-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 [Septembre 2015] - Le cri des âmes [V&V]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Ven 18 Sep 2015, 11:12

Ils courraient. Depuis combien de temps, ils n'en avaient pas la moindre idée, mais ils courraient plus qu'ils ne le pouvaient. Finalement, ils ne s'éternisèrent pas dans le Monument Religieux, vite envoyé dehors par les malades et les civils. Ces derniers les avaient traité de meurtriers, présentant ainsi que c'était les coupables de leurs défunts, ne se remettant pas même en question sur le pourquoi des nouveaux arrivants ici. Ils étaient restés cinq minutes, mais c'était cinq minutes de trop.
Seulement, Venezio apprécia moyennement le fait d'être encore et toujours interrompu. Comme si, maintenant qu'ils étaient à deux, le monde entier voulait les séparer. Si Violette avait démontré une certaine frénésie quant au désir qu'elle ressentait pour lui, là encore, elle n'eut le temps que de déboutonné à peine sa chemise, que les enragés les poussèrent à partir, semi-dévêtut. L'Humain renoua rapidement la ceinture de son kimono, et ne posa ses mains que sur les seins de Violette, pour lui tirer le vêtement, de manière à la rhabiller -à son plus grand damn-

Une fenêtre brisée plus tard, les deux Humains étaient dehors, prenant leur jambes à leur cou de manière à échapper autant aux coléreux qu'aux Masques d'Or qui rôdaient autour du Monument.
Ainsi ils avaient courut longtemps, retournant au quartier résidentiel, y échappant également car trop infesté d'ennemis, pour arriver dans une ruelle de la rue commerçante. Venezio, peu habitué aux exercices d'endurance, s'assit contre un mur, reprenant son souffle, ne manquant pas de regarder sa compagne.
Etrangement, la section de rue où ils étaient, recelait encore de commerces. Fermés et abandonnés, certes, mais toujours debout.
L'Humain se leva, faisant craquer son dos « J'aurai besoin... raah... d'un massage moi... » Une petite oeillade et un sourire lancés à Violette, sous entendant qu'il avait bien envie de sentir ses mains divines sur son vieux dos malade.

Les pavés tachés de sang accueillirent leurs pas devenus lents. Il n'y avait pas d'activités, rien ne semblait vouloir les attaquer, mais l'homme se sentait méfiant. Longeant alors les boutiques, ils virent les enseignes à moitié arrachées telle qu'un bijoutier, une fleuriste, une épicerie... Un peu plus loin, un grand bâtiment n'avait qu'une partie du toit détruit, mais rien de menaçant pour le reste de la charpente. En s'avançant, Venezio vit que c'était l'auberge, la grande auberge changeante, qui trônait ici « Elle est fermée... » L'humain hésitait à défoncer la porte et son verrou pour y entrer de force. Il n'eut pas le temps d'arriver à la fin de sa réflexion que la poignée se tourna et la porte s'entrebâilla « Vous êtes perdu ? », « On s'est fait jeté du monument religieux, et nous fuyons les Masques d'Or. Pensez vous que nous puissions nous joindre à vous ? », « Oui. » Refermant la porte pour en ôter le loquet, elle s'ouvrit totalement. La pièce principale de l'auberge était pleine de monde. De l'extérieur, aucune voix ne s'entendait, mais à l'intérieur, c'était un vrai brouhaha. La patronne expliqua aux deux nouveaux qu'il n'y avait plus de vivre, et que s'ils venaient ici pour manger, c'était raté. A dire vrai, Venezio voulait seulement se reposer, et attendre que tout cela se finisse. S'asseyant alors à une table, trouvant à peine une place pour que le couple puisse s'asseoir côte à côte, l'homme lui dit « Je ne sais pas combien de temps nous pourrons tenir à ce rythme là... » Il regarda l'étage au-dessus de la salle commune. Les chambres avaient également l'air noire de monde, comme si cette bâtisse avait réfugié tous le quartier lors de l'attaque.

Dans un fracas assourdissant, la porte d'entrée s'ouvrir. Pourtant verrouillée, elle se fit défoncer, provoquant le silence et l'émois chez les réfugiés. Mais un petit homme apparut en hurlant « Les Masques d'Or sont tombés ! Les Masque d'Or sont tombés ! » Quoi ?
Tout le monde se leva, atterré par cette nouvelle. Les rues étaient quasiment vides, certes, mais Venezio ne se doutait en aucun cas que c'était parce que les ennemis étaient morts.
Sortant de l'auberge, comme beaucoup d'autres, il vit dans le ciel une fumée noire s'élever de différents endroits de la ville « Des bûchers ? », « Les Masques d'Or craignent le feu ! Joignez vous à notre chasse ! » Plusieurs conquérants suivirent le bonhomme, partant alors avec lui, attrapant des armes de fortunes, et vidant complètement l'auberge. Venezio attrapa la main de Violette, restant planter là, avec elle « Tu crois vraiment que c'en est fini ? »

+720 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 27 Sep 2015, 23:56

Violette courait à en perdre haleine aux côtés de Venezio. La jeune femme était obligée de tenir son haut pour que ses seins ne dépassent pas des bouts de tissu qu'elle avait déchiré. Elle devrait vraiment penser à être plus sensée à l'avenir. C'était amusant sur le moment de tout déchirer, mais ça l'était beaucoup moins ensuite, surtout qu'ils n'avaient rien eu le temps de faire. C'était de la folie... Elle y pensait en courant mais c'était vraiment la première fois qu'ils étaient si proches du but. Elle l'avait senti contre elle et il y avait des signes qui ne trompaient pas. Ils auraient pu conclure si ces individus ne les avaient pas interrompu. Dépitée elle finit par soupirer, s'appuyant également contre le mur, sans s'accroupir cependant. Violette était encore toute chose et la rue était presque déserte... Ils auraient pu continuer là... Elle leva les yeux au ciel. Il fallait qu'elle chasse ces idées de son esprit. « Il se peut que je sache en faire. » répondit-elle presque immédiatement après qu'il ait fait remarquer qu'il avait besoin d'un massage. Elle sourit, malicieuse, se maudissant en même temps un peu pour ne pas réussir à écarter les images perverses qui la hantaient. Le chaos régnait et, pourtant, elle se sentait tellement peu concernée d'un coup. Sa peau était devenue sensible au moindre contact et elle ne rêvait qu'à une chose, une chose très coquine. L'homme semblait bien plus se contrôler qu'elle, si bien qu'elle décida de le suivre et de le laisser gérer la suite. Tant qu'il ne lui referait pas des avances, elle devrait garder ses mains dans ses poches. Pourtant, elle avait plutôt envie de le caresser, de le rendre fou au point qu'il ne puisse plus se retenir. En même temps, depuis combien de temps n'avait-elle pas fait l'amour ? « Je ne sais pas non plus combien de temps je vais pouvoir tenir... ». Ils ne parlaient pas de la même chose, pas du tout. S'il y avait eu des chambres de libres dans cette foutue auberge, elle l'aurait entraîné dedans sans plus tarder. Mais, malheureusement, elles étaient toutes remplies à craquer. Elle n'avait jamais prier l'Æther de la sexualité et ne savait même pas si un tel Dieu pouvait exister mais, si tel était le cas, elle se disait qu'elle pourrait sans doute commencer dès maintenant. Venezio n'était plus tout jeune, certes, mais il devait avoir de l'expérience, bien plus que les hommes de son âge qui ne pensaient qu'à se vanter du matin au soir d'être irrésistibles et compétents. Beaucoup de paroles pour très peu de vérités.

Quand on annonça la fin des Masques d'Or, la nouvelle eut au moins l'avantage de tirer l'Humaine de l'état dans lequel elle se trouvait. Cela n'effaça pas tout à fait son désir mais suffit à la faire penser à autre chose qu'au corps nu de Venezio contre le sien. Sentant la main de l'homme dans la sienne, elle le regarda un moment, ne sachant que répondre. Si l'on avait trouvé la faiblesse des Masques d'Or alors il ne restait plus que la terre et les océans à maintenir. Cependant, à y réfléchir, elle ne sentait plus aucune secousse. Elle avait peur de crier victoire trop tôt. Peut-être que cela n'était que le calme avant une tempête bien plus dévastatrice ? Dehors pourtant, le peuple criait sa joie. L'on parlait de reconstruire les bâtiments, de soigner les blessés mais également d'organiser une fête pour le soir même afin de célébrer la fin du calvaire. Violette pensa un instant qu'ils étaient totalement fous de penser que tout était fini, mais... comment savoir ? Si cela se trouvait, ils avaient entièrement raison ! « Peut-être... » finit-elle par murmurer. Seul le temps pourrait répondre à leurs interrogations. En attendant, elle n'avait pas l'intention de rester ici les bras croisés. Si les Masques d'Or étaient tombés, alors cela voulait dire qu'il n'y avait plus personne à craindre et qu'ils pourraient aider les gens véritablement. Il n'y avait plus besoin de se terrer ni même d'avoir peur de quoi que ce soit. Les échanges commerciaux pourraient reprendre et les vivres arriver en masse. Il y avait beaucoup de choses à faire. « Je pense qu'on devrait se séparer pour voir un peu ce qu'il en est... On pourrait se retrouver ici au couché du soleil, qu'est ce que tu en dis ? Faut que je trouve un haut aussi... ». Ah ça oui. Elle caressa le bras de Venezio en se dirigeant vers un coin de la rue. A plusieurs mètres de lui elle se retourna. « Hé Venezio !? ». Avec un grand sourire elle découvrit sa poitrine avant de pivoter de nouveau pour partir. Il devait y avoir deux trois badauds qui avaient vu mais, à vrai dire, elle s'en fichait pas mal. C'était lui qu'elle voulait émoustiller.

805 mots
Revenir en haut Aller en bas
 

[Septembre 2015] - Le cri des âmes [V&V]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» [Event Septembre] Pauvres âmes enflammées ! [Solo - Milady]
» [Septembre 2015] - Groupe III - Le campement
» Les soeurs de la plage [Event Septembre 2015]
»  Event Septembre 2015 | Groupe I | Les Orphelins
» Désolation [Solo-Event Septembre 2015]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Ouest-