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 Les rêves sont des gardiens éphémères - Event septembre solo

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Lun 05 Oct 2015, 19:39

Tout semblait flou, étrange. Alaster était pourtant habitué au monde du rêve mais, cette fois, les choses étaient différentes. Depuis combien de temps était-il là ? Il n'aurait su le dire. L'univers qui l'entourait était rempli d'un vide de couleur blanche et son corps flottait comme si un sol invisible s'était trouvé sous ses pieds. Pourtant, un simple mouvement suffisait à lui faire comprendre qu'il n'y avait réellement rien en dessous de lui et qu'il était tenu par l'opération des Ætheri. Cependant, étrangement, il n'eut pas peur de tomber, de plonger dans un puits sans fond. Au loin résonnait une musique calme, apaisante, de ces musiques qui allient le merveilleux au beau. Le Déchu volait sans ses ailes et son esprit semblait en partie absent. Il regarda ses mains un moment. Elles étaient tout à fait normales mais il semblait y voir quelque chose de particulier. Il eut la conviction qu'il n'était pas seul ici. Plus que cela, il s'agissait d'une force qui avait le pouvoir de modifier le paysage, comme s'il était à présent un artiste qu'un autre viendrait appuyer dans la confection de son œuvre. Ce pressentiment, il n'aurait pu l'expliquer, ni même l'exprimer, comme s'il était ancré à l'intérieur de lui sans que sa conscience puisse le saisir dans son ensemble. Soudain, des lignes noires commencèrent à se tracer, petit à petit, comme une encre qui aurait été maniée avec raffinement par de magnifiques Orines. Alaster regardait le paysage se créer, prendre forme. Les lignes devinrent des reliefs, les reliefs un tableau complexe. Il sourit, trouvant ceci magnifique. La couleur naquit, comme si un homme ou une femme était en train d'user de pastels sur une toile vierge. Tout se remplissait par traits, par zones, si bien que l'homme put tout contempler. Le rythme s'accélérait au fur et à mesure mais tout restait relativement lent, comme un instant en suspend avant qu'un autre prodige apparaisse. Le Déchu se contentait d'attendre mais, quelque part, il le sentait, quelque chose venait, quelqu'un. C'est à ce moment précis que la Sirène apparut, celle qui l'avait hanté à plusieurs moments de son existence. Soulevée par un jais d'eau pourtant silencieux, elle se tenait à présent juste en face de lui. Il y avait un bruit, comme des cristaux suspendus à des cordages que le vent aurait fait tinter élégamment. Le regard de la fille des eaux vint rencontrer celui d'Alaster et, après un instant, celle-ci lui accorda un sourire. Il n'en avait jamais vu de si beau. Dans son regard, il y avait quelque chose, comme si elle lui murmurait doucement qu'elle l'avait choisi. Ils ne s'étaient jamais parlé jusqu'ici et ce fut une première.
Qui es-tu ? demanda-t-elle d'une voix mélodieuse. Le Déchu ne savait que répondre. Devait-il lui donner son nom, son prénom, le tout, ou développer ? Tout lui semblait bien compliquer et elle n'attendit pas qu'il réponse pour lui prendre la main et l'entraîner vers un paysage qui devint neigeux. L'homme aurait su qu'il rêvait s'il y avait réfléchi. Tout ceci ne pouvait exister, et pourtant... Pourtant, à cet instant, il souhaitait le croire. Les cheveux de la jeune femme ondulaient doucement derrière son dos et, de là où il se trouvait, il pouvait sentir son parfum. Il était certain de ne jamais pouvoir l'oublier. Il souhaitait marcher avec elle encore et encore à travers ce paysage changeant. Il se mit d'ailleurs à neiger, d'une neige épaisse et pure, d'une neige qui ne glaçait pas. Elle tombait simplement en gros flocon, habillant la terre d'un manteau blanc.
Je m'appelle Alaster. Et toi ? Qui es-tu et, surtout, que me veux-tu ? questionna à son tour l'intéressé. Pour toute réponse, l'Ondine émit un rire cristallin qui se répercuta sur le paysage, faisant s'envoler une nuée d'oiseaux verts et rouges. Ils marchaient, toujours main dans la main et la neige commença à fondre, se transformant en un ruisseau sous leurs pieds, puis le ruisseau devint torrent, puis le torrent devint rivière... Ils ne courraient aucun danger mais, bientôt, ils se retrouvèrent au dessus d'un océan qui avait effacé toute trace d'un quelconque paysage terrestre.
L'on dit de nous autres que nous pouvons être à la fois le plus beau des rêves et le pire des cauchemars. D'un regard nous charmons, d'un autre nous noyons. Pourtant, est-ce répondre à ta question ? Je m'appelle Nypæhya et je serai ce que tu désires.

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Lun 05 Oct 2015, 20:19

Et si je ne désire rien ? demanda Alaster après un moment de silence. A y réfléchir, il ne souhaitait pas imposer son point de vue, sa façon de penser. Cette femme devait être ce qu'elle désirait être. Il n'était ni envieux, ni cupide, ni gourmand. Il n'avait aucune ascendance sur l'existence d'autrui et bien qu'il doute de la véracité des propos de la jeune femme, même s'ils s'étaient avérés véridiques, il n'aurait pas osé choisir pour elle ce qu'elle devait être pour lui.
Peut-être est-ce là une marque de folie... ou de raison, tout dépend des points de vue. Elle ne semblait pas avoir envie d'élaborer une véritable conversation. Ce fut, du moins, ce que le Déchu commença à percevoir. A chaque fois, elle ne répondait pas réellement, comme si son seul souhait avait été de lui faire perdre du temps. Il commença à douter légèrement, à se poser quelques questions.
Où sommes-nous ? questionna-t-il finalement, changeant de sujet. Là encore, elle ne fit qu'un petit sourire silencieux. Une bourrasque de vent vint les percuter, la chevelure de la femme des eaux voletant au loin, devenant de plus en plus longue. C'était comme si une danseuse avait fait valser ses rubans dans une danse sensuelle et magnifiques. Alaster les regarda un moment qu'il ne sut déterminer, oubliant quant à sa question un instant. Néanmoins, parfois, il sentait des choses qu'il n'aurait su décrire avec exactitude. Son corps semblait se refroidir, parfois il sentait une morsure lointaine, d'autres fois un picotement dans sa chair.
Tu sais parfaitement où nous sommes finit-elle par avouer. Elle se rapprocha de lui, attrapant sa deuxième main dans la sienne. Il avait l'impression qu'elle tenait à lui et, pourtant, ils ne se connaissaient pas. Ils n'avaient fait que se croiser sur une période de temps assez restreinte. Leurs univers étaient différents. Lui vivait sur la terre où il élevait des Weltpüffs et elle vivait sous les océans, ne remontant à la surface que pour couler des navires, très certainement. Le Déchu n'avait pas d'à priori particulièrement enfoncés dans son esprit. Il n'avait généralement pas la force de rester camper sur une position définie, d'argumenter des heures sur le point de vue qui était le sien. Aussi, si cette femme lui prouvait qu'elle était bonne, alors il la considérerait ainsi, qu'importe les stéréotypes qui pouvaient entourer son peuple. Il se fichait du collectif, ce qui l'intéressait était l'individuel car plus facile à gérer pour lui. Les yeux de la Sirène le captivèrent, d'autant plus qu'elle semblait vouloir se confesser. Il ne faudra pas m'en vouloir lorsque tout ceci sera terminé. Ce que j'ai fait, je l'ai fait pour te sauver. Alaster ne comprenait rien. Il n'avait pas encore fait le lien avec la réalité et il ne se jugeait pas en danger. Ils étaient simplement tous les deux, au dessus d'un immense océan s'étendant au firmament. Rien ne pouvait venir les troubler. Tu as raison dans un sens. Je ne peux être ni ton plus beau rêve, ni ton pire cauchemar. Il ne peut y avoir de tels extrêmes entre nous. Je ne prétend pas entrevoir les destins mais je suis certaine que l'on se reverra tout au long de nos vies. Tu viendras parfois dans l'espoir d'être mon rêve, d'autrefois tu voudras incarner mon cauchemar et je te répondrais en retour. Tu me sauveras et je te sauverai. Tu me détruiras et je te détruirai et, pourtant, pourtant, l'un comme l'autre, peut-être ressentirons-nous toujours cette attirance mutuelle, qu'importe la destruction de nos proches, qu'importe le reste. Le Déchu perdait peu à peu pieds dans sa réflexion. Tout ceci ne lui paraissait plus aussi clair que l'eau qui s'étendait sous leurs deux corps. La femme, néanmoins, ne s'arrêtait pas de sourire. Elle reprit le fil de la discussion qu'elle menait à présent à sens unique. A présent, il est temps de trouver ce qui cloche ici. Tu sais où nous sommes mais tu dois en avoir conscience pleinement pour pouvoir sortir de ce lieu. Sinon, j'ai bien peu que tu finisses par mourir tant la faim et la soif te tiraillent, tant le soleil mord ta peau, tant l'océan avance peu à peu vers ta silhouette inerte. Je t'ai sauvé, ne l'oublie pas. Puis, elle disparut. Alaster était à présent seul dans un univers qui redevint blanc. Il se sentait de plus en plus mal à l'aise, pris de vertiges. Son corps devint douloureux. Il rêvait.

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Lun 05 Oct 2015, 20:48

Je t'ai sauvé, ne l'oublie pas.
Les mots résonnaient aux oreilles d'Alaster qui se trouvait dans un état entre le rêve et la réalité. La voix mélodieuse de la Sirène s'estompait petit à petit, faisant resurgir les bruits alentours avec de plus en plus de force. Il y avait des oiseaux, le bruit des vagues, le vent dans les branchages...
Alaster ! retentit soudainement une voix que le Déchu connaissait par cœur. Il s'agissait de celle de Sebastian et elle eut le mérite de le réveiller totalement. Se redressant, l'homme faillit boire la tasse. Il était dans l'eau, de l'eau qui n'était pas l'océan mais qui se trouvait non loin, comme un bras s'enfonçant dans les terres, bien plus calme que son immense homologue. Depuis combien de temps était-il là à flotter sans que rien ne lui arrive ? Sa peau était toute fripée et, bientôt, il prit conscience qu'il avait maigri drastiquement. La faim fit gargouiller son estomac meurtri et la sécheresse qui régnait dans sa gorge lui fit comprendre qu'il n'avait pas bu depuis trop longtemps pour son propre bien.
Alaster ! répéta la voix. Son ami n'était pas à côté de lui. Vu l'intonation, le Déchu avait l'impression que ce dernier le cherchait. Avaient-ils été séparés ? Il ne se rappelait pas de grand chose. Ils avaient couru dans la forêt afin de rejoindre celui qui s'y était aventuré sans prendre de précautions... Que s'était-il passé ? Il se rappelait que beaucoup d'hommes avaient fini par mourir, emportés par les dangers de la jungle. Ils avaient continué pourtant jusqu'à... jusqu'à tomber sur la Sirène. C'était elle la clef de l'énigme. Il était incapable de se rappeler de quoi que ce soit d'autre. Tout était noir après qu'il l'eut aperçu.
Alaster ? La voix s'éloignait et l'intéressé comprit alors que s'il ne faisait rien, Sebastian jamais ne le retrouverait. Depuis combien de temps était-il là ? La question lui revint mais il fit son possible pour l'inhiber. Il avait bien mieux à faire à présent, bien plus important à penser. Il devait survivre et le seul moyen qu'il avait à disposition était de répondre à son ami. Le problème c'est que sa gorge était trop sèche et que les premiers essais furent totalement infructueux. Sa voix semblait ne point répondre, trop faible pour porter au loin. Le Déchu finit par se faire offense et avala un peu d'eau salée. Cela le fit tousser plusieurs fois mais eut le mérite de dessécher quelque peu sa bouche.
Sebastian ! cria-t-il alors. Peut-être qu'il ne l'entendrait pas. Il allait devoir sortir de l'eau et se diriger vers la provenance des cris. L'effort lui parut surhumain tant il était faible. Une fois sur la rive, Alaster eut du mal à supporter le poids de son propre corps. Sa tête tournait et le paysage qui l'entourait lui semblait tellement incertain qu'il se demanda s'il n'était pas encore dans le rêve finalement. Tout en se déplaçant, vacillant de tout côté, il continuait à appeler son ami plus ou moins faiblement. Il allait forcément tomber, c'était une évidence. La question était de savoir jusqu'à quand il tiendrait. Chaque pas qu'il faisait le rapprochait du Déchu de la colère et, finalement, le paresseux crut le voir au loin. Si ce n'était pas lui, c'était quelqu'un d'autre, car une silhouette pareille ne s'inventait pas. Ce n'était pas un mirage, elle était bien présente, existante. Amie ou ennemie, cela restait à déterminer.
Alaster ! Par les Ætheri ! s'écria la voix, semblant aussi épouvantée qu'étonnée. Sebastian l'avait trouvé ! Le Déchu sourit de toutes ses dents, à moitié évanoui. Il pouvait à présent se reposer : il se savait en sécurité, du moins, plus que précédemment. Cela fait des jours que tu as disparu ! commença l'homme en se plaçant de manière à soutenir le brun. On t'a cherché partout ! La Sirène est partie avec toi et la forêt est redevenue calme peu de temps après sa disparition. Personne ne sait si les monstres lui obéissent ou si elle a lancé un sortilège pour nous protéger... On est sorti de la jungle après plusieurs jours de marches avec le capitaine et on est tombé sur un navire encore intact. L'équipage nous a apporté des nouvelles du monde d'au delà de l'océan. Il paraît que les Masques d'Or sont tombés et que le calme est revenu... Le son disparut dans le brouillard.

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Lun 05 Oct 2015, 21:21

Les jours qui suivirent, Alaster dormit énormément, sans qu'aucun rêve ne vienne à sa rencontre. Les rares fois où il émergeait, Sebastian était à côté de lui, le nourrissant et l'abreuvant durant les quelques minutes où il était à peu près conscient. Cela ne durait jamais longtemps mais, peu à peu, le Déchu de la colère voyait son ami reprendre des forces. Une nuit, le paresseux ouvrit les yeux plus longtemps qu'à l’accoutumé, ce qui permit au deuxième homme d'essayer d'en savoir plus. Ils étaient encore sur le navire qui devait les ramener vers les continents connus. Tælora avait déjà brisé beaucoup d'existences et après un aussi long périple, revoir leur ville natale serait une bonne chose, s'il en restait quelque chose. Le doute planait dans l'esprit de Sebastian. En réalité, peut-être que le sentiment qui l'enserrait était plus celui de la peur. Il avait peur de rentrer chez lui et de s'apercevoir que tout ce qu'il avait protégé toute sa vie durant était parti en poussières. Alaster, lui, n'en était pas au même niveau de réflexion. Incapable d'aligner deux mots pour répondre aux questions de Sebastian, ce fut ce dernier qui lui conta plus en détails le récit de leurs aventures. Il se doutait que le paresseux ne se rappelait plus de ce qu'il lui avait dit le jour où il l'avait retrouvé. Il reprit donc tout depuis le début.
Ne t'inquiète pas, l'océan est calme. Il préférait commencer par le rassurer. Les choses avaient changé et l'homme qui dormait depuis des jours et des jours n'en avait certainement pas conscience. Nous sommes dans un bateau qui nous ramène à bon port. Comme j'ai essayé de te le dire, la dernière fois que nous t'avons vu dans la jungle, c'est à l'instant même où ta Sirène s'est mise en travers de notre chemin. Elle nous a regardé, t'as pris la main et a disparu avec toi sans rien nous dire, pas un mot. Il ne restait que le capitaine et moi-même, les autres ont disparu ou sont morts sous nos yeux... Je ne sais pas si tu t'en rappelles. Même l'homme avec qui Sebastian avait plaisanté plus tôt s'était volatilisé. C'était dommage car le colérique l'aimait beaucoup. Néanmoins, il ne gardait que très peu d'espoirs à son sujet. Il devait être mort, comme les autres. Tælora la meurtrière, voilà comme cette île devrait être nommée officiellement. Après la disparition de l'Ondine, la jungle a arrêté de nous attaquer. J'ai émis l'hypothèse qu'elle nous avait protégé mais le capitaine n'a jamais voulu rejoindre mon avis. A y réfléchir je crois que c'est débile. Les Sirènes sont des femmes cruelles. Peut-être que seul le hasard est la cause de notre survie. Cela paraissait bien plus probable. Sebastian aurait aimé vérifier les croyances de son ami mais rien n'indiquait que la femme aux charmes merveilleux était de leur côté. Le fait qu'Alaster soit encore en vie le présageait peut-être, et encore... Pour le moment, ce dernier restait silencieux sur ce qu'il lui était arrivé. Vu l'état dans lequel il l'avait trouvé, le colérique doutait que l'Ondine ait vraiment pris soin de lui. Il avait dû s'endormir et, ne pouvant supporter le poids d'un homme sur ses épaules, la femme l'avait abandonné là. On a marché longtemps entre les arbres et puis on a débouché vers une autre plage. Un bateau se trouvait là, intact, avec un équipage entier à son bord. A y regarder de plus près, on s'est rendu compte que l'océan était de nouveau calme, ce que nous ont confirmé les matelots. C'est là que l'on a appris que le mal avait été canalisé et que nous ne risquions plus rien à naviguer de nouveau et à nous rendre sur les continents connus. Eux étaient ici pour secourir les rescapés de Tælora, pour les ramener chez eux. On a donc passé des jours à écumer l'île, restant malgré tout hors de la forêt, appelant qui nous entendrait. Je te cherchais toi car je savais que t'étais encore vivant... Du moins, il l'avait espéré avec force. On n'a pas récupéré grand monde, une dizaine d'hommes environ, dont toi, mais c'est déjà ça. L'équipage avait des vivres et un matériel de soin non négligeable. Beaucoup des rescapés ont un membre en moins ou des blessures profondes. Toi tu sembles n'avoir souffert que de déshydratation et de faim. Tu as eu de la chance. Sebastian passa ses mains dans ses cheveux. Enfin... le principal c'est que nous soyons vivant et bientôt à Avalon ! Quand tu voudras, tu pourras me raconter ce que tu as fait pendant qu'on te cherchait. J'espère que tu n'as pas dormi cinq jours comme un bienheureux, au point d'oublier de te nourrir. Il rit. Connaissant Alaster, ça ne l'étonnerait même pas.

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