« Hum. » De jour en jour, les Terres du Yin et du Yang perdaient de leur prestige passé pour sombrer dans des abîmes insoupçonnées. Le spectacle était lamentable. Les regards les plus fragiles ne pouvaient que s'effondrer face à l'horreur de la scène tandis que les âmes sensibles se brisaient. La mort elle-même n'avait plus de sens. Ceux que l'on croyait disparu étaient revenus. Par milliers, ils cherchaient un brin d'espoir auquel se raccrocher alors que ceux qui étaient bien vivants depuis des années avaient déjà abandonné. Il y avait tout simplement trop de monde, bien plus que ce que les continents pouvaient supporter. Chacun se battait pour une bouchée de pain et un peu d'eau. Les Ridere n'arrangeaient rien à cette situation délicate car si les esprits revivaient, les créatures des contrées des glaces semblaient prendre un malin plaisir à exterminer ceux qu'ils croisaient. Maëlith n'échappait guère à ses macabres règles. Bien qu'assez épargnée des attaques des Ridere, la Cité devait faire face aux arrivées massives des Orines revenues d'entre les morts. La place venait à manquer, bien que la Vénus et les Muses s'acharnent à loger la moindre personne à travers les territoires Orines. Des escortes s'organisaient pour que les voyages soient le plus sûr possible en ces temps où les pillages et les meurtres devenaient un peu trop fréquents. « Est-ce que la Vénus et sa mère sont ici ? » s'enquit une voix basse et grave. Thalie baissa les yeux pour contempler celui qui venait de prendre la parole. Elle était avec quelques autres Muses sur la grande place de la Cité, perchée sur la fontaine. Le regard fatigué et cerné par des nuits trop courtes, elle dévisagea son interlocuteur. D'un coup d'œil, elle sut qu'il s'agissait qu'une Orine d'autrefois. Grand et mince, il avait les traits fins quoique la mine sévère. Ses yeux étaient d'un bleu clair et ses cheveux sombres comme de l'encre. Il rappelait vaguement quelqu'un à Thalie, sans qu'elle parvienne à mettre un nom sur ce visage qu'elle contemplait. « Navrée, la Vénus et sa mère sont à la Forêt Enchanteresse. Puis-je vous aider ? » - « Je vois. Ont-elles annoncé leur retour ? » - « Pas encore. Orihime a demandé l'aide de notre Reine, elle restera le temps voulu. Avez-vous un lit d'attribué ? Monsieur … » - « Merci, je me débrouillerai. » Sans tenir compte des protestations, le jeune homme fit demi-tour. Il ne se considérait pas dans le besoin comme les autres qui, éplorés, venaient quérir de l'aide auprès des Muses. Il savait ce qu'il devait faire. Il était simplement déçu de ne pas avoir vu les femmes à qui il espérait parler.
« Attendez ! » Thalie courrait. Le souffle court et les joues rouges, elle attrapa la manche bouffante de la chemine blanche que portait l'étranger. Surpris, ce dernier rattrapa au vol la demoiselle épuisée et la remit sur pieds. Après avoir lâché un petit merci gêné, la jeune femme osa demander : « Votre visage m'est familier. Est-ce que je vous connais ? » Il sourit. « J'ai un certain renom dans cette Cité.» Thalie le dévisagea, prit le temps de réfléchir. Puis la Muse pâlit. Certes, c'était le genre de choses à quoi on pouvait s'attendre en ce moment mais faire face à la réalité du phénomène dans de telles proportions étaient assez déstabilisants. « Par Phoebe, Marcus. Vous aussi êtes revenu.» - « J'ai entendu dire que ma fille serait aussi parmi nous et que ma petite-fille n'était autre que la Vénus en place.» Il s'exprimait avec une infinie douceur en parlant de sa famille. « C'est exact. Si vous voulez, je peux vous mener à elle.» - « Ce ne sera pas nécessaire. J'ai à faire ici, je retrouverai ma fille et la sienne plus tard.» - « Et bien d'autres encore … » - « Plaît-il ? » - « Rien monsieur. Pardon je pensais à voix haute. Vous avez à faire ici ? » Marcus fit quelques pas. Mélancolique, ses yeux se perdirent vers l'horizon. « Voyez ce ciel, ma chère. Dans mon souvenir, les Terres d'Émeraude resplendissait de mille appâts sous une voûte d'un bleu à la pureté sans égal. À présent, le manteau est d'un sombre poussiéreux et cette lune noire nous nargue. Je ne tiens pas à demeurer passif dans la bataille.» - « Puis-je vous aider ? » - « Non. Retournez auprès des autres Muses. Les Orines ont tant besoin de vous. Qu'elles soient votre priorité. Quant à moi, je me charge de ces fables. » Majestueux ou inquiétant, un grand cylindre de magie bleue surplombait Maëlith. Voilà quelques heures que Marcus observait la roche, réfléchissait. Il était loin d'être un imbécile. Érudit et instruit, il était un penseur et ne tarda pas à réunir les pièces d'un puzzle fragile. Il avait son idée.
Quelques mots engendrèrent une rumeur. De ce murmure, les commères parlèrent.
825 mots.
Explications:
Bonjour à tous et bienvenue dans la troisième partie de notre évent ! Tout d'abord, veuillez m'excuser pour ce petit retard, je tacherai de répondre à ce sujet à groupe complet. Notre groupe se compose d'ailleurs de : Ariön - Kanaë - Léto - Lumi - Setho - Sherilyne.
Le contexte : Votre PNJ est Marcus Araé. C'est une Orine morte il y a plusieurs siècles. Il a une grande réputation parmi son peuple et même au delà car il est le seul homme à avoir gouverné Maëlith. Son titre était Mars [pas Vénus xD]. Il a donné du prestige aux Orines et chassé les ennemis avec une hargne qu'on ne connaissait pas aux Orines, bien que sa petite-fille Lily-Lune et actuelle Vénus soit pas mal dans son genre /sbaff
Bref, Marcus cherche sa fille [Céleste] et sa petite-fille [Lily-Lune] mais elles sont à Orihime. Il discute un peu avec Thalie [Muse du Conseil] à qui il révèle qu'il compte agir pour ce monde. Il est de retour sur les terres du yin et du yang depuis quelques temps déjà et a étudié la situation, il pense donc que le cylindre indique la position des fragments et s'est mis en tête d'aider à la réunification du cristal.
Marcus est actuellement aux portes de Maëlith, à contempler le ciel. Vous pouvez être à Maëlith depuis quelques jours déjà [en tant que réfugié, voyageurs, passants, ou pour venir en aide aux Orines, à reconstruire les vieilles ruines car il y a trop de monde, pour voir quelqu'un de particulier ...] ou alors, vous pouvez arrivé tout juste pour une raison qui vous ait propre, attiré par le cylindre ... Quoiqu'il en soit, il faut finir vers Marcus [qui, d'ailleurs, a donc la puissance d'un niveau 5 ou 6 même si sa magie n'est pas au mieux de sa forme]
Trouver Maëlith n'est pas aussi dur qu'en temps ordinaire. Le village reste caché car il se nourrit aussi de la force de Lily-Lune qui possède le cristal, mais les enchantements magiques cèdent, donc vous pouvez plus ou moins voir la Cité, comme n'importe quelle ville.
Ce qu'il faut savoir :
1) Les esprits sont revenus à la vie 2) Il n'y a plus de magie (sauf magiciens, génies et personne possédant le cristal bleu qui conserve 75 % de leur magie) 3) Le ciel est composé de nuages chelous mêlant le bleu clair et le bleu foncé et dedans y a la lune noire en mode « gros pâté rond qui pue ». 4) Des cylindres de magie s'élèvent jusqu'au ciel ici et là.
Les règles n'ont pas changé ^^ Si vous avez la moindre question, mp moi. Je relirai demain car je suis claquée XD Bonne chance !
fiche codée par Empty Heart
Latone ~ Orisha ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 2293 ◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014◈ Activité : Horticultrice
Mar 05 Aoû 2014, 19:49
" La beauté masque le danger et ses trésors "
" Vous allez bien, sire ? Non, mon âme est brisée. - Oui… "
Malgré le teint pâle et le timbre quelque peu brouillon de sa voix, Léto s'entêtait à rassurer autrui. Elle a toujours été ainsi, davantage préoccupée par les autres que par elle-même. Sauf que l'orine qui l'accueillait en Maëlith était en meilleure santé que la blonde. Cette dernière se tapait une grosse fièvre depuis qu'elle ait quitté Pabamiel, cité dans laquelle elle avait espérer trouver un peu de repos ; c'était en partie vrai et en partie faux. De toute manière, elle s'était promis de mettre cap vers l'Ouest, elle se devait de rentrer à Mégido. Si Thémis avait réussie, peut-être y serait-elle déjà et peut-être que la ville tiendrait toujours. De ce côté-là, Léto était confiante envers son peuple, puis on ne devait sûrement pas surnommer l'Orishala comme le Titan. Ils n'avaient pas besoin d'elle, elle demeurait faible et inutile depuis Dhitys, se sentant coupable de sa perte. Au final, personne n'avait pu sauver la cité des Béluas, mais elle ne pouvait s'empêcher d'en ruminer. Ainsi elle avait traîné des pieds dans l'espoir de faire beaucoup mieux pour Mégido et là voilà t'y pas qu'elle s'était lamentablement perdue depuis qu'elle avait franchie les montagnes de l'Edelweiss enneigée. Les orines de Maëlith l'avaient retrouvée un peu plus tard.
La ravissante jeune femme qui l'aidait à marcher l'emmena auprès des nombreux blessés. A la vue de cette horreur, Léto s'était offerte en tant que volontaire pour les aider, mais plusieurs orines lui répliquèrent qu'elle était trop mal en point pour faire quoique ce soit. Têtue comme une mule, l'Orisha tentait de se montrer forte, en vain. Ses jambes finirent par céder au grand soulagement de celles qui s'occupaient d'elle. Les soins lui procurèrent un bien fou, la faisant sombrer dans un état de semi-conscience. Constatant que Léto avait plus besoin de repos que de traitement, on l'emmena au fameux point d'eau réputé pour faire part de propriétés curatives. Que ce soit avéré ou non, la jeune femme avait juste besoin de se détendre au calme. Les orines rirent de son intimité secrète lorsqu'on la déshabilla pour la plonger dans l'eau mais elle n'y fit pas attention. D'autres personnes dans son état se baignaient aussi ici, à croire que les Ridere ne les ménageaient pas. Reprenant peu à peu des forces – surtout du côté de son esprit en fait – Léto admira le reste du temps la prestance des orines : elles incarnaient tout ce que l'Orisha n'aura jamais pu être, coincée dans ce corps musclé et doté de peu de grâce. Elle faisait également preuve d'une certaine timidité envers les femmes, elle qui était davantage collée à des hommes auparavant. Par conséquent, les orines n'eurent aucun mal à la manipuler quand elle fut pleinement détendue. Suite à la baignade, on la rhabilla de vêtements neufs et on lui offrit un repas chaud en compagnie des autres réfugiés. La blonde ne se doutait aucunement du problème de surpopulation engendrée par la résurrection des morts, ce n'est que lorsque les autres rescapés en parlaient qu'elle apprit la nouvelle. Cela lui fit comprendre bien des choses, elle ne pouvait que se réjouir d'être à présent entre de bonnes mains.
Le peuple de Maëlith était bien inconnu pour la jeune fille, ce ne fut alors qu'avec une certaine avidité qu'elle profita de leurs coutumes. "La Capitale des Arts et des Beautés", c'est un peu comme cela qu'on pouvait surnommer le paradis rêvé pour Léto. En tant qu'artiste à sa façon, elle régala ses yeux des pans de ruines encore intactes, tentant de s'imaginer l'architecture au complet, avant sa destruction. Les peintures, les représentations… L'Orisha nageait un peu dans le bonheur au milieu de ce chaos. Mais au final, c'était ce dont elle avait besoin : reprendre des forces. Un petit peu plus et elle aurait virée folle sans doute. Les orines l'avaient donc certainement sauvée d'un grave état ; c'était la même rengaine pour la plupart des réfugiés.
Quelques jours l'avaient guéri de sa fièvre et sa santé était redevenue stable. Si on ne l'a quérait pas pour aider les âmes en peine, elle passait alors plus de temps à se reposer tranquillement comme on lui conseillait : la fièvre était peut-être tombée, elle restait une invitée de Maëlith. Cela ne l'empêcha pas de partager sa passion avec une orine, cette dernière lui ayant complimenté ses tatouages. En toute généreuse, Léto lui proposa de lui en faire un ; les pinceaux et encres de Maëlith étaient d'une autre facture mais cela concorderait mieux avec la nature de sa cliente. Le fait qu'elle ait choisi l'épaule comme emplacement transforma la scène en une drôle de comédie romantique : l'Orisha n'avait pas l'habitude de tatouer autrui et encore moins des femmes. L'orine se montra tout de même aussi exquise que ses consœurs, ce qui ne déplut pas à la blonde, achevant l'œuvre en une demi-nuit avant d'aller se pelotonner dans son coin parmi les réfugiés. Ouais, définitivement un vrai paradis.
Antarès que je vais mieux ! Si le temps continuait de se dérouler ainsi, Léto risquait bien de prendre beaucoup trop de goût envers son déguisement d'homme. Sans parler que c'était loin d'être la saison pour cueillir une orine. Elle se démena donc un jour pour aider, surtout des tâches de reconstruction, des trucs qui devaient faire appel à ses muscles en gros. Mais sa préoccupation première était cet énorme cylindre bleuté, ainsi que la sombre lune les lorgnant nuit et jour. Elle s'y connaissait très peu en météorologie et astrologie, ce n'en parut pas moins étrange à ses yeux ; et apparemment, ce n'était pas commun à Maëlith. Les rumeurs faisaient état d'un homme orine qui s'était attardé sur le sujet, un certain Marcus Araé. Puisque l'Orisha avait une fâcheuse tendance à toujours vouloir se mêler de tout, elle s'empressa de partir à sa recherche. C'est aux portes qu'elle semblait l'avoir retrouvé, préférant quand même s'en assurer et ce en toute courtoisie ; et en toute virilité.
" Bonjour, êtes-vous Marcus ?un simple regard suffit à le confirmer, il n'était pas une orine pour rien.Enchantée. Je veux aider, enfin si vous le voulez, je ne vous oblige à rien ! C'est juste que… le ciel est bizarre. "le revenant n'y verrait qu'un "homme" de plus dans sa troupe, Léto s'en contenterait pleinement, mais sûrement attendait-il encore du monde tant que son regard était rivé vers le pilier bleu s'élevant dans les cieux.
Mots & Résumé:
Nombre de mots : 1076 (niark) Résumé : Léto est recueillie mal en point par des Orines et se fait soigner parmi les autres réfugiés. Sa thérapie prit quelques jours mais elle en sortit en pleine forme ! Du coup, elle entendit parler de Marcus et s'empressa d'aller lui proposer son aide.
By Jil ♪
Invité Invité
Mer 06 Aoû 2014, 18:50
« Je t'assure que c'était la meilleure chose à faire. ». Loreline s'adressait à Ariön qui, depuis qu'ils avaient embarqué à bord d'un navire en direction du continent naturel, ne disait pas un mot. L'homme était loin de chez lui et, en plus de cela, avait fait don d'une grande partie de son existence aux arbres funestes des souveraines elfiques. L'elfe avait fait de même mais elle le vivait plutôt bien semblait-il. Depuis cet événement, la jeune femme essayait de remonter le moral à l'orisha qui, sans être dévasté, semblait dans un état de plus en plus fermé à son environnement et aux autres. La conversation, ou plutôt, le monologue, aurait pu durer indéfiniment si quelque chose ne s'était pas produit en cours de route. En effet, tout à coup, sans crier gare, la magie disparue, totalement. Le bateau qui avançait grâce à une once de cette dernière ralenti et deux hommes qui étaient en train de se battre par l'intermédiaire de cette dernière se retrouvèrent ahuris de constater que plus rien ne se produisait. Loreline redressa la tête, se sentant soudainement étrangement vide. « Tu as senti ? ». Oui, Ariön avait senti, la même chose qu'elle, ce vide en lui, si particulier, si inhabituel. Que se passait-il ? La magie avait disparu. Le bruit se répandait sur le pont et l'inquiétude commença à germer quand, à l'horizon, des piliers de magie débutèrent un long chemin, s'élevant jusqu'au ciel qui changea progressivement. Des nuages brumeux apparurent, chargés de la magie qui semblait les avoir quitté. Peut-être n'était-ce qu'une impression mais l'orisha pensa que la fin du monde était proche, trop sans doute. Néanmoins, cela le rassura en un sens : au moins, s'il avait donné sa vie, les autres seraient à la même enseigne que lui. Le voyage dura encore des jours jusqu'au continent. Les matelots avaient pris en main le voyage, ramant pour aider le mécanisme déjà existant à fonctionner correctement. Loreline finit par se lasser d'essayer de faire parler Ariön et préféra attendre qu'ils retrouvent la terre ferme.
Le jeune homme ne se lassait pas de contempler l'océan, fixant le ciel qui évoluait de manière de plus en plus spectaculaire, jusqu'à ce que la lune noire devienne de plus en plus énorme, les autres astres recouverts par cette sorte de magie. Une fois sur le continent naturel, ils firent partie d'un groupe d'individus qui avaient décidé de quitter leur village, cherchant un lieu plus sûr. A pied, ils virent des zones entières détruites et durent se cacher plus d'une fois des Ridere mais il ne leur arriva rien de trop grave. Une femme émit l'hypothèse que ces créatures devaient être attirées par la magie et que, de ce fait, elles ne les sentaient plus, mais l'elfe comme l'orisha furent sceptiques quant à cette proposition. D'ailleurs, ils ne tardèrent pas à quitter le groupe car, celui-ci fort de plusieurs individus qui s'était joint à lui, devint complètement hors de contrôle. A l'intérieur de ce dernier, des rivalités commencèrent à naître et la nourriture vint à manquer, ce qui engendra des conflits qui se soldèrent par une violence gratuite et sauvage.
De nouveau ensembles, ils finirent dans les terres d'émeraude. Le paysage prenait une allure inquiétante à cause du ciel et, à dire vrai, il était impossible de savoir si le jour régnait ou bien si c'était la nuit. Ariön était complètement perdu, ne sachant ni où aller ni quoi faire. Au bout de quelques nouveaux jours, il finit par décider de faire plus attention à Loreline. « Au fait, rien ne t'oblige à rester avec moi tu sais. Tu me suis depuis des jours mais... ». « Non, en réalité, c'est toi qui me suis. ». Réfléchissant aux jours précédents, il se rendit compte que la jeune femme avait raison. Quand ils étaient descendus du navire, elle était devant lui. Quand ils avaient rejoint le groupe, c'était parce qu'elle en avait fait la demande à ce dernier. Quand ils l'avaient quitté, c'était parce qu'elle avait décidé de s'enfuir en pleine nuit. Celle-ci prenait des initiatives pour tout. Dire qu'il s'agissait d'une elfe. Décidément, il avait eu longtemps des préjugés sur ce peuple. A présent, il ne savait plus trop quoi en penser. Ils avaient du caractère semblait-il, même si leur cité avait le chic pour toujours finir entièrement détruite.
Relevant les yeux, Ariön s'aperçut qu'ils avaient marché jusqu'à ce qui semblait être un village. Il ne l'avait même pas vu auparavant, sans doute bien trop perdu dans ses pensées. Il avait juste marché, inconsciemment, vers le cylindre qui s'élevait dans le ciel.
764
Spoiler:
Ariön et Loreline (c'est une elfe brune, cheveux au carré, qui est avec lui) arrivent à Maëlith par hasard.
Invité Invité
Ven 08 Aoû 2014, 14:27
Comme ça avait été dit, on s’était toutes les deux reveiller dans la fleur. C'était assez étrange et je me sentais un peu vider. J'avais regardé autour de moi et en regardant la forêt, je priais vraiment pour que ça n'aille pas servis a rien et que nous ayons réussis a sauvée toute cette nature. Athénaisse m'avait dit que j'avais changé. C'était vrai, dans le temps, jamais je n'aurais accordé de l'importance à la nature. Mais vivre cette expérience m'avait fait comprendre à quel point elle était importante pour nous. Donc oui je commençais vraiment à changer, mais j'en étais contente quelque part et j'espérais que ça continuait. Enfin, ils nous filaient reprendre la route, il y avait sans doute encore des choses a faire. Mais alors que je marchais dans la forêt, je remarquais que je sentais vraiment plus faible que je le doive. Était-ce un effet de ce qu'il m'était arrivé ? Non, c'était autre chose et je voulut alors tester d'utiliser ma magie, je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression que c'était lié. Quand le teste fus fini, un sourire triste apparu sur mon visage. C'était fini, plus de magie. Mais pourquoi ? Est-ce que le monde avait une réserve que l'on n’avait pas connaissance et que l'on venait, sans le savoir de l'épuiser à force de l'utiliser a tout vas ? Pourquoi pas, même si ça me semblait étrange ? La fée n'avait rien dit, même si je savais qu'elle avait compris, en même temps, elle ça faisait quelque temps qu'elle en était incapable. Mais alors que l'on sortit de la forêt, je remarquais quelque chose d'autre. Pendant toute notre avancé dans cette dernière, je m'étais dit qu'il devait être tard ou quelque chose du genre, les feuillages cachant le ciel tant ils étaient denses. Mais maintenant que j'étais à l'extérieur, j'étais assez surprise par ce que je voyais. Le ciel avait une couleur assez inhabituelle et surtout qu'est ce que c'était cette lune ? Je n'aimais pas ça. Il fallait avouer que ce n'était pas très rassurant de voir quelque chose comme ça. Qu'est ce qu'il s’était passé pendant que j'étais en dessous ? En tout cas, je pouvais presque être certaine que j'y étais pour rien. Était-ce une conséquence à la disparition de Phoebe ? Non je ne crois pas. Je continuais mon chemin et alors que je venais de traverser les chaines montagneuses, je remarquais quelque chose de nouveau. Un immense cylindre bleu s'élevait vers le ciel. Je ne savais pas ce que c'était, mais comme je ne savais pas où me rendre, j'avais décidé de me diriger dans cette direction. Au moins je ne vagabonderais pas sans but. En plus j'étais vraiment intriguée par ce que c'était et je voulais en savoir plus. J'avançais donc sans le quitter du regard, comme si j'avais peur qu'il disparût si je venais à la quitter du regard, même si ça semblait en même temps parfaitement improbable. La fée restait silencieuse, je sentais qu'elle n'était pas rassurée. J'arrivais alors aux portes d'une citée qui semblait surcharger. Pas rien qu'en charge de travail, même si c'était le cas, mais aussi en monde. Il y en avait tellement que je me demandais comment on pouvait encore se déplacer dans la citée. Par mercure de précaution, je demandais à la fée d'aller dans ma poche. Je trouvais cela beaucoup plus prudent en faite. Ce n'était quand même pas à cause de ça qu'il y avait cette lumière quand même ? Quoi que pourquoi pas finalement ? Mais je n'allais pas me contenter d'une théorie que j'avais moi-même imaginée et qui pouvait être très bien une grosse erreur. Je n'étais pas non plus douée pour vraiment faire le lien entre les choses. Je m'approchais alors d'un homme qui semblait attendre là. En arrivant près de lui j'avais remarqué deux visages familiers, visiblement je n'étais pas la seule a avoir pris cette direction après la sortie de la fleure. Je reportais alors mon attention vers cet homme qui contemplait le ciel.
-Bonjour monsieur. Est ce que vous pouvez me dire ce qu'est exactement cette lumière bleue qui sort de ce village ? Est l'oeuvre des habitants ?
J'en doutais un peu, car si c'était le plus près, ce n'était pas le seul. D'autre qui me semblait plus fin d'ou je me trouvais, était aussi apparu dans le ciel. Je ne comprenais pas et j'espérais qu'il saurait me renseigner un peu. Je ne savais pas si c'était un natif de ce village, mais au pire il m'indiquerait quelqu'un, enfin j'espère.
Spoiler:
759 mots. Kanaë sort de la fleure et ensuite de la forêt. Elle voie alors la lumiere et se dirige vers elle. Une fois au village, elle se dirige vers Marcus pour lui posée une question. Elle reconnait aussi Arïon et l'elfe.
Invité Invité
Dim 10 Aoû 2014, 11:08
Je venais de quitter les montagnes de l'edelweiss enneigé et ne savait que faire. J'avais décidé de rester quelques jours dans un village établi au pied de la montagne afin de réfléchir à ce que j'allais pouvoir faire maintenant. Suris nous avait dit de retrouver les fragments du cristal maître mais nous n'avions aucune autre information afin de réussir dans cette tache. J'errais autour du village sans but réfléchissant à tout cela quand le village fut attaqué par des ridères. Incapable de faire quoi que se soit face à ces monstres je dus laisser le village et m'enfuir. Il suffisait de voir leur puissance pour comprendre que les habitants du village n'avait aucune chance et que s'ils voulaient survivre la fuite était la seule option envisageable.
C'est ainsi que je me retrouvai à déambuler sur le continent naturel sans savoir réellement quoi faire. Je me trouvais prés de fjörd, trop loin du désert pour pouvoir penser à rallier Utopia. Je me mis donc à vagabonder au hasard au milieux des terres d'émeraude. C'est durant mon voyage que je me rendis compte que je ne connaissait presque rien de ces terres. L'envie de les découvrir fut alors forte mais je me retins tant bien que mal. Le monde courait à sa perte, ce n'était pas le bon moment pour faire des voyages dans le seul but de découvrir le monde. Et vu l'état dans lequel il était je n'en profiterais même pas. Je marchais toujours sans but quand les curieux cylindre firent leurs apparitions. Ils étaient bleu et semblaient indiquer l'emplacement de quelques chose. Dans le même temps le ciel changea de couleur pour se teinter de différente teinte de bleu allant du bleu clair au bleu foncé. Au milieux de tout cela se tenait la lune noir. Sa simple présence suffisait pour comprendre que nous étions vraiment dans un moment difficile. Je restais quelques seconde à regarder tout ça avant de reprendre mes esprits. Je ne savais pas ce que c'était mais ce ne me coûtais rien d'aller voir. Et au moins j'avais un endroit ou me rendre.
Me rendre au pieds du pilier me pris plusieurs jours. Durant ces plusieurs jours de marche ce qui me choqua le plus était le nombre de personnes arpentant les terres. Il y avait bien trop de monde pour que se soit naturel. Je ne savais pas à quoi cela était du mais si cela continuait ainsi et que tout ces survivant décidaient de se rendre dans les villes les ressources aller se faire rares et ne suffiraient sûrement pas pour tout le monde. Cependant le point le plus étrange venait du fait que la plupart des gens semblaient ne pas savoir ou ils se rendaient ni ce qu'ils faisaient ici. Décidant de ne pas m'attarder plus sur ce détail je continuai mon chemin en direction du pilier. Je ne savais pas si c'était la présence du pylône ou d'une ville proche mais au fur et à mesure que j'avançais les gens se faisait de plus en plus nombreux. Après quelques minutes de marche j'arrivais enfin à destination. Devant moi se tenait une ville qui avait du autrefois être resplendissante mais qui n'était aujourd'hui plus que le reflet d'elle même. Les gens qui si rendaient semblaient pour la plupart blessé ou désespéré et des gens s'affairaient aux portes de la villes pour leurs venir en aide.
Lorsque je parviens enfin à l'entrée de la ville je ne faisais plus attention à ce qui m’entourait. Mon regard était levé vers le cylindre bleu et plus rien d’autre ne m'importais à par découvrir ce qu’il pouvait bien être et, s’il en avait une, son utilité. Perdus dans mes pensées je ne fis pas attention à ce qui m’entourait. Si bien qu’alors que je marchais droit devant moi je percutai un homme. Il me regarda d’un œil surpris alors que regardant le sol je m’excusais. « Excusez moi je ne faisais pas attention. Ce cylindre me préoccupait et je n’ai pas regardé devant moi. » Je portai mon regard sur lui le dévisageant un cour instant. Ses traits ne mentaient pas il était indubitablement un Orine. Et à voir l’expression de son visage il cherchait lui aussi à comprendre, et sûrement résoudre par la même occasion, les événements qui avait lieu. J’hésitai un cour instant à lui adresser la parole puis prenant mon courage à deux mains j’ouvris de nouveau la bouche. « Excuser moi mais vous semblait savoir ce qu'il se passe ici. Puis-je vous aider d'une manière ou d'une autres ? »
résumé & mots:
752 mots
Lumi déambule dans les terres d'émeraude et constate l'état actuel du monde. quand elle voit le pilier elle décide d'y aller et se retrouve aux portes de Maëlith. Une fois aux porte elle percute Marcus et lui demande s'il a besoin d'aide.
Invité Invité
Mar 12 Aoû 2014, 17:11
« En cette époque d'infinis trouble dont nul ne peut se prévaloir écartés, notre unique espoir réside en la seule pensée d'un être omnipotent, quoique déchu de son rang. Il nous faut refaire ce qui fut défait. Nous devons réussir là où mille ont échoué. Notre force sera notre volonté commune, tous uni pour la même cause, pour le même but. Aujourd'hui, je vous propose à vous qui êtes venu à moi, intrigués par des rumeurs ou attirés par les curiosités du ciel, d'aider à ce mouvement qui ne laisse personne indifférent. Les foules se lèvent pour le Cristal Maître et se battent corps et âmes pour sa réunification. Faisons revenir le Créateur, l'Originel, le père des Ridere et la main qui nous pousse à notre fin. Il est le seul à pouvoir rétablir l'effondrement de nos terre. Faisons en sorte que Sympan renaisse.» Les mains jointes dans le dos, le regard perdu pour un ciel plus sombre que jamais, le Roi d'autrefois murmurait quelques paroles tout bas, impassible et pourtant sensible aux tourments déchirants qu'il percevait. « Mon nom est Marcus Araé. Je fus jadis Mars de Maëlith.» Il laissa un maigre sourire étirer ses lèvres, alors qu'il posa ses yeux clairs sur Léto. « Dans ce chaos, toute aide est la bienvenue et je ne peux empêcher ceux qui se sentent concernés à agir pour le bien de tous.» Puis il s'intéressa un instant à une étrange enfant. « Cette lueur bleue est la manifestation de la magie créatrice qui rôde dans le cylindre qui flotte dans les airs. Il nous indique qu'un fragment du cristal se trouve non loin. Je compte le retrouver pour le mener à ceux qui cherchent le moyen de faire revenir notre Dieu. J'espérais ne pas être seul car il nous faudra, pour le récupérer, affronter le côté sombre des Orines. Si la plupart des créatures de mon peuple sont réellement les femmes douces et candides qu'elles semblent être, dans les hautes-sphères, la réalité est plus tordue. De tout temps, les gouvernements de Maëlith ont érigé des structures visant à protéger nos secrets dont le plus précieux reste l'emplacement de la Cité. Déjà dans mon temps, on racontait que les Orines avaient creusé trop loin et qu'elles avaient éveillé ce qui aurait du rester endormi. Voici venu le moment de faire face à la réalité.» Il sortit de l'une de ses poches une grande clef d'or et d'argent. Il s'attarda alors que la jeune femme qui l'avait bousculé pendant qu'il parlait et à qui il n'avait pas encore adressé la moindre marque d'attention, non pas par méchanceté mais par ordre de priorité. « Ne vous inquiétez pas.» dit-il simplement. « Ce n'est rien. Votre aide n'est pas de refus, comme celle des autres.»
Il sourit. « A présent, suivez-moi. » La marche s'éternisa durant de longues minutes. Calme et flegmatique, le comportement de Marcus n'était pas sans rappeler celui de sa petite-fille. Imperturbable, il fendit la foule réunie dans la si belle Capitale des Arts et des Beautés jusqu'à s'enfoncer dans des espaces plus sauvages et calmes. On pouvait discerner par delà les cerisiers en fleurs et les saules pleureurs, une grande demeure paisible, celle de la Vénus. Bien évidemment, la destination était toute autre. Marcus entraîna sa petite troupe jusqu'aux confins d'un bois clair. Près d'un point d'eau s'érigeait une coupole souterraine, aux arcades ouvertes pour laisser pénétrer des filets de lumière. « Si quelqu'un ici sait lire le Niseis … » C'était fort peu probable. La langue des Orines, quoique magnifique et raffinée, n'était que peu utilisée hors des frontières des territoires de la Vénus. « Qu'il ne s'inquiète pas.» Il eut un petit rire en parcourant des yeux le petit écriteaux aux symboles gracieux. « Nous ne serons pas inquiétés pour ce geste puisqu'il est légitime. » L'édifice était à la moins fascinant et troublant. Soigné et élégant comme n'importe quel bâtiment de Maëlith, il était fait de pierres blanches que les ronces et les roses recouvraient partiellement. Comme engloutie par la terre, il semblait regorger de mystères. Marcus, habitué et loin d'être impressionné, descendit les escaliers et ouvrit la grande porte grâce à sa clef. L'intérieur était encore plus surprenant. Des statues ponctuaient le pourtour de la pièce, ronde et spacieuse. « Ce sont les représentations des divinités auxquelles les Orines croient.» expliqua-t-il tout bas en prenant une torche posée dans un large coffre.
Un long couloir sombre leur faisait face. Bien évidemment, il fallait y pénétrer. Là encore, les pierres étaient blanches et une étrange magie, quoique vacillante en vue des événements, gardaient éclairer les dédales. Encore une fois, quelques minutes de marche furent nécessaires avant que Marcus ne soupire. « Nous y voilà.» Les parois étaient plus rustiques, comme en construction. « Les galeries maudites de Maëlith.» Cmme pour accueillir cette déclaration, un grognement sourd et menaçant fit trembler le sol. « Avancez. » C'est alors qu'ils apparurent. Ce n'était pas des Dragons. Pour autant, ils avaient l'apparence de lézards et avaient la fâcheuse manie de s'enflammer. Petites et longues créatures au regard perfides, les salamandres s'approchèrent, affamées.
850 mots.
Explications:
Bonjour à tous et navrée pour le petit retard. Ne vous inquiétez pas pour votre temps de réponse, je m'adapterai au possible. Voici le récapitulatif des posts :
Ariön : I Kanaë : I Léto : I Lumi : I Setho : 0 Sherilyne : 0
Setho et Sherilyne, vous avez la possibilité de vous rattraper en écrivant un post d'au moins 1440 mots cette fois-ci, et éviter ainsi l'élimination.
La situation : Marcus parle et explique deux ou trois choses aux personnes présentes, avant de les embarquer dans les profondeurs de Maëlith jusqu'à une coupole où les ennuis commencent ^^ Marcu est quelqu'un de charismatique et intelligent, bref il en jette. Vous pouvez faire venir et inventer des ennemis à vaincre tant qu'ils respectent cette consigne : il faut qu'ils soient petits [ce qui ne signifie en aucun cas qu'ils sont inoffensifs], en rapport avec le feu, mais pas de Dragons.
fiche codée par Empty Heart
Latone ~ Orisha ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 2293 ◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014◈ Activité : Horticultrice
Jeu 14 Aoû 2014, 18:15
Le monde qu'elle connaissait ne cessa point de changer au fil des mois. La disparition de la magie n'en resta pas moins un changement radical. L'Orisha, se travestissant en homme depuis son enfance, avait du mal à camoufler sa voix sans son contrôle du son. Ses cordes vocales parvinrent à imiter le ton rauque d'un homme de sa physionomie, les plus malins risquaient tout de même de la démasquer. Dès que Léto s'était rendue compte de sa perte de magie, elle s'était entraînée secrètement à s'échauffer la voix afin de parfaitement reproduire le timbre masculin. De son point de vue, ses propos à l'attention de Marcus s'étaient bien masquer sous la virilité qu'elle se démenait de faire transparaître, reste à savoir si cela fonctionnera mieux que la fois à Pabamiel…
La jeune fille reporta toutefois son attention sur les préoccupations majeures de Maëlith : le cylindre bleu. N'étant aucunement experte en magie brute, difficile pour elle d'expliquer cette chose, si ce n'est qu'elle pouvait être liée aux récents évènements ; elle ne pouvait que le supposer, et non l'affirmer, étant donné son manque de perspicacité. Et de ce côté, c'était l'antique Mars qui prendrait la relève, se noyant dans un discours très nébuleux aux oreilles de la blonde. Tout ce qu'elle y comprenait, c'est qu'il fallait faire revenir un certain "Sympan". A la manière qu'il le décrivait, ce devait être un dieu très puissant ou une personne dans ce genre. Étrangement, entendre ce nom, Sympan, lui donnait plus d'effet qu'Antarès ; pourtant, c'était la première fois qu'elle en entendait parler. Si rien que le nom lui éveillait un sentiment étrange, cela lui prouvait merveilleusement bien qu'il fallait absolument qu'on le fasse revenir. Et puisque Marcus acceptait son aide au même titre que celle des autres, Léto se fera une joie d'œuvrer à la renaissance de ce monde. Ceci devrait éponger un peu ses piètres performances à Dhitys.
L'objectif du groupe était donc de récupérer un fragment de cristal, dont la position était apparemment indiquée par le fameux pilier bleuté. Si le lien entre la résurrection de Sympan et le cristal lui parut flou, Léto ne s'en remit pas moins à l'ancien souverain des orines. Ce dernier faisait preuve d'une telle prestance qu'elle ne pouvait qu'hocher de la tête et le suivre aveuglement. L'Orisha demeurait une guerrière, pas une grosse tête garnie en neurones. Au moins, il y aura du danger à la clé, ce qui lui permettra de se rendre forcément utile. Elle suivit sans chichis le groupe fraichement formé, toute aide était bonne à prendre comme le signalait Marcus et Léto ne crachait jamais sur de la camaraderie supplémentaire.
L'orine les escortait à travers un bois qui lui était inconnu, son séjour en Maëlith n'avait jamais mené ses pas ici. Les lieux demeurèrent mystérieux aux yeux de l'Orisha, en plus d'être en partie désolées. Elle n'eut pas trop le temps de bien analyser le tout que Marcus les invita à pénétrer dans des souterrains. Le panneau près de l'entrée lui fut indéchiffrable, la langue mentionnée était effectivement pas dans les cordes de la blonde ; c'est à peine si elle parlait l'Arshalà, le dialecte ancestrale de son peuple, comme il faut. L'intérieur était plus hypnotisant qu'elle ne l'aurait cru.
" C'est magnifique. "S'entendit-elle commenter lorsque ses yeux trouvèrent les statues divines.
Léto était particulièrement sensible à la beauté architecturale, impressionnée par l'œuvre de Dame Nature qui faisait regorger les murs de pierres blanches et de diverses plantes. Chaque lieu détonnait pas mal avec ses voisins il faut dire, Maëlith était en tout point incomparable à Mégido bien sûr. Cette constatation, revenant à la charge bien souvent à mesure qu'elle voyageait, lui susurra que s'exiler avait été une bonne idée au final, métamorphosant le geste en une initiation plus qu'une nécessité. Mais là n'était pas l'objet de leur visite, Léto en était parfaitement consciente.
Le reste de l'itinéraire laissa place à un long couloir quelque peu assombrie donnant accès à un lieu plus que mal famé, car "maudit" selon Marcus. Faut croire que le monde était dangereux partout où elle allait. On ne risque quand même pas de croiser des Ridere là-dedans… N'est-ce pas ? Le massacre de Dhitys prenait toujours de l'ampleur dans ses pensées et le grognement menaçant qui se fit entendre la fit déglutir. Les monstres, littéralement tout feu tout flamme, sortirent de l'ombre pour accueillir leur repas. Léto avait eu affaire avec des géants bleus invincibles, ce n'étaient pas des maigres créatures qui lui donneront des sueurs froides.
Jetant un coup d'œil du côté de ses compagnons, cet examen très rapide lui fit comprendre qu'elle était, en guise de force physique, la plus imposante de tout le groupe. Léto se donna alors automatiquement pour rôle d'attirer à elle les salamandres, histoire de ne pas trop faire déborder les autres. Elle était douée en guise de diversion et de maintien de position, la tâche risquait tout de même d'être compliquée sans sa magie. Elle pensa à sa pierre élémentaire de glace mais se ravisa rapidement : sans parler de l'inutilité de la glace face au feu, sa pierre était également dépourvue de toute magie tout comme elle. Il n'y avait plus que sa chaîne et sa lame à très courte portée. Tant pis, une battante fait avec qu'elle a sous la main ! Léto se servit alors de ses maillons pour faire un boucan suffisamment important pour attirer à elle la plupart des salamandres, s'éloignant évidemment du groupe pour éviter à tous de se faire cerner. Elle finit par jeter sa chaîne un peu plus loin, tout en la maintenant en main, quelques salamandres se jetant sur les anneaux afin de les mordre. La blonde profita donc de cette distraction pour les achever d'un bon coup d'épée. Ramassant sa chaîne, ses mains glissèrent rapidement à son contact.
" Aïeaïeaïe ! "Elle n'avait pas fait gaffe que les maillons avaient rougis à cause des salamandres.
Ses mains étaient encore irritées par la chaleur, mais elle n'en fit pas un drame, chopant la chaîne à un autre point pour répéter le manège de tantôt incessamment. Elle se fit un devoir de ne pas faillir pour le bien de tous.
Mots & Résumé:
Nombre de mots : 1034 (je vous jure que je ne le fais pas exprès...) Résumé : Léto suit la petite troupe, convaincue par Marcus. Quand les salamandres se ramènent, elle joue le rôle de "tank" (check ma référence de geek ♫), càd qu'elle fait en sorte d'attirer à elle les monstres pour que vous puissiez les éliminer en traître. Et elle se brûle la paume des mains sans faire exprès, aussi.
By Jil ♪
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Lun 18 Aoû 2014, 11:14
Quand je l'avais bousculé l'homme venait de commencer à parler de ce que nous devions faire. Je ne l'écoutais que d'une oreille distraite ayant déjà entendus tout cela de la bouche de Suris. Après cela il précisa être l'ancien Mars de Maëlith. Il ressemblait à quelqu'un d'important et c'était pour cette raison que j'étais venue lui parler, et aussi car absorbée dans mes pensée je n'avais pas fait attention et je lui était rentré dedans, cependant maintenant que je savais qui il était je me sentais encore plus honteuse de cela. Je me sentis rougir presque immédiatement et me tout en me détournant légèrement afin que ce ne soit pas trop visible je continuais d'écouter ce qu'il avait à dire. Dans un premier temps il s'adressa aux autres jeunes gens présent ici puis il continua de parler du cylindre nous révélant que c'était un fragment du cristal et que nous devions mettre la main dessus.
Une fois son discours terminé il sortis une clé de sa poche et après quelques secondes nous partîmes dans les rues de la ville. Au terme de la marche à travers les rues de la ville nous arrivions enfin à destination. Bien qu'il semblait imperturbable il ne put s’empêcher de faire ce qui ressemblait vaguement à une blague en parlant d'un écriteaux portant une écriture magnifiquement calligraphiée. Sans y prêter réellement attention je partis à sa suite à travers le chemin qu'il avait emprunté. La première salle bien que magnifique restait dans le même style que les bâtiments de Maëlith aussi n'y prêtais-je pas vraiment attention. La salle qu'il avait ouvert avec sa clé par contre était elle plus surprenante.
De gigantesque statue étaient posées dans la salle. Tout en saisissant une torche Marcus nous expliqua qu'elle était les représentation des croyances des Orines. Tout en les regardants d'un œil curieux je me mis à les suivre me retenant tant bien que mal de lui poser la foule de questions que j'avais en tête sur ces divinités. De nouveau il nous fallut quelques minutes avant d'arriver la ou il voulait nous mener. Un gigantesque couloir dont le style architectural bien que proche ne ressemblait pas à celui des Orines. Les murs ne semblait pas avoir été terminé, comme si quelqu'un ou quelque-chose les avaient empêché de le finir. Soudainement un cris se fit entendre et les premiers créatures apparurent.
C'était des salamandre et même si certaines semblaient hésitante quand à la tenue à avoir la plupart ne se posa pas cette question et se contentèrent de se jeter sur nous. Immédiatement un jeune homme du groupe s'avança et tout en faisant du bruit avec une chaîne il occupait la majeure partie de ces bestioles. Je ne savais pas qu'elle attitude avoir, d'un côté je ne pouvais pas vraiment aller avec lui, il y avait trop de chance que je le gêne mais je ne pouvais pas non plus rester immobile et attendre patiemment qu'il se débrouille. Je reportai mon attention sur les salamandres. Il y en avait encore au moins une vingtaine et il n'en avait tué que cinq ou six avec son petit manège, nous ne pouvions donc pas compter sur ça pour toute les vaincre. Sans compter que sa chaîne aller très vite devenir brûlante sous les assaut des lézards.
Je réfléchissais à tout cela quand soudain l'évidence s'imposa à moi. Nous n'avions nécessairement besoin de vaincre toutes les salamandres, il nous suffisait de les faire fuir. Et si cela ne marchait pas et bien nous tenterions de les tuer une par une. Sortant de ma sacoche ma gourde d'eau je me tournai vers les autres personnes et récupérais les leurs. Tout en l'ouvrant je m'approcha des premières salamandre et les aspergea d'eau. L'effet ne se fit pas attendre à peine les premières gouttes d'eau les avaient-elle touchée qu'elle firent quelques pas en arriéré et nous regardais d'un œil méfiant. Ne perdant pas plus de temps je jetai un gourde au jeune homme « tu devrai mettre de l'eau sur ta chaîne sa la fera un petit peu refroidir et si tu dois l'utiliser de nouveau elle chaufferas moins vite. »
Dans le même temps je jetai la gourde ouverte sur les salamandres présente devant moi. L'eau les éclaboussa presque toute et les plus craintive ne se firent pas prier et s'enfuirent. Il ne restai plus que cinq salamandre devant nous qui semblait ne pas savoir quoi faire. Soudainement l'une d'entre elle sauta sur le jeune homme. Sans réfléchir j’ouvris une deuxième gourde que je vida en entier sur lui. Cette fois ci la salamandre tomba sur le sol et après s'être agitée un bref instant sur le dos elle pris la fuite, les autres à sa suite.
Je me retournai vers le pauvre homme que j'avais trempé. Le voir dans cet état me tira un petit rire et je souriait de le voir ainsi alors que je lui parlait « Excusez moi d'avoir fait sa mais je n'avais pas vraiment d'autre solution pour la faire partir sans qu'elle ne vous blesse. » Toujours en souriant j'ôtais ma cape et la lui mettais sur les épaules. « Vous me la rendrez quand vous serez un petit peu plus sec d'accord ? Enfin si vous voulez sécher plus vite on peut toujours demander aux salamandre de venir vous aider. » Sans attendre de réaction de sa part, qui je le sentais n'allez pas être très agréable je me tournais vers Marcus « Très bien maintenant que le chemin et libre que faisons-nous monsieur ? »
résumé & mots:
909 mots
Lumi suis le groupe et quand les salamandres arrivent elle les fais fuir grâce aux gourdes d'eau du groupe Une fois que c'est fait elle se tourne vers Marcus et attend la suite.
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Lun 18 Aoû 2014, 18:59
Loreline contempla le paysage un instant avant de remarquer un homme qui se trouvait là, les mains liées dans le dos, songeur. Il était beau et majestueux. L'elfe ne connaissait pas réellement le peuple des Orines. Bien sûr, elle avait conscience de leur existence et de ce qu'elles étaient, mais leur histoire lui était inconnu, ainsi que les anciens monarques qui avaient régné sur la race au fil du temps. Seulement, cet homme, au visage impassible, avait la carrure d'un prince si bien que la jeune femme se redressa presque instantanément, se tenant plus droite. Elle donna un petit coup à Ariön afin d'attirer son attention, l'homme semblant toujours d'humeur maussade. « Regarde... ». L'Orisha leva les yeux vers la silhouette qui semblait réunir à lui tous les individus qui passaient par là et décida sans un mot de copier leur comportement. Après tout, avec ce qu'il avait appris auprès des Yggdrasils, il ne pouvait faire autrement que de suivre le chemin que le destin avait, semblait-il, tracé pour lui. Aussi, il l'écouta, ne souhaitant ni ne pouvant couper l'ancien Mars qu'il trouvait fascinant. Un esprit revenu à la vie sans doute, bien qu'Ariön ne connaisse que très peu de choses sur l'espérance de vie des Orines. Sympan, c'était de ce Dieu qu'avait parlé Phoebe, l'Æther de la nature, ce Dieu qu'ils devaient ramener. Il avait donné une grande partie de son existence pour que de courageux Hommes puissent le faire vivre à nouveau, et voilà qu'il se retrouvait parmi ces derniers. La situation l'arrangeait en réalité car les choses n'étaient jamais mieux réalisées que par soi-même. Ariön jeta un petit coup d’œil à Loreline qui, sans doute, ne lui apparaîtrait jamais vraiment comme une elfe. Son physique était trop osé pour qu'elle y ressemble seulement. Il lui murmura doucement, rompant ainsi les tensions qui avaient pu naître entre eux : « Je pense que nous devons aller avec lui. Phoebe a été claire à ce sujet, ce Sympan est le seul capable de rétablir la situation et je n'ai aucune envie de mourir. ». L'elfe sourit. Elle faisait depuis longtemps confiance à la déesse de la nature, très croyante et ayant un lien particulier avec les plantes et les arbres. « Je le crois aussi. C'est notre destin que d'être ici, d'avoir rencontré cet homme. Il nous montrera le chemin à suivre et, ensembles, nous pourrons vaincre le chaos régnant, car celui-ci ne concerne pas seulement les êtres bénéfiques. Si rien n'est rétabli, les maléfiques qui se complaisent dans la situation présente déchanteront bien vite. ». Était-il bénéfique ou maléfique ? Ariön avait toujours eu beaucoup de mal à le savoir. Mais aujourd'hui, peu importait la catégorie à laquelle il avait appartenu jadis, car ils étaient tous à la même enseigne face aux malheurs des terres du Yin et du Yang.
Loreline et l'homme suivirent donc Marcus Araé, l'écoutant attentivement quoi qu'il dise. La part d'ombre des orines ? Ariön était curieux quant à cette dernière, un peu moins lorsqu'il aperçut les salamandres sortir des tunnels. Se mettant sur ses gardes, il eut un mouvement de protection envers l'elfe, ce qui fit rire cette dernière. « Ça y est, tu as compris que j'étais une elfe et tu me crois en sucre ? ». Elle avait raison, c'était idiot. Il ne la connaissait pas tant que cela en plus, donc il ne pouvait pas être attaché, d'une quelconque manière que ce soit, à elle. Il soupira. Il est vrai que lorsqu'on lui disait « elfe » il pensait tout de suite à de petits êtres fragiles vivant dans les forêts. Mais Loreline, elle, était clairement d'une toute autre constitution. Cette femme semblait être sûre d'elle, franche, libérée. Elle ressemblait à une Déchue.
Quoi qu'il en soit, Ariön n'eut pratiquement rien à faire, un homme, ou du moins, il jugea la personne comme en étant un, et une femme prenant l'initiative de s'occuper des bestioles de feu. Alors, le jeune homme s'avança, n'ayant pas envie d'aider ceux qui s'en sortaient déjà très bien. Mais à peine eut-il fait quelques pas qu'une nuée de chauve-souris s'abattit sur lui. Grand de nature, il se baissa pour les éviter, l'une des ailes enflammées d'un animal cramant tout de même l'un de ses cheveux. Une odeur nauséabonde se fit sentir de son cuir chevelu, provoquant une grimace immédiate sur le visage de l'Orisha. « Qu'est ce qui peut bien être caché ici ? ». Il se parlait autant à lui-même qu'à ceux qui pourraient l'écouter. Le côté sombre des orines avait dit Marcus, il était de plus en plus curieux. Car, après tout, s'il existait une protection, c'est qu'il y avait quelque chose à cacher, quelque chose qui devait rester secret. Était-ce la pierre ou autre chose ?
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Spoiler:
Ariön laisse Léto et Lumi s'occuper des salamandres et avance. Seulement, il se retrouve pris dans un nuage de chauve-souris enflammées. Il se baisse mais l'un de ses cheveux crame. Il finit par poser une question à haute voix, se demandant ce qui peut bien se cacher ici, si c'est à cause de la pierre que le lieu est si bien protéger ou à cause d'autre chose.
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Mer 20 Aoû 2014, 12:50
« Lâche moi ! » La Sirène sortie ses griffes, et tenta de trancher la peau du démon « Fous moi la paix, je n'ai pas fais de pacte avec toi que je sache ! » Elle entendit l'homme lui cracher une insulte, avant de se détourner. Sherilyne bouillait de rage et, ne pouvant laisser cet affront elle tenta de le mordre. Seulement, l'homme avait bien plus de force qu'elle, et il n'hésita pas à la molester quelques peu en lui expliquant comment se faisait la vie. Mais ses yeux de Sirène ne flanchaient pas, et son regard accusait toujours ce type. Ce fut à nouveau dans le sang et les cris qu'ils se quittèrent. Comme si à chaque fois, c'était équivalent d'une rupture.
Sherilyne avait été particulièrement troublée de ce qu'elle avait vécu sur le continent des glaces. Les images qu'elle avait vu des Ridere, d'un passé si lointain qu'il en était oublié, tournaient en boucle dans sa tête, jour et nuit. Elle n'était pas très futée, plutôt instinctive, et pourtant, elle arrivait petit à petit à se faire un avis sur la question. A réfléchir. Seulement, la réflexion mettait du temps à venir. A défaut de garder ça pour elle, elle en parla à celui qui... Bouffait sa vie. Elle l'avait choisi et en même temps pas vraiment. Elle se laissait l'espoir de croire qu'elle l'avait choisi. Peu importait au final il ne fit que la jeter et l'insulter. Ainsi elle se retrouvait face à l'adversité, seule, une fois de plus. Dans sa tête, elle ne voyait même pas pourquoi elle fréquentait ce bipède si... Imbu de sa personne. Etait-elle seulement heureuse ? La question, elle ne se la posait même pas. Dans sa tête, tout se réglait par ordre de priorité et, actuellement il était tout sauf sa priorité.
Une fois qu'elle eut fait ce vide dans sa vie et dans sa tête, s'éloignant de cette source de conflit inutile -mais qu'elle ne pouvait malheureusement pas tuer, faute de puissance- elle se concentra sur ses rêves. Depuis Azaël, elle n'arrêtait pas de rêver. Elle commençait à apprécier de dormir car ses rêves étaient agréables. Agréables et mystérieusement réels...
Comme elle dut se rendre sur le continent de glace il y a quelques jours, elle se rendit les terres d'émeraude. Ses songes lui montraient bien des images et lorsque les Terres furent évoquées, elle ne pu s'empêcher de s'y sentir attirer. Force d'attraction surnaturelle, peut être dû à la défaillance de magie, elle ne savait pas. Sur cette énorme lande, elle se sentait perdue. Le temps étaient chaotique, dans le ciel une masse noir flottait, peu avenante d'ailleurs et elle ne savait pas si le monde n'allait pas mourir ce jour là. Avec un certain bon vouloir, elle chercha frénétiquement les endroits que ses rêves avaient bien voulu lui montrer.
Sherilyne ne connaissait rien à Maëlith ni aux Orines. Citée protégée, peuple quasi-secret, coutumes trop étrangères de la sienne... Outre son désintérêt de base, elle avait bien tenté de savoir un peu ce qu'il se cachait dans ces Terres là mais ce n'était pas chose aisée. Son savoir était particulièrement restreint, et bien qu'elle demanda au Taiji occupant son territoire terrestre, elle n'en tira qu'une gifle ou deux. Le type en avait strictement rien à faire. Si livrer des informations ne lui rapportaient rien, alors il ne lui dirait rien. Et ce fut le cas. Sherilyne ne pouvait rien lui apporter. Pas de suite. Mais la question s'imposait alors.... Pourquoi continuait-il de la fréquenter ? Et de la rejoindre. Une voix familière la traita de bonne femme. Soupirant, elle se retourna « Qu'est ce qu'il y a ? » Il annonça qu'elle avait besoin de lui. Elle ne dit rien et le jaugea. Il allait encore tenter de l'humilier en tendant sa main avant de la retirer brusquement. Elle s'était fait prendre une fois, pas deux... « Soit tu me dis ce que je veux savoir, soit tu dégages. » Le type ricana, avant de lui dire enfin ce qu'elle voulait savoir. Les informations étaient floues, mais au moins elle savait où aller pour trouver cette ville dissimulée. Sherilyne se détourna sans le remercier. L'autre lui agrippa le bras, réclamant récompense, et posa ses lèvres sur les siennes, dans un mouvement brusque et brutal. La Sirène se cramponna à son bras, finissant par le griffer, et il ne broncha pas. Leur baiser s'éternisa un peu trop. Le corps de la femme vibra. C'était peut être pour ça qu'elle le fuyait, car elle savait ce que ça faisait dès que leurs corps se rencontraient. Une alchimie trop étrange pour être ignorée. Le sourire du Démon était malsain, comme à son habitude, et la mine neutre de la Sirène ne changea pas. Alors qu'il fit glisser son pouce sur ses lèvres comme pour les essuyer, la femme se détourna. Il lui lança un seul mot, qui résonna dans la plaine et, étrangement, la colère de Sherilyne disparut. Mais ce n'était qu'à charge de revanche.
Maëlith. Grande ville rayonnante qui, aujourd'hui, était à l'aube de sa quasi destruction. La rouquine entra dans la grande citée, observant tout d'un œil avide et critique. C'était nouveau pour elle. Nouveau et... Etranger. Elle était plutôt réticente quant aux coutumes des bipèdes -d'ailleurs elle les considérait seulement comme des 'bidèpes', ce n'était pas pour rien- car ils n'étaient pas « comme elle ». Plus que ça, elle avait du mal à réellement les comprendre. Non loin d'elle se tenait un homme où bien des gens se rassemblaient autour de lui. Il avait l'air d'être sage. Sage d'expériences et de savoir. Alors que la situation était actuellement alarmante en ville -la surpopulation y faisant beaucoup- ce type semblait passer outre ce mélodrame. Il était stoïque et imperturbable face à l'urgence de la scène. Sherilyne retint son souffle une seconde. Il n'inspirait pas confiance, mais poussait plutôt à l'admiration.
Curieuse, la Sirène se rapprocha et entendit plusieurs personnes parler, poser des questions. Au fur et à mesure, elle écouta, silencieusement, les différents discours. L'homme était enclin à vouloir protéger et aider cette ville. Si les Ridere avaient autant été bouleversés cela devait venir de quelque chose. Et pour sur, ce Cristal, celui de l'Originel, ou que savait-elle encore, pourrait résoudre bien des choses. Son envie ? Retourner sur le Continent des Glaces pour en apprendre plus. Mais cela serait folie. Il fallait déjà qu'elle finisse cette étape là, elle verrait ensuite ce qu'il se passerait réellement. L'Ondine retint des mots clés, des mots qui la percutèrent. Ainsi, Sympan était le Créateur suprême et surtout le père éternel de ces êtres fantastiques qu'étaient les Ridere. Quelle bonne surprise... Un sourire traversa son visage. Ils étaient ainsi épaulés d'un Homme qui fut, jadis, bien grand. Soit, au moins, il connaitrait précisément tous les recoins de Maëlith et, trouver ce cristal, ne serait qu'une question de temps. La pauvre sirène était cependant bien aveugle. Bête, mal voyante... Que lui fallait-il de moins pour finir par mourir la première ? Dans cette ville de désespoir, une colonne bleue rayonnait. Elle grimpait jusqu'au ciel, jaillissant du sol, de plus loin, comme éclairant le ciel. Ou peut être était-ce le ciel qui éclairait cela ? Elle haussa les épaules. Ca, elle s'en fichait. Ce qu'elle retint fut le discours de l'homme. Le côté sombre des Orines ? Le goujat qu'elle se trainait ne lui avait-il pas dit que c'était un peuple féminin – pour les trois quarts- doux et charmant ? L'Ondine regarda les autres personnes pour voir si quelqu'un se posait des questions mais elle ne voyait pas tout le monde. Ainsi dans les bas fonds, voilà que se trouvait une tout autre noirceur. Comme elle représentait la noirceur de son peuple, elle ne s'étonna que peu que ce peuple en apparence si parfait, recèle des secrets bien cachés à garder enfouie.
Le fait qu'elle puisse voir dans le noir allait l'aider pour le coup...
Suivant sans mot le cortège, ils s'enfoncèrent bien loin. La lumière n'était finalement pas si proche que ça... Humpf. Sherilyne admira et en profita pour visiter le coin. Avant de s'en désintéresser. Elle n'aurait sur dire dans quoi ils s'étaient tous engagés. Peut être une maison, un manoir, un temple ? Aucune idée. Elle préférait se concentrer sur autre chose. Quelque chose de plus important. Des statues, une salle ronde, des divinités. Il ne fallait pas en douter. La Sirène acquiesça aux dires de Marcus. L'ancien Mars prononça quelque chose qui, d'un coup, fit battre son cœur et l'excita. Les galerie maudites. Bon sang, elle ne tenait plus en place ! Elle dépassa une personne, puis une autre, voulant avancer plus vite que le cortège. Seulement le bruit qui fit trembler les murs la fit se stopper. Si elle faisait ça, elle allait clairement mourir. Restant dans l'ombre, elle avança dorénavant à pas de loup. Des gens la doublèrent alors à nouveau. Puis l'action arriva. Des gens se jetèrent sur les apparitions en feu. Certains brûlèrent d'autres non. Sherilyne resta dans l'ombre, observant un minimum la scène. Elle ne réfléchissait pas forcément à ce qu'elle devait faire, elle essayait juste de ne pas attirer plus de monde sur leur position. Malheureusement, le chemin allait être coriace. La Sirène fit un pas en avant, et vit un homme se détacher du groupe pour avancer ailleurs. Seulement des chauves-souris l'empêchèrent de continuer plus loin.
Il était impossible de toucher les salamandres à mains nues et elle... Elle n'avait que ça. D'un œil vif elle regarda Marcus, jaugeant ce qu'il comptait faire, restant sur le qui-vive.
Spoiler:
Ola o/
Oulala alors c'est inutile. Bon, pour l'arrivée à Maëlith comme elle est conne, elle a pas vu le truc bleu, du coup c'est Neros qui l'a aidé un peu. 'fin puis elle a pas mal rêvé aussi. Quand elle voit Marcus elle le kiffe bien (bon, tranquille quoi) et puis quand il parle de galeries maudites alors là, elle est au bout de sa vie et elle veut trop avancer, mais elle sait qu'elle va crever si elle fait ça donc bon... Voilà elle se calme un peu. Elle ose pas attaqué les machins de feu vu qu'elle a pas d'arme.
Si ce gros pâté va pas j'éditerai xD
Ah ui et Y a genre 1600 mots par là.
Dernière édition par Sherilyne le Jeu 28 Aoû 2014, 15:21, édité 1 fois
Invité Invité
Ven 22 Aoû 2014, 12:20
Marcus laissa un très léger sourire étirer ses lèvres. Il ne savait pas réellement à qui il avait à faire. Qui aurait pu se prévaloir de connaître de parfaits inconnus ? Malgré tout, il ressentait une sorte de satisfaction à les voir réussir, à les voir vaincre des créatures de feu. Ils avaient tous une façon de faire et de penser différentes. C’était cette diversité qui plaisait au Mars. Ces gens-là n’avaient rien à voir les uns avec les autres. En d’autres circonstances, peut-être, se seraient-ils même détestés. Pourtant, ils combattaient tous pour le même idéal. Les temps de grands troubles réunissaient toujours ceux qui cherchaient à atteindre le même but. Les couloirs sombres et humides des souterrains paraissaient à présent bien moins lumineux, maintenant que les bêtes enflammées s’en étaient allées. Un parfum de brulé flottait, désagréable. Marcus fit quelques pas. « Ces tunnels ne remplissent pas qu’une unique fonction. Elles se déclinent en plusieurs sortes. Il y a ceux qui servent d’échappatoire aux Orines, pour qu’elles puissent facilement quitter Maëlith en cas d’attaque ou revenir plus vite en cas de problèmes extérieurs. Il y a aussi les mines, là où nous puisons les plus belles pierres. Enfin, il y a les dédales comme celui où nous nous trouvons. Ils ont été construit il y a des siècles et des siècles. Pour quel objectif ? Je ne pourrais répondre. Nul ne saurait dire à quelle époque, précisément. Une unique vérité perdure à leur sujet : ces labyrinthes ont été fermés. Il y a toujours eu quelque chose. Ce n’est pas définissable. Moi-même, lors de mon règne, avait mené une expédition dans ce même couloir, pour revenir brouille, l’esprit rempli de questions. Oui, c’est certain qu’il y a quelque chose, un monstre infernal peu commun. Tous ceux qui sont venus ici l’ont vu, sans vraiment le voir. Ce n’est pas une bête ordinaire, ce serait plutôt … un cauchemar que vous percevez du coin de l’œil, qui vous donne un horrible sentiment de malaise. En tout cas, quelle que soit cette chose, on ne peut rien contre elle. Certainement pas la battre, alors prenez garder. » Il fit une brève pause avant de reprendre tout bas. « Si vous vous posez la question, la pierre a en effet été placée en toute âme et conscience par une Vénus il y a bien longtemps. Ces fragments ne devaient pas être retrouvés. Pas avant aujourd’hui, tout du moins. »
A la lueur des torches, la petite troupe dût continuer à s’enfoncer dans les profondeurs des galeries. Les paroles de Marcus n’étaient guère rassurantes et il en était conscient. Il estimait seulement qu’il devait la vérité à ceux qui avaient choisi de l’accompagner quand ces derniers posaient une question censée. « Nous sommes à l’Arche. » souffla Marcus, alors qu’ils arrivaient tous dans une immense pièce au toit haut, traversées par de longues et épaisses poutres qui maintenaient la fragile structure en place. « Si vous ne désirez pas que ces méandres de sombre et de froid deviennent à jamais votre tombeau, mieux vaudrait pour vous prendre les bonnes décisions. » murmura une voix douce et basse. Marcus leva la tête. Elle était là. L’Intemporelle, la Clairvoyante. Perchée sur l’un des morceaux de bois, elle balançait ses pieds nus dans le vide. De ses grands yeux verts, elle contemplait la petite assemblée, impassible. Les longues boucles de sa chevelure cendre aux étranges reflets violets rebondissaient au rythme de ses mouvements. « Prophétesse. » L’Orine ne savait quoi penser d’elle. Elle œuvrait pour une seule cause qui la rendait redoutable. Ni bonne ni mauvaise, elle ferait simplement en sorte que le Temps et la Vérité soient respectés. Etait-elle sauveuse ou bourreau ? c’était une très bonne question. « A l’aube des grands changements, de grands Hommes périssent. Votre lignée se verra détruite par la perte d’un membre cher, Marcus Araé. » Elle pencha doucement la tête sur le côté. « Vous savez, n’est-ce pas ? » - « Il n’arrivera rien, ni à ma fille ni à Lily-Lune. » - « Bercez-vous dans vos utopies, Marcus. Que le Destin vous porte. » Elle se leva pour faire quelques pas le long du bois, avant de sauter, élégante. Au lieu d’atterrir sur ses deux pieds sur le sol granuleux, elle donna l’impression d’exploser au vol pour s’évaporer dans une nuée de pluie d’étoiles. Marcus soupira. « Avançons. » Le Mars tourna vivement la tête. « Hum. » Cette sensation. La chose était là. « Prenez garde. Cette ombre se joue de vos peurs et d’illusions. Elle fera tout pour faire flancher votre esprit, ou vous pousser à l’inimaginable. Si vous avez le moindre doute sur la véracité de ce que vous voyez, n’hésitez pas à demander, même si cela vous parait idiot.» La chose était douée et ces illusions parfaites. Comment démêler le faux du vrai dans ces conditions ?
« Partez. » La voix était fragile, éraillée. Une silhouette vaporeuse et lumineuse filait à vive allure. « Partez. » Face au refus évident, la créature immaculée tendit les bras. Un Dragon entièrement fait d’air apparut et rugit.
850 mots.
Explications:
Bonjour à tous. Bon, désolée pour le temps de réponse. A vrai dire, j’avais laissé, de base, un délai puisqu’il n’y avait vraiment pas assez de réponses. Puis mon ordinateur m’a tout simplement lâché, ce qui m’a empêché de produire un quelconque rp ^^’’ Du coup, votre event sera sûrement décalé d’une semaine, à moins que vous répondiez tous très vite ! Voici le récapitulatif des posts :
Ariön : II Kanaë : I Léto : II Lumi : II Setho : 0 Sherilyne : I(I) Setho est éliminé. Kanaë : tu peux te rattraper en faisant un post d’au moins 1440 mots la prochaine fois. ^^
La situation : Marcus vous explique deux ou trois choses pas forcément très rassurantes, avant d’arriver à une grande pièce ronde avec des poutres partout. Cette pièce semble assez vacillante. La Grande Prophétesse est là, perchée dans les hauteurs et souffle deux ou trois choses avant de disparaitre dans un nuage de poussières étoilées. Marcus continue d’avancer, mais il ressent la présence de cette chose dont il vous a parlé. Cette chose : vous ne pouvez pas vraiment la voir et surtout, vous ne pouvez rien contre elle, si ce n’est essayer de dépasser ce qu’elle vous fait subir. Elle vous montrera des horreurs, vos peurs personnels, que vous êtes seuls à voir. Elle pourra même vous parler – elle a une voix de jeune femme – et vous pouvez lui répondre, mais vous êtes encore une fois, seul à l’entendre ; bien évidemment on entend vos réponses par contre x) Bref, vous pouvez choisir d’être malmené par cette chose qui règne dans les galeries. En parrallèle, une silhouette hostile vient et façonne un dragon d’air pour nous faire partir.
fiche codée par Empty Heart
Latone ~ Orisha ~ Niveau I ~ ◈ Parchemins usagés : 2293 ◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014◈ Activité : Horticultrice
Ven 22 Aoû 2014, 20:40
Avec un brin de maladresse, Léto attrapa la gourde qui lui jetait une jeune femme du groupe. C'était très appréciable vu qu'elle s'était faite vraiment mal en saisissant sa chaîne toute incandescente. Sans attendre que les salamandres reviennent à la charge, elle aspergea les maillons pour les refroidir quelque peu, créant une légère vapeur qui la brouilla. Cette distraction faillit lui être fatale : l'une des créatures de feu lui sauta dessus. Heureusement, l'humaine aux cheveux blancs la sauva une nouvelle fois, à sa manière. Trempée jusqu'aux os, Léto laissa échapper une expression de perplexité alors que ses vêtements lui collaient un peu la peau. La poudre noire censée rester sous ses yeux s'écoulait en de légères larmes sombres, lui donnant un aspect de femme en deuil ou victime d'adultère. Bref, une sale mine qui n'arrangeait pas son affaire, se demandant si elle devait remercier sa sauveuse. Cette dernière s'adonna d'ailleurs à la fantaisie de la couvrir de sa cape, en plus d'un petit sarcasme auquel Léto ne put percer les filets.
" Si elles évitaient de me manger pour me réchauffer, ce serait très sympathique de leur part… "Sans comprendre que ce n'était là que moqueries, la jeune femme travestie en homme continua son bout de chemin, au rythme du groupe.
L'un des hommes du groupe prit de l'avance et se fit quelque peu agresser par des chauves-souris enflammées. Constatant qu'il n'avait rien de grave, le fameux orisha questionna le Mars d'antan, ce dernier se livrant à des révélations quelque peu effrayantes. Avec le peu de jugeote dont elle était dotée, difficile pour Léto de suivre le tout. Au final, cela ne changeait pas leur objectif pour eux : trouver la pierre était leur priorité, qu'importent les obstacles. Pour quelqu'un ayant survécu de la main même des Ridere, ce n'était presque qu'une formalité ; même si, elle en était consciente, elle ne pouvait pas vraiment se vanter de Dhitys.
Marcus les guida jusqu'à un endroit qu'il nommait "l'Arche". De nombreuses poutres soutenaient l'édifice, et parmi elles, une femme s'adressa à l'orine, sans faire spécialement attention à autrui. C'était apparemment une Prophétesse, ou tel était son nom en tout cas. Elle dégageait une certaine aura qui intrigua Léto, même si elle n'osa pas interrompre leur conversation. Je demanderai à Thémis ce qu'elle sait sur la Prophétesse. Elle garda ce projet dans un coin de sa tête, la Mord'th détenait peut-être des réponses. Elle tiqua ensuite sur la mention de la Vénus actuelle, se remémorant un grand évènement la concernant.
" Oh, Lily-Lune, je me souviens d'elle : j'ai assisté à son mariage. C'était chouette. "Tout le monde s'en foutait, elle ne l'avait capté qu'après coup, détendre l'atmosphère n'était néanmoins pas un péché.
Une fois que la Prophétesse se désintégra en nuées étoilées, le groupe reprit la marche. Marcus les alerta alors que la fameuse chose qu'il mentionnait tantôt était présente. La présence allait les tromper, les manipuler, mais Léto ne s'attendit toutefois pas à ce que les illusions en question lui paraissent si réelles. Juste à côté d'elle se manifesta une ombre qui prit l'apparence de sa mère. Elle était trop bête pour comprendre que ces chuchotements n'étaient pas de son fait, alors elle se laissa purement bernée.
" Maman ?L'apparition en question prit un air terrible. - Tu nous as abandonné, toute ta famille ! Pourquoi n'es-tu pas revenue ?!Ce qui était censé l'épouvanter prit une toute autre ampleur du fait de son interprétation plus ou moins faussée. - Tu es saine et sauve, grâce soit rendue à Antarès ! Mais tu ne dois pas rester ici, il faut que tu sortes !Voyant l'échec se profiler, la chose créa alors une seconde forme, celle de son père à présent. - Pourquoi es-tu partie ?! Tu devais faire ton travail, nous offrir tes bras ! Donne-nous ta force ! - P'pa ! Vous allez tous bien ! Les Ridere vous ont chassés pour que vous atterrissiez ici ?Une troisième bulle apparut, son grand frère. - Tu es bête, idiote ! Tous tes actes sont inutiles et insensées ! Tu as du muscle mais tu demeures faible !Elle leva les bras, enjouée. - Mon frère ! C'est tellement bon de tous vous revoir ! Le travail n'était pas trop dur en mon absence ? Hé, c'est marrant, parce qu'à cette heure-ci tu es censé livré le bois, mais avec la fin du monde et tout ça, c'est vrai que ce n'est peut-être pas le moment…La chose, dépitée, laissa échapper un très long soupir caverneux et alla hanter une autre victime.Bah, ils sont passés où ?Tournant la tête de droite à gauche, elle croisa le regard des autres.Ah, oui, les illusions. Euh... tout va bien ! "La force mentale de Léto était tellement bien fournie qu'elle compensait largement son idiotie, aussi cocasse que cela puisse paraître.
Faisant maintenant gaffe de ne pas se faire berner une nouvelle fois, l'Orisha nota la présence du dragon d'air, plus particulièrement lorsqu'il se mit à rugir. Croyant qu'elle était encore victime d'une hallucination, son regard vairon s'attarda sur ses compagnons, qui eux-mêmes fixaient la fameuse bête qui s'était incrustée. Elle en conclut donc que c'était un ennemi commun cette fois, et de taille qui plus est. Sauf qu'un monstre fait de vent, cela allait être difficile de l'atteindre, surtout maintenant qu'ils étaient privés de dons magiques ; elle ne nota même pas la présence de la silhouette immaculée ayant invoqué le dragon qu'elle se tourna vers le groupe, avec un air un peu boudeur.
" Des salamandres, ça va : c'est petit et assez mignon. Mais lui, il est beaucoup trop gros… "La blonde s'en remettait totalement au jugement de ses pairs qui étaient certainement plus malins qu'elle.
Mots & Résumé:
Nombre de mots : 967 Résumé : Léto apprécie quelque peu l'aide de Lumi. Elle commente à peu près tout comme d'hab' et elle est "victime" des illusions. Quant au dragon, elle n'ose pas agir tête baissée cette fois et préfère attendre l'idée de quelqu'un.
By Jil ♪
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Sam 23 Aoû 2014, 19:26
Ariön réfléchit à ce qu'avait dit l'ancien Mars. Ces tunnels avaient plusieurs fonctions et la première était de plus intelligente. Une cité, aussi cachée soit-elle, avait besoin de ne pas être le tombeau de ses habitants en cas d'attaque. Puisqu'il était anciennement phobique, il pouvait aisément comprendre ce désir de pouvoir se replier. Rien que la pensée de pouvoir le faire suffisait amplement. C'était étrange à comprendre mais, auparavant, dès qu'il savait qu'il ne pouvait pas se soustraire de la présence des autres, il paniquait totalement. Alors que dans la même situation, en pensant avoir un échappatoire, il était plus calme. Au final, c'était amusant de voir comment une simple idée pouvait changer une situation. Mais qu'importe, il n'était pas dans un de ces couloirs menant vers la sortie, même s'il aurait largement préféré, ou dans l'un de ceux conduisant aux mines. Au lieu de cela, le groupe se trouvait dans des dédales servant à cacher quelque chose, une chose que le Mars ne connaissait pas lui-même. Un flou. Il n'y avait rien de tel pour légèrement troubler Ariön. Néanmoins, puisque Loreline se tenait à ses côtés, il s'interdisait de montrer ô combien cela l'affectait. L'elfe, quant à elle, ne semblait pas bien perturbée, comme si elle suivait un chemin tracé par une divinité et qu'elle faisait entièrement confiance à celle-ci. La femme au caractère bien trempé faisait place à la fidèle de la déesse Phoebe. Le jeune homme soupira, la fixant un instant. Elle était belle, bien qu'il ait mis un certain temps avant de le remarquer. Resterait-elle avec lui après tout ceci ? Il l'ignorait, espérant que non et espérant que oui également. Il l'aimait bien, du moins, avait l'impression de bien l'aimer, mais de là à vouloir qu'elle vive avec lui, c'était une toute autre histoire. La famille ne l'accepterait peut-être pas, en plus de cela. Ses membres étaient très refermés sur eux mêmes et la race des orishas. « Je pense que nous allons rencontrer ce quelque chose... ». Loreline venait de chuchoter ces mots à Ariön, faisant un geste de la main vers son cuir chevelu pour chasser l'odeur de cramé. « Elle ne t'a pas loupé celle-là... Tu vois, à force d'essayer de protéger ceux qui n'en ont pas besoin, tu finis par être celui que l'on doit protéger. ». Le jeune homme répliqua alors, directement, comme il ne l'avait jamais fait auparavant : « Tu vas te liguer contre moi juste parce que j'ai cherché à te protéger ? Tu es une extrémiste qui prône le droit des elfes ou bien ? ». Elle rit un instant avant que son rire ne s'éteigne une fois qu'elle s'aperçut de la présence d'une femme. Aucun d'eux ne savait qui elle était en réalité, mais elle semblait bien trop mystérieuse pour n'être qu'une parmi tant d'autres. Les paroles qu'elle prononça les laissèrent légèrement perplexe. Marcus allait perdre un membre de sa famille ? Il ne semblait pourtant pas le croire. Qui avait raison entre ces deux puissantes figures ? L'elfe tourna autour d'Ariön, le privant du spectacle de la Prophétesse s'échappant. Ses yeux dans les siens, elle murmura mystérieusement. « Nous devons faire attention, des chimères se cachent partout, même là on nous ne les attendons pas... Quelles sont tes peurs, Ariön ? Que crains-tu ? Et que ne crains-tu pas, à tord ? Je suis sûre que tu cours à ta perte. Tu as en ta possession quelque chose qui te changeras... ». « Loreline ? ». L'orisha se remémora les mots de Marcus. Tout ceci n'était qu'illusion, il ne devait pas en croire un traître mot. « Ne sens tu pas tes sens s'amenuiser au fil du temps ? Ne sens-tu pas les couleurs t'échapper petit à petit ? Ne sens-tu pas ta faim s'amoindrir. Tu disparais, à moins que ce ne sois autre chose ? Mais quelle honte si tu disparaissais sans avoir doré un peu plus le blason de ta famille. Et si je te disais qu'un fabuleux destin t'attend ? Me suivrais-tu jusqu'à ce dernier ? Je peux t'aider tu sais... Il suffit simplement que tu me donnes la main. Un simple petit geste et le monde t'appartiendrait, un simple mot et... ». « Non. ». Ariön n'avait pas dit cela par hasard, simplement qu'entre temps, il avait senti la présence de la vraie Loreline à ses côtés, celle-ci lui ayant agrippé le bras après qu'il est interrogé le vide sur son identité. L'elfe avait compris le trouble qui l'avait gagné et avait décidé de l'aider. L'illusion n'aima pas cette réponse négative, disparaissant pour révéler le dragon d'air. L'orisha était sans doute un brin têtu mais il ne voulait pas se battre contre cette chose. Il n'avait pas de pouvoirs, comment aurait-il pu faire. Alors, il se contenta de la contourner du mieux qu'il put, rasant le mur, suivi de l'elfe, pour avancer.
813
Spoiler:
Ariön discute un peu avec Loreline et pense à ce qu'a dit Marcus. Il est ensuite victime de « la chose » avant de reprendre ses esprits. Il essaye de contourner le dragon d'air en longeant les murs...
Invité Invité
Mer 27 Aoû 2014, 13:36
La dernière salamandre était à peine partie qu'un homme de notre groupe qui avait commencé à avancer dans le couloir se fit attaquer par des chauves souris enflammées. Heureusement il sembla s'en tirer sans réel problème et nous pûmes continuer notre avancée. Alors que nous marchions Marcus se mit à nous expliquer le but de ses galeries et les différentes sortes qui existaient. Concernant celle où nous étions il fut obligé de rester vague, nous informant qu'il y avait quelque chose au fond de ses couloirs mais qu'il était impossible de savoir ce que pouvait être cette chose. À l'entendre cette chose était une entité fondamentalement malsaine qui créait en nous un sentiment de malaise. Après quelques minutes de marches nous arrivâmes dans une nouvelle salle qu'il nomma l'arche. Dans celle-ci se tenait une femme qui discuta un petit peu avec lui. Je ne prêtai qu'une oreille distraite à leur conversation, occupée à détailler la pièce. Un mot de la par de Marcus me fit tiquer et relever les yeux. Il venait de l'appeler Prophétesse. Qui était cette femme ? Je me posais toujours cette question quand elle sauta dans les air avant de disparaître dans une nuée d'étoile. Dans le même mouvement Marcus fit mine d'avancer avant de s'arrêter. Il semblait sentir quelque chose et il ne me fallut pas longtemps pour ressentir la même chose que lui. Ce dont il nous avait parlé un petit peu plus tôt, quelque que soit cette chose, était parmi nous. Après avoir écouté les conseils de Marcus je pris un instant pour regarder le dragon d'air qui avait apparu devant nous. Dans le même temps j'entendis certains des membres du groupe commencer à parler seul. De tout évidence le monstre avait commencé à tenter de semer le trouble en nous.
Fermant les yeux un instant je me mis à réfléchir à ce qu'il allait pouvoir me montrer s'il décidait de tenter de s'en prendre à moi. Après quelques secondes de réflexion je me dis qu'il allait sûrement tenter de me montrer mes parents en prétextant qu'ils étaient revenues à la vie comme la majorité des morts présents sur les terres. Soupirant un instant je rouvris les yeux et je vis l'image qu'il avait pris dans ma tête. J'avais beau essayer de me persuader qu'il n'était qu'une illusion la surprise de le voir devant moi fut similaire à un coup de poing dans l'estomac. Il se tenait devant moi la main posée sur la canne que je l'avais toujours vu utiliser. Son visage semblait triste et il me regardait de ses yeux qui n'avaient pas vu la lumière du jour depuis plusieurs années. Bien que consciente qu'il ne me voyait pas il semblait me dévisager du regard et me juger avec un air hautain. Instantanément je sentis le peu de confiance et d'assurance dont j'avais fait preuve dans cette épreuve s'envoler. Cherchant à reprendre mon souffle je me mis à regarder le sol. Après quelques secondes je sentis sa main venir se poser sur ma joue et me forcer à relever les yeux.
« Je t'ai laissé partir en pensant qu'une fois que tu te serais rendu compte que le monde ne t'aime pas tu reviendrais avec moi mais de tout évidence je me suis trompé. Qu'à cela ne tienne tu vas me suivre maintenant et une fois de retour la-bas nous pourrons reprendre les expériences. » Me répétant en boucle les mots de Marcus j'ouvris la bouche afin de répliquer mais aucun son n'en sortis. De tout temps il m'avait intimidé et jamais je n'avais été capable de lui tenir tête. Et cela ne semblait pas près de changer malheureusement. Un rire sans joie vint accueillir mon geste.« Tu n'as pas changée toujours prête à faire des choix mais jamais à les assumer. Je ne t'ai pas assez bien éduqué de toute évidence mais ne t'en fait pas nous allons remédier à cela une fois rentré. » Détournant les yeux je soupire une dernière fois avant d'écarter sa main de mon visage. « Non pas cette fois-ci. Vous m'avez laissé partir en sachant très bien ce que cela pouvait représenter comme perte pour vous. Me détournant de lui je pris un instant pour regarder le dragon avant d'ajouter. De plus je n'ai pas à écouter une pâle copie. »
Cette réaction eut l'effet escompté car à peine avais-je prononcé les derniers mots que l'ombre se détourna de moi pour aller hanter quelqu'un d'autre. Décidant de ne plus faire attention à celle-ci je reportai ma concentration sur le dragon. Il nous bloquait la totalité du chemin et de tout évidence aucun d'entre nous n'avez d'idée pour le faire partir. Parcourant la salle du regard à la recherche d'une idée quelconque je suis vite forcée d'admettre que je ne parviens pas à trouver quoi que se soit. Portant mon attention sur les autres membres du groupe et Marcus j'attendis patiemment de voir ce que les autres vont proposer.
Mots & résumé:
818 mots Lumi est elle aussi victime des hallucinations. une fois après avoir réussi à les vaincres elle regarde le dragon et réfléchis à une solution tout en attendant de voir si quelqu'un en propose une.
Invité Invité
Jeu 28 Aoû 2014, 15:20
Sherilyne du se battre avec quelques salamandres. Une s'échappa du cortège pour venir la heurter, la brûler, avant de se faire assassiner. La Sirène ne tolérait pas qu'on la blesse -comme tout être vivant jusque là-, et serrait sa blessure en grinçant des dents. Non loin, elle sentait un vent frais arriver sur eux, similaire au souffle de la mort. Quelque chose protégeait cet endroit bien plus qu'il ne l'aurait fallut.
L'homme fit un discours sur les couloirs et sur une partie de sa vie. Détails et indices permettraient de s'orienter intelligemment. Elle trouvait étrange qu'il leur révèle alors à quoi servaient ces galeries là. C'était excitant de découvrir les dessous d'une civilisation, mais il n'y aurait plus aucun moyen de ne pas les communiquer. Et si elle aurait voulu y retourner ? Revoir tout cela dans un cadre hors 'fin du monde' ? N'était-ce pas le bon moyen que de garder un secret... ? Un monstre hantait ces couloirs, ces labyrinthes, pour les mettre plus bas que terre, pour chercher à protéger, à annihiler tout. Sherilyne releva la tête, et fit un signe de celle-ci. Elle se pensait apte à continuer, mais la pauvre folle n'était pas au bout de ses peines. Elle maitrisait -enfin elle commençait- les morts, les cadavres, la magie noire et tout celà, alors ce n'était pas un cauchemar ou quelque chose qui s'en approchait, qui allait lui faire peur. Qu'il entre seulement dans sa tête ! Il verrait qu'elle était forte et capable !
La Sirène ne savait pas ce qu'il attendait, et elle hurla quand elle vit ses plus grands horreurs se matérialiser devant lui. Tan de névrose, de haine, de souvenirs... Les tourments se mélangèrent face à elle. Illusion, irréalité, tout n'était que fabulation et pourtant, Sherilyne tomba à genoux, prenant sa tête entre ses mains. La Prophétesse l'avait dit. Tout avait été prévu, prédis, le Destin s'abattait sur elle, et elle n'arrivait pas à l'encaisser docilement. C'était trop pour elle. Posant une main contre le mur de pierre à côté, elle prit du temps pour reprendre ses esprits. Ce cauchemar était réel, tout était là, enfoui en elle, et tout ressortait maintenant, devant ces hommes et ces femmes, alors qu'elle était faible plus que jamais.
Alors qu'elle rouvrait les yeux, consciente de son état, elle haletait comme une folle. Ses cheveux couvraient ses épaules et son visage. Sa main serrait sa robe au niveau de son coeur, et ses pupilles se dilatèrent « Ca... Ca va aller... » Se rassura-t-elle. Les autres étaient dans états similaires, voir aussi grave. Ces galeries allaient les tuer. Les achever, aussi simplement « Il... Il faut partir... » Murmura-t-elle. Elle ne croyait pas à la réussite de cette mission. Elle se revoyait avec Neros, lorsqu'il l'avait laissé, en ricanant en lisière des terres emeraudes complètement ravagées et perdues dans les méandres du chaos. Pourquoi était-elle venue ? Pour ça ? Ses rêves l'avaient donc conduit à... Rien. Absolument rien finalement. C'était beau de rêver, de penser à un futur qui aurait pu apporter vie et joie à un nouveau monde mais, à nouveau, elle du voir en face qu'elle s'était mentit à elle-même. Trop de contradictions... Trop de névroses... Le Démon était au coeur de ses pensées depuis des jours et des nuits, et elle le maudissait pour ça. Ici, parmi les tourments qui l'avaient hanté... Il s'était aussi retrouvé presque au centre. Etre infâme qui arrivait autant à prendre par de... Sa vie... Non ! Elle refusait de se laisser aller. De faire demi tour et de voir sur son visage la moquerie. Dieu savait combien il pouvait la frustrer. Il se targuait de l'humilier, en public ou non, il était assez écœurant pour se repaitre de sa vexation alors qu'ils étaient seuls. Pourtant, envers et contre tous, elle ne pouvait s'empêcher d'aller vers lui, de penser à lui, de vouloir le toucher, le voir, le sentir... Elle voulait le manger. Elle rêvait qu'il prenne la mer, tombe de son bateau, pour venir directement dans sa gueule.
Secouant la tête, elle revint vers le groupe, essuyant la goutte qui perlait de son front. Ca allait... Marcus saurait quoi faire après tout, c'était lui qui avait décidé de diriger cette expédition. Les aurait-il emmené en Enfer ou au bagne ? Leur but était le Cristal. Mais leur temps était compté...
Mots : 724 !
Spoiler:
Désolé du retard o/ Sherilyne subit l'illusion comme tout le monde et à du mal à accepter ses tourments. Elle est réticente quant à l'idée de continuer du coup...