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 Les Esclaces de Maïtre Dâ - Pv Ombrine

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Mar 10 Juil 2012, 23:37


Inquiet, je tournais légèrement la tête, posant mes prunelles d'ocres sur ma petite Alice qui, malgré les efforts qu'elle déployait pour paraître souriante et enthousiaste, peinait à avancer à un bon rythme sous le soleil de plomb du désert. L'expression mélancolique qui teintait presque continuellement les traits de mon visage se déforma avec lenteur pour devenir un rictus à la fois soucieux et coupable. Mon Ondine était une créature plutôt fragile, bien qu'elle se donne des allures de femme forte et indépendante, et les intenses rayons de l'astre du jour qui brillait haut dans un ciel d'azur mettaient à rude épreuve son petit corps mince qui devait réclamer de l'eau en abondance. La chaleur était étouffante et oppressante, et pas la moindre petite brise ne venait apaiser le feu qui nous consumait vicieusement. En fronçant les sourcils, je remontais avec une certaine brutalité les manches blanches et bouffantes de la chemise que je portais,avant de passer une main dans ma chevelure sombre, déjà ébouriffée, dont quelques longues mèches se balançaient devant mes yeux. Ma peau si blême réagissait violemment à l'attaque des rayons solaires, mais je ne pouvais supporter le contact des vêtements contre mon corps. Bientôt, je devinais que j'enlèverai, presque avec violence, cette fichue chemise. Il faut dire que ni Alice ni moi n'étions paré pour affronter les immenses dunes de sable chaud qui s'étalaient à perte de vue. Partis à l'aventure sur un coup de tête, après les incessantes suppliques de ma chère sirène qui ne pouvait pas posséder de telles informations et ne pas agir, nos pas nous guidèrent jusqu'au beau milieu du désert aride. Je n'aimais guère suivre les rumeurs, me fier aux racontars, seulement, ces derniers temps, je m'évertuais à occuper suffisamment Alice pour qu'elle songe à autre chose qu'à moi et à ce que je ne lui accorderai jamais.

Ainsi Alice n'eut pas à argumenter des heures durant pour me convaincre de la suivre dans cette étrange et intrigante histoire de disparitions et d'esclavagisme. Les secrets et les mystères qui entouraient celui qu'on nommait Maître Dâ avaient éveillé en moi l'esquisse d'une douce flamme d'intérêt, même si je devais avouer que j'étais principalement motivé par les avantages que je pouvais en tirer auprès de Mon Ondine. J'étais prêt à tout pour qu'elle cesse de m'envisager autrement qu'un ami, qu'un confident. Une fois n'est pas coutume, j'écartai les mèches sombres qui recouvraient mon front en sueur. Jetant un coup d'œil à Alice, je lui tendis distraitement avec un demi sourire désolé la petite gourde d'eau que j'avais attaché à la ceinture de mon pantalon en toile noir. Elle l'attrapa faiblement pour en boire quelques gorgées. D'un ton que je voulais doux, je murmurais de ma voix grave:

« Si tu le souhaites, nous pouvons faire demi tour... »

« Foutaises. Nous n'avons pas fait tout ce chemin pour abandonner.»


Je savais qu'elle allait décliner mon offre, et en quelque sorte, je l'avais espérer. Pourtant, quand je la voyais, si vulnérable, le visage las et fatigué, je ne pouvais que regretter. Une pause aurait été bienvenue, et dans les pensées d'Alice, je lu qu'elle y songeait aussi, mais comme moi, elle voyait le problème majeur: il n'y avait nul part ou se reposer, pas même un petit coin d'ombre. Arrivé au sommet d'une immense dune, je m'arrêtai pour contempler l'horizon. Un paysage magnifique et exceptionnelle, je devais le concéder. Le sable doré, pareil à de grandes vagues, s'étalaient plus loin que mes yeux ne pouvaient le voir. Et je ne perçut même pas un mirage dans ces flots désertiques. Je laisse un petit soupire s'échapper de mes lèvres, pensif, cherchant dans mon esprit malade la solution à ce problème.

« Alice, je pense que... Alice? Alice !»

Je ne vis que son regard absent avant qu'elle s'effondre sans un bruit et dévale, inerte, la dune pour s'échouer bien plus bas. Le cœur battant la chamade, je m'élançais à sa poursuite, paniqué. Doucement, je la soulevais par les épaules pour la relever avec précaution, m'assurant qu'elle respirait toujours, puisqu'elle était inconsciente.
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Dim 22 Juil 2012, 01:40

~ Thème ~

C'était la nuit et comme plongée dans un sommeil éternel, le petit vent qui s'engouffrait de par la fenêtre de ma maison ne faisait en aucun cas bouger ma peau pâle. Car, plongée dans un songe qui changerait sans aucun doute le déroulement des jours à venir, je rêvais de mes dieux, ou plutôt du symbole de l'un d'eux. En réalité, dans mon culte, je priais quatre dieux, le dieu nordique (Nordia), le dieu sudique (Sudia), le dieu ouestique (Ouestia) et le dieu estique (Estia). Chacun d'eux, réunis, faisait que le monde d'aujourd'hui existait, ils représentaient un équilibre parfait, composés de deux femmes et de deux hommes, deux déesses destructrices et deux dieux réparateurs. Oh c'était compliqué à comprendre et je croyais être la seule à connaître cette religion des temps anciens qui me permettait d'espérer ne jamais revoir Ombrage. Cela faisait d'ailleurs un temps certain que cette personnalité démoniaque ne s'était pas présentée à moi. En réalité, j'essayais de tout faire pour qu'elle n'apparaisse pas, obéissant aux présages des dieux réparateurs sans pour autant oublier de prier les déesses destructrices afin de garder encore un peu Ombrage en leurs seins. Oui, il était certain que j'avais peur de cette personnalité sans limite, qui ne cherchait qu'à détruire tout ce qui lui passait sous la main. Et c'était d'ailleurs pour cette raison que je vivais seule, en ermite, exclue du reste de la société.

Quoi qu'il en soit, mon rêve était étrange. Je me trouvais dans des montagnes bleues claires, la neige tombant doucement sur le paysage à couper le souffle, une lumière aveuglante provenant de chaque flocon éclairant la scène nocturne. J'étais nue mais je ne sentais nullement le froid, n'étant point inquiète mais terriblement confiante au contraire. Je sentais que l'on m'appelait, que l'on avait besoin de moi, que cet appel venait du divin, du dieu à la tête de lézard, Nordia. Aussi, autour de moi des lézards se trouvaient sur les parois rocheuses, me regardant d'un même regard neutre, attendant simplement de voir ce qu'il se passerait. Je marchais donc dans la neige, appelée vers un temple qui semblait abandonné. J'entrais à l'intérieur de celui-ci pour découvrir une fontaine dans laquelle notre monde en miniature semblait flotter. Et c'est alors que je le vis : le dieu nordique. Il prit la parole, me faisant signe d'attendre qu'il ait fini avant de parler à mon tour :

« Bonsoir Ombrine. Si je t'ai fait venir à moi aujourd'hui c'est que l'un de mes fidèles subit à présent les fruits de sa naïveté. En effet, il s'est fait enfermer dans le désert après être entré dans une luxurieuse propriété. J'aimerai que tu ailles l'aider. En échange de quoi, afin de te prouver ma gratitude, je ferai en sorte qu'Ombrage ne puisse venir te hanter plusieurs lunes. »

Il avait fini de parler, aussi, je joignis mes mains avant de baisser mon torse vers le bas en signe de respect. Je répondis comme la croyante venant d'apercevoir la preuve ultime de son culte :

« Tout ce que vous voudrez mon dieu, je ferai tout pour vous plaire. Merci beaucoup! »

« Bien. Alors rends toi dans le désert et trouve la demeure de maître Dâ. Tu sauras qui est mon fidèle lorsque tu le verras. Bonne chance. »

Et le rêve commença à se troubler, mon corps sortant du temple sans que je ne fasse nul pas, les montagnes s'éloignant de moi et avec elle la neige qui tombait en cascade de lumière. Je me réveillais alors dans mon lit. Me levant en pleine nuit, je ne pris pas le temps d'enfiler des vêtements, restant en chemise de nuit, noire, comme tous mes habits. Je pris seulement plusieurs gourdes d'eau et commença à marcher. Je traversais alors plusieurs contrées, m'arrêtant dans certaines pour me restaurer ou me reposer et après des jours de marche, j'arrivais enfin au désert dans lequel je commençais à marcher. J'étais à peine aux frontières de celui-ci qu'un étrange phénomène se produisit, je fus aspirée dans le sol, tombant alors du ciel sur un homme qui essayait d'aider une femme évanouie à retrouver ses esprits. J'étais bien trop sonnée moi-même pour pouvoir dire quoi que ce soit, ou même avoir peur qu'Ombrage fasse son apparition maintenant. Je m'étais fait mal en tombant, mais je le ne sus qu'après, en m'écartant du dos de cet homme. Je le regardai, lui et cette femme, me demandant comment j'avais atterri ici...
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Lun 20 Aoû 2012, 22:59


Je tenais toujours Alice dans mes bras, soutenant son crâne d'une main tandis que de l'autre, je caressais ses joues brulantes. Je ne pouvais m'empêcher d'emmêler ces cheveux noirs entre mes doigts, de la dévorer son visage du regard, inquiet et soucieux. Toujours perdue dans la contemplation de son être, je laissais presque inconsciemment un soupire s'échapper de mes lèvres. C'était une belle femme, à l'allure exotique, caractérielle, vive et souriante, elle plaisait à plus d'un homme et pourrait choisir n'importe lequel de ses nombreux prétendants pour construire son avenir, faire sa vie. Pourquoi s'entêtait-elle donc à vouloir rester à mes côtés, sachant que je lui avais clairement signifié qu'elle n'obtiendrait jamais de moi ce à quoi elle aspirait si profondément? Un jour, lors d'une énième dispute sur ce sujet épineux, je me souvins de la réponse qu'elle me cria avant de claquer la porte. Juste quelques mots, si banals, mais que souvent on avait bien trop de mal à articuler. Je m'en voulais de lui faire subir ce supplice, de ne pouvoir répondre à ses sentiments, seulement, ils n'étaient pas partagés et je ne pouvais décemment pas me forcer. D'autant plus, je lui avais longuement expliqué ma situation, comment je fonctionnais, ce qui se tramait dans mon esprit malade, et elle m'avait affirmé comprendre. Ce n'était manifestement pas tout à fait le cas.

J'aurai pu m'enfoncer dans les méandres de mon être pendant des heures. Mais je devais trouver une solution pour Alice, délicate sirène qui ne supportait pas les température extrême du désert ardent. Sous ce soleil de plomb, elle ne tiendrait guère longtemps, et je me sentais moi même faiblir. Au bout de quelques instants, les paupières de Mon Ondine se mirent à frémir, et elle finit par cligner doucement des paupières, me contemplant avec un charmant petit air hébété qui m'arracha un sourire et un bref rire moqueur, bien que soulagé. Pendant qu'elle se frottait les yeux, je la relevais légèrement tout en murmurant:

«Alors, toujours pas décidée à retourner dans l'Océan? »

En guise de réponse, elle me tira la langue. Si elle avait bien retrouvé son caractère, elle semblait toujours dans les vapes et resta assise quelques instants, le regard dans le vide et les bras tremblants. Je m'apprêtais à ajouter quelque chose mais fut couper dans mon élan par un phénomène bien étrange. Une femme tomba du ciel. Et évidemment, sur moi. J'avais beau être voyant et lire l'avenir dans les étoiles, celle là, je ne l'avais pas vu venir. Ce n'était pas exactement le genre d'accidents que je guettais le soir dans le ciel. Maintenant, je me méfierais. Ici, tout était possible, même l'improbable. J'écarquillais légèrement les yeux en les posant sur la nouvelle arrivée, qui s'était certainement blessée lors de son apparition exceptionnelle. Elle aussi semblait peinée à retrouver ses esprits. J'avais déjà largement assez à faire avec une femme à demi consciente... Alice était troublée et s'était accroché à mon bras, enfonçant ses ongles dans ma peau blême. D'un geste doux, je me dégageais de son étreinte forcée pour me concentrer sur la jeune étrangère. De ma voix grave et suave, je demandais simplement:

« Ma Dame ? Tout va bien?»

Question qui pouvait paraître dérisoire en vue de la situation peu commune, mais je préférais commencer par des banalités, et par la même occasion, vérifier que cette jeune inconnue n'avait rien de grave. D'un bond, je me relevais vivement et tendis une main à Mon Ondine pour l'aider à se mettre sur ses pieds. Quand ce fut fait, je m'inclinais légèrement vers la jeune femme encore au sol, lui présentant aussi mon bras pour qu'elle se remette debout sans mal, le tout avec un petit sourire.

«Il y a des moyens bien plus simples de faire une entrée réussis»

La douce mélodie des mots d'Alice, visiblement d'humeur rieuse malgré que sa tête soit restée dans un autre monde. La chaleur ne lui réussissait pas.
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Sam 08 Sep 2012, 18:08

Une douleur me lança à la cheville une fois que je me fus écartée de l'homme. M'asseyant dans le sable chaud, je la frottais doucement afin de faire passer la douleur, me demandant si je pourrai faire ce que mes dieux m'avaient ordonné dans de telles conditions. Seulement, après quelques minutes pendant lesquels je ne répondis rien aux paroles des personnes qui s'étaient trouvées être en dessous de moi, la douleur passa. Je les observais par la suite, quelque peu déboussolée de voir que, visiblement, mon périple en solitaire s'arrêtait ici. Enfin, je n'étais pas obligée de rester avec eux bien longtemps puisque je n'aimais pas être accompagnée, préférant la solitude qui me garantissait qu'Ombrage ne pourrait faire de mal à autrui si elle prenait le dessus sur moi. En même temps, je me demandais si cela n'était pas voulu par mes divinités, comme un coup du destin de trouver ces deux là sur mon passage. Peut-être n'était-ce pas un hasard? Peut-être que mes dieux souhaitaient que je leur parle et que l'on fasse un bout de chemin ensembles? Je finis par répondre à l'homme en premier :

« Non ça peut aller. »

Puis à la femme qui, visiblement, souffrait de la chaleur sans perdre un sens de l'humour que je n'avais malheureusement pas, enfin, que je pensais ne pas posséder.

« Dans un autre environnement, peut-être, mais là, je ne vois pas! »

Je regardai alors pour la première fois autour de moi et mes yeux s'écarquillèrent d'étonnement. Je n'avais jamais mis les pieds dans un endroit pareil. Tout ici était si vaste, d'une seule et même couleur. J'avais l'impression d'être perdu dans un océan orangé qui pouvait m'engloutir à n'importe quel moment. Mais d'un autre côté, c'était magnifique, le vent qui soufflait étant aussi chaud que le sable, le soleil régnant en maître ici. Je m'arrêtai un instant d'observer, comprenant que je devais me trouver en plein milieu du désert et que trouver le chemin de sortie s'avérerait sans doute difficile. Ma chemise de nuit de couleur noire me donnait chaud et je me maudissais pour n'avoir pas pensé un seul instant à acheter des vêtements blancs. Enfin, heureusement, j'avais une réserve d'eau et de nourriture qui me permettrait sans doute de tenir plusieurs jours. Me tournant de nouveau vers les deux personnes présentes, je décidai de jouer carte sur table en leur avouant la cause de ma présence ici. Mais avant, je devais me présenter.

« Voilà, je m'appelle Ombrine et veuillez m'excuser de vous être tombée dessus de la sorte, j'ai été aspirée dans le sol par un étrange phénomène que je ne saurai moi-même pas expliquer. J'espère cela dit que je ne vous ai pas fait mal... »

Je réfléchissais à comment expliquer mon objectif. Parler de mes dieux n'était peut-être pas une bonne idée pour le moment. Non. Je préférai donc leur dire simplement pourquoi j'étais ici, sans préciser qui m'avait envoyer.

« Je cherche une propriété, celle d'un homme que l'on appelle maître Da. Je ne sais pas si vous le connaissez mais cet homme promet mille merveilles à qui entre dans sa demeure mais personne n'en ressort jamais, condamné à devenir ses esclaves. L'une de mes connaissances s'est faite piégée et je suis ici pour la délivrer...mais si je n'ai aucune idée de l'emplacement exact de cette maison... »

Il est vrai que je n'en avais aucune idée et autour de nous, il n'y avait que du sable à perte de vue, nulle maison. Et puis, en y réfléchissant, je me demandai comment une personne pouvait vivre en plein milieu du désert où il n'y avait rien, pas de nourriture, pas d'eau, pas de végétation. C'était plutôt original...
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Dim 07 Oct 2012, 02:01

Distraitement, mes doigts courraient le long de la colonne vertébrale d'Alice tandis que de mon autre main, je lui tenais un bras, craignant qu'elle ne s'effondre à nouveau dans les secondes à venir. Profitant de cet instant, elle se blottit davantage contre moi, laissant sa tête s'appuyer contre mon torse, entortillant entre ses ongles un bout de ma chemise. Ignorant tant bien que mal ce comportement qui ne me plaisait guère, comme si elle ne devait pas rater une occasion de sa rapprocher de moi alors qu'elle savait pertinemment ce que je pensais des ses sentiments fous et déplacés, je me contentais de tendre l'oreille pour me concentrer sur les paroles de cette étrange inconnue qui nous était littéralement tombée dessus sans crier gare. Elle semblait bien insensible, à la limité de paraître antipathique, envers les maigres tentatives d'humour et de gentillesse dont faisait preuve Mon Ondine. Cela m'aurait presque arracher un sourire. Je levais doucement les yeux au ciel, contemplant quelques brefs instants le magnifique ciel d'azur qui surplombait les environs. Je n'apercevais pas le moindre nuage à l'horizon, pas même l'ébauche d'un cumulus, et la brise chaude qui aurait pu atténuer le feu qui nous consumait était des plus timides. Voilà à quoi nous en étions réduit? A simplement contempler une mort prochaine, entre deux dunes de sables? Si j'étais convaincu que cela ne serait pas notre sort, j'étais septique sur les moyens que nous allions bien pouvoir employer pour nous en sortir. Tout en posant mon regard sur Ombrine, puisqu'elle se présenta ainsi, je laissais la douce esquisse légèrement forcée d'un sourire aimable se dessiner sur mes lèvres, tout en lui répondant d'une voix calme quoique las :

« Ne vous inquiétez donc pas … Il n'y a pas mort d'homme, et vous n'êtes pas responsable de cette étrange phénomène mais une victime. Ce sont des choses qui arrivent.»

« Oui enfin, heureusement que ce n'est pas trop courant non plus.»

Comme je m'en étais douté, Alice ne se donnait plus la peine de paraître sympathique avec notre interlocutrice du moment, dont le seul crime était d'être une femme agréable pour les yeux d'un homme. Je ris doucement en passant d'un geste lent une main dans la chevelure noire de ma sirène favorite, même si je sentais que mon regard était celui de quelqu'un d'à la fois irrité et désolé, tout comme le soupire qui s'était échappé à mon insu de mes lèvres. J'enchainais rapidement :

« Maitre Dâ ? Désolé pour votre ami. Et ... Décidément, cet homme semble attirer bien du monde dans les parages. Nous sommes aussi à sa recherche. Mais j'ai entendu dire qu'il était impossible de le trouver. Ce serait lui qui s'en chargerait.»

« En d'autres termes» reprit Alice, une moue boudeuse, « Nous devons nous perdre et être mourant. Et peut-être qu'éventuellement nous le trouverons. Enfin, c'est du moins la seule solution connue pour parvenir jusqu'à lui. Nous pouvons toujours espérer innover.»

L'esclavage était un sujet qui tenait à cœur pour elle, je le savais. Elle devait très certainement songer à sa sœur, en ce moment. Désireux de lui changer les idées et d'éviter que l'un de nous continue à souffrir des rayons meurtriers du soleil, je proposais avec un demi sourire :

« Et si nous avancions? La solution miracle peut apparaître à tout moment!»

« Comme notre mort. Ou un nouveau petit trou magique tiens, ce serait pas mal. Et comme tu t'obstines à ne pas nous présenter, je vais m'en charger. Je suis Alice Luellen et voici Caleb Suellen. »

Je soupirais de nouveau tout en entament une lente marche.

« Pourrais-tu, au lieu de faire ton enfant, te charger de rafraîchir un minimum l'atmosphère?»

« Je vais voir ce que je peux faire.»

Ma belle Alice s'arrêta quelques instants pour courber la tête vers le ciel. Ses yeux, habituellement d'un noir profond, devinrent aussi pâle que ma peau et le léger souffle qui balayait les dunes se changea en un vent plus rapide, plus fort. Elle me murmura que c'était tout ce qu'elle pouvait faire, et j'hochais la tête, compréhensif. Elle n'avait aucun contrôle sur la température ambiante, seulement sur le vent, qu'elle tâchait de rendre plus agréable pour nous tout en évitant de nous aveugler avec du sable qui volerait dans tout les sens.

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