ou de l'autre de la grille.

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Ven 13 Nov 2015, 22:57


Perturbée par ce qui venait de se dérouler, je tentais de me raccrocher à ce que le jeune individu me disait.
« Je t’en prie ! Je n’allais pas laisser cette chose t’engloutir ! Je m’appelle Arwen. Ca te dérange si on se tutoie ? Et, une dernière chose … A quelle espèce appartient-tu ? Je n’ai jamais rencontré quelqu’un de semblable ».
J’espérais ne pas avoir mis mal à l’aise mon interlocuteur avec ma dernière question, mais ma curiosité naturelle ne me permettait pas de faire comme si je savais à qui j’avais affaire.

Nyx semblait distrait par notre environnement. A sa décharge, il s’avérait qu’il était plutôt étrange. Mon interlocuteur ne m’indiquait pas directement qu’il ne connaissait pas la malheureuse que j’avais attaché, mais il m’était aisé de deviner qu’elle n’était pas une amie. Je me rapprochais d’elle, toujours sur mes gardes. Je n’avais aucune idée de qui j’avais affaire. Elle avait une mauvaise mine que la pénombre accentuait, sa peau abimée de je ne sais quelle façon, et une odeur très désagréable émanait de sa personne. Je ne savais pas de quoi elle était capable. Je décidais donc de nouer les cordes reliant ses poignets à la branche d’arbre qui nous surplombait afin d’être sure qu’elle ne pourrait pas se délivrer.

Rassurée, je décidais d’observer mon environnement afin d’en apprendre plus sur l’état de santé de la demoiselle à présent prisonnière. Le jardin me semblait toujours aussi merveilleux malgré l’obscurité, mais aucune information ne s’imposait à moi.
Nyx, toujours un peu préoccupé, se renseignait sur les raisons de notre visite en ce lieu.
« On m’a demandé de venir en ce lieu afin de m’en imprégner et de découvrir des choses nouvelles par moi-même. Mais je ne pensais pas rester durant la nuit, nous nous sommes assoupies un peu trop longtemps…. Hey, tu m’écoutes ? »
J’essayais d’attraper son regard. Une lueur de peur se dessinait dans ses yeux. J’étais agacée par son manque d’intérêt pour ma réponse lorsque je réussi à regarder très précisément l’endroit où son regard se posait. « Mais qu’est ce qu’il se passe ici ?.... » murmurais-je à la vue d’une compagnie de jardiniers se déplaçant de la même façon que ma prisonnière.
« Dis moi quelque chose, ne reste pas pétrifier comme ça, tu me fais peur ! ».
Je râlais, plus pour cacher ma peur que pour réellement le sermonner. Cette intervention fit son effet car le jeune homme courrait vers la grille principale. Je lui emboitais le pas sans peine, de par ma taille.

Il nous était facile de fermer le portail, car le cadenas était resté sur la serrure. « Quelle veine ! » pensais-je en le refermant sur nous.

« Viens, il ne faut pas rester là, on ne sait pas ce qu’ils nous veulent » bredouillais-je à Nyx.
Je courrais vers la direction ouest du parc en jetant des petits coups d’oeils au dessus de mon épaule pour m’assurer que le jeune homme me suivait. Nous avions semé les individus qui marchaient étrangement lorsque nous rencontrions un jardinier terrorisé.

« Monsieur ? Vous les avez vu vous aussi ? » Demandais-je, inquiète par son état. « Qu’est ce qui se passe ici ? Pourquoi vous êtes tout seul ici, de nuit ? ».
Il tremblait de tous ses membres. La première fois qu’il ouvrit la bouche pour répondre, aucun son n’en sorti, la deuxième tentative fut plus concluante :
« Je ne sais pas, je ne comprend pas ! Tous mes amis et collègues se sont métamorphosés en créature ressemblant à des zombies ! Tous la même nuit j’vous dis ! J’ai essayé de leur demander ce qui n’allait pas, mais ils ne semblaient pas comprendre ce que je disais et ils essayaient de me manger ! C’est comme ça depuis hier ! Depuis qu’il y a cette brèche au centre du parc. Elle est apparue à la suite d’un tremblement de terre, mais vous savez, il n’y en a jamais eu dans cette région… Je m’y suis rendu moi-même afin d’analyser la situation, et c’est à ce moment précis que j’ai vu la bête ! Elle est dans le gouffre, vous devez me croire ! Dès qu’elle mord quelqu’un, il se transforme en créature comme vous avez croisé. Il faut que vous aidiez mes amis ! »

Désemparée, je regardais Nyx. Je ne le connaissais pas, mais étant donné la façon dont il s’était jeté sur le portail pour protéger les personnes à l’extérieur du jardin, j’étais presque certaine qu’il allait vouloir tenter quelque chose. Quoi qu’il ait en tête, il aurait besoin de moi. Je me retrouvais encore dans une mésaventure à mes dépends.

« On va jeter un œil à cette brèche ? » demandais-je au petit homme, résolue à l’aider.
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Lun 16 Nov 2015, 22:34

La Racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

Une fois que nous ayons pris la tangente, je pue répondre à Arwen quand nous courâmes, enfin elle courait, moi j’avais sortis mes ailes et volait.
-Je suis de la race des Faes, cependant les hommes sont rares, de ce fait on porte le nom de Illuminae. Dis-je tout sourire.

Un peu plus loin nous tombâmes sur un jardin effrayé, il avait apparemment vue ces amis ce transformer et en connaissait la raison.
Celui-ci nous explique qu’un tremblement de terre c’est passé dans le jardin. En tout cas il y avait une bête qui semblait le terrifier. Ce n’était pas de bonne augure pour nous.

Pour ces amis, je ne savais pas si on pouvait aider, mais pour le reste, bien sûr que j’allais le faire. Je sourias et répondit à Arwen.
-Oui ! C’était simple comme réponse, mais franche et sans ambiguïté.
Aussitôt nous nous mettions en route.
La brume monta lentement du jardin et nous empêchais de voir le sol à plus de trois mètres de nous. Je volais au dessus du sol, ça ne me posait du coup pas de problème pour savoir ou mettre les pieds, mais ce qui était plus ennuyeux, c’est que plus on avançait vers le lieux dit, plus on plongeait dans le brume.

Du coup je pris une pose en voyant que la brume arrivait à la taille de la fille.
-ça va être compliquer de se repérer à partir de maintenant... Tu aurais un pouvoir pour balayer ce brouillard ? Ou se localiser ? Peut-être une idée de comment faire pour ne pas se séparer ?
Vue ma taille on ne pourrait se « prendre la main » et ma deuxième idée était de me poser sur son épaule, mais j’étais un peu gêner.
C’est alors que je sentis sur nous un regard à glacer le sang, un regard meurtrier, celui d’un prédateur.
Je me retournas vivement, mais je ne perçus rien du tout.
-Arwen, tu l’as sentis toi aussi ?
Il n’y avait plus aucun son, juste l’écho d’un hululement d’une chouette et du vent sifflant dans les arbres.
Pas de bruit de pas, ni de présence animale, du moins... Rien de visible.
Je me focalisa uniquement sur les bruits et perçut de vague bruit de feuille sur lesquels on marchait silencieusement, alors je regardis du bon côté et mon regard croisa celui d’une créature dont je ne vis que les yeux, deux énormes yeux jaunes qui me paralysèrent, lorsque deux autres plus petits s’ouvrirent aux dessus me fixant. Quel créature avait quatre yeux ?!
Mais aussitôt elle disparut dans la brume avec, cette-fois-ci avec un monstrueux cris qui me fit frémir. Quel genre de monstre était-ce ? D’Où venait-il ?
-ce... Ce doit-être celui dont nous à parler le vieil homme. Dis-je tétaniser. La créature devait dépasser les deux mètres, en vue du point ou j'avais découvert ces yeux qui était au percher comparé au sol. J'essaya d'être rassurant et souriant, mais ma mâchoire était tétaniser et mon corps tremblait de peur. Nous étions très loin de nous trouver devant une gentille petite créature qui nous aboierait dessus pour nous dire de partir, si en plus elle pouvait nous changer en zombie d'une morsure... Il nous fallait fuir.
-Non... Nous ne pouvons repousser, reculer en arrière.
Je n'étais pas du tout rassurer et ne pouvait même pas voir l'animal en question, mais nous étions sur le bon chemin, reculer n'était pas forcément la bonne idée, et puis même, maintenant qu'il nous avait vue, si l'on partait, il nous suivrait.
-Il faut qu'on se batte. Dis-je d'une voix à peine assurer.

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Mar 17 Nov 2015, 21:52



Le discours du jardinier s’était accompagné d’une montée de brouillard. Il nous était désormais impossible de voir à plus de quelques mètres devant nous, il nous fallait redoubler de prudence afin de ne pas tomber sur un indésirable. Mon compagnon d’infortune s’en était inquiété également. Désemparée de part mon impuissance, j’essayais coûte que coûte de cacher mon sentiment :
« J’ai bien peur de ne pas posséder de pareil capacités. En revanche, tu peux t’asseoir sur mon épaule ou bien te mettre dans ma poche de chemise, comme ça nous serons surs de ne pas nous éloigner ».

Le fae s’exécutait. Nous progressions prudemment vers le centre du jardin. Je m’assurais régulièrement que Crapule soit toujours près de nous, je ne tenais pas à la perdre de vue. Mon regard balayait nerveusement l’horizon, je n’étais pas vraiment rassurée, surtout que Nyx s’agitait dans ma poche, il me paraissait préoccupé. Il devait sentir qu’il en était de même pour moi, après tout il était situé près de mon cœur. Furtivement, je sentais un regard se poser sur nous. J’avais beau me tourner et me retourner dans tous les sens, je ne voyais personne. Le fae aussi l’avait senti aussi, il m’en fit part, mais manifestement il n’avait pas réussi à identifier d’où ce regard provenait. Peut être que nous hallucinions simplement, après tout cela arrive souvent de sur-interpréter un stimulus lorsque l’on est angoissé. Je reprenais mon avancée, redoublant de vigilance. La brume s’épaississait toujours.
« C’est incroyable ce brouillard…» murmurais-je à Nyx, « Plus on s’approche du centre du jardin, plus il se densifie. Ca n’a aucun sens, ce n’est pas possible. Il y a de la magie à l’œuvre en ce lieu, tu le sens ? ».

Un cri strident s’élevait dans les airs. Je me stoppais net, terrifiée. Je sentais dans ma poche le corps du petit fae se crisper de peur. Il était aussi tétanisé que moi. Il avait les yeux écarquillés, précipitamment je regardais dans la même direction que lui. Ce que j’aperçu me glaça le sang. Deux paires de grands yeux jaunes appartenant à la même tête. Prise de panique, je ne voulais pas descendre mon regard sur son corps, je ne voulais plus vivre la situation, je voulais rentrer chez moi. Je regrettais déjà d’avoir donné mon aide au jardinier.  Un réflexe me forçait à regarder rapidement le reste de son corps, d’abord avec ma vision périphérique, puis avec ma vision centrale. La créature mesurait bien trois mètres, je n’avais jamais vu une créature si grande, hormis la fois où j’ai participé à une chasse sur Taelora, mais ladite bête était factice. Je restais bêtement figée durant quelques secondes, le temps que Nyx me ramène à la réalité, il avait raison, nous devions nous battre. De toute façon il était trop tard pour nous enfuir, la créature nous suivrait à coup sur. Affolée, essayant de réfléchir, je demandais au fae :
« De quel genre de pouvoirs possèdes-tu ? Nous sommes dans la nature, dans ton élément, tu dois bien pouvoir contrôler des lianes pour l’attacher, ou des racines ? J’imagine que tu n’as pas la capacité de la tuer, mais au moins de l’immobiliser ? De mon côté je peux tenter de l’hypnotiser, mais je ne peux pas maintenir le charme très longtemps ».

Mon élaboration fut interrompue par la créature qui nous chargeait d’un coup. Elle courait très vite. Deux solutions se bousculèrent dans ma tête. Je pouvais prendre mon apparence de sirène et me cacher dans le ruisseau qui longe le jardin, mais Nyx ne pouvait pas me suivre, et je ne pouvais pas le laisser dans une telle situation. Ou bien nous pouvions escalader le grand arbre qui se trouvait au bout du chemin sur la droite. Il dépassait légèrement les trois mètres de haut, ça nous suffirait pour ne pas nous faire mordre.
Cette deuxième idée était la plus appropriée et je m’empressais de l’exécuter. Il me restait quelques mètres à parcourir et je pourrais entamer la montée. Je fis par de mon projet à mes deux compères. Crapule me devançait, elle avait pensée à une difficulté qui allait nous poser problème :
« Monte à l’arbre avec Nyx, je vais faire diversion. Je vous rejoins au sommet de l’arbre. Ce monstre court trop vite, tu n’auras pas le temps de grimper si je ne fais rien. Il gagne du terrain sur nous, et lui n’aura pas besoin de grimper pour vous atteindre »

Je n’étais pas emballée par ce risque, mais je n’avais pas eu le temps d’exprimer mon idée que Crapule était déjà partie. Son idée était pertinente, même si elle ne me plaisait guère. « Heureusement qu’elle a des ailes » pensais-je pour me rassurer.

J’arrivais enfin au pied de l’arbre. Ni une, ni deux, j’entamais la montée. J’avais la chance d’être agile, la difficulté ne reposait que sur le peu de prises possibles pour mes bras et jambes. Cependant je réussi à atteindre le sommet en une poignée de secondes, bien plus rapidement que ce à quoi je m’attendais. « L’adrénaline…. ». Crapule revenait dans notre direction.
« Nyx écoute moi bien, je vais l’hypnotiser à la fin de ma phrase, je ne peux rien faire de plus, à toi de trouver un stratagème pour l’immobiliser, le faire partir, le tuer, le manger, tout ce que tu veux qui puisse nous permettre de rester en vie ! »

Je saisissais le regard du monstre et je commençais mon enchantement. Cela fonctionnait, elle ralentissait doucement, ses mouvements étaient plus lents, moins précis. Crapule nous avait désormais rejoint. Je n’avais pas les moyens d’immobiliser totalement la bête sous hypnose, elle était bien trop colossale pour moi. Je focalisais ma concentration sur mon sort. Sans perdre le contact visuel, je m’adressais nerveusement au fae :
« Nyx ! Maintenant ! ».
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Ven 20 Nov 2015, 11:14

la Racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

Arwen n’avait pas plus que moi la capacité de balayer ce brouillard. Bien que je pouvais créé le vent, je ne pouvais le contrôler et donc le dissiper du bon côté. De plus j’étais faible, cela aurait fait au mieux une bonne brise. Elle m’eu proposer sa poche dans laquelle je me posa, non sans un peu de gêne lorsque j’entendis son battement de cœur. J’avais juste la tête sortant de sa poche.
-Oui, je le sens... Mais je n’arrive pas à déterminer ou et si c’est une magie bonne ou mauvaise, neutre sinon.

Lorsque nous vîmes la créature, elle me disa qu’elle voulait l’hypnotiser et me laisser agir.
Mais comment pouvais-je battre une tel créature ?
Heureusement sa camarade nous fit gagner du temps et je monta à l’arbre comme prévus en volant. Si Arwen avait su voler, peut-être nous aurions nous échapper ainsi. Mais le problème serait rester, il nous aurait suivis une fois à terre, lorsque l’on ce serait diriger vers l’endroit voulus.

Soudain la créature revint vers nous, j’en frissonna, elle le fit ralentir et l’hypnotisa. Sa allait être à mon tour, je devais trouver un moyen de le blesser au moins. Pour peu elle m’eu fait rire avec son idée de le manger.

Une fois qu’il fut assez ralenti je fis appel à la forêt.
« Soulevez-vous amis végétaux et protéger votre jardins ! »
Aussitôt la brume vira à un vert claire et la créature fut fouetter de toute part, pris par des racines, mais je n’en n’avais pas finis. Sa peau était bien trop dure pour être touché par ça. Au mieux il en grogna.
-A moi épée d’argent ! Dis-je en jetant en l’air des feuilles plier en forme d’épées. Celle-ci eurent le même tranchant et poids que de vrai lame et lui tombèrent violement dessus. Cependant elle restait aussi grosse que des dagues et sa peau fut plus résistante que je ne le croyais, ainsi, les origamis se plantèrent mais pas assez profondément pour lui nuire réellement.

Il hurla de plus belle. Sa rage brisa l’hypnose et il fut prêt à nous attaquer à nouveau. J’imaginais aisément qu’aucun de nous deux n’aurait la force de le combattre maintenant. Et pour la première fois je le regarda un peu mieux, il s’agissait d’une sorte de loup, avec une crinière qui faisait de ces poiles des tresses aussi robuste que des fouets. Une mâchoire à la hauteur de sa stature et une queue... dénudé, noir et lisse qui finissait par une étrange boule. Toutefois il eu un point faible assez visible, du moins, si ce n’était pas un piège. Une sphère en plein cœur, rougeoyante et battant au rythme de sa respiration. Autant dire que là, elle vrombissait, vibrait.

Mais vue sa gueule béante, il nous croquerait avant de le toucher.
-Arwen, je peux te le laisser deux minutes ?!
En faite je ne lui laissa pas trop le choix et parti aussitôt.
Le jardin regorge de différente variété de plante et j’en avais reconnus une au aptitude soporifique. Je fila en direction de la plante qui n’étais pas loin, que j’appela et qui me répondit.
Aussitôt à ces pieds, je récolta sur une feuille sa poudre jaune et revint au plus vite.
Arwen devait sûrement me détester pour cela, pensant que je fuyais mais je cherchais belle et bien un autre plan.
Heureusement, elle ne sembla pas être touché et le loup difforme ne me vit pas arriver.
Je me faufila dans son dos et jeta sur son museau la poudre.

Il s’arrêta net, hurla et marcha doucement vers nous.
-Euh... c’était sensée marcher. Dis-je à la fille en regardant l’animal.
Mais je vis ces yeux s’abaisser, il dodelinait de la tête, tentant de se reprendre puis il ployât sous son poids et s’effondra au sol.
J’entendis alors sa respiration, il venait de s’endormir.
-pfiou...
cependant, une fois à terre comme cela, nous ne pouvions toucher « son cœur » sans le soulever.
-Viens, il vaut mieux partir maintenant, c’est puissant comme somnifère mais vue sa carrure, dans à peine dix minutes il sera sur pied, allons trouvez l’endroit dont on nous à parler !

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RP : L'animal en question
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Ven 20 Nov 2015, 14:39



Je focalisais mon attention sur la bête. Ma concentration était au niveau maximum, je ne laissais aucune pensée parasiter mon esprit, pas même l’angoisse de la situation ne m’atteignait désormais.
Notre assaillant gagnait du terrain, je n’étais pas assez puissante pour le pétrifier. Le seul effet que j’avais sur lui était finalement de la ralentir. Elle se déplaçait avec une lenteur suffisamment satisfaisante pour permettre à Nyx d’agir. Un éclair déchirait le ciel, toute la brume opaque était devenue verte momentanément. Cette intervention furtive de Nyx me déconcentrait. « Si je ne demeure pas concentrée, le monstre va échapper à mon pouvoir. Tu dois te concentrer mieux que ça Arwen ! ».
Une colonie de racine tentait de s’emparer de la bête, mais cette dernière nous stupéfiait : Elle résistait à l’enserrement des lianes et racines. Elle se démenait comme un diable afin d’échapper à l’emprise de la nature. J’étais tellement étonnée par une telle constatation que mon sortilège s’essoufflait dangereusement, j’allais perdre le contact. Une nuée d’épées, formée par Nyx, s’abattait sur notre ennemi. Nous allions enfin réussir à le blesser ! Mais le seul résultat de la manœuvre que l’on obtenait était une rage sans précédent qui saisissait le colosse. J’avais déjà maintenu trop longtemps mon envoutement, je devais désormais lâcher prise, sous peine de perdre connaissance. Je n’étais pas assez forte pour supporter autant d’effort, et ma magie m’en demandait justement bien trop. Dans un cri déchirant, il se libérait instantanément de mon emprise. Affolée, je tournais la tête vers Nyx, m’apprêtant à m’excuser de mon manque de puissance, quand ce dernier s’envolait, puis me demandait si j’étais d’accord pour qu’il me laisse seule ici.
« Non mais ça va pas ? Je suis à bout de force, je ne peux plus rien faire, ne me laisse pas ! ».

Cependant, mes paroles s’envolèrent à l’instar de mon interlocuteur, sauf qu’elles n’avaient plus aucune chance de lui parvenir. Je me retrouvais seule avec Crapule, et cette immonde bestiole qui nous désirait du mal. Seulement quelques mètres séparaient les deux camps. Je redoutais que Crapule se propose à nouveau de jouer l’appât, mais il en était formellement hors de question. Nos regards se croisèrent et je compris qu’elle devinait ma pensée. Néanmoins, elle renonçait à son idée, et je lui en étais reconnaissante.
J’observais tant bien que mal mon environnement, tentant de trouver une échappatoire le temps que Nyx revienne. Il allait revenir, il désirait tellement aider le pauvre jardinier qu’il m’était impossible de penser qu’il me laisse telle quelle dans la panade.  Crapule qui battait toujours des ailes plutôt que de se reposer sur l’arbre à mes côtés, s’élevait plus haut dans le ciel, elle devait probablement chercher un déplacement à tenter.
« Arwen ! Tu peux passer sur la branche à ta droite, puis tu montes en haut de l’arbre. Il est trop haut pour que la gueule de la bête puisse t’atteindre. C’est pas une solution durable, mais elle te permettrait d’attendre le retour de Nyx en un seul morceau ».

J’attrapais la branche au dessus de ma tête afin de garder l’équilibre, et j’entamais la poursuite du chemin proposé par ma Rugia. Elle avait une vision d’ensemble du lieu, je pouvais lui faire confiance pour nous mettre en sécurité. J’atteignais l’arbre voisin de celui que je venais de quitter, puis je grimpais plus haut. Fatiguée, je décidais de m’arrêter à un certain pallier, qui possédait une sorte de niche creusée dans le bois. Je m’y réfugiais, heureuse de pouvoir m’asseoir et me reposer le temps que le fae revienne.
« Arwen, regarde ! Il est de retour ! ». Crapule indiquait Nyx de sa patte. Soulagée, je me redressais afin de l’aider à me retrouver. Mais au lieu de me rejoindre, il contournait le monstre et lui projetait quelque chose sur le museau. « Mais que fait-il ? Il est malade ! ».
Je faisais des grands gestes en sa direction, espérant le faire revenir à moi. Lorsqu’il m’aperçu, il se posa sur mon épaule. Nous fixions tous les trois la bête sans rien dire, lorsque Nyx, visiblement fâché, nous informait que son acte aurait du avoir une conséquence sur la bête. Cependant sa déception fut de courte durée, en effet, le monstre qui se dirigeait vers nous s’écroulait sur le sol. Etonnée, et satisfaite, je demandais à l’intention de Nyx :
« Il est mort ? »

Il hochait la tête négativement. Nous descendions tranquillement pour nous assurer qu’elle soit bien neutralisée.
« Il s’est endormi ! » s’écriait Crapule toute contente.
« Quelle bonne idée ! » félicitais-je Nyx, dont le visage déçu avait laissé place à un visage débordant de joie.

Bien qu’heureux, nous ne pouvions pas rester sur les lieux très longtemps, car selon notre héro, l’effet soporifique ne serait que de très courte durée sur un spécimen aussi conséquent que notre cible.
Nous retournions sur nos pas, près du lieu où nous avions été confronté à la bête. Prise d’une idée qui me paraissait essentielle, je la partageais avec mes équipiers :
« Bougez pas, j’ai vu des lianes solides sur le chemin, je vais les chercher. Je ne peux pas descendre en volant comme vous le pouvez ».
Quelques minutes plus tard, je revenais entourée d’une liane aussi épaisse qu’un poignet. Je saisissais un de mes poignards soigneusement rangé dans mon sac, ainsi qu’une lampe à huile afin de bien visualiser mes mouvements : Il ne fallait pas gâcher cette ressource. Une fois la liane bien coupée et ajustée à ma taille, je la fixais à un gros arbre grâce à un nœud de pêcheur. Il ne fallait pas qu’il se défasse lors de ma descente.

« Je ne veux pas faire ma dégonflée, mais il serait plus habile que l’un d’entre vous descende lentement vers le fond, équipé de ma lampe, afin d’en estimer la profondeur et s’il m’est possible de bien descendre. Je ne voudrai pas me retrouvée bloquée dans le vide sans pouvoir remonter ».

Je tendais ma lampe à Nyx. Je commençais à le cerner, et j’étais sure de moi : Il prendrait l’initiative.  
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Sam 21 Nov 2015, 12:06

La racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

En peu de temps nous arrivâmes devant la fameuse brèche d’ou sortait la brume, nous empêchant de voir le fond.
Entre temps j’avais pris une poudre d’une autre fleur, celle-ci était forte et affecterait son odorat, sa repousserait au moins le moment ou il nous retrouvera.
Puis survola le vide.
-ça à l’air profond...
Arwen ramena une liane solide trouver ou arracher quelque part. Elle préféra me laisser descendre pour voir si elle pouvait entièrement descendre ou si cela était trop profond.
-Bien sûr ! lui dis-je en souriant. La lampe à huile était toutefois de ma taille, ce qui étais plutôt gênant pour la porter. J’usa de ma magie pour grandir de deux fois la taille de la lampe. A ce moment là je devais arriver à la taille de Arwen.

Elle aurait pue penser que je pouvais changer n’importe quand, ce qui était vrai en soit, mais cela me consommait de l’énergie. Et j’avais aussi une taille maximale, je ne pouvais devenir un titan.
-Ma taille me prends ma magie, j’évite de l’user à tout bout de champs. Expliquais-je au cas ou elle m’ai demandé pourquoi je ne m’étais pas battu ainsi. D’autant que j’étais plus rapide en étant petit.
Puis tenant la lampe à huile du bout des bras, descendit dans la brume, prêt à réagir si je me sentais menacer.

Cela me faisait mal au cœur de voir la terre déchirer en deux, des racines ainsi avait été sectionner.
La liane trouver descendait bien, reste à savoir si c’était suffisant.
Lentement je m’enfonçais dans l’obscurité que la lampe donné par la demoiselle m’avait donner. C’était bien pratique, je fus d’ailleurs surpris de dépasser le brouillard qui s’arrêtait avant d’atteindre le sol.
C’était mieux ainsi, on voyait ou aller... enfin avec une lumière.

La liane s’arrêtait toutefois avant le sol, je remontas pour prévenir Arwen.
-Bon, alors... La liane ne touche pas le sol mais il n’y a que deux mètres de fond à ce moment là, ça ira ?
J’écouta sa réponse et avant qu’elle ne descendit, je fonça à nouveau vers le fond en lui redonnant la lampe pour qu’elle y voit claire.
J’avais mémorisé le fond et n’aurait pas de problème si j’évitais de trop bouger.

Une fois au fond je cherchas un élément qui m’aurait permit de réduire la distance entre le sol et la liane.
Malheureusement la terre était molle et rien ne tiendrait si je tentai d’y enfoncer des choses pour en faire des prises.
La suite était un tunnel mais je ne voulais pas de suite m’y enfoncer dans le noir.
J’entendis alors Arwen descendre. Selon comment ça se passerait je la rattraperais. Et pour cela je pris une « taille humaine » du haut de mon petit mètre soixante. Je n’étais pas faible ou point de ne pas pouvoir l’attraper et la poser au sol.
Ainsi je restais sur le qui-vive, à l’écoute de mon nouvel environnement, me demandant quel genre de créature passait par ici, sûrement des insectes. Cela déplairait sûrement à ma nouvelle camarade si tel était le cas. Moi, je n’aimais pas ceux qui s’en prenait à mes plantes, sinon je n’avais pas de problème avec eux. Cependant ces lieux étaient bien différents, cela grouillait de galerie et la taille était plus grande.
-Que ce qui peux construire des galeries... Des taupes ? Les taupes étaient assez mignonnes mais si elle était géante, nous pourrions avoir quelque soucis, leur habitat naturelle étant attaquer, elle pourrait croire que nous en étions les fautifs. Des troubles fêtes.

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Sam 21 Nov 2015, 14:36



Sans surprise, Nyx acceptait de descendre en éclaireur. Auparavant, j’avais attaché la corde à un tronc d’arbre, il ne nous restait plus qu’à identifier la profondeur du gouffre. J’observais le fae doubler de taille. Il s’empressait de préciser qu’il ne l’avait pas fait plus tôt car bien évidemment, cette métamorphose lui était coûteuse en énergie.
« Tu n’étais pas obligé d’user de la magie pour être capable de tenir la lampe. Tu aurais pu garder ta taille initiale, et on aurait descendu l’outil lumineux via la corde ? ». Mais je n’eu pas le temps d’achever ma proposition qu’il s’était déjà engouffré dans les entrailles de la terre.
Je ne pouvais rien faire de plus que de demander toutes les trois minutes comment il allait et ce qu’il voyait, j’avais conscience que cela pouvait être agaçant, mais je culpabilisais de ne pas y avoir été moi-même. Ce n’était pas mon habitude que de relayer le sale boulot à mes compères. J’espérais, en mon fort intérieur, qu’il ne m’en veuille pas d’une telle demande malgré sa motivation à le faire.
« Nyx ? Tu vois quelque chose ? Tout va bien ? Parle-moi, je n’aime pas ne pas savoir ce qui se passe en bas ». J’étais inquiète, depuis ce matin tellement de choses étranges m’étaient arrivées que je redoutais à chaque instant de découvrir pire. Les minutes sans réponses s’écoulèrent lentement. Peut être ne m’entendait-il pas, tout simplement ? Je fis un signe de tête à Crapule, afin qu’elle aille voir ce qui se tramait ci bas, lorsque j’entendais quelqu’un remonter. Ca ne pouvait être que le courageux fae.

Visiblement un peu fatigué, il m’exposait ses découvertes. J’apprenais donc que malheureusement la liane n’était pas assez longue, mais de peu ! Seulement deux mètres séparaient le bout de la corde et le sol, dans le pire des scénarii, je pourrais sauter et espérer ne pas me blesser. Peut être même que les deux êtres ailés pourraient m’aider en atténuant ma chute, s’ils ont la force de me retenir par les bras ? La deuxième nouvelle était meilleure : Le brouillard n’enveloppait pas le sol. On pourrait donc y voir clair à plus de mètres. Le jeune homme retournait dans la brèche, c’était maintenant à mon tour de tenter la descente. J’attachais la corde autour de ma taille à la façon des descentes en rappel. J’étais un peu nerveuse, j’avais peur que la corde cède sous mon poids, bien qu’elle soit tout de même très résistante.
« Je descend en même temps que toi » me murmurait Crapule, qui me connaissait assez pour deviner mon état, elle ajoutait :
« Je me charge de t’éclairer ».

J’étais à présent debout, dos à la brèche. Je fixais l’arbre devant moi en reculant tout doucement. Je sentais le sol passer de l’horizontal à la verticale : La descente allait commencer. [i]« Maintenant tu ne t’arrêtes plus, tu restes régulière, tout va bien se passer ».[/i] Je demeurais debout, les pieds aplatis contre la paroi, le corps en équerre. La corde tenait. Je soupirais de soulagement. Je persévérais dans ma descente, un pas après l’autre, toujours plus prudente que le précédent. La difficulté était de ne surtout pas me redresser, il ne fallait pas que je me tienne parallèle à la pente, sous peine de ne plus pouvoir reprendre la position adéquate. Je me sentais forcer sur mes fesses, afin de maintenir l’angle, tout était une question d’équilibre. Parfois, j’envoyais des cailloux à Nyx involontairement : La paroi était un peu trop friable. J’espérais ne pas l’avoir blessé. Au bout d’un moment, je demandais à Crapule.
« On est bientôt arrivées ? »
« Bientôt, il y a encore du brouillard, mais il me paraît déjà beaucoup moins dense ».

Quelques maladroits pas plus tard, je me sentais arriver au bout de la liane. C’était le moment que je redoutais. Quelle méthode allais-je utiliser pour atteindre le sol sans me blesser ? Crapule, qui une fois de plus devinait mes pensées, me rassurait :
« Je vois Nyx, il a du encore se transformer, il mesure ta taille Arwen. Soit tu coupes la liane et tu essaies d’atterrir dans ses bras, ce qui risque d’être impossible. Soit tu balance ton corps en arrière, de façon à avoir les jambes en l’air et les bras tendus vers lui, et une fois qu’il t’as attrapé fermement, je coupe la liane ».

Pour seule réponse, je me forçais à remonter mes pieds sur la paroi et à basculer en arrière. Ma tête dépassait du brouillard, et pour la première fois je pouvais voir mon environnement de manière utile.
« Nyx, je suis là ! ». Je rigolais en essayant de lui tapoter l’épaule avec ma main, mais mon bras n’était pas assez long pour le toucher. J’ai toujours eu tendance à rigoler lorsque j’avais la tête à l’envers, cette fois-ci ne faisait pas exception. Le fae m’avait entendu, il levait la tête instantanément. Je ne préférais pas imaginer la scène de son point de vue, mais cela devait être drôle puisque son rire rejoignait le mien, résonant dans le gouffre.
« Pour l’entrée discrète, c’est raté ! » je gloussais toujours.

Il ne pouvait pas attraper ma taille, mais il pouvait néanmoins saisir épaules. A priori, cela était suffisant pour me permettre de ne pas me blesser. La même pensée avait du le frapper, car il m’enserra les épaules dans ses bras, et fit signe à Crapule de me détacher. Je tombais alors à moitié sur lui, mais sans le moindre mal.
« Je te remercie, je ne sais pas comment je me serais dépatouillée sans ton intervention ! » m’exclamais-je redevable.

Nous étions donc tous les trois dans la brèche, indécis quant à l’itinéraire à suivre. En effet, comme l’avait exprimé Nyx, il y avait des galeries de taupes dans tous les sens, un vrai labyrinthe !
« Tu as un véritable lien avec la nature, je te laisse décider du chemin à suivre, tu es plus apte à récupérer des informations que moi. Tu peux communiquer avec les animaux ? Peut être que tu pourrais demander à une taupe vers quelle direction se trouve ce que l’on cherche ? ».


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Dim 22 Nov 2015, 11:14

la racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

Alors que je l’attendais au fond du gouffre, je l’entends au-dessus de moi et lorsque je lève les yeux, la trouve dans une position des plus... surprenantes, la tête en bas, les pieds en l’air.
« mais que ce qu’elle fait ? » pensais-je, puis entre la tension et la situation, je craquas et explosa d’un rire singulier. Qui me permit de laisser échapper mon inquiétude et me redonna quelque vigueur.
Ne voyant que le haut de son corps, j’attrapas ses épaules et m’assura de bien la tenir lorsque je fis signe à sa camarade de la détacher. Je la récupéra alors vraiment, mais ayant pris mes précaution, aucun soucis.
-Non en effet. Mais bon... La terre est molle, elle absorbe bien le son, cela résonnera peut-être dans les galeries, mais pas en dehors du gouffre. Lui répondit-je en descendant toucher le sol et la posa.
-Voilà. Je t’en pris. Tu auras fait... peut-être plus difficilement mais tu aurais réussi. Dis-je pour ne pas prendre la grosse tête et ne pas oublié qu’elle est comme même capable.

Le déchirement de la terre avait mis à jour de nombreuse galerie, Arwen me proposa ainsi de parler aux animaux pour trouver une direction.
-Et bien... Je peux essayer, mais je ne promets rien.
Je commença par retrouver une taille adaptée, pour éviter de me fatiguer.
Puis nous avançâmes pour trouver âme qui vive. La lumière éclairant nos pas, nous allions tout de même lentement en étant groupé, je m’étais poser sur l’épaule de Arwen pour mieux y voir devant et agir si je tombais sur un animal qui aurait aidé.

L’air était étrangement humide, sa sentait le renfermer malgré les nouveaux courants d’air qui passait dans les lieux, d’ailleurs, le vent sifflait dans ces tunnels et cela donnait une sonorité bien particulière, on aurait crus entendre ces serpents. Venant de tout les coins, heureusement ce n’était pas le cas, j’essayais de rassurer Arwen qui ne devait pas être plus rassurer que moi.
-Ces bruits ne sont que du vent. Blaguais-je. Si il y avait une présence je te le dirait, le jardin est mon ami et ne nous fera pas de mal. Prétendis-je en masquant mes frissons, prétendant qu’il faisait froid, ce qui était aussi vrai. Toutefois un jardin n’est pas Une entité, mais est bien composé de toute ces plantations et même si je la protégeais des plantes, tous les animaux n’étaient pas forcément moins agressive à mon égard si la faim passait par là. Ce que je comprenait parfaitement, il faut bien se nourrir et c’est la voix du plus fort qui aura raison.

Au bout du deuxième changement de tunnel je vis un ombre devant et fit stopper Arwen.
-Attends, reste là. Je vais voir. Je ne cherchais pas à jouer le héro, je sentais un animal d’une taille impressionnante mais je ne voulais pas lui faire peur, malgré tout, l’homme est une des créatures les plus... Incroyable de ce monde et un des prédateurs les plus forts. Donc je préféras y aller seul d’abord pour rassurer la créature.
En approchant, je tenta un contact.
-Bonjour, je suis une fée, je viens en paix, pour aider le jardin du savoir. Me comprenez-vous ?
L’animal semblait ronronner, il s’agissait d’un espèce de tatou, il s’était mis en boule et sa carapace le protégeait de tentative d’attaque. Il mesurait une trentaine de centimètre et possédait de longues griffes aiguisés au bras. Une peau rocailleuse et rigide, un petit museau ainsi que des yeux fragiles à la lumières. Mangeur d’insecte plus petit que lui, il n’était pas une menace. En entendant ma voix il s’arrêta de ronronner, il s’agissait en faite de son cri de défense.
Je me posa devant lui et patienta un peu sans un mot, puis il commença à se déplier et me regarder.
Il tenta de communiquer avec sa propre langue, je ne compris pas grand chose, mais je perçus une certaine angoisse et un danger qui rôdait dans les lieux.
-Voudrais-tu nous mener à l’endroit qui te fait peur ? Nous assurerons ta sécurités, je te le promets.
Je discuta encore un peu, mais sans vraiment comprendre ce qu’il voulait, me parlant de la nourriture qui n’était plus bonne depuis la brèche.
Il accepta de nous guider à condition que Arwen ne s’approche pas trop de lui, ce qui allait être compliqué étant donné qu’on le voyait à peine sans lumière.

Je me dirigeas donc vers elle pour lui expliquer la situation.
-Apparemment il sait ou nous nous rendons, mais il veut une distance de sécurité avec toi. Tu es grande et sa lui fait peur, il ne côtoie pas les hommes et femmes d’au dessus comme il le dit. Cependant ma nature ne l’effraie pas... Et sûrement ma taille. Dis-je pour plaisanter et d’étendre l’atmosphère lugubre des lieux.

Puis je pris une place entre le tatoue et Arwen à égale distance, autant pour voir l’animal que pour rester près d’elle si il y avait quoi que ce soit, ou un éclair de géni, voir simplement discuter.

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Lun 23 Nov 2015, 20:23


J’appréciais l’instant de rire que nous partagions. Il était bref, mais très agréable après toutes les aventures que nous avions vécues ce soir. J’étais à présent les deux pieds au sol, au fin fond de cette maudite brèche. J’observais mon environnement afin de l’analyser, ou du moins de le mémoriser au mieux. Evidemment, il faisait très sombre, bien que la brume se soit dissipée. J’étais ravie d’avoir pensé à apporter de quoi nous illuminer. La deuxième chose qui me frappait était le nombre de galeries présentes dans les parois. Il était évident que certains animaux se terraient en ce lieu, mais je ne m’étais jamais imaginé de telles galeries. Elles étaient parfois séparées les unes des autres par seulement quelques centimètres de terre. C’était incroyable. Le vent qui s’engouffrait dans les canaux creusés produisait des sons des plus étranges, certains d’entre eux m’effrayaient un même. J’abaissais la tête vers Nyx, qui s’empressait de me rassurer sur notre environnement. Le fae était sur que rien de mal émanant de la nature ne nous atteindrait. Il était mieux placé que moi pour le savoir, je lui faisais donc entièrement confiance. Nous étions toujours en marche lorsque Nyx s’interposa devant moi. Je ne m’y attendais tellement pas que je manquais de le renverser par accident.
« Oh, excuse-moi ! Je ne pensais pas que tu me couperai la route ».
Le petit homme me fit taire et m’intima de rester où j’étais, il allait poursuivre l’ombre qu’il avait vu.
Obéissante, je patientais tranquillement avec Crapule. Je n’avais pas vu cette ombre, je n’étais visiblement pas assez attentive à mon environnement « ça te jouera des tours … ».

Au bout de quelques minutes, Nyx revenait accompagné d’un animal que je reconnaissais immédiatement.
« Oh ! Un tatou ! » me réjouissais-je sans hausser la voix, de peur d’effrayer le nouvel arrivant.
Ma curiosité à l’égard des animaux avait toujours été des plus développée, c’était d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’avais choisi de devenir éleveur. J’étais toute excitée de pouvoir m’approcher de cette créature, de pouvoir l’observer et de prendre des notes sur ses agissements avec nous, cependant le fae ne me laissait plus l’opportunité d’espérer un échange quelconque avec l’animal : Il ne voulait pas avoir affaire à moi. Nyx m’expliquait que je l’effrayais de par ma grande taille. J’étais déçue, mais je comprenais la crainte du tatou.
« Tant pis alors… » articulais-je tristement, tentant de camoufler ma déception.

Le tatou ne nous avait pas attendu, il nous menait apparemment là où nous souhaitions nous rendre. J’espère qu’il ne se trompait pas quant à nos attentions et nos buts. Peut être qu’il estimait que l’on se rendait à un autre endroit que celui recherché. Cependant, nous n’avions aucune autre solution. J’attendais que Nyx soit à une dizaine de pas devant moi pour à mon tour me mettre en marche.
« Je n’aime pas fermer la marche » confiais-je à Crapule. « On ne sait jamais ce qui peut arriver dans notre dos. Je préfère mille fois ouvrir le chemin ».
La Rugia acquiesçait. Sans que je ne m’en rende compte, elle s’était reculée légèrement derrière moi. Je continuais de suivre Nyx, essayant de ne pas prêter attentions aux sons étranges qui parvenaient à mes oreilles. A vrai dire, le pire n’était pas d’entendre ces sons, mais bien de les interpréter. Etant dans un état de peur, je ne pouvais imaginer rien d’autre que des bruits menaçants, de mauvais augure.
Crapule, afin de détendre l’atmosphère, sifflotait derrière mon épaule. Ses airs me rappelaient nos souvenirs d’enfance, elle avait du les sélectionner volontairement.
Le niveau d’huile de la lampe chutait dangereusement. Cela faisait déjà une bonne heure que nous marchions dans ce labyrinthe. Je me perdais dans mes pensées, affolée par l’idée de me retrouver dans le noir en ce lieu.
J’essayais de me rassurer, en vain. C’est à ce moment précis que je réalisais que je n’écoutais plus mon environnement. Je n’entendais plus Crapule siffloter. Je me retournais brusquement, mon cœur ne battait plus durant le temps qu’il me fallait pour constater qu’elle n’était plus derrière moi.
« Crapule ?! » je hurlais désespérée. « Tu es où ? Parle moi je ne t’entends plus ! ».

J’avais déjà rebroussé chemin avant d’avoir achevé ma phrase. A présent, je courrais dans le sens opposé de Nyx. J’espérais qu’il avait entendu mon appel, et qu’il allait interrompre la mission le temps de retrouver ma meilleure amie.
« Arwen ? Ne vient p… ». C’était la voix de Crapule. Mais cette phrase, plus expirée qu’articulée, mourut avant d’être achevée. Je continuais ma course, il était hors de question que je continue quoi que ce soit sans elle.
« Je t’entends, continue de parler j’arrive, je suis presque là ».

En effet, j’étais même arrivée. Une grosse bête au poil roux me faisait face, Crapule ensanglantée dans sa gueule. Folle de rage, je sautais vers le monstre. Cependant, je compris que plus j’avançais, plus il resserrait sa mâchoire sur mon amie. Je reculais d’un pas, notant que ses yeux étaient rouges, comme s’il était possédé par quelqu’un. Je tentais instinctivement de l’hypnotiser, mais malheureusement mon sortilège n’avait aucun effet sur lui. C’était la première fois qu’un être résistait à mon hypnose. Abasourdie, je décidais de l’envouter cette fois-ci grâce à ma voix. C’est alors que je me mettais à chanter, la voix tremblante. Le son émis n’était pas aussi mélodieux qu’à l’accoutumé, mais j’espérais que cela suffise. Le cas échéant, j’allais devoir le tuer. Je doutais que Nyx me soutienne dans mon idée, bien que ce soit une créature manifestement maléfique.
Mon chant se faisait de plus en plus confiant, et je sentais que les muscles de la bête se paralysaient. Continuant mon emprise sur elle, j’avançais vers sa gueule et extirpait Crapule. Je serrais fort son petit corps meurtri dans mes bras, soulagée de sentir son cœur battre.

Nous nous éloignions doucement lorsque Nyx nous avait rejoint. Crapule, faible mais consciente, articula une phrase :
« Nyx, endors la avec le reste de plantes que tu as utilisé tout à l’heure sur l’autre bête ». Puis elle s’endormit, le cœur toujours battant.

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Mar 24 Nov 2015, 19:03

la racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

Cela faisait un moment que nous marchions, enfin, je volais à quelque centimètres du sol. Je commençais à me demandé si il savait ou nous allions finalement. Arwen avait été déçus de ne pas approcher le tatou, mais je n’allais pas être contre la volonté de celui-ci, timide ou peureux, il n’en restait pas moins fragile, surtout avec ce qui se passait.

J’entendais sa camarade fredonner un air que je ne connaissais pas, en tous cas nous marchions en silence. Le petit animal me parlait de chose divers et variée qui pour le moment ne m’intéressait pas et bien que je sois tolérant patient, j’avais les nerfs à vif dans ces lieux, du coup cela commençait plutôt à m’énerver. Alors que je m’apprêtais à lui dire de se taire, ce fut Arwen qui cria le nom de « crapule » son amie.
-Hein ? Que ce qui a ?
Elle ne me répondit pas et je n’eu pas le temps de comprendre la situation qu’elle était parti en courant.
-Arwen ?! Je voulus la suivre, mais soudain le tatou me tira sur l’aile en m’élançant au sol. Ce ne fut pas si violent, mais les ailes sont fragiles et une douleur aigue me prit.
-Aaaah, mais que ce que tu fais ?
Le petit animal tentais de me bloquer le passage, je vis alors ces yeux, rougeoyant dans le noir. Je compris aussitôt qu’il n’était pas normal, ou alors contrôler.
-Je ne veux pas te faire de mal, pousse-toi ! Lui intimais-je l’ordre. Mais il ne répondit pas. Mince... Depuis quand il est ainsi ?
Plus je perdais du temps ici, plus Arwen s’éloignerais de moi.
-Tsss...
Je tenta d’un côté il se jeta sur moi, j’usa alors de mon pouvoir kinétique pour le jeter au loin derrière moi, il était robuste, cela ne lui ferait rien. J’en profita pour partir à la recherche de ma camarade.
-Arwen ?! Hurlais-je. Mais elle ne me répondit pas. Ou est-elle... M’inquiétais-je. Tout les tunnels se ressemblaient et je craignais de choisir le mauvais, alors je m’arrêtais et écouta mon environnement.
Le vent ne souffla plus ici et j’étais sens lumière, le seul fait que j’arrivais à me déplacer, je le devais à quelque plante qui était dans les parages. Sentant leur présence, j’étais capable de deviner une certaine position. Mais sa restait aléatoire.

Je fermas les yeux et demanda de l’aide à quiconque entendrait ma voix, mais j’entendis alors la voix de Arwen, elle chantait, je compris un peu mieux l’essence de cette fille, quoi que je n’étais pas sûr. Peut importait, je me dirigea grâce au son qui se répercutait sur la roche. Le timbre de sa voix était rempli d’une émotion voguant entre colère et peur.

Bientôt je vis la lueur de la lampe au sol, Arwen tenait sa créature ensanglanté.
-Arwen ? Crapule ? Que c’est-il passé ?
La petite chose me demanda d’endormir une bête.
-Bien repose toi. Arwen, tiens, applique lui ça. Dis-je en sortant des feuilles. Sors en la sève, elle son bonne pour stimuler l’organisme et refermer les blessures. Je m’occupe de l’animal. Ça va aller ! Lui assurais-je de ma voix la plus rassurante et ferme.

Je vola un peu, mais fut vite rejoins par la créature, sa bouche encore remplit du sang du pauvre compagnon. Lui aussi avait les yeux rouges.
-Bon sang... Je ne sais pas qui tu es, mais je ne te laisserais pas faire. L’animal ricana et tenta de me charger la gueule béante pour m’attraper.
-Tout retourne à la nature ! Protège moi mère ! Dis-je, aussitôt des racines qui descendait profondément sous terres s’arrachèrent des parois et ligotèrent l’animal qui ne pouvait presque plus bouger et avait la mâchoire refermer. Il grognait, mais je me montra inflexible, sortant de petit estoc en papier.
-Disparaîs ! Dis-je en le pointant de la lame. Il ne réagissa pas au premier abord. Puis une sorte de fumée rouge s’échappa de sa gueule et de ces narines.
-Hein ?
peu après, ces yeux prirent une couleur plus normal, l’animal eu l’air choqué d’être là et paniqua, tentant de ce débattre.
-C’était bien une possession.
Je claqua des doigts et les racines reprirent leur état initiale.
L’animal grogna et me regarda dans les yeux, le goût du sang frais dans la bouche, lui donnait envie d’avoir la chair qu’il aurait du avoir.
Cependant je ne lui laissa pas faire le moindre geste, une pluie d’estoc en papier s’abatis devant lui. Il émit un jappement et s’enfuit la queue entre les pattes. Lui faire peur fut ainsi suffisant, je n’avais lancer aucun sort sur les papiers, m’économisant. Mais je n’en restait pas moins fatiguer, je soupira et retourna au chevet de Arwen et Crapule.

-Comment va-t-elle ? Lui demandis-je sincèrement inquiet. Veux-tu t’arrêter là et remonter à la surface ? Je crains que notre mission ne soit encore long et difficile.
Je ne parlas pas de mon état de fatigue. Si elle décidait de stopper là, je la suivrais, je n’irais pas loin seul. Il me fallait me reposer aussi.
Pour autant, je n’avais aucune idée de l’endroit ou nous étions, comparer au lieu ou nous devions aller, ni même comment en sortir.
La chance nous tournait-elle le dos ?

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Ven 27 Nov 2015, 14:13


J’appliquais les conseils de Nyx à la lettre, je souhaitais faire mon possible pour apaiser ma Rugia.
« Merci » murmurais-je à Nyx, perturbée par ce qui venait de nous arriver. J’étais d’ailleurs bien plus bouleversée par ce qui était arrivée à mon amie que par tout ce que j’avais pu vivre dans ce jardin. Si elle ne s’était pas mise à chanter, jamais je n’aurai deviné qu’elle n’avançait plus derrière moi. Cette pensée me fit frémir d’horreur, à un tel point que j’avais soudainement arrêté de chanter. La bête, en pleine possession de ses moyens se jetait sur le Fae, la gueule béante. Le jeune homme parlait seul, face à la créature. Peut être pensais t’il qu’elle pouvait le comprendre malgré l’état de démence dans lequel elle se trouvait ?
Invoquant les forces de la nature, Nyx réussi à faire immobiliser la bête. Je sentais la tension dans mon corps s’envoler. Mon équipier tentait de comprendre la réaction de l’animal. En effet, très proche de la nature, cela devait le frustrer de ne pas saisir ce qui se passait, et encore plus, de ne pouvoir communiquer avec la bestiole.
C’est alors que suite à une démarche dont je ne comprenais pas le sens, il s’aperçut que notre agresseur était en fait possédé.
« Mais qu’est ce qu’il se passe ici ? » répétais-je à mi-voix pour la troisième fois de la journée au moins. Décidément, je ne comprenais rien à ce qui se tramait, et encore moins la raison pour laquelle Gregory m’avait envoyé ici. Cela ne pouvait pas être un hasard que je visite ce jardin l’unique jour où quelque chose de la sorte se produise.

Je reprenais mes esprits lorsque Nyx fit s’enfuir la bête grâce à son pouvoir origami. « Il ne va pas tenir le rythme à cette allure…Il doit être épuisé » pensais-je en mon fort intérieur, convaincue que l’achèvement de cette mission serait plus que difficile.
Le jeune homme s’enquit de l’état de santé de ma Crapule, me demandant s’il était nécessaire que l’on quitte le jardin.
« Son cœur bat, j’imagine que c’est le plus important » soufflais-je attristée à l’idée qu’elle ne pouvait plus voltiger autour de moi. « Mais quoi qu’il en soit, nous continuons. On est allés trop loin pour reculer. On y est presque. Il faut aider cet endroit ».
J’étais déterminée à achever notre mission, et j’étais intimement persuadée que c’est ce que mon amie aurait souhaité.
Je n’avais toujours pas remarqué l’absence du tatou avant cet instant. Perturbée par cette nouvelle, je m’empressais de demander des explications à mon coéquipier.
« Mais où est le tatou ? Tu n’es pas revenu avec lui ? Comment allons nous nous repérer désormais ? ».

C’est évidemment à ce moment précis que l’objet de mes questionnements apparut au fond de la galerie. Je sentais Nyx se tendre, quelque chose n’allait pas. Par précaution, je reculais d’un pas, puis d’un autre. L’animal se rapprochait de nous, et Nyx ne semblait toujours pas décidé à me rassurer sur la bienveillance de notre guide envers nos personnes.
Une goutte d’eau tombait sur mon épaule, une autre sur ma tête. Je levais la tête en recherche de la cause de cet écoulement, lorsque je réalisais que le tatou en avait profité pour me charger. Déstabilisée, plus par le choc de son corps contre le mien que par sa réelle force, je tombais à la renverse, Crapule sur mon ventre. Instinctivement je projetais mes mains en avant et laissais échapper deux jets d’eaux d’une force suffisante pour projeter l’animal à nouveau au fond de la galerie. Il devrait être au mieux étourdit par le choc à la tête que lui provoqua sa chute.
Ma propre chute me donna l’idée de glisser ma Rugia dans mon sac à dos, afin de me permettre d’avoir les mains disponibles en cas de danger.
Je regardais Nyx, paniquée.
« Qu’est ce qu’on fait ? On a le temps de nous enfuir avant que le tatou se réveille, mais j’imagine qu’il va nous poursuivre. Tu devrais l’attacher avec des racines, au moins le temps que l’on prenne assez de distance pour le semer. D’ailleurs, comment allons-nous trouver le centre de ce labyrinthe maintenant que notre guide veut nous tuer ? ». Je tentais d’effacer au mieux l’inquiétude creusée dans mon visage, mais j’imaginais malgré tout que cela était impossible.


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Sam 28 Nov 2015, 18:37

la racine du mal
Aquila Nyx & Arwen

Arwen me rassura un peu sur l’état de santé de son amie, son cœur battait et apparemment le sang avait arrêter de couler, c’était mieux ainsi. Mais il ne faudrait pas tarder à lui donner des soins, ne pas laisser son cas chuté. Elle voulait en tous cas continuée d’aidée et donc de rester dans ces lieux qui étaient en train de nous mettre les nerfs à rude épreuves.
-Bien... Je tachas de sourire pour ne pas montrer mon épuisement. Lentement mais sûrement j’usai de ma magie et j’en payai de mon énergie.

C’est alors qu’elle me demanda ou étais notre guide tatou.
-Euh... C’est-à-dire que je l’ai perdu de vue lorsque je suis aller te ... étais-je en train d’expliquer lorsque celui-ci apparut au bout du tunnel. Je crains aussitôt qu’il ne soit encore sous possession, cependant, je ne veux pas l’affoler, si jamais, ce n’est pas le cas.

Je fis barrage entre nous, bien que ma taille, laissait grand nombre de trou.
-Évite de l’approchez, je ne sais pas si il est... « contaminé ».
C’est alors qu’il se mit en boule et ce fut assez incroyable, il prit une vitesse surprenante, cependant je l’esquiva.
-Raté...
Mais j’entendis comme même un choc, si moi je l’avais éviter, ce ne fut pas le cas de la fille, qui le reçut de plein fouet et... Je ne compris pas bien ce qui se passa. Un jet d’eau assez puissant propulsa ce tatou au loin. Je ne savais pas d’ou il sortait. Je regarda Arwen un peu hébéter avant de me reprendre.
-Euh pardon euh... Lui aussi à été touché, mais par quoi... Je ne sais pas. Une sorte de fumée rouge sort des créatures si la possession s’arrête. Mais je crois qu’elle avait abandonné l’animal car il ne lui était plus d’aucune utilité, immobilisé. Cependant... Vue qu’il s’agit d’une fumée, essaie de ne pas être touchée, je ne sais pas comment cela se transmet... ton amie est hors de danger, elle est trop faible. Oui, il faut que je fasse quelque chose, sinon il va nous poursuivre.

Je me tourna et vola un peu plus en avant, le tatou chargea à nouveau en boule.
-Art de l’origami, bouclier de fer ! Dis-je en sortant une feuille que je plia pour qu’elle ressemble à un mini bouclier. La percussion sonna toutefois creux, il était devenu aussi dure que sa représentation, mais néanmoins il restait de papier. Je fus sonner de prendre le coup, l’onde se transmettait dans mon frêle corps. Mais lui le fut d’autant plus et je ne le laissa pas s’en remettre. Je le retourna sur le dos et fit intervenir deux-trois racines pour le bloquer, sur le dos, il ne pouvait rien faire, déjà qu’en temps normal ce retourner était compliqué, mais alors là... Il n’y arriverait pas. Cependant il ne sembla pas vouloir abandonner pour autant son hôte cette-fois-ci. Mais il avait belle et bien les yeux rouges, pas de confusion possible.
-Bon... Allons-y, tant pis pour la direction, je vais tâcher de nous trouver un chemin sans lui. J’ai peur être une idée pour nous y retrouver... Mais si sa te dérange pas...
Je me posa sur son épaule. Fatigué, je ne voulais pas non plus lui montrer mon épuisement, cependant, je commençais à user de mes réserves. Si je ne faisais pas attention, bientôt je ne tiendrais plus. Et puis...
-Tu as vue, je suis aussi léger que de la poussière de fée. Dis-je pour plaisanter, puis me repris. Les arbres ont leur racines qui poussent profond... Ils doivent savoir d’où cela provient. Je te guide, avance juste.
Je fermas les yeux, semblant presque dormir. En vérité j’écoutais leur murmure et commença à lui dire ou tourné. Je n’étais pas sûr d’ou nous allions, toutefois je sentais dans les murmures qui m’était souffler, un malaise provenant de quelque chose d’assez semblable à un arbre et ce n’était pas si loin que cela. « Ouf, au moins une bonne nouvelle. »

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La Racine du Mal - feat Arwen

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