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 [Event - Septembre - solo] L'aide aux blessés

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Sam 11 Oct 2014, 16:51


« Alice ... » Depuis quelques jours déjà, ma tendre Ondine s'évertuait à m'ignorer, fuyant ma présence et détournant le regard dès nos yeux allaient se croiser. Mes dons me soufflaient sans peine les raisons de son attitude envers moi. Seulement, je n'avais pas pour habitude d'envahir ainsi l'esprit de mes proches et je désirais obtenir une bride de conversation avec ma capricieuse Sirène, bien qu'elle s'entête à m'éviter, mine boudeuse et lèvres pincées. Dans un soupire agacé, je finis d'une traite mon verre. Il était tard. La nuit pesait et régnait sur le Port, encore loin de sommeiller ou même s'endormir. Le Continent du Matin Calme abritait les blessés et rescapés, en quête d'un peu d'aide. La sitation étant réglée à Lua Eyael, j'avais décidé de rejoindre cette foule bienvaillent, d'être l'un de ses anonymes à la main tendue. Parti de bon matin grâce à mon navire, nous étions une vingtaine à débarquer sur les côtés du petit continent pour nousmercenairesile. Il y avait tant à faire, encore. Un vieil homme à l'éternel sourire avait pris la tête des organisations de soins, afin que les médecins, guerriseurs et infirmiers comme simples volontaires puissent se reposer. Dans quelques minutes, il me faudrait reprendre du service.Toutefois, j'étais bien décidé à arracher quelques paroles à Alice auparavant. « Comptes-tu jouer les idiotes encore longtemps ? » murmurais-je, peut-être un peu plus acide que je l'aurai souhaité. « Les idiotes ? » répéta-t-elle, sèche. C'était vicieux. Je connaissais les mots prompts à la faire réagir, quitte à la braquer davantage contre moi. « J'ai vraiment cru que c'était la fin, Caleb. J'avais déjà fait le deuil de la vie. Je m'étais préparé à mourir. » - « Je sais. » - « Oui, exactement et c'est bien ce qui m'embarasse. Tu savais tout. Tu n'as rien dit. » Cette discussion avait la saveur amer des inlassables recommencements. « Je ne le peux pas pas. Tu le sais. » - « Tu aurais pu glisser des indices ! Faire comprendre que tout irait bien. Non je ne ... comprends pas comment tu as pu tous nous abandonner de la sorte, nous laisser dans la peur constante que demain n'existera pas » Muet, je dévisageais le visage sévère d'Alice. Je voyais bien qu'elle regrettait. Cela ne changeait rien à mon sentiment. « En effet, tu ne comprends rien. Quant à moi, je commence à saisir pourquoi les gens comme moi ne doivent pas se méler aux autres.» Sur ses mots douloureux, je me levais pour partir sans un regard pour Alice.

Etait-ce mal de penser de la sorte ? Depuis que j'avais visité la Voûte et la Cité d'Argent, que j'avais discuté avec le Caelum, que j'étais Roi, je comprenais ce qui différencait les Rehlas des autres peuples. Nous n'étions pas censés vivre ici bas. Ce n'était pas notre place. Nul ne pouvait se douter des grands principes qui rythmaient notre existence. Tandis que je marchais le long du port, je réfléchissais à cette drôle de situation. Je n'en pouvais plus de sentir ses reproches peser sur mon dos. Alice faisait partis de ces gens-là, de ceux quine parvenaient pas à comprendre que je n'étais pas comme eux. « Ca ne va pas, Caleb ? » Myosotis, la tête posée dans ses bras croisés, me contemplait de l'intérieur d'une fênetre. « Que fais-tu ici, ma princesse ? » - « Je garde les enfants des blessés. Les femmes ont vu que je m'occupais bien de ta fille, elles m'ont demandé un peu d'aide. Comme ça, elles peuvent soigner ceux qui en ont besoin. » - « Comment va Mélodie ? » - « Elle dort. Tu retournes là-bas ? Fais attention. Tu la négliges, ces derniers temps. Tu n'as pas beaucoup d'enfants, prends en soin. » Cette affirmation m'arracha une grimace et je continuais ma route sans demander mon reste. La vérité n'était pas tout à fait celle-ci. Plus que le père de Mélodie, j'étais aussi celui de Risa et Juri, sans compter celui d'adoption de Caliel et Lorelei. C'était, tout du moins, la version officielle. A chaque fois que j'entrevoyais l'iinformation du coin de l'oeil, je faisais de mon mieux pour l'ignorer. Malgré tout, je savais. Je ne pouvais pas me voiler la face. J'étais le Sin Luxinreis. J'avais vu dans les étoiles la destinée d'une jeune Rehla, voguant sur les mers avec un groupe de pirates et mercenaire. Elle était ma fille, fruit d'une idylle de jeunesse, trop vite trépassée, que j'avais tenté d'oublier. Elle était loin de se douter de la vérité et je me refusais à briser ses rêves et sa routine, un brin débridée à mon gout. Pensif, l'esprit embrumé, je me dirigeai vers les grandes batisses chancelantes où les soins étaient prodigués.

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Sam 11 Oct 2014, 16:54

Je n'étais plus habituée à la foule commune et diverses des peuples. Trop longtemps reclus dans les lointaines contrées secrètes de Lua Eyael, où les étrangers se faisaient aussi rares que la neige, je m'étais accoutumé au peuple des Rehlas qui se plaisaient dans un certain confort et luxe, et à travers la connaissance et les études. Malgré les pensées qui m'avaient traversé l'esprit un peu plus tôt, j'appréciais de me méler aux autres, dont l'âme tranquille et sereine apaisait la mienne. J'aimais discuter de tout et de rien avec ces personnes, simplement désireuses d'un peu de réconfort. " Pensez-vous que je puisse reprendre rapidement la route ? Je suis un homme des mers. Si je ne reviens pas au plus vite, mon Capitaine partira sans moi. " Je relevais les yeux sur le pirate que j'avais en face de moi et qui tâchait, tant bien que mal, de dissimuler ce qu'il était. Un maigre sourire étira mes lèvres. Il avait de nombreuses blessures et le bras, très certainement, cassé. " Oui. Prenez garde cependant. Ne commetez pas d'imprudence jusqu'à être rétabli. " répondis-je en bandait ses dernières plaies. " Ah si vous saviez comme il est plaisant de voguer sur les flots... " soupira-t-il. " Je sais. Je possède moi-même un navire." Cela semblait l'étonner. Il me dévisagea d'un air ahuri. " Réellement ? Ah ah ! Vous êtes plein de surprises. Je ne vous imaginais pas comme ça, au premier coup d'oeil. En tout cas, pour moi, nul bâtiment n'est plus beau que l'Impératrice ! " Douce ironie des hasard de la vie. J'avais en face de moi un membre de l'équipage de la flotte pirate où vivait cette fille, que je ne connaissais pas. " J'aime vivre sur terre comme dans les océans. Chacun possède ses merveilles. " Le pirate rit de bon coeur. " Les femmes sont les seules à me manquer ! Il n'y en a qu'une sur mon bâteau. Fou serait celui qui s'amouracherait ou tenterait simplement de s'approcher de la fille du Capitaine !" - " Un homme de caractère, je suppose. " Malgré mes efforts, j'étais de moins en moins concentré sur les pansements et les soins. Perdu dans les pensées de mon interlocuteur que je suivais discrétement, j'en apprenais plus sur celle que je n'avais jamais voulu connaitre jusqu'alors.

Le Pirate songeait à ma question, un tantinet mal à l'aise. De toute évidence, son avis était partagé vis-à-vis de son supérieur. Il finit par lâcher tout bas : " Je ... Oui, Harkness est quelqu'un de fort, de puissant. Pour sûr qu'on a une certaine réputation dans les milieux marins ! Ceci dit je dois bien dire que ... ce type est effrayant. Il a des principes tout en étant amoral. Il tuerait l'homme qui convoiterait sa fille pourtant, il n'hésite pas un seul instant à user de ses charmes pour mieux parvenir à ses fins et ... Je ne sais même pas pourquoi je vous raconte tout ça. Désolé. " Je souris. " Ce n'est rien. Vous aviez juste envie ou besoin de parler un peu." Il rit. La conversatioon devint banal et je finis de m'occuper de lui. La tête remplie de question que seul le courage me permettrait d'annihiler, j'attendaismon prochain patient. Voulais-je rencontrer Shéhérazade ? Evidemment. Le devais-je ? J'en étais moins certain. Celui qui se disait père s'était donné beaucoup de mal pour tisser un récit cohérant du passé de la Rehla. Elle ignorait la vérité. Qui étais-je réellement, pour elle, pour m'octroyer le droit de chamboulerce qu'elle croyait ? " Bonsoir. " Charmant petit bout de femme aux cheveux blonds, une inconnue me scrutait, souriante. Les mains jointes, la tête légèrement penchée sur le coté, elle me contemplait. Simple, vêtue d'une longue robe claire, elle dégageait une prestance remarquable et devait me juger bien piètre avec ma chemise tâchée de sang. " Je suis navrée de vous importuner. Je ne pense pas être dans un besoin urgent de soin mais ...je suis inquiète et j'aimerai bien quelques remèdes si nécessaire." - " Quel est votre problème ? " Elle sourit davantage avant d'écarter les bras, dévoilant la rondeur de son ventre. Je ris. " Cinq mois ? " - " Tout à fait ! Vous avez l'oeil." La pointe de bonne humeur s'évapora bien vite. De mes doigts froids, je glissais sur son bras. " Vous êtes bien trop maigre." Elle soupira. " La nourriture a manqué. A présent, c'est l'or." Je fouillais déjà dans les potionsà disposition. " Des fortifiants. N'hésitez pas à en prendre, mélangés à un peu d'eau." Puis je fouillais dans mes poches avant de prendre les mains de la future mère. " Et manger bien." Elle baissa les yeux, avisant les pièces que j'avais glissé. " Je ne peux accepter c'est ..." marmonna-t-elle, mal à l'aise. J'avais parcouru son esprit. Elle était une femme juste et n'acceptait guère qu'on l'aide de la sorte, estimant qu'elle ne le méritait pas.." Ne m'obligez pas à disparaitre soudainement. Acceptez."

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Sam 11 Oct 2014, 16:56

" Qui est-ce ? " - " Personne ne le sait. Cette pauvre fille a été ramassée quelques parts dans des plaines ou une forêt sauvage. Elle état entourée de dépouilles et respirait à peine. Les médecins les plus talentueux et les guerrisseurs les plus puissants se sont penchés sur son cas mais ... Elle était maigre, affaiblie, épuisée, malade et empoisonnée, avec les os brisés et la peau brûlée ; sans compter qu'elle a du voir des horreurs avant de sombrer. Elle ne se remet pas. Je suis prête à parier qu'elle ne le veut pas." Des infirmières discutaient tout bas. Je n'eus qu'à suivre les soupirs et les regards vides pour trouver celle dont tous parlait. Allongée sur un matelas de fortune, recouverte d'une couverture épaisse, elle ne bougeait pas, inconsciente. Doucement, je m'assis à ses côtés, la gorge serrée. Elle ne devait pas avoir plus de quinze ans. Ces cheveux bruns étaient sales et emmélés malgré les tentatives délicates des femmes pour prendre soin d'elle. Petite et mince, elle avait du être une jolie et joyeuse enfant, autrefois. Mutilée, elle n'était plus que douleur et même dans son long sommeil, elle gardait les doigts légèrement crispés. Les lèvres tordues, je ne détachais pas les yeux de cette gamine à qui la vie n'avait pas souri, comme à beaucoup en ces temps de misère. " Pauvre petite ... Je doute qu'elle s'en sorte. On ne connait même pas son nom." J'eus un léger hoquet cynique. Moi, je le savais. Lentement, je pris sa main. " Ne baisse pas les bras, Eve. Bats toi." Sans la moindre hésitation, je me dévouais pour m'occuper d'elle durant quelques temps, changeant ses bandages et lui faisant boire quelques remèdes. Relevant la tête un peu par hasard, je vis le jour pointer timidement le bout de son nez. L'aube était magnifique et flamboyante. J'avais enchainé deux jours de labeur. A plusieurs reprises, on m'ordonna d'aller dormir un peu. Je finis par obtempérer.

Du bout des doigts, je caressais la fine chevelure blonde de Mélodie. Je ne pouvais m'empêcher de trembler, angoissé sans raison. C'était étrange. On disait de moi que j'étais le plus des Rehlas de ce temps. J'avais le talent de tout voir, de tout savoir. Voilà que je m'inquiétais pour l'avenir de ma fille. Elle faisait partie d'une espèce mystique et pourchassée. J'imaginais ma petite à la place de Eve. La réfléxion s'éternisa et c'est l'esprit brumeux que je m'assoupis. Je plongeais alors dans un monde onirique, à la fois agité et paisible. Les cieux et la terre n'existaient plus. Tout n'était que ténèbre, que noir et désespoir. J'étais nonchalement assis dans cette immensité sombre. " Vous êtes gentil." Surpris, je relevais la tête. " Eve ? " Debout à quelques pas de moi, la jeune fille se tenait là. " Vous vous êtes bien occupé de moi. Pas par devoir. J'ai eu l'impression que je comptais à vos yeux. Que ma vie ou ma mort vous importait. Cela ... m'a soulagé d'un poids." Lentement, je me redressais. " Tu es venue à moi, jusque dans mes songes." Elle sourit. " J'avais envie de vous parler. De vous connaître un peu." - " Eveillez-vous et je vous emmenerai voir les montagnes ou le désert. Je vous présenterai mes proches." - " Vous êtes gentil." répéta-t-elle. " Je ne l'oublierai pas. " Dans un drôle de silence mélodieux, Eve et moi nous dévisagions sans une once d'animosité. " Tu pourrais vivre." Elle haussa vaguement les épaules. " Je crois que je n'en ai plus envie." - " On croit à ces maux quand le monde s'effondre autour de nous. Quand les cieux s'éclaircissent, même subtilement, la mort elle-même perd de son sens. " - " Hum. Avez-vous déjà tenté de vous tuer ? " - " Oui. " Elle sourit. " Alors je suis heureuse qu'on vous en ait empêcher. Vous méritez d'avoir une belle et longue vie. Gardez mon souvenir dans un petit coin de votre mémoire. C'est déjà fini pour moi. C'était mon destin de mourir cette nuit. Vous le saviez. Merci de m'avoir tenu compagnie jusqu'à la fin. "

Je rouvris lentement les yeux. Mélodie dormait toujours dans mes bras. Tout en m'étirant, je me redressais pour la mettre dans son lit. Myosotis, à travers la porte ouverte, me signifia d'un geste qu'elle s'occuperait de la petite et que je pouvais courir à ma guise faire ce que j'avais à faire. Je la remerciais à peine, déjà loin.

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Sam 11 Oct 2014, 16:57

La brise fraiche du petit matin soufflait les feuilles mortes. Lentement, Blanche-Lune pencha la tête en arrière, paupières closes. Un petit sourire étirait ses lèvres. " C'est une belle journée. Elle serait heureuse de ce que tu fais pour elle. Tu es quelqu'un de bien, Caleb." Je soupirais. Eve était morte. Je ne trouvais pas le moindre réconfort dans mes soit disantes bonnes actions. Je m'accroupis doucement pour déposer un bouquet de lys et de marguerites sur la tombe. " Elle aurait fini dans les fosses communes, sans toi. Alors oui, Caleb, c'est bien ce que tu as fait pour elle." - " J'aurai préféré qu'elle vive." - " Tout son village a été massacré. On peut aisément comprendre sa détresse." Je ne répondis rien. Kaname réfléchit un instant. Elle baissa les yeux. " Pardon." Les secondes s'écoulèrent, puis les minutes. Je demeurais immobile, perdu dans mes pensées tumultueuses. L'Orine se rapprocha de moi pour m'enlacer tendrement. " Je déteste te voir ainsi. Je ... Mais Caleb, tu ne peux pas sauver tout le monde. Tu es très bien placé pour le savoir. " - " Les gens comme moi ne devraient pas vivre sur terre. Voilà pourquoi. Mon peuple n'est pas censé être sensible ou émotif." Dans un soupire, je me relevais pour quitter le cimetière. Les mains dans les poches, je pris quelques temps pour me changer les idées, avant de retourner aider les blessés au Port.

" Vous êtes tout blême, jeune homme." souffla une voix éraillée. " J'espère que l'on vous laisse dormir, quand même." ajouta la vieille femme dans une tentative d'humour. Je souris. L'humaine était âgée. Pourtant, elle était encore pleine de forces et de convictions. Délicatement, j'immobilisais ses mains cassés dans des bandages serrés. " Voulez-vous en parler ?" - " Inquietez-vous plutôt pour vous, madame." Elle rit. " On espère plus rien à mon âge. J'ai déjà un pied dans la tombe. Je ne me soigne que pour continuer à cultiver mes terres, à présent dévastées, pour donner un semblant d'avenir à mes descendants. Vous êtes trop jeune pour être si malheureux." - " Je suis plus vieux que ce qu'il n'y parait. Mon âme est usée. " - " Je présage de bons jours à venir ! " C'était une personne optimiste, et sans nul doute agréable. Ainsi, je ne relevais pas l'ironie de ses paroles, elle ne pouvait pas savoir à quel genre d'individu elle s'adressait. " Je m'appelle Tilda. Et vous ?" - " Caleb." - " Êtes-vous amoureux ?" Pourquoi fallait-il toujours que l'on me pose les questions douloureuses ? Je choisis la réponse la plus simple. " Non." - " Oh. J'en conclus que ce n'est pas réciproque ou qu'un problème vous empêche de vivre l'amour au grand jour." - " Vous êtes observatrice. Et vous ?" - " J'aime mon mari comme au premier jour ! Le pauvre n'a plus toute sa tête mais qu'importe." Je souris." Faites attention à vous."

Allongé dans les herbes hautes et fraiches, je scrutais les cieux étoilés, pensif. Je contemplais les astres blancs et la lune, récitant tout bas leur nom, songeant à la force. Je ne pus m'empêcher de sourire lorsque j'en arrivais à Rêve. Puis j'observais les contours lumineux de la Voute. Ce monde céleste était à la fois merveilleux et affreux. Sa beauté n'avait d'égal que dans l'insensibilité cruelle de ses habitants. Pourtant, j'aimais ces lieux éthérés, la Cité d'Argent et ses deux plateaux. Remuée dans ses convictions depuis qu'elle avait failli s'effondrer, la Voute réfléchissait. Peut-être était-ce le bon moment pour moi, pour agir et tenter de faire bouger les choses. "Toujours la tête dans les étoiles, Kal." - " Pourquoi cette banale expression semble si acide entre tes lèvres, Alice ?" demandais-je sans bouger un cil. Je l'avais vu arriver de loin. J'avais un lien avec cette sirène si puissant que son esprit apparaissait au mien avec clarté malgré les distances. Ses pensées m'avaient envahi avant même qu'elle ne se décide à m'approcher. " Je me méfie de l'effet de ces astres sur toi." Je souris. Quelle élégante façon de me signifier qu'elle était jalouse de l'emprise de Rêve. " Quand allons-nous rentrer ?" - " Demain. Je ne peux me permettre d'abandonner Lua Eyael plus longtemps." Comme promis, le lendemain matin même nous fûmes partis, naviguant sur les flots tranquilles à bord du Rêve de la Sirène. Celle pour qi j'avais nommé mon bâteau ainsi ne semblait même pas avoir remarqué l'homme.

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