[EVENT] Partie III. Maëlith

Dim 31 Aoû 2014, 19:54

La force pesante et vicieuse qui vivait dans les dédales de Maëlith semblait prendre un malin plaisir à tourmenter les esprits déjà fragiles des quelques courageux. Marcus, peiné, contemplait les jeunes gens, dont le regard perdu et les dires déments démontraient de la malice des lieux qui tiraillat leur âme. Face au trouble d'une douce jeune femme aux longs cheveux clairs, l'Orine esquissa un geste. Il voulait l'aider. Seulement sa main s'arrêta. Il ne pouvait rien pour elle. Dans un soupire, il détourna les yeux et tourna les talons pour se retrouver à deux pas du Dragon fait d'air. Il dévisagea quelques instants l'apparition spectrale qui contrôlait la bête. " Je ne tiens pas à me battre contre vous. Vous me semblez être une entité bénéfique qui veille sur Maëlith. " Malgré ses paroles, le Mars d'autrefois rassemblait son énergie magique. " Seulement, le fragment que je cherche n'est plus très loin. Ne restez pas sur ma route." La jeune femme secoua la tête." Partez." D'un petit mouvement élégant des bras, elle rendit son monstre d'autant plus violent. Marcus, les bras en croix, ne bougea pas d'un pouce alors que le Dragon s'en prenait à lui. Un mince sourire aux lèvres, il patientait. Lui aussi était un maître du vent. Concentré, il fit à son tour une oeuvre faite de brise et de rien, un Dragon long et sans ailes comme on les trouvait souvent chez les Orines. Les deux créatures s'affrontèrent durant de longues minutes, jusqu'à ce que le Dragon de Marcus dévore l'autre, devenant plus gros au passage. " C'est impossible ! Vous n'avez pas le droit !" La fille se mit à crier, disparaissant au loin. Cela pinca le coeur de Marcus qui ressentait une tendre pitié pour le spectre blanc. Il n'avait cependant pas le temps de s'appitoyer sur son sort et se mit à courir. " Enfin." Elle était là. Petite pierre irradiant de pouvoir et de puissance, elle était ancrée au centre d'un mur, imbriquée dans les motifs. Sans vergogne, Marcus l'arracha à la fresque.

" C'est magnifique." Marcus leva les bras vers les cieux tout en fermant les yeux. Si la beauté du spectacle était époustouflante, il tenait plus à ressentir les changements qu'à les voir, du moins durant quelques instants. Le ciel s'éclaircissait, comme si le sombre avait explosé. Une nuée de poussières scintillantes tombait en douce pluie. Les Orines riaient et dansaient, acclâmant le renouveau. D'autres pleuraient. Les mains tremblantes, elles retenaient leur mère. Revenues d'entre les morts, il semblait être tempsde repartir. Impassible, Marcus fit quelques pas. Il s'était préparé à ce départ et ne regrettait rien. Il avait fait son temps. Une fois la pierre trouvée et confiée à ceux qui savaient quoi en faire, tout s'était arrangé. " Le monde vous tend les bras. ne gâchez pas cette nouvelle chance." murmura-t-il aux quelques personnes qui l'avaient accompagnés et qui étaient encore près de lui. " Je dois partir." Entendait-on l'insistance particulière qu'il portait au verbe ? Il ne voulait pas rester. Pour cause, il savait que Céleste, Lily-Lune ou lui devaient être séparés, qu'un ne serait pas parmi les autres. il désirait ardamment que sa fille ait une autre chance, avec la sienne. Il avait vécu si longtemps. Des siècles. Céleste était morte si jeune. " Non ..." Les esprits s'en retournaient dans leur monde. Lui demeurait. " Non." Puis il se mit à courir.

Les fleurs poussaient et grandissient à vue d'oeil. Les arbres regagnaient leurs épais feuillages. une douce fragrance baignait la Cité des Arts et des Beautés. " Les frontières sont rétablis !" s'écriait-on, enchantés. Sur la grande place de Maëlith résonnait musique et chant. La Vénus était là, sur le balcon du Palais. Elle souriait. Pourtant, elle semblait si triste. Marcus, assis contre un mur, avait le visage dans ses mains. La magie était revenue. Tout était fin. Même les bons côtés. Les pleurs se mélaient dans une étrange allégresse. Lily-Lune baissa les yeux du haut de son balcon. Elle ne l'avait jamais vu. Pourtant, d'un regard, elle sut qu'il s'agissait de son grand-père. La Reine finit par disparaitre dans les bureaux pour ne pas en ressortir malgré les festivités de la Capitale. Thalie, un sourire aux lèvres, vint à la recontre des étrangers pour les inviter à se joindre aux improvisations. " Vous serez les bienvenues ici à l'avenir." leur souffla-t-elle en leur tendant des fruits, qui venaient tout juste de pousser après de longs mois d'agonie où la faim était le lot quotidien.

750 mots.

Explications:

fiche codée par Empty Heart

Mar 02 Sep 2014, 18:41

Avec une créature de cette envergure, difficile de pouvoir lutter avec ses propres moyens. Léto se demandait comment diable un tel monstre avait pu être invoqué si la magie était censée être disparue. Elle avait entendu parler que "certains" n'avaient pas été touché par cette perte, notamment les magiciens, mais elle ne pouvait s'empêcher de ronchonner de faire partie de ceux mis à l'écart. Non pas que sa magie était quelque chose de relativement important, mais les orishas étaient un peu démunis sans leurs chaînes, leur vision accrue, leur empathie… C'étaient des humains évolués après tout. Un peu comme si les magiciens, justement, perdaient leur fameuse magie bleue : ils redeviendraient ce qu'ils étaient censés être à la base. Tout ça pour dire que Léto ne s'était jamais sentie aussi humaine, et donc aussi fragile, auparavant.

Fort heureusement, elle n'était pas seule dans cette aventure, et c'est notamment le Mars qui se chargea de s'occuper des hostilités. Ses yeux vairons avaient du mal à croire la puissance dont faire preuve Marcus, maniant l'air telle une œuvre artistique, avec la grâce si convoitée des orines. Il ne fallut pas trop longtemps à sa propre création de littéralement mangée l'autre, faisant fuir leur adversaire. Quoiqu'il en soit, toutes ces bourrasques l'ont bien séché.

" Merci, je crois que j'ai bien séché là. "

Dit-elle en rendant la cape à l'humaine aux cheveux blanches, accompagné d'un sourire franc.

La blonde eut à peine rendu son dû que Marcus accourut vers la source de leur quête : le fragment de cristal. Elle s'approcha minutieusement, son regard ne pouvant guère perdre de vue l'objet recherchée. Cette pierre renfermait quelque chose, elle le ressentait ; quelque chose de sacrément important qui brouillait sa totale compréhension. C'est lorsque le Mars l'éleva en direction des cieux qu'elle comprit enfin : c'était terminé. Le chaos, les Ridere, les morts, la surpopulation, la perte de la magie, tout ça s'évapora en un instant. Ils avaient beau être en sous-sol, Léto capta rapidement que bien bonnes choses se produisaient à l'extérieur. Et pas que : elle se sentait différente, ses forces antérieures lui étaient rendues. Le plus important se focalisait tout de même dehors, il fallait qu'ils sortent, elle en était convaincue. Et c'est que lorsqu'ils mirent les pieds à l'extérieur que la réponse se fit entrevoir, en partie.

Le ciel dissipait les excès de magie dont il s'était gorgé et la lune noire disparut, laissant alors place à une magnifique pluie étoilée qui reconstruisit en partie les dégâts infligés par les Ridere et redonnant sa magie à ceux qui l'avaient égarée. Tout indiquait que c'était la fin du désastre, même une imbécile finie comme elle pouvait le comprendre. Quant à savoir comment ça s'était terminé, c'était plus corsé. Si les dires de Marcus étaient exactes, le fragment qu'ils avaient récupéré avait permis de reconstruire le Cristal Maître qui, lui-même, faisait revenir le Créateur en personne : Sympan. Ce nom continuait toujours de lui donner des frissons dont la signification la fit douter. Mais au moins, les Ridere n'étaient plus un problème : si Sympan était leur père comme le disait le Mars, alors il eut tôt fait de les renvoyer. L'Originel n'était malheureusement pas présent ici-même, car elle aurait bien voulu au moins poser ses yeux une fois sur lui ; certains regards s'attardaient dans une direction précise, là où elle ne pouvait que ressentir sa présence seulement. Tout cet amas d'informations lui chauffa rapidement les nerfs tellement l'incompréhension ne cessait de la noyer.

C'est l'ancien souverain des orines qui la tira de ses rêveries, s'adressant à tout le groupe qui l'avait accompagné pour leur souhaiter bonne fortune ; son empathie recouvrée lui fit tout de même comprendre que Marcus était triste, bien que la source de cette émotion lui échappe. Mais il avait raison, Léto pouvait souffler un peu maintenant et se tourner à l'avenir lorsqu'elle aura terminé de régler quelques affaires. Pour l'heure, elle se joignit volontiers aux éclats de joie qui fusaient un peu partout dans la vie. Bien que la surpopulation ne fut plus un problème avec la disparition des esprits, Maëlith grouillait encore de réfugiés qui avaient besoin de repos et de se changer les idées suite à ce calvaire. La blonde accepta le présent qu'on leur remit et croqua avec tant de gourmandise qu'elle en pleurerait. Si des larmes coulaient sur ses joues, alors elles étaient invisibles car masquées par l'horrible cascade ténébreuse qui saupoudrait sa paupière inférieure depuis l'épisode des salamandres et de sa douche surprise.

Léto ignora combien de temps elle passa au sein de la Capitale des Arts et des Beautés, les évènements s'enchaînèrent si vite qu'elle fut bel et bien séparée de son groupe sans s'en rendre compte. Les festivités, ça, ça la travaillait beaucoup. Il n'y avait rien de mal à se relâcher après tout ce qu'ils avaient vécu ; et Antarès sait comment la blonde avait dû vivre beaucoup moins pire que d'autres. En cela, elle lui était redevable, bien que ses pensées se dirigent surtout vers le fameux Sympan. Le mystère restant entier à propos de ce personnage, l'orisha voulait absolument en savoir plus. Quant il était question de découvertes, elle ne connaissait qu'une seule personne capable de satisfaire sa curiosité. Mais pour cela, il fallait rentrer à Mégido, et Léto fut ravie de pouvoir enfin le faire.

Mots & Résumé:

By Jil ♪

Dim 07 Sep 2014, 17:22

Après l'intervention de Marcus, Ariön était sorti de l'endroit où le groupe se trouvait, suivi de Loreline qui marchait derrière lui. Il voulait voir les choses de ses propres yeux et, au cœur même de Maëlith, sur la place principale, des jeunes femmes exprimaient leur joie. L'Orisha se laissa séduire par les danses qu'elles effectuaient, par leur chant mélodieux. Fixant le ciel, il leva doucement ses mains vers lui, regardant la poussière de magie tomber dans ses paumes, lui rendant magie et énergie. L'Elfe qui l'accompagnait était restée silencieuse, observant les plantes pousser avant de se diriger vers elles. Le nombre d'individus avait baissé, à vue d’œil et le jeune homme se demanda où ces derniers étaient passés. L'étrangeté des événements le faisait s'interroger. Où allait-on lorsque l'on mourrait ? Quant à l'Orine qui les avait guidé, n'était-il pas un ancien roi du passé ? Pourquoi était-il encore présent ? A vrai dire, Ariön était heureux pour lui même si l'homme en question semblait accablé. Pourtant, l'Orisha l'appréciait. Il le voyait comme un homme sage, ayant conscience des étapes de la vie et les affrontant sans problème. Son combat contre le dragon avait été spectaculaire, jamais il n'avait cillé. Il aurait voulu être comme lui. Le problème était qu'il était faible, plus faible que la plupart des individus composant sa famille. Il soupira, empli d'une certaine confusion. Loreline le remarqua, se redressant pour lui faire face. « Je ne sais pas ce qui te préoccupe Ariön, mais tu devrais profiter de la fête. ». La fête. Le seul soucis c'est que le jeune homme n'avait pas l'habitude de la vivre. C'était comme... assister pour la première fois à quelque chose dont on ignorait tout. Il ne savait pas ce qu'il devait faire, ressentant cette envie morbide de tordre le coup à ces individus semblant bien trop heureux, contrairement à lui qui était perdu. Il inspira calmement, fermant les yeux avant d'expirer. Le Génie lui donnait la force d'affronter ses semblables, il ne devait pas l'oublier. Il n'était plus phobique de la foule, même si des craintes resurgissaient de temps en temps. Pour Loreline, les choses semblaient faciles. Elle était franche, forte, un peu exubérante parfois, mais elle savait vivre, savait se faire des amis facilement, alors que lui était... différent.

Tout à coup, Loreline pointa son index vers les hauteurs, s'écriant alors : « Regarde ! C'est la reine des Orines ! ». Elle ne le disait pas mais au son de sa voix, Ariön perçut une sorte d'admiration. Il ne comprenait pas jusqu'à ce qu'il lève les yeux vers elle. C'était une femme splendide, tellement qu'il se sentit comme aspiré par sa beauté, incapable de bouger. Elle était renversante, sa longue chevelure d'un noir de jais tombant sur ses épaules. Une femme comme elle devait avoir un bon nombre d'admirateurs et il en aurait fait volontiers partie s'il n'était pas réaliste. Il n'y avait aucune chance pour qu'elle ne l'aperçoive seulement. Elle faisait partie d'un autre monde, un monde qui deviendrait peut-être sien un jour mais, pour le moment, il en était bien loin. Elle disparut en même temps que le charme qui avait, semblait-il, hypnotisé l'homme s'estompait. Il finit par dire à l'Elfe. « Oui on a qu'à rester un peu... Et puis, ensuite, il faudra que je rentre. ». « Que tu rentres ? Où ça ? ». Ariön sourit. Il est vrai qu'elle ne connaissait rien de lui, pour l'instant du moins. « A Megido. Ma famille vit là bas et je suis parti depuis un certain temps déjà. Je pense qu'ils vont... ». « S'inquiéter ? Oui c'est normal ! ». Elle ne pouvait pas comprendre. Personne ne s'inquiéterait pour lui, simplement parce que peu d'individus l'aimaient énormément. Enfin, ce n'était pas exactement cela. La vérité était qu'il était trop faible pour être considéré dans le fonctionnement méritocratique familial. Plus un individu avait de talents, plus il était apprécié et plus sa parole avait de poids. Lui n'en avait aucun, il était trop faible. Peut-être Loreline avait-elle raison, peut-être devraient-ils rester ici quelque temps, là où personne ne pouvait le juger, là où les Orines leur apportaient des fruits pour les remercier de leur bravoure ? Ils étaient reconnus pour avoir aidé, mais dès qu'il rentrerait à Megido, il était certain que les récits des Maxëshen seraient mille fois plus impressionnants que le sien. Il soupira, s'approchant des danseuses. Un jour viendrait pourtant où il serait digne.

742

Ven 12 Sep 2014, 17:42

Je me doutais que Marcus n'était pas n'importe qui mais le voir combattre de cette manière dépassait toutes mes attentes. Alors que la magie était censé avoir baissé il ne semblait ne ressentir aucune fatigue. Plus important il semblait même ne pas en être affecté. Le combat des deux dragons, et plus particulièrement le combat de leur maître dura plusieurs minutes. Plusieurs minutes ou aucun des deux ne voulut lâcher prise. Alors que le spectre se débattait pour prendre le dessus Marcus restait immobile. Si je ne l'avais pas vu invoquer le dragon j'aurais même pu croire qu'il ne venait pas de lui. Après un rude combat il sortis victorieux et son dragon dévora l'autre grossissant pas la même occasion. Découragée par cette défaite la jeune spectre s'enfuit à toute jambes dans les couloirs. Sans rien dire d'autre Marcus se mit lui aussi à courir. Avant que je fasse quoi que se soit la personne à qui j'avais passé ma cape quelques temps au par avant m'interpella afin de me la rendre un grand sourire sur les lèvres. Je lui rendis son sourire et, après avoir rapidement replié ma cape je partis à leur suite.

Après quelques secondes plus tard nous arrivèrent dans une grande salle. Marcus se tenait devant un mur et sans aucune hésitation il arracha quelque chose du mur. Même sans le voir deviner ce qu'il avait pris n'était pas dur. Sans dire d'autre il leva les bras vers le ciel. Dans le même temps le ciel sembla exploser, l’obscurité disparus et une fine poussière scintillante se mis à tomber. Le spectacle était magnifique et même si je ne pouvais la sentir couler en moi je voyais le visage de mes compagnons s'illuminer face au retour de la magie. Marcus s'approcha de nous et pris la parole d'une voix sereine. Dans un murmure je me surpris à m'entendre murmurer un merci. Il avait dit avoir besoin de nous pourtant je ne voyais pas en quoi nous l'avions aidé dans cette épreuve. Tournant les talons je me mis à m’éloigner de toute l'agitation quand je l'entendis murmurer quelque chose. Jetant un coup d’œil aux alentour je mis un petit peu de temps avant de comprendre. Pourtant c'était évident. Tous les esprit étaient en train de repartir et pourtant lui était encore la. Ce résultat avait l'air de le décevoir au plus haut point comme s'il s'était préparer à disparaître une seconde fois mais que cette seconde fois n'avait pas décidée d'arriver maintenant.

Je le regardais un instant. Il semblait effondré, j'avais envie de lui venir en aide et pourtant je ne savais pas quoi faire ou quoi dire. D'une part je ne pouvais pas prétendre être capable de redonner l'envie de vivre à quelqu'un et surtout je n'oubliais pas qu'il avait un roi dans une époque passé. Le fait d'avoir pu explorer les sous-sol de la ville avec et grâce à lui était déjà une sorte d'honneur mais je ne pouvais pas décemment lui parler de manière aussi familière. Avec un air peiné sur le visage je tournai la tête et me dirigeai vers la sortie de la ville. Il L'avait dis lui même nous devions profiter de cette seconde chance. Il n'appartenait qu'à lui de prendre en compte ses propres conseils. Après avoir un petit peu marcher dans les rues de la cité je fit voguer mon regard sur ce qui m'entourait. La ville reprenait son titre de capital des arts et de la beauté. Un mouvement sur le balcon du palais me fit lever les yeux. Je n'eus pas le temps de la distinguer clairement mais il me sembla voir la vénus rentrer dans ses appartements. De ce que j'avais entendu un petit peu plus tôt il était de sa famille. Je me demandais ce qu'elle allait ressentir en voyant une personne de sa famille qu'elle n'avait sans doute jamais connu. Secouant la tête je finis de m'éloigner de l'agitation et arrivée aux portes de la ville je pris le temps de m'asseoir et de me reposer. La magie était revenue. Cette information m'importait peu mais ce qui en découlait était bien plus intéressant. Cela voulait dire que le monde était sauvé. Que nous avions réussi à vaincre les ridère. Fermant les yeux je leva le visage vers les cieux. Sympan avait décidé de nous offrir une seconde chance nous devions tout faire pour ne pas reproduire les erreurs du passé. Mais même si cela semblait simple à dire s'assurer que se soit le cas ne le serait sans doute pas. Me relevant je respira un instant avant de me remettre en marche. Je ne savais pas ou j'allais me rendre mais il était grand temps de reprendre la route.

785 mots

Sam 13 Sep 2014, 19:03

Sherilyne était plaquée contre un mur essayant de ne pas tomber. Le sol tanguait sous ses pieds, elle se sentait partir, mais au final elle ne bougeait pas. Les cauchemars qu'elle venait de vivre lui avaient donné des sueurs froides qu'elle détestait. Elle était en train de perdre le contrôle, c'en été horrible...
La Sirène finit par tourner la tête, essayant de se concentrer sur autre chose. L'homme à la tête de leur cortège s'adressa à une entité, gardienne de ces lieux, souterrains mystérieux et si dangereux. La voix d'outre tombe hurla. Bien que l'Orine soit douce, d'apparence pouponne, sa voix et ses dents furent aussi tranchantes et sèches que ses paroles. Ses cris résonnèrent et de là, un dragon apparu. Chimère pourtant réelle, celui ci tenta de s'en prendre à Marcus, essayant de le blesser. Le type résista, souriant mesquinement. Sherilyne l'observa, comme un élève apprenait en regardant son maitre. Il manipula l'air et tout ce qu'il y avait aux alentours, pour faire un dragon. De la même manière que l'autre Orine. Les deux s'affrontèrent d'ailleurs dans un combat sans répit. Jetant un coup d'oeil aux autres, elle s'aperçut qu'ils étaient tous aussi inutiles les uns que les autres dans cette lutte acharnée. Elle ne pouvait même pas esquiver, et courir vers le cristal pour l'arracher du mur.
La Sirène en avait marre d'être aussi faible, de s'impatienter d'elle même. Elle voulait essayer de se montrer plus forte, plus robuste mais ce n'était que de piètre compétence qui la caractérisait.
Elle aimait les morts et les zombies mais, de la même manière, elle n'arrivait, pour le moment, à en maitriser aucun.

La magie leur faisait tous défaut aujourd'hui, mais demain... ? Et si un jour elle revenait ? POur l'instant, ce n'était pas l'heure. Elle devait épaulé Marcus pour aider à détruire cet ennemi qui chercherait a s'emparer de cette puissance. En gardant ce cristal, il empêchait la réunification du monde... !
Et vivement qu'elle perde cette naïveté aussi...
Au final, le dragon dévora l'autre. Ce fut avec un certain soulagement qu'elle vit l'horreur partir, en hurlant qu'ils n'avaient pas le droit. Hum... Piètre excuse.
Sherilyne s'avança vers le groupe, tout en restant à une certaine distance de certaines personnes. Dès lors que Marcus eu le cristal en main, tout fut changé. Le renouveau. Quelque chose d'étrange et à la fois de jouissif. Au dehors tout était merveilleux, magique. Magique. Enfin la magie ! Le ciel s'éclairait, et des millions de perles bleues tombaient de celui ci.
Sherilyne retrouva l'usage de ses dons avec une joie non feinte. Au dehors Marcus les félicita tout en attendant quelque chose. Il faisait partit de la surpopulation des morts, et il s'attendait à repartir. A disparaitre à nouveau à jamais.

La fête battait son plein. En un rien de temps la ville reprit son éclat. Eclat qui envoutant la Sirène comme jamais, elle adorait cette ville fleurie et joyeuse. Pourtant aux antipodes de ses propres critères et valeurs, elle trouvait un réconfort méconnu en cette si belle cité. Soleil, joie, fleur, couleur, parfum. Elle qui viviat au fond, dans les abysses les plus noires, dans les eaux les plus profondes. Tout ça avait l'air si loin maintenant... Au loin, une Dame apparut sur un balcon. ELle ne savait pas qui c'était mais beaucoup l'acclamèrent. Sans ciller, elle tourna la tête, et ne vit plus Marcus. Le type avait simplement... Disparut. Où était-il ? Les Morts l'avaient-ils alors remporté ? Elle aurait aimé le voir, aller lui parler. Qui était-il ? Qui avait-il été ? Il avait l'air 'vieux', expérimenté tout du moins. Il connaissait ces souterrains, il y était déjà allé, pour elle ce n'était pas anondin. Il était peut être destiné à rester parmi eux.
Sherilyne prit une pêche dans laquelle elle croqua goulument, sciant le noyaux de ses dents finement dissimulées, pour la dévorer entièrement. Elle adorait les fruit, elle en mangeait l'intégralité...
Souriant à Thalie, elle dit alors « Merci à vous. Maëlith est une ville merveilleuse... J'espère revenir un jour. » Et fouiner dans vos souterrains, lorsque je serai plus forte.
Tournant les talons, elle partie de là, s'engageant sur l'allée pour sortir « Tu es où ? », « Tu crois que je suis où, idiote ? », « La magie est revenue mais pas ta cervelle dirait-on. J'arrive. », « Héhé... Je vais te tuer. », « Hum, hum... » dit-elle pensive, comme si la menace de son cher et tendre n'avait aucun impact sur elle. Elle savait qu'il lui tardait de la revoir. De la revoir et de la matraquer, comme il le faisait à chaque fois. Lui se retrouvait avec des morsures sur tout le corps, et elle avec des bleues. Mais leur relation ne serait pas digne d'eux s'ils n'étaient pas... Sauvages, non ?

Mots : 800 !
Spoiler:

» [EVENT] Partie I. Le lac de la transparence.
» [EVENT] Partie I. Avalon.
» ¤ Event Partie II : Groupe IV ¤
» [EVENT] Partie IV [Enzel]
» ¤ Event Partie II : Groupe V ¤

[EVENT] Partie III. Maëlith

[EVENT] Partie III. Maëlith

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