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 Apprend moi qui je suis. {Feat Kohei (PNJ)} (voie du Dragon lvl II)

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Mar 16 Juin 2015, 12:12


Les yeux a demis-clos, je laisse mes pensées divaguer un instant avant de me mettre en marche. Cela doit fait plusieurs mois que je ne suis pas revenue ici et les aether savent à quel point je n’avais pas envie de remettre les pieds dans ce temple. Mais je n’ai plus le choix désormais. Je leur suis redevable, a un point bien plus élevé que tout ce que j’aurais pu imaginer quelques années plus tôt. C’est grâce à eux que j’ai pu embrasser ma nouvelle voie, cette voie qui m’était sans aucun doute destiné depuis le commencement. Je dois les remercier pour cela. Et malheureusement, afin de faire cela les solutions qui s’offrent à moi ne sont guère nombreuse. Ma main glisse un instant sur mon ventre avant de se poser sur le manche de ma rapière. Le souvenir de mon premier passage en ce lieu. Que ce soit la première ou la deuxième fois, j’avais cru pouvoir me servir des dieux, utiliser leur pouvoir à mon avantage et ne pas avoir de prix à payer, de compte à rendre. Maintenant que je me tiens sur le chemin menant au temple je me rends compte à quel point j’ai pu être naïve. Secouant la tête, je lève les yeux vers le ciel quand une petite voie me fait revenir à moi. « Quelque chose ne va pas ? On dirait que tu es troublée. » Je regarde Luxariell avant de lui répondre en souriant « Non, ne t’inquiète pas ce n’est pas grave. Je me demandais juste à quel moment les Aether ont-ils deviné que cela se passerait ainsi. » Elle me regarde, penchant la tête sur le côté avant de me demander une pointe de curiosité et de malice dans la voie « Et donc, selon toi cela fait combien de temps ? » Je rigole avant de lui passer la main dans les cheveux. « Je pense que je n’étais pas née qu’ils savaient. Enfin, c’est le propre des dieux de tout savoir non ? » Les traits de la jeune magicienne se durcissent très légèrement et je la regarde troublée. Depuis que nous nous connaissons je l’ai toujours vu souriante, même en situation de trouble. Cette attitude ne lui correspond pas. « Je ne sais pas. Je n’aime pas me dire que tout mon destin repose sur ce que les dieux décident. Je voudrais pouvoir être maitre de mes actions et ne devoir rendre de compte à personne. Mais dans la situation actuelle, c’est impossible. Et puis, même si j’étais capable de ne rendre de compte à personne, je serais incapable de me débrouiller seule, le problème reste donc le même. »

Je la prends par les épaules afin de la coller contre moi « Ne t’en fais pas, tout s’arrangera un jour, j’en suis sûre. En attendant, j’ai à faire la dedans attend moi ici d’accord ? Ce ne devrait pas être long. » En partie un mensonge étant donné que je n’ai pas la moindre idée de ce qui m’attend à l’intérieur du temple. Le temps, les épreuves, leur contenu même la personne qui m’attend à l’intérieur, je ne sais rien du tout de tout cela. Et c’est ce qui rend la situation intéressante. Je n’ai même aucun souvenir de mon premier passage si ce n’est que l’esprit m’a demandé de faire croire quelque chose à des gens. Est-ce qu’aujourd’hui aussi je vais devoir convaincre quelqu’un ? Peut-être je ne sais pas. Et je ne veux pas le savoir.

Souriant une dernière fois à Luxariell, je m’avance sur le chemin de terre menant au temple. Il me faut quelques minutes de marche avant de l’atteindre. Ou au moins d’atteindre les statues gardiennes de ce lieu. Autour de moi le champ de coquelicot est présent et lorsque je ferme les yeux et me concentre sur eux, je peux les sentir vivre, je peux sentir le rythme de leur vie battre à l’unisson. Je reste quelques instants debout immobiles à profiter de ce contact mental avant de reprendre ma route, passant devant les statues sans même les regarder alors qu’elles me rivent de leurs yeux de pierre. Passant le labyrinthe j’atteins ce qui est la véritable entrée. La fontaine. Sans prendre le temps de m’arrêter, je traverse cette dernière et débouche dans la pièce circulaire. La dernière fois, je n’avais pas pris la peine de réfléchir et m’étais contentée de passer la porte du milieu. Je me demande si faire cela pourrait me permettre de rencontrer de nouveau le même esprit. Cette femme que j’ai vue deux fois et que je n’ai pu m’empêcher de défier à ma manière. Défier les dieux. Une pensée intéressante. Un objectif impossible. Avec un haussement d’épaule, je marche d’un pas résolu vers l’une des portes. Devant cette dernière, j’hésite un instant avant de pousser le lourd battant.  
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Jeu 18 Juin 2015, 23:12

Apprend moi qui je suis. {Feat Kohei (PNJ)} (voie du Dragon lvl II) Jfddlv

Le temple des esprits était vide. Complétement vide. Ce n’était pas tous les jours que des visiteurs se montraient. C’était même d’une rareté presque regrettable. Fuzâil se tenait sur le relief de la pièce où elle se trouvait, le regard dans le vide. Elle réajustait de temps en temps sa longue chevelure dont les fils bleutés retombaient régulièrement sur ses épaules. Pour elle, le manque de visiteurs n’était pas une fatalité, loin de là. La solitude et l’ennui lui plaisaient car c’était dans ces seuls moments qu’elle pouvait s’adonner à la réflexion. L’Aether avait vu de nombreuses personnes passer dans les lieux. Des personnes n’ayant jamais retenu son attention comme des personnes ayant su la marquer. Mais parmi tous ces gens, beaucoup avaient aussi eu le don de l’irriter. Fuzâil détestait la mauvaise foi et les mensonges, et les Aethers savent à quel point les hommes en sont touchés comme le pire des virus. De ce fait, elle aimait se retrouver seule de temps à autres. Quoique, avec les conditions du temple, ce n’était pas que de temps à autres que la bleutée l’était. Et c’était bien pour cela qu’elle pouvait réfléchir en toute tranquillité sans que jamais personne ne vienne la déranger. Sauf que…

Quelqu’un allait arriver. Pour pousser une telle affirmation, la bleutée s’était demandé quelle genre de nouvelle tête allaient bien pouvoir prochainement se présenter. En tant qu’Aether, la question était facile, et Fuzâil n’hésitait jamais à user de ses dons pour parvenir à ses fins. Son regard se figea alors, comme si elle sortait de son état d’intense réflexion. Aucune surprise ne l’attendrait L’Esprit savait déjà ce qu’il allait se passer dans les prochaines minutes, et c’en « tait presque lassant. Son temps de solitude allait prendre fin pour un assez long moment, elle allait devoir s’y faire. Mais ce n’était pas non plus pour la mauvaise cause. Fuzâil savait sans aucun doute pourquoi cette personne allait se présenter, et l’attendait donc de pied ferme. Elle n’était pas déçue. La bleuté n’était pas frustrée que l’on la sorte de sa tranquillité, et à vrai dire, elle pensait pouvoir enfin réfléchir et faire réfléchir quelqu’un, comme ele ne l’avait plus fait depuis maintenant quelques temps.

Elle se redressa alors, pensant accueillir le visiteur comme il se devait. Elle n’allait plus tarder à faire son apparition, et Fuzâil pensait déjà à ce qu’elle allait faire pour s’occuper de sa nouvelle compagnie. L’Aether allait de nouveau la tester, elle allait de nouveau entreprendre une longue discussion avec elle, puis lui enseigner peut-être de nouvelles choses importantes. Tout dépendrait de la mortelle. Tout dépendrait de ses motivations, de ses prises de consciences, et de ses dispositions.

Puis, Fuzâil entendit la porte de la salle s’ouvrir lourdement, dans un mouvement lent mais franc. Et avec cette ouverture, la vision de la jeune femme lui parvint. « Bonjour Lumi, cela faisait longtemps. » Puis les quelques formalité de base suivirent. L’Aether ne trouvait pas particulièrement utile de l’aborder de la sorte, mais il n’y avait aucun mal à montrer de la politesse aux visiteurs du temple. D’autant plus qu’elle connaissait déjà l’Elfe. Fuzâil observa longuement la jeune femme dans les yeux, peut-être simplement pour la juger du regard. Elle plongeait sans hésitation ses iris azurs dans ceux de la jeune femme à la longue chevelure banche. Les traits de Lumi étaient doux et harmonieux. Fuzâil savait que la jeune Elfe n’était pas là pour rien. Mais elle n’alla pas jusqu’à continuer de sonder indéfiniment son esprit. Là n’était pas le but. Depuis qu’elle lui avait adressée la parole, l’Aether n’avait rien fait pour savoir ce qu’il y avait derrière la tête de son interlocutrice. Elle jugea qu’il valait mieux ne pas précipiter les choses. Ce que l’Aether voulait tout d’abord, c’était juger de l’évolution de Lumi. Et pour cela, le mieux était de voir ses réactions, sa manière de parler, tout. Non pas simplement fouiller dans son passé. Car les hommes changent sans arrêt.

L’autre élément qui parvint alors au regard de l’Esprit fut la rapière que l’Elf portait sur son flanc. Elle eut un semblant de sourire avant de penser qu’elle valait mieux discuter avant de la tester. « As-tu vu beaucoup de monde ces derniers temps ? » Cette question paraissait… stupide. Et étrange surtout. Mais en réalité, elle avait tout son sens. Fuzâil se débrouillait juste pour ramener le sujet principal d’une discussion d’une manière détournée, de sorte à avoir le plus long échange possible et de pouvoir espérer voir le plus de chose en une personne, en la traitant sous différents angles. Fuzâil savait à quel point Lumi n’était pas une tendre, mais elle savait aussi que cette discussion ne serait certainement pas tendue pour autant. L’Aether avait simplement… Quelques choses à accomplir au court de cette entrevue. Les choses ne faisaient que commencer.
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Ven 19 Juin 2015, 15:31

Quand la porte s’ouvre et que j’arrive dans la pièce adjacente, c’est presque sans surprise que je vois Fuzail devant moi. Lors de mes deux premier passage en ce lieu, c’est elle qui s’est occupée de moi et cela malgré les quelques petits… Accrochage que nous avons pu avoir. Un fin sourire prend place sur mon visage. Bien que jamais je ne lui avouerais, je suis heureuse que ce soit-elle qui se tienne la debout face à moi. Elle me connaît, elle a appris à m’apprivoiser et même si je sais que mon attitude peut, pour mon plus grand malheur, déranger les gens, pour elle il n’en est rien. Peut-être est-ce car je ne suis pas la première personne à tenter de défier les dieux en venant en ce lieu, peut-être est-ce car elle était comme moi à l’époque où elle était encore humaine. Je l’ignore. Et je ne veux pas le savoir. Cela serait gâcher cette relation si je peux l’appeler ainsi. Quoi qu’il en soit, je suis vraiment heureuse que ce soit elle qui aujourd’hui encore me juge. Au final, je pense que j’aurais été déçue et aurais très mal pris le fait que quelqu’un d’autre qu’elle se donne le droit de me juger. « Bonjour, cela faisait longtemps. Tu semblais être en train de m’attendre. T’aurais-je à ce point manqué depuis mon précédent passage. »

Ma dernière venue. Ce jour où j’ai renié mon peuple pour embrasser la voie sylvestre. Devenir, à l’instar de Mircella, une elfe. Depuis ce jour le sentiment de vide que je ressentais au pare avant a disparu et même s’il m’arrive encore de m’écrouler en repensant au passé, à aucun moment je ne regrette mon choix. Et c’est à elle que je dois cela, ma renaissance et le commencement d’une nouvelle vie. Cette dernière pensée me fait baisser les yeux vers mon ventre. Les deux fois ou je suis venue ici j’étais enceinte. Va-t-elle profiter du fait que ce ne soit plus le cas pour accroitre la difficulté des épreuves ? Cela pourrait-être intéressant cependant la question n’est pas là. Et plus que ça, elle est surprenante. Enfin, je n’ai pas vraiment à me poser de question, elle à ses raisons de me demander cela et je n’ai pas à discuter. Une personne normale ne chercherait pas à discuter en tout cas cependant, dans mon cas elle sait que cela est impossible qu’obtenir mes réponses se fera en obtenant en même temps une flaupé de remarque plus ou moins agréable. « J’ai rencontré quelques personnes en effet. Enfin, même si elles n’étaient pas nombreuses, je pense pouvoir affirmer que j’ai vu plus de monde que vous. Vous n’avez pas l’air d’avoir beaucoup de prétendant au titre de possesseur d’arme et en plus de cela vous devez vous partager la tâche. C’est un dur labeur que vous avez à remplir que celle de ne rien faire de vos journées tu ne penses pas ? »

Je souris en croisant les mains dans mon dos. Combien de personne m’ont répondu alors que je les invective de la sorte ? Une poignée, une dizaine tout au plus. Dont elle. Et c’est cela que j’apprécie dans mes rencontres avec cette déesse. Nous savons toute les deux que je n’ai pas la moindre chance contre elle et malgré cela, malgré l’écart qu’elle m’est volontairement entre elle et moi, elle répond à mes attaques. Certes, elle fait cela en prenant la peine de me faire sentir la différence entre nous deux et son ton froid ne laisse pas deviner ce qu’elle peut penser de moi ou de mes remarque, mais cela m’importe peu. Le simple fait qu’elle le fasse est suffisant pour me remplir de joie. « Pour répondre à ta question, j’ai en effet rencontré des gens depuis notre précédente entrevue. Certains ont même accepté de me suivre, je pense à une magicienne notamment qui est en train de m’attendre dehors. » Je décroise mes main et après avoir passé  mes doigts dans mes cheveux je tourne la tête vers un rayon de soleil passant à travers un trou dans le plafond. « Je vais prendre de l’avance si tu me l’autorise. J’ai donné naissance à mon enfant, comme tu l’avais si bien dit c’est une humaine, avec pourtant des oreilles légèrement pointu, que cela vienne de ma transformation ou bien de la nature de son père, je n’en ai cure, elle ne vit plus avec moi de toute façon. C’est son père qui la récupérée et c’est probablement mieux ainsi. Je n’aurais pas su la protéger. » Ma voie est empreinte de tristesse alors que je prends garde à ne pas croiser son regard. Elle sait pourquoi je suis là. Je suis ici pour la même raison que la première fois. Je veux devenir plus forte. Je veux balayer ces doutes en moi et être capable d’avancer seule. Et elle est la seule personne capable de m’aider à faire cela.
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Sam 04 Juil 2015, 20:34

Fuzâil observait celle qui foulait le sol du temple de ses pieds. Le regard vidé du moindre éclat, cependant songeur, elle lui rétorqua, le ton simple : « Bien sûr que je t’attendais. T’ayant sentie arriver, je n’allais tout de même pas faire abstraction d’un accueil correcte. » Elle lui sourit cependant. Ses mots étaient d’une neutralité affligeante, mais laissaient pourtant transparaitre un respect bien explicite. On ne pouvait pas vraiment dire que Lumi lui avait manqué, cette notion lui étant plutôt peu familière, mais jamais l’Aether n’irait jusqu’à penser le contraire. La présence de l’Elfe lui plaisait assez. Tant que la curiosité de la voir évoluer était de mise, bien entendu.

La bleuté s’approcha alors sagement de l’Elfe féerique, et sans un mot, elle sonda quelque peu son esprit, non pas pour voir quelle genre de chose elle avait vécu depuis sa dernière visite, mais simplement pour se rendre compte de son état d’esprit, et rapidement savoir quelles pensée s’accaparaient son esprit. Et elle réfléchissait. Elle réfléchissait pas mal. De la même manière que quelqu’un qui s’apprêtait, et se préparait à subir quelques dures épreuves. Une chose était sûre, Lumi ne venait pas les mains dans les poches. C’était encourageant. Mais en même temps, il n’y avait que les idiots pour ne pas se poser de question dans ses conditions. Puis, vint la réponse à sa question. Son étrange question, pour être plus exacte. Fuzâil ne s'y attendait pas, mais la réponse parut claire et sincère, en dépit de la fin provocatrice. « Un dur labeur, un dur labeur… » répéta-t-elle, « c’est vrai que ne rien faire de ses journée est très reposant. En revanche, guider les personnes comme toi ou même les autres possesseurs d’arme, n’est pas une tâche aisée. Mais je n’irais pas jusqu’à m’en plaindre, bien au contraire. Les voir s’épanouir me plait assez. Et j’espère que je ne connaîtrais pas trop l’échec. Ce n’est pas une préoccupation qui est à la hauteur de tous, n’est-ce pas ? » Elle lui répondit, sur un ton bien différent de celui de l’Elfe. Fuzâil n’ignorait pas les provocations, mais il fallait l’avouer, celle de Lumi était pertinente. Bien entendu, Fuzâil avait déjà réfléchit à la question. Et à l’idée de ne rien faire de ses journées, elle ne se plaignait pas. Il aurait était stéréotypé de dire que l’Aether s’ennuyait de sa condition, et rêvait de travail, à l’instar de toutes ces personnes fatiguées de vivre qui rêvaient de se prélasser. Non, Fuzâil aimait à ne pas travailler comme tout le monde. Elle apportait sa pierre à l’édifice, et aidait les prétendants aux armes du temple à s’élever. Quoi de plus plaisant ?

« Et quel effet leur as-tu laissé à ces personnes, dis-moi ? As-tu su t’affirmer auprès d’elles ? » L’important dans ce que Fuzâil demandait, c’était si Lumi affirmait de plus en plus sa présence auprès des autres. Il fallait le dire aussi, sa beauté ne pouvait pas laisser indifférente. Et son caractère non plus. Mais est-ce que l’Elfe s’en rendait compte ? Là était un important passage à traverser. Mais Fuzâil ne pouvait pas le lui dire. Il fallait que Lumi s’en rende compte d’elle-même. C’était d’une évidence affligeante. Sinon, quel en était l’intérêt ? Mais bien évidemment, l’Aether allait l’y aider. Ce à quoi Fuzâil pensa en cet instant, c’était à ses objectifs lors de cette entrevue. Non seulement elle allait voir l’évolution de la jeune femme, mais en plus, elle lui ferait se rendre compte de sa beauté. Le charisme allait être l’une des plus redoutable arme de l’Elfe, mais pour pouvoir bien l’utiliser, il fallait laisser la modestie – et surtout la fausse modestie – de côté et se rendre compte du potentiel qu’elle avait. En quoi pouvait-elle être en pleine possession de ses pouvoirs sinon ?

« On aurait donc accepté de te suivre ? » Charmante preuve de l’évolution de Lumi. Mais tout dépendait des circonstances aussi. En quoi Lumi était parvenue à attirer une magicienne ? Plutôt que de lire dans les pensées, il valait mieux entendre Lumi parler. Le ton d’une voix, la manière de compter les choses, les mots choisis, tout était important. Le charisme, ce n’était pas que de l’apparence. « Comment-est-ce arrivé ? » A cette question, Lumi devait facilement s’y attendre.

Le fait étant que l’interlocutrice de la bleutée parle si directement de son enfant ne la laissa pas indifférente. « Le fait que tu dis prendre de l’avance prouve que tu t’attendais à ce que je te pose la question. » Tout était dit. Cependant, le ton triste qu’elle employait n’échappa pas à la vigilance de l’Aether. Son enfant… Voulait-elle le garder finalement ? Sans doute. Fuzâil voulu en savoir plus, sans réellement se préoccuper de l’état psychologique de l’Elfe. Il était de toute façon important qu’elle puisse parler de tout, et rester inconditionnellement dans le même état, extérieurement parlant. « Dis m’en plus. Explique-moi pourquoi cela s’est passé comme tu me le conte.
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Sam 29 Aoû 2015, 20:59


Je regarde l'aether dans les yeux sans faire le moindre geste. Les provocations grossières n'ont plus leur place dans la suite de la discussion. L'épreuve à commencé et si la première fois je me suis permise de dire des choses déplacé aujourd'hui je ne ferais pas cette erreur. Je le sais j'ai une dette envers elle et lui manquer de respect, bien que cela me brûle les lèvres, serait salir cette dette. Et puis, il y a autre chose… J'habite encore avec Mircella, cela n'a pas changé toute fois elle est la reine de notre peuple maintenant. Je ne peux pas me permettre de lui faire honte en public. Ce qui dans la situation actuelle risque bien d'arriver à un moment ou à un autre si je ne me calme pas un peu. « Cela dépend ce que tu entends par m'affirmer auprès d'elle. Vis-à-vis de certaine j'ai indéniablement un impact sur ce qu'elles vivent, sur leurs décisions et leur manière d'être. Pour les autres… les résultats sont plus confus. Mais… Je n'ai pas réellement envie d'être un point de repère pour les gens. Présenter les choses de cette manière me fait passer pour quelqu'un de présomptueux cependant, je n'ai pas vraiment d'autre termes. S'il suffit qu'une seule de mes erreurs déçoive les gens et m'attire leur foudre alors non, il est hors de question que je prenne ce titre. »

j'ai à peine finis de parler qu'une nouvelle question arrive. Cette fois-ci je prends quelques secondes avant de répondre, afin de jauger la question, de me remémorer les événements ayant amené à la situation actuelle et surtout prendre le temps de l'écouter elle. La première fois j'ai fait l'erreur de me précipiter, de me laisser porter par mon ressentiment vis-à-vis de cette déesse et de cette manière mes réactions, mes actes ont été, pour la plupart et faussé. « Je l'ai rencontré le jour ou le musé c'est fait attaqué. Elle était la, debout au milieu des décombres à tenter de faire de son mieux pour limiter la casse cependant… plus qu'améliorer les choses elle ne faisait rien et se mettait elle même en danger. » Je me tais un instant, souriant en repensant à tout cela. C'est la première fois depuis ma rencontre avec elle que je repense à cette attaque. La situation n'a absolument rien de comique et je ne suis en aucun cas autorisé à en rire. Mais revoir le visage perdue de Luxa au milieu des flammes, la revoir courir d'un endroit à un autre sans pour autant parvenir à faire la moindre action décisive ne peut que me faire rire. « Enfin, je l'ai aidé, nous avons fait de notre mieux pour sauver ce que nous pouvions et les gens que nous voyons dans le musé et une fois dehors nous avons parlé. Elle était perdue, son seul point de repère brulant derrière elle et souhaitait découvrir le monde. Impuissante vis-à-vis du premier point je lui ai proposé de me suivre afin de satisfaire sa curiosité. Elle a accepté et est maintenant avec moi sur les routes. »

Nouveau silence, je m’assois sur une pierre présente non loin avant de pencher la tête sur le côté, la soutenant avec la paume de ma main. Mes yeux se perdent un instant sur l'un des murs de la salle et je prends quelques secondes à suivre du regard des lianes ayant réussis à percer l'enceinte du temple et pris possession de ce mur. La voie de la déesse raisonne dans la pièce et sa première remarque me tire un sourire amusé. Je n'ai pas envie de parler de ça. Tout cela est encore bien trop proche pour que je puisse en parler de manière naturelle. Cependant, quoi que je fasse elle aura la réponse à sa question. Tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre, que je le sache ou non elle aura la réponse à sa question. Cela fait partis des règles du temple et je n'ai d'autre choix que de m'y plier. Toutefois, avant de faire cela je fais faire un détour à la conversation. « Avant tout, tu m'a demandé de te dire comment cette magicienne à accepté de me suivre, mais même si j'ai décrit notre rencontre, je n'ai pas expliqué comment elle a pris sa décision. Et pour être honnête, je suis incapable de te dire pourquoi elle a accepté de me suivre moi. Peut-être parce que je suis celle qui l'a aidé alors qu'elle était dans le besoin, peut-être lui ais-je proposé ce qu'elle voulait au moment ou elle le voulait, je n'en sais rien. Ce qui est sûr, c'est que j'ai dit ou fait quelque chose qui a aidé à cette prise de décision. Même si je ne sais pas quoi. »

Je souris en la regardant. Ce n'est très probablement pas la réponse qu'elle attendait mais c'est le seul moyen de décrire la situation et ce qu'il c'est passé. Plusieurs secondes se passent pendant lesquels je l'observe sans rien dire. Quand ma voie brise le silence, elle est légèrement chevrotante sous l'effet de la peine qui m'assaille. « Cette enfant n'était pas voulue. Jamais elle ne l'a était. Pourtant, comme toutes les mères je me suis attachée à elle, bien plus vite, bien trop vite, par rapport à ce qui aurait du se passer. Mais je n'étais pas prête à l'élever. Je n'ai jamais cessé de le dire, mais je suis faible. Bien trop faible. Et je ne voulais pas que cela lui cause du tort. Alors quand j'ai revu son père… Enfin… Si, quand j'ai revu son père je lui ai laissé. » Je ferme les yeux pendant de longues secondes avant de lentement les rouvrir, ne quittant pas son regard à un seul moment. « Je regrette ce choix. Vraiment. Aucune mère ne devrait avoir à agir ainsi. Ou pas dans ces conditions. J'aurais pu l'élever, si moi je ne suis pas assez forte, l'elfe chez qui je réside possède elle une puissance suffisante pour l'aider. » Lentement je me lève, les yeux brillant en partis à cause des larmes mais aussi grâce à ma résolution. « Je t'ai déjà fait cette demande la dernière fois et je ne doute pas que tu ai échoué dans ma formation. Mais s'il te plaît, fais-moi devenir forte. Je veux sortir de ce cercle de malheur et de doute que j'ai moi-même crée et que j'alimente jour après jour. Je ne peux plus continuer ainsi. Autant pour moi que pour les gens me suivant. » Les larmes ont quittées mes yeux et ils ne brillent désormais plus que d'une résolution, d'une promesse que je m'étais déjà faite et n'était parvenue à tenir. Cependant, cette fois ce ne sera pas le cas. Je ferais tout ce que je peux pour que ce ne soit pas le cas.
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Lun 31 Aoû 2015, 13:23

Lumi devait pourtant prendre ce risque. Une entreprise importante que voilà… L’Elfe se devait d’en être capable, de montrer qu’elle y parviendrait. En tant que personne aspirant à un charisme fort, la jeune femme devait se savoir capable de guider les gens, de pouvoir leur servir de modèle. Elle n’avait pas non plus tors, dans le sens où là ne pouvait être son but ultime. « Tu sais pourtant qu’il te faudra t’en montrer capable, là résidera ta puissance, Lumi. Si tu ne te sens pas prête à embrasser cette éventualité, à prendre ce risque aux moments opportuns, tu ne pourras pas vraiment faire grand-chose de cette force qui sera tienne. Aussi, je ne te demande pas de te montrer comme un « guide » perpétuellement, mais tu devras apprendre à le faire dans certaines situations, même si tu n’es pas infaillible. » Ceci ne ferait pas forcément d’elle quelqu’un de présomptueux. Il ne fallait pas non plus qu’elle allât jusqu’à mentir pour parvenir à ses fins. Ne surtout pas mentir d’ailleurs. Fuzâil tenait cette éventualité en horreur. Et après tout, c’était bien là que résidait la force d’une personne charismatique. Dans sa capacité à dire la vérité, tout en restant quelqu’un de tout à fait respectable, même dans les pires des vérités. Il était cependant tout aussi vrai que cette force résidait aussi dans la capacité à mentir sans se faire prendre, mais l’Aether ne donnait aucune valeur à cette faculté. Et elle l’espérait, jamais de sa vie elle n’aurait à guider quelqu’un dans ce but écœurant.

Fuzâil écouta son histoire avec une attention particulière. Pendant la destruction du musée dit-elle… Il était vrai que ces circonstances ne devaient rien avoir de plaisant à évoquer, cependant Lumi souriait. Peut-être pour elle n’était-il resté que le bon souvenir de cette rencontre ? « Tu as l’aire de bien l’apprécier, cette jeune fille. » Elle ne marqua la fin du récit de l’Elfe que par cette plate remarque qui ne s’était vue accentuée que d’un faible sourire. La bleutée dégagea les cheveux de son épaule, pensant que cette situation qu’avait connu Lumi pouvait bien montrer qu’en seulement quelques heures, voir quelques minutes, elle avait pu mettre quelqu’un en confiance au point qu’elle ne décidât de passer un bout de vie à ses côtés. « Luxa t’a voué une précieuse confiance. » Elle fermait les yeux un instant avant de se retrouver lus proche de Lumi. « Comme tu l’évoquait tantôt, n’as-tu pas peur de la perdre ? Si j’en crois ton récit, les événements se sont bien vite enchaînés. » Rapide, concis. Ou comment mettre quelqu’un dans une situation délicate en lui faisant voir une contradiction. « Ceci dit, elle ne la perdra pas facilement. Il faudrait vraiment que quelque chose de grave ne se passe, non ? Alors pourquoi n’en serait-il pas de même de toutes autres personnes ? » L’Aether insistait sur ce fait. A croire que pour elle, il était si important de pouvoir servir de modèle… Ce n’était pas entièrement vrai pourtant. Pour Fuzâil, c’étaient surtout les personnes douées d’un fort charisme qui étaient à même de pouvoir guider un groupe, voir un peuple avec le moins de failles. Une personne de cette trempe bien entendue capable de garder des individus sur le sentier qu’elle traçait. Et ce que voulait Fuzâil, c’était en quelque sorte d’un monde où ces meneurs seraient suffisamment doués de bonnes intentions pour que le monde puisse tourné rond. Sans mensonges, sans soif de puissance. En tant qu’Aether guidant des disciples, Fuzâil ne pouvait rêver mieux.

Comme la bleutée le pensait, la question semblait difficile à l’Elfe. Celle de son enfant, bien entendu. Pour preuve, elle détourna quelque peu la conversation, ne laissant non pas à l’Aether un sentiment de frustration, mais seulement un vague besoin de patienter un peu plus. Après tout, tout vient à point à qui sait attendre. Non ? Ainsi, cette question de savoir comment la magicienne en était venue à la suivre travaillait l’esprit de Lumi. C’était bien normal, certaines choses ne s’expliquaient pas. Surtout de savoir d’où vient le charisme de certaines personnes. Sans doute de leur présence… de leur sagesse… de leur beauté… qui sait ? Fuzâil ne commenta pas toute ce questionnement que Lumi se posait. Simplement parce qu’elle lui avait déjà dit tout ce qu’elle pensait à ce sujet, et qu’elle ne souhaitait pas vraiment se perdre trop longuement dans cette conversation. Et voilà donc, qu’après ce long silence délibérément laissé par les deux protagonistes, Lumi répondit enfin à la question fatidique. Dans son ton, elle comprenait bien que Lumi n’était pas encore prête à dissimuler ses sentiments dans toutes les situations les plus nécessiteuses. En quoi était-ce un mal me diriez-vous ? Ce n’en était pas un. Mais Lumi devait pourvoir en être capable si tant et si bien qu’elle se retrouverait dans un cas de figure devant lui permettre de faire fi de ses sentiments pour parvenir à ses fins les plus bénéfiques pour elle ainsi que pour le reste.

Mais ce qui titillait le plus l’esprit de l’Aether, c’était ce bout de phrase, « cet enfant n’était pas voulu ». Non prévu, non préméditait, tout comme cette graine qui lentement s’épanouissait et aller de nouveau donner vie dans son ventre, actuellement. Lumi ne semblait pas au courant, et Fuzâil l’avait bien vu. « Il est tout naturel pour une mère d’aimer son enfant. Il est en quelque sorte son reflet, c’est sa propre chaire, et il possède les caractéristiques de sa progénitrice. Quel monstre serais-tu le cas échéant ? Ce serait comme se détester soi-même. Ce n’est pas même naturel. » Peut-être était-ce le cas de tous ces parents malveillant ? Une haine irrationnelle envers eux-mêmes ? Fuzâil en faisait tout un cas, elle s’en rendit compte. Entendre de l’Elfe qu’elle n’avait pas voulu de cet enfant à premier abord l’avait bien préoccupé. Mais tout allait bien en vérité. « Mais était-il arrivé un accident pour que tu lui laisses ainsi ? Combien de temps s’est-il écoulé entre sa naissance et ce moment où tu l’as laissé à son père ? L’Elfe chez qui elle habite… Il s’agissait de Mircella, une disciple qu’elle guidait aussi. Fuzâil comprenait très bien ce que disait Lumi par-là, mais curieusement, elle ne doutait pas de sa qualité de mère non plus. « Bien sûr que tu aurais pu l’élever. Mais en un sens, son père aussi en a le droit ? Parle-moi donc de lui, que je puisse en juger. »

Un sourire faible s’échappait des lèvres de la bleutée alors qu’elle écoutait une seconde fois cette faveur que lui demandait Lumi. La faire devenir forte… Bien sûr qu’elle se résolvait à le faire. « Quel guide serais-je si je te laissais avec toutes cette faiblesse. Tu as les capacités à devenir forte, à permettre aux autres aussi de l’être. Mais il te faudra la travailler, et il te faudra comprendre quels atouts tu as. » A commencer par la beauté qu’elle gardait en elle, soit dit en passant. « Lumi, soit sincère avec toi-même. Que penses-tu de toi ? Es-tu comme ces gens, qui disent ne pas porter confiance en eux ? Si tu ne te fais pas confiance, comment les autres le pourront ? » Mais elle ne parlait pas que de son être spirituel. Si l’Aether lui demandait de quelle manière Lumi se voyait, c’était bien dans tous les sens du terme, physiquement compris. Mais elle se garderait de parler de ce dernier point plus tard.
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Lun 31 Aoû 2015, 15:56


Les mots de l'esprit raisonnent quelques temps dans la salle sans que personne ne rompe le silence. Pendant ce temps, je soupèse ses mots, réfléchissant à ma réponse et, surtout, reprenant lentement le contrôle de mes émotions. « Son père… La première chose à dire est peut-être... » Je soupire calmement. Ce n'est pas la première fois que ces mots vont être prononcé pourtant, ils me font toujours aussi mal. « Il est mort. » Pas un mot de plus ne franchit mes lèvres et il me faut plusieurs secondes avant de pouvoir reprendre la parole d'une manière naturelle. « Quand je l'ai rencontré la première fois il était atteint d'une maladie mortelle. Le kurbus. C'est elle qui a eu raison de lui. En mourant, il est devenue un esprit et à rejoint une chaman. C'est à elle que j'ai laissé mon enfant. » Nouveau silence. Pendant celui-ci, je marche lentement dans la salle. J'ai encore beaucoup à dire afin de répondre à sa question cependant, comment puis-je être concise et comment puis-je expliquer de manière compréhensible cette situation. Tout en répondant à sa question et à ses attentes. Prenant quelques temps pour réfléchir et reprendre le contrôle de mes sentiments quand je reprends la parole c'est avec une voie plus sûre que celle que j'avais au par avant. « Il est vrai que je n'ai pas réellement laissé mon enfant à son père. Et si tu venais à affirmer que mon choix est mauvais, je n'aurais rien à y redire. Cette enfant est aujourd'hui destiné, à ne plus voir sa mère, vivre avec une femme qu'elle ne connaît pas et voir son père sans pouvoir entendre sa voix. Quel que soit la manière dont on regarde la situation, on ne peut pas appeler cela une réussite. »

Mes mots sont prononcé d'une voix plus sûre que celle que j'avais un peu plus tôt. Je ne peux pas affirmer être sûre de moi dans cette situation cependant, je sais ce que j'ai fait, je le regrette mais je sais aussi que je ne peux pas retourner en arrière. Je suis destinée à vivre avec cela pour longtemps encore. « Quoi qu'il en soit, je sais qu'elle n'a pas à s'en faire. Elle vivra dans des conditions bien plus saine en étant au côté de cette femme. » Je plonge mes yeux azur dans les siens, la regardant impassible avant de sourire faiblement. Lors de ma première venue en ce lieu, je l'aurais mises au défis de me contredire. Je l'aurais défié de me faire dire que ma décision est la mauvaise. Je ne le ferais pas cette fois-ci. Et je n'agirais plus de cette manière. Pas avec des personnes dont la puissance me dépasse à un point que je ne peux imaginer. Je dois grandir. Abandonner cette attitude faussement hautaine et arrêter de me cacher derrière ces provocations grossière. Ce n'est pas ainsi que je dois être, ce n'est pas ainsi que je pourrais m'améliorer et me faire une place dans ce monde.

Détournant finalement les yeux, je soupèse un instant la suite de sa phrase et de ses questions. Ce que je pense de moi ? La confiance que les autres pourraient me placer en moi ? « Je dois avouer que ce sont des questions que je ne suis jamais réellement posé. La confiance des gens... À aucun moment, je n'ai cherché à forcé les gens à me faire confiance, ceux qui le font le font parce qu'ils me connaissent, ils m'ont vu agir et savent ce que je vaut. Si des gens m'étant totalement inconnus veulent placer en moi leurs espoirs alors que grand bien leur face. Mais à aucun moment je n'éprouverais de regret si je viens à les décevoir. » Une nouvelle fois, je vais m'asseoir sur le rocher présent au milieux de la salle. Croisant les bras, je penche la tête en arrière, regardant distraitement le plafond. « Comment je me perçois est-une question un peu plus compliquée. Si je me fis à mon seul point de vue, je suis comme tout le monde. Je n'ai jamais réellement eu l'impression ou fait quoi que ce soit pour me détacher de la foule. Si je me fis à ce que les gens disent et font, ce n'est pas exactement ainsi que les choses fonctionnent. » Baissant la tête, je souris de nouveau avant de la regarder. « Si je dois donner une vraie réponse alors je dirais que je me vois comme tout le monde. Je suis peut-être un peu un peu plus belle que certaines femme mais cela s’arrête la. » Sans me départir de mon sourire, je penche la tête sur le côté sans la quitter des yeux, attendant de voir la réaction que ma réponse va soulever.
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Lun 31 Aoû 2015, 20:15

Dans un silence uniforme de sa part, l’Aether buvait les mots de la jeune Elfe. Une histoire bien éprouvante, bien triste, et sans doute déchirante qu’elle avait à lui livrer. Et pourtant, et sans aucune parole compatissante à son égard, la bleutée se permit toutefois une remarque. « Pourquoi ne pourrais-tu pas la voir ? » Fuzâil restait tout de même attristée de ce sort que cette famille avait connu. Un bien étrange sort d’ailleurs, relativement peu commun. « Cette femme en prend-elle soin ? Se charge-t-elle de faire la communication entre l’esprit et l’enfant ? » Cette question n’était pas des moindres. Ce qu’elle demandait était le minimum requis pour que l’élevage de cette enfant soit correct et pour qu’elle puisse parfaitement s’épanouir et jouir d’une belle vie.

Fuzâil poussait peut-être le bouchon dans toutes ces questions qu’elle avait à poser, mais il fallait bien l’avouer, cette histoire devait avoir marqué quelque chose d’important dans la vie de la jeune femme. L’Aether comprenait cependant beaucoup mieux certaines choses, comme le simple fait que Lumi ne vivait pas avec cet homme. Tout semblait être purement et simplement compliqué dans la vie de l’Elfe. Mais peut-être tous se résoudraient en temps voulu, ou pas. Mais dans tous les cas, ce souvenir restera encré chez elle, sans pour autant lui détruire la vie à petit feu. Elle finira par en faire abstraction, sans pour autant oublier. « Je vois. Tant mieux, si tel est le cas. » La réponse à la question de l’Aether fut donnée sans attente, et un sourire naquit sur ses lèvres. Elle était satisfaite de la réponse « Je ne pense pas que tu ait fait le mauvais choix. Simplement qu’il y en avait plusieurs, et qu’objectivement, celui-ci non plus n’était pas mauvais. » Pourtant, celui qui aurait été de garder son enfant à ses côté aurait peut-être été meilleur, simplement pour Lumi.

« Un peu plus belle… » Souffla-t-elle légèrement, dans un murmure inaudible. Un faible sourire naquit sur ses lèvres, signe d’une pensée qui l’amusait. Lumi ne se rendait vraiment compte de rien. Elle était modeste, sans pourtant abuser ce trait-là. C’était purement et simplement de l’ignorance de sa part. Elle ne savait pas à quel point elle n’était pas seulement « un peu plus belle que certaines femmes ». Sa beauté n’était déjà plus à remettre en question, et peut-être allait-elle encore plus rayonner dans un futur. « T’occupes-tu beaucoup de toi ? » Ses yeux, mi-clos, ne laissant transparaitre que la lueur saphir de son regard et son semi sourire face à l’Elfe trahissaient en toute bonne conscience ce qu’elle cachait derrière la tête. Fuzâil le savait sa plus grande priorité lors de cette entrevue, outre l’utilisation de son arme du temple serait de lui faire prendre conscience de cette grande beauté qu’elle possédait, et que tous n’avaient pas. L’Aether se recula, marchant à travers la pièce autrefois somptueuse, dont le feuillage avait jeté son dévolu. « Tu te penses un peu plus belle que les autres femmes alors… Mais qu’est-ce qui te fait penser cela ? » Le ton de sa question avait volontairement pour but de la faire douter d’elle. Le but de la manœuvre était de pouvoir observer si Lumi était capable ou non de conserver cette part encore faible de prise de conscience sur sa beauté.

Finissant sur ces quelques mots, Fuzâil réfléchissait déjà aux épreuves qu’elle pouvait bien faire passer à sa disciple. Elle désirait voir son évolution au niveau du maniement des armes, mais dans un sens, elle souhaitait tout de même poursuivre la conversation, dans le plus infime désir d’ouvrir les yeux à Lumi. La tâche ne serait cependant pas aisée, et loin de là l’idée de lui dire sans ménagement la vérité sur elle. Il fallait que Lumi ne s’en rendît compte d’elle-même car le premier pas vers cette réussite serait tout d’abord d’adopter une confiance en elle digne de sa personne, sans trop devenir imbue d’elle-même ni rester aussi modeste. « Dis-moi. En venant ici, que penses-tu qui changera en ta personne ? » Il était bien vrai que la voie du dragon n’avait strictement rien de bien claire. Devenir plus charismatique ? Mais encore ? Ce n’était clairement pas un but très explicite. Ce qu’il fallait c’était que Lumi comprenne en quoi elle allait changer, et surtout, qu’elle comprenne ce qui devait s’améliorer.
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Lun 31 Aoû 2015, 22:38

Je regarde avec un lueur incrédule dans le regard l'aether. Pour la première fois elle vient de sourire. Un sourire masqué, qui a disparu presque aussi vite qu'il est apparut cependant, c'était indubitablement un sourire. Je secoue la tête tout en retenant de justesse cette question qui me brûle les lèvres. Qu'ais-je pu dire, quel propos ais-je pu tenir pour que sa seule réaction soit celle-ci ? Pendant un instant je cherche à lire dans son regard, à chercher une réponse à ce sourire. Finalement, je suis sortie de mes pensées par une nouvelle question. Et cette fois-ci, c'est moi qui me retrouve à sourire. « Si je prends soin de moi ? Comme la majorité des femmes oui. Toute fois, si ta question est en réalité de savoir si je prends réellement et fréquemment soin de moi alors non. » Ne quittant pas mon siège de fortune, je décroise mes bras rapprochant une de mes mains du sol. L'instant d'après, l'une des lianes présente dans la pièce arbore un jeune bourgeon qui germe afin de faire grandir une jeune pousse venant se lover dans le creux de ma main. Je joue avec pendant quelques instants avant de relever la tête. « Ce qui me fait penser cela ? Rien de particulier. Rien de plus que le regard des gens et leur attitude envers moi et les autres. Le fait qu'ils viennent vers moi et non pas vers une autre personne prouve d'une manière ou d'une autre que j'ai quelque chose de plus. Même si, je le répète une nouvelle fois je ne sais pas ce que j'ai de plus. »

Sans bouger ni interrompre mon jeu avec la liane, je regarde de nouveau la pièce un petit sourire sur les lèvre. Quelques temps au par avant, j'aurais été incapable de me tenir dans cette pièce. La végétation aurait envahie la pièce sans que je ne puisse rien faire d'autre que la regarder et me plaindre de mon absence de contrôle sur ma magie. Il avait fallu plusieurs mois et de longues session d’entraînement pour que je parviennes à la maîtriser mais aujourd'hui tout cela est enfin terminé. Lentement la liane glisse entre mes doigts, continuant lentement à s'élever. Quittant des yeux la plante je regarde un instant Fuzâil. Bien que je ne sois pas capable de dire pourquoi, elle semble incertaine, comme si elle cherchait quelque chose. Baissant les yeux, je continue de sculpter tranquillement la liane devant moi. Est-ce mes mots qui la font réfléchir ou bien la suite des événements. Dans une certaine mesure les deux sont liés étant donné que mes réponses modifie les questions qu'elle me pose et la direction que prend notre conversation cependant, je ne parviens pas à voir ce que j'ai pu dire afin d'atteindre ce résultat. Ce n'est pas la première fois que je m'interroge concernant ce que je suis pourtant, peu importe la manière dont je regarde les choses, je ne suis pas si différente des autres. Certes, quand je marche dans les rues de la cité les elfes se retourne, mais dans la mesure ou je suis fréquemment en compagnie de Mircella, cela est normal. Il est normal de se retourner afin de regarder sa reine et rien ne dis que j'attire ne serait-ce que la moitié des regards des passants.

La voix de l'esprit me fait sursauter et sortir de mes pensées. « Ce que je pense qui changeras ? Et bien, je ne sais pas vraiment. À l'exception de la fois ou je suis venue afin de changer d'essence, j'ai toujours été persuadée que Vous décidez de la direction que doivent prendre vos disciple. » Une nouvelle fois je m'interromps, faisant éclore une fleur d'un rouge éclatant sur la liane. La prenant délicatement je respire son parfum avant de reprendre la parole. « Si je dois me baser aux questions que tu viens de me poser, je serais tentée de dire que tu est en train d'essayer de me faire comprendre quelque chose vis-à-vis de ma prestance. Même si je ne vois pas trop ce que j'ai de plus et ce que tu tente de faire. » Un petit rire vient ponctuer ma phrase alors que je penche la tête sur le côté, jouant toujours avec la fleur. « Honnêtement, je n'aspirais pas à gagner quelque chose de particulier en venant ici. Peut-être abandonner enfin cette faiblesse qui m’enchaîne et me gâche la vie jours après jours mais je n'ai aucune aspiration plus grande. » Levant la main, je viens glisser la fleur dans mes cheveux. « Tu me demandais si je prends soin de moi ? Voilà l'une des seules choses que je fais pour prendre soin de ma personne. »
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Jeu 03 Sep 2015, 16:48

C’était seulement cela qui lui en faisait prendre conscience ? De savoir qu’elle était plus belle que la normale ? Fuzâil commençait vraiment à croire que les jugements subjectif, fait à l’égard même de sa propre personne étaient les plus faibles, les moins infaillibles… Mais s’était-elle seulement déjà observée dans un miroir ? La bleutée commençait à en douter. Mais trèfle de plaisanteries, il fallait de nouveau reprendre son sérieux. « Mais… Si tu considères leurs attitudes comme figurative de ce que tu es, tu ne penses pas qu’elles peuvent parfois être très remarquables ? Le simple fait que les gens puissent te montrer que tu es belle n’est pas anodin. » Finalement, l’Aether était en train de beaucoup trop guider Lumi vers la réponse qu’elle attendait. Il fallait qu’elle se retienne, d’être aussi explicite. Il fallait bien le reconnaitre, chez n’importe qui, l’envie de lui dire clairement qu’elle n’était pas « qu’un peu plus belle » que la moyenne lui aurait brûlé les lèvres. Pourtant, une chose dans ce qu’elle disait méritait réellement un questionnement plus poussé. A la question « qu’avait-elle de plus ? » Une réponse bien vague allait être formulée. Il était bien difficile de dire précisément, avec des mots, ce que quelqu’un pouvait bien avoir de différent. Lumi avait une beauté en elle bien assez grande pour mériter d’être notable. Qu’est-ce qui pouvait pousser les gens à avoir une telle admiration ? Un teint radieux, une peau lisse, des traits harmonieux, de grands yeux bleus… Tout cela faisait sens. C’était on ne peut plus parfaitement logique.

Fuzâil observait l’elfe jouer avec la nature environnante. Il était d’un plaisant considérable, que de voir cette nature se proférer à une telle vitesse. Les Elfes étaient des êtres appréciables dans ce sens, et la blutée avait l’air d’apprécier la vision de cette liane prenant des formes, s’élevant, par magie. Elle sondait son esprit, la voyant être sans discrétions accaparée par ses pensées. Le simple fait de la voir jouer de ses pouvoirs en attestait. Si elle avait été du genre, l’Esprit aurait ri. Mais elle ne le fit pas. Lumi ne comprenait vraiment pas pourquoi elle attirait les regards, ni pourquoi l’Aether la guidait dans cette discussion. [color=blue]« Tu l’as bien remarqué, pour le moment, cette discussion ne tourne qu’autour de cela. De ce que tu viens de remarquer. Il est important pour toi de comprendre certaines choses, avant que je ne puisse poursuivre ton entraînement. Il faut que tu prennes pleinement conscience de ce que tu es si tu veux pouvoir utiliser tes atouts à tes fins, Lumi. J’essaye donc en effet de te faire comprendre quelque chose. Que l’Elfe n’ait aucune aspiration, soit, c’était une excellente chose, et Fuzâil ne pouvait pas rêver mieux. Ainsi, son but premier serait sans aucun doute de bien faire comprendre à Lumi qui elle est, de lui permettre d’en faire sa force. « Bien, nous reprendrons cette discussion plus tard. »

L’Aether voulait passer un peu aux choses sérieuses. Discuter serait toujours d’actualité, mais dans l’instant, ce qu’elle voulait voir, c’étaient les aptitudes de la jeune femme. « Montre-moi ton arme. J’aimerais savoir où tu en es dans son utilisation. » elle voulut la voir exécuter quelques mouvements avec, voir si l’arme et son porteur s’étaient correctement unifiés. Car le plus important, c’étaient qu’ils ne fassent plus qu’un. Après tout, les armes du temps n’avaient rien de commun, rien d’ordinaire, et possédaient presque leur volonté propre. Fuzâil se décidait alors à l’observer quelques instants, afin de juger de sa force, de son agilité, et aussi – même surtout – de son charisme tout en l’utilisant. Si Lumi était capable d’exercer de l’intimidation, cela s’avérerait très utile.

« Que dirais-tu d’engager un petit combat ? Enfin, pas un vrai combat, j’aimerais juste pour l’instant, que tu te contentes d’essayer de parer mes attaques. » Rien de bien compliqué à premier abord, et la bleutée n’avait pas l’intention d’y mettre beaucoup de force, puisque tout ce qu’elle voulait, c’était la voir dans ses mouvement, dans ses attaques. Mais juste parer, ce n’était pas non plus le mieux… « Non… plutôt, changeons un peu les règles. Essaye d’arrêter toutes mes attaques, oui, mais j’aimerais que tu ne te contentes pas que de celles qui te sont destinées, asseyes de toutes les renvoyer. » A ces mots, elle créait de ses mains d’étranges formes immatérielles qui pourtant pouvaient se toucher, et les lançait à Lumi. Ce qu’elle voulait aussi voir dans la manœuvre, c’était l’intensité de sa défense, ainsi que l’ardeur avec laquelle l’arme elle-même allait aider Lumi.
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Jeu 03 Sep 2015, 21:24


Ajustant la fleur dans mes cheveux, je me relève, regardant devant moi sans pour autant fixer un point précis. Les mots qu'elle vient de me tenir semblent encore raisonner dans la salle et pour la première fois depuis que je suis entrée dans ce temple, depuis que nous avons commencer à parler, Elle en me posant une certaine quantité de questions, moi en tentant d'y répondre du mieux possible, je pense enfin comprendre ce qu'elle essaye de me dire. Mes atouts, ce que je suis… Des mots, de simples mots qui dans d'autres circonstances ne m'auraient pas travaillée outre mesure. Peut-être même n'y aurais-je pas prêté attention. Cependant, cette fois-ci, ce ne sont pas de simple mots. Se sont ses mots. Les siens, ceux qu'elle a choisi afin de me parler de moi. Et ces mots ne sont pas anodins. Pourtant, savoir qu'ils ne le sont pas ne veut pas dire savoir ce qu'ils veulent dire et leurs sens. Et dans mon cas, je suis totalement incapable de leur donner sens. Dans le meilleurs des cas je peux, comme je suis en train de le faire, leur accorder de l'importance, savoir que je ne dois pas les prendre à la légère toute fois, faire mieux est impossible. Comme à mon habitude quand je suis incapable d'appréhender une situation je hausse les épaules en souriant. S'il y a des choses que je dois savoir je les apprendrais tôt ou tard. Après deux voyage en ce lieu, je peux commencer à dire que je connais le mode de fonctionnement de cet esprit. Non, dire les choses ainsi est faux. Ce que je peux dire en revanche est que je sais qu'elle ne me laissera pas. Chaque questions soulevée, chaque acte à un objectif. Je n'ai donc pas à me prendre la tête avec des choses comme ces deux misérables mots. S'ils sont vraiment sensé me faire me rendre compte de quelque chose alors ils le feront. Une fois le moment venue.

Pour l'instant, j'ai une autre chose à me préoccuper. Sa dernière phrase. Un petit combat... Je déglutit péniblement. Cela fait une éternité que je n'ai pas eu à me servir d'une arme. Et de manière général, même si j'ai pris son arme avec moi, je n'ai jamais eu à m'en servir. Tout en fermant les yeux, puisant le plus infime fragment de concentration en moi j'écoute les régles de son 'jeu'. Parer et renvoyer ses attaques. Ou plutôt, tenter de parer et de renvoyer ce qui m'arrive dessus. Un nouveau soupir. Dans ma situation je vais surtout faire de mon mieux pour me faire toucher le moins souvent possible. Si en faisant cela je parviens à faire un ou deux renvois correct alors cela sera déjà une victoire en soit. Quand je rouvre les yeux c'est avec une expression sérieuse et l'air sûre de moi. En aucun cas je n'accepterais de lui dire que cette arme n'a jamais servie et que je ne suis pas en mesure de me défendre contre ses assauts. Si elle souhaite savoir cela, et si elle ne le sais pas encore bien entendu, elle devra s'en rendre compte seule. Je sais que je suis faible et je lui ai déjà dit un bon nombre de fois. Il est hors de question que je continue de le répéter à tout va.

Reculant de quelques pas, je dégaine ma lame avant de me mettre en garde, bras légèrement tendu en avant et regard rivé sur elle. Tout en gardant le dos bien droit, j'attends que ses première attaques arrivent. Lorsque c'est le cas je prends un instant pour analyser la situation. Les attaques portée ne me visant pas ne sont pas un problème dans un premier temps. Avec cette idée en tête je repousse de la pointe de le lame l'une des premières boules d'énergies. Dans le même mouvement je descends la lame me permettant d'en contrer une deuxième. En échos à cela l'une des sphères vient me toucher à la jambe, me faisant grimacer non pas sous la force de l'impact mais bien à cause du fait que j'ai échoué à me protéger. Tout en essayant de ne pas me déconcentrer, je continue à me défendre du mieux que je le peux, restant toute-fois la plus droite possible, ne montrant aucune expression lorsqu'une faille se fait voir dans ma défense, ce qui arrive malheureusement bien plus souvent que ce que j'aurais pu espérer. Je me contente de rester, en apparence tout du moins, la plus sûre de moi. Je continue ainsi à bouger, à me défendre du mieux possible, restant la plus noble et droite possible dans mes mouvements, ne souhaitant pas lui montrer le moindre signe de faiblesse. Toute fois, après un certains temps à ce rythme la fatigue se fait bel et bien ressentir et mes mouvements se font plus saccadé et alors que j'agissais de manière c'est l'instinct qui prends le dessus pour me faire éviter les attaques. L'instinct et quelque chose. Quelque chose que je ne comprends pas et qui pourtant me permet de savoir quel mouvement faire et d’éviter certaines de ses attaques. Toute fois, malgré tout cela, je ne prends pas le temps de m'interroger. À bout de souffle, la seule chose comptant pour moi et le moment ou elle mettra un terme à tout cela.
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Ven 04 Sep 2015, 19:53


L’Elfe n’avait jamais réellement manié d’arme, elle n’avait jamais réellement combattu… Enfin, dans tous les cas, on ne pouvait pas dire que cela faisait partie de son quotidien. Et cela, Fuzâil ne l’avait pas remarqué, jusqu’à ce qu’elle la voit se battre contre ses projectiles. Or, ce n’était pas du ressort de la bleutée que de lui enseigner les rudiments de la maîtrise des armes. Enfin, dans tous les cas, elle ne pouvait pas se permettre de le faire. Sa force et son agilité étaient indéniablement plein de failles, pourtant dans l’expression de son visage, dans sa posture, elle ne le montrait point. Elle se tenait droite, conservait une tenue plutôt rigoureuse dans le port de sa lame, et pourtant, plus les attaques s’enchaînaient, plus la bleutée remarquait à quel point elle n’avait pas une endurance nécessaire. Cela n’était pas plus problématique que cela, si Lumi n’avait pour vocation de se battre, soit, mais là n’était pas le problème. Il lui fallait tout de même savoir se défendre, tout de même atteindre une certaine unité avec son arme, tout de même l’utiliser, tout simplement. Il ne fallait pas non plus qu’elle lui confiât cette arme pour absolument rien. Sinon, pourquoi Lumi aurait emprunté cette vois ?

L’Aether fronça des sourcils. Cependant, elle n’était pas en colère. Simplement surprise. « Reste plus positionnée de profile, tu tends à te remettre droite. Tu auras plus de difficultés à manier ton arme sinon. Je sens que ta fatigue monte. » Elle lui renvoya de nouveau quelques attaques tout en poursuivant sa prise de parole. « Dis-moi si je me trompe, mais tu n’as pas vraiment utilisé cette arme, n’est-ce pas ? » Fit-elle à premier abord sur un ton de reproches avant de se corriger. « Je ne vous sens pas très… unies. » C’était assez problématique pour la suite des choses mais pas encore perdu. Fuzâil disait cela, mais ce n’était pas tout à fait vrai. Même si le lien entre cette arme et sa propriétaire n’étaient pas si renforcé que cela par rapport à la fois où elle l’avait reçu, Fuzâil avait tout de même perçu un changement. Cependant, elle ne savait comment y mettre les mots. Peut-être, tout simplement, c’était le fait d’avoir partagé un bout de sa vie avec l’arme ? Lumi ne devait pas encore ressentir tout à fait la force de son arme, ni même sa présence, mais au moins, elle savait l’utiliser comme n’importe quelle arme. L’étape de la difficulté à la manier semblait être passée, même si elle ne l’avait pas vraiment touché.

L’Esprit du temple baissait considérablement la cadence, attaquant Lumi de manière à la mettre en difficulté si elle ne se tenait pas correctement. Le but de la manœuvre était d’au moins lui inculquer les bases. « T’es-tu tout de même entraînée à quelques moments perdus à la manier ta lame ? » Fuzâil ne pouvait pas le cacher, elle était un peu contrariée, mais pas au point de le montrer, ni même de lui faire des reproches. Ses phrases se voulaient neutres, informatives au possible, il était hors de question de mal agir. Elle continuait alors tout simplement ce petit test, dans l’espoir de ne pas le rendre vain. Se battre était difficile, contre des ennemis encore plus. Et si jamais l’on attentait à sa vie, ou la menaçait, il fallait bien qu’elle puisse répondre. Et puis, tout simplement, cette arme lui avait été donnée pour qu’elle en fît l’usage. « Reste droite le plus possible, et tends ton arme chaque fois que tu n’as pas à bouger. Toutefois, ne reste pas figée, essaye de rester en mouvement. » La bleutée baissait totalement la cadence pour lui faire reprendre son souffle, et se débrouillait pour que Lumi n’ait pas à renvoyer plusieurs attaques en même temps. L’Esprit lui envoyait ses charges une à une.

Dans le même temps, elle se décidait à lui faire perdre son attention ailleurs en engageant une discussion sans aucun rapport avec ce petit entraînement. Fuzâil voulait s’assurer de certaines choses, et pour cela, rien de mieux que d’en profiter pour mettre sa concentration à l’épreuve. « Lumi, parle-moi un peu de tes projets futures. Si tu souhaites que je t’aiguille, il me faudra bien savoir à quoi m’en tenir. » Cette question paraissait un peu bateau et totalement abrupte, mais même si d’une part elle n’était qu’un prétexte pour la pousser à poser son attention sur deux éléments en même temps, elle visait aussi à faire comprendre certaines choses à l’Aether. Notamment ses motivations à venir ici, et puis dans quelle direction devait-elle l’élever. Cela pouvait aussi permettre à Fuzâil de savoir quel genre d’épreuve aurait besoin Lumi ?
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Dim 06 Sep 2015, 23:38


Une goutte de sueur vient perler sur mon front et glisse lentement le long de ma tempe descendant sur ma joue avant de longer ma mâchoire, s'immobilisant un instant au niveau de mon menton avant de s'écraser mollement sur le sol. La première d'une longue série. Cela ne fait pas plus de dix minutes que l’entraînement, si nous pouvons l'appeler ainsi à commencer et pourtant je suis déjà à bout de souffle, peinant à reprendre mon souffle et à garder la cadence. éléments qui ne lui échappe pas et il ne faut pas longtemps pour que ses attaques s’espace, devienne plus simple à contrer et, de manière générale, qu'elle ajuste la difficulté de son exercice à mon niveau. Trop occupé à me concentrer sur la tâche qu'il ma été assigné je n'ai à aucun moment pris le temps de la regarder pour tenter de deviner ce qu'elle pense de tout cela. Si bien que quand la première parole à sortir de sa bouche est un conseil sur le port de mon arme et la manière dont je devrais me tenir, je tressaille et me fait de nouveau touché par l'une de ses attaques. Sans un mot, je ne peux de toute façon pas réellement me permettre de prendre le temps de répondre quoi que ce soit dans la situation ou je suis, j'écoute ses conseils, me redressant du mieux possible et me repositionnant légèrement.

Avec la nouvelle salve d'attaque, une nouvelle réflexion. Une question cette fois. Face à cela je me mords doucement la lèvre. Une question inclus forcement une réponse. Et dans mon cas, je suis loin d'être en mesure de lui offrir ce qu'elle souhaite. Expirant je repousse une attaque avant de prendre la parole, d'un air que je veux le plus sûr possible. « Pour tout te dire… Je n'ai jamais utilisé cette arme. Je n'en ai jamais réellement eu besoin. Et je n'ai pas non plus cherché à en avoir besoin » Des phrases courtes, espacées de quelques secondes à chaque fois. Dans mon état je ne peux malheureusement pas faire mieux. Me concentrer sur deux choses simultané n'est déjà pas quelque chose de courant et de facile à mettre en œuvre pour moi. Alors combattre en étant à bout de souffle tout en devant répondre à une question. Non, définitivement cela est hors de ma portée. Malheureusement, maintenant qu'elle a pris conscience de cela, il ne fait presque aucun doute qu'à un moment ou à un autre elle joueras avec cela.

Les minutes s'écoulent avec une lenteur insoutenable. Cependant, malgré cela la rythme de ses attaques a baissé de manière drastique si bien que même si certaines parviennent encore à me toucher elles ne sont plus qu'une petite minorité. « Entraînée au maniement… Comme je te l'ai dit, je ne l'ai jamais utilisé car je n'en ai jamais eu besoin. En partant de ça, je ne pensais pas avoir besoin d'apprendre à me battre. C'est une vision bien utopique du monde mais c'est ainsi, je ne veux pas avoir à me battre. Même si je sais que je n'aurais pas d'autre raison et que je devrais faire avec tôt ou tard. J'ai déjà du faire avec. » Comme en guise de ponctuation à ma phrase et à mes résolutions je détourne une de ses attaques, faisant s'écraser la boule d'énergie sur un mur non loin.

Peu de temps après de nouveaux conseils me sont prodigué cependant, même si me tenir droite n'est pas réellement un problème en soin, tenter de bouger en permanence ou au moins le plus possible l'est un peu plus. D'une part car je suis à bout de force et ne parvient qu'à grande peine à tenir ma lame à une hauteur convenable et d'autre part car je ne sais pas comment bouger. N'ayant jamais combattue, comment veut-elle que je sache les mouvements que je suis censé faire ? Gardant mes questions pour moi, et tentant de me concentrer au maximum je continus de me défendre du mieux possible. Ce qui dans mon état n'est pas réellement une réussite. Et les faibles base de concentration que j'ai péniblement réussis à mettre en place volent en éclats face à sa nouvelle question. « Mes projets futur ? Comme pour beaucoup de chose je dois avouer ne pas y avoir réellement réfléchis. » Je m'interromps un instant, remettant de l'ordre dans mes pensées, cherchant quoi dire et surtout essayant de garder un certains rythme et ne pas baisser ma défense.

« Je pense que je vais uniquement essayer de profiter de la vie. Ce n'est pas plus mal et c'est un objectif que je pense être en mesure d'atteindre. » Frappant une sphère d'énergie je baisse le bras, plaçant la pointe de ma lame sur le sol, penchant légèrement la tête sur le côté afin de lui offrir un léger sourire « Ce que j'ai vécu ma prouvé que les plus belles choses se déroulent sans qu'on les prévoient. En sachant cela mon choix n'est pas si surprenant non ? Tout comme le fait que je ne prévois pas de choses à l'avance. »
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Mar 08 Sep 2015, 16:57

Il était parfaitement clair maintenant que Lumi n’était pas du tout dans son élément. Fuzâil essayait de faire avec, d’adapter à la difficulté, tout en poursuivant cependant la discussion afin de voir ce que l’Elfe Féerique avait dans le ventre au niveau de sa concentration. Enfin… elle tentait quand même d’espacer les questions, simplement dans l’optique de ne pas la surcharger, ainsi, elle attendit quelques secondes, voir quelques minutes avant de poursuivre. « que tu ne veuilles pas te battre, c’est ton choix. Tu as parfaitement le droit de ne pas vouloir recourir aux armes. Cependant, penses-tu que cela t’ailles vraiment ? » De te savoir dans l’incapacité de te défendre ? De te savoir quelque peu faible et vulnérable ? L’Aether ne fit que de penser cette fin de phrase. Elle ne l’avait prononcée simplement pour que Lumi puisse y répondre tout en réfléchissant à tous les points de vue. Pour qu’elle puisse y réfléchir correctement, en pesant le pour et le contre, et en ne voyant pas ses opinions manipulé par un tiers avis. Toutefois, l’Elfe avait déjà bien l’air sûre d’elle…

Fuzâil observa son geste, puis le projectile finissant sa course dans le mur, sans réellement y prêter attention non plus. L’Esprit réfléchissait à ce que Lumi allait bien devenir. Elle n’avait pas l’air d’accepter l’idée d’avoir à se battre, et c’était tout à son honneur, mais la bleutée n’était pas convaincue quant au fait que ce soit la meilleure des idées. Elle la laissait donc finalement faire, cessant complétement le combat. L’Aether l’écouta lui répondre, attentivement. Pas de projets clairs en tête, pas d’idée précise… Alors Lumi était du genre à se laisser porter au vent ? « C’est bien vrai. » Les belles choses pouvaient effectivement survenir sans qu’on ne s’y attende, sans qu’on ne les voie venir. En tout cas, c’était bien plus efficace que d’aller les chercher soi-même. Seule la souffrance attendait quiconque recherchait sans arrêt le bonheur, la chance. Car les déceptions étaient de mise. Pourtant, n’était-ce pas là une entreprise tout à fait louable ? La détermination… La bleutée se rendit compte que ses pensées divergeaient. Elle se repris alors, poursuivant la discussion. « Pourquoi rechercher à écarter ta faiblesse si tu n’as pas prévu quoi que ce soit ? » Question stupide et tout à fait ironique. Fuzâil savait que l’Elfe en aurait besoin, puis qu’en plus elle attendait un autre enfant. Et puis, pourquoi rechercher la force si ce n’était pas simplement pour s’assurer une vie plus stable, contrôlable ?

« Cette arme, étais-tu fière de l’avoir ? As-tu sentit qu’elle pourrait t’être utile ? Dans une quelconque situation ? Je ne pense pas que tu sois venue suivre cette voie pour acquérir une arme. » elle disait cela comme si elle venait de s’en rendre compte. L’Esprit savait très bien que Lumi n’était pas là pour avoir une arme, ou pour spécifiquement gagner en force. Elle était simplement là pour apprendre qui elle était, et qu’est-ce qu’elle devait faire. Fuzâil le savait. Mais sans projet bien précis, l’Aether ne savait pas vraiment quoi faire pour élever Lumi. La rendre plus forte, la faire comprendre qui elle était. C’était tout ce qu’elle ferait, finalement. Ses pensées finirent par se concentrer sur l’enfant qu’elle portait en elle. La bleutée était curieuse de savoir comme elle allait l’appréhender, une fois qu’elle s’en rendrait compte.  « Si tu venais à avoir un autre enfant, comment le vivrais-tu ? » Elle parlait au conditionnel. Elle ne voyait pas réellement d’intérêt à lui annoncer la nouvelle, surtout qu’il était bien mieux qu’elle ne s’en rende compte d’elle-même.

Finalement, son petit « entraînement » avait complétement cessé sans que Fuzâil n’en dise mot. Elle pensait que le simple fait de stopper l’assaut était suffisant pour lui faire comprendre que c’était fini. « Tu devras peut-être user d’intimidation pour combattre l’adversaire. Après tout, cela fait partie de cette notion de charisme, non ? Cependant, si un jour tu venais à réellement avoir des problèmes de cette envergure, ce ne sera peut-être pas suffisant, que de simplement effrayer tes adversaires. » La bleutée se rapprocha de l’Elfe Féerique. Il était peut-être temps de passer à autre chose, et d’esayer de la confronter à toute sorte de situation, histoire de voir où la menait son charisme. Et pourquoi pas, tenter de la plonger dans quelques illusions. Enfin, elle garderait cela pour plus tard, et réfléchissait tout d’abord à quel genre de situation elle la confronterait. Elle observait une dernière fois la rapière qui n’était pas encore au mieux de son utilisation, mais qui se révélerait sans doute utile plus tard à Lumi. L’arme et son propriétaire révéleraient sans doute une complicité future.
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Mar 08 Sep 2015, 21:48


Sans me départir du semblant d'assurance que je suis parvenue à retrouver et tout en reprenant péniblement mon souffle je l'écoute prendre la parole, me confortant tout d'abord dans mon idée avant de prendre un temps pour réfléchir. Je profite pleinement de ces précieuses secondes de méditation pour reprendre mon souffle et faire du tris dans mes pensées. Il est indéniable que l’entraînement ne c'est pas passé comme elle le voulait. Si c'était le cas elle ne m'aurait pas laissé y mettre un terme aussi facilement. Je souris de manière imperceptible avant de retourner sur le rocher que j'occupais au début de l’entraînement. Une fois sur ce dernier j'inspire une grande bouffée d'air que je garde quelques instants en moi avant d'expirer lentement. Imposant à ma respiration un rythme plutôt calme j'attends patiemment la suite de sa phrase et de l'exercice. D'une certaine manière cela me désole pour elle. Je peux concevoir qu'un prétendant à une arme ne parvienne pas à passer une épreuve. Cela doit arrivé bien plus souvent que ce que je pense. Toute-fois, qu'un possesseur d'arme, quelqu'un ayant donc déjà réussis à passer les épreuves imposé par l'un des esprits de ce temple, ne parvienne pas à passer une épreuve aussi simple que celle qu'elle vient de m'imposer. Non, définitivement, même si je sais avoir tort cela me dérange réellement pour elle.

Quoi qu'il en soit je me retiens bien de lui faire la moindre remarque concernant mes états d'âmes. Ce qui est dans ma tête n'est de toute façon pas réellement un secret pour elle après tout étant donné qu'elle sait les choses qu'elle veut savoir. Sans avoir forcement besoin de me poser de question d'ailleurs. « Pourquoi pourrais-je souhaiter abandonner ma faiblesse ? N'est-ce pas le propre de l'être humain que de vouloir toujours viser plus haut ? » Je penche la tête avant de rire. Un rire cristallin qui emplit la pièce pendant quelques instant avant de s'estomper lentement. Une fois que le silence a repris sa place dans la pièce je la regarde avec une expression sérieuse sur le visage. « Je ne referais pas deux fois les mêmes erreurs. J'ai faillit perdre la vie à cause de ma faiblesse, j'ai abandonné mon enfant à cause d'elle, j'ai mis des gens en dangers car j'étais incapable de faire quoi que ce soit. Cela ne se reproduira plus. » Une promesse. La même que je fais à chaque fois que je me retrouve à parler de cette faiblesse qui me suis et fait partie de moi.

« Si j'en étais fière ? Je… Oui. J'ai certes pu manquer de dissociation lors de ma première venue en ce lieu cependant, je sais que ces armes ne sont pas donnée à n'importe qui et que c'était un honneur qui m'était fait quand je l'ai reçus. » En échos à mes paroles je pose la rapière sur mes genoux, la regardant d'un œil tendre. Elle a raison, je n'ai pas assez pris soin d'elle. Cette arme est un don qu'ils m'ont fait, je n'ai pas à la craindre ou quoi que ce soit dans le genre. Il est vrai que j'ai longtemps eu peur de la puissance, même hypothétique, qu'elle pourrait avoir. Néanmoins, maintenant que j'ai combattus avec je comprends mieux ce qu'elle représente vraiment et je sais que je n'ai pas à la craindre mais au contraire je dois me reposer dessus.

Face à tout cela je ne peux m'empêcher de sourire tranquillement. Quel que soit ses objectifs, l'un d'eux aura au moins atteints son but. Me faire comprendre que je dois profiter et ne pas hésiter à utiliser les dons que l'ont me fait. Est-ce que cela implique aussi le fait de me reposer sur les gens m'entourant ? Je hausse les épaules face à cette question avant de la chasser de mon esprit. Je dois devenir plus forte et abandonner mes faiblesses. Je ne le ferais pas en me reposant sur d'autre personnes, cela ne fait aucun doute. Je caresse distraitement la lame de mon arme en pensant à ce que tout cela peut impliquer quand une nouvelle question fuse, me faisant sursauter. Le sursaut me déconcentre dans mon mouvement, me faisant m'écorcher sur la lame. « Un… Un nouvel enfant ? Je… euh je…. Je ne sais pas…. Je serais heureuse, cela ne fait aucun doute mais… Concernant le reste je…. Non, je ne sais pas désolé. » Je détourne les yeux en finissant ma phrase. Pourquoi une telle question ? Cela n'a aucun sens, la seule nuit que j'ai passé avec un homme était avec obéron. Et le résultat de cette nuit est déjà une chose ayant pris place dans le passé.

J'ouvre la bouche pour répondre, pour demander ce qu'elle entends, ce qu'elle veut dire par cette question n'ayant pas de sens réel pour moi néanmoins, avant que je n'ai plus placer le moindre mot elle reprend la parole. Refermant la bouche je fais une petite moue, gardant ma question pour moi. Ces paroles ont un sens, elles en ont toujours eu et en auront toujours. Je dois comprendre ce qu'elle veut dire en me parlant d'un deuxième enfant. « Oui, peut-être que l'intimidation ne fonctionneras pas toujours. Et puis, soyons honnête, je ne suis pas quelqu'un de réellement impressionnant n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, le jour ou je ne pourrais utiliser cette intimidation et bien je combattrais pas moi-même. Certes, je ne suis pas réellement en mesure de me battre avec une arme mais sur ce qui touche à la magie j'ai pu faire quelques progrès. Je serais donc parfaitement en mesure de me défendre contre un adversaire moyen. » je me tais un instant prenant quelques secondes pour réfléchir, hésitant à faire une remarque, le retenant, n'osant la lui dire, rouvrant la bouche avant de me taire. Plus tard peut-être me permettrais de lui faire une remarque. Cependant, temps que j'ai n'aurais pas eu de réponses concernant sa question il ne vaut mieux pas faire de vagues.
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