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 Ne le répète à personne. {Feat Ae}

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Jeu 11 Juin 2015, 10:04


Le visage levé vers le ciel, profitant des rayons du soleil me chatouillant les joues, j’avance dans la forêt aux milles clochettes sans faire attention à ce qui m’entoure. Concentrée, j’ouvre mon esprit à la nature m’entourant, cherchant à percevoir et comprendre les secrets qu’elle renferme. Toutes ces sensations sont nouvelles pour moi et bien que Mircella face tout son possible pour m’aider à les appréhender, je sais que je ne pourrais y parvenir que si je m’adonne de moi-même à cet exercice jour après jour. Après tout, comment pourrais-je comprendre en seulement quelques jours ce qui prend des années aux autres ? Malgré la plénitude que j’éprouve en ce moment je sais que je ne peux pas comprendre la totalité de ce que cela signifie. Ma perception de la nature est malheureusement limitée à sentir la présence et la vie des plantes m’entourant sans pour autant parvenir à comprendre ce qu’elle signifie. Ma main vient glisser le long des pétales d’une fleur alors que mes pas me portent vers une destination m’étant à moi-même inconnue. Un petit sifflement retentit non loin de moi et sans interrompre ma marche, je sens Sheva se poser sur mon épaule. Je ne suis pas la seule à qui ces balades sont profitables, mes deux compagnons à plumes les apprécie grandement eux aussi. Bien qu’indépendant, Je sais que rares sont les fois ou ils s’éloignent d’Earudien et la cité elfique bien que magnifique ne leur suffit pas comme terrain de jeu. Le caressant distraitement, je jette un rapide coup d’œil autour de moi afin de trouver Porcelaine. Un reflet blanc entre les feuillages me tire un petit sourire et c’est sans attendre plus longtemps que je continue ma marche.

Tout en marchant, les récents évènements ayant changé le cour de mon existence me revienne en tête. Curieuse, ne comprenant pas pourquoi mes pensées se dirigent dans ce sens à un moment pareil je m’arrête, regardant autour de moi avant de comprendre. C’est ici. C’est l’un des derniers endroits où j’ai été avec elle. C’est celui où elle m’a avoué son amour et ou je me suis abandonnée à elle. Cette forêts n’est au final pas une forêt sans importance pour moi, c’est aussi l’endroit le plus fort pour nous deux. Au moins avant qu’elle parte, m’abandonnant sans donner de raison à son départ. Un fin soupir franchit mes lèvres alors que je me remets en route. Ma vie à pris un nouveau sens avec ce départ pourtant, malgré tout ce que je fais, tout ce qu’elle tente de faire pour moi, le trou béant dans mon cœur provoqué par son absence est toujours bien réel. Il ne peut se passer plus d’une semaine sans que je ne pense à elle, sans que le chagrin ne vienne me cueillir et m’abattre. Promenant mon regard aux alentours, je dirige ma marche vers une petite clairière situé un peu plus loin. Ce n’est pas une bonne idée d’aller là-bas, je le sais mais je ne peux faire autrement. C’est ici que tout a commencé, avec de la chance c’est aussi ici que tout se finira.

Debout au milieu de la clairière je regarde autour de moi, le regard triste. Après quelques secondes immobile, à revoir nos action se dérouler devant nous comme dans un rêve je me m’est à arpenter ce lieux. Ma main glisse sur le tronc d’un arbre, le tronc ou elle m’a acculé afin de me questionner. Mes pas m’amène vers un tapis de mousse, celui ou nous étions couchée ensemble. Un reflet sur le sol attire mon attention et me baissant je récupère un bouton de robe. Celle que je portais ce jour-là. Une première larme apparaît au coin de mes yeux sans que je tente de la retenir. Je ne peux pas lui faire l’affront de retenir mes larmes, bien que je sois seule et perdue à cause d’elle elle mérite chacune des larmes que je verse à sa pensée. La main posée sur le tronc de l’arbre, sentant son écorce rugueuse contre ma paume je reste ainsi pendant de longue seconde laissant mes larmes couler en un flot ininterrompu. Chacune de mes larmes, chacun de mes sanglots font remonter à la surface un souvenir d’elle que je ne parviens à réprimer. Que je ne veux pas réprimer.

Soudain, un bruit de pas se fait entendre au loin. Non, pas au loin, il est tout près au contraire. Me relevant rapidement je m’essuie les yeux avant de regarder autour de moi. Je ne veux pas qu’on me voit dans cet état. Mircella est la seule que j’autorise à me voir ainsi, faible et tremblante. Personne d’autre ne doit me voir ainsi, c’est hors de question. Mes yeux se pose finalement sur un homme. Un elfe, assez grand et qui me regarde avec deux yeux gris à l'intérieur desquels la surprise est visible. Dans mes yeux brûle une lueur de haine alors que j’essuie rapidement mes larmes. « Vous m’avez vu ? » Ma voix bien que légèrement tremblante à cause de mes dernier sanglot et froide et raisonne longuement à travers l’air de la clairière.
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Jeu 11 Juin 2015, 17:10

Aerandir marchait tranquillement sur un sentier de forêt en compagnie de son loup. Il ne faisait pas grand-chose en cette journée ensoleillée et comme à son habitude il souhaitait seulement être seul, acceptant la seule compagnie d’Andros. L’elfe leva les yeux vers le ciel et, voyant que les rayons du Soleil était encore présents, pensa qu’il devait être quelque chose comme midi ou un peu plus tard. Bizarrement, il n’avait pas faim, lui qui n’est jamais rassasié. Andros ne se plaignait pas non plus, il semblait juste un peu fatigué, la langue tirée et son rythme de marche devenait de plus en plus lent au fur et à mesure qu’il avançait aux côtés de son maître. Pendant qu’Aerandir regardait autour de lui pour observer la magnificence de la nature, Andros décida de coller sa truffe contre le sol pour humer les odeurs qui pouvaient s’y trouver. Une en particulier retint son attention. Il s’arrêta brutalement pour pouvoir garder l’odeur en mémoire et la flairer. Quand l’elfe se rendit compte que son loup n’avait plus du tout l’intention de le suivre, il tenta de le rappeler à l’ordre.


« Eh ! Reste ici. Andros ! »


Aerandir resta planté là, à appeler son loup qui ne lui obéirait pas de si tôt. Andros était resté sauvage, même s’il appartenait à Aerandir. Ce dernier ne voulait pas enlever les reflexes d’Andros qu’il avait acquis grâce à son appartenance avec le milieu sauvage. Etant un elfe et par définition proche de la nature, pour lui ce serait comme vouloir abimer ce qu’il aimait par-dessus tout. Mais en cet instant où Andros était parti sans se retourner avait de quoi l’agacer. Il allait devoir le suivre, et il ne savait pas où cela le mènerait. A cet instant il se demanda si ce n’était pas lui qui était domestiqué, justement… De toute façon, il n’avait pas le choix, Andros ne lâcherait pas sa piste qu’il flairait comme s’il était sur les traces d’une proie. Le loup approcha sa truffe des pétales d’une fleur et parut être toujours sur la bonne voie pour trouver ce qu’il cherchait. Aerandir, lui, suivait la bête au poil blanc, un peu bougon de devoir écourter sa promenade. Il soupirait de temps à autres pour exprimer son mécontentement, mais Andros n’en avait que faire de ce que pouvait bien penser son maître, et ça Aerandir s’en doutait bien. Il ne comprenait pas le langage des animaux, mais Andros  et lui se connaissait depuis tellement longtemps qu’il devinait presque ce qu'il aurait pu lui dire.


L’elfe sortit de ses pensées lorsque son regard glissa le long d’une trace de pas. Il se baissa pour l’examiner de plus près, tentant de déchiffrer sa provenance. A première vue, ce devait appartenir à une femme, vu la largeur et la taille du pied, il devait être menu, et celle à qui il appartenait ne pas peser bien lourd à en juger par la profondeur de la trace dans la terre. Ou alors, c’était à un homme petit et léger. A cette pensée il leva les yeux au ciel, exaspéré par lui-même. Pendant cette réflexion de quelques minutes, Andros avait continué sa route. L’elfe se redressa puis avança rapidement pour rattraper l’animal. Son regard se posa sur une clairière verdoyante comme il y en avait beaucoup par ici. Andros se stoppa net et releva brusquement les deux oreilles. Interloqué par ce revirement de situation, le jeune elfe tendit l’oreille à son tour. Son ouïe fine distinguait en effet quelque chose. Un bruit qui ressemble à des soupirs… Des lamentations. Il fronça les sourcils, il avait beau avoir une bonne oreille, il n’était pas vraiment certain de ce qu’il entendait. Il attrapa son loup par le poil et le tira légèrement vers l’arrière pour qu’il s’asseye. Pour une fois, le loup avait décidé de lui obéir et se coucha même dans les branches, herbes et autre verdures qui jonchaient le sol. Aerandir décida alors d’avancer  un peu plus pour mieux distinguer les bruits qu’il pouvait percevoir. La source ne devait être qu’à quelques mètres tout au plus. Il s’inquiétait pour la personne, peut-être était-ce quelqu’un de blessé qui était tombé et que la blessure faisait souffrir ? Il valait mieux en avoir le cœur net plutôt que de se torturer l’esprit et de s’interroger.
Il reprit sa marche jusqu’à atteindre l’entrée de la clairière qu’il pouvait apercevoir quelques minutes auparavant. Andros devait le suivre, bien tapis dans les buissons pour ne pas se faire rabrouer par son maître. Aerandir se doutait qu’il était là à le suivre, et c’étant tant mieux, il ne serait pas trop de deux s’ils tombaient sur une personne ou une bête qui leur voudrait du mal. Parfois, des bandits sont de passage ici. C’est rare, mais on n’est jamais trop prudent.


Plus il avançait et plus les bruits étaient audibles. Maintenant il pouvait deviner que la voix qui s’étranglait de sanglot devait appartenir à une femme. C’est en écartant quelques branches devant lui qu’il vit enfin la source de ces sons. C’était une femme, effectivement. Il ne la voyait que de dos, mais même si sa chevelure était d’un blanc éclatant, il se doutait qu’elle était jeune. Il trouvait ironique de découvrir encore une jeune femme dans les bois, ce n’était pas la première fois. Il pensa que ça allait lui faire une réputation de voyeur à force. Ce n’était pas sa faute si à chaque fois qu’il décidait d’entamer une longue marche il tombait systématiquement sur une demoiselle. La première était Mircella, la seconde Keira qu’il avait gentiment – c’est un euphémisme – accueillit avec la pointe de son katana sur le cou. Et maintenant cette fille qui semblait porter toute la tristesse du monde sur ses épaules. Visiblement, elle n’était pas blessée, c’était déjà ça.


Il avait fait son devoir, il était venu jusqu’ici pour voir si la personne était blessée, et même si sa curiosité le démangeait, il était très mal venu d’aller consoler une inconnue, ce n’était pas ses affaires après tout. Alors qu’il se décida à repartir et rebrousser chemin, il marcha sur une branche sèche se trouvant par terre, qui craqua en un bruit sourd. Aerandir se mordit la lèvre inférieure en fermant les yeux. Les pleures se stoppèrent et évidemment il se fit repérer. Vraiment, la discrétion l’abandonnait toujours au dernier moment. Lorsqu’elle lui adressa la parole, il fût surpris. Déjà parce que la voix de la jeune femme avait repris de la contenance, elle arrivait à la contrôler et s’il n’était pas arrivé au mauvais moment, il n’aurait pu se douter qu’elle pleurait quelques secondes auparavant. De plus, quand elle se retourna pour chercher d’où venait  le bruit qu’il avait produit, il pu remarquer à quel point elle était belle. Elle avait de grands yeux bleu qui mêlaient à eux seuls de la tristesse mélangée à de la colère. Aerandir se demanda quelques secondes s’il allait passer un sale quart d’heure ou non… Il se racla légèrement la gorge pour tenter de formuler une phrase correcte sans bredouiller.


« Bonjour. Vu quoi ? Je vous ai juste entendu. Des... bruits qui venaient d’ici ont attiré mon loup et moi par la même occasion. J’ai pensé que quelqu’un était peut-être blessé. Vous… Vous allez bien ? »


Il ne savait pas trop la réponse à laquelle s’attendre. Une femme triste est plus imprévisible et impitoyable que n’importe quel brigand ou bête sauvage du coin, et Andros ne tuerait pas une jeune femme en détresse pour sauver la peau de son maître…
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Ven 12 Juin 2015, 11:19

Je reste quelques secondes immobile, le regard bloqué sur cet inconnu avant de lui tourner le dos, essuyant rapidement mes dernières larmes. « Rien. Cela ne vous regarde pas. » Le jour de ma transformation je me suis jurée de ne plus être faible, de ne plus dépendre de personne et d’être celle qui aide plutôt que celle qui est aidée. Et bien sûr, il a fallu que tout se passe différemment, que je paraisse faible et éplorée aux yeux de quelqu’un le seul moment ou je m’autorise à vaciller. Faisant volte-face, je plante mes yeux azur dans son regard gros acier. « Quoi qu’il en soit, je vais très bien je vous remercie. » Je promène un instant mon regard sur lui. Une personne assez grande aux traits fin avec un tatouage sous l’œil et une chevelure lui tombant en cascade le long du visage. Un petit sourire apparaît une fraction de seconde sur mes lèvres avant que je ne me reprenne. Il a beau être un elfe, ses oreilles ne mentent pas, il ne donne pas l’impression de faire partis de la majorité. Décoiffé, des vêtements simples… Il est assez loin des créatures que j’ai l’habitude de voir se balader dans Earudien. Tout d’un coup ses paroles me reviennent en tête et je brise le silence pesant ayant commencé à s’installer entre nous. « Vous avez parlé d’un bruit. Quel genre de bruit avez-vous entendu ? » à défaut de voir il a pu entendre, et si c’est bien le cas alors le résultat est le même.

Soupirant, je me tourne, faisant légèrement voler ma robe avant d’aller m’asseoir sur une souche située non loin. Pourquoi est-il là ? C’est la seule question que je me pose. Il n’a pas pu me trouver par hasard, la forêt est bien trop grande pour cela et quand bien même il m’aurait entendu… Non, les chances que cela soit dû au hasard sont trop faibles. Croisant les jambes et utilisant ma main en guise d’accoudoir, je regarde fixement devant moi perdue dans mes pensées. Que devrais-je faire dans cette situation ? Le laisser et partir sans rien dire de plus ? Je ne peux nier que cette idée possède un petit quelque chose d’intéressant cependant, je ne peux pas partir comme ça. Pas après l’avoir ouvertement agressé et pas après ce qu’il a vu. Je ne veux pas qu’il puisse répéter aux gens qu’il est tombé sur une jeune fille en pleur. Il ne connait pas mon nom, il ne me connait pas de manière général alors il n’aurait pas vraiment d’intérêt à dire cela mais… Le simple fait qu’il puisse y penser est suffisant pour que cela me dérange.

Je secoue faiblement la tête afin de me sortir de mes pensées, lui dévoilant en même temps mes oreilles et mon appartenance au peuple elfique. Quand je réalise cela il est trop tard et poussant un léger soupir, je me concentre de nouveau sur lui. « Comment avez-vous su que j’étais là ? La forêt est grande et les clairières ne sont pas ce qui manque alors pourquoi spécialement ici ? Ne me dites pas que c’est du hasard, je ne vous croirez pas. » Ma voix est toujours aussi froide et bien que je regrette quelque peu cette attitude envers lui Je sais que je ne ferais rien pour en changer. Pas tout de suite en tout cas. Pas temps que je ne suis pas sûr de ce qu’il est. S’il arrive à me prouver qu’il est bien arrivé ici par hasard et que sa présence dans ce buisson est involontaire alors peut-être verrais-je pour changer d’avis et me montrer un petit peu plus ouverte à son égard. Dans le cas contraire… Je pense que je le laisserais simplement en plan avant de partir d’ici. Mes doigts affermissent légèrement leur prise sur le bouton trouvé quelques instants plus tôt. Le dernier souvenir qu’il me reste d’elle et je ne compte pas l’abandonner de sitôt.

Je laisse quelques secondes s’égrener avant de me lever dans le bu de marcher un peu et faire le tri dans mes pensées. Finalement, au bout de quelques secondes, je lui fais de nouveau face. « Comment vous appelez vous ? Je ne sais pas si c’est une habitude que vous avez ou simplement le hasard, mais je pense que lorsqu’on surprend une femme seule dans la forêt, et qu’on ne sait pas l’espionner discrètement, la moindre des choses est de se présenter non ? » Tout en parlant je lui offre un grand sourire. Il sait aussi bien que moi que ce sourire à pour unique but de me moquer de lui cependant qu’il le sache ou non m’est égal. Je veux juste lui faire comprendre la situation dans laquelle il est. Même si ma manière de parler à déjà dû être un indice suffisant.
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Ven 12 Juin 2015, 16:13

Aerandir restait pantois lorsque la jeune femme lui fit remarquer sans aucune once de plaisanterie que ses affaires ne le regardaient pas. Il pensa alors qu’elle devait être triste et il ne broncha pas, la laissant parler et le questionner. Il le savait, une femme blessée blesse autour d’elle, c’est bien connue. Cette fille devait faire partie de celles qui faisaient profiter les autres de sa mauvaise humeur. Il la voyait sourire lorsqu’elle le dévisageait. Il ne savait pas vraiment si c’était un sourire de mépris ou autre chose qu’il n’arrivait pas à déterminer pour le moment. Quand elle lui posa la question, à savoir ce qu’il avait entendu, l’elfe était gêné de répondre. Est-ce qu’il devait lui dire qu’il l’avait entendu pleurer ou simplement qu’il avait cru entendre des bruits d’animaux ? Peut-être que la vérité semblait la meilleure solution, dire à une fille que ses gémissements de tristesses ressemblent à ceux d’une bête n’est pas très flatteur.


« Je vous ai entendu pleurer. C’est pour ça que j’ai voulu venir ici, pour voir si tout allait bien. Je ne vous suivais pas, je suis tombé sur vous par pur hasard. »


Il  ne voulait pas trop s’épancher de ce côté-là et parler d’Andros, peut-être qu’elle aurait pris peur et déjà qu’elle semblait ne pas être au mieux de sa forme, il n’avait pas envie de lui causer trop d’ennuies. Tout en étant perdu dans ses pensées, il la regardait se déplacer. Elle était dotée d’une élégance sans nom, gracieuse dans tous les mouvements qu’elle pouvait faire, même le simple fait qu’elle  s’assoie était beau à regarder. Quand elle secoua légèrement la tête, il découvrit qu’elle était de la même race que lui. Les oreilles de la jeune femme étaient pointues, peut-être plus grandes que les siennes d’ailleurs. Un sourire vint s’étendre sur les lèvres d’Aerandir qui se détendit. Il aimait la compagnie de ses paires, c’était agréable et les elfes ne sont pas mauvais. Enfin, il pensait cela avant que la jeune femme qu’il trouvait si gracieuse lui assène une remarque cinglante et désagréable. Sur le coup, Aerandir la considéra avant de l’envoyer promener ; on ne répond pas mal à une femme, il était bien élevé. A ce moment, qu’elle est peur ou non de son loup ne lui importait plus. Puisqu’elle désirait le savoir, il lui dirait la vérité sinon elle ne le lâcherait pas.


« Mon loup a flairé votre trace dans les bois. Il a encore des instincts sauvage, il a voulu vous traquer, et si je ne l’avais pas retenu peut-être qu’il vous aurait déjà dévoré à l’heure qu’il est. »


Sa réponse était plutôt sèche malgré lui. Tant pis, de toute façon ce n’est pas une petite remarque un peu brusque qui allait faire de la peine à cette fille. Elle paraissait dotée d’un caractère plutôt bien trempé...
Bizarrement, elle ne semblait toujours pas satisfaite. Au lieu de dire « merci, je vais bien vous pouvez partir », elle reprit la parole pour faire une seconde remarque. Vraiment, elle était odieuse et Aerandir avait beau être patient et bien élevé, lui répondre correctement allait devenir difficile. Il prit une discrète inspiration pour faire redescendre l’énervement qui commençait doucement à monter en lui. Sa main glissa dans la poche de son large pantalon beige, et il lui répondit sur le ton le plus détaché dont il pouvait faire preuve en cet instant.


« Ce n’est pas l’amabilité qui vous étouffe, dîtes moi. Je ne vous espionnais pas. » Il la regarda rapidement pour évaluer le poids de la remarque qui allait suivre. « Si je devais espionner une fille à travers les buissons, soyez certaine que vous n’auriez pas été ma première cible. »


Ce qui énerva Aerandir fut l’air de suffisance et de supériorité avec lesquels elle le toisait. Il était exaspéré, elle était exaspérante. Son sourire qu’elle arborait l’énervait au plus au point. A contrario, l’air de défit qu’elle portait sur le visage lui allait à merveille. Elle était belle et séduisante, il serait presque tombé dans le panneau si elle n’était pas aussi hautaine.


« Je ne pensais pas qu’une si jolie fille pouvait être si désagréable. Votre comportement odieux n’a d’égale que votre beauté. Remarquez, c’est un compliment si on prend la peine de le considérer. Vous êtes très odieuse. Cela vous donne une idée de votre beauté, non ? »


Celle là, elle ne l’avait pas volé. Ce n’était pas le genre d’Aerandir d’être si cynique et sarcastique, mais elle le méritait, elle ne lui avait pas fait de cadeau non plus. Il enchaina, l’air de rien :


« Je m’appelle Aerandir, à qui ai-je l’honneur ? »

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Sam 13 Juin 2015, 10:05


A l'écoute de ses paroles mon sourire s'agrandit légèrement. Finalement, les choses prennent une tournure nouvelle que je n'avais absolument pas envisagé et qui pourtant, quand on prend le temps de réfléchir est parfaitement logique. Quel personne accepte de se faire crier dessus, de se faire dénigrer de la sorte sans répondre ? Probablement personne. Enfin... Si, une personne acceptait de subir tout ça sans broncher cependant, depuis le temps que je ne l'ai vue il ne doit plus être de ce monde. Avec une attitude désinvolte je hausse les épaules avant de river mon regard dans ses yeux. " Ainsi vous dites avoir d'autres personnes à espionner que moi et l'instant d'après vous me faites un compliment sur ma beauté. Il faudrait savoir, tout cela n'est pas vraiment très logique." Soupirant je me détourne, faisant les cents pas dans la clairière. "Quoi qu'il en soit je vais uniquement me concentrer sur le compliment que vous venez de me faire. Je n'ai pas vraiment à répondre à cette grossière provocation que vous avez tenté de faire." un petit rire franchit mes lèvres et raisonne un instant dans l'air de la clairière. " Vous appelez ça de l'orgueil, mais savez vous au moins ce que c'est réellement. Vous vous amusez à surprendre les jeunes femmes dans la forêt et vous vous étonnez de leur réaction. Cela me semble un peu ridicule non ?" A cet instant précis je n'ai plus d'autre objectif que de lui faire regretter ses paroles. Le fait qu'il m'ait entendue pleurer ne m'importe plus je veux juste qu'il prenne conscience qu'on ne se moque pas de moi aussi facilement. " Enfin, je vous ai dit que j'allai me concentrer sur le compliment, donc je vous remercie. Bien que je n'aie pas réellement besoin de vous pour savoir que je suis belle cela est toujours agréable à entendre. "

Je détourne les yeux avant de me plonger dans mes penser. Mes mots raisonnent un instant dans mon esprit. je suis belle ? Une sorte d'évidence que j'ai toujours renié cherchant à me protéger le plus possible du regard des autres. Cependant, il a raison et je ne peux pas me voiler la face éternellement. Même si cela me dérange quelques peu. Enfin, même si cela me dérange, pourquoi n'essaierais-je pas d'en jouer un petit peu ? Je ne sais pas réellement comment faire mais ce ne doit pas être trop dur de faire naitre le désir chez un homme après tout. Toute fois, avant de penser à cela il me reste un point à éclaircir avec lui. Lui faire ravaler son arrogance. Une fois cela fait alors peut-être me laisserais-je aller à jouer avec lui. " Je me nomme Lumi. En revanche, je suis désolée mais je crains ne pas pouvoir vous retourner le compliment en vous disant que c'est un honneur de vous rencontrer. Vous savez aussi bien que moi que ce serait mentir n'est-ce pas ? " Je croise les bras et le regarde dans les yeux un air de défis sur le visage et dans le regard. Finalement après de longue seconde je fais semblant de regarder à ses côtés. "Mais dites-moi... Ou se trouve se fameux loup susceptible de me sauter à la gorge pour m'éventrer ? Pour une bête sauvage je trouve qu'il se fait bien discret. Mon arrogance ferait-elle peur même aux créature de la forêt ? "

Soupirant je me retourne afin d'aller me rassoir sur la souche quittée quelques secondes plus tôt. Que suis-je en train de faire ? Il est venue uniquement parce qu'il craignait pour moi. Et je ne trouve rien de mieux à faire que l'envoyer paître. Pourquoi faut-il que mon comportement soit toujours aussi exécrable. Ce n'est pas la première personne que je chasse uniquement pour avoir voulu m'apporter son aide. Tout ça à cause de mon égo. Tout ça car je refuse une aide que je ne peux me permettre de refuser. Je tourne la tête vers lui. Dans son cas il est trop tard pour faire demi-tour. Pour la même raison qui me pousse à ne pas demander d'aide je ne lui ferais pas d'excuse temps qu'il n'aura pas lui même fait un effort. En attendant qu'il le fasse, en espérant qu'il le fasse, rien ne m'empêche de tenter d'en savoir un peu plus sur lui. "Bon vous êtes venu ici guidé par votre loup d'accord, je peux imaginer que vous ne mentez pas. Mais du coup, que faisiez vous dans cette forêt ?" la réponse est simple et je la connais avant même qu'il est répondu, après tout il est un elfe, comme moi. Quel autre raison que le contact de la nature pourrais nous pousser à nous rendre dans une forêt ? "A et pendant que nous y sommes, que diriez vous de me montrer ce grand méchant loup que je dois à ce point craindre ? J'aime bien savoir à quoi ressemble les gens qui tente de me tuez vous savez. "
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