Récapitulatif:

Nyëjsh, inconsciente, ne sentit pas son corps se soulever. Pendant quelques secondes, une ou deux minutes, elle se reposa dans les limbes du coma, alors que les autres s'évertuaient à se jeter sur le monstre horrible. Certains tentaient de lui venir en aide, comme jamais, avide de savoir où se trouvait le cristal, alors que d'autres n'en avait cure, s'occupant de leur propre survie.
Recouvrant ses esprits, elle se sentit brumeuse, comme sortant d'une léthargie. Portant une main à son front, elle se vit affublée de questions. Le Cristal... La Chimère... S'agrippant à l'Alfar, elle du faire un effort pour ne pas s'écrouler à nouveau. Son corps entier tendait à disparaitre, pour réapparaître, clignotant de plus en plus. Elle ne pouvait plus se cacher. Montrant un endroit flou de la pièce elle articula péniblement « Ici... » Seulement, le point qu'elle donna était invisible. La pièce était la pierre, et pour la voir révéler, il fallait que la Chimère disparaisse. Mais le combat était perdus d'avance, et les quelques personnes qui se jeter vers elle à corps perdues, étaient clairement de braves gens.

Nyëjsh se releva. Contre toute attente, le toit sous lequel ils étaient s'arracha. Les murs et le sol trembla, la bête ne bougea pas, et tous furent à terre. En haut, la coupole s'ôta de son socle pour se voir jetée à des kilomètres plus loin. Le ciel était visible, plein et noir, prêt à exploser. Seulement, en se concentrant dessus on pouvait y distinguer quelque chose...
« REGARDEZ ! » hurla la Prêtresse. Elle se sentait bien mieux. Aucun tourment ne l'assassinait désormais, et son heure n'était pas encore venue. Aucune partie d'elle n'était invisible et, au contraire, elle détacha son regard pour le poser sur la Chimère. Courant devant elle, elle écarta les coudes, joignit ses mains, et prononça des paroles incompréhensibles. La lumière rayonna de son être, et au dessus d'elle, par dessus le Palais, le visage d'une femme se matérialisa. Douce, et pourtant sévère, elle fit apparaitre un raie de lumière, laissant alors place à une lance.
Similaire à une épée de justice, celle ci fut envoyée sur l'être abominable gardant les lieux, pour l'annihiler. De partout et nulle part à la fois, une voix raisonna, forte et confiante. Voix féminine rassurante « Je suis Belyäm, mère de beauté et de fertilité. Vos terres renaitront, comme vos âmes. Ne retenez pas vos maux, et rendez à votre corps la pureté qu'il connait. » Nyëjsh ouvrit les yeux, se tournant vers elle.

La belle femme la remercia, alors que la Déesse s'en allait. C'était impressionnant, tout bonnement magique et il était impossible pour elle de décrocher son regard du ciel maintenant vide.
La magie bleue tombait en petits halos, partout. Tout le monde recouvrait ce qui lui appartenait, et Nyëjsh finit par se diriger vers le corps en poussière de la Chimère « Elle était la clé. Lorsque je l'ai aspiré, les paroles furent claires. C'était elle qui était au dessus de tout, et si nous l'avions tué avant, alors elle n'aurait jamais pu dévoiler cette clé, qui était faite pour cette serrure. La Chimère devait être tué dans la salle correspondante, et non ailleurs. Il aurait été pire que tout d'échouer ici... Mais Belyäm nous a guidé. »
Sous les cendres, elle sortit un artefact original, propre à la race des Orishas, qu'elle plaça dans le creux d'un mur. Au centre de la pièce, un piédestal se souleva, et le mécanisme laissa apparaitre le cristal. Souriante, elle fila pour attraper la pierre, la montrant à ses acolytes « Vous êtes des Héros, et votre nom restera à jamais gravé dans l'Histoire. Le Cristal doit être remit à qui de droit, et sans vous il aurait été impossible que j'y arrive. Les remerciements ne sont que de viles paroles, et bien que je vous en fasse part, il est évident que je vous remercierai par des gestes à l'avenir. » Se retournant, la lumière engloba son être, et des lys tombèrent tout autour d'elle « N'ayez crainte, je vais vous faire sortir de ce dédale. La ville, le monde est en passe à un changement, dont vous êtes les fondateurs. Vous ferez une rencontre. Plus qu'une simple rencontre, ce sera l'avènement d'un tournant de votre vie, qui ne sera que le signe de vos efforts. Qu'il soit bon ou mauvais, il y aura quelque chose à en tirer. Le Destin ne se trompe jamais. » S'élevant dans les airs en premier, elle se tourna, flottant comme la si belle Prêtresse qu'elle était, et les autres firent de même. La Lumière de Belyäm envahit chaque être, soignant les blessés, pour au final tous disparaitre.

Personne ne sut où Nyëjsh atterrit mais l'endroit de chacun fut propre à une volonté immuable, placée en leur sein respectif.

Résumé:

Groupe:

Nous nous battions tous avec l’énergie du désespoir, à nouveau. Terrasser ce monstre semblait une tâche perdue d’avance… certains avaient même refusé de prendre part au combat. Et pourtant… la prêtresse nous avait tous mit face à de grand danger de mort et cela ne pouvait pas être sans raison. De toutes les façons, la vie et la mort avaient fini par me faire comprendre qu’il y avait une raison à toute chose et tout acte sur ces terres. Alors, sans savoir réellement pourquoi et encore moins si cela était d’une quelconque utilité, je continuais à asséner du mieux que je le pouvais des coups de mon couteau de cuisine à la chimère. Après tout mon arme était faite pour couper de la viande fraîche… Et malgré tout, quelque chose d’étrange m’empêchait d’abandonner cette bataille et de me décourager… J’avais beau ne lui faire aucun effet et rater bon nombre de fois mes attaques, je continuais à les enchainer comme je le pouvais, en y mettant tout mon cœur. Et peut être que ma volonté de découvrir où nous mènerait toute cette histoire n’y était pas inconnue… Peut-être que nous allions tous mourir ici, et je sous-entendais par là, toute l’humanoïté, peut-être que cet univers serait détruit sous peu… mais nous tous continuons à nous battre pour notre survie. Peut-être étais-ce là le propre de nos esprits, nos âmes et nos cœurs… Toujours résister contre la disparition de notre existence…

Malheureusement, avec toute la rage de vaincre dont je pouvais faire preuve, mes capacités physiques étaient grandement limités et je commençais à me retrouver essoufflée. La dernière fois que nous nous étions mesurés à la créature ne remontais probablement qu’à quelques heures, et je n’avais certainement pas eut le temps de récupérer suffisamment d’énergie pour l’affronter à nouveau comme je l’avais fais. Le souffle court, j’allais m’écarter quand les murs et le sol se mirent à trembler. Cloué au sol, je vis avec stupeur que le toit venait tout bonnement d’être arraché, nous dévoilant un ciel noir d’orage, grondant et menaçant. La Prêtresse qui semblait s’être éveillé attira notre attention sur un endroit précis au dessus de nous… Un visage de femme apparut, et son expression paraissait douce malgré ses traits sévères… qui étais-ce ? Un raid de lumière m’aveugla quelques instant et se matérialisa en arme issus des dieux… avant de se planter dans le corps de la chimère. Je soupirais… Sauvé, nous avions été sauvé par la magie des Aetheri. Je me relevais péniblement, écoutant ses paroles de sa voix mélodieuse, qui s’éleva partout autour de nous, restant totalement fascinée par sa grande beauté… Belyäm… Et même après son départ, je restais paralysée par ces évènements dont je venais d’être spectatrice, mon regard toujours fixé à l’emplacement de l’apparition divine. Mais nos surprises ne s’arrêtèrent pas en si bon chemin…

La magie. Des sortes de flocons bleutés tombèrent depuis les nuages, nous rendant à tous notre flux magique. Je la sentis entrer à nouveau en mon et envahir chaque parcelle de mon être… mais je retins un cris en sentant que je perdais mon enveloppe corporelle… Non ! Je redevenais une Ombre ! Quelque chose se déchira en moi alors que je mourais une deuxième fois… Et ces émotions bénéfiques que j’avais pu ressentir ne restèrent uniquement car j’activais mon pouvoir de race… Je n’étais plus qu’un spectre sans corps et sans vie… à nouveau. Nyëjsh détailla alors ensuite les évènements qui venaient de nous arriver, ce pourquoi elle nous avait appelée… mais je peinais à l’écouter, encore choqué par ce retour à l’état de morte… Nous somme des héros disait-elle… Non. Je n’avais rien d’une héroïne… Une Ombre ne pouvait pas en être une… je n’étais qu’une Grande Faucheuse… Et si la magie était revenue, si l’humanoïté allait être sauvée, alors cela signifiait que j’allais à nouveau devoir pousser au suicide des puissants de cet univers, reprendre mon rôle dans le cycle de la mort… Et j’en vint à me demander si il n’aurait pas mieux fallut que je meurs véritablement et disparaisse à jamais dans le néant… La douleur qui me rongeait et les persécutions de mon âme allaient recommencer… Et Melody… Je me devais de la retrouver… Je me sentais idiote d’avoir inconsciemment espérer rester humaine. Peut-être avais-je été privée de ma magie, mais je fus vivante l’espace de quelques mois… La Prêtresse avait quitté les lieux, emmenant avec elle ce fameux cristal dont nous ne savions finalement pas grand chose. Une étrange lumière envahit les vivants présents, et semblait les soigner… mais je n’en fus pas frappé, moi et mon corps immatériel… Les yeux perdus dans le vague, je me sentis quitter l’endroit, pour me rendre à nouveau où les Aetheri voudront bien m’emmener… mais je n’en avais cure. J’étais morte. Encore.

Récapitulatif:

L’alfar se battait contre son esprit pour ne pas à nouveau perdre connaissance. Même si il ne pouvait pas se battre comme le faisait les autres champions présents, il pouvait toujours protéger la prêtresse, aidé de Mélie. La chimère semblait invincible et Ciryon cherchait des yeux un moyen de s’extraire de la pièce, de s’éloigner encore plus du monstre, même si il n’était pas certain d’avoir encore assez de force pour se bouger de là. Mais ce combat lui montrait au moins à quel point il était faible et, si jamais Mélie et lui s’en sortaient vivants, il devra s’entrainer d’avantages afin de combler ses lacunes et de palier à son manque cruel de force. Les autres aussi s’étaient déjà battus un peu plus tôt contre le monstre, et ils étaient tous retournés au combat, faisant de leur mieux pour ne pas mourir tout en lui faisant des dégâts. Mais lui, avec ses petits couteaux de lancés et sans le soutien magique du pouvoir de la Nymphe, qu’aurait-il pu bien faire pour aider à terrasser la bête ? Absolument rien, et il se félicitait toute fois d’avoir pris la bonne décision en éloignant leur guide de tout danger. Mélie posa une main compatissante sur son épaule mais restait silencieuse, consciente que dans un moment pareil, la parole était inutile. Et comme pour se rassurer, l’ami de la sombre nature lui prit sa petite main aux doigts fins et élancés et la serra dans la sienne. Ce contact physique lui faisait du bien et lui redonnait un peu de courage, l’aidant à calmer son cœur qui s’emballait et son instinct qui lui criait que sa fin était proche, si jamais la chimère n’était pas vaincue. Il ne voulait pas mourir ici, et répondant silencieusement à son appel, Méli soutint ce contact qui n’était pourtant pas habituel pour les deux comparses.

C’est alors que toute la pièce se mit à trembler beaucoup plus fort qu’auparavant, et dans un vacarme assourdissant accompagné du cris de la prêtresse qui venait de s’éveiller, le toit au dessus de leur tête disparus purement et simplement, arraché par une puissante force inconnue. Ciryon trembla devant cette démonstration et tout son corps en fut paralysé. C’est alors qu’à sa grande surprise, Nyëjsh se releva et courut au centre de la pièce, prononçant des paroles incompréhensibles alors qu’un visage gigantesque se matérialisa au dessus d’eux. Une lance frappa la chimère, qui s’effondra au sol, puis une voix forte parla de nul part et partout à la fois. C’était la fameuse déesse en qui croyait la prêtresse, qui était venue tous les sauver… L’alfar et la Nymphe ne pouvaient détacher leur regarde de la beauté envoutante de ce visage et restèrent à contempler le ciel même après que celui-ci disparut. L’alfar avait du mal à comprendre ce qui venait exactement de se passer, et sa grande fatigue ne l’aidait pas à se concentrer d’avantages pour démêler toutes les informations qui assaillaient son esprit faible. La Chimère, la clef, le cristal, le retour de la magie et la fin du chaos, une déesse qui était apparut, le monde qui était désormais sauf… Tout ça à la fois faisait beaucoup trop d’évènements pour lui, et Ciryon accueillit la douce sensations du pouvoir de Mélie sur son corps avec un immense soulagement. Toute la peur qu’il avait ressentit et du affronter depuis ces derniers mois était enfin partit. Il allait pouvoir maintenant se reposer l’esprit et se concentrer sur son entrainement intensif qu’il s’était décidé à suivre. Plus jamais il ne voulait revivre un événement pareil et se sentir aussi impuissant à cause de son manque de force, qu’elle soit physique ou mental. Il devra s’entrainer sans relâche, devenir un être capable de faire face à toutes les situations la tête haute, et un jour ne plus être dépendant de Méli. C’était une voie semée d’embuches sur laquelle l’alfar venait de faire son premier pas, mais après ce qu’il venait de vivre, plus rien ne pourrait l’effrayer autant que cette Chimère ou ces Rideres. Et c’était déjà en soit une nette amélioration qu’il se félicitait d’être parvenu à réaliser.

Et alors que Nyëjsh disparaissait dans un tourbillon, sans qu’il n’ai eu le temps de lui poser toutes les questions qui lui brulaient les lèvres, il disparut à son tours, tout comme toutes les personnes qui étaient présentes… Il n’avait pas pu reparler à cette jeune femme, Milady, et avait toujours beaucoup d’interrogations en tête. Mais celles-ci furent toutes balayés d’un revers du destin lorsque l’alfar atterrit avec un certain effroi et une grande surprise… sur le pas de la porte de la maison de ses parents… « Mélie, je crois que la déesse a un étrange sens de l’humour… mais si je comprends bien, il est temps que je passe dire un petit coucou à mes chers parents. » La nymphe pouffa, consciente de la complexité de la situation… L’alfar n’allait certainement pas passer ces retrouvailles dans la plus grande des joies…

Je regardais la prêtresse comme si elle était complètement folle. Pourquoi est-ce qu'elle criait que nous ne pouvions pas la tuer, est-ce qu'elle avait une sorte de scrupule a nous voir essayer de mettre fin a ses jours alors qu'elle était elle même en train de mettre a mort plusieurs des personnes qui avait décidé de l'accompagnée ? Non, mais sérieusement elle ne pouvait pas être aussi saine d'esprit qu'elle semblait nous le faire croire depuis le début. Bon sang, pourquoi est-ce que je n'ai pas senti que cette folle voulait nous conduire tout droit à la mort, ça m'aurait évité de perdre mon temps ici et surtout je ne serais pas en train de risquer ma vie pour quelque chose qui semblait vain ?
Elle se mit alors devant, quelque part je trouvais ça bien, elle prenait enfin part au merdier qu'elle avait créé, mais ce qui se passait ensuite me laissait perplexe. Tout c'était arrêté pendant qu'elle se préparait, je ne comprenais toujours pas le comportement de la créature envers elle, mais bon, j'allais laisser faire et je regardais assez intriguer. Finalement, j'entendis une incantation et je ne compris plus rien ce qui arrivait. Le temps semblait avoir été affecté sans que je comprenne, qu'elle était cette magie qu'elle utilisait ? Bon déjà que le fait qu'elle utilise de la magie ce n'était pas rien, mais si en plus elle savait faire des choses ainsi qu'elle devienne mon instructeur quoi.
Une fois que l'incantation fut faite donc, la créature avait disparu, comme si elle avait été avaler pour la prêtresse, ce qui au vu des corpulences était impossible, mais pourtant c'était bien ce qui s’était produit sous mes yeux. Maix visiblement ça ne ce faisait pas sans risque, car une fois que ce fus fait, elle finit sur le sol et elle criait, au vu de comment elle se déplaçait, ça semblait assez douloureux. Je restais alors immobile pendant que quelqu'un allait la voir. J'étais soudainement incapable de faire quoi que ce soit tellement ce que je voyais me semblait irréelle.je fronçais alors les sourcils, qui était elle vraiment finalement ? Car ce n'était pas de simple femmes, j'en étais persuadée.
On avait alors repris le chemin, mais je remarquais que c'était assez rapide. Pourquoi se presser autant ? D'accord le monde avait besoin de ce fragment le plus rapidement possible, mais en même temps ça ne servait à rien d'avancer si vite, nous venions de combattre ce monstre et elle voulait que nous nous dépêchions. Même elle dans son état devrait un peu plus se ménager, car nous ne savions pas sur quoi nous allions tomber par la suite. Quelque part je la trouvais vraiment inconsciente, mais je me gardais la réflexion tout en continuant de suivre le maivement, je supposais qu'elle savait ce qu'elle faisait, enfin ça valait mieux pour elle, car je ne l'aiderais pas plus que nécessaire.
Je ne sais pas vraiment pendant combien de temps je la suivis, mais je regardais ce qu'il restait du palais, même si certaine pièce semblait être encore en assez bon état, ce n'était malheureusement plus le cas pour d'autre. Moi qui n'avais pas été habituée à ce luxe, je trouvais malgré tout encore un certain charme dans ce qui se trouvait sous mes yeux. Même si quelque part je savais que jamais je ne pourrais avoir quelque chose ainsi, j'espérais qu'un jour je puisse avoir quelque chose qui y ressemble le plus possible, même si ce n'est pas aussi grand, après tout je n'ai pas besoin de quelque chose d'immense non plus, mais bon, j'aimerais au moins vivre confortablement.
Finalement, on était arrivé dans une pièce et elle s’était arrêté, visiblement nous venions d'arriver à l'endroit où nous devions être. Mais elle nous lâcha quelque chose que je ne m'attendais pas, elle nous demanda de nous préparer, je me demandais pourquoi, mais une fraction de seconde après j'avais la réponse, elle nous expliqua qu'elle allait la relâcher, au début j'avais cru à une blague, mais non, la chimère était bien de nouveau devant nous, toujours aussi menaçante. Mais qu'est-ce qui lui prenait de faire ça, pourquoi l'emprisonner pour la libérée quelque instant après. Elle ne croyait quand même pas naïvement que nous aurions plus faciles à la vaincre ici qu'en bas quand même ? Enfin je me tenais fin prête à accueillir la bête et ses attaques.
Pendant que je regardais certaine combattre la créature, je m'approchai de la prêtresse, celle-ci c'était évanoui, enfin je crois, mais j'avais remarqué que certaine personne voulait des réponses et je voulais pouvoir les entendes, du coup je me contentais de couvrir leur arrière si la créature venait a avoir l'idée de s'en prendre a eux pendant qu'ils parlaient. J'espérais vraiment qu'elle n'avait pas fait ça pour rien et qu'elle avait une bonne explication, car nous donner un espoir, nous dire que nous étions des « champions » et finalement ne rien pouvoir faire par manque d'information, il faudrait quand même avouer que ce serait quelque chose d'assez frustrant non ?
Je l'entendis alors se réveiller, quand elle répond pour la pierre, je me dis alors qu'elle ne devait pas encore bien réveiller et décida d'attendre la suite des événements, en espérant qu'elle serait favorable. Mais combien de temps avait elle devant elle ? J'avais remarqué que son corps était étrange, pourquoi est-ce qu'il disparaissait et apparaissait comme ça ? Je n'aimais pas ça, j'avais comme l'impression qu'elle nous avait cacher quelque chose d'important la concernant et que finalement ce n'était pas contre nous, mais plutôt est ce que l'on aurait accepté de suivre une fois qui risquait de disparaitre à tout moment ? J'avais quelque doute là-dessus, mais bon. Pour le moment j'avais un autre problème, plus grand et monstrueux a réglée, en espérant que l'on y arrive.
Mais je n'étais pas au bout de mes surprises. Le sol tremblait et je me retrouvais sur le sol alors que la pièce où nous nous trouvions n'avait plus de toit. On pouvait alors de nouveau voir le ciel qui nous menaçait depuis quelques jours, comme s'il s'apprêtait a déversé sur nous une rage meurtrière, d'ailleurs c'était peut être ce qui allait ce a passée, même si l'autre me semblait pourtant quelque peu plus rassurée quand elle criait, je ne comprenais pas d'ailleurs ce qu'elle avait a ce comportée soudainement de la sorte.
Alors que je me demandais ce qui allait encore se passer, la prêtresse se leva comme si de rien n'était et courut une nouvelle fois en avant pour faire une sorte de prière. Ce qui se passait ensuite était encore plus inattendu que le reste, un limier, puis une lance apparue, celle-ci fut alors envoyée sur la bête, ce qui fut beaucoup plus efficace que tout ce que nous avions tenté précédemment. Non, mais elle ne pouvait pas faire ça plus tôt celle-là. Ce n’était pas possible d'être aussi cruche quand même.
C'est alors qu'un visage était apparu, je ne connaissais pas ces croyances, mais je n'étais pas stupide. Je n’en revenais pas que nous avions reçu l'aide d'un dieu. En toute honnêteté, quand la prêtresse se lançais dans les explications, je l'avais a moiteur écoutée, pas par impolitesse, mais disons que j'étais quelque peu railleuse et je crois que personne ici présente ne pourrais réellement m'en vouloir. Qui pouvait se venter d'avoir vu non seulement un dieu, mais en plus d'avoir vu une action de celui-ci pour nous aider.
Heureusement tout semblait terminer, le cristal brillait au creux de sa main, je me demandais alors ce qu'elle comptait faire ce ça, elle me répondit alors, enfin disons plutôt qu'elle expliqua a tout le monde. Elle devait allée le remettre a quelqu'un, qui je l'ignore, mais je savais qu'elle ne le garderait pas pour elle, je pouvais lui faire confiance. Elle nous expliquait alors qu'elle allait nous aider à sortir d'ici, elle était assez optimiste pour la suite et avec le temps, pendant que d'étranges flocons tombaient du sol, je me sentais m'apaiser. Était-ce à cause de ce qu'il venait de se passer ? Ou plutôt, car au fond de moi je sentais que j'allais beaucoup mieux, même si ça je n'arrivais pas vraiment à l'expliquer. Mais une chose était certaine, tout autour de nous était en train de s'arranger pour le mieux, est-ce que l'on était sauvée ? Avec ce que je sentais et les paroles de la prêtresse, je le croyais et c'était temps mieux.
Cependant, sans savoir réellement pourquoi, je me retrouvais à proximité de la montagne de l'edelweiss enneigée quand la téléportation fut effectuée. Bah ce n'était pas vraiment un problème, car maintenant je pourrais utiliser mes ailes sans aucun problème, ce que je ne tardais pas à faire.