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 [Fragment d'Agate] C'est à moi qu'tu cause ?! [PV Lumi]

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Mar 22 Sep 2015, 20:41

Il était une fois l'histoire d'une exécrable et au combien vieille grand-mère qui passait son temps à cracher sur toutes les personnes à sa portée, à voler le goûter d'innocents petits enfants et à marcher sur la queue de pauvre chiens abandonnés. Son nom était aussi répugnant à prononcer et vous arrachais le fond de la gorge que son visage si laid pouvait vous brûler la rétine et vous rendre aveugle si par mégarde vous veniez à observer de trop près ses si nombreuses pustules : Bagaya Eternam, la plus si doyenne que ça de la famille maudite à la renommée oubliée depuis sa disparition dans un vieux livre de contes. Pourquoi donc s'intéresser à un être aussi abjecte et détestable ? Et bien parce que celle que l'on surnommait à juste titre la Mocheté avait pour sale habitude de se fourrer dans les pires situations qui soient, toutes plus farfelues les unes que les autres, et surtout, très dangereuse pour sa santé et son petit corps fragile. Quoi de plus divertissant et réjouissant que de voir la méchante de l'histoire subir et enchainer les plus rocambolesques des catastrophes ? Certains ne l'avoueraient en temps normal pour rien au monde, mais l'affirmait volontiers lorsqu'il s'agissait de Bagaya. La voir souffrir était décidément un pur délice, un petit gâteau à l'heure du thé dont on se resservirait autant qu'il était permit de le faire. Et c'est pourquoi, une fois encore, nous allons ensemble relire l'une des mésaventures de la vieille sorcière acariâtre, juste pour le plaisir, non-coupable et parfaitement assumé.

Notre histoire prend place sur le Continent du Matin Calme, dans le grand grand parc de ces terres, non loin de la resplendissante Arène de Cristal. Le soleil venait à peine de pointer le bout de son nez à l'est, loin par delà les mers, qu'un son, pire, une voix aux accents désagréables à vous en faire saigner les oreilles déversait un flot d'insanité, le pourrissant ainsi de son haleine putride et de ses si vilains mots. « Non d'une jambe-de-poulpe aquaphobe ! Qu'est-ce qui m'a foutu une branquignole pareille ! » La vieille morue tapait vivement du sol avec sa canne, l'enfonçant petit à petit dans l'herbe tendre et la terre molle en dessous. Son bras libre gesticulait dans tout les sens, et tous les ports de sa peau le mécontentement et la colère. Rien qu'à la regarder, un bébé se serait mit à redoubler de pleurs, si tant est que l'affreuse figure de la mamie ne l'ait pas déjà complètement traumatisé. Mais toute sa colère, aussi sénile l'ancienne soit-elle, n'était pas déversée sur le cours d'une rivière. En effet, à quelques mètres à peine d'elle, les joues rougies et les yeux humides, se tenait la petite Lili, innocente enfant au cœur pur et au sang d'encre, qui n'était pas de ce monde. La fillette encapuchonnée sous une cape d'une rouge profond, tremblait sous les mots de celle qu'elle vénérait comme le ferait n'importe quel enfant admiratif de sa grand-mère. « T'pouvais pas r'garder ou tu pose des panard ?! » La vieille souleva avec quelques difficultés l'extrémité de sa canne, avant de pointer un sabot de bois réchauffé de paille, gisant sur le flanc dans une marre de boue.

La faute était si petite que la réaction de Bagaya semblait disproportionnée, et au combien injuste et affreuse pour l'enfant qui ne savait décidément plus où se mettre. Elle n'avait fait que lui marcher sur les pieds ! Des centaines de gens l'avait fait avant elle. Oui, et ils avaient tous finit en vilains crapauds. Lili ne voulait pas devenir un crapaud, et vivre dans un étang. La blondinette aux cheveux longs gémit, se balança d'un pied sur l'autre, hésitante quant à l'attitude à adopter. Devait-elle s'excuser ? Attraper la chaussure et la nettoyer ? Tout ça en même temps ? Ses mains se tortillaient entre elles d'angoisse, et Lili s'était mise à se mordiller furieusement la lèvre inférieur, jusqu'à se percer sa chaire de papier et y faire perler une goûte d'un étrange liquide noire. Finalement, elle opta pour le silence, et se pencha pour attraper l'objet qui lui avait valut ce sermon. Le sabot, par chance, n'avait pas été endommagé par la boue. Une petite fae passant par là, et lisant la détresse de l'enfant, lui proposa même d'utiliser son don de l'eau pour la nettoyer plus rapidement. Une fois la créature ailée remerciée, et le soulier de nouveau propre, Lili tendit se dernier à sa mère-grand, qui l'attrapa d'un geste brusque et d'un regard mauvais. « Temps qu'tu serv' à queckchose toi... » Elle marmonnait dans sa barbe, tandis que son regard se tournait vers l'arène derrière elle.

Soudain, son regard se fit beaucoup plus doux, mais aussi bien plus effrayant qu'à l'accoutumé. Il était si rare de voir cette expression apparaître sur ce visage ridée ! Un sourire ! Cela ressemblait plutôt à une grimace... mais Lili qui avait décidément un cœur en or prit ce simple signe pour un pardon, et retrouva sa joie et sa bonne humeur commune. « A quoi tu penses mamie ? » Bagaya se retourna vers l'enfant et la détailla de haut en bas, comme le ferait un cannibale devant un congénère particulièrement appétissant, dans une expression terriblement carnassière. « Lili... Sais-tu te battre ? » La fillette, à cette question dépourvu de l'accent habituel de l'Eternam, se mit à fixer intensément ses chaussures à la recherche de la bonne réponse, si il y en avait une. Au bout de quelques minutes, elle releva fièrement la tête et annonça : « Un jour, j'ai tapé un garçon qui avait fait du mal à un chaton ! Il a saigné rouge très fort au nez ! J'étais contente de moi. » La sorcière se pourlécha les lèvres, tout en se frottant les mains dans une attitude qu'elle avait développé au fil de ses escapades dans les contes. Tout ceci était fort intéressant à ses yeux, et également largement suffisant. « Bien... Ramène tes fesses la morveuse. On va voir c'que t'as dans l'gosier ». A cet instant, Lili aurait mieux fait de fuir. Mais à cet instant, elle ne le savait pas.

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Sam 26 Sep 2015, 15:11

Assise sur la branche d'un cerisier je regarde le parc s'étendre devant moi. Le souffle du vent joue dans mes cheveux alors que je lève les yeux vers le ciel. Cela fait plusieurs jours que je n'avais pas pris le contrôle et ce simple contact m'a manqué. Le ressentir à travers elle n'est en rien comparable à la situation dans laquelle je suis en ce moment. D'autant plus qu'elle ne prends pas la peine de s'ouvrir à la nature, elle se contente d'avancer vers son objectif sans un mot ou un regard en arrière. Ma main vient glisser sur l'écorce de l'arbre. Elle dénigre volontairement tout cela, cette beauté qui nous est offerte par la nature. C'est désolant. Vraiment. Je pris et attends avec impatience le jour ou je pourrais prendre le plein contrôle. Quand ce jour arriveras alors je pourrais la forcer à ouvrir les yeux. Balançant mes jambes dans le vide je saute de mon perchoir pour venir me réceptionner sur le sol. Au moment de l'impact avec la terre ferme je ne peux retenir une grimace de douleur. Je reste quelques instants immobiles avant de soupirer en relevant ma tunique, dévoilant un hématome en forme de croissant le long de mes côtes. Un souvenir laissé par son 'travail' de la veille. Travail où je n'ai bien sûr pas eu mon mot à dire. Comme d'habitude. Relevant les yeux je regarde autour de moi, me demandant ce que je vais faire. Je vais probablement devoir lui laisser la place à la fin de la journée. Peut-être avant si je me retrouve face à une situation imprévue. Ce ne serait pas la première fois que je me retrouve dans une situation épineuse à cause d'elle.

M'asseyant au pied de l'arbre je prends quelques secondes pour réfléchir. Que vais-je pouvoir faire de ma journée ? Et surtout, que puis-je faire pour elle. Malgré tout ce que je peux penser d'elle et de ses agissements je n'oublie pas que nous somme liée. A un point qu'elle ne peut sûrement pas même imaginer. Je souris à cette pensée. Elle ne peut probablement même pas penser que j'existe. Enfin, cela n'est qu'une question de temps avant qu'elle n'en prenne conscience. Et à ce moment là les choses pourront enfin être comme elles doivent l'être. En attendant je dois juste veiller à ce qu'elle ne fasse rien de plus stupide que ce qu'elle fait en ce moment et m'assurer qu'elle ne perde pas la vie. Malheureusement cette solution en plus d'être la pire hypothèse possible est aussi la plus fréquente. Et je ne peux pas faire grand-chose pour lui éviter cela. Au moment ou cette pensée me traverse l'esprit une solution m'est apportée par un reflet du soleil se réverbérant sur un morceau de roche. L'arène de cristal. C'est là que je dois l'amener. En l'état elle est encore faible cependant, avec l’entraînement de l'arène cela pourrait changer. Ou au moins lui permettre d'avoir des bases dans un domaine qu'elle ne maîtrise pas.

Avec cette idée en tête je me lève afin de me diriger vers mon objectif. J'ai le reste de la journée pour trouver un gladiateur ou n'importe quel combattant susceptible de lui apprendre les bases du combat. Une fois cela fait réussir à lui expliquer que celle qui suivra cet entraînement sera moi sans l'être. Cette partie risque d'être quelque peu compliquée cependant, je devrais être capable de m'en sortir. Je n'ai pas vraiment d'autre solution, il serait donc préférable que j'y arrive.

Tout en me rapprochant de l'arène je réfléchis à ce que je vais pouvoir dire afin d'expliquer la situation. En me rapprochant de l'entrée un échange de voix me fait revenir à moi. Un instant j'hésite à continuer ma route sans faire attention tout cela avant de revenir sur ma décision alors que la voix d'une enfant se fait entendre. Qu'est-ce qu'une enfant fait à côté d'un endroit comme l'arène de cristal ? Cela n'a aucun sens. Qui serait assez idiot pour amener sa progéniture ici. Je regarde l'entrée avant de secouer la tête et me diriger vers les voix. Une fois à proximité un drôle de couple apparaît devant moi. Une personne d'un certain âge accompagnée d'une petite fille. Je les regarde incertaine, hésitante concernant l'attitude à aborder. Finalement je me décide à aller à leur rencontre. « Ce que vous faite ne me regarde pas, mais je peux savoir pourquoi vous amenez cette enfant dans l'arène. Ce n'est pas réellement un lieu pour elle. À moins que vous ne souhaitiez combattre par vous-même ce qui tournerais plus autour du spectacle de clown que du combat de gladiateur. »

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[Fragment d'Agate] C'est à moi qu'tu cause ?! [PV Lumi]

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