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 Une virée à Cärssa [Solo | Event 2015]

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Jeu 02 Juil 2015, 18:31


« Je crains qu'ils ne se rapprochent de la vérité, Cesare. Ils sont réfléchis et ont eu des années pour penser à leurs origines. Que pouvons-nous faire ? Il serait furieux s'ils l'apprenaient avant qu'il ne l'ait décidé. » Nebula parlait tout bas à son époux, discussion faite de murmures et de souffles, de secrets et de mystères. « Je n'en attendais pas moins d'eux. Néanmoins, ils n'ont aucune certitude et ne nous interrogeront pas sur leurs idées. Je ne redoute pas les découvertes qu'ils pourraient faire. » La Sorcière soupira, contrariée. « Je suppose que ce n'est plus qu'une question de temps.  Il ne tardera pas à se présenter. D'une certaine façon, je crois qu'il a hâte de les rencontrer. » - « Je croyais qu'il devait patienter jusqu'à la fin de leurs études à Basphel. » - « C'était le projet initial. Seulement, ces derniers temps, les évènements s'enchaînent et se précipitent. Nos plans devront sûrement être réajuster aux circonstances. » - « Quelle idée folle a-t-il eu … » - « Je me garderai bien de juger les desseins de mon frère. Je suis tellement fière de lui. » - « Imaginez, Nebula, comme les Jumeaux le seront lorsqu'il leur sera révéler la lignée dont ils descendent. » Elle sourit très légèrement. « Cette même famille dont vous êtes l'une des descendantes. Notre rôle touche à sa fin. Bientôt, nous pourrons fonder notre propre famille. » - « A mes yeux, les Jumeaux sont un peu mes enfants. » - « Je sais mais ... » La phrase resta en suspend. Trois coups résonnèrent. « Entrer. » La porte s'ouvrit lentement, laissant apparaître les silhouettes minces et lumineuses de Viviane et Marius. « Vous avez demandé à nous voir, mon Oncle ? » demanda le jeune homme d'une voix basse. Cesare s'empara des quatre enveloppes qui reposaient sur un meuble, près d'un vase aux fleurs sèches. « La Prison réclame notre présence. La situation est critique et notre soutien inéluctable. » - « Où allons-nous ? » s'enquit Luna, souriante. « A Cärssa. C'est une petite ville sorcière qui longent les côtes à l'est de la Prison. » - « Préparez-vous. Nous partons dans quelques minutes. Viviane, préviens Morgane qu'elle est en charge du Manoir en notre absence. » Les Jumeaux s'inclinèrent brièvement avant de tourner les talons. Nebula les observa tandis qu'ils s'éloignaient. « A votre avis, depuis combien de temps étaient-ils devant la porte, à écouter ? » - « Je dirai cinq bonnes minutes. »

Pensif et silencieux, Marius réfléchissait, rassemblant avec précaution les différentes pièces du puzzle qu'il avait en sa possession. « Ils se jouent de nous. » lâcha Viviane, grincement entre les dents, agacée. « Nous sommes les pions d'une vaste farce. Je dois tout de même avouer que l'intrigue me plaît. Notre Père entretient un tel mystère autour de sa personne que je me mets à fantasmer sur son identité. » - « Notre liste de suspects se fait de plus en plus maigre en noms. » - « Au moins en contient-elle quelques uns. Celle sur notre Mère est on ne peut plus vide. » - « Je pressens que le temps des révélations approche. Vous avez entendu notre Tante, mon cher frère. » Le Sorcier croisa lentement les mains. « Je me méfie des paroles. Ils savaient que nous étions là, ma sœur, à les épier comme de vulgaires rats. Ils seraient capables de nous punir de la sorte. » Ils arrivèrent dans le couloir des chambres, ralentissant le pas devant celle de Luna. « N'y pensons plus pour l'heure, Viviane. La Prison nous demande et je tiens à ce que nous continuons à nous illustrer aux yeux des hautes-sphères. Vous et moi sommes faits pour briller, ma tendre sœur. Que notre éclat les embarrasse et finisse par les aveugler. » Il fila dans ses appartements personnels pour se préparer, conscient que la richesse des tenues et l'élégance ne seraient pas à faire primer pour la tâche. Ils étaient envoyés sur le terrain pour l'une des premières fois. Il ne fallait pas qu'ils déçoivent, qu'ils échouent. Le voyage serait long. Lord Cesare Pandemonium, son épouse et les Jumeaux avaient quitté le Domaine familial du Continent Dévasté après les secousses les plus violentes, pour une résidence secondaire aux abords de la Rivière Éternité. Quelques cousins de Cesare étaient restés au Domaine pour veiller sur les biens du clan et Morgane devait rester dans la demeure du Continent Naturel.  

Les temps n'étaient pas faciles. Cependant, pour les Jumeaux, toutes occasions étaient bonnes à prendre pour prouver qui ils étaient.

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Ven 03 Juil 2015, 00:52


« Que s'est-il passé, ici ? » Une vague de murmures s'empara de l'assistance, dépêchée sur ordre de l'Empereur Noir dans la petite ville portuaire de Cärssa. Les bâtiments s'étaient effondrés à travers les rues, s'étaient écroulés sur les édifices plus modestes. La ville avait été agréable, un endroit où il faisait bon vivre pour les Mages Noirs. Ils profitaient d'un cadre de vie agréable, de la proximité avec la Prison et avaient tout loisir de mener expériences et travaux morbides, de ses recherches là dont on ne parlait qu'entre Sorciers. Cärssa était prisée par les familles prestigieuses, les imminents scientifiques et les épouses des soldats et des marins. Aujourd'hui, il ne restait plus que l'ombre évasive de la ville, de ce qu'elle fut. Des décombres informes obstruaient les passages et l'on devinait une échoppe, une maison. Le Continent Dévaste était devenu instable, menaçant. Ses terres tremblaient et secouaient les contrées, malmenées par le phénomène. Beaucoup fuyait ; beaucoup restait aussi. Les côtes étaient d'autant plus dangereuses, turbulentes.  Cärssa n'avait pas été épargnée. Elle était défigurée. Marius observait le spectacle d'un œil impassible, un flegme qu'il partageait avec sa sœur qui contemplait l'horizon, distraite et rêveuse. Un vieil homme sortit des débris, les joues usées et rappées, la toge couverte de poussière. « Vous êtes les envoyés de la Prison, je suppose. Enfin la Prison … Elle doit être bien silencieuse. Que notre gouvernement soit en sécurité. » - « Que s'est-il passé ? » répéta le Sorcier, insistant. « Les caprices de la terre, encore. Ce matin, les falaises se sont rompues et sont tombées. Depuis, Cärssa a mauvaise mine. J'ai passé la journée à déterrer nos semblables, qu'ils soient vivants ou non ainsi qu'à sauver et rassembler ce qui peut l'être. Qui est responsable de cette section ? » Cesare fit un pas en avant, droit et sévère comme d'ordinaire. Il était suivi de près par sa femme, tirée à quatre épingles. Le vieil homme eut un léger sourire, inclinant doucement la tête. « Les époux Pandemonium. Ravi de vous revoir. Quels sont les ordres ? » - « Retrouver tout ceux et ce qui peut l'être. » - « Quelle est la priorité ? » Cesare ne répondit pas, sujet tabou et secret. Nebula esquissa un geste des mains et la foule s'éparpilla, usant de force et de magie pour écarter, pulvériser, anéantir les obstacles. « Viviane, Marius. » claqua la langue de Nebula, empêchant les Jumeaux de s'éloigner à l'instar des autres. Cesare se contenta de glisser un morceau de parchemin dans les mains de Marius.

Viviane et son frère étaient des adolescents arrogants, un brin prétentieux et orgueilleux. Ils n'appréciaient pas les basses besognes, habitués dès leur plus jeune âge au luxe et au raffinement, aux mondanités et à être un serpent dissimulé, un mal que l'on ignore mais qui frappe dans la gorge au moindre battement de cils. Pourtant, ils n'hésitaient pas un seul instant à révéler toute la cruauté et la noirceur de leur esprit lorsqu'ils pouvaient œuvrer pour la suprématie sorcière et leurs ambitions personnelles. Ils ne craignaient ni le sang ni la terre, pas même les cieux. Ils étaient prêts à tout pour réussir, obstinés dans les idéaux. Ils étaient les derniers descendants d'une philosophie sanguinaire ; apparence charmante pour des monstres avides et dévorants. « Qu'est-ce ? » s'enquit Marius. Luna avait déroulé le parchemin du bout des doigts pour scruter le dessin représenté. « Je crois que c'est le croquis de ce que nous devons tirés des décombres. Un artefact, à n'en pas douter.  Notre Oncle et notre Tante nous donnent une chance de prouver notre valeur.» - « Ils doivent chercher aussi cet objet. Quelque chose me dit qu'il n'est pas anodin … Un trésor secret. » La curiosité le brûlait. Marius savait néanmoins rester à sa place, mieux que son impétueuse sœur plus vive et arrogante. « Nous n'avons pas la moindre piste. » - « Je crains qu'il nous faille seulement faire preuve d'une infinie vigilance, ma chère sœur. » Elle fit la moue. « D'une chance insolente, voulez-vous dire. » - « Ouvrez l'œil. Nous pourrions faire une heureuse découverte en dégageant l'un des nôtres des ruines de sa résidence. »  

Les Jumeaux s'approchèrent d'une porte démolie d'où quelqu'un cognait. Venait l'heure de mettre la main à la pâte.

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Dim 05 Juil 2015, 14:53


« Prenez garde, Viviane. » L’intéressée accorda un léger sourire à son frère, avant de s’enfoncer dans la pénombre des décombres, se frayant un passage parmi les débris à peine dégagé de sa route. Mince, chétive, la Sorcière se glissait entre les poutres et la pierre sans trop de difficulté, même si elle faisait attention à la structure instable sur laquelle grimpait. La maison écroulée chancelait et grinçait, l’air de protester contre l’intrusion indésirable. Luna était consciente des risques mais il lui en fallait bien plus pour songer à rebrousser chemin. Les Jumeaux avaient eu la même intuition ; c’était un signe qu’ils ne pouvaient ignorer. Ils avaient aidé de nombreuses familles à sortir des ruines de leur propre demeure, sans qu’ils trouvent la moindre piste sur l’artefact du parchemin. Face à ce qui devait être autrefois un grand manoir, ils avaient ressenti une étrange sensation, irrémédiablement attirés par une force mystique qui irradiait des vestiges poussiéreux. Douce, délicate, la jeune fille descendait dans les tréfonds de la résidence où la lumière commençait à manquer. Elle s’accrochait aux vieux bois, aux meubles écrasés et à la roche brisée Luna jeta un coup d’œil en bas. Elle était suffisamment proche du sol pour se permettre de sauter. Dans un petit soupir, elle lâcha ses prises pour atterrir à croupis entre une armoire et une table basse qui ne ressemblait plus à grand-chose. Elle ne voyait pas grand-chose, même si ses yeux clairs s’habituaient peu à peu à l’obscurité. Sous ses pas, les verres craquaient. C’était désagréable. Néanmoins, le moment était mal choisi pour être précieuse et Luna ne s’en souciait pas, préférant fouiller dans chaque tiroir, sous chaque porte couchée, derrière les murs et le parquet. La maison n’en finissait pas de se plaindre, semblant se balancer d’un côté puis de l’autre. La jeune Mage Noire devait faire vite, elle le savait. Le manoir avait piètre allure et s’il tenait encore plus ou moins debout par endroit, il ne résisterait pas à une nouvelle secousse. Le plafond était déjà bas, se fissurait. Le temps était compté. Luna, contrainte de se mettre à genoux tant les couloirs se faisaient étroits, rampait presque pour passer d’une pièce à l’autre. Surprise, elle écarta vivement sa main, qui avait touché quelque chose d’inattendu. Ce n’était qu’une petite poupée de chiffon, une chose minuscule et abîmée aux yeux de boutons. Elle avait dû être recousue une bonne dizaine de fois. Luna prit la peluche entre ses doigts pensive. La riche famille que son frère et elle avait secouru n’avait pas de fille, ils n’avaient pas mentionné de fillette et si le Baron en avait eu une, il aurait eu les moyens de lui acheter des jouets merveilleux. Ce n’était pas un mystère passionnant en soi. Les domestiques et les esclaves étaient courants dans les grandes lignées sorcières.

La Bibliothèque était grande. Des livres, par centaines, s’étalaient sur le sol froid. La marre de papiers jaunis n’était pas facile à explorer. Luna s’évertuait pourtant à scruter la moindre parcelle. Elle devait retrouver l’artefact. Brusquement, la Sorcière releva la tête. « Qui est là ? » murmura-t-elle tout bas. Elle était certaine d’avoir perçu la présence d’un étranger à l’aura détestable. Une fillette sortit de sa cachette. Petite et adorable gamine aux iris vertes, ses cheveux étaient de longues boucles brunes. « Tu n’es pas une enfant. » articula doucement Luna, agacée et contrariée. Un drôle de sourire aux lèvres, l’autre hocha la tête. Elle serrait contre elle un immonde ours en peluche. « Magicienne. » cracha-t-elle. « Espionne. » Elle baissa les yeux, avisant brièvement le nounours. « Voleuse. » Elle avait l’artefact. C’était évident. La Magicienne avait un regard sage, un éclat qui trahissait son âge, bien plus élevé que son apparence. « Que comptes-tu me faire, Sorcière ? Tu n’as pas la puissance nécessaire pour m’atteindre. » Luna s’empourpra, piquée au vif. La bénéfique leva le bras, prête à user de sa magie blanche et bleue. « Tu ferais mieux de … » La discussion fut abrégée par le grondement de la terre. Les tremblements ne prévenaient jamais. La Magicienne cria, prise de court par les immenses étagères qui basculaient vers elle. Viviane fila sous un bureau, les bras en croix pour protéger son visage et son crâne. Il n’y avait rien à faire, si ce n’est attendre que le calme revienne. De très longues secondes s’écoulèrent, angoissantes. Recroquevillée, Luna ne bougeait pas malgré les débris qui lui tombaient dessus.

Enfin, le manoir redevint tranquille. Doucement, Luna sortit de son abri, se dirigeant d’un pas prudent vers la Magicienne, prisonnière sous les bibliothèques. Elle était immobile. Elle ne respirait plus. Les doigts ensanglantés, elle devait avoir serré le poing de toutes ses force sur la peluche. La Sorcière s’en empara et l’éventra.

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Dim 05 Juil 2015, 15:47


Marius ne s’inquiétait pas pour sa sœur. Malgré la dernière secousse qui avait eu raison du Manoir du Baron, il savait que sa jumelle se portait à ravir. Liés dans la vie et dans la mort, l’un ne pouvait survivre sans l’autre, telle était la Malédiction des fratries nées d’une même âme. C’était certainement ce qui les poussait à être si proches au-delà de la distance qu’ils s’imposaient. Elle était ce qu’il avait de plus précieux, il était le plus important de tous. « Marius, où est Viviane ? » s’enquit Cesare qui s’approchait de son neveu. Il n’avait même pas fui lorsque le tremblement avait débuté, préférant rester auprès de la résidence où était sa sœur. « Elle n’est pas encore remontée. » souffla-t-il, perdu dans la contemplation rêveuse des environs. « Ressens-tu cette aura ? » - « Pardon, mon Oncle ? » - « Je pressens la blancheur immaculée des chiens du Lac. Ecarte-toi. » Le Sorcier obtempéra sans broncher, laissant Lord Pandémonium agir à sa guise. Celui-ci esquissa un léger mouvement des bras. Le vent se leva, brusque, puissant. D’une bourrasque, il écarta des murs entiers de la résidence. « Viviane. » appela-t-il d’une voix ferme. « Je suis là, mon Oncle. » s’écria la voix de la jeune fille, lointaine. « J’arrive. » Marius fit quelques pas, jetant un coup d’œil en contre bas. « Les recherches ont-elles été fructueuses, ma chère sœur ? » - « Je le crois, oui. » Luna finit par apparaître, les joues et les bras éraflées mais bien portante. Marius lui tendit une main, elle la prit et un instant, elle fut auprès de son frère. La Sorcière fit glisser une sphère dorée à Cesare. « Il y avait une Magicienne, mon Oncle. Elle semblait connaître cette maison, être servante de la famille du Baron. » - « Où est-elle ? » - « Elle n’a pas survécu au poids de la connaissance, dirais-je. » Elle sourit.  « Mon Oncle, son infiltration serait trop belle, trop parfaite. Je ne vois pas par quel miracle elle aurait pu leurrer le Baron, à moins bien sûr qu’un traitre ne se soit glissé dans ses rangs. » Il acquiesça. « Je vais parler aux siens. » Le Sorcier qui avait basculé Magicien serait trouvé, torturé, et éliminé. « C’est du beau travail, Viviane. » la félicita Marius. « Qu’aurais-je fais sans vous, vos dons et votre flair, mon frère. »

« Reviens. » tonna la voix de Cesare. On imaginait aisément la fureur de ses traits, la rage de ses yeux. D’un pas lourd, il suivait un jeune homme qui, tremblant, détalait à travers les ruines et la végétation étouffante des côtes. Il fuyait la colère des Mages Noirs, qui lui ferait payer au prix fort la trahison. Le Magicien avait été découvert après l’interrogatoire de l’Oncle de Luna et Marius. Les nécromanciens avaient lancé à sa poursuite une armée entière de morts-vivants, ombres des Sorciers qui avaient péri dans les effondrements. Le Magicien, essoufflé, s’arrêta au bord d’une falaise. Le regard anxieux, il contempla l’eau sombre. Il connaissait les risques de la mer, même des baies peu profondes. Il jeta un coup d’œil derrière lui. Les Sorciers arrivaient. Il le ferait parler. Ils en avaient les moyens. Le Mage Blanc ferma les yeux, un pauvre sourire aux lèvres. Il sauta. « Pauvre fou. » pesta Nebula. Elle scruta l’onde folle qui, lentement, se tintait de rouge. Les bêtes monstrueuses qui infestaient les eaux avaient eu raison de lui, l’avaient dévoré en quelques coups de dents. « D’après son père, ce mécréant a un enfant d’à peine dix ans. Sa femme et lui sont partis il y a peu. Il devait savoir que sa fin approchait. » Marius, impassible, chuchota : « Il sera frappé par la lame de l’épée de sa mère et mourra. » Il tourna les talons, espérant que sa petite malédiction ferait mouche. Il fallut se remettre au travail. Ils étaient encore des dizaines, morts ou vivants, captifs de la terre. Seulement, les époux Pandémonium ne semblaient plus réellement s’intéresser à la mission de sauvetage. Ils conversaient tout bas, à l’écart des autres. Le débat semblait enflammé. « Avez-vous découvert quel état cet artefact que nous avons trouvé, ma sœur ? » s’enquit Marius. « Je crains que non. Il était couvert d’inscriptions étranges que je n’ai pu déchiffrer. » - « Bien. Continuons. » L’idée ne le réjouissait pas mais mieux valait continuer à sauver les Sorciers que de réfléchir à un secret bien gardé.

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Une virée à Cärssa [Solo | Event 2015]

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