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  "Meurtrier" qu'ils nous ont appelés [PV Dante]

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Ven 05 Aoû 2016, 15:34


 
   

Cela faisait plusieurs jours que Delsin, l’Orisha qui m’accompagnait à présent, restait terré dans un profond silence. Je ne pouvais pas dire que parler ne me manquer pas mais ce calme soudain avait quelque chose d’apaisant, de reposant et que je le veuille ou non, il y avait également un soupçon de bizarrerie. Au départ, je ne me suis pas posée de question et puis au fil du temps, cette situation était devenue bien trop étrange pour que je ne réagisse pas. J’ai alors commencé par lui poser des questions simples, rapides, histoire d’engager la conversation, mais rien. Alors un soir alors que nous venions d’établir notre pseudo campement, je l’ai plus ou moins coincé contre un arbre pour découvrir la vérité. « Bon, maintenant tu vas me dire ce qu’il se passe dans ta petite tête ! D’ordinaire tu es un vrai moulin à parole, mais c’est dernier temps c’est limite si tu oses me regarder. Donc explique moi ? » Il ne soutint pas mon regard, se contentant de regarder ses pieds pensant certainement que cela me ferait faire marcher arrière, mais ce n’était pas mon genre. Je posais mon avant-bras contre sa gorge pour le forcer à lever la tête, appuyant un peu plus fort à chaque fois qu’il détournait les yeux. « Tu sais comme disait Perry l’Ornithorynque… La politesse veut que tu regardes ton interlocuteur dans les yeux quand il te parle. » Cette phrase eut l’effet escomptée, un léger sourire vint pointer le bout de son nez sur son visage. Il détourna une nouvelle fois les yeux, mais pour me cacher qu’il rigolait. Je relâchais la pression de mon bras et alors que j’allais le lâcher complètement, l’Orisha se décida enfin à parler. « Cette phrase ne veut rien dire. Et puis c’est qui Perry le machin là ? » Je me reculais de quelques pas, les bras croisés, l’observant attentivement, car même s’il semblait revenir à lui nous n’en avions pas finis. Pourtant je continuais sur cette voix, la discussion prenait un tournant plus léger avant de revenir sur un terrain plus abrupte. « Pas la moindre idée ! Je crois que ma mère me disait ça quand j’étais jeune… » Il se laissa glisser contre le tronc de l’arbre, emportant une partie de l’écorce sur son passage. Sa mine se fit plus sombre plus triste même. Il soupira bruyamment avant de prendre la parole. Je me décidais à ne pas le couper, aussi je fis mine de fermer ma bouche à clé et de la jeter. Je le voyais comme un enfant et me comportais comme tel avec lui.

« Tu te comportes très mal avec moi. Je veux dire, j’apprécie ta compagnie, peut-être plus que tu n’y crois et, je pensais que t’attacherai à moi. Pourtant cela fait des jours que nous sommes ensembles et tu me vois toujours comme un enfant dont tu as la charge. C’est désagréable pour moi, autant que pour toi. Je tiens à toi Cassiopée et te voir me rejeter… je pense que j’ai besoin d’un peu de temps pour digérer ça, tu vois ? Je reviendrais, si tu le souhaites. » Je restais sans voix face à cette révélation. Les yeux grands ouverts, je ne savais pas quoi répondre à tout ceci. Avant même de m’en rendre compte et s’en savoir combien de temps s’était écoulé, il avait disparu. Je regardais de tous les côtés, pour me rendre compte qu’il n’y avait plus aucune trace de lui nulle part. Ses affaires avaient disparu et lui aussi. Deux fois en quelques semaines, cela commençait à faire beaucoup. La nuit était déjà bien avancée, les étoiles parvenaient à éclairer l’endroit où je me trouvais me donnant une aperçue de la beauté du lieu, et heureusement pour moi, il y avait une légère brise qui parvenait à calmer le feu de mes joues. Je pris une grande respiration avant de faire une bêtise. Des années auparavant j’aurais laissé éclater ma colère, mais j’avais grandi et muri, je n’étais plus aussi irréfléchi qu’avant. Je pris une grande respiration, les yeux clos, me concentrant pour me calmer. Sur un coup de tête, je pliais bagage et m’engageais sur les chemins bordant les prémices d’un village. J’avançais d’un pas déterminé, évitant branches trop basses ou racines trop hautes.

Je voyais parfaitement en pleine nuit, c’est pour cela que je vis la forme bien avant que les rayons lunaires ne l’éclairèrent. Je continuais prudemment ma route, mais lorsque je parvins à déterminer ce qu’était cette forme et la mare de sang éparpillait tout autour, le mien ne fit qu’un tour. Je laissais tomber toutes mes affaires pour courir jusqu’à la forme qui se révéla être un homme allongé sur le sol. Je glissais jusqu’à lui. Peu importait ou je posais mes mains, il y avait du sang. L’homme avait les yeux légèrement clos, je posais mes mains sur son torse tentant de stopper le saignement. Je ne parvenais pas à déterminer l’origine de la blessure. Ce dernier attrapa mes avant-bras d’un geste lent et chaotique, je me déplaçais pour poser sa tête sur mes genoux et lui caresser les cheveux dans un geste à la fois réconfortant et maternel. Je ne le connaissais pas mais je ne pouvais pas ne rien faire. Il tenta de parler une première fois. Je vis ses lèvres bouger, mais ne parvins pas à comprendre ce qu’il disait. Je me rapprochais de lui, l’oreille presque collait à sa bouche. L’homme agonisant murmura des paroles incompréhensibles, « ..attaqué…, par…pa..la nuuit. » Alors que je tentais toujours de le soigner, je sentis son dernier souffle sur ma joue, puis plus rien. Je relevais précipitamment la tête, horrifié. Je cognais mes poings sur sa cage thoracique, donnais tout ce que j’avais, mais rien n’y faisait. Alors que mes yeux étaient bloqués sur le corps sans vie allongé contre moi, mes mains le décalèrent pour le poser lentement et doucement sur l’herbe humide et poisseuse. Je me levais machinalement pour m’éloigner le plus possible de cette scène surréaliste. Avançant sans véritable but, je fus brutalement sortie de mes pensées. « C’est elle ! Regardez ! Elle est couverte de son sang ! Assassin ! Attrapez-là ! »



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Sam 06 Aoû 2016, 16:15




Voyager en terre bélua n'était pas forcément la pire chose à faire pour un vampire, surtout lorsqu'il tentait de faire de nouvelles découvertes. Il fallait dire qu'à force de voyager par delà le monde, Dante avait appris à reconnaître de lui-même à qui appartenait ces territoires. C'était plus plus pratique pour éviter de se retrouver dans une situation cocasse ou gênante. D'ailleurs, en ce moment même, il avait trouvé un petit plan d'eau, où il profitait, tranquillement, allongé dans celle-ci, se laissant bercer par la gravité presque annulée par celle-ci. Il flottait, se laissant guider, flemmardant un peu dans celle-ci. Un moment bien mérité, ses vêtements et son équipement sur le rivage de ce minuscule lac. Depuis combien de temps n'avait-il pas profité d'un peu de temps pour lui et uniquement pour lui ? Cela faisait des mois qu'il ne faisait que s'entraîner et vagabonder afin de survivre et s'endurcir. Il s'imposait même certaines conditions parfois, rendant plus difficile certains combats alors qu'il aurait pu les simplifier. C'était ses propres caprices en ce genre qui lui permettait de relever des défis qu'il s'imposait, alors que personne n'attendait quoi que ce soit en ce sens. Il était temps pour lui de se prélasser un peu, du moins, c'était le but de ce moment-là, mais il ne savait pas encore ce qui allait se passer ensuite et s'il l'avait su, il n'aurait peut-être pas traîné autant.

Alors qu'il flottait sur l'eau, glandant magistralement sur cette dernière, il avait bien besoin de ce moment tranquille pour lui. Mais ce n'était pas ce qu'avait prévu le destin pour lui. Une très forte odeur de sang parvint finalement à ses narines et il ne put s'empêcher de la remarquer, étant bien à quelques centaines de mètres pourtant. Cette odeur était récente et très forte, son instinct lui déclara de s'y intéresser. Ne prenant même pas le temps d'enfiler son haut, terminant torse nu, il ne prit que le temps d'attacher ses armes avant de prendre la direction de cette fameuse odeur. L'eau encore ruisselante sur son torse, ses tatouages et runes multiples sur le corps et ses muscles saillants, il se hâtait comme il le pouvait pour rejoindre la zone d'où provenait cette soudaine odeur. S'il était moins expérimenté, il aurait probablement pensé à des animaux, mais il avait appris à catégoriser les odeurs et il sentait bien que cette odeur n'était pas animale, ni causée par l'un d'eux la quantité soudaine qui provoquait une telle effluve, n'était pas faisable par un animal. Ou alors il y avait là un monstre gigantesque capable d'écraser d'un coup un Homme. C'était peu probable, sans qu'il l'ait remarqué. Alors qu'il bondissait sur les branches d'un arbre, il laissa glisser sa main droite sur le tronc pour s'orienter vers la gauche et puis rebondir vers le suivant, il vit ensuite en contrebas quelque chose d'intéressant.

Sa vision ne le troublait pas, c'était bien elle. Il la reconnaissait entre mille. C'était Cassiopée, l'orisha qu'il avait rencontré il y a de ça quelques mois dans la prison. Elle semblait avoir un peu changé, son accoutrement semblait plus agréable à porter et plus paré pour le terrain. Lui à côté, n'avait pas changé sur sa tenue, bon peut-être le fait qu'il n'était pas très vêtu en ce moment même, mais s'il ne s'était pas pressé, il n'aurait pas pu arriver au bon moment, d'ailleurs, elle était sur le point d'être acculée par un nombre important de villageois. Décidant du moindre mal pour agir, Dante sauta en contrebas avant d'user immédiatement de sa magie pour interrompre la poursuite.

« Świt. » incanta-t-il à vitesse éclair.

Une énorme bouche d'ombre s'ouvrit alors , menaçant de dévorer tout les individus qui tentaient d'attaquer Cassiopée. Une sorte de monstrueux loup fait d'ombre, gigantesque, s'était dégagé de ces ombres-là. La créature grogna, difforme et ses ombres semblant parfois le déformer en l'étirant par endroits puis revenant, puis créant des protubérances et les effaçant aussi rapidement qu'elles étaient apparues. Dos à Cassiopée, le vampire se tourna enfin, avant de lui offrir un rictus. « Yo. C'est la deuxième fois que je te vois pleine de sang. Cela devient une habitude de prendre de tels bains, mauvaise habitude. » fit-il en la taquinant. Il claqua des doigts et le sang tomba sur le sol, en une mare qui s'éloigna d'un bon mètre. Dante soupira un peu, utiliser toute cette magie et la maintenir n'était pas de tout repos. Les cris derrière promettaient que nul ne tenterait de passer la créature d'ombre, mais Dante ne pouvait promettre de maintenir un tel sort longtemps.





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Lun 08 Aoû 2016, 21:53

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Je relevais la tête, qui jusqu’à présent demeurait obstinément penché vers le sol, pour regarder l’auteur de ces paroles. Je fus assaillie par plusieurs lumières de torches tendues dans ma direction. Je ne compris pas immédiatement les paroles qui furent prononcées. Je n’entendais que des brides de phrases contenant les mots, assassins, meurtrières et autres synonymes, cependant je ne comprenais pas. Ce fut lorsqu’une de leur fourche frôla ma joue pour venir se planter dans un arbre quelques centimètres derrière moi, que je saisis l’ampleur de leur accusation. Ils me prenaient pour l’assassin, celui ou celle qui avait ôté la vie de l’homme dont je m’étais efforcée de justement sauver la vie, sans preuve si ce n’est l’abondance de liquide rouge sur ma peau et mes vêtements. Mes yeux s’ouvrirent en grand, mes muscles se tendirent, et ma voix se fit plus forte. « Ce n’est pas moi ! Je suis arrivée sur les lieux, et je l’ai trouvé étendu, agonisant dans son propre sang ! J’ai voulu le sauver ! » « Menteuse ! Elle ment ! Regardez-là, sa façon de se tenir, sa posture ! Elle est même armée ! » Et s’était vraie, s’en même m’en rendre compte, je mettais saisi de mes couteaux et les tenaient à présent dans mes mains prête à me défendre ou à attaquer. Ces derniers temps la limite entre la légitime défense et l’assaut était bien faible.« Je … » « Assez ! Attrapez-là. »Je ne pris pas le temps de compter le nombre de fourche, lance et autre arme qu’on lança dans ma direction. Car en vérité, je ne restais pas bien longtemps au même endroit. Je ne pouvais clairement pas me battre ici, et surtout pas avec autant de personne à la fois. Il me fallait trouver un endroit, ou l’environnement serait à mon avantage, me permettant de les éliminer un par un, pour le moment fuir me semblait la meilleure solution même si cela ne m’enchantais guère.

Je me mis alors à courir, prenant la direction opposée à mes assaillants. Slalomant entre les arbres, sautant par-dessus des racines un peu trop hautes, évitant les branches un peu trop basses, j’avançais à l’aveuglette. Au bout de plusieurs mètres et après avoir constaté de visu et à l’ouïe qu’on me poursuivait encore, une idée me vint. Elle n’était sans doute pas la plus censée de toute, étant donné que je m’étais clamée innocente, mais je ne pouvais pas les laisser me rattraper sans rien dire et surtout sans rien faire. Aussi, me cachais-je derrière un arbre. Heureusement pour moi tous ne progressaient pas à la même vitesse. Complétement aplatie contre l’arbre, j’attendis un moment avant de voir apparaître les ombres d’une torche. Il suffisait qu’un seul passe ici, et le tour était joué. Je m’étais au préalable saisie d’une de ses branches bien trop basse pour que cela ne soit pas volontaire pour m’en servir comme arme. Cela aurait le mérite de mettre l’individu KO sans le tuer, prouvant peut-être ainsi qu’outre le fait que je me défendais, je ne tenais pas à tuer, pas pour l’instant. Lorsque du coin de l’œil, je vis deux visages avancer, je lâchais la branche. Ils se la prirent tous deux en plein visage, les faisant reculer et se tordre de douleur. Je pouvais rayer ces deux la de la liste de mes poursuivants. J’effectuais un petit geste victorieux du bras gauche avant de me remettre en route. Seulement si c’est deux la, étaient arrivés un peu avant les autres, ma petite manœuvre avait aiguillé les autres sur ma position et leur avait permis de rattraper leur retard. Voilà que je me retrouvais presque acculé de tous les côtés hormis derrière moi, par ces hommes en colère qui semblaient avoir eu le temps de ramasser les armes qu’ils avaient pris plaisir à me lancer précédemment. Je n’avais pas le temps de fuir et d’éviter leurs armes. Je tendis la paume de mes mains vers le ciel en signe de rémission, ou presque.« Puisque je vous dis que ce n’est pas … »Avant même d’avoir pu finir ma phrase une ombre prit place devant moi, empêchant mes agresseurs de progresser. La silhouette qui apparut devant moi ne m’était pas inconnue. Et lorsqu’il se retourna, je pus l’observer à ma guise et sourire à son apparition.

Je fis tourner mes armes dans mes mains, avant d’essuyer mes doigts sur ma tenue tout en continuant à le fixer dans les yeux .« C’est vrai, mais je pensais que me voir comme ça te plairais. Un vampire n’est-t-il pas censé aimer le sang ? Te voilà servi, Dante. » Levant les bras légèrement vers le ciel, dans le but de me désigner, je lui lançais un regard de défi. Et comme la première fois que je me retrouvai dans cette situation, le sang s’éclipsa de mon corps me laissant indemne de tout ceci.« Merci. Mais tu sais, je commençais à apprécier l’odeur métallique, la couleur sombre et profonde et surtout ce côté poisseux, un vrai délice. »Je ponctuais ma phrase en lui tirant la langue. Mais alors que l’ambiance devenait bien plus simple de par cette rencontre fortuite, mon attention fut attirée sur le côté, ou je voyais certains villageois contourner le problème ou trouver un moyen de le traverser. Alors que Dante leur tournait le dos, je m’inclinais légèrement à la manière d’une courbette, un sourire enfantin sur le visage, en me redressant je pris une voix plus fluette et enfantine. « Tu ferais mieux de t’en aller si tu ne veux pas finir embroché ! Ces idiots ne veulent pas m'écouter et encore moins parler.» Avant de m’élancer, un grand sourire sur le visage, en sachant que les villageois le prendraient surement aussi en chasse, je me moquais de lui, gentiment bien sûr.« J’ai entendu dire que les vampires pouvaient se transformer en chauve-souris. Tu devrais essayer, pour leur échapper ça peut être pas mal. » Je posais ma main sur mon front, pour le saluer tel que j’avais déjà pu voir certains soldats le faire, un sourire moqueur sur le visage. J’avais l’impression d’être une vraie gamine, cela me rappelais mais jeune année, et c’était fort plaisant.

Sans plus de cérémonie, je quittais les lieux, me remettant à courir dans la direction opposée. Je ne savais pas depuis combien de temps je courais à travers cette forêt, ni même si Dante était derrière moi. Il était vrai que cela faisait longtemps que nous nous étions pas vu et je devais l’avouer cela me ferais … plaisir de lui parler, mais dans des circonstances comme celle-ci cela se révélait bien difficile. Les cris et autres bruits dans mon dos n’avaient pas cessé lorsque les prémices d’un nouveau village se firent visible. M’appretant à foncer dessus pour me perdre dans la foule, deux silhouettes attirèrent mon attention. L’une d’entre elle était penchée sur le cou de l’autre. Cette dernière s'écroula quelques secondes plus tard, son sang dégoulinant des deux petits trous qui ornaient à présent son cou. Un vampire. Je me stoppais nette, face à se spectacle plus que macabre, mes muscles se tendirent, mes mâchoires se contractèrent, ce vampire ne semblait pas encore avoir remarqué ma présence cela ne serait tarder au vue des hurlements alentours.



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Mar 09 Aoû 2016, 13:53




Il fallait dire qu'apparaître torse nu n'était probablement pas son habitude la plus claire ni son désir le plus profond. Mais quoi qu'il en soit, il avait eu la bêtise d'oublier de s'habiller entièrement. Alors qu'il maintenait son pouvoir, Cassiopée commença à le saluer à sa manière, ironie et sarcasme fut au rendez-vous. Sans trop traîner, elle prit vivement la fuite vers le plus proche village. Dante força un peu plus sur sa magie, faisant ainsi attaquer l'ombre qu'il venait d'invoquer, les assaillants eurent du mal à batailler et des cris se firent entendre, alors que l'orisha s'éloignait déjà. Profitant de la confusion pour repousser deux de ses agresseurs, le vampire dû alors éviter de frapper mortellement ceux-ci, ces pauvres villageois n'avaient rien de véritables ennemis, seulement pris de confusion. Frappant avec le dos de sa lame, le brujah en profita pour assommer ceux qui l'attaquait. Après quelques secondes de combat, il décida de se replier et rejoindre Cassie, pour ne pas la laisser seule trop longtemps. Il n'eut pas grande difficulté à la retrouver dans le village le plus proche qui n'était pas très loin. Ce qu'il vit devant lui fut une silhouette qui relâchait le corps d'un être. Son aura, cette odeur... nul doute, c'était un vampire. Détaillant ce dernier, Dante eut du mal à le reconnaître.

Mais il le reconnut tout de même, son regard bleu océan, sa tenue avait beau être différente, il n'y avait aucun doute. Cet homme, était un vampire, un ancien Lasombra répondant à un nom bien particulier, que se rappelait déjà Dante. « Zetsuo ! » cria alors le brujah. Se dernier se tourna, d'un air indifférent, avant de lancer ses pouvoirs élémentaires d'eau et de glace vers eux. Une vague imposante fut propulsée vers eux, ainsi qu'un mur de glace qui bloquait leur passage.

Dante tira sur le côté l'orisha, pour éviter l'attaque aquatique, la déferlante s'écroula sur plusieurs mètres plus loin, évitant le gros de l'attaque. Dante vit alors au loin le vampire qui s'éloignait déjà, grâce à son pouvoir de vitesse accrue. Il sacrifiait toute sa force pour fuir loin d'eux et à ce rythme, ils ne pouvaient plus le rattraper en vitesse pure. Ils allaient devoir le traquer. « Donc le vrai coupable c'était lui depuis le départ... je vois... » fit Dante, avec une mine peu satisfaite.
Il aurait préféré que ce ne soit pas un vampire et s'il entendait encore des cris plus loin, il tira encore une fois Cassie pour se cacher à l'intérieur de la maison de bois la plus proche, ils seraient tranquille un certain temps, tout se raffut allait probablement éloigner leurs poursuivants un temps et ils devraient trouver un plan d'action.

Enfin à l'abris, il relâcha sa poigne sur Cassiopée. Il se contenta de s'asseoir sur le rebord d'une table avant de réfléchir à ce qui allait suivre. Ils allaient probablement devoir retrouver Zetsuo et le vaincre pour laver de tout soupçons l'orisha. Dante n'était peut-être pas vu comme le criminel, mais au moins comme un complice à l'orisha. Il ne pouvait pas dire que cela le rendait heureux de retrouver un tel homme, Zetsuo avait trahi les siens il y a de cela quelques années, ou du moins, il avait disparu et jamais redonné de nouvelles. Tous le pensaient morts il s'était fait passé pour tel. Mais sa présence ici indiquait clairement sa défection, probablement qu'ils se sentaient désormais pousser des ailes, avec la démission de Yulenka à son poste de reine, le régime du peuple vampire était actuellement en pleine confusion et nul ne régnait réellement. Tant qu'un puissant leader ne prenait pas les devants, le peuple serait plus ou moins livré à lui-même. Mais ce n'était pas le sujet en ce moment, Dante s'inquiétait aussi pour Cassie, elle lui avait avoué avoir eu de mauvais souvenirs avec les vampires et voir un tel homme face à elle agir de telle manière devait lui avoir ravivé de mauvais souvenirs. Il espérait simplement qu'elle n'ait pas trop de mal à cette vision. « Tu vas bien ? » s'inquiéta-t-il tout de même pour l'orisha.

Il fallait dire qu'après tout, les derniers événements auraient pu être compliqué et la rendre confuse. Il ne pouvait rien faire d'autre que de lui demander ce qu'il en était réellement pour elle.





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Mar 09 Aoû 2016, 20:31


 
   

Je ne savais pas ce qui me serais arrivée si Dante ne m’avait pas tiré pour éviter le plus gros de l’attaque proféré par ce mystérieux vampire. J’aurais pu être abasourdi de voir ce dont il était capable de faire, mais ce n’était pas cela qui m’avait déstabilisé, non. Dès lors que j’eus constaté de visu l’étendue de ce que cette sangsue avait fait subir à sa victime cela me ramena des mois en arrière lorsque je m’étais retrouvée dans la même situation. Cela ne m’avait pas laissé de trace physique mais bien psychologique, des marques qui se ressentaient encore actuellement. Je m’étais retrouvée dans une situation qui m’étais hors de contrôle et qui m’avais amené aux bords de ce que je pouvais supporter. Il aurait été préférable de ne plus penser à cela, mais comment l’éviter quand tout ce que vous craigniez refaisait surface devant vous ? Ce que j’avais subi ce jour-là, m’avais plus, m’avais excité d’une certaine manière parce que je ne m’étais jamais sentie aussi forte que lorsque la mort était toute proche et c’était en parti à cause de cela que je ne pouvais regarder cette scène s’en me sentir à la fois coupable et en ayant peur. Peur de ce que j’avais ressenti et peur de l’acte en lui-même.

Perdue dans les méandres de mes souvenirs, le reste se passa dans un brouillard sombre et opaque. J’avançais tel une machine suivant simplement les ordres qu’il lui était donné de respecter. Je ne savais pas depuis combien de temps nous étions dans cette maison, qui je devais l’avouer, était étrangement sombre. Ce qui me fit revenir à la raison fut le son de la voix de Dante qui dans cet environnement sembla résonner encore et encore avant de m’atteindre enfin. Je clignais des yeux une première fois, pour découvrir ou nous nous trouvions, puis une deuxième pour effacer le reste de brume qui obscurcissait ma vue. « Quoi ? » Ma voix ressemblait à mes propres oreilles aux croassements d’un corbeau, mais je pouvais me tromper. Je me détournais du regard de Dante, pour parcourir la maison. Le tour du salon ou nous étions logés, fut fait en quelques pas. L’endroit n’était pas excessivement grand ni même très beau mais l’intérieur de cette maison était chaleureux, me rappelant un peu mon chez moi. Je me rapprochais d’une cheminée, dont le bois était semblé éteint depuis maintenant quelques heures. Sur le rebord de celle-ci se trouvait une petite sculpture que je pris dans mes mains pour l’étudier. Cela me donnait le temps de reprendre mes esprits et surtout une voix correcte. Je la reposais délicatement, essayant de la remettre à la place à laquelle je l’avais trouvé, car je repérais une fine pellicule de poussière, et je ne voulais pas faire de trace.

« Ouais, ouais, ça va. Ça ne pourrait pas aller mieux même. Après tout, être pourchassé pour un crime que je n’ai pas connu et finalement me rendre compte que c’est un vampire qui a fait ça. Je pense que… »
Je laissais passer quelques secondes pour trouver le mot adéquate pour décrire la situation, quand un bruit provenant de l’étage attira mon attention. Je posais mon doigt sur ma bouche pour faire comprendre à Dante de ne plus parler, sans doute avait-il entendu lui aussi mais l’habitude faisait que je ne pouvais pas m’empêcher d’agir ainsi. Je désignais l’étage de mon autre index. Ils y avaient du monde en haut mais à en croire les ronflements qui se firent entendre, ils s'étaient rendormis. Je me rapprochais du vampire pour ne pas avoir à parler trop fort. « On ne va pas pouvoir rester ici bien longtemps. Si tu avais besoin de m’amener dans ton …. Tu sais quoi ? Je ne vais pas finir cette phrase ! » A ces mots, un petit sourire pointa le bout de son nez sur mon visage, malgré la situation je parvenais à faire de l’humour et surtout à sortir des phrases comme celle-ci. Je me mis à faire les cents pas, tout en restant à proximité du vampire. Mes pas laissaient des traînées d’herbes humides et de boues du fait de ma course en forêt, les habitants de cette demeure risquaient d’être surpris à leur réveil. Je me stoppais d’un coup car une idée prit naissance. Dos à Dante, je me retournais lentement pour l’observer, il était torse nu. Je m’approchais de lui pour venir observer la table contre laquelle il était posé. Un tas de vêtement se trouvé entassé dessus, et je me mis à sourire telle une enfant ayant trouvé quelque chose d’important ou d’impressionnant.

« Il nous faut retrouver ce vampire. »
Je me saisis de quelques vêtements sans prêter attention à l’état mais à première vue ils me semblaient propre. « On ne peut pas sortir comme ça, il fait encore nuit, les villageois n’ont pas pu voir nos visages, mais nos vêtements sans doute. Autant sortir sans être reconnu. » Je lui lançais quelque chose pour lui se couvrir. « Déguisé nous passerons inaperçu. Pour ce qui est du vampire, je ne m’y connais pas assez mais nous avons de la chance, tu en es un ! Deux cadavres en une seule nuit, est-ce normal ? Il est peut-être assoiffé, deux victimes seuls, et isolé. Il ne veut sans doute pas rencontrer trop de problème ? » Je posais une longue robe contre mon corps ainsi qu’un chapeau sur ma tête, prenant un air innocent. « Une jeune demoiselle seule en pleine forêt, n’est-ce pas suffisant pour le faire sortir de sa cachette ? » Mon plan n’était sans doute pas parfait mais il fallait tenter le coup, surtout que je ne tenais pas à être la tête d'affiche des nouveaux avis de recherche.



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Mer 10 Aoû 2016, 03:00




Zetsuo. Dante n'avait pas vraiment de chance. Il était tombé sur un ancien vampire, il n'était probablement le plus puissant des vampires, mais assez ancien pour maîtriser ses propres pouvoirs et ses désirs. Malgré son âge cependant il manquait de maturité sur le plan martial pur, contrairement à Dante, il était plus doué sur la magie que sur ses capacités physiques, même s'il s'en sortait tout de même pas mal. Il fallait dire qu'il valait mieux être polyvalent quand on était un vampire. Ce qu'essayait définitivement de faire le brujah à force d'entraînement il ne pouvait se permettre de traîner derrière d'autres individus plus redoutables que lui, non ce n'était définitivement pas possible à ses yeux. Silencieusement, alors que Cassiopée reprenait ses esprits, Dante lui, réfléchissait à un plan réalisable contre ce type. Ce n'était pas une bonne idée d'affronter un vampire de front sans un plan, comme il n'était pas bon non plus d'affronter un sorcier ou un démon de front, enfin, les démons à la limite étaient tellement bourrins que.. mais il n'en était pas un ! Il fallait réfléchir. Mais quoi qu'il en soit, il n'était pas temps pour imaginer le pire. Se concentrant sur son entourage, Dante resta stoïque quant aux remarques diverses de Cassie, l'orisha avait toujours le don pour plaisanter aux pires moments. Il s'inquiétait un peu de son état, mais son ironie permit à Dante de s'assurer de sa présence mentale malgré ses difficultés apparentes, peut-être qu'il s'inquiétait de trop ? Il ne savait pas si elle était prête à affronter à nouveau ses peurs et ses doutes. Mais il n'avait pas le temps d'apprendre à un bébé à respirer: il était temps de se lancer dans la mêlée et d'elle-même se confronter à ses bêtes noires. Soit elle survivait, soit elle y restait et restait faible.

Pour Dante c'était aussi ainsi qu'il avait survécu. Il était temps pour une fois de faire équipe avec elle et d'accomplir à vaincre Zetsuo. Cela n'allait évidemment pas être une tâche très simple, mais il ne doutait qu'avec leurs capacités combinées, ils pourraient le surpasser sans risquer de mortelles blessures. Après tout, le vampire était sûrement prêt à tout pour parvenir à ses fins et restait libre et sévir. Mais Cassiopée souleva une question intéressante à répondre. S'il s'était rempli de sa seconde victime, pourquoi avoir massacré aussi salement la première ? Vengeance ? Ou alors devenait-il trop dangereux pour être sous son propre contrôle ? Ce n'était pas normal. Soit il était devenu fou, soit il était devenu un simple tueur en série stupide. Zetsuo n'était pas ce genre d'individu, il avait probablement une autre idée en tête, ou alors, servait-il quelqu'un de plus puissant que lui à un dessein que ni l'orisha, ni le brujah, pourrait mettre le doigt dessus ? C'était probable également.

« L'imprudence de Zetsuo me surprends. Mais s'il agit ainsi, il doit avoir ses raisons. Quoi qu'il en soit, il reste un homme à abattre. Il est cependant hors de question que tu joues l'appât. Je te l'interdis. » ordonna Dante en empoignant le poignet de Cassie, sans lui laisser le choix.

Il se releva alors, avant d'enfiler une chemise avec un petit veston qui allait avec. Il se coiffa également différemment pour donner le change, avant de serrer la cravate avec difficulté, il n'avait pas fait cela depuis longtemps. Il se souvenait encore de quand il devait porter ce genre de tenue. Glissant ses cheveux en arrière, comme s'il les plaquait plutôt que les laisser au naturel comme d'habitude, il avait l'impression de revenir il y a bien des années plus tôt. Cet aspect lui redonnait pourtant cette apparence si jeune qu'il avait il y a plus d'un siècle de cela.

Jetant un regard sombre à sa camarade, ses yeux rubis de dérogeait pas à la règle habituelle de leurs tranchants, encore plus prononcés désormais. Il n'avait rien à envier aux brigands et aux mafieux, non, il avait tout à fait l'air d'un homme classe qui en disposait, mais aussi d'un homme qui cachait quelque chose de sombre en lui, comme d'habitude, ça. « Si tu te moques de moi, je te tue, Cassie. » prévint-il l'orisha, d'un ton qui se voulait sérieux, en la regardant en coin alors qu'il finissait d'ajuster son col.







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Mer 10 Aoû 2016, 19:13


 
   

Si je ne connaissais pas le vampire j’aurais pu penser que le fait de jouer l’appât ne lui plaisait pas parce qu’il tenait à moi, hors je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’il voulait simplement éviter une mort inutile, en l’occurrence la mienne. Je dégageais mon bras de sa poigne non sans une grimace de douleur, et un regard mauvais à son attention, d’une part pour lui faire comprendre ma façon de penser vis-à-vis du geste qu’il avait eu à mon égard, mais aussi pour son refus net et catégorique de mon plan. Après tout mon idée était loin d’être parfaite, mais elle était la seule qui me soit venue à l’esprit. En y réfléchissant bien, qu’aurais-je fais face à ce vampire ? Alors même que des mois plutôt je m’étais retrouvé complétement déstabilisé par Dante qui ne m’avait montré aucun signe de violence, et qui n’avait pas tenté de m’agresser ou d’agresser autrui si ce n’était pour se défendre. Alors face à un homme dont je venais de voir les crimes, non, ce n’était tout simplement pas la bonne solution. Arriver à cette conclusion me fit soupirer, me passant une main dans les cheveux, je les fis passer sur mon épaule afin de les lisser, geste purement nerveux.

« Si tu te moques de moi, je te tue, Cassie. » Dès lors qu’il avait commencé à s’habiller, je m’étais retournée, non pas parce que j’étais embarrassée mais tout simplement pour lui laisser tout l’intimité dont l’endroit et la situation était capable de nous apporter. A ces mots, je me retournais pour comprendre ce qu’il voulait dire. Je ne pus m’empêcher de l’observer attentivement, non sans un petit sourire sur le visage que je tentais de réprimander et de cacher avec une main posée sur le bas de mon visage. Je me raclais la gorge pour m’empêcher de rigoler, non pas pour me moquer mais le voir ainsi était pour le moins… étrange. Je laissais tomber ma main pour ne pas paraître trop suspecte, me mordant les lèvres au passage et me détournant de lui. Il me fallut quelques secondes pour réussir à parler sans que les tremblements dans ma voix s’entendent. « Je ne me le permettrais pas. » Nouveau raclement de gorge. Me détournant cette fois complétement de son regard, et lui tournant le dos, je refis passer mes cheveux derrière et fit glisser ma robe le long de mon corps. Son regard sur moi m’importait peu, je n’avais pas de problème à m’afficher ainsi. Je n’étais pas pudique, et ne l’avais jamais été, peut-être était-ce dans ma nature ou spécifique à ma race.  

Je passai l’habit que j’avais trouvé. Une longue robe, ample et fluide m’arrivant au niveau des pieds. Elle était d’une simplicité sans nom mais terriblement agréable à porter tant le tissu était souple, même si l’impression d’être emprisonnée par la longueur du tissu prit rapidement son chemin. Je pris une grande respiration et tout en me retournant pour regarder à nouveau Dante, je me mis à tresser mes cheveux avec une rapidité dont seul certains habitués avaient le secret et je pris un fin bout de ficelle trainant sur la table pour les attacher.

Je vins me poser contre la table, bras croisés, observant le vampire face à moi. « Vu que tu ne veux pas que je nous serve d’appât. As-tu une idée pour attraper ce… vampire ? » Je haussais les sourcils pour accompagner ma question. « Il doit savoir que nous sommes à sa recherche. J’espère qu’il n’aura pas dans l’idée de rester planquer pendant quelques jours avant de se décider à ressortir. » D’autres ronflements à l’étage se firent entendre, rompant de ce fait l’ambiance là où nous nous trouvions. Il était si facile pour des gens simples de mener une vie normale, sans tracas, ni problème. Parfois j’enviais leur vie. Mes yeux étaient fixés sur un point au milieu du mur en face de moi. « Je veux le retrouver, et ainsi m’innocenter. Pourquoi pas en profiter pour me défouler dessus, mais ça… on verra ça plus tard. »

Les reflets d’une lumière entrèrent dans mon champ de vision, laissant apparaître l’ombre d’une silhouette. SI j’avais été plus attentive, je me serais peut-être rendue compte que les ronflements avaient cessé depuis quelques minutes déjà laissant présager l’arrivé de quelqu’un, corroboré par les bruits de pas. Sans laisser le temps à Dante de réagir ni même le temps de me répondre, je le saisis par la main pour nous faire quitter la maison. Je refermais la porte en essayant de faire le moins de bruit possible, sa main toujours dans la mienne avant d’avancer de quelques pas pour nous dissimuler sous les branches d’un arbre. Heureusement pour nous il n’y avait personne, et les villageois qui nous poursuivaient tout à l’heure ne semblaient pas être ici, mais il fallait se méfier, mes sens restaient donc en alerte, mes yeux faisant l’aller-retour entre notre position et les différents points d’entrée d’individus. Ma respiration était plus forte que tout à l’heure, je ne comprenais pas cet état. Au bout d’un moment mes doigts commencèrent à me lancer, en baissant mon regard je remarquais tenir toujours sa main ! Je lâchais celle-ci précipitamment et m’éloigner de quelques pas, mettant ainsi de l’espace entre nous. « Hum. Alors, une idée pour retrouver notre ami ? » Oui, c’est ça changer de sujet était le meilleur moyen de passer à autre chose, et puis avec un peu de chance il n’aurait rien remarqué. Pourtant je ne parvenais pas à regarder dans sa direction pour voir son expression.




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Jeu 11 Aoû 2016, 13:06




Il fallait dire qu'être présent sous le même toit que d'autres individus qui dormaient n'était pas super judicieux. Mais Dante et Cassiopée n'en avait probablement que faire à ce moment précis de la nuit. Après une poursuite par des villageois et des accusations à tort, le vampire n'avait que peu de soucis à s'inquiéter pour quelques dérangés dans sa poursuite. Poursuivre Zetsuo n'allait pas être la tâche la plus ardue qui soit, l'odeur de sang qu'il portait était dans les airs, mais le plus inquiétant, serait probablement s'il parvenait à mettre la main sur Cassie. Dante ne savait pas pourquoi, mais il n'avait absolument pas envie de la retrouver en petits morceaux. Il appréciait sa présence et il ne voulait pas spécialement la voir blessée par Zetsuo. Cet homme se serait probablement amusé à jouer avec elle comme une proie, à la blesser durant son jeu, jusqu'à ce qu'il appose enfin ses crocs sur elle. Il ne pouvait pas laisser cela se passer. Il connaissait bien cet homme et il savait que s'ils venaient à le poursuivre, ce serait un risque plausible, de plus, Zetsuo avait toujours haï les orishas et il avait un faible pour les filles voluptueuses. Cassie disposait d'un corps assez attirant pour être probablement l'une de ses proies. Elle était sportive et n'était pas non plus déplaisante à regarder... d'ailleurs pourquoi y prêtait-il attention maintenant ? Dante secoua la tête.

Elle avait raison. Zetsuo n'était pas du genre à se cacher et attendre patiemment que ça passe, il devait probablement avoir déjà un plan ou avoir peut-être même récupéré son équipement. Qui sait ce qu'il pouvait mijoter ? C'était difficile à prédire. S'il se cachait dans un territoire qui était de ses ennemis, il devait avoir assez de matériel pour avoir un avantage sur eux. Dante pariait sur des pièges, des armes et de la magie. Il avait probablement préparé le terrain pour si des chasseurs de prime le poursuivrait suite à ses meurtres. La présence de Dante l'avait probablement involontairement forcé à avancer ses plans. Qu'importait pour qui il travaillait désormais, ils n'avaient plus le choix, il fallait le retrouver et le vaincre, sur ça, Cassie et Dante seraient d'accord.

Quoi qu'il en soit, ils durent quitter les lieux le plus vite possible et se fut la manière dont elle l'y invita, que Dante fut troublé. Elle lui saisit la main, ce qui n'avait rien de spécifique mais elle le serrait d'une manière si forte que c'en était inhabituel. Une fois enfin à l'abris et seuls, elle mit aussi un temps avant de le relâcher. Le brujah lui, ne disait mot, ne comprenant pas vraiment l'origine ni le pourquoi, de cela. Il la laissa faire. Pourquoi ? Il avait une forme de confiance étrange, finalement. Même pour un vampire. Justement, pour un vampire, plutôt ? Qui sait. Dante releva son regard rubis sur la jeune femme et réfléchit à un plan d'attaque sur Zetsuo, mais c'était compliqué. Ce n'était pas quelque chose qui se faisait d'un coup de tête, le bougre était préparé et eux, non. Ils n'avaient pas le choix. Du moins, lui n'en avait pas. Il n'en voyait pas d'autre moyen que de s'assurer de ce qui pouvait arriver. Il soupira longuement, avant de se poster devant elle. Il la regarda un long moment, peut-être serait-elle mal à l'aise, ou manquerait de sa confiance, mais il n'y avait pas de choix. Le risque était trop grand et il ne pouvait jouer à ce jeu-là. Il posa une main sur l'épaule de Cassie avant de la regarder profondément de son regard rubis.

« Cela ne me plaît pas, mais nous n'avons pas le choix cette fois-ci. » fit Dante, alors que sa main gauche s'était postée sur l'épaule de l'orisha.
« Je vais forger le lien du sang avec toi. Je ne sais pas si le précédent vampire qui s'était amusé avec toi l'a fait, mais j'en doute, sinon tu ne serais pas là. Il a dû simplement te consommer ou alors boire de ton sang lorsqu'il coulait. Mais un vampire, pour le forger, se doit d'être en contact avec sa proie. » expliqua-t-il.
« Nos traditions nous forcent à ne pas jouer sur le territoire des autres. Mais je ne compte pas perdre la face. Je ne dis pas que c'est agréable pour moi l'idée de tisser un lien avec toi, mais je n'ai plus le choix. » fit-il. Il était difficile de savoir s'il était sincère ou s'il ne savait simplement pas comment expliquer son désir.

« Mais je vais boire de ton sang. » conclut-il finalement. Il était paré à cette éventualité: il se devait de forger le lien du sang avec Cassiopée. « Je saurai en permanence où tu te trouves. Mais je veux que tu prennes ceci aussi, une preuve d'une promesse entre nous. »

Il se mit à prendre alors le poignet de Cassie dans les mains, avant d'y attacher habilement un morceau de tissu rouge, qui devait être une sorte de bandeau à la base. Dante tira légèrement l'un de ses sabres avant de s'ouvrir l'index gauche, puis glissa quelques perles de sang dans le bandeau, avant de le refermer sur le poignet de Cassie. « L'odeur de mon sang est différente de toutes autres. Nul autre que moi-même la porte. Tant que tu portes ça, je saurai en permanence exactement où tu es. Le lien du sang ne me permets que de savoir ta position, mais elle n'est pas exacte à cent pour cent, tu pourrais te trouver sur plusieurs mètres à la ronde. En complémentant avec ma propre odeur, je serai capable de te trouver même si tu es sous des débris, ou dans une maison et son cellier. » expliqua-t-il.
« Après tout, je ne peux pas laisser un autre vampire poser ses griffes sur toi. » dit-il en tournant la tête, comme s'il voulait être le seul prédateur aux alentours. N'était-ce pas un instinct un peu similaire à un loup qui protégeait sa proie d'un autre loup ? Peut-être. Mais Dante n'en savait en vérité rien, il agissait toujours d'instinct et ce genre de détails n'étaient absolument pas son truc. Il appréciait Cassiopée et il ne voulait pas la voir saisie par ce type, c'était tout ce qui comptait pour lui. Cela l'aurait embêté.





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Ven 12 Aoû 2016, 15:27


 
   

Je ne savais pas pourquoi, certainement une sorte de sixième sens, mais la façon dont il posa sa main sur mon épaule ne me rassura pas et ne fit qu’augmenter mon angoisse, suffisante grande pour faire trembler mon bras droit. Forger le lien du sang ? Rien qu’à cette pensée, mon sang, justement ne fit qu’un tour. Mes yeux, s’ils n’étaient jusqu’à présent pas bien ouvert du fait de l’obscurité, s’ouvrirent en grand, et si je ne m’étais pas mordue la lèvre inférieure, ma bouche aurait suivi le même mouvement. Je n’étais plus un être fragile, douce, à qui l’on pouvait faire peur aussi facilement pourtant cette idée, cette suggestion n’était pas pour me plaire. Cela me ramenait des mois en arrière. Cette soirée, ne serait certainement pas la meilleure de toute ma vie. Je ne pouvais m’empêcher d’y songer, de penser à tout ce que j’avais vécu dans cette cellule qui avait été la mienne, tous ce qu’on avait pu me faire subir dans le seul but de m’affaiblir et de me briser, abattant ainsi ma carapace pour me laisser faible et manipulable. Cela aurait pu marcher, j’avais été à la limite de la folie, et surtout à la limite de leur accorder tout ce qu’ils désiraient de moi… Je chassais ses sombres pensées de mon esprit, secouant la tête, comme si ce geste avait le pouvoir de les faire partir. Le reste se passa dans un épais brouillard, j’avais l’impression d’être dans un songe, peut-être même un cauchemar. Je pouvais voir la scène, entendre tous ce que Dante me disait, comprendre dans les moindres détails ce qu’il désirait, et ce qu’il n’avait pas envie de voir se produire. Je pouvais comprendre d’un côté ses motivations, mais la partie irrationnelle et surtout impulsive de mon cerveau ne souhaitait pas approuver cela. J’avais ma salive instinctivement, en vérité le moindre de mes mouvements semblaient suivre un ordre précis. Avaler ma salive, se racler la gorge, passer une main dans ses cheveux, regarder Dante dans les yeux avec l’intention d’y voir justement de mauvaises intentions. Je ne contrôlais pas mon corps, pas plus que mes pensées. Pour dire la vérité je n’avais pas envie de songer à ce que cela impliqué. Je laissais faire les choses, le temps certainement d’assimiler le tout et de savoir comment réagir.

Je ne savais pas vraiment comment revenir à l’instant présent. Comment j’y suis revenue ? Aucune idée. Le fait est, que la première chose que je vus, fus le petit bout de tissu autour de mon poignet. Je me mis à l’observer longuement, à la recherche de la moindre trace de… je ne savais même pas ce que je cherchais. Mon regard était fixé dessus, mon autre main vint caresser le bandeau du bout des doigts. Le toucher avait quelque chose de rassurant, compte tenu de ce qu’il représentait. Ma respiration se fit alors plus forte, plus saccadée, je me détournais rapidement de Dante pour venir poser la main portant le bandeau contre un arbre. La tête penchée en avant, je pris quelques minutes pour réfléchir à tout ceci. Réfléchir à quoi ? Je savais ce qu’était Dante, je savais ce que je ressentais en sa présence, et ce que j’avais ressenti en voyant ce vampire. Les émotions, les sentiments n’étaient pas les même. Dante… en sa présence, je ressentais comme une forme de confiance. Oui, j’avais confiance en lui. Les lieux, et les moments où nous nous étions rencontrés et vu n’étaient certes pas les plus prospères à l’intimidé et à la sincérité, mais cela ne m’empêchais pas de l’apprécier. J’avais été témoin de ce dont il était capable, et pourtant je ne le craignais plus. Ce qui était étrange. Je fermais les yeux, pour me concentrer, pour me calmer. Ce n’était pas la première fois que je me laissais aller ainsi, mais en si peu de temps, cela faisait beaucoup. Je pris une grande respiration, avant de me relever, lissant des plis imaginaires sur ma robe, je repris place devant le vampire qui m’accompagnait. Le regardant dans les yeux, je pris un air sérieux, presque trop. Je tentai de parler normalement, de discourir avec la voix la plus calme, et modulée possible.

« Si, te lier à moi est si insupportable, pourquoi le proposer ? Tu sembles vouloir me protéger. La simple pensée que ce vampire puisse poser les mains sur moi semble te gêner, mais d’un autre côté… Rha ! » Je le repoussais aussi fort que possible en posant mes deux mains sur son torse. « Je n’arrive pas à te comprendre ! » Je me détournais de lui, tout en continuant à ronchonner dans mon coin, à mi-voix. « Tu es. si.. et puis… Rha ! » Je posais ma main sur le bout de tissu rouge dans l’intention de le retirer, mes doigts étaient déjà passés dessous, mais je stoppais mon geste dans un souffle presque bruyant. Je laissais tomber ma main sur le côté, avant de m’avancer pour être dans la lueur de la lune. Je dégageais machinalement mes cheveux de mon épaule pour les mettre sur l’autre. Cela aurait pu être un geste tout simple et pourtant. Je me mordis l’intérieur de la joue avant de reprendre la parole d’une voix basse. « C’est ici qu’il m’a mordu. » Je désignais l’endroit de mon index et mon majeur. Des images de la scène passèrent en boucle dans ma tête, me forçant par moment à fermer les yeux pour ne pas faire quelque chose de stupide. Et à cet instant, je cessais de réfléchir, de me poser trop de question pour ne plus penser qu’à une chose, me sortir de cette histoire de meurtre et surtout laver mon nom. Aussi je m’approchais du vampire, lentement, les yeux fixaient sur les siens. Lorsqu’il ne resta que quelques centimètres entre nous, je m’arrêtais, penchais la tête sur le côté pour lui présenter mon cou.

« Tu vois j’ai changé. J’affronte ce que je crains. Pas toi, mais ce que tu es. Je te fais bien plus confiance qu’aux autres. Je préfère porter l’image et la marque de tes crocs que celle… Je ne sais pas… Je ne comprends pas tout, je ne sais même pas tous des vampires… » Un silence se fit, seulement rompu par le bruit de nos respirations. « Peut-être peux-tu me mordre ailleurs, j’en sais rien. Je risque de regretter ça, mais tu vois… d’un côté je me dis que si quelque chose m’arrive ce soir, tu seras là et tu pourras me retrouver, m’aider comme tu l’as fait à la prison. Alors c’est surement la décision la plus stupide de ma vie mais je préfère que tu le fasses, et ici. » Je tentais alors de détendre l’atmosphère, plus pour moi que pour lui. « C’est un peu genre symbolique, tu vois ? »  Je passais ma langue sur mes lèvres desséchées, un petit rire coincé dans la gorge. Depuis que je lui avais présenté ma chair, je n’avais osé le regarder dans les yeux, et cela ne changea pas, car je les fermais dans l’attente de ce qui suivrait. « Cassiopée tu es parfois si stupide… Ok, non, c’est bon ! Ne me fait pas mal, d’accord ? » Ma première expérience en la matière n’avait pas été des plus agréables, j’espérais de la seconde une meilleure impression, surtout que j’étais plus ou moins consentante. Qui sait ce qui pourrait nous arriver ce soir en pourchassant ce vampire, seul nous n’avions peut-être pas de grande chance, ensemble oui, autant l’augmenter ainsi, non ?




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Ven 12 Aoû 2016, 17:01




Il savait que l'orisha avait eu de mauvaises expériences avec un autre vampire. Il ne savait pas quoi, mais il n'avait pu supposer qu'une seule chose qui choquerait et déplairait tant à une personne d'un peuple qui se voulait libre désormais. Leur passé d'anciens esclaves n'étaient pas facile à porter pour eux et lorsqu'ils étaient repris comme de vulgaires chiens en cage, ils n'étaient pas ravis du tout. C'était la meilleure manière pour rendre malheureux un orisha et peut-être lui faire du mal. Une manière indélébile de marquer l'âme et l'esprit de l'un d'entre eux. Cassie avait été marqué ainsi, un vampire l'ayant probablement torturé et d'autres choses que ne pouvait imaginer Dante. Lui-même était un vampire et si cela avait été sa place, elle n'aurait probablement pas pu raconter cela à quiconque, ni survécu, ou alors, serait toujours à ses pieds, comme une vulgaire bête. Mais heureusement pour les orishas, Dante n'avait jamais été un grand fervent de l'esclavage, il ne l'approuvait ni ne le désapprouvait spécialement. Il ne pouvait simplement pas s'expliquer sur ce sujet, il avait énormément de mal à le faire. Alors qu'il portait toujours son regard sur elle, la brune fit une remarque qui l'interpella, s'il n'aimait pas le faire, pourquoi le faire ? Elle avait raison. Pourquoi le souhaitait-il ?

Puis elle sembla se fâcher et se mit à réagir de manière curieuse et inexplicable pour lui. Proliférant des phrases plus incompréhensibles que les autres, ainsi que quelques râles et soupirs qui s'éteignit rapidement dans son silence à venir. Elle marqua un temps de pause, comme si elle réfléchissait, avant de revenir vers lui, se rapprochant du vampire de manière dangereuse, ce dernier, fit un pas vers l'arrière, mais elle ne s'arrêta pas. Elle se posta à quelques centimètres de lui, si proches, qu'il aurait pu douter. Mais il ne vacilla pas, pour ne pas la décevoir. Elle lui présenta l'endroit où il avait effectivement mordu la jeune femme. La morsure, désormais disparue. Ses phrases suivantes insistèrent pour qu'il le fasse, elle tenait à faire ce lien du sang, pour elle, c'était symbolique. Il ne pouvait faillir et hésiter maintenant, il ne pouvait refuser une telle demande de la part de Cassiopée. Si elle y apportait tant de convictions, tant de désirs et de besoins, il ne pouvait la laisser tomber maintenant. Il devait aller jusqu'au bout des choses... oui aller jusqu'au bout. N'était-il pas un homme, à proférer des paroles pour les tenir ou n'était-il qu'un peureux pour fuir désormais ? Avec la brune devant lui, prête, se donnant librement à lui. Librement... La liberté.

Ce choix n'était pas anodin, il était décisif. Et Dante savait qu'elle avait pesé le pour et le contre. Ce lien, lui forcerait à ouvrir les clefs d'une vision permanente de sa position. Ce lien, serait définitif. Tant qu'elle ne mourrait pas, tant qu'elle ne disparaîtrait pas de ce monde en tant que Cassiopée. Elle serait "sienne" en quelque sorte. Elle devait le savoir et l'avoir compris. Mais elle l'acceptait, elle, une orisha, avec son propre choix. C'était pour cette raison, qu'il ne pouvait refuser son initiative.

« Très bien. Je ne peux qu'accéder à ton désir dans ce cas. Mais ce sera différent. » fit le brujah.
Il la fixa un long moment, alors qu'elle s'était donnée à lui. Il posa une main sur sa joue, glissant quelques infimes caresses le long de sa peau délicate, avant de se loger dans sa nuque. Il se pencha un peu sur son visage, malgré ses yeux fermés, elle avait une petite bouille d'ange comme ça. Les mèches du vampire tombaient déjà sur le front et la joue de la demoiselle. Il s'enfonça un peu plus et gagna enfin le cou de cette dernière. Mordillant un instant ses lèvres d'envie de la mordre, il glissa enfin ses lèvres autour de la zone dont il avait pris comme cible de sa morsure. Apposant ses lèvres, une petite léchouille pour détendre Cassie, il sut qu'elle était probablement tendue en ce moment même. Sa main droite glissa dans le bas du dos de l'orisha, comme pour la rassurer. Serrant légèrement ses prises du creux de ses mains, il commença doucement à glisser ses canines dans le cou délicat de Cassie. Il ne se précipita pas, glissant délicatement celles-ci dans la chair fine, pour éviter au mieux les muscles, qui seraient plus douloureux. Saisissant enfin une veine, il commença tout doucement à aspirer son sang. La magie vampire opéra immédiatement entre-eux et petit à petit, il commença à ressentir la chaleur de son corps à travers ses propres veines. La peau légèrement plus fraîche qu'un non-vampire, le brujah commença à sentir son propre corps se réchauffer.

Il ne mordait ainsi que peu de personnes, elle n'était que l'une de ces rares personnes. Lorsqu'il eut terminé, il se retira doucement, sans brusquer, pour revenir face à elle, ses lèvres légèrement ensanglantées du sang encore frais de Cassie, quelques gouttes perlant sur ses lèvres qui étaient précédemment posées sur son cou. Éteignant son regard rubis, il se concentra pour s'assurer de la fonctionnalité du lien du sang et il ne fut pas étonné de savoir immédiatement et instinctivement que oui, il savait où elle était. Reniflant un instant, même l'odeur l'aidait. Il était prêt. Mais il ne restait qu'à savoir si Cassie elle, l'était. Et si elle désirait partir toute suite ou avait besoin de quelques instants avant. Après tout, le choc émotionnel pouvait l'avoir blessée. Dante ne savait pas dans quel état elle était désormais et comment elle se portait.

« J'espère que ce n'était pas désagréable au point de te raviver des souvenirs mauvais. Ce serait regrettable... » ne sut mieux rassurer Dante. Après tout, il n'était pas un grand doué de l'empathie, même s'il la comprenait.





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Sam 13 Aoû 2016, 22:42


 
   


Je ne savais pas vraiment ce qui était le plus plaisant à mes yeux, la façon dont sa main se posa sur ma joue, à la fois légère et presque douce, les caresses qui suivirent, avec l’intention de me calmer et de m’apaiser, mais répandant comme un feu là ou sa peau touchait la mienne, ou alors la sensation de ses crocs pénétrant ma chair délicatement telle une simple piqure. Je ne pouvais pas nier le fait que cela avait ravivé quelques souvenirs désagréables, m’amenant à une certaine angoisse, mais tout ce qu’il avait fait pour moi à cet instant balaya mes craintes et finit par me convaincre que j’avais fait le bon choix. Je ne comptais plus le nombre de fois où je m’étais trompée de voix, de directions, ou j’avais simplement pris la mauvaise décision, mais pas ici, pas maintenant. Lorsque je sentis sa bouche s’écarter de mon cou, mes yeux étaient encore clos, mes bras étaient détendus, et mes mains pendaient le long de mon corps. A en juger par la douleur qui se répandait dans mes doigts, je devais avoir dû, à un moment, serrer les poings, peut-être lorsque le flux d’images, plus sombres les unes que les autres, de mon passé eurent refais surface. De mon côté, j’étais très étonnée de ne pas m’être tenue à lui, ou peut-être l’avais-je fait justement ?

Il me fallut quelques secondes, de longues secondes qui se transformèrent bientôt en minutes avant d’ouvrir les yeux. Ce fut, l’ululement d’une chouette postée non loin de là qui me ramena dans la réalité. La première chose que je vis, fut le visage de Dante, et cette simple image me fit rougir. Ce qui venait de se passer n’était pas un geste anodin, pour ma part il était même bien plus intime que prévu, peut-être m’étais-je trop de sentiment dans tout ceci. Histoire de me donner de la contenance, je me raclais la gorge avant de me passer une main sur le visage et dans le cou évitant la zone sensible. Je pouvais sentir quelques gouttes de sang couler le long de ma peau, mais je ne préférais pas en tenir rigueur, pas pour l’instant en tout cas, il y avait des sujets bien plus important. La lueur de la lune, ainsi que ma capacité à voir dans le noir me permirent d’apercevoir les quelques perles de sang présent sur les lèvres de Dante. S’en vraiment que je puisse y changer quoique se soit, je restais concentrée sur ce détail. « Hum… » Je portais mon index et mon majeur droit à ma bouche tout en le regardant. « Tu as… sur les lèvres. » Je n’avais pas peur, et cette situation ne m’effrayait pas autant que je me l’étais imaginée, ce qui était déjà bon signe quant à l’état de ma santé mentale.

« Merci. Enfin je veux dire, je n’ai pas eu mal. »
Je me mis à me mordre l’intérieur de la joue, les doigts toujours posés sur les lèvres. « Alors ? Est-ce que ça marche ? Je ne sens pas de différence, mais de ton côté ? On devrait peut-être essayer, je ne sais pas. » Je ne parvenais pas à lire en lui, en tout cas pas encore. Il était donc difficile pour moi de savoir si cela avait fonctionné ou pas. Qui plus est lorsque aucune différence ne se faisait sentir.

M’éloignant de quelques pas de Dante, je me mis à rire toute seule, ce n’était pas nerveux, mais plus un rire concernant ma propre bêtise. « On devrait se mettre à la recherche de ce vampire. Les villageois ne sont pas ici, ils n’ont pas l’air de savoir où nous sommes, cependant ils pourraient arriver d’une minute à l’autre, et même si j’adore cette robe, je crains de ne pas pouvoir me battre avec. » je passais mes mains sur le devant du tissu, pour lisser la robe. J’appréciais de plus en plus le contact de la fibre avec ma peau. « Et puis, tu dois bien avouer qu’elle me va plutôt bien, non ? » Cette question semblait à la fois anodine, et sans importance et pourtant. Je ne savais pas si je l’avais prononcé dans le seul but de rire, et d’attirer l’attention sur moi ou si j’attendais vraiment une réponse de sa part, une réponse sincère et surtout positive.

Je me surpris moi-même à avoir ce genre de pensée. Je me comportais vraiment bizarrement c’est dernier temps. Posant mes deux mains sur mon front, je demandais d’une voix presque inquiète. « Il y a des effets secondaires ou quelques choses comme ça ? Je me sens… bizarre. Ou peut-être que… » J’apposais ma main sur mon cou afin de me soigner, la plaie n’était pas bien grande et encore moins compliqué à soigner. Une fois fait, il me fallait trouver un endroit ou me nettoyer, pour retirer le sang séché. Si nous voulions passer inaperçu, autant jouer la carte de la discrétion à fond. « Avant d’y aller j’ai besoin de me laver un peu. Elégant comme tu es je ne peux pas me permettre d’être aussi… négligée. Tu vois je ne me moque pas de toi, je te trouve même très séduisant dans cette tenue. » Je lui lançais un clin d’œil. L’intensité de son regard, sa proximité, je pouvais presque sentir ses mains sur mon cou. Cela eu pour effet de me faire frissonner. Je devais vraiment avoir attraper quelque chose, car je ne voyais pas d’autre explication à mon comportement. « Allez Dante en avant, allons laver mon honneur avant que la rumeur d’une jeune sauvageonne et d’un séduisant jeune homme meurtrier à leur heure perdues face le tour des terres. » Je ne plaisantais qu’à moitié.




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Lun 22 Aoû 2016, 12:23




La magie opéra en un instant et Dante sut sentir cette différence immédiatement, c'était assez étrange comme sensation, pour un vampire, c'était habituel de sentir un boost après avoir consommé du sang. Quel qu'il soit, il apportait une sorte de seconde vigueur au vampire qui se nourrissait. Mais encore plus vrai, lorsqu'un lien de sang se formait, peu à peu, le lien faisait qu'un lien bien spécifique se formait, bon on mauvais, cela se laissait à construire selon les personnes. Il n'y avait pas de type de relation définie, mais il fallait dire que certains puissants vampires abusaient peut-être également d'aliénation pour justement forcer un lien au sein de l'esprit de la victime. Mais ce n'était pas du tout le genre de Dante, à ses yeux, ce n'était pas le genre de subterfuge dont il appréciait faire part. Ce n'était pas sa tasse de thé et puis de toute façon, surtout pas avec une orisha, pas avec Cassiopée. Il l'appréciait. Bien qu'il ne comprenait ni pourquoi, ni la portée de son affection pour la jeune femme. Il étira un peu ses cervicales, alors qu'il s'était enfin reculé à une distance raisonnable. Cassiopée ne tarda pas à lui signaler qu'il avait encore un peu de sang sur les lèvres, qu'il effaça d'un coup rapide de langue, avant d'avaler sans retenue. Après tout, il venait déjà de consommer à la source, pourquoi s'en cacher ?

Elle le remercia pour le manque de douleur, ce qui eut un effet de confusion pour Dante. Il ne savait pas s'il devait le prendre comme un compliment, ou si c'était juste une forme de masochisme caché ? Difficile à dire. Lorsqu'elle demanda si cela fonctionnait, il se contenta d'acquiescer du chef, en hochant de la tête. Il était certain que son plan fonctionnait, maintenant, il ne restait plus qu'à retrouver Zetsuo et faire ce qu'il y avait à faire: le confronter. Le vampire ne serait peut-être pas facile à attraper ni à convaincre de revenir, ils devraient peut-être le battre ou le tuer, mais ils ne sauraient pas tant qu'ils ne l'auraient pas retrouvé. Il était difficile de savoir à quoi s'attendre avec des vampires traîtres à la nation, il ne pouvait être certain d'avoir la bonne manière de traiter avec lui et son instinct lui criait de l'exécuter sur le champ. Il n'y avait donc pas d'autres possibilités qu'espérer ne pas avoir trop de problèmes quand à son pistage à ses retrouvailles. Dante pourtant, se doutait qu'un combat serait inévitable. Tout ce que pouvait espérer le vampire serait que Cassie elle, serait sauve de ce combat. Qu'elle n'y perde pas la vie. Pourquoi souciait-il de la vie de quiconque, en vérité ?

Puis il sortit de ses songes lorsqu'elle lui expliqua qu'il valait mieux qu'ils se mettent à la recherche de Zetsuo et que dans cette robe, elle n'était pas à l'aise pour combattre; Elle demanda un compliment, mais le brujah n'était pas très doué pour ce genre de choses, se contentant d'un maigre sourire lorsqu'elle lui posa la question si elle était jolie dedans. Il pensait que ça lui allait bien, cela changeait des vêtements "pratiques". Mais il n'était pas désagréable de la voir la porter. Elle porta ensuite des compliments à profusion sur le vampire, qui ne sut comment réagir sauf garder la bouche bée, puis le silence. Enfin repartis ensembles, le vampire et l'orisha se dirigèrent ainsi en chasse de Zetsuo. Le pister n'allait pas être une tâche facile, l'ancien Lasombra aimait toujours jouer avec ses proies comme avec ses prédateurs. Il devait préparait probablement sa position ou alors espérait-il s'enfuir de Dante ? Il ne devait pas être assez stupide pour ne pas savoir qu'il le retrouverait. Il ne pouvait que retarder l'inévitable ou alors, parvenir à tuer le brujah. Il n'y avait que ces deux possibilités. Il l'avait presque oublié aux côtés de Cassiopée, mais en vérité, cette chasse était une traque mortelle, pour savoir qui survivrait de Zetsuo et Dante. Une traque qui avait commencé il y a quelques minutes de cela.

Un jeu de la mort.





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Lun 29 Aoû 2016, 18:15


 
   

Depuis plusieurs minutes déjà, je ne cessais de faire la maligne, de faire mon intéressante mais je n’en demeurais pas moins sur mes gardes. Je ne parvenais pas, même après tant de temps passé seule, à ne pas parler. Il m’était impensable de ne rien dire. C’était ce que les gens détestaient la plupart du temps chez moi, la facilité avec laquelle je pouvais sortir autant d’informations, utiles ou inutiles, en si peu de temps, en à peine quelques secondes, étaient pour certains impressionnant, pour d’autre, totalement exaspérant. Pour tout dire, je n’étais pas sûre que mon regain d’énergie et mon besoin de parler soit véritablement motivé par le seul fait d’entretenir la conversation. Au début oui, et puis au fil du temps cela m’est apparue comme une idée à suivre. A se faire passer pour distraite à qui nous suivrait, il pourrait être surpris. Alors que nous progressions au cœur de la fort, à la recherche d’un point d’eau afin de me faire une petite toilette, quelque chose sur le sol attira mon attention. La chose la plus intelligente aurait été de faire attention, tout du moins plus attention, mais je ne réfléchissais pas toujours avant d’agir. Je me suis approchais doucement presque sur la pointe des pieds de ce qui avait attiré mon regard Il n’y avait pas objet au sol, ou autre indice pouvant expliquer que mon œil ait été happé par ce petit bout de terre. Pourtant alors même que je me trouvais à quelques centimètres de cette parcelle recouverte d’herbe quelque chose me contrariait. Il y avait quelque chose d’étrange dans la façon dont la végétation semblait pousser, même la disposition des pierres me semblait anormale. Cet étrange sentiment ne m’empêcha pourtant pas de m’accroupir, et de poser ma main sur le sol comme pour être sûr de quelque chose que je ne parvenais pas à déterminer.

Avant même de m’en rendre compte, la terre s’écroula autour de moi sur au moins deux mètres, m’entrainant dans une chute à travers des tunnels souterrains qui a en jugé par la taille ne devait pas servir aux taupes. Je ne pus me retenir à rien pour m’empêcher de tomber. Ma seule erreur, et j’avais tout le loisir de m’en rendre compte, était d’avoir actionnée un quelconque mécanisme entrainant mon écroulement sur plusieurs dizaines de mètres. Je ne voyais rien, la terre ma cachait une bonne partie de la vue, entrant par moment dans ma bouche lorsque d’un pseudo virage prenait trop d’ampleur et que la seule réaction possible était de hurler à plein poumons, il m’était impossible pour l’instant de faire quelque chose, pourtant, je battais frénétiquement des bras dans l’espoir de m’accrocher à une quelconque racine. Mes doigts étaient hyper sensibles du fait de la perte partielle de visibilité, et c’est ce qui me permit d’attraper par je ne sais quel moyen une racine assez grande pour supporter mon poids et surtout assez large pour me permettre une bonne prise. Bien vite tout redevint normal autour de moi, j’avais de la terre partout, ma robe était déchirée par endroit témoignant que je devais avoir loupé plus d’une branche sur mon passage. Je me mis à tousser, car ayant absorbé de la terre au passage. En y regardant de plus près, je pouvais constater que je n’étais pas tombée à la verticale, je ne parvenais pas à voir un bout de ciel ou l’ombre d’une lumière, non, à en juger la pente au-dessus de moi, hors de question de remonter par là. Un coup d’œil sous mes pieds m’apprit que la sortie ne se trouvait clairement pas ici non plus. A seulement quelques mètres de moi se trouvait plusieurs lances plantaient dans le sol, pointant vers le haut dans l’attente de quelque chose ou plutôt de quelqu’un. Il n’était pas difficile de comprendre qui en était l’auteur et surtout à quoi cela pourrait servir. Heureusement pour moi je m’étais rattrapée de justesse. Poussant une profond soupire, je tentais d’appeler plusieurs Dante par son prénom. J’attendis quelques secondes mais n’eut aucune réponse. Je ne savais pas s’il il m’entendait mais que moi je ne l’entendais pas ou si au contraire il ne m’entendait pas tout bêtement. Pour je devais le prévenir de ne pas me suivre. « Ne descend surtout pas ! Je vais essayer de trouver une sortie, rejoins-moi grâce à ton truc là ! » Finalement le lien n’avait pour l’instant que des avantages.

Bon j’avais beau dire mais pour le retrouver, il me fallait d’abord sortir de ce mauvais pas. Je balayais l’endroit d’un regard et une petite ouverture attira mon attention. Elle n’était pas très loin mais je n’étais pas particulièrement bonne pour évaluer les distances. Prenant de l’élan autant que possible je me jetais vers cette sortie en espérant ne pas finir empaler vivante. Heureusement pour moi je parvins sans grande difficulté à m’agripper et à pénétrer dans ce second tunnel, cette fois plus petit. Au fur et à mesure que je progressais, le trou s’élargissait et le pur hasard ne pouvait pas être la seule explication. Au bout d’un moment, je pouvais me tenir debout les bras tendus au-dessus de ma tête. Bizarre. Je ne pouvais tout de même pas faire demi-tour surtout lorsqu’un bruit provenant de derrière moi me fit presque sursauter. Je m’étais attendue à trouver Dante, mais rien. Une étrange impression se fit sentir. « Tu sais machin ? » Je ne me rappelais pas de son nom, je n’étais même pas sûr qu’il s’agisse bien de lui pourtant … « Je peux te certifier que les meilleures omelettes se font sans œufs. Pour le côté onctueux tu as le lait, après tu peux mettre des champignons, des trucs comme ça, mais des œufs ? Non, ils ne servent à rien. Au départ on ne mettait pas d’œuf. Des rumeurs ont fini par courir, disant que manger la progéniture de la poule apportait force, vigueur, courage, charisme. Personnellement ça n’a jamais marché et c’est normal. Ce sont des gens malintentionnés qui ont lancé cette rumeur pour pouvoir se faire de l’argent en vendant leurs œufs ... Tu sais pourquoi je te parle de ça ? » Je laissais planer quelques secondes. « Parce qu’au lieu de bouffer des gens, tu ferais mieux de manger des omelettes sans œuf, bien meilleure ! » Alors que je continuais de parler, mon regard se portait sur chaque recoin, ou détails me paraissant suspect et en quelques secondes tout bascula. Je sentis une présence non loin de moi, je la vis du coin de l’œil et il s’agissait bien de notre vampire. Il me fallait sortir d’ici, aussi me mis-je à courir aussi vite que possible, usant du décor pour m’aider dans ma course. Pourtant l’idée que j’étais prise au piège ne voulait pas me quitter. Il avait réussi à amener l’un de nous là où il voulait qu’il soit.



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Mer 31 Aoû 2016, 09:32




Le plus inquiétant dans tout ce qui allait suivre était que Dante ne connaissait qu'une partie des pouvoirs de Zetsuo, le garçon avait toujours été discret sur ceux-ci et il était presque impossible de prédire ainsi ce qu'il comptait faire ou attendait des autres. C'était là le piège que ne pouvait prévoir Dante. Il le connaissait doué dans la chasse, doué dans ses pièges et capable d'attirer presque où il le souhaitait une cible qu'il souhaitait réellement capturer. Il n'était pas le meilleur en magie ou peut-être en combat, mais son intelligence, sa tactique et sa polyvalence générale faisait de lui un formidable adversaire. Mais Dante ne pourrait pas prévoir exactement la tactique précise de Zetsuo c'était probablement là qu'il devait faire preuve d'imagination et de créativité pour tenter de parer à toute éventualité. Mais même s'il pensait ça, peut-être qu'en vérité il était juste trop tard pour tenter d'en faire quoi que ce soit et qu'il était déjà pris dans sa toile depuis longtemps et dans ce cas, la tâche serait plus ardue que jamais. Mais il serait prêt au moins à le confronter.

Plus tôt qu'il ne l'aurait pensé, il fut surpris par ce qui se passa, alors qu'il prenait les devants, il entendit un énorme fracas derrière lui et plus de Cassie. Il jeta un regard inquiet sur là où elle aurait dû se trouver plus tôt et ne trouva qu'un trou qui semblait descendre plus profondément. S'accroupissant à son rebord, il tenta d'examiner la situation mais ne put entendre que un profond bruit de terre puis plus rien. Il savait la localisation exacte de Cassiopée, et sut qu'elle n'était que bien en-dessous, facilement à vingt mètres plus bas. C'était donc trop important pour l'entendre ou savoir ce qui se passait mais il se doutait que plonger la tête baissée la dedans n'aurait fait qu'empirer les choses. De toute façon, ce n'était pas comme s'il aurait pu y plonger. Car face à lui, se tenait Zetsuo. Ce dernier le sourire aux lèvres maintenait une arbalète de poing juste à moins d'un mètre du brujah.

Aucun mot ne fut échangé, que des regards. Les vampires n'avaient rien à se dire, rien qui apporterait quoi que ce soit de plus à leurs vies. Il n'y avait là que de l'animosité et l'envie de s'entre-tuer. Il ne pouvait pas tirer son arme dans cette position. Dante fit un mouvement extrêmement fluide en rotation sur le côté, le carreau d'arbalète fut tiré mais ne fit que frôler ses cheveux avant de finir sa course quelques mètres plus loin derrière. Pendant son mouvement, Dante profita de se placer juste devant Zetsuo, avant d'envoyer un puissant coup de paume en plein plexus solaire. La force dégagée envoya son adversaire faire quelques pas en arrière, avant que ce dernier ne réplique d'un coup de pied visant pleinement la temple de Dante. Trouvant le temps de parer avec son avant-bras gauche, il bloqua l'attaque avant de soulever la jambe pour le déséquilibrer et laisser passer un croche-pied de sa jambe droite pour faire tomber Zetsuo au sol. Pendant sa chute, le Taiji tirait son wakizashi, Mizutari. Il poignarda mais n'eut que le sol. Zetsuo savait visiblement lui aussi se téléporter.

Leurs regards ne se croisaient plus et Zetsuo brandissait un poignard sous la gorge de Dante alors qu'il s'était téléporté derrière lui. Bloqué juste à temps par sa propre lame, le brujah luttait pour ne pas finir égorgé. C'était véritablement ce qu'il avait pensé: Zetsuo était un très bon combattant en rapproché, il utilisait des tactiques de dispersion et d'assassinat: un digne vampire. Un tel homme qui avait trahi son peuple, c'était une véritable perte. Il n'avait pas le choix, il devrait se donner à fond pour le vaincre et parvenir à l'exécuter au plus vite. Tirant une de ses dagues Dante plaça un de ses poignards sous son propre manteau et le fit traverser pour poignarder Zetsuo au niveau des abdominaux. Désormais blessé, son premier réflexe fut de s'éloigner et lâcher sa prise. Dante en profita pour faire volte-face en envoyant un coup de pied au visage de son ennemi. Bien que le coup fit mouche, Zetsuo tomba au sol pour se relever immédiatement. Il eut un sourire et immédiatement, un second Zetsuo arriva. Une technique de clonage ?! Le vrai devait être le premier, mais même si c'était vrai, plusieurs adversaires de tel niveau allait poser problème.... Ils continuèrent à se fixer, en silence. Sans un mot. Ils n'en avaient pas besoin, il n'y avait pas besoin de mots. Ils se détestaient bien assez.





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Dim 16 Oct 2016, 19:05



Il n’y avait rien de glorieux à fuir, mais dans l’état actuel des choses, je ne parvenais pas à trouver une solution digne de me sortir de ce mauvais pas. Je retournais le problème dans tous les sens, mais rien n’y faisait. Etait-ce dû à ma montée d’adrénaline qui préférait me donner de l’énergie et l’impulsion nécessaire pour courir, ou simplement le fait de ne pas être assez réfléchi pour mettre au point un plan, à cet instant, je n’aurais su le dire, pourtant j’avais toujours cru que dans des conditions extrêmes, nos capacités intellectuelles s’en voyaient décuplé, il fallait croire que tout n’était pas à prendre au pied de la lettre.

M’élançant dans les nombreux couloirs. Je ne cessais de jeter des coups d’œil derrière mon épaule. Par moment une ombre se faisait voir et il ne s’agissait que la projection d’une roche éclairée par je ne sais quelle bestiole. Me battre aurait dû être ma première idée pourtant je ne parvenais pas à m’en convaincre. Je cherchais quelque chose sans véritablement m’en rendre compte. Pendant combien de temps, dura ce petit jeu du chat et de la souris, impossible de le dire. Je ne comprenais pas mes propres actions, totalement absorbé par ma course effrénée. Au bout d’un moment, qui me sembla n’avoir duré que quelques secondes, les muscles de mes jambes se mirent à me lancer. Il ne s’agissait pas d’une petite douleur, bien loin de là. Je sentis la décharge électrique parcourir mon corps, de mes pieds jusqu’à la pointe de mes cheveux. Alors, sans pouvoir y faire grand-chose, je ne pus que m’arrêter. Le souffle saccadé et court, le haut du corps penché en avant, en appui sur mes genoux, je tentais de reprendre mon souffle.

Un coup d’œil autour de moi ne m’apporta pas grandes informations. Tout se ressemblait. Peut-être n’avais-je fait que tourner en rond depuis le début ? Je ne parvenais pas à me repérer dans un lieu comme celui-ci, et comment en aurait-il pu être autrement ?

Seul le bruit de ma respiration se faisait entendre, je pouvais sentir mon cœur battre dans ma poitrine, avec cette forte impression de vouloir quitter de mon corps. Je pouvais sentir le sang affluer dans mon visage et des gouttes de transpiration couler le long de mon corps, cette sensation désagréable ne semblait pas décider à me lâcher. « Fait ch*** ! » Furent les seuls mots à franchir mes lèvres. Je n’étais même pas certaine que ces deux mots aussi simples fut-ils, parvinrent à quitter ma bouche. Je n’avais plus de souffle, comment donc aurais-je pu parler ?

Alors que je tentais de me ressaisir, un détail attira mon regard. Un couloir, plus étroit que les autres, semblait m’appeler. N’était-ce pas de cela dont j’avais le plus besoin ? Je craignais d’avoir trop d’espace et de ne pas savoir le gérer, me faufiler dans un tunnel aussi petit m’apporterais ce que je n’avais cessé, sans m’en rendre compte, de chercher, non ? peut-être n’étais-je pas aussi stupide que je me laisser penser. L’idée avait germer dans mon esprit et plus rien d’autre que cela n’avait compté, quitte à me détourner de mon envie première, me battre. Je m’élançais aussi vite que possible vers cette entrée, mais avant même d’avoir pu l’atteindre, mes poumons se vidèrent d’une traite, ma respiration se coupa et une douleur lancinante se fit sentir au niveau de mon abdomen. Je me retrouvais propulsé de quelques pas en arrière, affalée sur le sol humide et crasseux. Mes cheveux vinrent me bloquer la vue, cachant par la même occasion les larmes perlant au coin de mes yeux, causées par le manque d’oxygène, de se faire voir de mon adversaire.

Je ne pouvais rester dans une position aussi délicate plus longtemps. Je tentais de me remettre debout, vacillant tel un poulain venant de naître. Je ne savais pas ce qui était le plus douloureux, mes jambes meurtries d’avoir couru dans l’espoir de trouver un lieu plus propice à ce combat, afin de me donner l’avantage, le mal qui prenait dans l’ampleur au niveau de mon dos ou la douleur toujours présente au niveau de mon ventre ? Mon corps se pencha instinctivement vers l’avant comme pour chasser le mal. Une main posée sur la paroi rêche à mes côtés, j’observais l’homme en face de moi. Un autre que moi s’en serait surement mieux sorti, pourtant il n’y avait personne aux alentours susceptible de prendre ma place. Le vampire, immobile, me regardais attentivement. Il semblait suivre le moindre de mes mouvements. Ses yeux auraient pu, il y a des mois de cela, m’effrayer, mais heureusement pour moi ce ne fut pas le cas.

D’une voix rauque, qui j’espérais se ferait entendre, je m’adressais à lui. « Tu sais, d’habitude quand une fille te plait, il faut mieux éviter de la suivre partout, c’est un peu glauque, tu vois ? … » L’humour me permettait, entre autre, de reprendre une certaine contenance. De son côté il ne semblait pas décider à rire. Première étape, détourner son attention. « Ou est Dante ? Tu sais le vampire qui m’accompagnais. » Alors que j’acharnais à trouver la description la plus précise possible ma main gauche toujours posée sur le mur se mit à battre un rythme imaginaire, alors que l’autre se dirigeait lentement vers une de mes sacoches accrochées à mes hanches. « Un peu ronchon, pas très souriant, un peu comme toi je remarque … Vous êtes de la même famille ? » A peine avais-je prononcer ce dernier mot, que je lançais un de mes couteaux dans sa direction. Il l’évita sans grande difficulté, en se déplaçant sur le côté. Là était la partie un peu plus aléatoire, le côté ou il irait. Le combat fut lancé, qui en sortirait vainqueur, je n’aurais su le dire. Je n’aurais sans doute pas parié grand-chose sur moi. Mais à cet instant une seule pensée m’habitée, retrouver Dante. Deuxième étape, survivre et retrouver mon cher vampire.



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"Meurtrier" qu'ils nous ont appelés [PV Dante]

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