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 [EVENT] Partie II. Le continent des glaces... Il y a longtemps.

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Mitsu
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Mitsu
Dim 06 Juil 2014, 18:52


[center][EVENT] Partie II. Le continent des glaces... Il y a longtemps.  701579PNJEventII5

« Leur Destin est de fouler ces terres.
Nous sommes à l'apogée d'une nouvelle ère.
Ils viendront bientôt pour que leur soit révélée,
la connaissance qui mènera à la vérité. ».


Azaël exécutait des mouvements amples, marchant sur le sol givré avec une rare facilité. Tout chez lui dégageait l'harmonie, le Beau. Ses lèvres étaient peintes comme si une fraise des plus succulente avait souhaité lui offrir sa couleur et son parfum. Ses vêtements étaient des plus élégants, un kimono dans lequel se mêlaient une infinité de couleurs sans qu'aucune d'elles ne jurent d'une quelconque manière que ce fut. Sa coiffe était haute, merveilleuse. Seulement, quiconque l'aurait porté l'aurait certainement abîmé, comme l'ensemble de sa tenue. Plus habile que les orines, Azaël ne le faisait pourtant pas exprès. C'était une façon de vivre qu'il avait adopté depuis des siècles, des millénaires et qui était à présent ancrée en lui. Aussi, l'on aurait pu croire en l'observant que la paix régnait et qu'il s'apprêtait à se rendre dans un salon de thé pour y déguster le meilleur d'entre eux en bonne compagnie. Seulement, son regard était différent du reste de sa silhouette, d'un bleu  envoûtant dans lequel semblaient être gravée à jamais l'expérience de cent vies. Cet homme était le plus puissant mage de ces terres, sa magie dépassant de loin celles de ceux à qui l'on donnait en temps normal ce titre. Néanmoins, il n'en faisait guère étalage, fort d'une sagesse qui aurait égalé celle du souverain elfique si Azaël n'avait pas vu plus d'événements, de choses que le commun des mortels. Il était le plus puissant des Maîtres du Temps, le plus ancien.

Aussi, s'il se trouvait ici, ce n'était pas pour rien. Les passants le regardaient d'ailleurs étrangement. Il aurait pu se rendre invisible mais là n'était pas son objectif. Il fallait qu'ils le voient. Il est vrai qu'Azaël semblait être l'intrus, un élément du décor qui ne correspondait pas à son ensemble. Le froid ne l'atteignait pas, il semblait... oui, paisible. Pourtant, ce qu'il allait faire en ce jour, jamais il ne l'avait fait auparavant. Bien sûr, il s'était rendu dans le passé, seul, mais il s'était interdit de montrer ce qu'il y avait vu à quiconque. Certains livres d'histoire le relataient avec plus ou moins d'exactitude mais l'on y trouvait bien plus de mensonges que de vérités. Rares étaient les Hommes qui avaient vécu la première ère, mais plus rares encore étaient ceux qui avaient été les premiers êtres créés. Quoi que. A présent, l'on ne pouvait plus réellement dire cela. Azaël n'était pas sûr de vouloir le faire revenir, mais il lui semblait qu'aucun autre choix n'était possible. Il avait peut-être tout prévu depuis le début, comme une date de péremption du monde, une date dans le futur qui forcerait une sorte de résurrection de son être. Les Ætheri l'avaient trahi, ils s'étaient crus doué d'une stratégie sans faille, mais le Maître du Temps qui se trouvait ici était bien placé pour savoir que tout ceci n'était qu'illusions.

Ce n'était pas à lui de décider de ce que les Mortels feraient. Il était présent pour une unique raison : la compréhension des événements et la démonstration de ce que pourrait être une solution. Était-ce la seule ? Peut-être pas. Il pensait qu'un problème pouvait avoir plusieurs résolutions possibles. Néanmoins, en prenant en compte les risques, elle demeurait sans doute la plus sûre, la moins risquée. Le souffle d'Azaël vint caresser l'air froid dans un soupire. Les futurs possibles se réduisaient peu à peu et si celui qu'il redoutait, et espérait paradoxalement, arrivait, alors il doutait que l'avenir soit des plus radieux. Il aurait des comptes à régler, un jour ou l'autre. Il devrait former plus de Maître du Temps. Bien sûr, ils avaient la mission de le soutenir. Mais les temps changeaient, le monde évoluait et il craignait qu'il décide, un jour, de mettre fin à la création.

L'heure n'était pourtant pas celle des « si ». Azaël les attendait, ceux qui seraient amenés, très bientôt, à fouler le sol du continent des glaces, appelés par leur destin. Ce n'était pas lui qui était à l'origine de cela, bien au contraire, mais il avait vu qu'ils arriveraient, d'ici quelques minutes pour une raison ou une autre. Peut-être qu'un rêve les aurait mené jusqu'ici, peut-être serait-ce une intention ou un pressentiment, peut-être même une résolution, une volonté de comprendre. Mais, quelle que soit la cause, tous tomberaient sur lui, tous seraient attirés par lui, comme s'il était la clef. Et, effectivement, la clef, il était. Le clef du passé.

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Dim 06 Juil 2014, 23:26

Sherilyne ne chantait plus. La Sirène ne savait plus chanter, comme muette par des évènements incongrus. Elle n'en avait pas l'envie, ni même le devoir. Ses dents carnassières réclamaient de la chair fraîche, au quotidien mais dorénavant, c'était terminé. Elle était comme lasse. Envie de rien, ne pouvant à peine marché... La femme n'avait pas essayé de retourner dans l'Océan. A quoi bon ?
Il était difficile pour elle de comprendre ce qu'il se passait dans le monde, n'étant pas doué d'une sacrée intelligence et surtout, n'étant que peu cultiver sur ce monde-ci. Si seulement elle avait été pourvu d'une mémoire infaillible, ç'aurait été tellement mieux...
La Sirène se laissa tomber sur le lit de l'auberge de fortune dans laquelle elle était. Ölya et ses petits étaient avec elle, couchés aux pieds du lit, dormant dans un sommeil profond. La lune éclairait la chambre, et Sherilyne se perdit dans la contemplation de ses animaux. Tendant une main, le corps tourné sur le côté, elle caressa du bout des doigts le pelage de la mère, faisant machinalement des dessins, pensant à bien des choses. Au final, sous la couette au chaud, elle finit par s'endormir comme cela.

Sa nuit fut particulièrement agitée. Elle rêva. De tout, de rien, de montagne, de désert, d'hommes, de femmes, de Ridere -sans savoir ce que c'était-, de chansons hypnotisantes, bref, de tout. De tout et d'un homme. Les contours floue, le visage invisible, elle peinait à distinguer ses formes et sa tenue. Bien qu'elle eu l'impression d'avoir les yeux grand ouvert, il était dur pour elle de voir correctement. Une foule de gens les entourait, et chaque tête de chaque personne était bien visible, alors que lui non. Lui restait quelqu'un de mystérieux, d'intouchable. Le genre de divin inaccessible. Mais elle n'eut pas le temps de se rapprocher de lui, qu'il disparut, happée par l'obscurité et la noirceur. D'habitude confiante dans le noir, ici, elle fuyait, elle avait peur. Elle pressentait une catastrophe, sans la voir seulement.
Sherilyne se réveilla en sursaut.
Le front en nage, elle s'assit dans son lit. Poussant les couettes qui lui tenait bien trop chaud, elle fila s'aérer à la fenêtre de sa chambre. Le soleil avait fini de se lever, et Ölya n'était plus là. La Sirène ne mit pas longtemps à se préparer, avant de sortir de l'auberge, en se grattant les bras.

Quelque chose n'allait pas, et elle n'aimait pas ce pressentiment. Elle sentait, au fond d'elle, qu'elle ne pouvait pas lutter, ni même renier ce qu'elle ressentait. Avec une chance inouïe, elle savait que le Port n'était pas loin. En sortant de là, elle commença à appeler Ölya, sa compagne. Traversant une grande rue, elle finit par atterrir à l'entrée de la ville, sur une grande lande, traversée par des chemins. Des voyageurs et des caravanes les empruntaient constamment « Ölya ! Ölya ? » Sa voix retentit, douce et appelante.
Elle réussi à la rattraper en chemin. L'animal était assez nerveux et Sherilyne « Qu'est ce que tu as ? » Ölya ne bougea plus. Elle resta sur place, et s'assit « Tu veux rester ici ? Je vais au continent des Glaces, tu vas mourir là-bas. Je ne sais pas quand je rentrerai, reste ici si ça te chante. » Elle se détourna, se grattant un bras frénétiquement, rougissant sa peau faisant presque remonter le sang sous son derme.

Avant de partir, elle eu l'intelligence de prendre des vêtements chauds. Des fourrures et autres habits qui pouvaient la couvrir des pieds à la tête. Au fond d'elle, elle était persuadée que là-bas se trouvait ses réponses. Les réponses à sa lassitude depuis quelques temps mais surtout à sa vie, peut être même à son existence. D'origine, elle ne se posait pas énormément de questions mais, ici, il était devenu primordial pour elle de s'en poser plus que d'accoutumé.
Ne pouvant se transformer à cause de la perte de magie, et du dérèglement touchant toutes les races, elle prit le bateau, long transport maritime. Plus les jours passaient, plus elle avait la sensation du froid qui se rapprochait. Lorsqu'il posa le pied sur le continent de glace, dans le petit port, tu petit village, elle fut surprise par le froid mordant qui lui brisa le visage. Elle mit ses mains couvertes, sur ses joues, avant de s'avancer vers un groupe de voyageurs, ici pour les mêmes raisons qu'elle.
Relevant les yeux vers le campement, elle ne vit rien d'autre que la chimère de ses rêves.
Sauf qu'ici, il n'était ni floue, ni irréel.

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Lun 07 Juil 2014, 15:26

De temps en temps, Atheryl avait vaguement envie de retirer un gant pour vérifier que le gel n’avait pas fait tomber ses doigts.  Il n’était pas particulièrement frileux, et s’était emmitouflé dans autant de tissu que possible sans ressembler à une pelote de laine géante ; pourtant, il avait rarement eu aussi froid.
L’alfar se pencha sur la balustrade du pont pour mieux voir la bande de terre blanche et froide qui s’avançait lentement vers le navire. Même de loin, c’était… un peu inquiétant. Il n’y avait strictement rien sur cette plage ; un quai minuscule, quelques bâtiments d’un style étrange et minimaliste. Et autour, à priori, rien d’autre que de la neige. Pas l’ombre d’un arbre, d’une feuille, d’une montagne, de quoi que ce soit qui ne soit pas blanc.
Un coin de terre oublié des dieux ; si tant est que les dieux s'intéressassent encore au sort de quoi que ce soit. Il n’était toujours pas convaincu qu’ils étaient ceux qui l’avaient poussé ici.

Le monde s’étiolait, il allait partir en poussière. C’était ce qui ressortait, en fin de compte. Atheryl s’était suffisamment donné de mal pour saisir que la catastrophe dépassait tout le monde ; que, probablement et vu comme la situation était partie, elle prendrait fin sous peu. Qu’il n’y aurait bientôt plus rien à détruire.
Si seulement ces crétins d’humains avaient pu se donner la peine d’être les responsables.  On les aurait massacrés proprement, et il n’y aurait déjà plus de problème pour personne.

Au lieu de cela, la magie devenait de plus en plus réticente partout, les villes tombaient, la nature mourrait, et la panique la plus absolue grondait partout comme dans une fourmilière piétinée par une grande botte.
Atheryl n’était pas le genre de fourmi qui se roulait en boule pour pleurer en attendant la fin. Pourtant, il se demandait vraiment ce qu’au juste il pouvait bien être en mesure de faire. Aider les gens ? Tu parles, il allaient tous mourir de toute façon. Il s’était efforcé de se tenir au courant de ce qui se passait, de trouver des gens pour démentir ou confirmer les rumeurs dingues qui courraient dans la peur.
Il en ressortait que la botte avait l’air compétente.

Il avait continué à traîner un peu partout, et posé ses yeux sur quantité de massacres. Il avait un peu réfléchi au cosmos et à l’inutilité de tout ce qui vivait. Mais jamais, en temps normal, il ne lui serait venu à l’esprit de poser la moitié d’un orteil sur l’enfer froid et flottant qu’était le continent des glaces.
Sérieusement, personne n’allait là-bas. Il n’y avait rien. Très peu de ceux qui avaient la bonne idée de fouler son sol revenaient pour en parler. Souvent, les autres décrivaient un désert sans fin et sans logique. La traversée coûtait évidemment cher, et elle durait des jours et des jours. Vraiment pas un endroit sympathique où traîner.

Et alors, Atheryl avait commencé à rêver. Au début, discrètement. Et puis, souvent. Et rapidement, il ne s’endormait plus sans voir un bateau le débarquer sur un quai au milieu d’un désert de glace qui s’étendait aussi loin que le regard.
C’était très contrariant. Tout à fait le genre de mysticisme stupide, inexplicable et collant avec lequel il ne voulait rien avoir à faire. Des rêves, et puis quoi encore ? Ce n’était ni tangible ni logique, c’était de la c*nnerie, en gros.

Il les ignora aussi longtemps que possible.

Le quai, la neige. Le quai, la neige. De temps en temps, une silhouette colorée se promenait dans le décor d’un pas calme. Et puis le quai, encore, et l’étendue de neige blanche.
Au bout d’un moment, les rêves semblèrent perdre patience, et leur stratégie devint plus musclée. Atheryl se surprit à dessiner, avec le pouvoir des aquarelles, de vagues paysages enneigés flottants dans l’air. Des gens se mirent à lui parler spontanément du continent des glaces, par hasard. Il vit des reflets étranges dans les vitres et les verres, avec de temps en temps l’apparition inexpliquée d’un type qui ressemblait en tous points à un gros plan du spectre coloré qui passait parfois dans sa tête.
Atheryl était plutôt obstiné. Il ne se décida qu’en désespoir de cause, lorsqu’il se surprit, alors qu’il tentait d’écrire une bête lettre, en train d’aligner les mots “continent des glaces” en file indienne sur la moitié d’un parchemin.

D’accord.

A l’instant où il donnait un acompte exorbitant au capitaine d’un bateau qui faisait le voyage, il se sentit libéré d’un poids.

Et, le temps de la traversée, il rêva à nouveau d’un monde dévasté, de la tranquillité qui ne datait pas de si longtemps que ça, de sa mère, et de fleurs qui lui disaient de bien lacer ses chaussures avant de monter sur scène avec l’entrain et la logique de tout rève qui se respecte. Il n’adressa presque pas la parole aux quelques autres passagers du bateau. Il ne voulait pas apprendre qu’ils avaient subi le même genre d’expérience abracadabrante que lui. Cela ne lui plaisait, à vrai dire, toujours pas.
Lorsqu’il posa le pied sur le quai, il se sentait étrangement vide ; vide et frigorifié. Il se demanda si un vieux barbu allait lui tomber dessus pour lui expliquer une prophétie stupide. Il se demanda aussi si ce n’était pas la pure folie qui l’avait amené ici, puique que dans le fond, il n’était toujours pas un grand croyant.

Et alors, il le vit. Un type qui s’était visiblement enfui d’un tableau de maître, un peu efféminé, qui flottait sur la neige comme un oiseau.
Mince, il le reconnaissait.
Est ce que cela écartait l’hypothèse de la divagation schizophrène ?

En tous cas, il était tout simplement hors de question qu’il s’en approche. La vision surnaturelle pouvait se ridiculiser toute seule si elle voulait, mais il n’allait PAS aborder un inconnu passablement effrayant pour lui expliquer qu’il rêvait de lui tous les jours.

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Lun 07 Juil 2014, 22:16

Non. Non, Ombeline ne croyait pas aux prémonitions et à tous ces étranges commérages débattant sur la possibilité d'entrapercevoir des bribes du futur ou non. Tout ceci lui passait au-dessus de la tête et elle se portait si bien sans... Mais ses plus intimes convictions avaient fini par se retrouver chamboulées depuis les derniers jours. Pour mieux comprendre, il fallait remonter en début de semaine; Précisément le jour où elle s'était installée dans un vieux grenier poussiéreux pour y dévorer quelques ouvrages tout aussi anciens que le lieu les abritant. La jeune humaine avait choisit un livre au hasard, promenant doucement ses doigts sur la tranche de chaque oeuvre, jusqu'à ce que qu'elle décide de s'arrêter. Elle avait saisit le vieux bouquin dans ses mains et un amas de poussière l'avait faite éternuer. Il s'agissait d'une sorte d'encyclopédie décrivant le continent des glaces et tout ce que l'on pouvait y trouver -pas grand chose excepté de la glace et un éternel identique paysage en somme. La petite jeune femme fut tout de même fascinée par sa lecture mais une fois qu'elle eut tourné la dernière page, elle passa rapidement à l'ouvrage suivant.
Quelque heures plus tard, alors qu'elle était partie se promener en ville en compagnie de Nyx, la pluie commença à tomber. Cela ne dérangea pas le moins du monde la jeune humaine qui continua à avancer sous l'averse. Elle n'avait que faire de ses vêtements trempés ou de sa chevelure lui collant impitoyablement au visage. La rouquine tentait de discerner les obstacles pouvant se présenter à elle à travers toutes ces trombes d'eau lorsque son regard fut machinalement attiré vers un point précis. Ses grandes prunelles vertes ne pouvaient plus se détacher de cette silhouette, floue et indistincte à cause de la pluie, comme aimantées par elle. On pouvait discerner dans ces contours flous et colorés une indéniable grâce. Ressentant l'inexplicable envie de s'approcher d'un peu plus près pour mieux voir, l'humaine fit un pas en avant mais la silhouette sembla disparaître, comme effacée par les gouttes tombant du ciel. Ombeline resta plantée au milieu de la rue, bras ballants, se demandant ce qui ne tournait pas rond dans sa tête.
La rouquine n'avait fait le lien entre ces deux évènements deux ou trois jours plus tard seulement, lorsque Nyx avait commencé à agir de façon tout à fait étrange et quelque peu effrayante. Le félin au pelage noir n'avait eu de cesse de se pelotonner contre sa compagne, profitant de ces occasions pour lui transmettre diverses images grâce à ses capacités. Le chat lui avait tout d'abord montré quelques paysages désertiques, recouverts uniquement par des couches de gel impressionnantes. Il lui avait ensuite dévoilé des images de ces mêmes paysages mais où un simple fait changeait. Une silhouette était présente dans ces nouvelles images, une silhouette floue et semblant toutefois gracieuse. Très similaire à celle que la jeune femme avait cru apercevoir -non qu'elle avait aperçue- sous la pluie. Et ce fut à cet instant que tout commença à prendre forme dans l'esprit d'Ombeline. Alors non, elle ne croyait pas aux visions prémonitoires mais elle croyait aux visions de Nyx. Et le fait que son compagnon lui montre constamment cette étrange silhouette qu'elle même avait vue, le tout dans des paysages ressemblant fort à ceux décrits dans le livre parlant du continent des glaces... Tout ceci ne pouvait pas être une pure et simple coïncidence, pas quand le très cher compagnon de l'humaine réagissait ainsi.
Décidant d'aller voir ce qui se tramait au continent des glaces, et bien décidée à rencontrer cette si mystérieuse silhouette, Ombeline s'habilla chaudement et trouva un bateau pouvant l'emmener sur le fameux continent. Autant dire qu'il n'y avait pas eu foule au ponton et que le voyage lui avait coûté une sacré petite fortune. La rouquine avait donc embarqué et s'était découvert le pied marin, chose qu'elle n'aurait jamais pensée possible auparavant. Il fallait dire que la jeune femme n'avait jamais mis le pied sur un bateau de toute son existence -tout de même bien courte il fallait l'avouer.

Une voix, vraisemblablement celle du capitaine, tira la petite humaine de ses pensées et de ses souvenirs.

-Nous v'là arrivés. Déclara t-il simplement de son ton renfrogné auquel la jeune femme avait tout juste eut le temps de s'habituer.

Après avoir remercié le capitaine du navire -si tant est que l'embarcation eut mérité ce nom- Ombeline mit pied à terre en observant silencieusement les alentours. Elle n'était pas seule sur la rive, quelques personnes étaient également présentes. La jeune femme eut une petite pensée pour son compagnon qu'elle avait laissé en ville avant de partir et un léger sourire mélancolique flotta un bref instant sur ses lèvres bleuies par le froid. L'humaine tourna la tête et ses grandes prunelles vertes se posèrent sur la silhouette colorée et gracieuse qui l'avait attirée jusqu'ici. Sauf qu'au contraire des précédentes visions -bien que la jeune femme rechignât à parler de visions- la silhouette ne paraissait absolument pas floue. La rouquine fit un pas hésitant en avant, craignant qu'à l'instar de la fois précédente, la silhouette ne disparaisse. Mais celle ci ne parut pas vouloir prendre la fuite, ce qui incita la jeune humaine à s'avancer toujours un peu plus vers l'inconnu, sans même savoir ce qu'elle pourrait bien lui dire une fois parvenue à sa hauteur.

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Mar 08 Juil 2014, 18:18


[EVENT] Partie II. Le continent des glaces... Il y a longtemps.  208808tumblrmvzs5ej8T31t0poiro1r3500
Pour sauver le monde.
« Un rêve qui nous offre l'espoir.»

Milo n’avait aucun donc pour la prémonition, mais cette fois le rêve était si fort, il semblait si réel qu’il ne pouvait s’empêcher d’y voir quelques choses d’important, comme un message qui le prévenait d’un danger imminent. Mais ce n’était qu’aux troisièmes nuits ou il faisait le même rêve qu’il décidait de m’en parler... Je l’écoutais attentivement et il me disait qu’il devait absolument se rendre dans le désert des glaces... Que devait-il faire, il n’était pas sur lui-même, il se contentait de me dire qu’il avait le sentiment que cela pouvait aider les gens. Mais moi, je ne pouvais pas le suivre, je devais absolument me rendre à Utopia et donc je décidais de le laisser aller, mais accompagner de Maya. Maya aurait préfère venir avec moi. Apres tout, elle était humaine et elle avait passé une partie de sa vie, à Utopia avant de me rejoindre... Mais on ne pouvait pas laisser Milo seul et Dan allait avoir du mal à résister au froid. Elle finissait donc pas comprendre et acceptait de joué les gardes du corps pour Milo qui semblait vraiment vouloir se rendre au continent des glaces.

Rapidement, il se dirigeait vers le contient... Mais tout était comme le nom de la région, un véritable désert de glace... Pourtant Milo était déterminer, il marchait droit vers une direction sans la moindre hésitation, cela durait un petit moment. Apres tout, ils devaient faire attention aux ennemis qu’on pouvait trouver ici et surtout des Ridere qui d’après ce que le petit groupe avait entendu était extrêmement dangereux... Mais il fallait avouer qu’on avait eu beaucoup de chance de ne pas avoir rencontré pour le moment... Toujours était-il, qu’après une bonne heure de marche, Maya commençait perdre un peu patience et surtout commençait à avoir froid. Il n’y avait que quelques rochers de glace pour pouvoir donner un peu de relief au lieu et donc finalement elle finissait par dire :

Hey Milo, tu sais ou on est au moins ?

Non pas du tout.

Quoi ? Tu veux dire qu’on marche sans savoir ou on va !? Qu’on est perdu ?

Je n’ai pas dit ça... J’ai juste dit que je ne savais pas où on était.

Ouais, ben je ne vois vraiment pas où est la différence... Bon sang, il ne fait vraiment pas chaud.

J’ai dit que je ne savais pas où on était, pas ou on allait.

Désolé, mais là je ne comprends vraiment pas.

Mon rêve... Il m’indique le chemin à prendre... Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais je sais ou on doit aller... Même si je ne sais pas où on va tomber.

Super... On est perdu, mais rassure toi Maya son rêve va nous sauver... Bon sang, voilà pourquoi je déteste les magiciens. Vous croyez à tout et n’importe quoi et après on s’étonne que vous finissez sorciers après.

On pouvait facilement la comprendre, Maya n’avait pas vu son rêve et venir dans un territoire pareil à cause d’un rêve... Peu de gens serait prêt à accepter. Surtout dans une situation pareille... Mais vu qu’elle était dans cette situation, elle décidait de faire mauvaise fortune bon cœur, alors elle finissait par dire :

Bon, tu pourrais alors m’expliquer à quoi consistait ton rêve non ?

Je ne saurais te le dire précisément, mais en quelques mots, celui-ci me montrait le contient des glaces, un chemin guider par le vent et la rencontre d’un homme très doux... Ensuite, c’est une lumière telle le soleil qui vient briller.

Maya n’était évidemment pas vraiment convaincu, mais peu de temps après cette conversation, des silhouettes faisait leur apparition. Des hommes et des femmes étaient réunis en un seul lieu. Mais surtout cet homme était présent. Maya ne faisait aucun moi, mais Milo lui disait :

C’est lui... Son visage, je ne reconnaîtrais entre mille.

Milo avait raison, son rêve était-il vraiment une prémonition, un rêve pour prédire un avenir radieux. Si tel était le cas, la raison de leur présence était des plus vitales et donc Maya posait une main sur l’épaule de Milo pour lui dire avec le sourire :

Alors tu devrais lui parler tu ne crois pas ?

Hors de question, comment pourrais-je lui parler... Je ne suis même pas sur de savoir pourquoi je suis là... Je préfère voir comment vont se passé les choses et juger ensuite.

Comme tu voudras... En tout cas, tu n’es peut-être pas le seul à avoir eu ses visions... Il y a du monde et j’ai même l’impression que d’autre gens viennent encore...

Tu as raison et c’est une bonne chose, plus on est, meilleur seront les chances de trouver un moyen de sauver le monde.


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Mer 09 Juil 2014, 01:46

Un homme, obsédé par le continent des glaces et ses secrets. Pâle comme la lune, ses prunelles écarlates trahissant sa soif de sang, ce chasseur avait plongé ses crocs dans la chair de mon ami pour en goûter l'hémoglobine, assouvissant sa soif de créature de la nuit. Si l'outrage qui avait été fait à Feyd m'était difficilement supportable, il demeurait une certaine curiosité, que j'avais jusque-là su faire taire. Une curiosité vis-à-vis de ce continent des glaces que le Vampire semblait juger lié au déclin de la magie, qui avait connu ses débuts à l'échec de l'avènement du printemps. Ma disparition étrange à ce moment-là lui avait paru être liée aux secrets de ce continent mystérieux, et si sa pensée s'était fourvoyée, il demeurait que son obstination à chercher des réponses sur ce continent n'était guère tombée dans l'oubli. Mais comment faire, comment partir, seul, chercher des réponses alors que tout un peuple a besoin de vous ? Neibulla était devenu important, le courage de ma fausse fleur de naissance devait inspirer mes semblables et non les fuir. Aussi les questions qui avaient été miennes étaient demeurées des questions, alors que je tentais avec mes consoeurs Gardiennes de faire face à la crise de notre peuple, de prendre les mesures les plus adaptées face à la destruction semée par les Ridere et le chaos issu de la chute de notre précédente reine.

Pourtant, quelqu'un devait malgré tout chercher ces réponses, car trouver la source était un moyen bien plus efficace que de tenter de faire face aux conséquences, une à une, d'autant plus importantes que les jours s'écoulaient. Le Conseil des Chefs avait appelé un coupable mais n'en avait guère trouvé, et si je m'étais efforcé de convaincre les autres souverains de l'importance des mesures à prendre pour faire face aux conséquences, jamais je n'avais remis en cause l'idée de trouver la source de notre déclin à tous. Seulement, ces derniers jours, les mots de Feyd me hantaient de plus en plus, alors que bien des individus sur ces terres avaient cherché du côté des peuples les plus maléfiques et les plus suspects pour trouver une solution à nos problèmes. Pourquoi le continent des glaces ? Doucement, j'effleurai du bout des doigts le cristal bleu niché dans le creux de ma gorge, murmurant dans une langue que je ne parvenais guère à comprendre. Sa magie, presque indécelable, avait toujours été présente depuis le jour où il s'était incrusté dans ma peau, et il m'avait semblé que celle-ci s'était mêlée à la mienne avec bien plus d'ampleur ces derniers temps. A moins que je ne souffre également du déclin et que celui-ci fourvoie mon jugement.

Retourner sur ce continent balayé par des vents encore plus froids que ceux de l'hiver ne m'enchantait guère. Mais pour avoir arpenté pendant des jours et des nuis son désert glacial me dissuadait également d'envoyer qui que ce soit d'autre y risquer sa vie, car je pensais bien y avoir laissé la vie lors de ma précédente expédition. Ce qui mit fin à mon indécision, renforçant mes doutes, taraudant mon esprit par la question fut la vision du futur imminent que je perçus à peine le soleil levé sur les Cascades Cristallines, alors que je m'éveillais tout juste à l'ombre d'un pétale de camelia. Ce fut ma propre personne que je vis s'engouffrer dans un portail à destination d'un port et demander au premier marin que je croisais le premier bateau partant pour le continent des glaces. La vision se dissipa, laissant néanmoins derrière elle une certitude : il me fallait m'en aller, il me fallait aller quérir des réponses aux questions, dénicher les secrets des secrets.

Posant une main sur la tige de la fleur qui m'avait abrité de la rosée du matin, je lui murmurai une promesse pour tout un peuple, celui de mon retour, peut-être accompagné de secrets bien plus grands que ceux dont j'avais pour le moment la connaissance. Sentant l'assentiment de la demoiselle à pétale, je suivis ma vision et m'engouffrai dans un portail magique, qui me mena à l'un des ports les plus proches, et demandai au premier marin venu l'heure de départ du prochain vaisseau pour le continent des glaces. Ayant quelques heures devant moi, j'arpentais le port afin de me préparer convenablement à une entreprise sur le continent des glaces, m'équipant chaudement, le souvenir de la morsure glaciale du vent de ces confins étant encore bien trop vif dans ma mémoire, puis marchandai mon transport jusqu'à ma destination. Rares étaient ceux qui voyageaient en cette époque jusqu'à ce continent austère, aussi le prix ne fut guère des plus réjouissants, tandis que l'équipage se montra d'une morosité sans pareille tout le long du trajet. Il me sembla apercevoir quelques autres aventuriers du même acabit que moi, mais je préférais aller piquer un somme dans un coin afin de me préparer au mieux à affronter ce continent que je ne désirais guère revoir...

Arrivé à bon port, je n'eus guère à arpenter longuement les rues du petit village d'explorateurs pour que mon regard se pose sur un homme singulièrement vêtu, émanant grâce et splendeur, malgré le caractère déplacé de ses atours de soie fine. Me figeant, j'écoutais l'éternel secret me chuchoter me révéler le peu qu'il me semblait avoir droit sur cet homme, dont la magie surpassait de loin la mienne, sa fonction seule m'étant révélée. Mais cela fut suffisant.

Alors que bien des passants fixaient l'homme étrange en demeurant à l'écart, comme doutant de sa réalité, je m'avançai droit vers lui et m'arrêtai à quelques pas, plongeant mon regard dans le sien, qui avait vu s'écouler bien des siècles, sinon des millénaires. Je m'inclinai légèrement mais demeurais cependant coi. Il n'était pas de mon ressort de révéler des secrets qu'il connaissait déjà.

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Ven 11 Juil 2014, 16:40



-Attend une minute là. Dis-moi que tu n'es pas sérieuse. Tu ne vas pas retourner là-bas et encore moins avec tout ce qu'il s’est passé. Tu as vu ton état, tu as besoin de repos comme beaucoup de personnes.

Je savais qu'il ne serait vraiment pas simple de le convaincre. Je voulais retourner au continent des glaces. J'avais un étrange pressentiment depuis ce matin, comme si quelqu'un m'appelait, comme si je savais que ma place était là-bas. Mais je ne savais pas vraiment pourquoi. Je ne savais même pas l'expliquer à mon ami, ce qui expliquait son désarroi. Mais il n'y avait rien à faire. Je savais que je devais allée au continent des glaces par n'importe qu'elle moyen et ce a, qu'il soit d'accord ou non. Mais j'aimerais quand même qu'il vienne avec moi.
Mais je pouvais comprendre son inquiétude. La première fois que je m'y étais rendue, celui que j'accompagnais était mort, j'avais même cru que j'allais mourir moi aussi, je m'étais perdue pour finir pas trouver une grotte mystérieuse. En plus il y avait aussi cette folie qui m'avait habitée sans que je ne comprenne ce qu'il se passait et finalement j'avais perdu connaissance en croyant que ce serait fini et que ma dernière heure était arrivée. Mais non, quand j'étais revenue à moi j'étais à mon point de départ au chaud et visiblement en bonne santé. Tout ce qui avait changé, c'était ce cristal maintenant loger dans le creux de ma main et qui se faisait plus insistant, même si je ne le comprenais toujours pas.
Et puis il n'y avait pas que ça. Je devais bien avouer que je n'étais pas eu meilleur de ma forme. L'attaque sur la prison n'avait pas été un franc succès et j'étais encore très reconnaissante à Yukina et ses amis d'avoir sorti Isiel de cet enfer. Déjà que pour rentrée ça n'avait pas été simple, mais ensuite il avait fallu combattre des prissionier, des amis qui se retournais contre nous et finalement, comme si la situation n'avait pas été assez compliquée, des morts étaient en train de se relever pour nous attaquer a leur tour. On n'avait pas eu d'autre choix que de faire demi-tour et de fuir si nous ne voulions pas mourir. Une cuisante défaite que je n'étais pas prête d'oublier.

-Je comprend ton inquiétude et je vais être honnête. L'idée de retourner là-bas ne me plaît pas non plus. Mais j'en ressens vraiment le besoin, tu comprends ? C'est presque aussi fort que... oui presque aussi fort que mon besoin d'être libre. Alors je compte m'y rendre, avec ou sans toi, mais j'aimerais que tu viennes avec moi, c'est pour ça que je t'en ai parlé, mais je comprendrais très bien que tu refuses, tu sais.

Il m'avait alors regardée un moment, puis ils s’étaient levés et avaient commencé à préparer les sacs en silence. Sans vraiment le savoir, je venais de trouver les mots justes, c'est après que je le compris. Comparer mon besoin d'y retourner a mon besoin de liberté, lui qui me connaissait si bien savait que je n'avais pas dit ça a la léger.
On avait alors rapidement tout préparé et on avait pris la route pour le continent, pendant le chemin, on avaient essayer de comprendre ce qu'il m'arrivait pourquoi je voulais absolument allée là-bas. Arriver au port, on était pas seul à vouloir nous y rendre, mais je ne fis pas vraiment attention, jusqu'au moment où on arrivait sur le continent des glaces. Ça ne me rassurait pas vraiment d'être ici, mais alors que je regardais autour de moi pour savoir quoi faire et/ou aller, je finis par croiser une personne qui m'était familière. Décidément, on allait plus se quitter.

- bonjour maya. Vous aussi vous ave ressenti le besoin de venir jusqu'ici ?

J'avais regardé autour de moi, mais je n'avais pas vu Yukina, peut être était elle autre part ? j'avais alors posé ma question en me demandant si c'était vraiment ça ou s’ils étaient là pour une autre raison.
Cependant mon regard fut rapidement tourné vers cet homme étrange. Qui était-il ? Qu'est ce qu'il foutait ici dans un tel accoutrement et surtout c'était quoi cette force qui émanait de lui ? Je n'allais pas dire que j'avais peur, loin de là, mais je n'étais quand même pas vraiment rassurée, il se passait tellement de chose et lui semblait venir d'ailleurs. Ce n'était pas fait pour où rassurer.


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Sam 12 Juil 2014, 14:03

La pièce baignait dans l'éclat de la magie bleue. Chaque objet, chaque particule de poussière était entouré de cette lumière étrange. Personne ne se trouvait là, personne hormis l'Ultimage. Debout sur son lit, elle ne semblait pourtant pas éveillée, son corps tanguant doucement, soutenu par la seule puissance magique qui régnait en maîtresse absolue en cet endroit. Tout voletait : des livres, des ustensiles de couture, des vêtements, tout ce que la pièce pouvait posséder, hormis le lit. Un manteau de fourrure vint entourer la souveraine, doucement, l'englobant en son sein en prévision d'instants bien plus froids. Devant elle, apparut un fragment d'opale, brillant de mille feux avant de produire un chuchotement étrange qui connut une réponse à l'extérieur du repère des magiciens. Dehors, un garde hurla un ordre à l'un de ses congénères, pointant l'étage des appartements de la reine du doigt avec un mélange de fascination et d'horreur. Que faire ? Il n'en avait aucune idée. La situation ne correspondait à rien de comparable, rien qu'on aurait pu lui apprendre. Et la suite en fut d'autant plus époustouflante. En effet, la fenêtre s'ouvrit, la reine se présentant sur le bord de celle-ci, debout et instable, vacillante. Elle fit un pas vers le vide mais, au plus grand étonnement des gardes qui avaient déjà pris la résolution d'user de magie pour rattraper la souveraine, cette dernière ne tomba pas, flottant dans les airs, y glissant même jusqu'à atteindre la barrière de protection du lac de la transparence qu'elle traversa sans la moindre difficulté. Mais après tout, n'en était-elle pas la créatrice ? Les gardes restèrent un instant muets, certains ayant même la bouche ouverte. Néanmoins, il leur fallait prévenir Nylmord au plus tôt. Ils hésitaient sur la version à donner. Était-ce un enlèvement ? Une fugue ? Un événement tout à fait normal duquel on aurait oublié de leur parler ? Personne ne le savait. Tout ce qui était sûr, c'est que l'Ultimage était partie au beau milieu de la nuit.

Le bateau volant n'apparut que quelques heures après, portant toujours en son cœur la jeune femme, couchée, flottant doucement à quelques centimètres du parquet du pont. Son rêve n'avait pourtant rien à voir avec la situation actuelle. Elle dansait, simplement. Bien entendu, elle ne connaissait aucun pas. Néanmoins, son cavalier était réellement compréhensif. Brun, il portait la coiffe la plus élaborées qu'elle n'avait jamais vu. Il lui souriait, ayant pris l'une de ses mains dans la sienne tout en posant l'autre dans le creux de sa taille. Edwina aimait particulièrement le tissu de son vêtement, un kimono des plus raffinés qu'elle aurait été ravie de créer. A l'image de celui d'Adril, son corps ferait un excellent modèle. D'ailleurs, les deux hommes devaient sans doute partager leur taille respective même si l'un était plus mince que l'autre. Néanmoins, tout deux étaient parfaits.

« Il ne suffit que d'un pas
Élégamment façonné
Pour permettre le trépas
De la menace redoutée.

Pourtant, ma chère,
Un jour viendra
Ou, au delà de cette ère,
Un monde vous appartiendra.  

Très loin des apparences
Vous êtes de loin
L'une des essences
Dont nous avons le plus besoin. »


Et ils continuèrent leur danse, lui la guidant sans la quitter des yeux contrairement à ce que voulait la tradition de la valse. Curieusement, elle se sentait bien, comme si sa place était à ses côtés. Qui était-il ? Que lui voulait-il ? Ce fut au moment où les questions commencèrent à germer dans son esprit que le rêve s'estompa, marquant la victoire de la conscience sur l'inconscience. Le navire avait amorcé sa chute vers le continent gelé depuis quelques secondes et à l'instant où la jeune femme ouvrit les yeux, elle tomba sur le parquet, n'étant plus maintenue par une magie qu'elle ne savait maîtriser en temps normal. Pourtant, puisqu'elle l'avait utilisé en dormant, cela sonnait sans doute le commencement du contrôle qu'elle recherchait tant. A moins que cela ne fut qu'un effet secondaire des médicaments prescrits par les Archimages. Edwina se redressa, abasourdie par ce qu'elle voyait s'étendre à perte de vue. Que faisait-elle là ?

Sous le navire, des hommes crièrent afin que deux autres bateaux soient déplacés en vitesse pour laisser celui-ci accoster. Seulement, alors qu'il allait se poser à mi-chemin entre l'océan et le continent, il disparut, laissant sa locataire d'une nuit tomber à plat ventre sur le sol. Heureusement, le manteau qu'elle portait avait l'avantage d'amortir presque totalement les chutes. Il faisait jour, mais cela fut le cadet des soucis de l'Ultimage qui était totalement perdue. Elle se redressa une seconde fois, se mettant à marcher vers un petit groupe. Ses cheveux bouclaient légèrement par endroit, des boucles irrégulières, qui prouvaient qu'elle n'avait en aucun cas pris le temps de se coiffer. Même si ses pieds étaient couverts par des chaussures en fourrure qui montaient jusqu'à ses genoux, elle aurait pu parier que sous cet accoutrement hivernal, elle était belle et bien en chemise de nuit. Mais son étonnement ne fut rien comparé à celui qu'elle ressentit lorsqu'elle vit l'homme de son rêve ici ainsi qu'Enzel. L'émotion lui fit perdre ses moyens. Elle se rattrapa même de justesse, s'évitant une énième chute. La question revint : Que faisait-elle là ?

867 mots

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Mitsu
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Mitsu
Sam 12 Juil 2014, 15:48


[EVENT] Partie II. Le continent des glaces... Il y a longtemps.  701579PNJEventII5

« Je chante pour toi
Par les champs et les bois
J'ai le cœur aux aboies
Car je cours après l'amour. »


Azaël ferma les yeux doucement, après avoir entonné une chanson qui était destinée à le faire attendre. L'attente, une drôle de notion pour un maître du temps. Pourtant, à cet instant, plus que les Ridere et la fin du monde, une chose venait emplir son esprit. Il redoutait ce moment, celui qui arriverait d'ici peu. Pourtant, il ne serait qu'un prémisse, un fragment de ce que le futur lui réserverait. Il le savait et il ne devrait en aucun cas faillir. Un jour viendrait. Pour le moment, le présent devait rester tel quel. Aussi, l'homme sembla ne point faire attention à ceux qui l'entouraient progressivement jusqu'à ce qu'un Illuminae le rejoigne d'un air déterminé. A cet instant, les yeux envoûtant d'Azaël se plantèrent dans ceux du Fé, laissant écouler quelques longues secondes avant qu'un sourire élégant ne fasse son apparition sur les lèvres de l'homme. Il ouvrit doucement la bouche avant de reprendre sa chanson, comme si de rien n'était, si ce n'est qu'elle avait l'air de s'adresser à son interlocuteur à qui il caressa doucement la joue.

« Je chante pour toi,
Avec l'espoir qu'un jour,
Ton cœur rempli d'amour,
Saura me faire la cour. ».


Il se détourna lorsqu'il aperçut l'Ultimage arriver, se dirigeant comme si ses pieds flottaient encore et toujours sur le sol gelé vers la première venue. Devant Sherilyne, il attrapa délicatement ses mains pour les faire siennes un instant, avançant l'une d'elle vers ses lèvres avant d'y déposer un baiser. Les lèvres du maître du temps étaient chaudes, tout comme son être entier. Il ne semblait pas réellement présent, comme s'il n'était qu'une illusion, qu'un mirage venu d'un autre monde. Effectuant quelques pas qui ressemblaient plus à de la danse déguisée qu'à la marche d'un homme, il arriva aux côtés d'un Alfar qu'il frôla délicatement. Le troisième élu. Il se contenta de le regarder avant de prendre la parole pour la deuxième fois depuis qu'il était entouré, ne continuant guère sa chanson contrairement aux attentes, sans doute.

« Bienvenue sur le continent des glaces,
Vos pas, sans doute, guidés par un mystère, une obsession.
Mais laissez-moi vous assurer que cela n'est qu'une préface
A une bien plus grande contemplation. »


Disparaissant, Azaël se retrouva bientôt devant l'humaine, fixant ses yeux verts comme il aurait observé avec minutie une toile féerique, un songe éphémère mais duquel il aurait voulu garder à jamais le souvenir. Il baisa l'une de ses mains. A vrai dire, il ne faisait guère attention aux différentes protections de ceux qui avaient répondu à son appel. Il les imaginait vêtus très légèrement, façonnant un merveilleux profil de ses interlocuteurs. Les vêtements qu'il leur peignait en son esprit leur allaient parfaitement, l'harmonie s'y reflétant tout comme celle qui devrait bientôt lier leurs esprits pour que le « voyage » se déroule à la perfection.

« Contempler est le mot exact mes chers,
Car mon pouvoir est destiné à vous embrasser,
Pour que la vérité vous soit révélée,
Et que le présent par le passé soit des plus clairs. »


Il sourit, à présent près de Milo et Maya qu'il embrassa chacun sur une joue, ses mouvements toujours amples et élégants mais ne méritant aucune résistance. C'était comme si... comme si l'autorisation ne pouvait lui être refusée, ses yeux bleus semblables au miroir de l'âme, l'âme du monde. Fixant ensuite l'Orisha qui avait souhaité s'exprimer envers ce qui devait être l'une de ses connaissance, il répéta le geste précédent, néanmoins placé sur le front de la jeune femme.

« Mais avant le commencement de notre voyage principal,
C'est un tout autre voyage qui nous attend, particulier,
Un voyage sur ce continent que beaucoup appellent abyssal
Alors qu'il n'est, je vous l'assure, que le berceau de l'humanité. »


Ses paroles étaient mystérieuses et, pourtant, véridiques. Le premier être de ces terres avait vu le jour ici, un Ridere, le premier d'une longue lignée d'êtres dont la perfection avait été un jour remise en question. Pourtant, Sympan avait toujours aimé ces individus, individus reniés dans la mémoire de ceux que l'on appelait encore aujourd'hui les humains, première création selon chaque ouvrage, selon chaque sage. Pourtant, lui, Azaël, connaissait la vérité, celle qui n'était guère dévoilée à n'importe qui. Peut-être le maître du temps était-il le mieux placé pour savoir que ce qui était rapporté se trouvait souvent n'être qu'invention, déformation ou mensonge éhonté. Mais peu sur les terres du Yin et du Yang n'avait encore atteint la puissance qui était sienne, ainsi que le niveau de curiosité qui le caractérisait. Il était spécial, une sorte de génie capable d'effacer toute trace de son passage ou d'en créer à volonté. Il n'était qu'un mirage, « fait de la même matière que les rêves ». Il sourit, sans raison, pensant un instant à sa mère.

« Néanmoins, avant toute chose,
Notre voyage devra atteindre son apothéose.
Nous devrons marcher jusqu'à la grotte maudite,
Aux pieds de laquelle je vous révélerai la suite. ».


Il se mit alors à avancer vers le large, sans plus d'explications après avoir bousculé, sans s'excuser, l'Ultimage au passage, Ultimage qui finit par terre. Il sourit. L'on ne défiait pas le Destin et le sien était de tomber. Il continua pourtant tout bas.

« Je chante pour toi,
Le bonheur d'être jeune et de croire
Que l'amour est une belle histoire
Qui peut durer toujours.
Je chante pour toi,
Comme les colombes aux ailes d'argent
Qui se grisent au parfum enivrant
D'un doux soir de printemps auréolé d'amour. »


Plusieurs heures de marche les attendait, mais le voyage était nécessaire, non pour atteindre un quelconque objectif mais pour souder l'esprit de ceux qui subiraient bientôt une épreuve, une épreuve mais aussi une révélation.

961 mots – 87 pour les paroles de la chanson de bambi xD

EXPLICATIONS EN MAJUSCULES:
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Mer 16 Juil 2014, 23:13


[EVENT] Partie II. Le continent des glaces... Il y a longtemps.  208808tumblrmvzs5ej8T31t0poiro1r3500
Marche.
« Avancer pour comprendre...»

Il ne faisait pas chaud, mais ce n’était pas ce qui gênait le plus Maya ou Milo. Non ce qui gênait Maya c’était que Milo basait tout sur un rêve. Milo lui c’était surtout que même si son rêve semblait devenir réalité, il ne savait pas vraiment ce qu’il devait faire... Alors un peu tristement, ils attendaient que la personne qu’il avait vu dans son rêve nous apprenne un peu plus sur ce que faisais tout ce beau monde ici. D’ailleurs en parlant de beau monde, il y avait une personne que Maya était surprise de voir à nouveau. Cette personne c’était Amelia et Isiel... Certaines personnes disaient que le monde était petit, mais sur le coup Maya le trouvais vraiment petit vu quand l’espace de quelques mois, c’était la troisième fois qu’elle rencontrait Amelia et aussi la troisième fois que leur rencontre se déroulait sur des auspices pas forcement réjouissante... Milo et Maya observait donc Amélia et Isiel s’approcher et écoutait les paroles de l’Orisha. Maya lui répondait alors d’un ton un peu exaspérer :

Salut... Non, enfin lui oui, moi je suis juste là pour lui servir de chaperon... Ce n’est pas vraiment un combattant tu sais et seul, il est sur d’y passé alors Yukina a voulu que je l’accompagne pendant qu’elle, elle se trouve à Utopia pour aider les humains...

Maya aurait bien dis encore beaucoup de chose et Milo le savait et c’était donc pour éviter qu’elle parle pendant des heures, mais aussi pour être polie qui arrêtait cette dernière pour dire :

Excuse-moi... Je suis Milo, enchanté, j’espère que vous allez mieux monsieur...

Il s’adressait bien entendu à Isiel donc le nom en lui revenait plus, il fallait dire qu’il n’avait pas vraiment eu le temps de beaucoup discuter et donc il avait oublié de donné son nom ou de demander le leur. Même si Maya l’avait sans doute fait durant les longs monologues qu’elle faisait. Toujours était-il qu’il ajoutait :

Alors vous aussi vous avez eu des visions de ce qui doit se passé ici ? Moi j’ai fait un rêve qui semblait me dire que la lumière allait revenir après cette période sombre et que cela allait se passé ici... Enfin, je l’espère.

Milo n’était pas vraiment le mec qui inspirait la confiance, mais on pouvait facilement voir dans son regard que c’était un type honnête. Toujours était-il qu’il voyait Azael se déplacé, il semblait même flotter alors qu’il semblait faire le tour de tous les gens présent ici. Le comportement et les paroles bien que poétique était un peu étrange aux oreilles de Milo, mais surtout aux oreilles de Maya qui ne comprenait pas un traitre mot de ce qu’il disait. Mais quand il arrivait pour embrasser Milo et Maya sur la joue, elle ne pouvait pas réagir sur le moment. Mais une fois le moment passé... Elle fermait son poing et semblait prête à le coller à cet homme, c’était sans compter sur l’intervention de Milo qui la retenait de toute ses forces alors qu’elle disait quelques insanités... Maya n’aimait pas ce genre de truc... Etre embrasser sans sa permission et là le pire c’était qu’elle n’avait pas pur réagir.

Mais finalement au bout d’un moment, elle parvenait à se calmer, même si on pouvait facilement voir qu’elle brulait intérieurement. Finalement Azael disait qu’il fallait se rendre à la grotte maudite. Quelques heures de marche semblaient s’annoncer. Ce qui ne faisait pas plaisir à Maya et Milo qui pour lui n’était pas un type très doué pour marcher des heures. Mais il prenait son courage à deux mains et suivait alors Azael et le reste du groupe...

Lors de la marche, Milo regardait un peu partout, il n’était jamais venu ici et vu qu’il était en groupe, il se disait qu’il pouvait s’abandonné à observer un peu les environs... Maya elle avait un peu froid, mais marchait juste à côté de Milo sans trop se plaindre et faisais un peu plus attention à l’avancé du groupe... Alors qu’on devait être à mi-chemin, Milo donnait un petit coup d’épaule à Maya pour lui faire quitter le groupe et pour voir quelque chose.

Les deux compères s’avançaient pour voir un Ridere toujours figer dans la glace. Avec prudence, Milo touchait la glace avant de dire :

Tu crois qu’il est mort ?

Je ne sais pas, si tu veux on brise la glace et qu'on vérifie.

Non, non sans façon... C’est quand même dingue que ses choses sont coincés là pendant dieu sait combien de temps et qu’ils réapparaissent maintenant...

Il y a surement une raison logique à tout cela... Mais regarde le groupe... On va le perdre si on n’avance pas.

Rapidement, Milo et Maya couraient pour rattraper le groupe qu’il avait presque perdu de vu... Sans doute que quelques minutes de plus et c’était fait... Ils auraient été paumé dans le désert de glace...


814 Mots

Résumé:
© code by Lou' sur Epicode

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Ven 18 Juil 2014, 01:46

Les prunelles vertes de la jeune femme ne pouvaient plus le quitter des yeux. Alors que tout le monde tremblait de froid, les lèvres bleuies et les visages rougis par ces quelques morsures glaciales, Il évoluait avec une grâce et une beauté incomparables. La température ne semblait pas le déranger le moins du monde, comme si tout ceci était la chose la plus naturelle du monde. De son côté, Ombeline grelottait dans ses vêtements pourtant chauds et censés la protéger du froid. La jeune humaine ne s'en inquiétât toutefois pas plus que cela puisqu'il semblait en être de même pour les quelques personnes présentes sur ce continent désertique et glacial. La suite des évènements fut alors on ne peut plus étrange et déroutante, en effet, l'homme semblant être le centre de toute l'attention se mit à entamer une chanson. De là où elle se trouvait, la rouquine ne pouvait comprendre les paroles prononcées par l'inconnu, mais la douce mélodie s'élevant dans les airs lui parvenait très clairement aux oreilles. Une personne osa finalement s'approcher du gracieux chanteur qui l'observa d'un air bienveillant tout en lui caressant doucement la joue avant de se diriger sans la moindre hésitation vers certaines personnes bien précises. Que se passait-il donc ? L'homme aux allures divines entonnait un nouveau couplet presque dès qu'il croisait une nouvelles personne, la saluant à chaque fois avec politesse et bienveillance. Lorsque vint son tour, ce fut à peine si Ombeline osa maintenir son regard vert dans celui azuré de l'inconnu. Elle se sentait si gauche et insignifiante à côté de ce personnage à la fois si impressionnant et si chaleureux. Il donnait clairement l'impression d'appartenir à une autre dimension, de connaître des choses que le commun des mortels ne pourrait pas même imaginer dans ses rêves les plus fous. Perdue dans ses pensées, la jeune femme  sentit seulement le contact des lèvres chaudes de l'inconnu sur l'une de ses mains glaciales. Le temps que les grandes prunelles vertes de l'humaine reviennent à la réalité, l'homme était déjà partit saluer d'autres personnes, reprenant son doux chant contant vraisemblablement une histoire. Quoi que cela se rapprochât plus d'explications que d'une histoire à proprement parler. Écoutant avec attention les dires de ce curieux personnage, la jeune femme l'observa un instant alors qu'il prenait une direction paraissant bien connue -de lui seul toutefois. Il bouscula au passage une jeune femme à la chevelure de jais qui se retrouva aussitôt sur le sol.

Ombeline se dirigea aussitôt vers l'inconnue et lui offrit sa main pour l'aider à se relever, affichant son habituel sourire avenant au passage. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait ici précisément, ni ce qu'il allait advenir d'elle mais ce n'était pas une raison pour perdre son habituel caractère jovial et aimable. D'autant plus qu'elle se sentait d"une humeur particulièrement sociale sans réellement savoir pourquoi. Tout le petit groupe se mit finalement en marche et la petite rouquine se retourna vers la jeune femme étant précédemment tombée sur le sol, sans se départir de son sourire.

-Savez-vous où nous nous rendons ou ce que nous faisons précisément ? Demanda t-elle tout en sachant pertinemment que l'inconnue ne possédait sans doute pas la moindre réponse à ses questions. Ayant une étrange envie de bavarder et de lier connaissance, elle reprit bien vite la parole sur un ton guilleret. Je me nomme Ombeline, enchantée de vous rencontrer.

Les prunelles vertes de la jeune humaine furent alors attirée par un spectacle fort étrange, à la fois envoûtant et effrayant. Un Ridere se trouvait prit dans la glace, insensible au temps s'écoulant inexorablement autour de lui. Ombeline ne parvenait plus à détacher son regard de cette étrange et improbable sculpture de glace. Ce ne fut que lorsqu'elle dérapa sur une petite plaque de verglas qu'elle reporta son attention sur les évènements présents. La rouquine tituba et tangua dangereusement, agitant inutilement les bras dans le vide, à la recherche d'un équilibre vraisemblablement inexistant. La jeune femme parvint finalement à se stabiliser et à reprendre une marche normale quoi qu'elle fut bien plus concentrée sur les endroits où elle déposait ses pieds. Tournant une dernière fois la tête vers le Ridere prisonnier du continent des glaces, Ombeline s'aperçut qu'elle n'était pas la seule à être fascinée par cet étrange spectacle, deux membres du groupe semblaient prendre un peu de retard à cause de tout cela. L'humaine reporta finalement son attention sur la jeune femme à la chevelure ébène lorsque les deux inconnus à la traîne se hâtèrent pour rejoindre le petit groupe. Il aurait été bien dommage de perdre quelques personnes en cours de route, quelque soit leur destination. D'ailleurs...pourquoi suivait-elle un parfait inconnu avec une telle confiance ?

Résumé et mots:
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Ven 18 Juil 2014, 18:28


« Qu- »

Je ne pus en dire davantage, alors que mes joues se teintaient d'une couleur rosée qui ne devait rien au froid glacial qui m'assaillait pourtant. L'homme que j'avais approché avait beau être de ceux d'une importance des plus grandes pour ce monde, je n'avais pu m'empêcher de m'abandonner quelques instants à la contemplation de la grâce qu'il incarnait avec légèreté et perfection, si bien que le contact de ses doigts qui m'avaient paru presque aussi irréels que le reste de son être me surprit bien au-delà des mots, et les mots qu'il ajouta à ce contact d'une légèreté sans pareille ne manquèrent pas de me plonger davantage dans la confusion, si bien que je demeurai figé quelques instants, alors que l'homme se détourna pour attraper gracieusement la main de la première venue et la baiser. Machinalement, je passai mes doigts sur ma joue, à l'endroit où la chair de l'homme mystérieux avait caressé la mienne, son contact chaud semblant demeurer alors qu'il s'était éloigné.

Fasciné par la légèreté et l'élégance de cet homme, j'observai consciencieusement chacun de ses gestes, m'imprégnai de chacune de ses paroles, si bien rimées qu'elles n'en étaient que davantage mystérieuses. Et si d'apparence cet homme ne pouvait être pris que pour une folle existence dont l'esprit arpentait un monde qui nous était étrangers à tous, je savais dans le fond qu'il me fallait me fier à cet individu singulier, qui, loin de me répugner ou de ne susciter que le mépris ou la pitié en moi, me captivait. Quelques-uns de ses secrets, certainement les plus anodins, m'avaient été chuchotés à l'oreille, aussi connaissais-je son importance, en dépit de son excentricité. Et il allait sans dire que ma curiosité féerique ne pouvait reposer en paix tant que je n'aurais pas appris davantage de cet homme troublant. Quant à ma raison, elle ne put qu'être charmée par l'attrait de la connaissance que l'homme brun semblait vouloir nous révéler, au prix néanmoins d'un voyage qui ne serait guère des plus agréables. Mais si le froid m'avait été presque insupportable lors de ma première et dernière expédition en ces lieux, il me semblait à présent guère me déranger plus que la brise hivernale caressant les pics enneigés de la Montagne de l'Edelweiss. Mais peut-être que mon avis changerait sur la question.

Mon regard quitta le visage aux traits fins de l'homme brun pour venir se poser sur le visage des différents individus victimes de ses apparentes facéties. La plupart de ces derniers m'étaient inconnus, et si je m'attardais un instant de plus sur le visage au teint halé d'une Orisha, ce fut en posant mon regard sur le visage d'Edwina que j'accusai un nouvel instant de surprise. Non seulement celle-ci venait de se faire impitoyablement bousculer par notre guide, qui, vraisemblablement, aurait eu le pouvoir de l'éviter, mais je ne pus également l'imaginer autrement qu'à la sortie du lit au vu de sa coiffure désordonnée – à moins qu'elle n'ait subi de forts vents maritimes durant son trajet jusqu'au continent des glaces. Alors qu'elle se relevait avec l'aide d'une des inconnues que notre guide avait élégamment accueillies, je m'approchai de la Magicienne.

« Edwina, rien d'cassé ? »

Visiblement non, puisque nous tardâmes guère à nous mettre en route. Et si, spontanément, je m'étais enquis de l'état de la Magicienne le plus naturellement du monde, puisque j'avais déjà sympathisé avec elle à quelques occasions – plus ou moins singulières, certes, puisqu'elle s'était quand même jeté dans mes bras alors que je n'avais rien pu faire pour la rassurer ou pour améliorer la situation au conseil des chefs – je détournai subitement le regard pour fixer le sol glacé lorsque le souvenir de la Célébration de la Magie bleue traversa mon esprit. Mon ancêtre avait trouvé les deux œufs demandés par l'Archimage, mais avait-elle eu l'occasion de... ?

« Excusez-moi. »

Je m'éloignai quelque peu, alors que la jeune femme rousse, répondant apparemment au nom d'Ombeline, entamait la discussion avec l'Ultimage. Me souvenir de la Célébration de la Magie bleue m'était douloureux à plus d'un titre, et si j'avais été capable de faire abstraction de telles considérations pendant le conseil des chefs, je me sentais à présent bien moins serein dans cette situation bien plus conviviale, prêtant à l'honnêteté.

Plongé dans mes pensées, et dans la contemplation du sol glacé soudainement devenu très intéressant, je ne remarquai que distraitement un Ridere piégé dans la glace, devant lesquel s'attardèrent deux de nos compagnons de voyage. Et ce fut avec une certaine amertume que je me mis à songer à ce premier voyage à travers le continent des glaces que j'avais effectué en compagnie d'une déchue assoiffée de savoir, que j'étais pourtant parvenu à apprécier. Et à rêvasser ainsi, je ne tardai bien évidemment pas à trébucher sur la première excroissance gelée sur mon chemin, si bien que je me rattrapai de justesse à l'épaule du jeune homme aux cheveux noir de jais.

« Oups, pardon. »

Ce voyage allait être riche en excuses. Mais à peine cette pensée traversa-t-elle mon esprit, avançant machinalement sans regarder devant moi, je sentis à nouveau le sol se dérober sous mes pieds... et avisai la crevasse presque invisible survolée avec brio par notre guide dans laquelle j'étais en train de chuter tête la première. Et mon premier réflexe – probablement stupide – fut de lâcher l'épaule de mon compagnon afin de lui éviter d'être entraîné par mon poids dans ma chute.

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Ven 18 Juil 2014, 20:01


On ne guérit pas facilement du scepticisme. Ce qui venait spontanément à l’esprit d’Atheryl en cet instant précis était quelque chose comme, “Au secours, sortez moi d’ici”, même s’il était assez bien élevé pour ne pas trop le laisser transparaître.
Ils étaient donc apparemment une poignée à s’être retrouvés ici, dans ce coin vide de tout et incroyablement froid. L’attitude des autres ressemblait assez à la sienne ; c’est à dire celle de quelqu’un qui n’avait pas la moindre idée de ce qu’il faisait ici, encore moins de ce qu’il était censé y faire. Ils regardaient globalement tous ce gars efféminé et manifestement inspiré par quelques strates supérieures de l’esprit, hors de la portée de l’esprit mortel, d’un air un peu étonné, comme s’ils pensaient tous la même chose que lui. Qu’ils l’avaient vu dans une quelconque vision prophétique par exemple.
Zut. Il y en avait même une qui s’était débrouillée pour tomber de son lit, puis du ciel. Comme par hasard. Ou comme par une prophétie ridicule.

Atheryl prit la grande décision de ne pas ouvrir la bouche. Il ne fallait pas qu’il se laisse parler, ou alors il allait vraiment se griller auprès de tous ces gens à l’air hautement volontaire. Attendre de voir sans laisser échapper quoi que ce soit de méchant, voilà qui serait un plan judicieux. Parce que, l’alfar avait l’intuition que, quoi qu’il soit censé se passer ensuite, cela n’allait pas du tout arranger sa prédisposition naturelle au sarcasme agressif. Ni son envie de partir loin d’ici, mais sur ce point il n’y avait pas grand chose à faire.

Et ce plan ne tarda pas du tout à démontrer son ingéniosité, puisque le bonhomme - passablement efféminé, sinon carrément effrayant qui semblait les avoir attendus - entreprit de se mettre à chanter, avant d’aller poser ses pattes sur tout le monde.

*Merci à toutes les puissances supérieures responsables de l’avoir empêché de me faire la bise, merci sincèrement.*


Atheryl eut la pensée à moitié sérieuse que ce type était tout à fait crédible dans le rôle de l’une de ces puissances supérieures. Ce devaient être son air odieusement philosophique, ses vêtements surnaturels et la manie qu’il avait de flotter sur le sol comme un patineur magique.

*Grotte maudite, apothéose, vérité révélée, voyage abyssal. C'est super. Continue de te taire Atheryl, tu peux le faire. *


La petite colonne se mit en marche, Atheryl s’abstenant soigneusement de pousser qui que ce soit à lui adresser la parole. Il était très bien, sans parler, et la compagnie des gens ne lui était que modérément agréable. Il prêta quand même l’oreille à ce que racontaient les autres.
Donc, la dame qui s’était cassé la figure s’appelait Edwina. Comme… la charmante personne en dessous de la couronne des magiciens ? Enfin d’accord. Une demoiselle en rouge avait rêvé elle aussi. Une seconde, s’apellait Ombeline et n’en savait à ses dires pas plus que lui. Le gars en kimono afficha à son égard sa propension décidée à rester bien mystérieux. Et… eh !

OUARGH.

*QUI VIENT D’ESSAYER DE ME TUER ?*
Fut la première pensée d’Atheryl quand une main, puis un bonhomme en entier s'abattirent sur lui sans prévenir, bien décidés à faire démonstration de son affection pour le sol. Mais seul un glapissement discret s’échappa de ses lèvres, tandis qu’il évitait tant bien que mal la catastrophe.

Atheryl adressa deux yeux pas vraiment bien remis du choc à cet odieux personnage. Enfin bon. A sa décharge, il avait l’air désolé.

“Pas..pas de problème, soupira-t-il. Ça me fait plaisir d’avoir pu t’éviter une fin précoce et douloureu…


NON MAIS CA VA PAS POURQUOI TU ESSAIES DE TOMBER ENCORE MEC ?! ON PEUT SE SUICIDER CHEZ SOI AUSSI ÇA ARRANGE TOUT LE MONDE.

L’alfar parvint tout de même à attrapper un bras du malheureux des deux mains avant qu’il ne disparaisse stupidement dans le néant. Ou enfin, dans un trou au fond difficile à distinguer.  Heureusement, il avait eu la bonne idée d’être petit et mince ; mais cela n’allait pas être tout à fait suffisant pour qu’Atheryl soit en mesure de le retenir indéfiniment, encore moins de le remonter.
Il lui adressa la moitié d’un sourire et l’autre moitié d’un air navré.

“J’avoue, j’ai parlé par politesse. Quelqu’un me file un coup de main…?”


Allez. Fais toi des amis, c’est bien. Continue à ne rien dire qui soit interprétable de travers. Et par pitié ne laisse pas tomber ce gars.
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Sam 19 Juil 2014, 15:26


-oui, merci encore à vous deux de m'avoir aidé à la prison.

Isiel avait répondu au dénommé Milo pendant que j'avais écouté ce qu'avait dit Maya, elle m'avait expliqué qu'elle servait de chaperon pour le jeune homme. Milo m'avait alors demandé si c'était un rêve qui m'avait emmener ici.

- Non, pas un rêve, disont que j'ai ressenti le besoin de venir ici, comme si quelque chose ne m’attirait, mais je ne comprends pas encore ce que c'était. À moins que ce soit cet homme ?      

Une chose était certaine, cet homme était plus qu'étrange. Je l'avais regardé un bon moment, portant un regard interrogateur à mon ami qui était lui trop abasourdi pour faire ou dire quoi que ce soit. Il se contentait de le suivre des yeux pendant qu'il allait... saluer ? Toutes les autres personnes qui étaient arrivées quelque instant avant nous. Il y avait une femme aussi qui était arrivée, mais elle ne semblait pas vraiment allée bien, enfin disons que soit c'était ça, soit elle était assez maladroite.
L'homme qui c'était contenter de danser et chanter pris enfin la parole, en faite personne n'avait essayer de l'interrompre, sans doute trop intriguer par ce qu'il faisait. Mais une chose était certaine, c'était ses paroles qui n'étaient pas vraiment claires à mes yeux. J'essayais tant bien que mal de décrypter ce qu'il essayait de nous dire, mais cet amoureux des vers était une vraie énigme à lui tout seul et ça n'allait pas vraiment être simple. La seule chose que je croyais avoir comprise, c'était qu'il voulait que l'on comprenne, ou que l'on voie quelque chose au niveau de la passée. Enfin je crois, mais si c'était le cas, pourquoi ?
Je l'avais alors regardé embrasser sur la joue Maya et son ami, avant qu'il n'en fasse de même de notre cotée. Une chose était certaine, il ne semblait pas net. Par compte, pourquoi est-ce qu'il disait que cet endroit était le berceau de l'humanité ? Bon d'accord on ne savait pas depuis combien de temps le continent existait, mais nous n'avions rencontré aucune forme de vie depuis sa découverte. Enfin il y avait bien ses créatures, mais bon, elles avaient été enfermées dans la glace avant qu'elle ne se mette mystérieusement en marche pour détruire le monde visiblement.

-La grotte maudite ? Connaissez-vous au moins son emplacement exact ?  

Il venait de nous apprendre que c'était la destination et honnêtement ça ne me plaisait pas, pour la simple raison que la dernière et la seule fois que je m'y étais rendue, celui que j'accompagnais avait trouver la mort, quand a moi, c'était presque mort que je l'avais atteint. Mais après tout n'était que mystère, son apparition, ce qui se trouvait dedans, mon évanouissement et mon réveil et enfin ce fameux cristal qui était apparu.
Tout en avançant, on fini par tomber sur un rider qui lui était encore prisonnier, je n'y prêtais pas vraiment attention, je voulais surtout éviter qu'il ne sorte pour je ne sais quelque raison. Isiel semblait à l'aise pour marcher pendant que j'avais personnellement une démarche maladroite. Et je n'étais pas la seule. Une jeune femme avait failli se casser la figure, aussi tôt suivie d'un jeune homme. Le voyage allait être long avec des maladroits comme nous, surtout qu’à regarder les autres, j'avais fini par suivre le mouvement et je restais sur mes jambes, si on peu dire, uniquement grâce a Isiel.
Mais pendant la suite de notre marche, un d'entre nous risquait de faire une chute, rattraper de justesse par celui qui avait des cheveux noirs. Je me dirigeais alors rapidement vers lui, risquant de me casser la figure encore quelquefois. Isiel eu vite fait de me dépasser et finalement ce fus lui qui aidait les deux hommes a ne pas faire de plongeons.

- rester avec nous vous deux. Ca va rien de casser ?

Isiel qui s'inquiétait pour quelqu'un d'autre ? C'était inédit. Enfin j'étais rassurée de voir qu'ils avaient pu éviter le pire.

-comment il fait lui ? Nous on risque presque de se casser la figure après chaque pas et lui il danse carrément.      

Je jugeais qu'il avait beaucoup de chance, mais j'étais surtout intéressé de savoir ce comment il faisait. Par compte je me rends compte que si quelque nom avait été échappé, il ne me semblait pas avoir entendu les leurs. Mais en même temps ils ne connaissaient pas les nôtres non plus.

- En faite, je suis Amelia et mon ami c'est Isiel. Si on doit voyager ensemble, il sera plus agréable de connaitre nos noms je crois.

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Sam 19 Juil 2014, 21:37

Edwina fixait étrangement l'homme qui parlait en vers. Il y avait quelque chose, quelque chose qu'elle ne pouvait s'expliquer mais qui lui semblait pourtant avoir existé. Où l'avait-elle vu auparavant ? Elle aurait juré quelques instants plus tôt ne jamais l'avoir vu autre part que dans son rêve. Et pourtant... à présent, elle n'en était plus sûre. Elle ferma les yeux un instant, un très court instant qui suffit à lui rappeler des souvenirs depuis peu ravivés par l'esprit du temple, ce William qui l'effrayait tellement qu'elle espérait ne plus jamais le croiser de nouveau. C'était dans le futur... elle en était sûre ; un petit garçon aux yeux bleus qui trottinait fièrement près du temple des esprits, tenant dans sa main un oiseau affaibli. Ce nouveau futur, débarrassé de l'emprise de Jun. Elle ne pouvait être vue normalement, mais lui, il l'avait perçu, lui montrant cet animal avec une toute petite voix.

« Maman dit qu'il va sans doute mourir,
mais voulez vous lui donner un nouvel espoir ?
Afin qu'un jour, à nouveau, il puisse courir,
Et chanter jusqu'au soir ? ».


Elle se souvenait avoir bafouillé quelque chose qui avait fait rire l'enfant. Il était si petit et, pourtant, il parlait parfaitement. Néanmoins, son éveil n'avait pas duré longtemps, un voile interdit s'installant sur son visage. Il s'était alors balancé doucement, chantant cette fameuse chanson alors que le phœnix qui tenait dans ses mains disparaissait en une flamme rougeoyante. Elle avait eu beau essayer de communiquer par la suite, il n'avait fait que chanter, encore et toujours, les yeux dans le vague, répétant inlassablement ces vers. Puis, la chanson avait été reprise plus tard par une femme dont elle n'avait pu déceler l'identité, l'enfant s'éveillant de nouveau, lâchant les cendres de l'oiseau qui s'étaient envolés dans les airs, subissant la ritournelle inlassable du vent. Il était parti, simplement.

Ainsi, lorsqu'il la bouscula, elle ne résista pas, l'esprit ailleurs, complètement. Cet homme, il... il n'appartenait pas à ce temps. Il n'était pas encore né. Elle devait le questionner, seulement, elle se trouvait idiote. Peut-être n'était-ce qu'une illusion, qu'un rêve qu'elle avait fait et qu'elle associait à leur guide. Et pourtant... Pourtant elle en était certaine au fond de son être. Elle regarda dans sa direction, interdite jusqu'à ce qu'une jeune femme rousse lui tende la main. Troublée, elle lui sourit cependant, ayant du mal à détourner les yeux du dos de celui qui avait pris l'initiative de commencer la marche. Elle ne le fit que lorsqu'elle entendit la voix de l'Illumina, se raidissant comme un tronc d'arbre ayant depuis longtemps pris racine. Enzel. Elle se souvenait que trop bien s'être jetée dans ses bras lors du conseil des chefs. A chaque fois qu'ils se croisaient, elle se trouvait toujours idiote suite à leur rencontre. Elle avait l'impression de tout faire de travers en sa présence, même s'il n'était pas le seul à qui elle destinait son incapacité à bien faire. Il baissa les yeux avant de s'éloigner, ce qui augmenta sa culpabilité, la faisant rougir jusqu'aux oreilles. Après quelques instants, elle répondit finalement à Ombrine. « Je suis Edwina. ». Oui, elle n'était pas sourde, le jeune homme ayant clamé son prénom plus tôt. « Je ne suis pas sûre de comprendre non plus. Cet homme est... étrange. Et puis, je suis arrivée ici... hum... en dormant. ». C'était plutôt étrange en soi, même si elle avait le sentiment qu'elle était où elle devait être. « Je pense que le mieux est de le suivre... ». Elle lui faisait confiance et puis, elle n'avait pas réellement le choix. Le froid était mordant, même si elle avait eu l'intelligence, dans son sommeil, de s'habiller un peu. Voyant le Ridere prit dans la glace, elle préféra détourner le regard. Ces créatures semblaient ne pas être hostiles envers les magiciens mais puisqu'elle ne savait pourquoi ce phénomène avait lieu, elle préférait jouer la carte de la prudence.

Au loin, l'homme aux yeux bleus comme l'océan avançait, comme flottant sur la neige. Elle devait le rattraper. Elle se mit donc à courir, plus maladroitement qu'autre chose, afin d'arriver à sa hauteur. Elle lui demanda alors : « Nous nous sommes déjà vus non ? Je... écoutez, je ne sais pas mais... ». Il ne lui répondait pas, comme si, finalement, rien de ce qu'elle pourrait dire ou faire ne pouvait avoir d'effet. Elle finit tout de même par compléter, d'une voix plus ou moins tremblotante.

« Je chante pour toi,
Cette chanson d'espoir
Car c'est ce soir
Que nos cœurs se déclarent
La lune illumine la scène sublime
En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

Je chante pour toi
Une merveilleuse histoire
D'amour. ».


Puis, enfin, Edwina prit conscience de la teneur des paroles, rougissant comme un coquelicot à l'apogée de son existence. Qu'est ce qui lui avait pris tout à coup ? Surtout qu'il ne semblait toujours pas des plus intéressés par elle.

784 mots sans les paroles de bambi hé hé – ben ouais, je continue mon délire hu hu

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