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 [Event 2015 - Mission VI] Les Anges de la Destruction [PV Julia]

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Dim 12 Juil 2015, 19:07

Melody Eternam
Niveau III
Age - 23 ans
Race - Dullahan
Camp - Chaotique Neutre
Spécialités
● Agilité : 4 ● Force : 5 ● Charisme : 5 ● Intelligence : 6 ● Magie : 18 ●
Des navires par centaines s'étaient échouée sur des îles, après avoir essuyé tempêtes et attaques de monstres. Des marins désespérés tentaient de regagner la côte, d'autres commençaient à s'installer, à se construire une nouvelle vie... quand l'endroit où ces derniers avaient atterrit n'était pas déjà habité. Qu'il était plaisant de tourmenter ces pauvres âmes stupides, de voler d'un archipel à l'autre quand les vents étaient favorables ! Pourtant, il fallait se faire une raison... Nous pouvions aller d'Est en Ouest de notre position, nous pouvions repartir au Sud... Mais le Nord, lui, nous restait totalement inatteignable. Ainsi, il n'y avait pas moyen de rejoindre ce fichu continent pour le moment. A chacune de nos tentatives, une violente tempête sortie de nul part nous tombait dessus et à ce moment là... c'était soit la mort, soit l'abandon. Et il ne fallait pas se voiler la face, après deux bonnes semaines passés au beau milieu de l'Océan, il n'y avait plus grand monde qui ne s'était pas encore armé jusqu'aux dents pour se prémunir de nos attaques et de nos malédictions. L'ennuie commençait à s'installer doucement... et il était grand temps de quitter ce lieu à la recherche de nouvelles distractions. Je me tournais alors vers ma compagne éternelle, un sourire en coin dessiné sur mon visage. « Julia ? Et si on retournais sur le Continent ? On est assez proche de celui du Matin Calme. » Cette terre sur laquelle je suis née, j'ai grandis et suis morte avant de renaître pour votre plus grand malheur. Je ne pouvais m'empêcher de me demander si ma tête était encore mise à prix, auquel cas le désastre actuel pourrait jouer en ma faveur... Éliminer ceux en charge de ma traque, voilà qui pourrait être intéressant...

Le trajet jusqu'à la côte ne se fit pas sans difficultés... On aurait dit que les éléments eux-même désiraient nous voir piégés au beau milieu de l'Océan. A plusieurs reprise, j'ai du baisser d'altitude, et à peine m'approchais-je de l'eau que des monstres marins sortaient des flots dans l'espoir de me croquer. Le danger était non seulement partout, mais aussi permanent, et ce n'était pas mécontente que j'atterris non loin du port. « Pfiu... C'est pas passé loin... J'ai bien crus qu'on arriverait jamais jusqu'ici ! Saletés de bestioles ! » A peine avais-je prononcé ces quelques mots qu'une tentacule de plus de trois mètres de haut manqua de m'écraser. S'éloigner. Nous devions quitter la côte pour nous enfoncer dans les terres, là où ces choses ne pourront rien contre nous. « J'aimerais repasser chez moi si tu veux bien. Pas mal d'armes sont entreposés là bas depuis que j'ai récupéré la baraque. » Et j'ouvris à peine la marche, en direction du Quartier Résidentiel... que je remarquais déjà que le Chaos était bien présent parmi nous. Des cris déchirants, des rires démoniaques, des pleurs suppliants me parvenait des rues avoisinantes, mais aussi des plus riches demeures. Soudain, sous mon nez, un homme au masque d'or couvert de sang sortit du jardin à ma droite, trainant une femme derrière lui par les cheveux. Mon sang ne fit qu'un tour... et j'attrapais une épée abandonnée au sol pour la lui enfoncer profondément entre ses côtés. Surpris, l'étranger recula et lâcha toutes ses prises, avant de s'enfuir...

J'aidais la femme bafouée à se relever. Ses vêtements étaient déchirés, des ecchymoses recouvraient presque intégralement ses bras et ses jambes... Il ne l'avait pas raté, l'enflure... « Dites, c'était qui cet enfoiré ? » La pauvresse me regarda avec des yeux apeurés. Elle tremblait encore et ne savait probablement pas si il fallait mieux pour elle qu'elle se taise ou qu'elle me réponde. Mais après quelques secondes d'hésitations, elle s'exécuta, un ton de reproche dans la voix. « Mais d'où vous venez pour ne pas savoir ça ? Des hommes avec des masques d'or mettent à sac tout le Continent du Matin Calme et ses habitants. On ne sait pas d'où ils viennent, et la milice est totalement débordée ! Filez d'ici avant qu'ils ne vous attrapent. C'est la guerre. » Je souris d'un air diabolique. Les forces de l'ordre débordés ? Je tenais là ma vengeance. Tous ceux qui avaient un jour servit ce monstre que l'on me disait être mon mari... Ils allaient tous payer de leur sang que je répandrais sur la place publique. Et personne ne pourra m'en empêcher. Je sentais monter en moi cette vague de folie, ce désir de meurtre, incroyable, puissant. Je me tournais de nouveau vers ma sœur d'âme, mon visage transformé par cette personnalité vengeresse qui était en moi. « C'est le moment... Je vais enfin l'avoir... Ils vont tous payé... TOUS ! Tous ceux qui se sont un jour servit de moi. C'est le plus beau jour de ma vie ! » Et j'éclatais dans un rire qui aurait glacé le sang de bien des faibles.

Je repartis alors comme une furie en direction de mon ancienne demeure. Et peut-être que l'homme qui était responsable de la mort de mon père et ma mère adoptif pointerait alors le bout de son nez. Que je l'étripe, ce pauvre fou qui était le véritable responsable de tous mes malheurs. J'avais soif de justice, de MA justice. Et puisque personne ne m'avait jamais défendu ou protégé, c'était à moi de prendre les choses en main. Le sang de tous ces porcs allait couler cette nuit.

955 mots

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Lun 13 Juil 2015, 20:51

Le désespoir régnait dans le coeur des Hommes depuis que les deux jeunes femmes eurent daigné s'y installer. Elles n'épargnaient personne, n'éprouvaient jamais de pitié envers qui que ce soit, et se plaisaient dans ce carnage de chair et de sang qui leur paraissait presque plus agréable que leur chez-soi. Elles vivaient dans le malheur des autres, se baignaient dans leur détresse et leur angoisse, se nourrissaient de leur douleur, des maux qui les envahissaient jusqu'à les pousser dans une démence, une folie si désastreuse qu'ils n'en sortiraient point vivant, ou avec d'immenses séquelles irréparables. Les malédictions qu'elles faisaient tomber faisaient tourner des têtes, parfois les poussaient à tomber et à rouler sur le sol comme de vulgaires boulets de canons échoués sur les plages, sans que personne ne se soucient d'eux. Elles étaient splendides, dominaient le monde, que dis-je, l'univers tout entier. Et même si cela ne s'affichait pas en grand devant les yeux de tous, elles le menaient d'une main de maître, dans l'ombre. Car mieux vaut la sournoiserie et la fourberie à toutes ces méthodes de barbare qu'utilisent les dictatures. Non, ici tout était dans la finesse, dans la délicatesse de l'acte. Dans l'élégance, en bref dans la grande classe qu'elles s'octroyaient et que toujours elles garderaient, comme une pure caractéristique de leur alliance qui ne verrait jamais arriver sa fin.

Passant ses doigts dans la fine chevelure de sa compagne, la Morte se tourna alors vers les continents qui leur ouvraient grand les bras, si tout du moins cette expression convenait. Le continent dévasté et celui du matin calme étaient en proie à une destruction rapide et brutale. Le naturel, par contre, se teintait d'une tranquillité presque effroyable. Les Elfes, par conséquent, étaient à l'abri pour une fois, mais ne seraient pas épargnés pour autant. Leur temps viendrait, Julia en était persuadée. Mais cette fois ils possédaient une Reine qui ne se laisserait pas marcher sur les pieds. Elle haussa les épaules. Sa façon de gérer un royaume ne la concernait point après tout, et elle aurait eu tort de se pencher sur la politique. Une fois, pas deux. Cela lui avait après tout coûté la vie. Une faible brise balaya les maigres espoirs qui restaient aux marins naviguant encore, tandis qu'ils se faisaient entraîner par les vagues provoquées par l'arrivée d'un monstre marin qui ferait d'eux son dîner. C'était de la folie de se lancer à la conquête d'un nouveau continent, tous devaient le savoir. Et lancer son peuple à l'assaut d'un tel territoire voulait dire qu'on se plongeait dans une inconscience frénétique et stupide. La jeune femme réfléchissait bien trop. Il était temps de se détendre une bonne fois pour toute, et quand elle croisa le regard malicieux de son Autre, un sourire arqua ses lèvres, déformant peu à peu les traits habituels formant son visage doux et pourtant pris d'un sadisme profond qui lui siait à merveilles.

« C'est vrai que nous ne sommes pas loin. Tu as raison. ». Le trajet ne fut pas des plus agréables, mais à aucun moment la Dullahan ne douta de leur réussite, de leur survie. Elles étaient bien plus fortes que les vents et marées, que ces bêtes qui sommeillaient dans les abîmes, et ne constituaient même pas un repas que l'on pouvait nommer convenable. Elles ne vivaient plus, alors à quoi bon s'obstiner à les dévorer une nouvelle fois ? La vie ne leur ferait plus jamais de cadeaux, ou tout du moins elles ne les accepteraient pas, les considérant comme empoisonnés. La vie ne donne jamais rien sans retour possible et c'était une ineptie de se croire béni des Dieux, car tous sur ces terres étaient leurs pantins, leurs marionnettes manipulables à souhait. Une fois qu'elles furent arrivées, saines et sauves mais quelque peu secouées par la violence du voyage, la jeune femme acquiesça à la demande de sa compagne. « Je serais ravie de voir à quoi ton « chez-toi » peut bien ressembler. Pour ma part, si un jour tu souhaites t'y rendre, je réside à Avalon pour une durée indéterminée. C'est une ville aux habitants bien peu agréables, mais qui ne s'empiffrent pas de verdure à longueur de temps, alors ça me détend. ». Earudien devenait un véritable poison pour sa cruauté légendaire, la changeant peu à peu en quelque chose qu'elle ne possédait plus depuis bien longtemps : l'innocence d'une guerre courte, et d'une paix rapide. Douce utopie que voilà.

Les hommes au masque d'or grouillaient dans les ruelles, arrachant le coeur de tous les passants, les tuant sans aucun remords, ne cherchant à provoquer que la haine et la destruction dans leurs esprits chamboulés. Ici, il n'y avait plus de hiérarchie. Plus de pauvres, plus de riches. Tous périssaient dans le même sort funeste, tous se retrouvaient six pieds sous terres sans aucune tombe, sans lieu pour que leurs proches viennent se recueillir, si tout du moins ils n'avaient pas déjà eux aussi cédé sous les coups de ces malfaiteurs. La Dullahan détendit rapidement ses ailes, faisant trébucher quelques personnes au passage bien que ce ne fut pas volontaire, et suivit l'avis de sa jeune amie, sans pour autant comprendre son engouement soudain à se battre. Elles venaient de sortir de la torpeur, de la tempête, de l'emprise des bêtes sous marines, et pourtant elle semblait plus d'attaque que jamais. Ceux qui s'étaient servi d'elles.. Ainsi, Melody aussi avait connu le joux de la manipulation. Cette idée, aussi délectable que détestable de par le point commun qu'elle plaçait entre les deux jeunes femmes, provoqua une montée de colère sans pareille dans le coeur de la Morte, qui se sentit trésaillir alors qu'elle sortait son cimeterre indestructible de son fourreau. « Que t'ont-ils fait, Melody ? ». Question indiscrète, mais la réponse ne se ferait sûrement pas attendre.

Une fois postée devant l'ancienne demeure de sa compagne, elle attendit que le premier milicien passe, et cacha son arme derrière son dos. « Qu'est-ce que vous faites encore là ? Fuyez mademoiselle, il n'est pas l'heure de vous balader paisiblement dans la rue commerçante ! ». « Ah oui ? ». Et d'un coup d'un seul, la vie le quitta, tandis que sa lame se glissait à merveille dans son cou, lui arrachant quelques cris de douleurs étouffés. Le sang se répandit sur le sol, entrant dans les jonctions des pavés, provoquant en la jeune femme une euphorie, une hystérie presque, qu'elle ne put contenir. Rapidement, d'autres miliciens vinrent rajouter leur grain de sel, mais plutôt que de se montrer sous son véritable visage, elle poursuivit dans le mensonge, dissimulant l'arme du crime dans un coin. Elle mima ensuite une tristesse. « Un homme au masque d'or est venu mettre fin à ses jours devant mes yeux alors que ce jeune homme essayait de me prévenir du danger imminent. Il est parti par là, je vous en prie rattrapez le ! ». Elle montra ensuite une direction au hasard, puis, dés que sa compagne fut sortie de chez elle, récupéra son arme et l'invita à se lover contre elle. « Je t'offre sur un beau plateau d'argent tous ces hommes là-bas.. ». Elle s'approcha de son oreille, presque sensuelle. « J'espère que ça te fait plaisir.. ». Et le carnage pouvait commencer.

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