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 La rébellion part. I [Niveau VI]

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Ven 08 Mai 2015, 08:53

    “Tu peux la lire... ?”, “Ouais... Euh...” Je m'éclairci la voix Mon autre, il est temps pour moi de partir, le destin me rappelle en son sein, et dorénavant, les reines te sont confiés. J'ai fais croire au peuple que j'ai entrepris mon grand voyage, mais je ne suis qu'à quelques heures de marche de la cité. Dans le désert, là où je vais m'éteindre. C'est à toi de finir ce que j'ai commencé. Tu as toujours été fort, mais tu n'as jamais voulu le reconnaitre. Je compte sur toi, et mes habitants également. Prends soin de toi et de nos frères. Tu sauras quand la fusion aura lieu, crois moi. Affectueusement, Mikaïl. J'étais en train de pleurer et je reniflai bruyamment “Il va mourir... Enfin moi... Enfin je...” Constanstijn s'approcha de moi et serra mon épaule. Comme un pleutre, j'entourais sa taille de mes bras, et pleurais contre lui, lâchant la lettre que Zoro récupéra.

    Aloooors pour le topo rapide : Mikaïl et moi avions œuvré main dans la main pour faire de moi un noble. J'étais dorénavant légitime pour accéder à sa cours, de près ou de loin, mais au moins j'en avais les compétences. Sur ce, il m'avait appris rapidement qu'il était en train de disparaitre, pour me laisser me transformer, hors d'Utopia. La magie de Dieux, du futur, ou que savais-je encore, s'emparerait de moi pour me transformer en lui. J'évoluerai alors, et je serai roi. C'était ma destinée. Seulement, je n'étais pas prêt. Cette... Escapade forcée m'avait permise de fuir. Mes frères et moi nous étions partit. Le plan était que Mikaïl engagerait un voyage d'un mois, et qu'à la fin de ces jours, je revienne en Utopia. Le peuple n'y verrait rien, mais moi je verrai tout. Notamment des inconvénients. Et ça faisait à peine une semaine que j'étais partit. J'avais reçu la lettre de cet homme, alors que je vaquais le long de la rivière éternité. Celle qui me manquait le plus était Madra. J'adorais entreprendre des missions périlleuses avec elle...
    M'enfin, à ce jour, j'étais juste en train de chialer comme un gosse, dans les bras de mon frère, car Mikaïl m'annonçait sa mort. Mikaïl était le moi du futur. Il était issu d'une ère qui n'existerait jamais, avec tous les changements possibles. Normalement, il n'aurait jamais du disparaitre. Le temps n'aurait pas du être si vache avec nous, au contraire, il aurait du être à cette place pour toujours... Mais plus maintenant. Et le sort s'acharnait sur moi vu que j'étais son héritier officiel vu que... C'était moi !
    J'avais acquis, je ne sais pas comment, l'Eternité, et visiblement ça m'avait embelli. Grand, brun, fort, assuré... Ca change de petit, excité, blanc et moche. Je sais pas si je vais m'habituer à tout ça d'un coup... M'enfin là pour le moment c'était difficile à accepter. J'allais être tout seul. Même si j'avais mes frères, ils ne logeront jamais au Palais, ils ne voudront pas, je les connais.

    “Tu as un ordre de mission fourni avec.”, “Oui... Sniff...” Stijn me tapota le dos gentiment, alors que je me redressai, la mouquire au bord des narines. Je reniflais, les yeux rougis par mes larmes “J'ai pas envie de faire sa mission. J'ai pas envie de retourner à Utopia. Je veux qu'on me laisse tranquille.”, “Oui, mais ça, ce n'est pas possible. Ne fais pas l'enfant, écoute le. Il est ton roi.”, “Tu parles ! C'est MOI le roi Zoro, tu piges ça ? Dans trente foutu jours je vais avoir une couronne de dix huit mille carats sur le crâne. C'est... Démentiel ! Je...” Stijn posa à nouveau sa main sur mon épaule “Mec, on est là nous. On va t'aider.” Je m'appuyai alors sur lui “Oui...” Soupirant j'ajoutai “Que dit l'ordre de mission ?” J'avais perdu ma joie de vivre, et une grande lassitude s'emparait de moi “Bro', faut pas que tu déprimes. On est là, et puis en plus les changements arriveront petit à petit il avait dit. Je suis sur que tu pourras affronter tout ça.”, “J'en sais rien... J'aimerai bien que Madra soit là...”, “Qui ?”, “Tu sais, la nana avec qui j'ai fais les missions à l'extérieur de la ville... Je suis parti avec un des valets du roi...”, “Ah, oui... Mais Madra n'était pas à Utopia quand on est partit.”, “Ouais, elle est retourné 'chez elle', dans le Fjörd ou l'Edelweiss, je ne sais plus.”, “L'Edelweiss je pense... Le Fjörd est aux vampires, et il est mauvais d'être là-bas pour un Humain...”, “Ahah, tu connais pas Madra mec...” Il jeta un regard à Stijn Malheureusement si...”, “Ca va... Me regarde pas comme ça. On a tous le droit d'avoir des ex.”, “Putaiiiin c'est ton ex c'est vrai. Mais improbable quoi... !”, “Bon, la mission.”, “Oui, lis, vas-y.” En fait je suis un peu un c*nn*rd. Rien ne va et puis suffit que je discute avec mes bro pour me rendre compte que rien n'est grave.
    Je vais être roi ? Boarf... CA PASSE QUOI ! A L'AISE.

    La mission indiquait un retour à Utopia. Tant que je ne ressemblait pas à Mikail, je devais lui servir d'yeux et d'oreilles. Ainsi on se mit en route pour la capitale. Trois jours de marche. Notre but -fin, surtout le mien- était d'infiltrer un réseau de contre-bande pour le démanteler. Alors, comme ça, c'était pas fou mais il y avait une autre raison là-dessous. Ils préparaient une rébellion. Genre pas une simple rébellion 'on est pas content, on va buter le roi' non, ça c'est rien... C'était une rébellion en coalition avec d'autres races. Ces couillons avaient un réseau inter-racial, et chacun, dans leur ville, allait faire un poutch. Sauf que ces gros débiles avaient établis le QG et notamment la société mère, si je puis dire, à Utopia. Genre chez nous, normal, on laisse le contrôle aux HUmains. Non mais... Déjà là , ils étaient trop cons. Ca pu les Humains, personne nous aime, tout le monde veut nous piétiner la bouche... Et eux en mode tranquille 'ok pour les Humains, j'ai confiance'. Du coup, si on annihilait la tête pensante, on détruirait leur réseau. Fallait pas qu'on se rate. Du coup, je m'infiltrai, et j'arrivais à broyer le machin de l'intérieur. Fallait que je fasse des rapports, et que je finisses par tous les tuer et les bouffer. Ce serait pas trop dur, même si j'aurai préféré que ce soit Madra qui s'infiltre. M'enfin... Elle était trop voyante cette dame, malgré tout ce qu'on pouvait dire.

    Ainsi, c'était une affaire de choix. Seulement, après... Que se passerait-il ? Ils arrêteraient réellement leur magouille ? En même temps, si leur groupe de tête, sachant que c'est le plus puissant, le meneur, se fait démonter, à leur place aussi je ferai pas les fiers. Mais même si tout ça pouvait permettre à Mikaïl de garder ses fesses aux chauds en dehors d'Utopia, il me semblait que quelque chose d'autre se tramait. Qu'il FALLAIT que j'y assiste, que ce soit moi qui exécute les ordres. Mikaïl ne m'orienterait pas sur une piste 'dangereuse' si ça n'en valait pas le coup. Car ça, en soit, il pouvait le refiler à ses conseillers. Ils n'étaient pas la moitié de cons hein...
    Alors oui, c'était à moi de le faire...

    Les Bro et moi réinvestimes notre maison d'amour. p*tain ce que j'aimais ce bâtiment là... J'aimais tout ce qui le caractérisait... Je sais pas, pour moi c'était de l'amour pur qui coulait dans mes veines quand je regardais notre villa. Elle était grande, belle, chiante à nettoyer... Je kiffais tout. Comme un demeuré, je caressais la porte alors que Stijn me poussa un peu pour passer. Apparemment je devais aller dans le quartier où j'avais sectionné la tête du corps du baron noir  -fin... Madra, mais c'pareil, j'étais là, j'ai juste vomis sur la fin, rien d'affreux en somme...-, puis me diriger vers une sorte de taverne particulièrement insalubre. Apparemment on pouvait postuler comme ça, tel un entretien d'embauche. J'avais un peu la frousse mais demain soir j'irai leur rendre visite. J'avais quelques vêtements sombres, certains de cuir, et une cape en soie, noire, qui m'avait été offerte par je sais plus qui, mais qui pesait grave. Bon alors la vêtir à Utopia c'était juste du suicide, mais vu que ce sera de nuit... CA VA.
    Je vais gérer.
    Stijn et Zoro mirent un 'plan' en place.
    “Nous, on squattera dans une maison abandonnée. On en a repéré une, ce sera pas dur. On se tiendra prêt à agir si t'as des soucis à l'intérieur.”, “Nous faut des noms de codes. Genre toi t'es plume-au-bec, moi je suis lion-rouge et toi... Edelweiss tiens, avec tes cheveux blancs chelous.”, “C'est ridicule, on n'a pas besoin de nom de code, on a juste besoin d'efficacité.”, “J'ai jamais mené de mission d'infiltration, je trouvais ça stylé.”, “C'est pas 'stylé', ça craint, et en plus je te rappelle qu'on en a pas besoin. Bref, tout ça pour dire qu'on ira dans la maison avant que tu n'ailles a la taverne Jay, ok ?”, “Oui. D'accord. Je m'adapte à vous, moi je dois juste faire partit du groupe.”, “Ca me fait chier... J'espère que ça ira... S'il t'arrive quoi que ce soit, je leur tranche tous la gorge.”, “Non... Non t'inquiète Zoro, ça va aller. Je vais m'imaginer... Madra dans un coin de la salle, je vais me rassurer et tout, ça va le faire.”, “Ahah... Moi c'pas pour me rassurer que j'imagine Madra...”, “Oui non mais moi je veux pas la sauter ok ?! T'es dégueu'.” Je me levais du salon, et partis me coucher. J'aurai besoin de beaucoup de repos pour assurer demain.

    Une fois le soleil levé, je passai la journée en ville. Je discutais avec des gens, écoutais les rumeurs, bref je me mêlais à la foule. Lorsque je me rapprochai du palais, des gens me saluaient, me reconnaissant. Plus je m'éloignais, mieux ça allait, et je passais incognito. Une fois la nuit tombée, ce ne fut pas difficile pour moi de vêtir la cape, et partir au point de rendez vous pour m'y auto-rejoindre. Jusqu'à là, tout allait bien.
    Je ne pouvais que constater que le quartier abandonné était un vrai coupe gorge... Pourquoi personne ne le réaménageait... ? La ville était jeune ce serait simple. Un truc que je vais devoir faire quand je serai en place tiens...
    Entrant alors dans la taverne pourrave, je m'assis à une table, commandant de la bière. Les gens me regardaient bizarrement, parfait. Je ne défis pas ma capuche, alors que le tavernier me jeta presque le verre à la figure. Une fois l'argent donné, je commençai à siroter cette infamie. Vache... Faudra vraiment que j'agisse oui...
    Et alors la visite ne tarda pas. Une demi-heure plus tard, un homme s'assit en face de moi. Je levai à peine la tête, le toisant du regard.
    Madra est là. Madra est là. J'assure. Madra est là. J'ai des couilles, et Madra aussi.
    “Bah alors blanche-neige, tu t'es perdu ?” Je relevai un peu plus la tête “Pas vraiment.”, “Tu cherches quoi ?”, “Et vous ?”, “T'as pas vu qu'c'était moi qui posais les questions ma mignonne ?”, “Je cherche le Mirador.”, “Oh... Voyez vous ça... Et qui donc le demande ?”, “Je le lui dirai quand je l'aurai en face de moi...”, “Ah ouais ? Et si j'te disais que tu l'avais en face ?” Je reluquais le type de bas en haut “Eh bien je lui dirai que dans la légende, il avait meilleure allure.”, “Tsss... Tu viens jouer aux cartes. Si tu gagnes, tu pourras peut être le rencontrer.”, “Ok. J'adore ça moi jouer aux cartes.” J'allais tellement les latter bordel... Fessée cul nue aller, aller, ALLLEERRR !
    Un quart d'heure plus tard, je menais la partie laaarge. Ils commencèrent à s'énerver, mais la prime était de mon côté “On continue, ou je peux voir enfin le Mirador ?”, “J'arrête.”,“Ok ptit, t'as gagné. Suis-moi.”

    Le mal propre me mena à une pièce au rez de chaussé. Dès que j'entrai à l'intérieur, je décelai une odeur d'épice, de cannelle, et une forte odeur de thé. Dans le fond de la pièce, un vieil homme parlait avec ce qu'il semblait être un majordome. Les murs étaient comme tapissés de tentures fines et onéreuses. Des lampes à huile éclairaient la pièce comme il fallait.
    “Patron, y a un type pour vous.”, “Ah ? Quel genre de 'type' ?”, “Voyez...” L'homme me baissa la capuche, alors que le vieux tournait la tête vers moi. Il m'observa, me transperça de ses yeux clairs, avant de m'inviter à m'asseoir. Je voulu refuser quand le truand se pencha vers moi pour me chuchoter “A ta place, je refuserai pas...” Oh... Bien. Ainsi je m'exécutai.
    “Tu peux partir fiston. Alors, à qui ai-je l'honneur ?”, “Enchanté, Mirador. Je me nomme Abigaël.” Je trouvai judicieux de ne surtout pas lui dévoiler mon vrai nom. Le prénom de mon 'clone' serait beaucoup plus approprié et puis au pire, ce serait lui qui aurait des problèmes. Ce type vivait dans une petite pièce confortable. Son majordome ne bougea pas de ses côtés, attendant des ordres “Et que me vaut votre visite ? Je n'ai que peu de temps à vous accorder...”, “Bien sur. Un... Ami à moi m'a parlé de vous et de votre organisation. J'ai une bonne maitrise de mes armes, et une agilité de corps non négligeable. J'aimerai mettre mes forces à votre service.”, “Oh... Bien bien... Et je connais votre 'ami' ?”, “Je ne le sais. Je l'ai rencontré à Avalon.”, “Hum hum... Et donc, pourquoi moi et mes hommes ? Il y a plein de groupes qui demandent des services d'un homme jeune et riche comme vous.”, “Je ne suis pas riche. Mes possessions ne sont que de bas larcins. La vengeance m'anime. J'ai perdu ma famille dans la construction de cette ville, j'ai perdu des biens à cause du roi en place... Je ne puis le supporter. Vos ordre sera le mien.”, “Vous êtes bien dévoué pour quelqu'un ne faisant pas partit des miens.”, “Pardonnez mon tempérament. J'ai du mal à le contrôler, je ne voulais pas vous brusquer.”, “J'aime ça, j'aime ça. Fougueux et réaliste sur soi... Ca me plait. Zackary, du thé s'il te plait. Sers en à ce sympathique jeune homme...” Le majordome s'exécuta avec une délicatesse et un brio d'enfer. Le Mirador me parla encore. Il me raconta des histoires vieilles de cinquante ans, peut être plus, et je me permis de sourire en sa présence. Je ne parlais que quand il me l'autorisait, ne lui coupais pas la parole... En somme j'étais à ses pieds.

    Au bout d'un long moment, il me souhaita la bienvenue dans la maison. J'avais passé le test d'entrée... Et je m'attendais déjà au bizutage.
    “Tu peux aller te reposer, une chambre t'attend à l'étage.”, “Merci beaucoup.” Je n'osa rien ajouté de plus et fis demi-tour. Les hommes virent que j'étais alors accepté, et on rengagea une partie de cartes que je gagnais. Après cela, j'allais me coucher. Les prochains jours allaient être longs...


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