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 Mutisme [quête - Evey]

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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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Miles Köerta
Lun 29 Sep 2014, 03:22

Mutisme
In the morning -
« Between good and evil »

Adossé contre le tronc d’un arbre, je passais mes doigts dans le pelage de Kira, qui s’était confortablement peloté sur mes jambes. Son dos frémissait à chaque fois qu’une brise maligne s’infiltrait dans son épaisse fourrure et  ses oreilles, plaquées sur son crâne, me faisaient comprendre qu’il dormait. À force de le côtoyer, j’avais fini par apprendre les tics et les habitudes de cette petite bête sauvage. Je le regardais dormir, jalousant cette paix qui tissait les lignes claires de son visage et pourtant, c’était comme si je ne le voyais pas vraiment. Pour tout vous dire, mes pensées convergeaient bien plus loin que sur sa petite frimousse, qui se frottait de temps à autre sur la peau hâlée de ma cuisse. Cette bête était avec moi depuis près de deux ans aujourd’hui. Depuis la mort de Mère pour être plus précis. À cette époque, je vadrouillais beaucoup à l’extérieur, m’en allant des jours entiers quelques fois, hors de Médigo, pour me soustraire de la lourdeur de l’atmosphère qui régnait à la maison. Mais toujours, je revenais, conscient que je ne pouvais pas laisser Père tout seul. Bref, c’était devenu mon quotidien. Jusqu’à ce que je croise cette boule de poils.

Kira n’avait jamais eu quelque chose de spécial en soi, hormis son don à changer d’apparence, mais sinon, rien qui ne vaille la peine de s’arrêter et de contempler. Pourtant, c’est ce que j’avais fait la première fois que je l’avais aperçu. Son poil était redressé sur son col brun, ses crocs et ses griffes menaçaient qui conque aurait le courage -ou la témérité- de s’approcher. Il était affreusement maigre, son poil était hirsute, et c’est à peine s’il avait de la viande sur les os. Malgré tout, sa fierté l’avait empêché de fléchir et il avait fait en sorte de devenir le plus gros possible pour m’intimider. Et moi, je n’avais pas bougé. Je m’étais contenté de l’observer, aveugle à sa férocité, sourd à ses crachats. Je m’étais simplement mis à penser que la vie facile, sans soucis, ne pouvait exister sur ces Terres. Et puis, je m’en étais allé.

Cela dit, le lendemain, j’étais revenu à cet endroit et, comme je l’avais soupçonné, l’animal n’avait pas bougé. Seulement, il ne semblait plus très vivant. Couché en boule dans le feuillage d’un buisson, c’est à peine s’il respirait. Cette fois, je n’avais pas attendu qu’il réagisse: je m’étais aussitôt penché vers lui pour lui offrir un peu de nourriture. Même un aveugle aurait pu comprendre que cet animal était affamé. Puis, après l’avoir aidé à avaler ses bouchées, je l’avais remis à sa place, le recouvrant d’un tas de feuilles, avant de repartir. Pour revenir le lendemain. Et le surlendemain. Et tous les autres jours qui suivirent d’ailleurs. Ici même, à l’endroit exact où nous étions assis présentement, je revenais voir mon petit ami à quatre pattes. Je venais le voir revivre.

Un sourire nostalgique finit par s’ébaucher sur le coin de mes lèvres, alors que je regardais Kira pour de vrai maintenant. J’étais parvenu à le sauver, et quoi que j’en dise, j’étais capable de préserver des vies. Kira me le rappelait sans cesse lorsque j’en doutais, mais il suffisait que je m’y applique avec précaution, consciencieusement, avec patience, pour que je puisse y arriver. Et si j’y étais parvenu avec lui, et si c’était grâce à moi qu’il avait pu survivre, alors j’étais en mesure de sauver mon père aussi.

« Merci mon ami », murmurais-je à son oreille, le grattant doucement au niveau de la nuque.

Sa réaction fut instantanée, et ses oreilles se mirent à bouger dans tous les sens, signe qu’il appréciait le geste. Je lâchais un rire à cette vue, avant de reposer ma tête sur le tronc de l’arbre, fixant un point dans le ciel lumineux.

Seulement,  je me rendis compte que les frémissements de Kira n’avaient point cessé; au contraire, ils redoublèrent d’intensité. Alarmé, je me penchais vers l’animal. Ses yeux étaient grands ouverts désormais, et ses poils s’hérissèrent violemment au niveau de son col.

« Eh oh, qu’est-ce qui t’arrive? »

Cependant, je n’eus pas à poser la question une seconde fois. Un tremblement de terre terrible résonna, comme si un géant venait de s’écraser sur le sol. Ni une, ni deux, je me propulsais sur mes jambes, attrapant Kira au passage, avant de lever les yeux vers le ciel. Obscur. Le ciel était obscur.

Oh non, attendez… Ce n’était pas le ciel qui était obscur, mais une ombre gigantesque, qui venait de s’étendre jusqu’à ma position. Je me retournais vivement en direction de la source, derrière moi. Et ma mâchoire faillit s’en décrocher.

Bon Dieu de… Qu’est-ce que cette tour venait faire par ici?

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Lun 06 Oct 2014, 19:57

Orianna marchait dans le sable avec beaucoup de difficulté, normale, moi-même je n’arrivais pas à avancer dans ce désert de poussière de sable, de cailloux et de gros rocher. Le paysage ressemblait étrangement au mélange des Terres arides et du désert de sable au sud des terres du Ying&Yang. Je marchais depuis quelques heures déjà dans ce paysage qui ne change pas au fur et à mesure des heures de marches. Je soupirais car je me demandais pourquoi j’étais passée par là, au juste et dans quel but ? J’essayais de retrouver ma mère, Myrialuna, qui était devenue une vampire sanguinaire à mon avis. Je venais juste de commencer les recherches mais beaucoup de choses avaient changé depuis quelques mois maintenant. Et cela me fit peur rapidement.

Nissa, ma petite sœur, avait subitement disparu de la maison et avec beaucoup de problèmes aussi dans sa tête. Elle avait subi beaucoup de choses depuis l’évènement d’Avalon, mais elle ne m’avait pas expliqué les détails et j’avais envie de savoir. Puis, notre mère n’avait pas donné de nouvelles depuis quelques temps, et cela commençait bien à m’énerver. Que faisait-elle aujourd’hui ? Pourquoi ce changement soudain aussi ? Sans nous prévenir ! Je respirais encore une fois, et je pris ma gourde pour boire un peu pour me ressourcer.

Puis, je continuais d’avancer avec toutes ces pensées dans ma tête qui commençait à devenir très grosse. Depuis quelque temps, j’étais devenue une haut-mage et j’avais commencé la voie des cartes pour m’aider à devenir quelqu’un de plus puissant. J’avais mes cartes sur moi pour me défendre, je devais m’en servir pour progresser encore et encore, pour prouver aux magiciens que j’étais forte et que je pouvais encore progresser en magie et au niveau de l’intelligence. Bon, alors que je marchais dans le sable et regardait mes pieds dans le sable chaud et jaune, je pris une grande ombre devant moi. Je m’arrêtais directement et je relevais la tête doucement pour regarder ce qu’il y avait devant moi. J’écarquillais les yeux rapidement et je vis une grande tour impressionnante.

Oh mon dieu, mais qu’est que c’était cela encore une fois ? Orianna ne bougea plus. Elle avait un peu peur aussi, mais pour une raison que je ne connaissais pas. Puis, je me rappelais que ma mère ou des gardes de la maison m’avait dit que je ne devais jamais entrer dans cette tour inconnue, qui était vivante et surpuissante avec ces illusions. Ensuite, je tournais autour de la tour pour voir les portes de la tour. Puis, je trouvais deux personnes au même endroit … Bizarre ! Donc, je m’approchais déjà du jeune homme, que je n’avais jamais vu auparavant et je pris la parole avec une voix calme et douce pour ne pas le perturber :

-Bonjour monsieur, désolé pour vous déranger, mais que se passe-t-il ici ? Je me sens un peu perdue car je viens de remarquer cette tour, il y a à peine quelques minutes. Au faite, je me présente, je suis Evey Aiyena, ravie de vous rencontrer dans ce sombre paysage.

Puis, je lui souris doucement et je vis plus loin une jeune femme qui était perdue dans ces pensées et je ne savais pas, mais je me sentais étrange avec cette présence… La jeune femme avait de longs cheveux blonds, avec des yeux verts comme une pomme. Son visage faisait jeune, elle était belle, mais quelque chose n’allait pas au fond. Je restais pensive, puis j’essayais de prendre la parole pour savoir qui était-elle au juste.

-Bonjour ? Je suis Evey, ravie de vous connaitre… Mais qu’est que vous faites là plantée devant cette affreuse tour ?

-…

-Allo ? Vous me comprenez ou pas ?

-…

La jeune femme était soit sourde, soit elle ne pouvait pas parler ou bien les deux aussi. Je ne savais pas quoi penser de cela. On ne pouvait pas avoir d’information venant de la jeune femme… Je soufflais puis, je revins vers le jeune homme qui n’avait pas répondu à ma présentation, peut-être qu’il n’avait pas envie de le dire. Je restais calme mais pour combien de temps ?

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Miles Köerta
Mer 08 Oct 2014, 02:50

Mutisme
In the morning -
« Between good and evil »

La revoir m’avait causé tout un choc. Cette tour, il ne pouvait y en avoir deux semblables à celle-ci sur ces Terres. Je n’en connaissais qu’une seule capable de telle magie et de telles illusions, et elle venait de réapparaitre devant mes yeux. À cette distance, je n’étais pas en mesure de calculer à combien de lieux précisément, mais le nombre dépassait largement les cent mètres. Au creux de mes bras, Kira n’avait pas abandonné l’idée de menacer cette étrange apparition, son pelage constamment relevé sur sa nuque. Même s’il paraissait féroce et déterminé à faire déguerpir la construction de pierres, une lueur craintive perlait au fond de ses yeux clairs. Pour le calmer -et surtout pour éviter qu’il plante malencontreusement ses griffes dans ma peau sous l’effet de la peur-, je faisais passer ma main dans ses poils, contre son crâne, mais sans succès véritable. Je n’étais pas concentré sur ce que je faisais et lui ne prêtait qu’un vague intérêt à mes caresses. Toute notre attention convergeait vers cette tour, cette tour abominable qui m’en avait fait voir de toutes les couleurs la première fois que j’avais osé y mettre les pieds. Ce même jour, en ramenant les enfants, je m’étais dit que je ne rentrerais plus jamais là-dedans. Enfin, quelques fois dans la vie, nous ne faisions pas toujours ce que nous voulions. Et aujourd’hui? Serais-je obligé de rentrer à l’intérieur de cet enfer pour sauver la vie innocente, la vie qui s’est perdue à l’intérieur de ce labyrinthe, pour une seconde fois, au péril de la mienne? L’envie de prendre mes clics et mes clacs m’alléchait plus que d’ordinaire, mais une curiosité instinctive enveloppait mon esprit et je finis, après plusieurs minutes d’inertie, à faire un pas vers la tour, puis un deuxième petit pas. Kira semblait avoir compris ce que je souhaitais faire, et exclama son mécontentement en grands glapissements stridents. Mais comme un sourd qui ne pouvait entendre l’alarme, je filais rapidement entre les arbres du petit bois, petit bois qui avoisinait une zone désertique, un peu plus loin.

Et c’est vraisemblablement sur cette zone désertique que ce tenait la tour actuellement. Je marchais depuis dix minutes maintenant, et le paysage autour de moi avait énormément changé. Des pelouses épaisses et gourmandes, mes pieds foulaient à présent une terre aride, sèche, parsemée d’une couche dorée. Quelques touffes d’herbe traînaient encore ici et là, mais plus aucun gros arbre à l’horizon: il ne restait plus que les rabougris, solidement ancrés dans la terre sableuse. Peu coutumier à ce genre de surface, Kira s’était aussitôt peloté autour de mon cou, ses yeux noisette dévisageant avec appréhension les contours peu délicats de la tour. Je pouvais l’entendre grogner contre mon oreille et d’un geste vague, je lui flattais le museau tout en lui disant:  

« Ne t’inquiètes pas. C’est simplement pour aller jeter un coup d’œil. »

Mais bon, il fallait croire que toute tentative était vaine, car rien ne parvenait à le calmer réellement. Alors nous poursuivions uniquement notre chemin, en marchant, et marchant et marchant. Sous l’ombre des arbres, réconforté par la fraîcheur des plantes, je n’avais pas soupçonné une température aussi chaude, mais au beau milieu de cet endroit, mitraillé par les rayons d’un soleil cruel, j’avais vite fini par m’en rendre compte. Ce n’était pas insupportable, mais il y avait des conforts meilleurs. Enfin, c’était de mon plein gré aussi, que j’avais choisi de quitter mon petit abri pour aller voir ce qui pouvait bien se tramer, alors je n’avais pas à me plaindre de quoi que ce soit. Le seul ici qui pouvait vraiment exprimer sa frustration, c’était bien Kira.

Je finis par me trouver face à face avec la tour. Toujours l’air aussi accueillante d’ailleurs. Non vraiment, hier comme aujourd’hui, elle ne m’inspirait aucune confiance. M’approchant encore de plusieurs mètres, je perçus, après quelques secondes de doute, qu’il y avait des voix. Enfin, qu’il y avait une voix. Une seule parlait, les autres semblaient ne pas exister ou ne voulait pas lui répondre. Discrètement, je me rapprochais de la voix, distinguant, au fur et à mesure, des silhouettes qui se dessinaient dans le décor infertile.  Deux femmes et un homme.

« Allô? Vous me comprenez ou pas? » Demanda l’une des deux femmes, mais la seconde ne répondit pas, une blonde magnifique aux yeux intensément verts, aussi clairs que pouvaient l’être la couleur des feuilles après la rosée du matin.

Devant le mutisme de son interlocutrice, l’autre jeune femme se tourna vers l’homme, resté lui aussi silencieux. Je les observais, à distance raisonnable. Que se passait-il au juste?

« Je t’ai enfin retrouvé… Tu ne sais pas toutes les montagnes que j’ai dû soulever pour te retrouver… » Siffla soudainement l’homme, en gardant son regard scrutateur dans les prunelles de la jeune blonde.

Cette dernière ne bougeait pas, ne parlait pas, ne faisait rien en fait. Elle restait simplement là, à dévisager l’homme dans une joute visuelle viscérale. Mais après quelques secondes, les prunelles de la jeune femme glissèrent contre le sable chaud pour se diriger dans mes yeux. Immédiatement, je déglutis à la rencontre de son regard et bientôt, les yeux de l’homme vinrent à ma rencontre eux aussi. Je réduis la distance qui nous séparait, gardant mon visage tourné vers leurs visages, sans flancher.

« Je… J’ai vu apparaître la tour. Je me demandais ce qui se passait. »

L’homme eu un petit rire ironique, avant de reporter son attention sur la femme qui ne parlait pas.

« Ce qui se passe, c’est que cette sorcière est réapparue. »

Un éclair passa entre eux, je ne savais pas quoi, mais il semblait avoir de l’animosité dans l’air. Je les observais tous les deux, se jaugeant sauvagement, jusqu’à ce que je pose mon attention sur l’autre femme, restée à l’écart du conflit qui semblait faire rage entre les deux jeunes gens.

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Jeu 09 Oct 2014, 15:32

Je ne comprenais pas pourquoi personne ne me répondait, je me sentais un peu mal à l’aise maintenant, et j’espérais qu’une personne allait m’aider dans la résolution de ce problème. La jeune femme ne parlait pas du tout, mais elle me comprenait, je crus le comprendre dans ses yeux et à ses hochement de tête à chacune de mes questions. Quant à l’autre personne, il resta statique jusqu’à un certain moment. Il prit la parole soudainement, et je ne compris pas ce qu’il disait envers la jeune femme qui ne parlait pas. Ils se connaissaient alors ? Oh mais c’était génial, je pouvais enfin comprendre ce qu’il se passait.

Mais, une rencontre entre deux personnes qui s’aimaient et qui se connaissaient, devait être plus joyeuse que cette ambiance qui plombait tout. Puis, un autre homme, aux cheveux blonds comme moi, mais, un peu plus foncé arriva à son tour dans cette discussion bizarre. Alors que j’allais parler pour en savoir un peu plus sur la jeune femme qui ne pouvait pas parler, le grand gaillard prit la parole avec une voix grave et qui me fit peur sur le coup. Il disait que cette jeune femme était une sorcière et qui avait commis des fautes à mon avis. Je ne comprenais pas et j’avais besoin de comprendre donc je devais lui poser des questions, pour en savoir plus :

-Je ne comprends pas votre réplique, enfin, je veux dire votre phrase. Cette jeune femme a un problème, elle ne peut plus parler et je ne pense pas qu’elle soit une mauvaise personne. Elle ne peut rien dire … Vous la connaissez donc alors ? N’est-ce pas ?

-Oui, je la connais très bien même …

-C’est votre ancienne fiancée disparu ??

-PARDON ?? Non, vous êtes dingue, ma parole. Cette femme est une sorcière qui a fait beaucoup de mal dans mon village, voire dans plusieurs villages que j’ai visité pour la retrouver … Donc, je veux la tuer pour faire payer tout ce qu’elle a fait pendant ces dernières années, je pense que c’est la meilleure des solutions pour avoir fait autant de mal ! Donc, poussez-vous ! Maintenant, j’ai dit !

L’homme nous poussa violemment dans le sable brulant, ce qui me fit relever automatiquement. Je n’en avais pas envie de rester dans le sable qui me brulait la peau en moins de 10 secondes. Une fois que j’étais relevée, l’homme avait déjà dégainé son épée en métal. Son épée avait une certaine impression qu’elle était bien tranchante pour couper n’importe quoi et n’importe qui, qui se mettait en travers de son chemin. L’homme avait une forte puissance et je ne pourrais pas le retenir très longtemps, même si j’étais une magicienne avec des pouvoirs bien spécifiques, mais je ne pouvais pas utiliser très longtemps mes pouvoirs, car je n’avais pas encore beaucoup de magie en moi. Je progressais en m’entrainer beaucoup, j’avais, certes, des résultats, mais ce n’était pas encore cela. Je devais progresser encore et encore pour me faire une place au sein de la hiérarchie des magiciens.

Enfin, bref, Orianna, ma louve essayait de mordre le talon du jeune homme, mais cela n’arrêta pas l’homme qui marchait avec son épée mortelle vers la jeune sorcière ou bien magicienne ? Je ne savais pas encore bien différencier les deux en ce moment, je ne voyais pas la différence entre les deux, mais bon. Je m’interposais devant l’homme avec son épée et j’essayais de le bloquer dans son passage et je pris la parole pour qu’il comprenne pourquoi je faisais cela :

-Attendez Monsieur !!! Ne faites pas cela, nous n’avons aucune preuve de ce que vous dites ! pourquoi je vous croirais à ce que vous me dites ? cette jeune femme ne peut plus parler, donc, je pense qu’il faudrait retrouver sa voix pour entendre ce qu’elle a à dire à propos de cela… Qu’en pensez-vous ?

J’attendis de longtemps secondes avant de savoir, mais l’homme voulait absolument la tuer maintenant et sur le champ. Moi, une chose que je n’appréciais pas, c’était la jeune femme qui était normalement une sorcière ou bien une magicienne, mais elle n’avait pas encore utilisé de sorts pour se défendre ou bien tuer cet homme… Bizarre, non ?

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Miles Köerta
Sam 11 Oct 2014, 07:20

Mutisme
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Je me sentais, comment dire, un peu en retard sur la situation. Qu’est-ce qui s’était passé ici exactement? Pourquoi cette tour était-elle apparue? Qui étaient-ils? Que faisaient-ils? Tous ces questionnements tournaient dans ma tête à la vitesse d’un ouragan, tandis que l’animosité qui flottait dans les airs n’avait cessé de s’accroître au fil des secondes. Plus ils se dévisageaient, tous les deux, plus il me semblait que leur désir commun de vouloir se sauter à la gorge augmentait également. Particulièrement l’homme, avec ses traits durs comme la pierre et son regard tranchant comme la lame d’un couteau. Je fronçais légèrement les sourcils, tentant de glisser une seconde question à l’intention des individus, mais la deuxième femme présente me devança. Je l’écoutais parler, sans vraiment porter une attention particulière à ses propos en toute honnêteté. Je me contentais de fixer la jeune fille aux yeux verts, qui restait aussi animée qu’un caillou sur une route. Son regard se perdait sur le visage de l’homme en face d’elle, mais j’avais l’impression que son esprit divaguait bien au-delà de ces grands yeux glacials qui la toisaient, bien au-delà des dunes de sable qui s’éparpillaient dans le paysage. Ce qu’elle voyait, ce qu’elle pensait, personne ne le savait. Même ses prunelles, si claires qu’elles devaient tourner au bleu sous le soleil, nous empêchaient de lire son esprit. Elle paraissait être ouverte à tout, mais aucun esprit ne semblait pouvoir traverser ses pensées: elle assimilait ce que les gens pouvaient penser, mais les gens ne pouvaient assimiler ses propres réflexions à elle. C’était assez troublant en soi, mais je n’avais pas peur de l’observer, de la regarder franchement, et de me dire que cet homme avait tort de la traiter de cette manière. Je regardais les traits de son visage, les lignes fines qui encadraient ses yeux, la courbure de sa bouche, et je ne pouvais m’empêcher de songer qu’un être aussi fin, aussi doux ne pouvait être une sorcière. Une sorcière, peut-être, qui sait? Mais maléfique -surtout avec le ton qu’avait employé l’homme pour la décrire!- je n’y croyais pas vraiment.

S’il aurait pu entendre mes pensées actuellement, il m’aurait certainement regardé avec des yeux de tueur, vous pouvez me croire. Même en n’ayant suivie qu’au tiers la petite discussion qu’il avait échangé avec l’autre jeune femme, je pouvais déjà me faire une idée du degré de haine qu’il ressentait à l’égard de la "sorcière" -entre guillemet, parce qu’à mon avis, elle ne pouvait appartenir à l’espèce dont il nous la décrivait avec tant de mépris. Cependant, le ton commençait à monter chez l’homme et ce dernier se mit à devenir beaucoup plus menaçant. Je dirais même violent.

D’un puissant coup, il repoussa la jeune fille avec qui il parlait pour s’avancer directement vers celle aux pupilles vertes. Durant les premières secondes, je ne remarquais pas tout de suite le changement d’état de notre cher monsieur, mais lorsque la femme esquissa un geste de recul, je détachais mes yeux de son visage harmonieusement dessiné et je me permis de jeter un regard vers ce qui se passait. Ce qui se passait, justement, c’est que l’homme brandissait à présent une lourde épée faite de métal, qu’il dirigeait d’un pas ferme vers la jeune femme aux yeux verts. Il semblait décidé, et même pour freiner son avancée, le loup de la blonde se mit à attaquer l’homme -loup, d’ailleurs, que je venais tout juste de remarquer dans le décor. Autour de mon cou, je pouvais sentir les poils de Kira se redresser contre ma peau, et entendre les feulements qui roulaient dans sa gorge. Rapidement, je coulais mon regard dans ceux du petit animal, lui dictant par ce simple regard de ne pas faire quelque chose qu’il pourrait regretter par la suite. Puis, dans un saut, je me mis en face de la femme aux yeux verts, croyant pouvoir bloquer le passage de l’individu armé. Mais avant qu’ils nous atteignent, la blonde s’interposa entre lui et nous, sa voix se soulevant dans l’atmosphère pour faire cesser tout geste à ce mystérieux bonhomme. Il cessa, en effet, brièvement, mais on pouvait voir ses doigts trépigner énergiquement le manche de son épée. Je regardais la jeune femme aux yeux verts derrière moi. Je ne souriais pas, je ne paniquais, en vérité, je ne faisais que conserver mon calme. Même au son de ma voix, on pouvait très bien l’entendre, cette tranquillité quasi-sereine qui m’habitait.

« On va s’occuper de son cas s’il décide de t’attaquer. »

Elle ne dit toujours rien. Pire qu’un mur de briques cette fille, mais bon, pouvais-je la comprendre, étant donné sa situation? Un homme attentait à sa vie tout de même. Néanmoins, ce n’était pas une raison pour rester muette. Alors, en constatant le peu de réaction de mon interlocutrice, je choisis de me retourner vers le feu de l’action, où l’homme et la blonde continuait de parler, toujours de manière agitée, rapide et un peu pressée. Je restais sur mes gardes, malgré la tentative de la blonde de faire la paix momentanément avec l’homme, histoire d’écouter la version de la femme aux yeux verts. Évidemment, comme on devait s’y attendre, l’homme n’obtempéra absolument pas. Il était bien décidé à mettre fin à ses jours. Il fit de nouveau un pas et je glissais un pied vers l’avant, le défiant de faire un pas de plus.

« Non, non, bonhomme. Tu ne peux pas l’attaquer comme ça. Pourquoi on te croirait de toute façon?

- Et pourquoi croyez-vous cette femme? Elle vous semble plus sincère, plus franche peut-être? »

Je lui adressais un sombre sourire, désignant son épée du bout du menton.

« Est-ce que c’est elle qui tient l’arme?

- À ce que je sache, elle n’a dit aucun mot qui pourrait vous amenez de son côté. »

- Tu n’as rien fait pour qu’on aille vers le tien. »

Les dents de l’homme se serrèrent tandis que son poing se contractait sur le manche.

« Pousse-toi, tu veux? Tous les deux, vous ne comprenez rien… Elle vous a manipulé, c’est pas possible! Suis-je le seul ici à voir à quel point elle est maléfique? Cette femme… »

Bon sang, c’était bien la seule ici à ne pas vouloir se battre, c’était évident! Rapidement, je jetais une œillade vers la jeune femme aux yeux verts, observant son visage troublé, avant de reporter mon attention vers l’homme à l’épée. Franchement, quel obstiné ce mec. S’il voulait la guerre, il allait l’avoir.

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Sam 11 Oct 2014, 12:24

L’autre jeune homme avait essayé à son tour, de le raisonner pour éviter que l’autre jeune femme ne meure. C’était la première fois que j’entendais le jeune homme s’exprimait avec une telle intensité dans sa voix. Il voulait vraiment comprendre et le retenir de cet acte qui aurait des conséquences dans sa vie. Mais, je ne comprenais pas pourquoi cet homme voulait absolument la tuer. Il voulait se venger, c’était clair comme idée. Cet homme avait vraiment perdu la tête aujourd’hui, il n’avait que cela dans sa petite tête de minable. Je devais rester polie sur le coup, mais là, il commençait sérieusement à m’énerver. Mais, je ne savais pas quoi faire pour le calmer ou pour le faire comprendre que nous ne pourrions rien faire pour lui, car la jeune sorcière ou magicienne était incapable de parler ou de réagir à ses évènements.

Cela était bizarre, c’était comme si elle n’avait pas peur de cet homme et de ce qu’il était avec sa grosse épée en métal. La jeune femme n’avait peur de rien ni de personne et je le vis dans ces yeux verts. Elle faisait exprès d’avoir pour prouver qu’elle innocent à nos yeux. Je soupirais doucement et je regardais la grande tour qui nous provoquait en restant planter devant nous. Je me disais que la tour avait un rapport avec cette jeune femme et que peut être nous trouverons quelque chose à l’intérieur, qui sait ? Je souris et je repris la parole avec la même voix, car j’avais une petite idée en tête et qui pourrait calmer tout le monde en ce moment ;

-Je comprends que vous vouliez la tuer, mais nous sommes là et nous ne pouvons pas la tuer comme cela, sans preuve accablante. Donc je vous propose quelque chose qui nous sera pour tous bénéfiques. Je pense que si la tour est toujours plantée devant nous, je pense que nous devrions y aller pour trouver une solution : un sortilège ou bien une potion pour rendre la parole à la jeune femme. Ensuite, nous verrons qui elle est réellement dans ce monde. Si elle veut essayer de vous tuer, monsieur, nous vous aiderons. Mais si, rien ne se passe, il n’y aura aucun problème. Donc, qu’est vous en pensez de mon plan ? Pour moi, je pense que c’est une assez bonne idée et tout le monde sera content.

Moi je trouvais que c’était une bonne idée, de trouver quelque chose dans la tour pour redonner la parole à la jeune femme et nous serons tout sur elle. Mais, je voyais déjà la fin si l’homme guerrier avait raison de nous méfier de cette jeune femme. J’haussais les épaules, car je n’étais pas une relha, je ne connaissais pas le futur proche, donc je ne pouvais pas prévoir ce qu’il allait se passer à la fin. Mais nous verrons bien, c’était ça l’aventure dans les terres du Yin&Yang. Je souris et je caressais ma louve, pour lui dire que tout allait bien et que nous devrions rentrer dans la grande tour vivante. J’avais entendu des personnes dire que cette tour était trop mystérieuse mais aussi vivante, elle pouvait jouer des tours aux personnes qui rentraient à l’intérieur. Je marchais vers les portes qui étaient en marbre blanc.

Lorsque je m’approchais de ces portes, je voulais les pousser mais elles s’ouvrirent toutes seules, je n’avais rien touché… Déjà, je me sentais très mal à l’aise et j’avais peur de rentrer dans la tour. Toutes les personnes que j’avais rencontré tout au long de ma route, elles me disaient toutes que je ne devais jamais aller dans la tour mystérieuse, car je pouvais en mourir ou rester coincée à jamais dans cette réalité étrange. Le temps était différent… Je posais le pied dans le hall de la tour et je n’osais plus avancer dans la tour. J’espérais que le jeune homme qui avait parlé aussi au guerrier, allait venir avec moi à l’intérieur, je n’avais pas envie d’y aller seule. Je me retournais vers l’extérieur en attendant le jeune homme pour qu’il vienne avec moi. Puis, je repris la parole encore une fois avec une voix un peu plus timide :

-Vous n’allez quand même pas me laisser seule dans cette tour terrifiante ??

En attendant leur réponse, je regardais l’intérieur de la tour. Elle était vraiment magnifique, mais je me demandais si ce n’était pas des illusions pour attirer des personnes à l’intérieur. Je souris et je m’avançais encore un peu pour mieux voir les décorations et les tableaux, mais je n’allais pas très loin pour éviter de me perdre ou de me prendre un piège en plein visage.

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Miles Köerta
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Miles Köerta
Dim 12 Oct 2014, 01:30

Mutisme
In the morning -
« Between good and evil »

La vengeance pouvait être terrible, et c’est ce que je percevais à travers les pupilles de cet homme. Une décision implacable, une inflexibilité dangereuse l’animait et il commençait déjà à reprendre sa marche, lente et féline, comme s’il se préparait à foncer sur sa cible. À ce stade, je ne les quittais plus des yeux, autant l’épée affilée que son porteur qui s’approchait. Contre mon cou, Kira, qui avait facilement perçu la menace, s’agitait de plus en plus, venant même jusqu’à feuler furieusement contre l’individu armé. Une nervosité sans pareille agitait ses poils et je pouvais sentir ses griffes gratter la peau de mes épaules. Si ce geste de la part de mon compagnon me picotait diablement, je n’y prêtais qu’une vague attention, préférant conserver mon regard dans les yeux de l’homme. Il était vraiment décidé à agir, et je me demandais s’il n’était pas pris d’une folie passagère contre cette jeune femme. Peut-être l’avait-il confondu à une autre? Ou peut-être pas… Mais je voyais mal cette frêle jeune femme tuer de pauvres innocents, étrangler de ses mains sans tâche le cou d’enfants en pleur ou de femmes suppliantes. Dans la situation actuelle, en fait, cet homme portait agréablement bien le portrait de meurtrier plutôt que celle qu’il accusait d’être une sorcière. Cela dit, les apparences pouvaient être trompeuses… En songeant à cette réflexion, je coulais un nouveau regard en direction de la jeune femme, restée en arrière. À Médigo, j’avais bien appris à ne jamais faire confiance aux apparences, mais si, par hasard, elle était vraiment une victime innocente, accusée de torts qu’elle n’avait jamais commis, alors je ne vaudrais pas mieux que cet homme prêt à lui arracher la vie. C’est pourquoi je jetais un regard vers Kira, qui bondit de sur mon épaule pour venir se positionner à mes côtés. Nous étions prêts, prêts à combattre pour un but qui nous semblait encore flou et imprécis. Mais au moment de l’assaut…

La blonde, qui n’avait pipé mot depuis quelques minutes, reprit de nouveau la parole. Dans un même mouvement, le jeune homme et moi-même nous nous sommes retournés vers elle. Un sourire étirait ses lèvres, alors qu’elle nous faisait part de ses pensées, que nous écoutâmes malgré nous. À la fin, si l’énervement m’avait habité quelques secondes plus tôt, il n’en restait plus aucune trace, remplacé par une crainte que je préférais taire au fond de mon estomac. Elle nous proposait de rentrer dans la tour. Mais littéralement, pour y effectuer ses investigations. Elle se moquait de moi. Même l’homme ne paraissait pas rassuré par cette perspective. N’importe qui avec des yeux pouvait voir que cette tour ne ressemblait à rien d’amical ou de franchement accueillant. Et vous pouviez croire les paroles et l’expérience d’un jeune homme qui y avait déjà mis les pieds, à son grand malheur.

D’un geste de la tête, je me suis retourné vers la jeune femme aux yeux verts, qui ne semblaient pas avoir entendu les paroles de l’autre femme blonde. Est-ce que c’était vraiment la seule solution pour finalement savoir qui croire? J’espérais qu’elle nous avancerait une seconde hypothèse, mais j’attendis en vain, car rien d’autre ne fut proposé. Qu’est-ce que je pensais de son plan? Que c’était de la pure folie, bien sûr! Mais, la jeune femme s’approchait déjà de la construction. Non, maintenant, elle venait d’ouvrir la porte. Elle venait de rentrer.

« Elle est folle! Qu’est-ce qu’elle fait?

- Je te signale qu’on fait ça pour toi, alors tais-toi », chuchotais-je à l’intention de l’homme.

Puis, je me tournais vers la femme aux yeux verts, rajoutant au passage pour le jeune homme:

« Ce serait très amiable de ta part de ne pas la tuer avant que nous arrivions. Je vais suivre cette inconsciente pour voir s’il y a vraiment quelque chose. Quant à toi, garde tes distances de cette femme. Je veux te voir à cette place lorsque nous reviendrons. »

L’homme me considéra quelque temps, trop longtemps d’après moi, parce que l’autre fille venait de faire un nouveau pas dans la tour. Puis, l’homme rangea finalement son arme, poussant un soupir de résignation.

« Bien, je ne la tuerais pas, mais vous verrez par vous-mêmes la malice et les ténèbres qui habitent cette femme. Après, je n’aurais plus besoin de la tuer. Vous le ferez à ma place. »

Et sur ces paroles, il posa son derrière sur le sable chaud de la plaine, croisant les bras et les jambes, braquant son regard sur la femme aux yeux verts, qui ne disait toujours rien. Elle restait immobile, et son regard allait de la blonde qui se trouvait dans la tour à l’homme maintenant assis sur le sol. D’un pas agacé, je me dirigeais vers elle, avant de lui apprendre que nous irons dans la tour, et que si quelque chose pouvait l’aider, nous le trouverons. Elle me répondit par un sourire, que je ne pus lui adresser en retour, malheureusement. La nervosité tordait mon ventre. Mais, quelque chose me retint encore: les lèvres de la jeune femme aux yeux verts qui esquissaient des mots. Gri… moi…re… Grimoire?

« Dans un grimoire? » Demandais-je.

Elle opina et s’assit également sur le sol. Je me tournais vers la tour avant de m’y engager à grandes enjambées. Arrivé à la hauteur de la femme blonde, je la considérai rapidement avant de lancer:

« Si nous parvenons vraiment à trouver ce sort ou je ne sais pas quoi encore, la jeune femme m’a dit qu’il se trouvait peut-être dans un grimoire. Ou que c’était le grimoire. Enfin, je n’en sais rien. Tout ce que je veux, c’est rester en vie, alors finissons-en rapidement avec ça. Il y a des bestioles qui n’apprécient pas les visites ici… »

Et dans un fracas sourd, déchirant, comme pour confirmer mes paroles, la grosse porte de marbre claqua derrière nous.

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Mer 15 Oct 2014, 09:02

J’étais entrée dans la tour mystérieuse, je regardais la décoration intérieure. Au-dessus de notre tête, il y avait un énorme lustre fait en cristal. Il était magnifique, mais je n’avais pas envie de le recevoir sur ma tête, j’en mourrais facilement. De plus, le cristal coupa très bien la chair des êtres physiques. Cela me donnait des frissons de la tête aux pieds. J’hésitais à ressortir et à fuir cette tour pour l’éternité, mais j’avais fait une sorte de promesse à cet homme, en lui donnait une chance pour ce qu’il avait dit, était exacte. J’attendais que l’autre jeune homme vienne dans la tour avec moi, pour m’y accompagner. Je savais que j’étais suicidaire, mais j’avais toutes mes chances, et je devais faire mes preuves en tant qu’Haut-mage de la race des magiciens. Je soufflais un bon coup et je pris confiance en moi, car je savais que c’était la seule et unique solution pour éviter une tuerie alors qu’on ne savait rien de la jeune femme. Mais, je la trouvais suspecte à mes yeux, je n’arrivais pas à lui donner ma confiance, même si elle n’avait rien dit depuis que nous étions arrivés à la tour. Mais ses yeux me donnaient la chair de poule, je me sentais mal à l’aise avec elle.

Puis, le jeune homme arriva à son tour dans la tour, il n’était pas très rassuré lui non plus. Super ! On allait bien s’amuser encore une fois. J’essayais de penser positivement, mais j’étais impossible avec cette tour qui pouvait nous tuer à tout moment avec ces pièges et ces illusions. Puis, le jeune homme dont je ne connaissais pas encore le nom, me disait qu’on devait trouver un grimoire pour redonner la parole à la jeune femme. Hum ? Un grimoire ? Mais comment on allait le trouver dans cette tour ? J’avais l’impression que j’étais déjà folle alors que je venais à peine de rentrer à l’intérieur. Puis, je voulais prendre la parole pour me présenter, mais j’entendis un bruit sourd venant de derrière nous. Les portes s’étaient refermées directement, la tour voulait nous dire que nous étions maintenant, ces prisonniers jusqu’à notre mort. Maintenant, je pris la parole avec une voix timide et calme, même si ce n’était pas le cas à l’intérieur de moi, j’avais la trouille d’avancer dans cette tour, dans ce milieu où je pouvais mourir en quelques secondes :

-Bon, maintenant, nous sommes à l’intérieur et nous ne pouvons plus partir de cette tour, jusqu’à que nous trouvions ce fameux grimoire. Je pense qu’il est tout en haut de la tour, mais après, ce n’était que mon avis …

Je respirais un bon coup et je repris la parole pour me présenter :

-Ah oui, j’oubliais ! Je dois me présenter car je ne connais pas encore ton nom, et je voudrais bien le connaitre. Je n’ai pas envie de t’appeler bidule chouette, ou encore toi le mec là-bas ! Tu vois ce que je veux dire au moins ? Bon, je m’appelle Evey Aiyena, je suis une magicienne. Ravie de te rencontrer !

Je lui souris tendrement pour ne pas trop le perturber mais aussi pour qu’il soit rassuré par rapport à la situation que nous avions aujourd’hui. En attendant qu’il me réponde, je commençais à marcher dans le hall, en trouvant quelque chose à faire. La pièce était grande spacieuse mais il y avait peu de lumière, donc j’avais du mal à observer tous les coins de la pièce. Soudain, je vis un escalier apparaitre devant moi et je me demandais bien pourquoi il était soudainement. Je m’arrêtais pour le regarder, c’était un magnifique escalier fait en marbre blanc et c’était merveilleusement bien fait. Je ne voulais pas trop monter, ou parcourir cet escalier, mais je ne pouvais pas reculer non plus, car les portes étaient définitivement fermées avant qu’on ne retrouve ce grimoire. Le jeune homme n’avait pas encore prit la parole, mais je le fis encore une fois pour lui montrer l’escalier qui nous attendait pour les épreuves de la mort :

-Hey, viens voir ce que j’ai trouvé maintenant… L’aventure nous attend, ou dois-je dire la mort nous attend ?

J’essayais de faire des blagues, mais ce n’était pas trop le moment, on dirait. L’escalier ne bougeait pas, mais j’avais peur qu’il disparaisse sous nos yeux d’un seul coup. Et je me demandais bien ce qu’il y avait au bout de cet escalier sans fin …

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Miles Köerta
Sam 18 Oct 2014, 20:16

Mutisme
In the morning -
« Between good and evil »

Figurez-vous un garçon enfermé dans une cage infestée de lions affamés. Figurez-vous sa détresse, sa peur qui le cogne, qui le meurtri et qui le fait vomir. Imaginez-vous, pire encore, que ces lions s’approchent, le lèchent de leur langue râpeuse pour se délecter de l’odeur qui s’attache à la peau de ce garçon. Eh bien l’intérieur de cette tour me donnait le même pressentiment. Une sensation qui coulait sur l’ensemble de mon corps pour s’infiltrer par les pores de ma peau, pour y laisser leur marque, froide, étouffante, dangereuse, dans chaque parcelle de ma chair. Avais-je peur? Était-ce des sueurs froides que je pouvais sentir couler le long de ma colonne? Je ne l’exprimerais pas ainsi, pas avec cette frayeur dans la voix, cet effroi dans la tête, mais ce sentiment s’y rapprochait, sans aucun doute. Le même calme inquiétant de la dernière fois nous enveloppa, après le fracas diablement horrifiant de cette fichue porte. Offrant au décor une rapide œillade, laquelle -je l’espérais- n’exprimais en rien ma nervosité intérieure, je remarquais à la dernière seconde la jeune fille que j’avais suivi jusqu’ici. J’avais envie de lui dire que c’était à cause de son inconscience si nous nous trouvions dans cette situation, enfermés comme des rats -et sûrement pire encore- mais le fait de m’être embarqué, une seconde fois, dans le ventre de ce monstre architectural allait de ma propre bêtise. Enfin, c’était évident quand même, je n’allais pas la laisser rentrer dans cet endroit toute seule, surtout en sachant ce que je connais de cette tour maudite et des pièges qui l’habitent. Je poussais un soupir, plus pour évacuer le stress que pour exprimer une quelconque désolation de l’âme.

Puis enfin, la jeune fille brisa le silence qui avait suivi le claquement de la porte. Je l’écoutais attentivement; tout pouvait me capter maintenant. J’essayais de réfléchir au comment nous pourrions trouver ce livre dans cette tour gigantesque. Je ne pouvais l’oublier: même si elle disait que le grimoire se trouvait peut-être en haut de la tour, qui nous dit que nous ne nous trouvions pas, justement, en haut de cette abomination? Cette tour n’était pas maudite simplement à cause des pièges et des monstres qu’elle renferme en son sein. Il y avait aussi ces foutus labyrinthes, ses longs et longs dédales de couloirs ou de portes, comme si tous les murs pouvaient bouger, tous les escaliers, les meubles et même le plancher! Franchement, ça ne m’étonnerait pas que nous tombions dans une pièce où nous nous retrouverions la tête à l’envers!

Ah… Je tentais de lui retourner le sourire qu’elle m’adressa, mais ce dernier me parut tellement faux, tellement terne, se rapprochant plus de la grimace que du véritable sourire, que je préférais m’abstenir finalement. Cette tour me donnait la gerbe, rien qu’à me tenir debout dans son hall, mais je n’avais plus trop le choix. Elle venait de nous enfermer.

« Content de te connaître également, même si les circonstances sont un peu… Je ne savais pas comment le formuler concrètement, mais elle devait avoir saisi ma pensée. Ce n’était pas l’un des meilleurs endroits au monde pour devenir copain-copain. Me présentant à mon tour, je rajoutais: Je m’appelle Miles. »

Je regardais la fille s’avancer dans le hall, explorer grâce à ses yeux la structure interne de cette construction gigantesque. Mais je me demandais ce qu’elle pouvait bien regarder à travers toute cette noirceur. La lumière qui nous était offerte provenait du lustre de cristal au-dessus de nos têtes, mais ce faisceau était si faible que ne pas avoir de lumière du tout n’aurait pas vraiment été différent. Et alors que je tentais de percer l’obscurité des lieux, la jeune fille s’engouffra dans une zone de noirceur pire encore que celle dans laquelle nous nous trouvions et, brusquement, elle disparut de mon champ de vision. Aussitôt, je me mis à marcher dans la direction où je l’ai vu disparaître. Je marchais, je marchais, pas à pas, croyant que je la croiserais… Mais non… Je continuais, de plus en plus rapidement, le cœur battant, de plus en plus vite. Eh m*rde! Où est-ce qu’elle avait fichu le camp maintenant?

« Evey?

- Hey, viens voir ce que j’ai trouvé maintenant… L’aventure nous attend, ou dois-je dire la mort nous attend? »

Oui, c’était bien elle. Mais pourquoi sa voix me paraissait si lointaine? Je me mis à courir, littéralement, dans le hall, avant de m’apercevoir que je n’avançais pas… Enfin, oui, théoriquement, j’avançais. Mes pieds foulaient le plancher, les mètres se réduisaient devant moi, mais le décor, lui, ne changeait guère. Dans le noir, j’avais l’impression de courir sur place, d’avancer mais de ne pas bouger. Eh m*rde! Et un autre m*rde, quoi!  Pointant encore plus ma vitesse, je me mis à parler plus fort, la voix frustrée:

« Evey! »

Mais pourquoi cette tour me faisait aussi chier?! J’avais la rage, mes talons tapaient durement le plancher, alors que j’essayais encore de m’approcher d’Evey.

« Ev…! »

Et puis BAM! BAM! BAM! BOUM! PAF! À la dernière seconde, j’aperçus une longue chevelure blonde. Je venais de foncer directement dans le dos d’Evey, et nous venions de tomber dans un fracas assourdissant, assez pour réveiller les morts, les bestioles et les monstres de la nuit. Je vous parie que même ceux du continent du matin calme ont entendu notre chute, tant elle me paraissait lourde et forte. Me relevant doucement, je me massais le haut du crâne, jurant dans ma langue natale, les pires insultes dans mon répertoire.

« Evey? Rien de cassé? Je suis vraiment désolé. C’est cette tour… Elle… Je ne sais pas ce qu’elle m’a fait, mais j’avais l’impression de courir dans un couloir sans fin. Attends… Laisse-moi t’aider à te relever. »

Bon sang, c’était bien joué ça! Mon crâne me faisait un mal de chien en plus de ma hanche. J’avais mal atterri sur cette dernière, mais le mal passerait rapidement. Ce n’était pas la première fois que je me faisais mal de cette façon. Enfin, ça commençait vraiment mal cette histoire.

« La prochaine fois, garde tes blagues pour toi. La mort nous attend, je préfère ne pas en entendre parler dans cet endroit. Me massant le cou, je lâchais un soupir de soulagement, posant mon regard sur Evey, devant moi. Sinon, c’est cet escalier que tu voulais me montrer? Tu crois qu’il va nous amener où? En haut, en bas, dans un cul-de-sac ou on va monter indéfiniment? J'ai pas trop confiance... »

Mais avions-nous vraiment le choix, dans ces conditions?

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Ven 24 Oct 2014, 11:40

Je regardais l 'escalier qui était immense et tellement beau aussi, fait en marbre blanc et noir, je l'observais avec des yeux pétillants, je devais dessinner cela, mais je n'avais pas réellement le temps de le faire. Je me sentais attirée par la porte qui était en haut de l'escalier, et donc je continuais de marcher, mais, je ne voyais pas le jeune homme venir derrière moi. Le jeune homme s'appelait Miles, je l'avais entendu dans un écho du hall. Je me disais qu'il allait venir derrière moi dans quelques secondes pour qu'on continue ensemble cette drôle aventure dans cette tour mystérieuse...

Mais là, j'avais peur, je me sentais seule dans cette tour, la lumière s'était éteinte rapiement, je ne voyais plus grand chose devant moi encore une fois. Miles n'était pas là, je l'attendais tranquillement. J'entendais des échos dans le hall, des bruits de pas lourdes et qui se rapprochaient rapidement vers moi. Un ennemi ? Miles ? Aucune idée et je n'avais pas envie d'aller voir, mais je descendis quand même de l'escalier pour savoir ce qu'il se passait et si je voyais le jeune homme arrivé:

- Miles ?? Miles !!

Je regardais autour de moi mais je ne voyais rien, j'entendais que des bruits de pas lourds et intense. Et soudain, je sentis quelque chose dans mon dos, qui me percutait violemment. Je me retournais vivement et je vis le jeune homme qui avait bien couru, il transpirait. J'avais l'impression qu'il avait piqué un sprint pour me retrouver dans ce lieu. J'étais parterre maintenant, mais je n'avais rien de casse :

- Ne t"inquiète pas, tout va bien, je n'ai rien de cassé ! La tour nous a joué un bon tour encore une fois, j'ai l'impression. Elle est bizarre cette tour, c'est la première fois que je voyais cela dans le monde du Yin&Yang... Je n'ai pas envie de savoir ce qu'elle est réellement... Et oui, il faut monter en haut de ses escaliers, pour savoir ce qu'il y a derrière ses portes en métal. Moi non plus, je n'étais pas confiance, mais bon, il faut trouver ce grimoire pour redonner la parole à cette mystérieuse magicienne.

Je regardais encore une fois l'escalier et je lui tirais la manche pour qu'il vienne avec moi en haut. Je marchais sur les marches blanches et nous arrivâmes en haut de l'escalier. Je donnais un coup d'oeil à Miles pour savoir s'il allait bien en ce moment. Puis, je poussais les portes doucement et il y avait eu un grincement qui me fit hirisser les poils de ma peau. Derrière les portes, je trouvais une grande salle avec pleins de plantes vertes géantes... Oh mon dieu ?? C'était quoi le délire maintenant encore une fois ? Je n'osais pas entrer dans cette pièce immense avec des plantes qui ne bougeaient pas mais pour combien de temps ? Je mis un pied dans le lieu et je vis une plante qui bougeait vers notre direction... Mince, elle était réelle et vivante aussi. Puis, je vis au loin les portes qui pourront nous laisser partir de cette enfer vert.

- Tu penses qu'elles sont carnivores ?? Je n'ai pas envie de me faire manger ici et maintenant, par ces plantes ... Tu as une idée pour passer sans se faire manger ?

Je regardais Miles, qui n'était pas très bien sur le moment. Son visage était de la même couleur sur les plantes donc vertes. Il n'était pas dans son état normal avec toutes ses plantes qui nous regardaient. J'avais l'impression qu'elles avaient des langues et qu'elles étaient en train de se lécher les lèvres, car elles avaient faim. C'était l'heure du dîner pour elles... Je respirais un bon coup et je regardais mes esprits rapidement pour trouver une solution à ces problèmes. Je pouvais utiliser mon pouvoir de la transparence pour éviter toutes les plantes, mais je ne savais pas si je pouvais rendre invisible Miles aussi, si je lui prenais par la main... Une bonne question maintenant ...

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Miles Köerta
Mer 29 Oct 2014, 05:46

Mutisme
In the morning -
« Between good and evil »

Je n’aimais pas ce sentiment, cette espèce d’inconfort oppressant causé par ce trouble, cette panique obsédante. Il fallait que ça cesse, que mon esprit prenne de grandes respirations pour atteindre un état où je n’aurais pas à m’inquiéter à tout bout de champ de savoir si mon cœur allait me sortir de la poitrine ou non. Pourtant, malgré les efforts que je mis à profit pour me diriger vers cette vaine sérénité, la vitesse des battements de ce pauvre organe ne s’en diminuait pas. Nerveux, je me passais une main dans les cheveux. La tranquillité, retourner auprès de Père, c’est tout ce que je souhaitais à l’heure actuelle. Me retrouver à mille lieux de cet enfer dans lequel j’étais -littéralement- enfermé, que ce soit au pied d’un volcan, en chute libre dans le vide, serait toujours mieux que de revivre les horreurs que j’avais dû affronter, ici, la première fois. Une déglutition se coinça au fond de ma gorge, à l’instant où la main d’Evey agrippa la manche de mon chandail pour me tirer vers l’avant. Vers cet escalier obscur, pourtant pourvu d’une délicieuse couleur claire et quasi-luminescente dans cette pénombre, dont la fin s’était enfin révélée à nous après plusieurs dizaines de marches gravies. Mais personnellement, j’aurais encore plus aimé ne pas la trouver, cette fameuse fin, représentée ici par cette porte. Cette porte était aussi accueillante que l’entrée du croque-mort: deux battants fort imposants, craquelés dans leur matériau sombre aux courbes sinistres et menaçantes, qui paraissaient aussi lourds qu’une montagne, et pourtant, ils n’en étaient rien venu le temps de les pousser et de pénétrer à l’intérieur de la salle. Aussi légers que des plumes, c’est moi qui vous le dis.

Évidemment, si je m’étais concentré sur l’allure déplaisante et peu rassurante de cette entrée, bien rapidement, mon attention se porta sur le contenu de la salle dans laquelle nous venions de poser le pas. Immense et légèrement humide, elle ressemblait à une gigantesque serre. Des végétaux qui coulaient du plafond à ceux qui prenaient la forme de serpent au sol; toutes ces plantes étaient soigneusement disposées dans la pièce, de telle sorte que les espaces n’étant pas envahis par une vie végétale se trouvaient être en nombre très restreint, voire même inexistant dans certaines zones. Pourquoi cela ne m’étonnais qu’à moitié?

Que la salle ait été remplie de fleurs au parfum délicat ou d’alligators sauvages, prêts à nous broyer les os, ma réaction n’aurait pas été bien différente: un vigoureux pincement des lèvres suivi d’un profond soupir, toujours habité par la même idée Je vais mourir. Je dis ceci de façon assez dérisoire, mais il ne faut tout de même pas le prendre à la légère. Écoutez, même les fleurs, dans cette tour, pouvaient être aussi dangereuses et voraces que les alligators. Je levais les yeux, avisant une nouvelle gueule tournée dans notre direction, à un mètre pratiquement de nous. Ah oui! Parce que, j’avais oublié de vous préciser que ces bestioles étaient loin de paraître amicales, et qu’elles s’étaient lentement tournées vers nous, une fois que nous avions franchis le seuil? Carnivores ou non, franchement, je préférais ne pas le savoir. Affamées ou non, encore moins. Mais à voir comment elles sortaient leur drôle de langue, mouvaient leur cou de gauche à droite, comme l’aurait fait un serpent avant de fondre, j’avais déjà ma petite idée… Et, figurez-vous, je m’étais déjà senti mieux par le passé.

« Tu veux dire une idée comme les griller, les brûler ou bien les geler, au cas où que l’un de nous deux possèderait ce type de magie? » Dis-je sur un ton complètement neutre, bien trop occupé à détailler la salle de haut en bas.

Comment faire? Comment procéder?Mon regard naviguait d’un champ d’herbe à l’autre, d’une gueule béante et profonde à l’autre. Il y avait peu de chance que nous parvenions à franchir tous ces mètres sans égratignures. Aviez-vous vu la taille de ces machins? Ce n’était plus une serre, mais une véritable jungle sauvage rendu à ce stade!

« Sans blague, le seul moyen qui s’offre à nous, c’est de les éviter et espérer de ne pas nous faire attraper. »

Je fixais mes mains quelques secondes, songeant à l’utilité que je pourrais obtenir de mon pouvoir de camouflage, sans vraiment tomber sur une conclusion payante. Cette aptitude basait son pouvoir sur la vision des gens, sur leur attention. Une ouïe fine pouvait très bien me surprendre, tout comme un odorat bien développé, et à priori, ces plantes semblaient être dotées de ce dernier. Je les fixais à nouveau, voyant une multitude de langues sortir des bouches entrouvertes. Un long frisson escalada ma colonne, sans que je songe à les quitter des yeux. Une nouvelle valse de langues sortit, et ce coup-ci, je plissais des yeux, attentif.

« Attend une seconde, j’ai peut-être quelque chose… J’examinais les plantes deux longues secondes avant de faire un nouveau pas dans la salle. La première tête qui réagit le fit après deux secondes de délais. Je refis le test, avançant d’un pas. Même résultat, de une à deux secondes près. Souriant, j’interpellais Evey, restée derrière moi. Leur langue. Ils nous sentent par leur langue. Comme les serpents, qui rentre et sorte leur langue en permanence pour pouvoir humer les odeurs qui les entoure, mais leur temps de réaction, à ces plantes, varie entre deux et quatre secondes. »

Finalement, je me tournais complètement vers Evey, l’observant, interrogateur.

« De un à dix, où dix signifie "suicidaire, oublie ça", tu la trouves comment cette idée? Tu penses que nous pourrions traverser jusque de l’autre côté? »

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Dim 09 Nov 2014, 16:04

Super, nous étions arrivés dans une étrange salle qui ne me plaisait pas du tout. Il y avait des plantes carnivores partout, elles n’attendaient qu’une seule chose aujourd’hui : c’était de nous manger tout cru. Pourtant, j’aimais bien les plantes, je trouvais que c’était gentil une plante, mais là, ce n’était pas le cas. Je regardais ces plantes qui bougeaient lentement dans la terre. Elles nous regardaient comme si elles avaient faim et qu’elles n’allaient pas tarder à nous manger pour leur déjeuner à mon avis. Je n’avais envie d’une seule chose maintenant : c’était de partir de cette salle, de trouver rapidement le grimoire pour la formule magique et savoir si la jeune femme était vraiment méchante que cela ! Je me retournais vers le jeune homme qui était aussi très effrayé par cette salle. Je regardais encore autour de moi et franchement, je ne savais pas quoi faire pour sortir de cette galère.

Oui, je possédais le pouvoir de créer de la glace, mais ce n’était pas suffisant pour geler toutes ses plantes d’un seul coup et dans un temps suffisamment long. Mais je n’avais pas suffisamment de magie pour le faire et je le savais très bien. Soudain, le jeune homme me proposa une idée qui était bonne. Il me disait que leur langue leur servait de détecteur de mouvement et aussi pour repérer leur proie avec nos odeurs. Elles étaient si intelligence que cela, ces plantes de malheurs ? Le jeune homme m’avait épaté sur le coup, je lui souris et j’étais contente qu’il soit là avec moi dans cette tour. Il me demanda ce que j’en pensais sur le coup et donc je lui répondis sur le coup, car il fallait vraiment partir de cette pièce, car les plantes étaient prêtes à nous manger maintenant :

-Tu as une super vue dis donc ! Je n’avais même pas remarqué ce tic de ces plantes ! D’accord, l’idée me plait bien, mais faut faire attention quand même. Il faut aller vite maintenant, il ne faut pas s’arrêter sur la route. S’il y a un problème, je pourrais glacer quelqu’un de ces plantes pour nous aider, mais ne compte pas sur moi pour tous les glacer d’un coup…

Je devais le prévenir que je n’avais pas beaucoup de magie en moi et que je n’étais pas la meilleure de magicienne non plus, que je n’étais qu’une Haut mage, mais rien de plus et rien de moins. J’essayais de m’améliorer autant que je le pouvais et quand je le pouvais. Je devais améliorer ma technique avec la voie des cartes. Mais c’était difficile de le faire, et je n’avais pas personne sur qui je pouvais compter dans la race des magiciens. Il n’y avait pas beaucoup de personnes qui étaient de maitre mage, mais ils se cachaient aussi pour ne pas se faire voir dans le monde du Yin&Yang. Enfin, bref, maintenant, il fallait courir sans se faire remarquer par ces plantes. Il fallait atteindre l’autre porte blanche pour découvrir une autre salle à mon avis. Je regardais le jeune homme et je pris encore une fois la parole :

-Bon, je pense qu’il faut y aller maintenant ! Il faut courir et ouvrit rapidement la porte de l’autre côté. Et j’espère que tu es prêt pour sprinter maintenant ! Je vais compter jusqu’à 3 et on commence à courir rapidement …

Je respirais un bon coup maintenant et je regardais leur langue. Il fallait y aller maintenant, avant que ce soit trop tard pour nous. Je commençais à compter doucement tout en regardant leur langue qui se referma dans leur bouche :

-Maintenant !

Nous avions entre 2 et 5 secondes pour passer rapidement entre ces plantes qui nous barraient la route. Une fois que leur langue était dans leur bouche, nous pouvions passer entre elles sans qu’elles nous repèrent. Mais j’avais une drôle de sensation, comme si j’avais l’impression qu’elles allaient quand même nous manger… Je courrais et je sautais par-dessus leur grande feuille. Je traçais mon chemin et j’espérais que Miles me suivait de près. Je ne voulais pas me retourner pour ne pas perdre de vitesse. Je pensais extrêmement fort à Miles, pour qu’il soit derrière moi !

Puis, je comptais dans ma tête combien de seconde il me restait avant que les plantes nous localisent dans la pièce. Mince, j’avais perdu le fil dans ma tête. Je ne savais pas où j’en étais maintenant… Puis, une plante essayait de m’attraper avec une liane autour de ma jambe. Je courrais vite pour qu’elle ne m’attrape, je relevais la tête et je vis la porte blanche qui n’était même pas à un mètre de moi. Je pouvais le faire, mais il me fit emprisonner par la plante. Elle serra sa liane autour de ma cheville et moi, j’avais attrapé la poignée de la porte :

-Miles !!! J’ouvre la porte pour que tu puisses entrer dans l’autre salle ! Fonce !

Oui, la porte s’était ouverte, car je tirais sur la poignée en même temps que la plante tirait sur ma cheville. Donc, la porte s’ouvrit en grand, mais je ne vis rien de l’autre côté. Il y avait trop de lumière encore une fois. Je tenais bon, mais il fallait que Miles se dépêchait de passer de l’autre côté …

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Miles Köerta
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Miles Köerta
Dim 16 Nov 2014, 16:02

Mutisme
In the morning -
« Between good and evil »

Elle m’offrit un sourire, que je pris comme une approbation de mon idée. Lui rendant la pareille, gravement dans mon cas, l’affichant rapidement sur les commissures de mes lèvres, je baissais les yeux en direction des plantes. Leur allure, leurs mouvements, elles ressemblaient à s’y méprendre à un groupe affamé de serpents tant ils s’accordaient, avec une dérangeante perfection, à la danse de ces reptiles. Les langues, que nous observions avec beaucoup plus d’intérêt cette fois, sortaient sournoisement de leur gueule, comme un avertissement, un message qu’elles tentaient de nous faire passer et qui nous disait: « Nous savons que vous êtes là et nous attendrons aussi longtemps qu’il le faudra. » Si je ne me trompais pas sur la véritable nature de leur langue, nous venions alors de franchir un grand pas, mais le pire, nous le savions tous les deux, restait à venir.

Je me redressais pour venir à la hauteur d’Evey, sans quitter ces affreuses langues des yeux. Un mouvement déjà, et la moitié des têtes végétales s’étaient retournées vers nous. Encore une autre raison qui nous incitait à y mettre toute notre agilité dans cette course. J’examinais le plancher d’herbes et de lianes, inspectant chaque mètre carré pour être sûr de l’endroit où je poserais mon pied une fois lancé. La présence de pièges, sous cette tonne de feuilles, de racines et de pelouse, ne devait pas être écartée, même si je n’apercevais rien de tel en dessous de cette jungle pour l’instant. Mon esprit me le disait, me le soufflait, et mes expériences passées ne cessaient de revenir dans ma mémoire pour me le rappeler, alors je fis une seconde vérification, moins minutieuse mais plus rapide que la première, sans apercevoir un piège quelconque dissimulé dans la pseudo serre. En plus, il fallait vraiment que ces plantes étendent leur domaine jusqu’au plus infime, au plus minime, coin de la pièce...

Mes épaules s’affaissèrent, et je me rendis compte qu’Evey me parlait. Pour toute réponse, je lui offris un hochement de la tête accompagné d’un maigre sourire - oui, je considérais cette fine fente entre mes lèvres comme un sourire. Tout ce qu’il nous restait à faire, pendant le décompte, c’était de prier pour que tout se passe bien. Je sentais mon cœur battre à une vitesse hallucinante. Je promenais mon regard sur la structure intérieure de la tour, de son plancher à son plafond, pensant à bien des scénarios qui pourraient nous arriver et que nous n’avions peut-être même pas songé. Et alors, Evey s’écria:

« Maintenant! »

Et je n’eus plus qu’à l’esprit de donner de la force à mes jambes.

Les premiers mètres ne furent pas très compliqués, et je comptais avec lenteur le temps qui s’écoulait. Cinq secondes, jamais je n’aurais songé que cela pouvait être si rapide. Je sautais plus que je courrais, ne souhaitant pas atterrir directement dans un piège caché - effectivement, je n’avais pas abandonné cette idée. Evey, qui avait pris les devants, ne se trouvait pas bien loin de moi. Je suivais aisément le rythme, me frayant un chemin parmi les feuilles et les lianes qui recouvraient le sol. Et vint la première tête qui bougea dans notre direction.

« Fais attention, Evey! Elles nous ont repérés! »

Je donnais un coup de pied à une plante qui voulut m’agripper la cheville et j’augmentais ma vitesse, difficilement cette fois, car les têtes étaient de plus en plus nombreuses à se tourner dans notre direction et à ouvrir leur gueule. P*tain! La porte se trouvait encore à plusieurs mètres de nous! Envoyant des coups de pied à tout-va, je me retournais vivement vers ma droite. Et rencontrais une mâchoire solide, aux dents aiguisées et reluisantes. Agilement, je voulus l’éviter d’un mouvement, mais mon corps se paralysa subitement et une douleur électrisante me brûla la hanche. P*tain! La chute! Vacillant légèrement, je me forçais à continuer de courir, mais la distance qui me séparait d’Evey n’avait de cesse de s’accroître. Je ralentissais.

Une des plantes de la zone prit sa chance et fonça vers moi. Je voulus l’éviter en me poussant sur le côté, mais une deuxième paire de dents claqua tout près de mon oreille. J’avais l’impression d’être cerné de tous les côtés. Du vert noyait ma vision, des dents et des têtes m’ensevelissaient sous une cacophonie de sifflements et de claquements. Grimaçant, je pris une grande respiration et me projetais vers l’avant. Mais une mâchoire parvint à se planter dans mon bras, profondément. Je retins un cri de douleur. Je n’avais pas de force à gaspiller en m’époumonant, bordel! Rageur, je tirais sur la tête pour qu’elle me lâche, mais les dents restaient sagement ancrées dans ma chair et je pouvais sentir la langue du monstre végétal se frotter avec délice sur mes plaies. Un frisson glacé me parcourut le dos. Je tirais encore plus fort, voyant que je m’étais complètement arrêté cette fois. Ça n’allait pas. Ça n’allait pas du tout.

« Mais tu vas me lâcher! »

J’entendais des sifflements tout autour de moi et la panique s’infiltrait dans mes pores qu’on si je m’en étais parfumé. De toutes mes forces, je tirais de nouveau. Et d’un coup sec, j’entendis un craquement, un déchirement. La dernière chose que je vis avant d’être projeté au sol, c’était la tige qui venait de se fendre en deux. Atterrissant sur les fesses, je grimaçais douloureusement et portais qu’un vague regard sur la tête de la plante qui restait accrochée à mon bras. La bonne nouvelle, c’est que je ne sentais plus sa langue s’activer sur ma peau et j’eus un regain d’énergie. Rapidement, je me relevais et partit en sprint pour avaler les derniers mètres. J’aperçus Evey devant moi, raide comme la corde d’un arc, se tenant avec toute sa force sur la poignée de la porte. Aussitôt en la voyant, je tentais de décrocher la mâchoire du végétal de mon bras et y parvint non sans misère. Je sautais à côté d’Evey et ne prit même pas la peine de voir si elle allait bien: je m’attaquais sans tarder à la liane qui lui tirait le pied pour l’amener dans cet enfer végétal.

« Je vais te sortir de là... »

Prenant la tête de la plante, j’entrepris de placer les crocs de celle-ci contre la liane. Et avec ferveur, je la coupais, grattant le tranchant des crocs contre la liane. C’était de peine et de misère que je réussis, enfin, à couper finalement la tige. La liane disparut brusquement dans la végétation sifflante et je parvins à retenir Evey pour ne pas qu’elle chute durement au sol. La tirant par le bras, voyant d’autres monstres porter leur tête dans notre direction, je la fis passer rapidement le seuil de la porte et j’entrais après elle, claquant avec violence cette dernière.

Et ce fut le silence.

Un silence de plomb qui s'était brutalement abattu, uniquement brisé par nos respirations haletantes et le tambourinement de nos cœurs.

« Je ne savais pas que j’utiliserais un jour une plante comme couteau » Fis-je en posant mon front sur la porte, pour reprendre mon souffle.

Une grimace s’imposa brusquement sur mon visage alors que des picotements me remontaient le bras. Je descendis mon regard sur le bras en question, apercevant le sang et les trous infâmes que la mâchoire de cette plante m’avait faite en m’attrapant. Épuisé, je me laissais glisser contre la porte, inspirant et expirant avec lenteur.

« Laisse-moi une seconde pour récupérer. On dirait qu’elles se nourrissent de sang… »

Pourtant, j’entreprenais déjà de déchirer quelques pièces de mon chandail pour m’en faire des bandages, ne prêtant guère attention à la salle dans laquelle nous venions de pénétrer.

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Dim 07 Déc 2014, 14:31

Que de malheur dans cette tour mystérieuse ! Franchement, je reviendrais plus jamais dans ce lieu. Je le jure ! Non, je disais cela, car je n’avais pas envie de me faire manger avec une plante carnivore, j’avais envie de vivre dans ce monde qui était le mien aujourd’hui et depuis toujours. J’avais envie de retrouver ma mère et de la serrer dans mes bras tendrement. La plante tirait bien sur ma jambe, mais je n’avais pas envie la laisser me manger. Je tenais bien fermement la poignée de la porte qui était notre porte de sortit pour tous les deux. Je cherchais du regard le jeune homme qui ne devait pas être loin de moi, mais je ne vis rien autour de moi. J’attachais une certaine importance à la poignée de porte, car ma main commençait à glisser sous le métal. J’avais la main droite moite, je ne sentais presque plus le métal sous ma main et ma jambe me faisait vraiment mal. J’avais l’impression que ma hanche allait se séparer en deux morceaux bien distincts. Je secouais fortement la jambe droite pour me séparer d’elle, mais c’était presque impossible, elle avait plus de force que moi !

Mais ce n’était pas possible de ces plantes de malheur. Soudain, Miles arriva en sautant directement sur la plante pour l’enlever dans ma jambe. Il planta ses crocs dedans avec rapidité et quelques secondes après, ma jambe fut dégagée enfin. Mais je n’avais plus de forces dans les jambes, donc le jeune homme me tira pour aller de l’autre côté de la porte, dans une nouvelle salle encore une fois. Je ne savais pas quoi à on pouvait avoir derrière la porte. Mais je n’avais pas envie de me poser la question, j’avais juste envie de me poser doucement et tranquillement contre un mur pour reprendre mon souffle. Je respirais fortement comme mon ami à côté de moi, j’avais du mal à reprendre mon souffle normal. Miles me disait qu’elles se nourrissaient de notre sang et c’était normal qu’on soit un peu plus faible qu’au départ. Il avait raison sur ce point-là, ma jambe était décomposée, elle avait des petits trous dans ma jambe pour aspirer mon sang pour se nourrir et pour devenir encore une forte par la suite.

-Heureusement, que tu avais ton couteau sur toi, moi je n’ai même pas eu l’esprit de sortir mes gants de griffes qui étaient dans ma poche intérieure. Franchement, tu m’as sauvé la vie, Miles. Je te dois beaucoup aujourd’hui ! Mais je crains que notre aventure ne soit pas fini, il faut trouver cette saleté de grimoire en haut de la tour avant de redescendre en bas de la tour. Mais tu sais ce qu’il me fait peur réellement ? C’est qu’à la fin, on trouvera le grimoire pour redonner la parole à la jeune femme, mais j’aurai peur que la jeune femme est bien la sorcière qui a tué tous ces gens et qu’il faudrait, par la suite, la combattre avec notre force si faible à cause de la tour.

Voilà, je lui avais dit ce qui me faisait peur dans cette aventure, dans le fait de trouver ce grimoire en haut de la tour et qu’on pourrait mourir à la toute fin de cette quête à cause d’une sorcière puissante et maléfique. J’avais réellement peur pour nos vies aujourd’hui, mais bon, on ne pouvait plus revenir en arrière, c’était impossible. Il fallait qu’on avance droit devant et d’arriver en haut de la tour. Puis, je décidais de me soigner avec le pouvoir de la magie blanche et ce qui me fit beaucoup de bien sur le coup. Je me sentais beaucoup mieux, bien mieux, j’étais prête à reprendre l’aventure dans cette tour de folie.

Une fois que j’avais faite cela, je me décidais de regarder la nouvelle salle qui était devant nous. La salle était très grande avec de grands tableaux aux murs, des tableaux de paysages, de scènes de roi et de leur couronnement. La lumière était plus sombre, j’avais du mal à distinguer les tableaux correctement et je ne voyais pas le fond de la salle et l’autre porte aussi. Au sol, je pus voir un damier noir et blanc. Je n’avais pas envie de savoir ce qu’il y avait sur chaque plaque. Des torches de feu étaient accrochées tout le long de la salle pour avoir un peu de lumière mais pas trop non plus. Puis, je me retournais vers le jeune homme doucement et je pris la parole avec une voix faible et avec de la peur :

-Franchement, je ne sais pas ce qu’on doit faire, mais je pense que ce ne sera pas pire que les plantes au moins ! Enfin, j’espère bien ce que cela ne sera pas pire que l’autre salle. Moi ce qui me dérange est que le sol est en noir et blanc et qu’il y a très peu de lumières dans cette grande salle… Et toi t’en penses quoi ?

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Sam 13 Déc 2014, 15:15

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« Heureusement que tu avais ton couteau sur toi. Moi, je n’ai même pas eu à l’esprit de sortir mes gants de griffes qui étaient dans ma poche intérieure. Franchement, tu m’as sauvé la vie, Miles. Je te dois beaucoup aujourd’hui! »

- Hum, hum… Ne me remercie pas, t’en fais pas. Mais, tu as sûrement mal entendu parce que, justement, je ne me suis pas servi d’un couteau. Je ne suis même pas armé en fait », avouais-je en serrant mon bandage de fortune autour de mon bras.

C’était inconscient de ma part, je le savais, mais je n’avais pas l’habitude de traîner mes armes avec moi, et encore moins lorsque je sortais pour aller voir Kira. Allez comprendre ma logique! Comme si, simplement parce que je rendais visite à mon petit animal, je pouvais être immunisé contre les problèmes de voleurs, de tueurs, et de d’autres bestioles pas commodes qui pouvaient représenter un danger pour ma sécurité. À quelques reprises, maintenant que j’y songeais, je ne me trouvais franchement pas prudent. Ahlala! Enfin bref, j’étais en train de faire le nœud de mon bandage quand je me mis à observer les alentours, cherchant la tête végétale avec laquelle j’étais parvenu à couper cette foutue liane, mais je ne l’aperçu nulle part, pensant, à la dernière minute, que je l’avais sûrement abandonné de l’autre côté de la porte, lorsque j’avais entraîné Evey de ce côté-ci. Finalement, je relevais mes épaules en signe d’abandon pour conclure:

« J’ai laissé la tête de ce monstre dans l’autre salle, mais ce qui est sûr, c’est que les dents de ces choses étaient sacrément solides. »

Et d’un geste, le bandage fut fermement serré autour de mon bras. Je le laissais tomber sur le sol, expirant bruyamment, observant le plafond de la salle dans laquelle nous venions de débarquer. J’eus à l’esprit de jeter un coup d’œil dans cette dernière, histoire de voir qu’est-ce qui pouvait nous attendre dans cette nouvelle pièce, mais Evey reprit la parole, d’une voix faible qui, sans trembler, reflétait néanmoins une peur intérieure que je partageais sans aucun doute quelque part au fond de ma tête, mais que je me refusais à dévoiler.

« C’est pour ça que nous devons en finir rapidement avec cette tour. Plus nous perdrons notre temps ici, moins d’énergie nous aurons pour confronter la ou LE vrai sorcier. Je dois t’avouer que cet homme ne m’inspirait pas vraiment confiance aussi. »

Je me tournais vers la jeune femme avant de lui offrir un sourire narquois.

« Il ne reste plus que nos deux sur qui nous pouvons compter. »

Mais personnellement, j’avais vraiment hâte vraiment hâte de me sortir de cette aventure. Cette tour représentait déjà un immense danger, et nous nous étions engouffrés dans sa gueule. À présent, Evey venait de mentionner le fait que nous aurons certainement à devoir combattre le ou la vrai(e) méchant(e) de cette histoire et cela, avec une bonne partie de notre énergie en moins. Vous le sentez bien ce scénario? Bah, pas moi.

En tout cas, il fallait avancer désormais. Je me levais, m’aidant de la porte que je sentais dans mon dos. Une fois debout, mon regard balaya, enfin, la salle dans laquelle nous venions de pénétrer. Cette fois-ci, elle était immense, allégeait l’espace, rien à voir avec ce sentiment de confinement que nous avions pu ressentir dans la salle avec les plantes. Cette végétation qui escaladait les murs, envahissait la moindre particule du sol, très peu pour moi! Celle-ci, par contre, semblait aérée, et c’était mieux ainsi. J’ai toujours détesté les zones étroites, petites.

Le timbre chuchotant d’Evey me sortit alors de mes pensées en attirant mon attention sur les dalles noires et blanches dont était confectionné le plancher. Même si je ne voyais pas grand-chose dans cette obscurité, ce damier était bien visible à la lueur des torches.

« On dirait un jeu d’échec… Mais sans les pièces. »

Soudainement, un bruit assourdissant vrombit dans la tour, faisant trembler ses murs, son plafond et son plancher, tellement que je crus, tout d’abord, que le plafond allait nous tomber sur la tête ou que le plancher allait s’écrouler sous nos pieds. Dans l’un ou l’autre, la situation ne me plaisait guère et je tentais de conserver mon équilibre sur ce sol instable. Que se passait-il exactement? Un vent puissant se leva alors, nous obligeant à cacher nos yeux dans le pli de notre coude.

« Argh! », lâchais-je.

Puis, la bourrasque se calma aussi brusquement qu’elle avait apparu. Je baissais mon bras, observant les alentours. Mais mon regard s’arrêta aussitôt sur le damier… qui n’était plus vide. Seize silhouettes, ombre pratiquement spectrale dans cette pénombre, se tenaient sur deux rangées différentes devant nous. Leurs yeux luminescents étaient tournés dans notre direction. Je les regardais, perplexe, quand des voix, semblant sortir des tréfonds de la terre, résonnèrent à l’unisson pour s’exclamer:

« Nous défendrons notre Roi… Coûte que coûte… »

Les huit pièces qui se trouvaient sur la première ligne se positionnèrent. À la lueur des torches, je pouvais voir leur lame reluire.

« Quels seront vos meilleurs coups? »

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Mutisme [quête - Evey]

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