Musique d'ambiance:

Petite précision:

Quelle est cette étrange sensation ? C'est bien la première fois qu'une envie subite de dormir me prend. D'habitude je sens la fatigue arriver petit à petit, mais là c'est vraiment bi … zzzZZZ


Je me réveillais tranquillement, grâce aux premiers rayons du soleil qui venait caresser le sommet des tours de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Je me levais de mon lit de fortune, fis quelques pas pour voir le monde extérieur. J'avais tellement envie de descendre, de pouvoir parler aux gens qui se baladaient au pied de la Cathédrale, mais mon maître m'y interdisait. Il disait que les gens d'en bas me traiteront de monstre juste parce que je suis laid et difforme. Moi, tout ce que je savais d'eux c'était leurs nombreuses chansons qu'ils exprimaient à haute voix. Je voulais tellement quitter ma tour, pour aller à la rencontre de ces gens, pouvoir leur parler, jouer avec eux, vivre parmi eux. Mais hélas, qui voudrait d'une personne comme moi ? Seul mon maître ne prenait peur en me voyant, à vrai dire, c'était la seule personne qui me voyait d'aussi près.

Bon, j'arrête de penser ! Il y a quelque chose de beaucoup plus important ! Mon corps se balançait de droite à gauche lorsque je m'avançais, mon épaule droite ressortait beaucoup et l'os au dessus de mon œil gauche ressortait beaucoup aussi. Enfin passons, ce n'est pas la chose la plus importante ! Il faut que je sonne l'heure ! Il est dix heure du matin ! Il faut que j'aille voir mes amies. Elles sont si belles et brillantes, je sens qu'elles ont envie, ce matin de montrer leur existence au monde entier en sonnant joyeusement. « Allez mes précieuses ! Il faut chanter maintenant. » Je pris la corde de la première cloches et le magnifique son de celle ci retenti. Pris par un élan de joie, je sautais de corde en corde afin de toutes les faire sonner afin d'annoncer les dix heures du matin. « Oh oui ! Mes Précieuses ! Sonnez ! » Je sautais même sur l'un des cloches pour lui faire un câlin. « Oh mes précieuses ! Vous êtes belles ! Magnifiques ! Vous chantez bien ! Mes précieuses ! » J'étais littéralement fou d'elles, je ne pouvais plus m'en passer, comme si elle m'envoûtait. Je les adorais, elles plus que mon maître !

Mais soudain, à travers le son des cloches, j'entendis quelqu'un arriver. « Maître ? Vous êtes déjà de retour ? » Je m'avançais vers les bruits de pas croyant que c'était mon maître qui venait me rendre visite. Je fus surpris de voir quelqu'un d'autre que celui qui m'avait éduqué venir en haut des tours de la Cathédrale. De plus, c'était une jeune femme qui se présenta devant moi et qui poussa un cri d’effrois en me voyant. « Euh … Bonjour » dis-je poliment. Visiblement mon maître avait raison en me disant que les gens de l'extérieur me verront comme un monstre. « Et bien, ça doit être vous le Bo … La personne qui se charge de faire sonner les cloches de la Cathédrale. » Je baissais les yeux en me frottant nerveusement les mains. « Oui, Quasimodo madame. » Elle toussa un coup. « Bien … Quasimodo … Veuillez me suivre je vous pris. Dame Esmeralda veut vous voir. » Je restais bouche bée. « Vous voulez dire que je vous suive dehors, à l'extérieur ? » Elle hocha de la tête. « Quasimodo va pouvoir enfin sortir d'ici et découvrir le monde extérieur ! » Je me donnais une baffe sur la joue. « Mais voyons Quasimodo, le maître va le punir quand il découvrira que Quasimodo est sorti dehors sans ça permission. » Je me secouais la tête. « Mais Quasimodo a tellement envie de voir les gens de l'extérieur ! » Je me donnais cette fois un coup de poing sur le crâne. « Méchant Quasimodo, il risque de faire de la peine au Maître. » Mais finalement l'envie de découvrir le monde extérieur qui entourait Notre-Dame était bien trop forte. « Quasimodo va vous suivre ! » Je sautillais partout comme un petit fou suivant la jeune femme.

Arrivant vers la grande porte d'entrée de la Cathédrale, mon cœur battait à vive allure. Je m'étais même arrêté au bas de la porte, hésitant à sortir. Je passais un pied en douceur à extérieur de l'église tout en me tenant sur l'encadrement de la porte. Je finis par poser mon pied sur le territoire extérieur de la Cathédrale. Une vague de joie m'envahit que je me mis à sauter dans tous les sens et dire à haute voix. « Quasimodo est enfin sortit ! Il est très heureux ! Quasimodo est libre !» Ce que je ne voyais pa, c'était le visage des passants qui me regarder comme si j'étais une bête de foire, certains crier de peur et d'autres s'évanouissaient littéralement. Qu'importe ! Je suivais toujours la jeune femme qui s'arrêta devant un grand bâtiment, elle me fit rentrer. Je regardais partout autour de moi, c'était une jolie maison ! « Le Bo … Je veux dire Quasimodo, attendez moi là. Je vais voir si Dame Esméralda est prête à vous recevoir. » J'attendais donc patiemment qu'elle m'autorise à rentrer dans la pièce.

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