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 Les esclaves de maître Da (pv Artemis)

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Ven 15 Avr 2016, 01:17

Le Désert s'étendait à perte de vue, si bien que je commençais à désespérer totalement de me retrouver un jour à Utopia. La ville en elle-même ne m'aurait pas attiré particulièrement si je n'avais pas eu à y porter un objet. Cet objet était une arme, parfaitement enveloppée dans des tissus, eux-mêmes entourés de ficelles qui ne laissait au porteur, c'est à dire moi, aucune possibilité de la voir. J'étais pourtant curieuse. Mon employeur était un homme particulièrement riche et la demeure que j'entretenais pour lui était magnifique. Il aimait le luxe et le faisait savoir. Il m'avait promis un peu plus d'or si je faisais cette commission en son nom. J'avais accepté, me disant que, peut-être, cela me changerait les idées. J'avais tort car la longue marche que j'entreprenais à présent ne faisait que nourrir mes pensées. Encore une fois, le monde allait mal. J'étais inquiète pour ceux à qui je tenais, pour les filles que j'avais laissé à Libertas mais, plus encore, pour Abel. Je ne cessais de penser à lui, ne sachant pas exactement ce que je ressentais à son égard. Il m'avait aidé et je lui en étais reconnaissance. Plus encore, lorsque j'étais à ses côtés, j'avais l'impression d'être protégée, comme s'il ne pouvait rien m'arriver.

Je finis par remuer la tête afin de chasser le Bélua de mon esprit. Comme je n'avais pas de vêtements adéquats pour le Désert, l'on m'avait conseillé de me vêtir de blanc et d'enrouler un drap autour de ma tête. En réalité, l'entièreté de ma tenue était composée de draps blancs. Je n'avais pas beaucoup d'habits et économisais l'argent que je gagnais pour une cause plus grande. J'avais donc cousu un peu comme j'avais pu la literie, consciente que quiconque me croiserait penserait avoir à faire à une sorte de clocharde. A cause de la transpiration, quelques mèches de cheveux dépassaient de cet accoutrement étrange, collées à la peau de mon visage et à celle de mon cou. La chaleur me tuait, le fait qu'il y ait peu de végétation également. Je n'étais pas habituée à un environnement aussi aride. L'on m'avait dit qu'il existait des oasis mais je n'en avais toujours pas trouvé et la tête commençait à me tourner. Je m'arrêtai donc de marcher afin de saisir ma gourde, buvant quelques gorgées d'eau. Je n'avais jamais trouvé le liquide aussi précieux qu'en cet instant. Je passai le dos de ma main sur mon front. Je me sentais poisseuse et fatiguée.

Après quelques instants, je décidai de continuer ma route, me remettant en marche vers une direction qui me semblait de plus en plus incertaine, suivant le soleil. L'on m'avait fourni une carte mais j'avais du mal à me repérer. Les forêts me semblaient plus accessibles. Je me sentais comme chez moi en leur sein. Ce n'était pas le cas dans cette étendue de sable chaud. J'aurai tellement aimé croisé quelqu'un afin de lui demander mon chemin... seulement, depuis que j'avançais, je n'avais encore croisé personne. Parfois, le mouvement du sable me laissait penser à une silhouette mais il me semblait qu'il ne s'agissait que de mirages ou d'illusions créées par les rares zones d'ombre qui parcouraient les dunes. L'on disait que certaines nuits ici étaient glacées et j'espérai réellement ne pas avoir à les connaître. Il fallait que je garde espoir, j'arriverai bien à Utopia avant la nuit.

Soudain, j'entendis un bruit dans le sable. Quelqu'un venait d'apparaître devant moi, un homme avec une très large moustache et une dent en or qui luisait sous l'astre du jour. Un autre bruit invita un deuxième protagoniste, tout aussi effrayant que le premier. L'un d'eux ricana mais je n'aurai su dire lequel. « Alors ma petite dame, voyons ce que tu trimballes avec toi. Je sais d'expérience que les voyageurs solitaires ont toujours beaucoup à cacher... ». Il semblait habituer à arnaquer les voyageurs. Je fis un pas en arrière, n'étant pas sûre d'aimer son ton. J'étais certaine, par contre, que si je ne fuyais pas maintenant, il chercherait à me dévaliser, lui et son complice. Mais partir où ? Il n'y avait que l'étendue brûlante à perte de vue. Je m'épuiserai bien plus vite qu'eux. « Je... je n'ai strictement rien à cacher... Je suis simplement une messagère. Je ne porte rien de valeur... ». « Et qu'as-tu dans cette main alors ? » fit-il en désignant ma main gauche. « C'est... un bâton... » mentis-je. « Je dois le livrer à un vieil homme. Il l'a oublié chez mon maître et c'est celui qu'il préfère... ». Il ne semblait pas convaincu mais je n'avais pas vraiment d'autre plan. Je n'étais pas très forte, s'ils voulaient me voler, ils y arriveraient sans réel problème.

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Mer 27 Avr 2016, 03:22

La solitude ronge l’âme des voyageurs sans but. Depuis quelque temps, Artémis voyageait sans but ni raison. Il avait vécu que des déceptions par dessus des déceptions. Il avait eu vent que la jeune demoiselle qui passait souvent voir pour la réconforter avec ses tours de passes n’était plus de ce monde. La jeune demoiselle avait rendu l’âme lors de son sommeil. Elle avait gardé auprès d’elle le paquet de cartes que le faux magicien lui avait donné. Même si cette nouvelle datait de plusieurs couchés de Soleil, Artémis n’avait pas le coeur au plaisir. Il se sentait dépassé par la situation. Ses faux pouvoirs magiques amènent peut-être la joie aux plus naïfs de ce monde, mais trop souvent il se faisait traiter de simple arnaqueur. Plus le temps passait, plus il avait perdu le désir de faire ses tours. Il ne voyait plus l’intérêt et le plaisir de faire cette activité qui était sa plus grande passion il y a peu de temps. Ce sentiment de désespoir n’était pas exclusivement causé par son passe-temps, mais aussi par la disparition d’une femme qui était très proche de lui. Il ne savait pas ce qu’il s’était passé. Ils s’étaient donné rendez-vous dans un futur rapproché, mais jamais il ne reçut de retour. Artémis envisageait le pire en pensant que celle-ci ne voulait plus le voir ou pire encore, qu’elle avait été victime d’un évènement malheureux. Cependant, n’ayant aucun pouvoir pour la retrouver, il était presque mission impossible de la trouver. Il avait décidé de partir à l’aventure en espérant qu’elle le retrouve ou vice-versa. Après avoir exploré Utopia de long en large, l’homme décidait de partir à sa recherche au travers du désert. L’âme en peine, il avait de la difficulté à trouver une raison de vivre en ce moment. Sa fille adoptive avait une gentille dame pour la guider vers le droit chemin. Elle n’avait plus besoin de lui désormais.

Ce fut avec un air sombre qui se vêtit devant l’une des sorties d’Utopia pour cacher son corps contre des rafales de vents du désert. Il ignorait par où commencer alors il décidait d’aller droit devant. La nuit se rapprochait à grands pas, mais Artémis ne pouvait envisager de retarder son départ plus longtemps. Chaque pas rentrait dans le sol avec aisance. L’humain, qui avait caché sa tête avec son capuchon et son visage avec une toile à la couleur du sable, avançait normalement dans ce décor qui se formait petit à petit. Par contre, plus que j’avançais et plus que je voyais des formes d’hommes au loin. Il n’était pas du tout normal de voir de tel homme dans ce décor aussi chaud. Cela ne présageait rien de bon. Artémis décida de s’approcher d’eux comme si de rien n’était. Au premier abord, Artémis pensait qu’il était simplement deux, mais il fut rapidement alerté par la vue d’une jeune femme auprès de ses deux hommes qui sortaient du commun des mortels. Artémis vit rapidement que la jeune demoiselle semblait être dans une situation peu confortable. Alors, il s’approcha en direction d’eux en essayant de trouver un plan rapidement. Lorsqu’Artémis fut assez proche pour entendre la conversation qui se déroulait entre la jeune demoiselle et l’homme imposant, une idée lui vint à la tête. Il sortit sa canne-épée et se mit à marcher en laissant traîner sa jambe droite. Il utilisait sa canne comme tout homme ayant un handicap le ferait. « En voilà des façons de traiter un client jeune demoiselle, je ne suis pas si vieux que cela! » Artémis cachait sous sa voile un large sourire. Son regard, qui était sur la jeune femme au début se tournait vers les deux hommes costauds. « Je vous salue cher Monsieur! Je vois que vous avez trouvé ma messagère! Je croyais qu’elle était perdue. Je suis heureux de voir que vous l’avez protégé des problèmes. » Les deux protagonistes semblaient être peu satisfaits que l’humain les dérange durant leur conversation. Ce fut après avoir aperçu ma canne que les deux hommes aux airs sévères vinrent avec un sourire malsain. « C’est votre bâton alors. Je voulais vous informer qu’elle ne sera plus à vous à partir de maintenant. »

Le petit tour de passe-passe par Artémis ne semblait nullement influencer le comportement des deux hommes. Il allait devoir trouver autre chose. Lorsqu’il s’approchait pour prendre le bâton, Artémis eut le réflexe de prendre le poignet de l’homme à la dent d’or dans sa main gauche. À la seconde où Artémis sentit que l’homme allait essayer de retirer son bras de l’emprise de l’humain, Artémis activa son gantelet. Une lame coupant sortit rapidement sous le gantelet venant se planter dans le bras du gros homme. L’homme à la dent en or fut totalement surpris et ne put s’empêcher de reculer en se tenant le poignet. Son compagnon, qui était tout prêt, réagissait à la douleur de l’homme et vint donner un coup de poing sur le côté gauche du visage d’Artémis. Le coup fut violent, mais, grâce à sa canne, Artémis avait réussi avec peine et misère à tenir debout. Ce simple coup avait été la goutte qui avait débordé le vase de l’humain. Il avait réussi à garder le sourire malgré tous problèmes, mais là il venait d’atteindre sa limite. D’un geste rapide, il délogea l’épée de son étui en forme de canne pour déposer la lame encore vierge sous la gorge de l’homme malveillant. Il devait se retenir pour ne pas lui trancher la gorge. D’une voie plus sombre, il lui dit clairement: « Vous la laissez en paix si vous ne désirez pas finir vos jours ici... » Les deux hommes, totalement désemparés, restaient muets et décidaient de s’enfuir vers Utopia. Artémis, étant dans un état second, restait de marbre pendant un bon moment.

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Jeu 26 Mai 2016, 13:43

Je pensais mon cas légèrement désespéré. J'allais devoir me battre, d'une manière ou d'une autre, combat que je croyais perdu d'avance. Pourtant, en moi, il y avait cette force que j'avais déjà utilisé jadis. Je n'avais aucune idée de ce dont il s'agissait, ni comment elle s'activait au juste mais elle était là, immuable, latente et, finalement, dangereuse. J'envisageais déjà la suite des événements, sachant parfaitement que je ne pourrai compter que sur moi-même. Nous étions au beau milieu d'un désert immense. En ville, peut-être aurai-je pu m'échapper ou trouver un individu bon qui aurait eu la délicatesse de m'aider. Ici, j'en doutais fortement. Pourtant, comme un signe de Sympan lui-même, je ne tardai pas à entendre un bruit, extérieur à ces bandits de grands chemins. Une voix s'éleva, me laissant dans la plus grande perplexité. Était-ce à moi que cet homme parlait ? J'en doutais mais, à vrai dire, c'était un peu idiot vu que j'étais la seule femme à la ronde. Comme pour en être sûre, je regardai un instant autour de moi avant de percuter qu'il avait dû entendre mon histoire. C'était ça... il venait pour m'aider, en se faisant passer pour le client que j'avais mentionné plus tôt. Qui était-il et depuis quand était-il présent ? Heureusement, les voleurs semblaient bien plus occupés à le regarder lui qu'à m'observer moi. Ma mine devait être totalement déconfite. Je me mis à bredouiller quelques mots incompréhensibles avant de préférer me taire. Sans doute ce dernier savait-il ce qu'il faisait. J'espérai qu'il ne s'agissait pas d'un beau parleur qui se défilerait dans l'action. Je ne le connaissais pas mais quelque chose en lui me mettait étrangement mal à l'aise, sans que je ne puisse déterminer de quoi il s'agissait au juste.

Je décidai d'effectuer un pas en arrière, laissant l'inconnu prendre les choses en main. J'imaginais qu'il savait qu'il ne s'adressait pas à des saints, bien que son discours semblerait un peu naïf à toute personne consciente de la situation. Était-ce une manière de se faire passer pour plus faible qu'il n'était que de les prendre pour d'honnêtes personnes ? J'observais avec beaucoup d'attention, restant impuissante face à la scène. Les choses pourtant s'accélérèrent et il s'avéra bientôt que celui qui se faisait passer pour un vieillard ayant besoin d'une canne pour avancer, n'en était en réalité pas un. Les faux semblants étaient parfois mortels pour ceux qui tombaient dans leur piège. Mon cœur se mit à battre la chamade un peu plus sous l'effet du spectacle qui se déroulait devant moi.

Quand les hommes prirent peur et détalèrent, je me tournai vers le nouveau venu, légèrement intriguée. Je ne savais que penser de lui. Était-il un gros poisson qui mangeait les plus petits pour prendre l'ascendance ? Était-il un homme bon qui n'avait eu pour seule pensée que celle de me sauver ? Voulait-il voler mon bien ? Je n'en avais aucune idée et mon instinct était très affecté dans cette étendue vierge de toute nature. Je me sentais mal à l'aise. « Vous euh... vous allez bien ? ». Il s'était quand même pris un coup puissant. Je n'avais pas l'habitude de devoir sociabiliser. C'était compliqué pour moi, surtout avec des hommes. J'avais passé la majeure partie de ma vie dans un orphelinat à m'occuper des autres filles qui, comme moi, n'avaient pas eu la chance d'avoir un foyer. J'inclinai doucement la tête sans même attendre la réponse. « Merci beaucoup. Bonne journée. ». Je fis quelques pas, bien décidée à quitter les lieux assez vite. Je ne savais pas si je devais rester pour discuter avec lui et, dans le doute, je préférai partir pendant qu'il en était encore temps, dans le cas où il aurait des intentions malveillantes.

Seulement, la curiosité me fit m'arrêter en cours de route. Je me retournai alors, légèrement tendue. « Vous venez d'Utopia ? Je dois y déposer ce bien... » fis-je en montrant ce que je tenais dans les mains. « … et j'avoue m'être un peu perdue... ». Je commençais aussi à fatiguer. C'était une véritable épreuve pour moi de marcher dans le sable brûlant d'une manière si soutenue. Quelque part peut-être avais-je envie de connaître cet homme mais, à vrai dire, je ne savais pas réellement comment m'y prendre. Ma rencontre avec Abel s'était transformée en une véritable course contre la montre à cause des tremblements de terre et la montée des eaux. Nous avions dû nous entraider dans l'adversité. Je ne savais pas comment composer dans une situation somme toute banale.

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