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 Les rebelles de Pabamiel [PV Anwen]

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Dim 28 Déc 2014, 14:05


« Les rebelles de Pabamiel »

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 Anwen & Arizar





Malgré les entraînements réguliers, la prise de poids et de masse musculaire, les assouplissements et les heures passés à me masser, je n'ai toujours pas récupéré mes capacités physiques. J'ai même dû avancer avec une canne pendant plusieurs semaines afin d'alléger ma hanche et ma jambe blessés. A quoi bon se lamenter sur son sort, c'est purement et simplement inutile, cela restreint l'esprit à vouloir se protéger et créer inconsciemment des barrières ce qui n'a comme finalité que de fermer son esprit.

Cela faisait déjà plusieurs heures que nous étions installés sur cette plage à profiter du beau temps, de ce soleil rayonnant qui chauffait les parties de nos corps exposés à ses rayons. Une légère brise venant du large emportait avec elle la chaleur qui s'échappait de nous, offrant une fraîcheur passagère rafraîchissante et apaisante. C’était Anwen qui avait proposé cette journée et je ne peux qu’admettre que son idée était parfaite. Nous avions amené un parasol et un panier pique-nique afin de passer la journée sur cette plage de sable fin. J’avais même créé une crème à base de lys des montagnes afin de protéger la peau douce de ma belle et tendre. Sa tête reposait sur mon ventre et je glissais ma main dans ses cheveux bleus et lisse dans un mouvement lent et contrôlé avec ma main gauche tandis que je regardais de loin Minoru jouer dans les vagues. Mau s’était abrité sous le parasol, la langue pendante sous l’effet de la chaleur, il allait régulièrement rejoindre mon disciple dans l’eau afin de faire descendre la température de son corps.

Ce moment était un instant de bonheur, rien ne pourrai gâcher cet instant, le paysage idyllique accompagné par ceux que j’aime mais ce qui me faisait le plus de bien c’était la présence calme et apaisante d’Anwen. Sans vraiment pouvoir l’expliquer, depuis le premier jour de notre rencontre dans cette pyramide, cette femme a un effet et une emprise sur moi plus puissant que la magie ne saurait le faire. C’est comme si mon âme était lié à la sienne. D'ailleurs ce n’est pas comme si, il fût un temps où nos deux âmes étaient capables de communiquer entre elles, sans prendre en compte la distance. Mais depuis ma capture et mon emprisonnement j’avais perdu pratiquement toute mes capacités ; parfois lorsque nous étions en symbiose parfaite je parvenais à ressentir ses plus vives émotions et ses pensées en surface. Nous avons réussi à surmonter cette épreuve grâce au lien du destin mais le lien n'est pas présent depuis suffisamment longtemps pour que je puisse être capable d'en utiliser tout son potentiel, j'ai toujours eu du mal avec la magie...

D’un baisé sur le front je l’invite à se redresser et à me rejoindre dans les vagues. Sans vraiment l’attendre je me jette à l’eau et profite de la fraicheur de l’eau. Le courant n’est pas très fort et l’océan n’est pas agité ce qui me permet de ne pas forcer sur ma hanche. Je plonge sous une vague puis me tourne vers elle, je la regarde se rapprocher du bord, l’eau montant jusqu’à ses chevilles. Une nouvelle vague arrive et je me laisse emporter par son mouvement, tel un mollusque j’échoue lamentablement sur le sable chaud juste à côté d’elle. Son sourire m’illumine plus qu’aucun rayon n’aurait pût le faire et me réchauffe le cœur. Je me redresse, l’attrape dans mes bras, la soulève du sol je nous jette dans le sable, nous roulons et chahutons sur quelques mètres comme de vrai enfants. Le sable fin glisse dans nos cheveux, mon corps mouillé et dégoulinant permet aux petits grains de se coller et je suis maintenant couvert de sable ainsi que ma compagne mais ce n’est qu’un détail. Nous sommes au sol, elle est allongé entre mes bras musclés, ses yeux plongent dans les miens, ses yeux si magnifiques, si profonds. Je l’embrasse. Le moment est intense et je ressens une sensation de chaleur émanant de son cœur, je sens le pouvoir magique qui nous lie l’espace de quelques secondes, je ne tente pas de le conserver ni ne force mon corps à se souvenir de cette sensation ; non, j’apprécie juste l’instant.

Un sourire béat se dessine sur mes lèvres mais Mau et Emndel viennent nous rejoindre dans le chahut et se jette sur nous afin de jouer, Mau me plaque au sol grâce à sa masse musculaire puissante et il se met à me tartiner le visage de bave avec de longs coups de langue. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas amusé aussi bien. Je ris aux éclats tel un enfant et contrairement au reste du temps je ne contrôle aucune de mes émotions, je laisse mon calme et ma maîtrise éclater sous la force de l’instant présent.

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Mer 31 Déc 2014, 16:05

Cela ne faisait pas longtemps que j’avais retrouvé Arizar au berceau cristallin, et je n’avais plus envie de le perdre maintenant. J’étais restée trop longtemps toute seule, même si mes amis étaient pour moi. J’avais envie de profiter de mon homme et de l’avoir près de moi, mais je n’avais pas envie de l’emprisonner, ce n’était pas mon genre d’être possessive et jalouse. Je souris tendrement et donc, je lui avais proposé de faire une pause, un pique-nique dans cet endroit que je venais de découvrir dernièrement. Beaucoup de personne avait dit que c’était un nouveau monde pour les personnes qui étaient en quête de nouveaux mondes, et de nouvelles cultures, qui étaient si différents de ceux des autres continents. On dit qu’une jeune femme avait découvert cette île et avait levé le voile qui était sur cette île. J’avais envie de découvrir cette cité, celle de Pabamiel. Des personnes m’avaient dit qu’on n’avait jamais vu une cité aussi belle ! Moi, j’aimais découvrir le monde et de connaitre de nouveaux peuples et traditions. Mais, les gens d’ici n’étaient pas très accueillant, ils ne voulaient pas nous connaitre ni nous parler, par peur de les détruire …

Enfin, j’étais ici avec Arizar et ses compagnons pour profiter de cette île. J’étais si heureuse de le revoir, même si sa blessure à la jambe était toujours présente. Il avait vécu la guerre, il avait survécu à une guerre, mais avec des blessures profondes. Je savais qu’Arizar avait un bon instinct pour survivre dans ces conditions, mais nous avions perdu un pouvoir, celui qui me tenait à cœur, celui de la télépathie entre nous. Mais aujourd’hui, un autre lien avait été remplacé avec un pouvoir bien plus puissant que tous les autres : Le lien du destin des Orishas, un pouvoir qu’on ne pouvait pas détruire d’un claquement de doigts, mais cela ne me dérangeait pas du tout. Je me sentais si bien aujourd’hui avec lui, le soleil était haut dans le ciel bleu sans nuage, la mer était à nos pieds. Tout allait pour le mieux … Arizar me tira par la main pour que j’aille me baigner dans la mer qui était si bleu.

L’Orisha plongeait rapidement, alors que moi, j’étais toujours au bord de la mer. Mais, je me jetais dans l’eau peu après lui, elle était si bonne, que je pourrais y rester pendant des heures entières sans jamais sortir. Cependant, je n’avais pas envie de tomber malade en ce jour ! Arizar me souleva soudainement et me jeta dans le sable chaud et brillant où je me laissais rouler avec mon homme. Le sable colla à ma peau, mais j’aimais beaucoup cette sensation de sable, j’éclatais de rire d’un seul coup. Cela faisait bien longtemps que je n’étais pas amusée autant, comme si j’étais une enfant. Je me sentais si bien dans les bras d’Arizar, heureuse qu’il soit de retour, heureuse qu’il soit là pour moi et qu’il soit bien vivant.

Il m’embrassa et je sens dans mon cœur cette vague chaude aussi puissante que les rayons du soleil, et cela me fit beaucoup de bien, je me sentis revivre. J’avais l’impression que notre lien s’était renforcé depuis nos retrouvailles, qu’il était bien plus solide qu’auparavant. Je caressais son visage avec douceur, cela me faisait du bien de l’observer ainsi. Ses yeux m’impressionnèrent encore et encore, et je ne pus m’en détacher. Je lui souris tendrement et je l’embrassais à mon tour pour lui témoigner de mon amour. Mais, je fus séparé de lui lorsque mes deux animaux revirent sauter sur Arizar pour jouer avec lui :

-Emndel, je te préviens que si tu le mords et même si c’est pour jouer, je ne te pardonnerais pas !

Emndel, mon loup, continua de jouer avec mon Orisha sans prendre compte de mes paroles. Je ne pus m’empêcher de rire en voyant ce beau tableau avec lui. Puis, je m’approchais de Mau pour le prendre dans mes bras. Il avait beaucoup grossi ce félin, il avait grandi aussi depuis la dernière fois que je l’avais vu. Je le caressais tendrement, il semblait beaucoup aimer ce que je lui faisais. Il était tout gentil avec moi, on dirait un gros chat. C’était une journée merveilleuse, personne ne pourrait nous déranger, ça je le savais ! Mais, je pris la parole avec une voix douce et calme :

-Au fait, Arizar, puisqu’on est sur Pabamiel, cela te dirait d’aller voir la cité, la capital de cette ville, je me rapprochais de lui doucement, on dit qu’elle est la plus des cités de notre monde et que les différentes races qui vivent en communauté sans problème et sans violence. Et je voudrais voir leur plante médicinal, on dit qu’ils ont de nouvelles plantes dans leur lieu. Tu en penses quoi ?

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Ven 02 Jan 2015, 14:26





« Au fait, Arizar, puisqu’on est sur Pabamiel, cela te dirait d’aller voir la cité, la capital de cette ville, je me rapprochais de lui doucement, on dit qu’elle est la plus des cités de notre monde et que les différentes races qui vivent en communauté sans problème et sans violence. Et je voudrais voir leur plante médicinal, on dit qu’ils ont de nouvelles plantes dans leur lieu. Tu en penses quoi ? »

« Cela pourrait être intéressant, de plus tu me parle de nouvelles plantes médicinales et cela attise ma curiosité, cela me servira surement et complétera ma connaissance des herbes. »

Minoru revenait de sa baignade et arrivait avec un sourire immense d’enfant :
« Elles sont belles les filles là-bas ? La ville est grande ? Est-ce qu’il y a beaucoup de monde ? »

« Tu verras par toi-même lorsque l’on y sera, comme ça tu seras seul juge de ce qui est. »


Le soleil commençait tout juste sa courbe descendante que nous commencions déjà à ranger nos affaire et à nous mettre en marche jusqu’à la cité. Le petit panier pique-nique, les quelques pots, les gourdes et la viande étaient ranger dans mon sac à dos, Anwen transportait la nappe, les fruits, les serviettes et les couverts et Minoru s’occupait du parasol.

Les deux fauves s’étaient calmés et ouvraient la marche, côte à côte, un loup et une panthère, progressant à leur rythme, s’accordant quelques pauses afin de nous laisser les rattraper. Les deux animaux avaient été dressés avec amour, sagesse et fermeté ; je me souviens lorsque Mau était tout jeune, je n’ai jamais instauré un sentiment de maitre/bête ni de dominant/dominé mais je me suis beaucoup plus concentré sur le chef de meute, celui qui dirige et protège. Mau a parfaitement compris cette nuance et connait les limites à ne pas dépasser et par conséquent je lui accorde beaucoup de liberté car je sais que de son côté il n’ira pas à l’encontre de la meute.

Nous progressons dans le sable fin, chaud et éblouissant, les cocotiers fournissent de l’ombre avec parcimonie ce qui vient compléter la légère brise marine qui transporte cette odeur d’iode plus loin dans les terres. Le chemin n’est pas particulièrement difficile mais avancer dans le sable fatigue plus vite que sur la terre ou sur des pavés, nous sommes en permanence en train de corriger notre stabilité.

Cela me rappelle d’ailleurs notre rencontre avec Anwen, la traversé de ce désert avait été éprouvante et l’ombre qu’avait offert la pyramide aurait pu être considéré comme une bénédiction, c’est bien évidemment sans compter les démons qu’elle renferme. Contrairement au désert, les kilomètres de sable qui s’étendent devant nous sont loin d’être aussi difficiles et seront même plaisant. Parfois dans le sable on aperçoit des empreintes de pas d’autres voyageurs qui comme nous avaient surement la motivation de rejoindre Pabamiel.

Je n’avais encore jamais entendu parler de cette cité, c’est Anwen qui m’en avait parlé la première et elle avait su piquer ma curiosité. La découverte d’un nouveau peuple, d’une nouvelle cité, d’un nouvel environnement, d’une flore inconnue aux propriétés différentes ne transformaient ma motivation qu’en une envie incontrôlable de découverte et de soif de connaissance à assouvir.

« Sommes-nous loin de Pabamiel ? Penses-tu que nous y arriverons avant la nuit ? Non pas que dormir à la belle étoile me dérange, c’est juste à titre d’information. »

Je n’écoutais finalement sa réponse que d’une oreille, j’étais plongé dans mes pensées ; Anwen est quelqu’un de très occupé et même si j’apprécie énormément le temps que nous passons ensemble je me demande si cela ne la surcharge pas de travail lorsqu’elle rentre et reprend son quotidien. A cause de moi elle doit surement accumuler du retard et cela m’ennuie un peu au fond de moi. Inconsciemment je place ma main dans la sienne, cela me réconforte et je la sens qui serre légèrement la main afin de me faire tourner la tête vers elle. Elle arbore un immense sourire attendri et je sens qu’au fond de moi le lien du destin est en action, elle a dû ressentir mon désarroi et s’est empressé de m’apaiser. Mes nerfs et mon inquiétude se calment à la réception de cette grande vague d’amour et de chaleur et le sourire revient sur mon visage.

Pendant les longs silences je focalise mon esprit sur le contact de nos mains afin de ressentir le lien du destin et me réhabituer à ressentir ses pensées, ses sensations et ses sentiments. Elle est naturellement beaucoup plus douée que moi pour la magie et je suis persuadé qu’elle maitrise déjà ce lien qui nous unis, je dois faire preuve de persévérance car je sais que j’arriverai à retrouver ces sensations, je pense même qu’elles pourraient être beaucoup plus puissante mais je n’ai aucune preuve sur laquelle je puisse fonder ma théorie, juste une intuition…


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Lun 05 Jan 2015, 20:45

J’avais proposé à Arizar et ses compagnons d’aller faire un petit tour dans le cœur de cette île, pour aller voir la fameuse cité de Pabamiel. J’avais entendu beaucoup de choses dans les tavernes d’Aeden, mais aussi à Utopia, la cité des Humains. Depuis que j’avais entendu cela, je ne pouvais pas m’arrêter de penser que des peuples aussi différents que les uns les autres, puissent vivre à la communauté sans avoir réellement de problèmes entre eux. Je voulais savoir comment ils pouvaient faire cela, avec quels types de règles, avec quelles lois. Qu’est qu’il y avait des contraignantes ? J’avais tellement envie de découvrir cela, mais je voulais aussi profiter un très bon moment avec mon bien-aimé. J’avais proposé cela à Arizar et il accepta aussitôt, car il était tout aussi intéresser par les nouvelles plantes qu’on pouvait avoir dans ce nouveau lieu. J’espérais trouver un marché au cœur de la cité de Pabamiel. Je ne pus m’empêcher de rire avec la réflexion du jeune homme, Minoru.

-Ah, je ne sais pas mon jeune garçon. ! Mais j’ai entendu dire qu’il existe un quartier chaud et remplit de belles jeunes femme, le quartier s’appelle Tsuna. Mais j’en sais pas plus sur ce sujet, je suis désolée !

Mais je ne pus m’empêcher de rire encore une fois, ce jeune homme me faisait tellement rire. Puis, je me retournais près d’Arizar en direction de la cité. Nous marchions sur la plage doucement, avec le vent qui caressait mes cheveux, avec le sable qui fit du bien à mes pieds, le soleil sur ma peau, tout allait bien pour moi. J’étais heureuse… Je sentais le lien du destin s’activée en moi, cette magie si puissante qu’il ne fallait pas sous-estimer. Je crois que Cocoon m’en avait déjà parlé mais j’en étais pas sure à 100%. Arizar s’était bien rétablit, mais j’avais si peur qu’il disparaisse encore une fois dans la nature sans me dire un mot, sans me dire au revoir et lui souhaiter un bon voyage. Beaucoup de choses se passaient en quelques semaines voire quelques mois dans le monde du Yin&Yang. Avec le lien du destin, je sentais que quelque chose n’allait pas aujourd’hui, il était stressé ou anxieux par quelque chose ou par quelqu’un… Je serais sa main pour le rassurer dans tous les cas et je me tournais vers lui pour lui adresser un beau sourire, pour faire disparaitre toutes ses inquiétudes qu’il y avait au fond de lui. Puis, je répondis à sa question avec une voix calme et douce :

-Euh, je pense qu’on y sera demain matin, si tu veux y aller tranquillement. De plus, je ne connais pas trop le chemin pour accéder à la cité de Pabamiel. Donc, c’est comme tu veux, on peut faire une pause pour se reposer un peu cette nuit avant d’aller à la cité pour découvrir toutes les choses qu’on voudra.

Je fis un cligne d’œil à Minoru par rapport aux jeunes femmes qu’il voulait voir là-bas. J’embrassais Arizar d’un baiser furtif pour l’embêter un peu et pour qu’il arrête de s’inquiéter comme cela pour des raisons inconnues. Je lui souris encore une fois. Soudain, un mal de ventre me fit arrêter de marcher. Puis, cela s’arrêta quelques secondes après comme si un mal sans compréhension. Je continuais de marcher pour revenir auprès d’Arizar. Je me demandais ce qu’il s’était passé au juste à ce moment-là. Je serais fortement la main de mon amour, mais un violent mal de crâne me fit mettre un genou à terre, alors que je tenais encore la main de mon Orisha. J’étais failli en train de m’évanouir sur le sable tiède et je ne voyais presque plus rien. Mon ventre se mit encore à me faire mal et j’avais la tête qui tournait, encore et encore.

-Par les Aetheri … Qu’est qui m’arrive aujourd’hui ?

Je me sentais affaiblit, je ne savais pas ce qu’il se passait. Pourtant, je n’avais pas mangé de fruits bizarres ou autres aliments dont je ne connaissais pas. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été malade. Franchement, ce n’était pas une bonne journée pour moi, on dirait ! Puis, je me relevais doucement, ma tête allait mieux soudainement… Je ne comprenais pas à quoi jouait mon corps aujourd’hui !!

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Sam 10 Jan 2015, 18:41




Le vent soufflait calmement et balayait quelques grains de sables qui venaient se réfugier sous nos pas afin d’éviter d’être projeter trop loin. Le sable chaud courrait sur nos pieds à la limite douloureux, afin d’éviter cette chaleur sur la voute plantaire j’enfonce mes pieds dans le sable à chaque pas, les grains plus profond sont moins exposés au soleil et sont moins chauffés par ses rayons. Nos empreintes étaient les seuls signes de la présence d’activité Humanoïdes mais malgré tout cela ne gâchait pas le paysage. Plus loin sur la bande herbeuses se trouvaient quelques arbres occultant légèrement les rayons du soleil ; parmi l’un de ces arbres ce trouvait un nid dans lequel de jeunes oisillons attendaient le retour de leurs parents qui rapporteraient le repas. Le petit bisou évasif d’Anwen me sort un peu de mes pensées et m’arrache un sourire non camouflé, Minoru courre après les deux fauves plus loin devant nous.

Je sens la main d’Anwen qui se desserre jusqu’à ce qu’elle me lâche, je sens sa présence s’éloigner légèrement, sans un mot je cesse de marcher et me retourne après quelques seconde afin de voir ce qui l’a fait s’arrêter. Le regard plongé vers le sol elle semble plongé dans ses pensées mais elle ne dit aucun mot. Elle reprend finalement sa marche et replace sa douce main au creux de la mienne mais elle reste plongé dans ses pensées. Elle à ce regard strict et sérieux comme si elle cherchait à comprendre quelque chose. Ne sachant pas vraiment comment réagir à ce qu’il se passait je préférais attendre que les explications viennent de sa part plutôt que de poser des questions inutiles qui viendraient perturber sa concentration.

La pression de sa main augmente fortement et je ressens une première vague de douleur à la tête, différente comme si elle était éloignée, je comprends que la douleur n’est pas mienne mais celle de ma compagne que lorsqu’elle pose un genou à terre, pliée par la douleur fulgurante qui fuse dans sa tête. La pression dans sa boîte crânienne était telle qu’Anwen était à la limite de s’évanouir, les yeux clos  elle était prise de vertige, un nouveau spot douloureux fît son apparition au niveau de l’abdomen. Elle tenait fermement ma main, se rattachant à cette dernière afin de ne pas sombrer dans l’inconscience.
 
Je m’étais agenouillé à ses côtés au moment où ses jambes ne la portaient plus, je ressentais une partie de sa douleur à travers le lien qui nous unit mais à une échelle nettement plus faible et de manière bien moins prononcé. Cela ne dura que peu de temps puisque sans crier gare toute douleur disparu comme si elle n’avait jamais frappé. Seules les perles de sueurs pouvaient être considérées comme les seuls symptômes restants de cette fulgurante crise. Je n’étais pas vraiment désemparé mais cela avait été suffisamment vite pour que soit pris au dépourvu et n’ai pas le temps de comprendre ce qu’il venait de se passer.

Très délicatement j’essuie la sueur qui perle de son front et l’aide à s’assoir doucement. Les trois jeunes arrivent vers nous en courant, comme s’ils avaient compris que quelque chose n’allait pas. D’une voix très calme, avec une respiration lente et contrôlée, un rythme cardiaque bas et en camouflant mon inquiétude je tente de rassurer ma compagne :

« Tout va bien, tu es avec moi et la douleur à disparue. Ecoute ma voix, suis le rythme de ma respiration, concentre toi sur ce que je dis. N’ouvre pas les yeux tout de suite, calme ton rythme cardiaque. Plonge dans le lien qui nous unis et ressens les battements de mon cœur, laisse toi porté par eux. Inspire calmement et longuement…expire tout l’air que tu as dans tes poumons, encore une fois. Tu es allongée dans mes bras sur la plage, tu vas ouvrir doucement tes yeux…voilà doucement. N’essaie pas de te redresser, pas tout de suite. Inspire…expire…encore une fois…Je me tourne vers Minoru, attrape la serviette en coton qui se trouve dans mon sac et plonge la dans l’eau, plus haut sous les arbres tu trouveras des noix de coco, ramènes en une et ouvre là, dépêche-toi. Je me reconcentre sur celle qui se trouve dans mes bras, tes muscles sont tendus à la limite de la crampe, tu vas doucement les décontractés et tu vas expirer quand tu le feras, Ne relâche pas trop vite tes muscles…doucement…. Inspire…expire. Voilà c’est mieux. »


Avant de se poser des questions elle doit se calmer et se détendre, Minoru me ramène le linge mouillé que je place sur le frond d’Anwen, je l’aide à se redresser légèrement et lui donne à boire le lait de coco frais. Je contrôle les gorgés qu’elle prend afin qu’elle n’avale pas de travers, cela pourrait provoquer de nouvelles douleurs, mieux vaut être prévoyant.

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Sam 17 Jan 2015, 17:14

Alors que nous devions aller Pabamiel par bateau pour s’y rendre, j’avais eu subitement des douleurs intenses au ventre et à la tête. Avais-je mangé quelque chose qui n’était pas bon pour moi ? Avais-je attrapé une maladie comme cela que j’avais vu chez Obéron ? Ou cette maladie appelée le « Vaakum », cette maladie qui fait perdre toute sa magie chez une personne ? Je n’avais jamais encore vu cette maladie, mais je ne pense pas que ce soit cela. Puis Arizar essaya de me soigner avec des plantes et des médicaments qu’il avait sur lui. Mais sa présence me fit du bien réellement, cela calma ma douleur soudaine. Je me concentrais sur notre lien du destin pour ressentir les ondes positives qui pourrait me permettre d’aller mieux. Quelques minutes plus tard, après que j’avais bu le lait de coco frais, qui me fit du bien, Arizar me redressait un peu pour que je ne suffoque pas. Je me sentais beaucoup mieux et je le fis savoir par un sourire à l’Orisha, qui semblait bien inquiet pour ma santé. Puis, je pris la parole doucement sans trop forcer et avec une voix douce et calme :

-Tout va bien, Arizar… J’ai dû manger quelque chose que mon corps n’a pas du apprécié, je ne vois pas grand-chose sinon. Je suis désolée de t’avoir inquiété autant que cela. Je vais beaucoup mieux, je peux me lever maintenant, c’était juste une douleur soudaine… Je ne pense pas que cela recommencera prochainement.

Je me relevais doucement sur mes jambes qui tremblaient encore un peu, mais je sentais que mon esprit allait bien mieux. Je ne comprenais pas ce qu’il s’était passé au juste pendant ses dix minutes de douleur intense. Cela faisait bien longtemps que je n’étais pas tombée malade, aussi rapidement qu’aujourd’hui et cela me fit un peu peur sur le coup… Je devais faire attention à moi, évité de mourir par un poison qu’un ennemi aurait pu mettre dans la nourriture, maintenant que j’étais un esprit élémentaire de la glace. Beaucoup de personnes voulaient me tuer pour assouvir leur vengeance contre mon peuple. Enfin, je soufflais un bon coup et je souris à Arizar pour lui faire passer le message que tout allait bien maintenant et que je me sentais beaucoup mieux grâce à lui et à ses premiers soins. Le lien du destin était quand même assez puissant pour qu’il ressente à ce point-là que je n’étais pas si bien que cela. Je me demandais quelles étaient les autres propriétés de ce pouvoir si particulier des Orishas… Personne ne m’en avait parlé suffisamment pour que je comprenne toute l’essence de ce pouvoir. Puis, je repris la parole en caressant les oreilles d’Emndel pour qu’il arrête de s’inquiéter comme cela :

-Comme on est encore sur la plage de sable fin, il faut prendre le dernier bateau qui va en direction de Pabamiel pour découvrir cette cité, donc il faut se dépêcher avant qu’on ne puisse plus y aller ! Je peux marcher et combattre, je t’en prie ne t’inquiète pas pour moi, ce n’était qu’un état soudain.

Je pris par la main d’Arizar pour lui faire comprendre que tout allait bien et je l’entrainais vers un bateau qui pourrait nous embarquer pour aller sur cette île. J’avais vraiment envie d’y aller et découvrir un nouveau monde. Je pus constater qu’il restait un bateau qui s’apprêtait de partir de la plage pour aller à Pabamiel. Je demandais au Capitaine si nous pouvions naviguer sur son destrier pour rejoindre cette île avec lui. Bien évidemment, je sortis une bourse remplit d’or pour lui faire promettre que je n’allais pas l’arnaquer et que j’allais le payer gracieusement. L’argent ne comptait pas pour moi, c’’était quelque chose de futile et inintéressant pour moi. Avec ce bateau, nous allions en direction de cette île pour profiter de ses merveilles dont beaucoup de rumeurs en parlent. Le bateau partit quelques minutes après, sur les eaux. Je contemplais le paysage, cela faisait longtemps que je n’avais pas profité du temps et des choses. La mer était bleu clair, les nuages étaient tout petit et blanc, une certaine brise me fit du bien au visage. Tout allait bien maintenant, mais j’espérais que cela ne recommencerait pas…

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Dim 25 Jan 2015, 12:57




Calmée et souriante elle me sourit et m’explique qu’elle va beaucoup mieux, elle m’assure que la douleur est passé ; bien que je reste tout même vigilant, je lui adresse un sourire et l’aide à se redresser. La journée passe rapidement et si nous devons rejoindre Pabamiel avant la tombée de la nuit il faut que nous nous dépêchions, Anwen m’attrape la main et me guide vers un frêle esquif amarré sur la plage. Cinq hommes étaient en train de se préparer pour rejoindre le navire marchant qui les attendaient au large. Nous nous mettons à courir afin de les rattraper, l’un deux semble nous apercevoir et donne l’ordre de patienter. Nous les rejoignons rapidement, légèrement essoufflé, Anwen commence à discuter avec le capitaine tandis que j’examine les quatre autres hommes. Toujours prudent, j’estime qu’aucun d’eux n’est une menace pour nous, Minoru garde nos deux autres compagnons. Ma compagne sort alors une lourde bourse d’or et la place dans la main de son interlocuteur de manière désinvolte comme si perdre une somme si importante n’était rien pour elle. Non pas que je sois un homme de finance mais je reste tout de même surpris qu’elle se permette de perdre une telle bourse, d’ailleurs je ne me souviens pas avoir parlé « argent » avec elle, je suppose que sa fonction lui permet d’avoir une certaine somme aisée lui offrant ce genre de possibilité.

Le capitaine était méfiant avant de sentir le poids de la bourse dans sa main gauche, son visage s’illumine alors d’un sourire et il apprend la courtoisie comme par magie, nous invitant à rejoindre son navire « L’écumeur Vivant », un grand trois mâts armés de quelques canons mais loin d’égaler la puissance de feu des navires avec lesquels j’avais l’habitude d’embarquer. La ligne de flottaison est beaucoup plus basse ce qui indique que le navire est lourd, plein de cargaison. Le trajet jusqu’au navire est plutôt rapide, les marins rament puissamment, et leurs épais musclent se contractent en rythme nous faisant progresser rapidement à travers le courant et les vagues. Nous posons le pied sur les planches du navire, cela me rappelle le temps où je travaillais pour l’Aishuu Kan’tei et où j’étais régulièrement en train de voyager sur l’océan. Mau est habitué au roulement des vagues mais je ne suis pas certain qu’il en soit de même pour Emdel.

Rapidement le capitaine transmet ses ordres et les marins se mettent en action afin de mettre en mouvement ce batiment. Les voiles sont lâchent et flottent au vent, l’encre est remontée, le bois du grand mât craque un peu sous la pression du vent lorsque les voiles se gonflent mais rien d’alarmant. Le capitaine transmet la direction au barreur afin que ce dernier ajuste l’orientation du navire. Nous naviguons plusieurs heures, calmement, portés par les vagues et le vent sur ce désert aquatique ; je déteste l’océan, ce vide et cet infini n’offre aucun échappatoire en cas de besoin et comme pour faire écho à mes pensées je ressens une certaine hostilité croissante depuis quelques minutes, sans pour autant être capable d’en déterminer son origine. Il manque trop de marin sur le pont, je ne vois que le barreur, quelques mousses trop jeunes pour être un danger, la vigie n’est pas descendue et le capitaine est enfermé dans sa cabine.

Discrètement je réunis Anwen, Minoru et les deux fauves, d’un regard mon disciple comprend que quelque chose cloche, lui aussi habitué aux navires il se place à côté d’Anwen tandis que j’explique très rapidement à cette dernière ce qu’il se passe :

« Ma chérie, quelque chose ne va pas, comment te sens tu ? Penses-tu pouvoir combattre si nécessaire ? »
Mau s’était rapproché de moi et se plaçait à ma droite, sentant la tension grandissante, son poil était hérissé mais il était aussi silencieux qu’un assassin prêt à fondre sur la moindre menace directe, guettant le moindre mouvement, attendant un ordre de ma part, prêt. Nous n’avons pas eu besoin d’attendre très longtemps, la porte de la calle se soulève et une quinzaine de marins armés de cimeterre en sortent, le capitaine à leur tête. Je le pensais dans sa cabine mais il est clair qu’il a rameuté ses « troupes » bien que la raison m’en échappe pour l’instant, peut-être pense-t-il pouvoir nous soutirer encore plus d’or… Minoru dégaine, Mau montre les crocs et grogne légèrement, sans attendre la réaction de ma femme je m’avance, franchement, sans peur, feintant une confiance totale, le sabre à la ceinture, le regard tranchant. Le souvenir des anciennes batailles remontant mes veines.

« Capitaine, qu’est-ce que tout cela ? N’avez-vous pas reçu un montant d’or plus que suffisant pour nous faire la traversé que vous ayez besoin de vous acoquiné avec vos piètres grognards tout juste bon à tenir un sabre correctement ? »
Un vent de protestation souffle mais pas un n’ose bouger, la stature et la confiance de l’Orisha étant trop  importante pour se précipiter.

« Sale veau coquard ! Rien de tout cela, nous ne penchons pas dans la piraterie mais pour vous qui souhaitez-vous rendre à Pabamiel, nous avons des traitements adaptés. Nous ne voulons pas de vous, vous venez chez nous et saccagez tout ! Vous ne respectez rien et repartez comme si de rien n’était ! Alors qu’il parlait il avança jusqu’à pouvoir toucher le moine. Donc pour faire simple vous avez le choix nous donner votre or et sauter par-dessus le bastingage et allez chatouiller le gosier des requins ou tâter de nos lames ! »

« Taille lard tu vas arrêter de dire lait, de t’encanailler et tu vas renvoyer la truandaille qui te sert de mousse dans la cale ça mettra fin à cet embrouillamini rapidement avant que je te fasse passer cul par-dessus tête ! »
Le capitaine était surprit d’entendre un homme utiliser les expressions de pirateries et ne savait pas s’il avait à faire à un homme dangereux. Ses hommes commençaient à murmurer à propos de sa couardise. Arizar comprit que la chose était joué, le capitaine ne pouvait pas laisser passer cet affront, il allait devoir attaquer l’Orisha.

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Mer 28 Jan 2015, 10:18

L’océan… Cette étendu d’eau qui me rappelait beaucoup de souvenirs, j’aimais beaucoup l’eau, je me sentais toujours proche de cet élément. Lorsque j’étais devenue une élémentale, un jeune magicien m’avait touché avec un sort de l’eau par pur accident. L’eau était pour moi comme un compagnon de mon voyage, je pouvais tout faire avec l’élément qui était proche de moi, j’étais heureuse. Mais malheureusement, ma famille n’était pas d’accord que je reste dans leur maison et que je devais partir loin pour ne pas leur cause de problèmes délicats à régler. Oui, car à ce moment-là je n’étais pas une vraie élémentale, juste une imprégnée qui ne savait pas utiliser ses pouvoirs normalement, et qui pouvait tuer toute personne qui était proche d’elle. Aujourd’hui, je n’étais plus une élémentale de l’eau, j’étais devenue une élémentale de la glace, donc je me sentais plus proche de la glace maintenant. Oui, j’avais en moi le titan de la glace, donc mes pouvoirs avaient un peu changé. Enfin, je revins à la réalité lorsqu’ Arizar me demanda d’être aux côtés de nos compagnons. Il me demanda si j’allais bien maintenant et si je pourrais me battre sans problème, je lui adressais un beau sourire et je lui touchais la main délicatement pour ne pas le perturber dans ses pensées :

-Ne t’inquiète pas, Arizar. Je vais bien, j’ai juste une défaillance, rien de plus, rien de moins. Je vais beaucoup mieux et je peux utiliser mes pouvoirs pleinement, enfin je pense. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé tout à l’heure, mais cela n’était rien. Je te le promets !

Je lui disais cela, mais je ressentais en moi une grande fatigue, comme si je n’avais pas dormi depuis des lustres, des lunes, comme si j’avais fait des nuits blanches à lire des rapports encore et encore. C’était la première fois que je ressentais cela en moi, et cela faisait drôle de ressentir cette sensation qui m’était encore inconnu. Avais-je attrapé une maladie dangereuse ? Je ne comprenais rien à ce qu’il se passait dans mon corps, je devenais folle ou non ! Alors que j’étais dans mes réflexions les plus folles, Arizar et nos compagnons s’étaient mis en mode d’attaque, car le capitaine voulait plus d’or pour faire le chemin, mais il y avait une autre raison à cela. Il ne voulait pas qu’on aille sur cette île, car il ne voulait pas que les étrangers viennent prendre toutes les richesses de cette nouvelle découverte, que nous créions des problèmes avec les habitants qui vivaient en harmonie. Dans un sens, je pouvais les comprendre, ils avaient véçu tout seule et en harmonie avec les autres peuples, et ils ne voulaient pas d’avoir des problèmes supplémentaires avec des personnes venant de l’extérieur. Puis, Arizar sut régler le problème de façon simple et rapide, car il connaissait le langage des pirates, tout le monde fut impressionné par cela, même moi. C’était la première fois que je l’entendais parler comme cela :

-Sérieux ? Tu sais parler comme eux, comme si tu étais un pirate. Je suis très impressionnée, il faudra que je l’apprenne aussi, cela pourrait m’aider un de ces jours lorsque j’aurai des problèmes avec des pirates.

L’équipage parlait entre eux, ils n’osaient pas attaquer l’Orisha, mais le capitaine le prit autrement. Comme il l’avait répondu, le capitaine se sentait obligé de le défier en duel pour lui montrer qui était le boss sur ce navire. Et franchement, je n’avais pas envie d’avoir une bataille sur le pont d’un bateau, car imaginons que le navire coule et je n’ai pas envie de nager jusqu’à Pabamiel. Donc, je devais les arrêter par tous les moyens et pas question de parler d’argent. Je décidais de leur faire peur avec mon contrôle de la glace, je voulais leur geler leur pied pour qu’il ne bouge plus jusqu’à la fin du voyage. Je me concentrais un peu et je visais les pieds avec une boule de la glace sauf que… SAUF QUE !!! Je n’avais pas réussi à geler les pieds des pirates, mais j’allais geler tout le navire en entier, c’est-à-dire, toutes les pièces du bateau, les objets, leur trésor et même leur mat pour faire avancer le bateau. Je priais les Aetheris pour que le navire ne coule pas du fait qu’il fait de glace maintenant. Et je lâchais une phrase pour conclure cette situation :

-Oh la grosse boulette … Tu veux nager, mon chéri ?

Le navire était en train de flotter comme si c’était un morceau de bois abandonné sur la mer. Je regardais Arizar avec un grand sourire et je me disais qu’il fallait agir maintenant, avant qu’on se fasse tous tuer. J’avais appris récemment que je pouvais créer de l’air et de le contrôler, donc je décidais de le mettre à profit ce que j’avais appris. Je créais un courant d’air assez fort pour faire avancer le bateau avec une vitesse qui déplaçait l’entendement et j’essayais de le contrôler même si je n’étais pas une experte, pas comme Lysis. Je fis avancer le bateau, mais cela me fatigua rapidement, car je n’avais pas l’habitude de le faire. Puis, au loin, je vis une île qui se rapprochait de plus en plus…

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Les rebelles de Pabamiel [PV Anwen]

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