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 [EVENT] Partie III. Eorishaze

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Lun 04 Aoû 2014, 20:25



[EVENT] Partie III. Eorishaze 883475nyejsh


« Que se passe-t-il ? », « Je... Je ne sais pas. Ah ! » Nælya trébucha sur une dalle qui venait de se soulever. Tombant sur le sol, elle essaya de se rattraper à sa collègue, mais en vain. Le bâtiment se secoua légèrement, et, retenant leur souffle, les filles regardèrent le plafond. Nyëjsh chuchota « Il... Il faut partir... » Une fois debout les filles tentèrent de solidifier les murs.
La situation était chaotique. Les Ridères avaient attaqués Mégido sans répit et lorsque le souverain arriva pour user de ses propres dons, pour les écarter de la cité, il fut bien vain de croire en une victoire. C'était bien éphémère, et les entités s'étaient relevées avec hargne, reculant doucement. Mais ce n'était que pour aller chercher de l'aide. Plus que de l'aide, venir en masse.
Une armée d'horreurs était maintenant à quelques kilomètres de la ville. Ce ne serait qu'une question de temps avant qu'elles ne finissent de tout détruire. Des gens étaient morts, et envers et contre tout, les prêtresses de Belhyäm avaient résisté. Elles avaient préféré rester avec leur déesse, persuadées que celle-ci se manifesterait pour les aider. Mais les pauvres ne savaient pas qu'avec la magie défaillante, plus aucun Dieu ne se manifestait...
Seulement il fallait que le temple tienne.

Au delà des murs de la ville, des cris se firent entendre. Le Roi et les Eshus virent arriver tous les renforts, à la porte Ouest. Les regroupant rapidement, il était évident qu'ils n'arriveraient jamais à défendre la cité. C'était trop pour eux, et les misérables persistants à vivre ici, allaient mourir comme des rats.

Cocoon était là, grand et puissant, surplombant la foule. Ceux qui le connaissaient savaient combien il pouvait être persuasif et, pour les autres, ils allaient vite l'apprendre. Du charisme, de la voix, du potentiel, il n'en fallait pas plus pour envouter les gens. Et ça lui allait car ici, il fallait que tous l'écoute « Les Ridère arrivent en masse, on ne pourra plus les retenir sans se faire assassiner. Beaucoup sont morts, nous devons nous replier en ville. Le Palais est inaccessible, la cité n'est que décombres. Je vais vous guider au temple de Belhyäm, où l'endroit est plus sur qu'ici, là bas, nous aviserons avec les prêtresses d'une direction à prendre. Suivez moi ! » L'Orisha entra en ville.

Tout était dévasté. La ville n'était que gravats et parfois, des corps sans vie gisaient sur les bas côtés. Il n'était même pas rare de relever des êtres encore vivants mais ayant besoin de soin. Les plus aguerris aidèrent les plus meurtries. Au loin, les cris des monstres résonnèrent. Cocoon n'arrivait pas à deviner s'ils étaient proches ou non. Essayant de presser le pas, les gens tentaient de suivre le colosse qui se faisait bien plus rapide que d'autres. Heureusement, les Eshus guidaient les pas des plus lents.
Puis le temple s'érigea. Une partie était détruite, mais il tenait encore debout. Son choc avec la sphère avait évité des bâtiments. La plupart était encore debout mais menaçaient de s'écrouler d'un instant à l'autre.

A l'intérieur du temple les filles consolidaient les parois et soignaient les rescapés. De même, elles essayaient de tenir le plus longtemps possible, s'accrochant autant à la vie qu'elles s'accrochaient à leur déesse.
Le trou béant de la porte laissa passé un homme qui du baisser la tête pour s'y engouffrer. Une seconde après des troupes de personnes arrivaient. Nyëjsh couru vers l'entrée, le sourire collée sur ses lèvres « Cocoon ! » La belle fille s'arrêta devant lui, proche de son corps. Devoilant ses dents en souriant, elle tendit sa jolie main. Le Titan la surplombait de bien des centimètres et la regardait durement avant de lui faire des politesses. Prenant sa main, il en embrassa doucement le dessus avant de murmurer « Je te laisse à l'organisation... On m'appelle. », « Pars Héros, et que Belhyäm te guide de ses Muses. » Une sorte d'hologramme apparut, flou, brouillé, mais brillant. C'était un Æther. L'illusion, l'image, la représentation d'un Æther. Celui-ci prononça trois mots et Cocoon disparut, sans se retourner vers le groupe, suivit du Dieu.

Aux côtés de Nyëjsh, Nælyä arriva en trottinant « Ce sont eux nos Champions ? », « Oui... » Des fleurs de lys tombèrent sur le sol, comme venu de leurs vêtements, de leurs cheveux, pour embaumer l'air et arborer leurs robes et habits déjà magnifiques.


Mots : 735

Résumé:

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Ven 08 Aoû 2014, 11:34

A cheval, traversant des contrés toutes plus dévastés les unes que les autres, nous avions poursuivit les traces de ce serpent géant des jours durant, avec Léto... Mais il fallut bien vite nous rendre à l'évidence que nous ne pourrions rattraper le basilic et sa cavalière , et encore moins l'empêcher de semer la destruction, au même titre que les Rideres. Notre avancée était devenue dangereuse, les géants de glace me semblaient de plus en plus nombreux et grouillaient dans chaque ville, se déplaçaient en petit groupes… C’était effrayant. Le monde me semblait au bord du précipice, prêt à être totalement anéantit d’un instant à l’autre… Que faisaient les Aetheri ? Je me sentais faible, inutile, moi qui avait toujours compté sur ma magie pour m’en sortir, jusqu’au dernier instants… M’en voilà totalement dépourvue. Que savais-je réellement faire ? Je ne pouvais me battre à l’épée, ni tenter de guider les malheureux survivants que nous croisâmes vers un lieu sûre… Et je songeais de plus en plus à marcher droit vers la cause de notre annihilation, afin de me laisser périr et de ne plus me trouver dans ce cauchemar pourtant si réel. Je ne savais pas ce que pensait ma compagne de route, nous n’avions pas échangé beaucoup de mots, bien trop occupé à rester en vie et poursuivre la folle mission que nous nous étions donné. Et nous avions lamentablement échoué. Où pouvait bien être ce reptile désormais ? Probablement là où la vie ne se trouvait plus, dévorant quelques cadavres de ses puissantes mâchoires, réduisant des villes à un tas de débris.

J’en étais résolue à en finir. Plus rien n’avait de sens dans cet univers, ma survie était bien futile et au final, ne me semblait guère plus qu’un caprice d’enfant qui refuse l’inévitable. Alors un matin, ma décision était prise et je laissais à contrecœur Léto derrière moi, avec un cheval pour monture. J’avais donc repris la route vers ma seule maison, le Royaume des Abîmes. J’espérais que celui-ci soit encore debout et avait terriblement peur de ce que je pourrais y découvrir en pénétrant les rues de la ville… Mais il me fallait rentrer. Si je voulais mourir, autant que ce soit dans un lieu qui fut pour moi comme un véritable foyer d’accueil. Tout n’était que mort et désolation, et le désespoir m’envahissait au fur et à mesure que je pensais à toutes ces personnes que j’avais pu croiser dans ma courte existence… et qui étaient surement dors et déjà mortes pour la majorité. Une mort sans possibilité de se réincarner, ou de devenir ange ou démon… J’étais une Grande Faucheuse bien stupide de croire que la vie pouvait encore être préservée, moi qui côtoyait la mort depuis un moment déjà… Lorsque celle-ci vient vous chercher, inutile de se débattre ou de se rebeller… Mieux vaut-il se laisser aller. Et c’est bien ce que je comptais faire désormais, moi qui avait peut être sacrifié tout ce qui me restait de magie pour la survie d’une petite poignée de béluas…

Pourtant, alors que je galopais sur le continent dévasté, qui portait si bien son nom depuis l’arrivée des Ridere, ma curiosité fut à nouveau interpellée. Un des ces immenses cylindres bleues qui semblaient rejoindre le ciel se dressait depuis Megido. Le temps était à l’orage, me semblait-il… Mais comme toujours, ma soif de connaissance fut plus forte que tout. J’étais seulement à quelques heures à cheval de la capitale des Orishas, pourquoi ne pas en profiter pour y voir de plus prêt ? Je bifurquais donc droit sur la cité, forçant l’allure de mon cheval, qui hennit de protestation. Il y avait danger là où on se dirigeait, et je m’en fichais. En quelques temps à peine, nous tombions sur un groupe de guerriers, à l’Ouest de Megido. Je voulus passer mon chemin et les ignorer, mais un homme à la carrure imposante entama un discours qui ne pu que me captiver, sans que j’en comprenne réellement la raison. Je ne l’avais jamais vu auparavant, mais un tel charisme ne pouvait être que celui d’un Roi… ou d’un Dieu. Et bien que je ne faisait pas partit des siens, l’autorité qu’il mit dans ses paroles me poussèrent à le suivre au cœur de la ville… qui m’en rappela tant d’autres… Je ne pouvais supporter à nouveau de voir tous ces cadavres joncher le sol, ces maisons tomber en ruine… Tant de vies et de familles détruites… Je fixait l’encolure de ma monture, me mordant l’intérieur de la joue afin de retenir mes larmes. Pleurer pour si peu, comparé à ce que d’autres subissaient, aurait été indécent. Nous avions avancé vers le Sud-Ouest et étions arrivés devant un impressionnant temple, qui malgré les nombreux dégâts qu’il avait du subir, tenait encore debout. On pouvait encore voir à travers les restes de ce bâtiment un lieu qui fut probablement autrefois d’une grande beauté, et j’ignorais totalement à qui l’on pouvait bien vouer un culte dans cet endroit. Nous pénétrâmes à l’intérieur, qui me semblait immense de part son haut plafond et la grande statut qui s’y trouvait ; et de douces jeunes filles qui se ressemblaient à s’y méprendre nous accueillirent. Le Grand Homme, quand à lui, avait disparus et nous laissait entre leurs mains. Deux d’entre elles s’exprimèrent, nous désignant comme des champions, et des fleurs vinrent tapir le sol et embaumer l’air. Je me sentis aussitôt apaisée, bien qu’il fallait que je garde en tête que ce ne serait que de courte durée… Humblement, je m’approchais de celle qui nous avait désigné. « - Pardonnez moi de vous déranger… mais je ne faisais pas partit du groupe de soldat de cet homme qui vient de nous quitter, et je suis étrangère à votre culte et votre ville. Pourquoi nous avez-vous appelé vos champions ? ». Je brûlais également de leur demander qui était leur Aether, mais il y avait bien plus urgent à régler…

Récapitulatif:
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Ven 08 Aoû 2014, 13:37


-Mais pourquoi tu veux partir maman, on a besoin de toi ici. En plus j'ai peur. Ils ne sont pas loin et puis si tu ne revenais pas hein. Reste avec nous s'il te plaît.
-Il n'a pas tort, on ne sait toujours pas vraiment ce qu'il se passe, mais ça empire de jour en jour. En plus on est même plus capable d'utiliser la magie, alors qu'est ce que tu veux faire concrètement. Tu ferais beaucoup mieux de rester ici, c'est beaucoup plus prudent pour tout le monde.
-Et attendre de crevée comme un chien ? Non merci ce n'est pas pour moi. Fanny se rend dans la ville des Orisha pour voir si une amie va bien, je l'accompagne, car il y a quelque chose qui m'intrigue. Alors il reste ici, ainsi qu'Athéna et moi j'y vais compris.

Pourquoi est-ce qu'il fallait que je sois encore ici quand tout s’était produit ? Tout comme la première fois, mes parents avaient essayer, en vain de m'empêche de partir. Mais c'était hors de question que je reste ici. Une de mes amies s'en allait et j'allais en profiter pour l'accompagner. Il y avait quelque chose que je voulais vérifier dans cette ville. Certes, j'aurais peut ter peu vérifier plus près, mais je préférais quand même faire un bout de voyage avec mon amie, alors tant pis si le chemin était un peu plus long. En plus elle voulait bien me prêter le cheval de son père pour le voyage, ce qui était quand même bien pratique, vu que j'étais maintenant incapable d'utiliser la magie.
Car oui, depuis l'attaque, je ne pouvais ni l'utiliser, ni même volée, déjà que j'avais eu du mal ces derniers temps, voilà que maintenant j'en étais totalement incapable. Ça me frustrait à un point qu'ils ne pouvaient pas imaginer. Mais bon, je ne pouvais rien y faire, enfin pas dans la situation actuelle. J'espérais quand même que ce n'était que temporaire, même si heureusement je savais quand même me débrouiller quelque peu avec mes armes, mais ce n'était sans doute pas mon point fort, surtout que souvent j'utilisais mes ailes pour me donner un avantage non négligeable.
On avait alors galopé et pris un bateau pour arriver sur le bon continent. Le voyage n'avait pas vraiment été rassurant. Le ciel avait une couleur inhabituelle, la lune non seulement était noir, mais en plus était énorme. Et puis il y avait ces cylindres, c'était ce que je voulais examiner de plus prêt en réalité. Je ne savais pas pourquoi, mais quelque chose me disait que tout était lié. Enfin, je verrais bien, je devais passer dans la ville en premiers lieux. Pendant notre voyage, on avait aussi appris qu'il y avait beaucoup de monde maintenant. Beaucoup trop. Le monde des morts devait être bien vide pour le moment. Si quelque part c'était bien pour ceux qui étaient morts trop tôt, ça ne nous arrangeait vraiment pas au niveau population.
On fois arriver a proximité de la ville, on nous fit vite entrée, elle portait les traces de combats et visiblement au loin se trouvais ces monstres, c'est pourquoi on eu pas a nous le dire deux fois. Mais au vu de la foule, on se sépara. C'est alors que j'entendis une voix, c'était visiblement quelqu'un d'important, peut-être même le souverain en lui même ? Bah de toute manier je m'en foutais, mais il voulait que l'on aille se mettre en sécurité dans un temple. Vu ce qu'il ce passait a l'extérieur, je compris que l'on n'avait de toute manier par le choix et que c'était sans doute la meilleure des solutions pour le moment.
Je suivis alors le groupe sans vraiment faire attention à ce qu'il y avait autour de nous. Je me demandais qu'est ce qu'il se passait vraiment et surtout, comment est-ce que tout ça allait se finir. Seulement, arriver dans le temple, il parti nous laissant seul avec deux femmes qui après une étrange apparition nous avait appelés d'une étrange façon. Une jeune femme aux cheveux noirs avait alors posé la question que je voulais. Pourquoi ? Personnellement, je n'étais même pas censée rester ici de base, alors pourquoi faire comme si on était attendu. Enfin c'était l'impression que ça me donnait, même si je pouvais largement me tromper. J'attendais avec une certaine impatience des réponses à la question de la jeune femme.

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Ven 08 Aoû 2014, 16:25

La guerre… Son peuple avait toujours été fort dans l’art de la guerre. Tout petit, on lui avait apprit à élaborer des plans de batailles, à déjouer des pièges que pourraient tendre de potentiels ennemis, à faire marcher son cerveau pour exceller un jour dans ce domaine et s’élever dans la hiérarchie des alfars. Mais on ne lui avait jamais apprit à se battre contre des monstres de glace gigantesques qui détruisaient tout sur leur passage. La mort était partout, la peur était dans tous les cœurs et sans sa nymphe à ses côtés, jamais il ne serait sortit de chez lui pour aller remplir une mission que l’on lui avait ordonné d’accomplir. Et même une fois au dehors, sa phobie du monde extérieur l’avait envahit, et ce malgré la présence de Mélie à ses côtés. Il se souvint qu’à ce moment, alors qu’il s’était mis à trembler de tous ses membres dans ce territoire qu’il ne connaissait pas, la belle femme lui avait annoncé qu’elle n’avait plus de magie. Et qui disait plus de magie disait qu’il redevenait le couard incapable de réaliser quoi que ce soit par lui-même dans ce monde extérieur et effrayant. Monde qui était encore plus effrayant maintenant que les Rideres s’y promenaient de plus en plus en grand nombre et que les cadavres s’entassaient sur les sols de toutes les villes qu’il avait pu croiser.

« On en a encore pour longtemps ? C’est fatiguant de se déplacer sur ces équidés. » Mélie lui rappela à l’ordre et il tourna brusquement sa tête dans un sursaut de peur. Tout lui faisait peur, même le simple fait d’entendre sa voix, et il ne me rappelait plus à quand remontait sa dernière nuit de sommeil. Il avait les yeux bouffis de fatigue et le blanc qui entourait ses pupilles étaient presque totalement rouges, comme si j’avais consommé quelques produits illicites. « Je.. je ne sais pas… On s’est perdu ? ». Elle le regarda avec des yeux ahuris et souffla d’agacement. Il rougit presque malgré lui de honte face à son incompétence notoire. Sans son pouvoir, il était totalement démuni, comme un petit enfant innocent qui avait besoin de se reposer constamment sur les adultes qui l’entourait. Sauf que ils n’étaient que deux ici, et que Mélie commençait sincèrement à en avoir marre de se trainer le boulet qu’il était devenu. « Bien… Sais-tu au moins me dire où nous allons ? » Son ton était très nettement énervé, ce qui n’arrangea rien à l’état du jeune homme et il eut beaucoup de mal à réfléchir à son ordre de mission pour lui répondre. « On va à Megido, voir ce qu’il y a à ce grand cylindre bleu que l’on y voit. Enfin je crois. » Elle leva son regard vers le ciel, exaspérée, et fit accélérer sa monture. « Très bien, on est plus très loin dans ce cas. Regarde, il y a un groupe rassemblé autour d’un homme là bas. » Et sans attendre de réponse de sa part, elle partit au galop dans la direction qu’elle lui avait montré du doigt.

Une ville apparaissait effectivement au loin. Et qui disait ville disait Rideres et cadavres. Deux choses qu’il ne voulait ni voir ni rencontrer. Mais il n’avait pas le choix et dû lui aussi accélérer si il ne voulait pas se retrouver seul ici. En un rien de temps, ils étaient arrivés face à un homme que Círyon reconnu rapidement comme un chef, de par son attitude et sa voix portante. Il proposait d’aller jusqu’à un temple, ce qui lui convint parfaitement. Un temple devait encore être l’endroit où il risquait le moins de se blesser ! Il se tourna vers Mélie pour lui faire suivre ses directives, pour une fois qu’il en avait. « On va avec eux, il semble être leur leader. » Elle remua son menton de haut en bas pour lui dire qu’elle était d’accord, et ils suivirent toute son équipe de soldat.

Arrivés devant le temple, celui-ci avait une piteuse allure… Toute une partie s’était effondrée et beaucoup d’endroits donnaient l’impression d’être prêt à s’effondrer à tout moment. Au final, il ne savait plus si c’était une si bonne idée que ça de se cacher à l’intérieur… Mais il y entrait toute fois à la suite des autres et ils furent accueillis par de très belles femmes aux visage étrangement identiques. Alors, une voix qu’il reconnut entre toutes les autres posa une question. Milady était aussi ici… La peur de la revoir le fit se cacher derrière Mélie, qui ricana. Il ne voulait surtout pas qu’elle lui reparle, pas alors qu’il était aussi faible et démuni ! Mais il n’avait pas le choix… Alors il attendit simplement la réponse à la question qu’elle avait posé, qui lui semblait la plus importante chose à savoir pour le moment.

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Ven 08 Aoû 2014, 17:52




« Sur un chemin inconnu »


Apres l’affaire à Utopia je me retrouvais aux portes de Megido. La situation semblait pas vraiment meilleure... Mais pendant un moment, l’endroit semblait un peu plus calme... Je me disais alors que ce serait l’endroit idéal pour se reposer un petit moment. Avant de partir me mettre à l’abri. Le temps était maussade, il y avait comme une odeur de fin du monde. Ce qui était un peu le cas d’ailleurs vu que j’avais perdu mes pouvoirs et que j’étais redevenu en quelques sortes une humaine comme les autres... C’était d’ailleurs assez rageant de se dire que je ne pouvais rien faire... C’était à me rendre folle pour être précises... Sans compte que c’était aussi ce qui m’obligeait à me réfugier chez les autres pour être un tant soit peu à l’abri.

Mais je n’aimais pas trop l’endroit pour le moment à cause du fait qu’on était vraiment beaucoup... Les morts revenaient bien à la vie, mais le pire c’était qu’apparemment cela créait une surpopulation... Cela me donnait des envies de meurtres histoire d’avoir un peu de place... Toujours était-il que je finissais par entre en ville ou comme je pouvais m’y attendre, les rues étaient totalement détruite... Durant le pitch d’un homme j’avais entendu celui-ci dire qu’il fallait rejoindre le temple de Belhyäm... Si c’était l’endroit le plus sûr de la ville, je n’avais aucune raison de protester, je me dirigeais donc vers le lieu-dit comme un bien trop grand nombre de gens... C’était d’ailleurs l’un des raisons qui faisait que je n’aidais pas les quelques survivant coincé dans les décombres de la ville. Finalement on arrivait devant le temps qui lui aussi avait subit pas mal de débat et sans vraiment réfléchir je dis :

J’ai déjà vu des choses en meilleur état...

C’était dit pour moi-même, mais je n’avais pas pu m’empêcher de le dire à voix haute... Enfin bref, l’homme qui m’avait amené ici disparaissait sous mes yeux quelques instants plus tard sans vraiment explique le comment du pourquoi... Était-ce de la magie ? J’avais un peu de mal à le crois vu que je n’en avais plus... Je pensais qu’il n’y avait que les magiciens qui avaient encore leur pouvoir magique. Enfin bref, la suite devenait beaucoup plus étrange et énigmatique à mon gout. Premièrement une apparition des plus étranges s’imposait à moi et vraisemblablement aux autre gens qui avait suivi cet homme.

Ma la plus grande question était surtout de savoir pourquoi ses femmes nous avait appelé « nos champions » Pour un peu elle aurait dit élu que j’aurais trouvé cela pareil... Tout cela était bien étrange et un peu inquiétant je devais l’avoué, j’espérais que ses bonnes femmes ne voulait pas nous voir combattre les Ridères. Je les avais vu une ou deux fois à l’œuvre et cela m’avait suffi pour comprendre que je n’étais pas de taille pour les vaincre... Peut-être qu’il y en avait qui avait réussi et qui se trouvait ici... Mais une chose était sûr, il était pour moi hors de question de sauver ses gens au risque de ma vie... Une jeune femme posait alors une remarque qui reflétait assez bien ma pensé, même si je la trouvais pas assez directe à mon gout. Alors quand elle eut fini de parler je m’empressais d’ajouté à mon tour :


A moins que vous n’ayez la solution miracle pour nous sortir de là, il est pour moi hors de question que je risque ma vie pour rien... Je suis encore jeune et je ne veux pas mourir ici.

J’étais franche, si c’était pour crée une milice improvisé pour se battre je préférais tout de suite prendre la poudre d’escampette. Je n’étais peut-être pas la femme la plus intelligente du monde, mais je n’étais pas non plus totalement stupide au point de me jeter dans la gueule du loup. Donc je préférais être sur de savoir leur intention avant de prendre une décision. Car, même si je ne voulais pas me battre, si ses femmes connaissaient un moyen pour prendre le contrôle sur les Rideres, cela aurait été sans hésitation que je l’aurais accompagné... Je voulais étudier ses êtres si puissant, si énigmatique. Mais pour cela, il fallait encore pouvoir les contrôler ce qui semblait tout simplement impossible. Je restais donc immobile, le plus impassible possible en attendant la réponse de ses femmes. Même si je devais avouer que je ne fondais pas vraiment de grand espoir. Mais malheureusement, je savais que j’étais un peu à court d’option.

748 mots

Resume:

C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P I C O D E


Edit by Cocoon : J'ai modifié la couleur principale de la police car, étant dans un RP commun il vaut mieux que tu prennes des codages lisibles par tous et peu à même de nous griller les rétines xD Du coup merci de conserver la couleur blanche pour tes 3 prochains post ici et tes futurs post de RP commun ^^
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Sam 09 Aoû 2014, 14:36

Thalie était seule et épuisée, échouée sur le continent dévasté depuis des heures sans doute. Elle ne se rappelait plus de grand chose, hormis de la peur qu'elle avait eu dans cette cité bulle, sous l'océan. Plus jamais elle ne voulait y retourner, le monde marin étant bien trop effrayant. Et puis, les ondins avaient une apparence étrange. En attendant, elle se sentait totalement abandonnée, forte d'une nouvelle vérité, certes, mais que valait la connaissance lorsqu'on était trop éloignée de ce qui avait réellement de l'importance pour nous ? Thalie n'avait pas vu Edgar depuis un certain temps et même, elle ne pouvait le nier : ses fleurs lui manquaient bien plus que toute autre chose. Elle craignait pour leur survie, elle craignait pour leur moral. Si cela se trouvait, elles étaient inquiètes pour elle, se faisant un sang d'encre à son sujet. La fée finit par se coucher sur le sol des terres arides. Elle n'en pouvait plus, ses ailes bien trop épuisées pour la porter encore. Elle allait s'éteindre ici. Pourtant, elle ne sentait pas l'heure de sa mort approcher. C'était étrange, comme si, quelque part, elle savait que quelque chose ou quelqu'un allait venir la tirer de ce pétrin. Fixant le ciel, elle commença à se demander si elle n'avait pas des hallucinations. Le ciel se teintait de bleu. Bien sûr, par un magnifique soleil, cela aurait été normal mais... mais ce bleu n'était pas naturel, il était mouvant, comme si des nuages de coton avaient élu domicile dans le lointain. Cela semblait si irréel. Comment tout ceci pouvait-il être possible ? Et pire que tout, une forme commença à se dégager de ces nuages, ronde et noire. La fée en eu un frisson d'horreur. Qu'était-ce ? Elle l'avait déjà vu parcourir le ciel auparavant mais bien plus menue, bien plus petite. La lune noire. Qu'avait dit Edgar au sujet de celle-ci ? Elle ne se souvenait plus.

Combien de temps était-elle là, à fixer le ciel ? Elle n'aurait su le dire mais une ombre passa devant ses yeux. Elle avait entendu le bruit des sabots, bien sûr, mais elle était trop faible pour y faire attention réellement, trop distraite par cette lune entourée de brume. Quelque part, elle trouvait cela magnifique. Le bruit des bottes du cavalier retentit sur le sol et une paire de mains la prit en son sein.

« Thalie. Je suis venue te chercher. ».

« Edgar ? »

La fée avait fait un bond au creux de ses mains, réalisant que son jardin était alors sans protection. Pratiquement au bord des larmes, elle voulut y retourner directement, peu importe son état mais l'homme l'enferma dans une prison de doigts.

« Je suis désolé mais je ne pouvais pas rester là bas en te sachant ici. Le monde est condamné semble-t-il. Peut-être y a t-il encore un espoir mais celui-ci est infime. Nous allons nous rendre à Megido. Au dessus de la ville un cylindre est apparu, un cylindre de magie. Ma mère m'a demandé de m'y rendre. C'est urgent, même si elle n'a pas voulu m'en dire davantage. »

« Tu as une mère ? »

Malgré l'inquiétude, des éléments choquaient la jeune fille. Jamais Edgar ne lui avait parlé de lui, elle ne savait même pas à quelle race il appartenait à vrai dire. C'était logique d'une certaine façon, qu'il ait des parents, mais elle ne l'avait jamais envisagé. Il sourit.

« Nous en parlerons plus tard. En attendant, nous allons reprendre notre route. Je t'ai apporté de quoi te rassasier. Le chemin sera long, tu auras le temps de te reposer. »

Le cheval galopa durant ce qui sembla être des heures. Plongée dans un sommeil agité, Thalie ouvrait les yeux de temps en temps pour apercevoir des paysages de ruine et de désolation. La magie l'avait quitté, elle le sentait, mais, quoi qu'il arrive, les terres dévastées ne se prêtaient pas à la communication avec les fleurs. Elle était inquiète, rêvait de la vision de son jardin détruit par des individus venus pour tout saccager, par plaisir sadique ou par non respect de la nature. Elle avait peur et cette peur la berça dans un sommeil fait de cauchemars et d'ombres.

Malgré l'agitation de la fée, Edgar ne la réveilla pas, attendant qu'elle ouvre les yeux seule. Quand ce fut le cas, elle découvrit un lieu dans lequel elle n'avait jamais mis les pieds. Une statue imposante s'y trouvait, d'une femme magnifique, du moins, autant que pouvait l'être une statue, art qui n'était pas du tout au goût de Thalie. Curieuse, elle commença à regarder autour d'elle, ayant manqué le discours de l'Orishala en personne. Seulement, le vampire qui l'accompagnait, lui, l'avait entendu et il savait que l'heure était grave et qu'il fallait aider ces femmes.

♫ 798 ♫

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Sam 09 Aoû 2014, 22:21



[EVENT] Partie III. Eorishaze 883475nyejsh


Les filles étaient ravies. Les sublimes femmes voyaient arriver des gens, des groupes, la cavalerie... Tout leur allait. Elles comptaient dans leurs têtes les membres qui se présentaient devant eux, en quête d'aventures. Leurs fines lèvres n'arrêtaient de sourire, de façon pure, bienveillante, comme une douce caresse matinale. Les Champions se posaient des questions. Pourquoi eux ? Pourquoi ici ? Nælyä n'avait pas hésiter à chuchoter ce mot un peu fort, bien que soufflé du bout des lèvres, et ce fut Nyëjsh qui répondit calmement à toutes ces revendications et ces doutes « Vous pouvez partir si le coeur vous en dit ma chère, mais vos pas vous ramèneront ici. Le temple est le commencement. Les premiers-nés annoncent la fin, et vous ne manquerez pas de leur annoncer le renouveau. Belhyäm vous a fait venir ici par ses diverses interventions, aussi discrètes soient-elles. A vous de juger si vous vous sentez capable de contrôler les engeances... Ou non. » Nælyä se mit à glousser doucement. Elle était plus espiègle que sa Sœur. Elle aurait préféré que Nyëjsh reste vague, pour perdre les Champions dans les méandres de leurs propres pensées. Ne pas leur donner ce qu'ils attendent, juste dévoiler une petite partie du butin, sans en montrer l'intégralité « Vous rappelez vous pourquoi vous êtes venu ? Ce qui vous a poussé à vous rendre ici ? » Elle se tut une seconde, avant de faire un pas en avant et de tourner lentement autour de sa Sœur. L'air sentait les fleurs et la brise fraiche « Il y a en ce monde de puissants Dieux. Des entités que ni vous, ni moi ne connaissons réellement. Mais celles-ci demandent à être connue. A être reconnue... » Elle s'arrêta et fit face au groupe « Un fragment se trouve au Palais. », « L'accès souterrain à la belle Eorishaze est complexe, ainsi, Belhyäm fera elle même le choix de ses Champions pour l'aider à retrouver le fragment de sa puissance. », « Alors que les autres me suivront, guidés par sa lumière divine, pour fuir l'enclave des bras froids de ces monstres. »

A peine eut-elle finit de parler que le bâtiment trembla. Un morceau de plafond se décrocha soudainement pour s'écraser sur le sol. Il ne faisait aucun doute que les gens se trouvant dessous, avait esquivé avec brio cette dalle impure, dorénavant brisé sur le sol. Malgré le ciel tumultueux, une lumière jaune, presque blanche, pénétra l'édifice. De là, il éclaira alors des personnes spécifiques. Nyëjsh regarda sa Sœur et sourit, avec de dire avec un calme toujours serein et reposant « Mes Champions, venez à moi. Le fragment divin nous attend. »

[EVENT] Partie III. Eorishaze 7501572edwe38jpg

Nyëjsh s'attarda dans le temple « La route sera périlleuse, mais la gloire de la réussite sera savoureuse. Belhyäm nous aidera à chercher son Oeil divin. Suivez-moi, laissez vous guidez, et protégez-vous. Le reste ira. » La Prêtresse fit volte face. Ses yeux rieurs et cléments laissèrent place à un visage froid et impassible. Les Lys qui tombaient des ses habits, pour fleurir une fois le sol atteint, se fanêrent d'un coup pour disparaître. Dès qu'elle passa dans l'ombre, elle se changea imperceptiblement en une femme impassible.
Forte du groupe, elle savait qu'ils allaient se rendre compte de quelque chose. Evidemment qu'elle était une Prêtresse, qu'elle était de ceux qui aidaient pour sauver le monde, mais elle était une chimère. Une partie de Belhyäm altéré par le temps et la magie. Si le temple avait réussit à préserver l'image de la Muse, celle-ci serait bien différente une fois sortie de là.
Elle dépassa la statue à moitié détruite de la déesse, et s'engouffra dans un escalier qu'elle descendit. Suivant un mur, elle ouvrit une porte dérobée que seuls les plus grands auraient pu remarquer « Suivez-moi. Les galeries sont fragiles, attention où vous marchez. » C'était un conseil parmi tan d'autres, qu'ils étaient libres d'appliquer ou non. Dès qu'elle s'engouffra dans le tunel plongé dans le noir, son corps commença à disparaître légèrement. Certaines personnes pouvaient voir à travers, mais encore trop peu pour vraiment attester de l’effroi que cela produisait.
Nyëjsh souffla doucement devant elle, sur les parois. Un chant résonna, propre à elle, et lui revint en illuminant quelques pierres. Elle même arborait une aura de clarté qui permettait aux plus aveugles de se repérer dans le noir « Que Belhyäm nous guide. » La marche commença.
Nyëjsh ne clignotait pas, et ne disparaissait pas plus. Elle était encore dans ce monde, et encore tangible. Elle savait qu'elle n'allait pas perdurer, et que les Champions allaient devoir se débrouiller seuls, mais elle savait qu'ils s'en sortiraient, car ils avaient été choisis, et ils étaient venu.

Bien que les boyaux de terre se rétrécissaient par moment, le travers fut sans encombre. Elle fut satisfaite de voir que le temps n'avait pas détruit ces réseaux labyrinthique.
Grimpant sur une échelle, elle donna un coup dans une plaque située au plafond, et décala cette dernière pour se hisser hors de tout cela « Nous sommes dans les second sous-sol, sous les geôles. L'asence de magie a détruit des sceaux capitaux. Préparez-vous à l'affrontement. Nous ne sommes pas seuls. » Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Nyëjsh alla au fond de la salle et monta des escaliers pour arriver dans le grand sas menant aux geôles. Ici, deux gardiens trônaient. Deux chimères, des mastodontes, ayant été jadis enfermées par le roi pour garder les cahots. Dès que ces bêtes virent les guerriers, elles se dressèrent et hurlèrent, prête à les démembrer « Champions... Armez vous. » Nyëjsh commençait à devenir intangible. Bizarrement, les monstres touchant presque le plafond, ne s'occupaient pas vraiment d'elle, se concentrant sur les gens bien vivants.


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Jeu 14 Aoû 2014, 13:17

Je voyais de nombreuses personnes provenant de tout horizon arriver au temple et nous rejoindre parmi toutes ces jeunes femmes, et je me demandais bien si tout comme moi, ce fut ce grand cylindre bleu qui les attira en ces lieux et cet homme au grand charisme qui les conduisit jusqu’ici. Mais l’heure n’était pas aux bavardages sur la vie de chacun, il faudra attendre que le monde soit tombé ou relevé pour cela. J’écoutais donc attentivement les réponses de ces muses, qui ne m’apportaient pourtant que de bien maigres réponses et d’avantage de questions. L’une d’elle me paraissait cultiver un certain goût pour le mystère qui n’était d’ailleurs pas pour me déplaire, et je me surpris curieusement à me plaire à admirer les courbes de son corps… Il suffit. Je secouais vivement la tête pour me débarrasser de ces pensées impures qui n’étaient pas miennes.  Belhyäm… Étais-ce là le nom de leur déesse ? Alors tout ceci était une fois encore l’œuvre d’un Aether ? Moi qui les pensais trop pleutres ou trop faibles pour ce soucier des divers problèmes  que nous autres, simples habitants de ces continents, subissaient chaque jour… Je restais sceptique, et une pointe de méfiance naquit en moi… Dans quelle aventure allais-je encore une nouvelle fois m’embarquer ? Et cela en valait-il seulement la peine ? Moi qui m’étais pourtant résolue à retourner au Royaume des Abîmes pour y attendre ma fin, me voilà détourner de mon chemin par une intervention divine ? Non, pas par un Aether… par ma curiosité. C’était bien de mon propre chef que je m’étais rendue ici, et non car j’avais été appelée par qui que ce soit. Les muses pourront bien dire ce qu’elles désirent, je garderais à l’esprit que je suis la seule à avoir pris la décision de les suivre et de répondre à leur demande, pour la seule et unique raison que tout ceci m’intriguait et que je voulais savoir. Ainsi, je ne mourais pas sotte, comme le dit l’adage.

Le vacarme que produisit un pan du plafond en s’écrasant au sol me sortit de mes réflexions, et je sursautais vivement, prise d’inquiétude quand à la possibilité de voir des blessés. Fort heureusement, rien de tel n’était arrivé. Je fis alors le point sur la situation actuelle, ce qui m’avait toujours permis de garder le contrôle de mes esprits. Je me trouvais dans un temple, en compagnie de muses et d’autres hommes, et nous avions pour mission de nous rendre au Palais à la recherche d’un fragment. Mais un fragment de quoi au juste ? Encore une énigme sans réponse… La plus intrigante des demoiselles me désigna alors, et je suivis des yeux son faisceau de lumière, qui devait me dévoiler mes compagnons d’aventure… Et quelle ne fut pas mon horrible surprise en reconnaissant ce goujat d’alfar ! Je détournais rapidement des yeux après avoir salué de la tête sa compagne et serrait mes poings de rage. Notre dernière rencontre n’avait pas été des plus agréables et je ne souhaitais nullement lui reparler de ces humiliants événements. Faisant fi de mon passé, je partis dans les traces de notre belle guide, à la recherche d’un objet inconnue.

Contrairement à mon habitude, je restais en retrait des autres, moi que cette histoire n’inspirait guère… Et mon instinct s’éveilla alors que les lys qui tombaient de la robe de la muse se fanèrent lorsque celle-ci passa dans l’ombre… Pourtant, quelque chose en elle me poussait malgré tout à la suivre et la confiance qui émanait d’elle chassa bien vite mes doutes et mes craintes. Après être passé devant la statue à moitié détruite, de ce qui devait être la représentation de leur déesse, nous descendîmes un escalier et passèrent par une porte dérobée qui nous mena à de fragiles galeries. J’avançais prudemment, évitant de toucher aux murs et gardant les yeux rivés sur un sol que je sentais prêt à se dérober sous mes pieds. Enfin, après avoir grimpé à une échelle, la belle nous expliqua que nous étions arrivés dans les sous-sols du palais, mais le reste de sa phrase me glaça le sang… Fallait-il encore que je me batte ? Après avoir réussis à fuir les Rideres toujours plus nombreux ? Pourquoi la prêtresse nous avait mené face au danger ? Pour nous tester ? Je sortis mon couteau, maigre arme à ma disposition. Je ne voulais pas mourir ici, pas question !

C’est alors que je les vis… Deux énormes chimères qui semblaient presque touché le plafond s’approchèrent de nous, menaçantes. Tout mon être me criait de fuir ces colosses à la monstrueuse apparence. Mes genoux tremblaient et je peinais à retenir un cri de frayeur. Non… Je ne fuirais pas ! Resserrant ma prise sur ma garde, je me savais bien trop faible pour les terrasser… Mais je me devais d’essayer, et peut-être arriverais-je à laisser du temps aux autres pour fuir vers les étages supérieurs. Alors, dans un cris de rage, pour me donner du courage, je m’élançais vers la bataille et roulais entre les pattes de la chimère.  Je n’étais peut être pas forte, mais j’étais assez agile, et peut être qu’en multipliant les attaques et les entailles, j’arriverais à un résultat… Alors je frappais, encore et encore, évitant ses mouvements de riposte puissants. Mais la bataille semblait perdue d’avance… Puisse les dieux me venir en aide, eux qui m’ont mit dans cette situation !

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Jeu 14 Aoû 2014, 20:33




« Sur un chemin inconnu »


Je devais avouer qu’il y avait quelques choses qui me dérangeais et c’était surtout le faite d’avoir le sentiment d’avoir été un peu manipulé par dieu sais qui. La phrase de cette femme m’énervait particulièrement. « Vous pouvez partir... mais vos pas vous ramèneront ici » Je me posais alors mille et une question, cela voulait-il dire qu’on était manipulé et si oui par la magie ? Vu que la magie n’existe plus à l’heure actuelle c’était pour moi impossible et les histoires de divinité... non pas que je n’y croyais pas, mais je refusais de me dire que je pouvais être manipulé par un être autre que moi-même... Mais quand je savais ce qui m’attendait de toute façon si je partais... Que je risquais de toute façon ma vie... Il fallait avouer que c’était à contre cœur que je l’écoutais et m’apprêtais à les suivre, malgré ce mauvais gout que j’avais dans la bouche... Toujours était-il que je me mettais à réfléchir à ce fragment et à la manier de l’obtenir quand un morceau du plafond tombait à quelques mètres de moi. J’étais plutôt surprise, mais ma réflexion plutôt profonde m’avait permis de ne pas avoir une réaction trop expansive comme certaines personnes...

Quand un faisceau lumineux voir même aveuglant semblait me designer comme champion, je me retrouvais donc obligés de suivre ses personnes... Au début, j’étais plutôt récalcitrante, mais après quelques secondes de réflexion, je me disais que trouver ce fragment allait peut-être m’aider moi-même. Si ses fragment était aussi précieux que le disais la rumeur, ceux-ci pouvait m’être utile... Je suivais donc le petit groupe même si j’espérais qu’il n’y aurait pas trop de danger... Ma magie n’étais plus possible et ma force était plutôt faible, je devais l’avoué... Alors, je me voyais mal combattre des ennemis dans mon état... Même si j’avais mon bâton qui dissimulait une lance, je me voyais mal affronter des monstres comme des Rideres...

Je suivais alors le troupeau, mais je restais en queue de peloton, s’il s’avérait que le danger serait trop grand, je voulais être la première à sauver ma peau... J’observais le lieu dont la statue à moitié détruite avant de descendre un escalier. Le lieu était plutôt sombre et donc, j’utilisais mon bâton pour savoir où je pouvais marcher ou non. De cette façon, je ne risquais pas de rater une marche et de faire une chute qui aurait quand même pus me faire mal... En tout cas, jusqu’as ce que quelques pierres se mettre à briller un peu comme par magie. On continuait ensuite le chemin pour arriver donc au second sous-sol et apparemment on allait devoir affronter quelques ennemis ce qui me dérangeais un peu et quand je voyais nos ennemis, ce sentiment ne faisais que grandir... Un Lion à queue de dragon accompagné d’aile, je regardais alors Nyëjsh et lui dis :

C’est sérieux !?

Le pire était que ses monstres nous avaient pris pour cible et non elle. Je me disais qu’elle voulait plutôt notre mort... Mais quand je voyais les bêtes attaquer... Il était trop tard pour faire demi-tour, je sautais alors sur le côté pour éviter l’assaut de l’un de ses montres presque aussi grand que la pièce... Certaines de ses personnes c’était jeté dans la bataille ce qui me permettait de souffler un moment et de réfléchir à une solution... Mais comment abattre un seul de ses montres... je savais que je n’aurais pas la force de planter mon bâton jusque dans son cœur... Mais une idée me venait pour les affaiblies un petit peu...

J’attendais alors le bon moment tout en restant en retrait. L’attaquer de front n’avait aucun sens et donné des petites coups pendant des heures... Au finale la fatigue allait nous gagner avant de pouvoir leur donné un coup fatale. Non la meilleure solution était de les retourner l’un contre l’autre... Il fallait donc que les deux monstres prennes une cible commune ou que l’un des deux attaque l’autre pour que l’autre décide des de se venger... J’avais une petite idée sur comment faire mais je n’étais pas sûr d’être capable d’attirer l’un des monstres facilement... Si j’avais eu ma magie cela aurait été facile mais là les conditions était différente... Pourtant, je tentais le coup et une fois le bon moment arrivé, je sautais sur la crinier d’un d’une des chimères pour me mettre sur sa tête. Ce n’était pas facile à faire sans tomber, mais heureusement qu’il avait des poils long et solide. Une fois sur sa tête, je lançais mon bâton sur le second lion et sifflait un coup pour qu’il puisse me remarquer et m’attaquer... J’étais petite et lui immense une fois donc qu’il s’attaquerait à moi, il frapperait aussi son camarade... Mais j’avais oublié un détail dans mon plan, c’était que l’autre aussi avait remarqué ma présence sur lui et, il lui avait suffi d’un saut pour me faire rencontrer le plafond et perdre connaissance.

823 mots

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C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P I C O D E
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Ven 15 Aoû 2014, 15:05


Une jeune femme que l'on pourrait sans doute antipathique aux vues de ses paroles avait rapidement dit qu'elle ne voulait pas risquer sa peau. Quelque part ça me faisait sourire. À mes yeux, peut importe ou nous allions, ont ne seraient quand même pas en sécurité. Mais comme l'autre lui avait rétorqué, elle pouvait très bien allée tenter sa chance a l'extérieur, je suppose qu'elle préférait peut être ça au lieu de se rendre utile d'une quelconque façon. D'accord, je n'aimais pas non plus de ne pas vraiment comprendre ce qu'il ce passait, mais qu'est-ce que je pouvais y faire que l'on soit ici ou dehors ça revenait au même, sauf qu'ici, on pourrait visiblement se rendre utile d'une manier ou d'une autre.
J'avais alors écouté avec grande attention et elles nous avaient alors expliqué que nous étions ici, car quelqu'un, une déesse, l'avait souhaitée. Mais nous n'étions pas non plus ici pour les mêmes raisons, on allait être séparée. Je comprenais de moins en moins ce qu'il ce passait, mais bon, en gros, un groupe allait rester ici pour aider, je suppose, pendant que l'autre allait devoir atteindre le palais pour allée chercher quelque chose qu'elles avaient besoin. Pourquoi je ne le savais pas encore, mais j'avais rapidement compris que c'était important ? Enfin encore fallait il savoir qui allait aller avec qui. Car je me doutais bien que certaines personnes préféraient l'un et pas l'autre, hors le temps de mettre tout le monde d'accord, on allait perdre du temps.
Mais alors que je me posais la question, une dalle tomba a quelque mètre de moi, je l'avais regarder soucieuse, quelque instant après, une lumière vient nous frapper, enfin, certain d'entre nous plutôt. Pourquoi est-ce que j'en faisais partie ? Je ne le savais pas, mais ça ne me rassurait pas vraiment pour être honnête. Tout s'écroulait et on nous faisait aller dans des sous-terrains. C'était peut-être le seul moyen de s'y rendre, mais il fallait être franc, ce n'était certainement pas la meilleure des solutions. Enfin, il fallait juste espérer qu'elle savait ce qu'elle faisait.
Je suivis alors la jeune femme dans les sous terrains, me demandant comment tout cela allait finir, heureusement qu'elle connaissait l'endroit, car j'étais persuadée que si je venais a me retrouver seul, je me serais perdue en moins de deux minutes. Mais finalement qu'est-ce qui nous attendait ? On devait retrouver quelque chose d'accord, mais si c'était dans le palais, l'orishala n'aurait il pas pu nous l'apporter ? C'était a mon avis le seul point que je n'avais pas encore compris et je comptais bien en parler a la prêtresse dés que j'en aurais l'occasion, mais pour le moment elle n'était pas a mes cotée et le monde m'empêchais de la rejoindre. Ce sera pour plus tard tant pis.
Mais alors que nous venions de passer un étage, elle nous expliqua que nous n'allions pas rester seuls. Je posais alors mon regard sur les monstres dès qu'ils furent visibles. La réplique de l'autre femme me semblait vraiment appropriée. Elle était vraiment sérieuse là ?

- Mais m*rde quoi, avant de venir ici vous n'auriez pas pu demander a votre souverain comment les stopper ces deux-là !

Oui j'étais irritée, nous n'avions plus de magie pour la plupart d'entre nous, alors ils auraient pu aux minimums nous prévenir un peu plus tôt et pas seulement au dernier moment. On moins on aurait été préparée un minimum. Enfin bon maintenant que l'on était là, on n’allait pas rester a ne rien faire.
J'avais alors pris mes armes et avait foncé avec une jeune femme sur une des chimères, on essayait alors d'affaiblir au mieux la créature, mais ça semblait vain. C'est alors que j'entendis un sifflement et tout comme la créature, je tournais mon regard v ers la jeune femme qui était sur le dos de la deuxième. Mais elle était folle ? Celle sur qui on était n'eut même pas le temps de régir que l'autre c'était déjà débarrasser de sa cavalière. Je sentais qu'elle allait vouloir l'achever et j'utilisais alors mon fouet pour l'enrouler autour d'une de ses pattes, je demandais alors rapidement de l'aide. Ce n'était pas avec ma force que j'allais réussir à faire quoi que ce soit, il me fallait d'autres bras, mais ça restait quand même tendu. Enfin tout ce que je voulais, c'était réussir a la distraire et heureusement ça réussi.
Je m'approchais alors de la jeune femme qui était sonnée. Je lui mis alors une gifle, pas le temps de faire en douceur.

- allée mademoiselle, la sieste se sera pour plus tard.

Je l'aidais alors à s'éloigner des monstres, je la déposais près de la prêtresse et je voulais retourner au combat, mais quand mon regard se posa sur elle, je fus surprise.

-, mais... que vous arrive-t-il ?

Spoiler:
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Sam 16 Aoû 2014, 11:06

Círyon avait aperçu le salut de l’Ombre, rencontrée quelques jours auparavant, envers la Nymphe qui lui servait de compagnon, passant complètement à travers son propre regard. Elle semblait emplie d’amertume et de froideur à son égard, ce qui glaça davantage le sang de l’alfar qui se cachait d’autant plus derrière Mélie. Vint alors le discours si mystérieux et compliqué des Prêtresses. Nombreuses étaient les questions qu’ils se posaient. D’ailleurs ils ne semblaient pas les seuls. Le jeune homme arrivait plus ou moins à sentir l’interrogation de tous autour de lui. Qu’était-ce fameux « fragment » ? Cela ne faisait pas longtemps qu’il avait quitté Drosera à la découverte du monde, et le voilà déjà face à la réalité. Il se contentait d’écouter, sans oser poser la moindre question. Par peur sans doute. En plus de ça, elles parlaient sans cesse de « Dieux ». Lui qui ne croyait pas en ce genre de sornettes, afficha un léger sourire, malgré la pleine confiance qu’il lui accordait. Ses paroles, bien que dénuées de sens pour le peintre funèbre, étaient pourvues de confiance et de sagesse qui le poussait à suivre la masse. Et si les Dieux existaient alors ? Pourquoi dévouent-elles leurs vie à ces derniers si il les pensait inexistants ? Peut-être qu’il en apprendrait plus en continuant son chemin avec elles. La Prêtresse eut à peine le temps de finir sa phrase qu’un énorme morceau du plafond s’écrasa au sol, provoquant un bruit fracassant. Círyon serra alors très fortement l’Oréade contre lui, complètement paralysé, avant de reprendre ses esprits. Du moins.. Pas pour très longtemps. Nyëjsh se mit ensuite à pointer d’un faisceau lumineux les personnes devant la suivre, et quelle ne fut pas sa surprise et sa terreur lorsque la dernière personne désignée était.. Lui-même.

A la fin de leur discours, tous descendirent des escaliers qu’il trouvait sans fin, tandis que Mélie se plaignait inlassablement de sa fatigue et ses douleurs aux jambes. Les escaliers en question semblaient si fins et cassés qu’il était de plus en plus difficile pour lui de les descendre. En plus de la difficulté d’accès, les ténèbres étaient de plus en plus présentes. Ajouté à ça la puissante présence maléfique rôdant près d’eux. La peur de l’alfar le fit légèrement déraper, ce qui le fit glisser sur quelques marches. «  Foutue magie.. ». Arrivés enfin en bas, les paroles de la belle Inconnue ne le  rassurèrent absolument pas. Bien au contraire, il regardait autour de lui, cherchant la chose qui semblait d’après elle, être présente. Il se tourna ensuite vers Mélie avant de lui chuchoter : « Heu.. J’ai remarqué qu’on est pas seuls, mais.. Elle parle de qui ? Hein ? » Il ne manquait plus que le coup de grâce. « Armez-vous » qu’elle disait face à ces deux horribles choses qui pétrifiaient littéralement Círyon. A ces mots, il s’équipa immédiatement de son épée et ses couteaux, tout en restant derrière la jolie Mélie, qui au final, était bien plus fragile que lui. La réaction de cette dernière fut radicale : elle se retourna avant de l’attraper brusquement par les épaules et le lança au beau milieu de la bataille. « Courage ! Il est pas si gros le monstre.. Si ? En tout cas je sais que tu peux le faire ! A l’attaque ! ».

Pas franchement rassuré, il entre-aperçu des escaliers sur les côtés de la pièces qui menaient à un petit balcon le long de la salle, arrivant à hauteur de la tête des chimères, lorsque l’une d’elle tourna sa tête face à lui. Alors que la bête poussa un cri fort intimidant, faisant reculer le jeune homme, qui se colla au mur durant quelques secondes. Voyant ensuite la détresse de Milady aux pieds du monstre, et de la peur qui commençait à envahir aussi sa Nymphe, il se décida à se jeter finalement à cœur ouvert, l’épée à la main en direction de son œil titanesque, qui finit par se planter dans ce dernier. Le second hurlement se fit bien entendre à nouveau. Mais cette fois-ci, ce n’était pas une preuve de puissance, mais de douleur. La chimère secoua ainsi sa tête dans tous les sens alors que l’alfar n’osait plus lâcher son épée, et tentait tant bien que mal d’y rester accrocher. L’agitation de sa tête était ainsi bien trop forte pour sa pauvre force, qu’il finit par s’effondrer par terre, perdant temporairement son épée.

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Lun 18 Aoû 2014, 13:02


[EVENT] Partie III. Eorishaze 883475nyejsh


Nyëjsh esquissa un léger sourire. Pas le genre de sourire espiègle ou mesquin, juste un sourire rassuré. Compatissant peut être. Elle sentit Belhyäm résonner en elle. Devant ce spectacle macabre où les gens se jeter, en rage, sur la Chimère, en hurlant, Nyëjsh y vit autre chose. Des gens courageux et braves, des personnes étant venues jusqu'ici avec l'intime conviction de libérer le monde du mal insistant. Elle savait qu'en apparence, tous râlaient, crachaient, se détestaient, mais au fond, ils avait aussi sentit cet appel et ils ne pouvaient pas partir. Ils ne pouvaient pas, car ils ne voulaient pas.
Ils étaient les élues pour cette bataille, les Champions qui les aideront à rester la tête hors de l'eau.
La Prêtresse ne pouvait pas attaquer l'entité, c'était impossible car elle ne lui ferait aucun dégât. Soucieuse, elle regarda sa main disparaitre, puis réapparaitre, avant de se stabiliser. Ce genre de clignotement l'inquiétait, elle n'avait que peu de temps encore, pour agir. Il fallait qu'elle mène les Champions au cristal. Qu'ils trouvent l'Emeraude.

« Nous ne pouvons pas la tuer... » murmura-t-elle. Sa voix fut emportée par le bruit d'une patte heurtant le sol brutalement « Nous ne pouvons pas la tuer ! » Car elle est était la clé, et que rester ici serait certainement mourir. La clé doit aller directement dans la serrure et non être brisée au milieu du chemin « Ecartez-vous ! » D'un ton ferme, elle fit reculer les plus braves, et se mit en pôle position. Le monstre n'attaquait plus et la regardait sans la voir. Fronçant les sourcils elle l'affronta du regard avant de joindre ses mains, coudes écartés. Son visage devint neutre, et ses yeux se fermèrent.
Alors ses pieds se détachèrent du sol de quelques centimètres, et ses cheveux volèrent en harmonie autour d'elle « Därka krësh ëyl Krëstal kömme o më a Aärk krësh ash ött. Gyüshaz häaks körrupt ash frëksh o treks më.* »

Un cri retentit a travers la foule et le temps. Les premières secondes se figèrent, comme si quelque chose avait arrêté le soleil et la lune dans leur course, et puis tout repartit. Nyëjsh toucha brusquement pied à terre, et la Chimère disparut en un flux. Comme un myste d'âme, qui glissa dans l'air, jusque dans la bouche de la Prêtresse. La femme avala entièrement la bête.
Encore une fois, une seconde se passa... Et puis tout retomba. La femme hurla, et tomba à genoux sur le sol, se courbant en avant. Une femme se précipita à ses côtés « Ca... Ca va... Il... Il faut continuer... » Elle tenta de se lever avec peine. Elle rayonnait d'une aura incertaine. Sure d'une côté, toujours cette attraction, mais incertaine quant à ce qu'elle avait engrangé.
Reprenant la marche, même si elle souffrait, elle ne s'arrêtait pas. Il ne fallait pas faiblir, elle était la pour guider et aider les Champions, pas pour les laisser livrés à eux-mêmes.

Nyëjsh finit par sortir des couloirs tortueux et souterrains, et finit par arriver dans les couloirs du Palais. De grandes parties étaient effondrées, alors que d'autres, au contraire, tenaient encore debout. Dépassant les geôles, elle s'engouffra alors dans les couloirs après le hall « Ce... Ce n'est plus très loin... » Une main serrée sur le coeur, elle avançait comme elle pouvait. Elle ne voulait rien dire, et ne pas inquiéter les gens qui la suivaient. Ce qu'elle savait c'était qu'elle n'allait pas tenir très longtemps dans cet état fiévreux.
Elle se dépêcha, monta des escaliers, pour arriver dans une aile inhabitée du Palais. Ici ne résidait qu'une jeune femme, mise là pour on ne savait quelles raisons, et aujourd'hui disparut.
Sa vision se brouilla, et elle murmura des paroles incompréhensibles, pour la plupart. Des prières, des mots rassurants.

Puis ils entrèrent dans une énorme pièce « C'est là... Venez. » Elle ouvrit une double porte, et devant eux se dessinait une grande salle, ronde, toute de blanc vêtu. Le plafond haut arborait des fenêtres et, étrangement, cette salle se tenait là, intacte, aussi belle que le Temple de Belyam « P... Préparez vous je... Je vais la libérer... »

Nyëjsh, dos au groupe, s'avança dans la pièce et se figea, écartant les bras. Sa tête fut tirée en arrière, et sa bouche s'ouvrit. Une cri perçant retentit, suivit d'un rugissement intense.
La seconde d'après, le corps de la Prêtresse gisait à terre, intact mais inconscient, alors que la Chimère se tenait juste devant eux.


Mots : 748

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Mer 20 Aoû 2014, 19:42

Tout se déplaçait très vite autour de moi. Je continuais mes assauts envers la chimère en essayant du mieux que je le pouvais d’esquiver ses coups. D’autres se joignirent à moi, mais je ne me laissais pas le temps de m’attarder sur leur visage, bien trop occupée à ne pas finir comme ce corps que je voyais, gisant au sol, un peu plus loin. Mais malheureusement, mes forces étaient bien faibles depuis ma dernière rencontre avec les Ridere, et le manque de magie m’affaiblissait cruellement, moi qui avait l’habitude de l’utiliser constamment. Je soufflais et transpirais, ma respiration se faisant de plus en plus saccadée et douloureuse. Je savais pertinemment que je ne tiendrais pas ainsi bien longtemps, mais de toute façon, mourir ici ou plus loin ne changerait rien… Mon bras se mit à trembler violemment ainsi que mes jambes, et ma vue commença à se brouiller légèrement alors que des vertiges m’assaillaient, rendent mes mouvements plus gauches et lents… Sensation que je commençais à connaître et qui ne présageait rien de bon… Il ne fallut que quelques secondes de plus pour que je me retrouve genoux à terre, incapable de bouger. Un vacarme assourdissant régnait à l’intérieur de la salle et des cris de rage s’élevaient dans les airs… C’était la fin, pensais-je. Il fallait être fou ou désespéré pour se lancer dans une telle bataille… Peut-être étais-je un peu des deux…

Je fermais alors les yeux, alors que ma tête me tournait de plus en plus, résolue à attendre que l’un des deux monstres ne me dévore ou ne m’écrase… Mais ce fut tout autre chose qui se produisit. Je reconnue la voix de la belle nous hurlant que nous ne pouvions la tuer, et si je n’étais pas dans un tel état, j’aurais probablement souris à cette remarque. Des paroles furent ensuite prononcées dans une langue que je n’avais jamais entendue auparavant… et le calme prit la place du chaos. Un long silence suivit de quelques sifflements admiratifs et de soupires de soulagement partirent des « champions » rassemblés. Quand j’ouvris à nouveau mes paupières, le corps de la prêtresse était à terre et celle-ci semblait bien faible, mais ce qui était encore plus frappant était la disparition des deux chimères. Ceci était son œuvre, sans nul doute… Mais comment avait-elle été capable d’une telle prouesse malgré la perte de magie qui nous affectait tous ? L’un de nous se précipita vers elle, probablement inquiet de la santé de notre guide et cette dernière finit par se relever lentement et chancelante. Je ne savais pas ce qu’il avait bien pu se passer, mais nous étions étrangement sauf...

A mon tour, je pris une grande inspiration d’air frais saturé de l’odeur des bêtes et me remis sur pieds. Je sentais bien que j’en demandais trop à mon corps, mais il n’avait qu’à bien vouloir mourir si cela ne lui plaisait pas ! Et notre excursion repris sa route à travers les dédales des sous-sols du palais. Après un temps qui me parut un véritable enfer à supporter, nous arrivions enfin dans les couloirs du palais. Quelques personnes étaient présentes, mais semblaient bien trop perdues pour prêter attention à notre étrange cortège. Beaucoup d’entre nous avaient souffert de ce combat, et j’espérais qu’aucune autre attaque ne soit à mener maintenant que nous étions dans un endroit plus… agréable, dirons-nous. Bien que le palais était en ruine, tout comme le reste du monde, des escaliers étaient encore accessibles et nous montâmes plus haut dans les ailes du bâtiment. Et je tendis l’oreille vers notre muse qui psalmodiait des paroles que je ne réussis à comprendre. Elle semblait si faible… Parviendra-t-elle à nous mener au bout de notre mission ? Je nous voyais mal réussir notre entreprise sans son aide, puisque pour ma part, j’ignorais encore tout de ce que nous devions trouver…

Étrangement, la pièce dans laquelle nous venions d’arriver semblait ne pas avoir souffert comme le reste de la demeure et était intact. La pièce circulaire était d’un blanc aussi pur que les ailes d’un ange… Elle n’était pas sans rappeler le Temple de la muse. Je me laissais à la contempler, m’accroupissant afin de reposer mes jambes épuisées, quand j’entendis les paroles de la prêtresse et me figeait. Vraiment… Était-elle vraiment là pour nous aider ? Pour quelle raison la libérer ? C’était absurde ! Je me mordis la lèvre et serra plus fort mon couteau. Allait-il falloir que je me batte dans cet état ? Un cri effroyable me fit cesser toute pensée et je plaquais vivement mes mains sur mes oreilles. Et à peine quelques secondes plus tard, la bête, cette monstrueuse chimère, se tenait à nouveau devant nous, menaçante… Je frémissais d’effroi en voyant le corps inerte de la seule qui aurait pu nous sauver au sol. Pas le choix cette fois-ci, il nous faudra vaincre cette chose si nous voulions nous en sortir. Et curieusement, alors que je me pensais résolue à accueillir la mort sans sourciller, quelque chose en moi me poussa à lever mon arme vers notre ennemi et à courir en sa direction. Pourquoi voulais-je me battre ? Je l’ignorais et ne désirais pas le savoir. Je laissais alors mon corps se mouvoir avec une force nouvelle, l’énergie du désespoir, multipliant mes assauts contre les tendons de la chimère. Il suffirait d’en sectionner un pour limiter ses mouvements… Juste un… Mais je n’en avais pas la force… A mon tour, je priais les Aetheri pour qu’ils nous viennent en aide, même si c’était un acte bien futile à mon sens...

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Mer 20 Aoû 2014, 20:45




« Sur un chemin inconnu »


Voilà ce que l’on gagnait à faire ce genre de chose... J’avais voulu faire ma brave, j’avais voulu battre ses monstres grâce à ma ruse, mais au final, je n’avais réussi qu’à me faire écraser contre le plafond par cette maudite chimère... D’ailleurs en parlant de chimère, je me demandais ou était la mienne... Je n’avais pas un monstre de cette ampleur, c’était bien dommage, mais plutôt une petite araignée qui se cachait sur moi durant tous ses évènements. Elle n’était pas très forte, mais c’était sans doute aujourd’hui la seule chose, la seule personne que je pouvais vraiment appelé amie. Chimère était petite et malgré son apparence, elle était plutôt maligne...Elle avait réussi à se cacher de façon à ne pas subir les dégâts qui aurait pu lui être mortelle... De cette façon, elle restait toujours sur moi indemne pendant que moi j’étais dans le bras de Morphée...

Dans mon rêve, j’entendais Chimère me parler par télépathie pour que je me réveiller... Je finissais même par la voir dans mon sommeille me donnée une tape avec sa petite patte d’arachnide... Evidemment, je ne pensais pas avoir moi, mais j’avais pourtant bien sentit la frapper qui me réveillait aussitôt... Je comprenais alors que ce n’était pas Chimère qui m’avait giflé, mais bien une jeune femme dont j’ignorais le nom mais qui nous avait accompagnés durant tout le voyage. Car, elle était aussi une de ses élus... Apparemment. Enfin bref, en temps normale, je devrais lui en coller une pour cet acte, mais au lieu de cela, je me contentais de me relever... Non sans mal pour me rendre compte que les chimères n’étaient plus là. La folle qui nous avait fait subir tout cela semblait plutôt affaiblie et donc tout naturellement je disais :

J’ai raté quoi ?

Je me disais qu’elle avait fait quelques choses, mais j’avais raté une partie de l’histoire alors je ne comprenais pas trop et j’espérais bien que quelqu’un m’offre un éclaircissement sur ce qui venait de se passé... Même si j’étais quand même contente de ne pas devoir me battre à nouveau contre ses monstres...

Mais je n’avais apparemment pas le temps de me reposer vu que cette femme qui était pourtant au moins aussi affaibli que moi voulait reprendre la marche... Mais avant même de les suivre, je partais récupéré mon bâton que j’avais perdu et durant le chemin, je profitais pour voir si je n’avais rien... J’avais beaucoup de chance. Une légère luxation à l’épaule et peut-être une micro-fêlure au niveau des cotes... J’allais donc devoir faire attention, mais normalement d’ici une semaine ou deux, cela serait totalement oublié donc, j’avais de la chance dans mon malheur.

Donc on reprenait le chemin, j’avais l’impression qu’on s’enfonçait au plus profond de la terre... Je me demandais quand cette descente aurait une fin... Quand on pourrait enfin trouver ce maudit cristal. Quand pourrais-je enfin me reposer... Retrouver mes pouvoirs magiques.

Finalement on arrivait devant une double porte qui donnait accès à une salle plutôt grande et ronde... Mais le plus surprenant, ce n’était pas sa blancheur immaculée, mais bien son état impeccable... On aurait pu manger parterre que cela n’aurait posé aucun problème. Peut-être qu’on  aurait pu en profiter pour respirer quelques instant... Mais non cette maudite Nyëjsh se plaçait dans le centre de la pièce pour nous dire qu’elle allait la libère... Je n’avais même pas le temps de dire quoi que ce soit que je pouvais déjà voir la chimère qu’elle avait apparemment capturer revenir. Alors que Nyëjsh était inconsciente... Alors que je voyais se spectacle je ne pouvais m’empêcher de dire :

Elle se fout de nous !?

En tout cas, il était pour moi hors de question de partir la chercher, déjà que je ne savais pas comment battre ce monstre, je ne voyais pas pourquoi, je risquerais ma vie pour la bouger de là... Je voyais déjà certains membres partir à l’assaut de la bête avec l’énergie de désespoir... Sans ma magie, je ne voyais pas ce que je pouvais faire... Mais je ne pouvais pas rester non plus sans rien faire... C’était donc avec beaucoup de frustration que je réfléchissais à un moyen de combattre ce monstre sans me faire déchirer. Apres quelques secondes de réflexion, je décidais de l’attaquer mais par les flancs... Je n’étais pas assez rapide ou forte pour pouvoir l’abattre rapidement ou un seul coup... Mais je pouvais lui crée un maximum de blessure en s’attaquant là où il était le plus faible. Ce qui voulait dire sur les flancs. Un peu comme pour des abeilles, une seule piqûre ne peut tuer, mais un millier c’était toujours mortel. Mon but était donc de lui planter autant de fois que possible la lame de la lance pour lui faire perdre assez de sang pour qu’il meurt...Désolé si je retapisse le sol blanc en rouge sang.

810 mots

Resume:

C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P I C O D E
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Sam 23 Aoû 2014, 11:45


Thalie avait dormi tout le long du trajet et même si elle savait que l’heure était grave, elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la joie devant Edgar. Il lui avait réellement manqué, tellement qu’elle aurait voulu pouvoir grandir comme certaines de ses semblables afin de pouvoir l’enlacer. Seulement, même si elle avait maîtrisé sa magie, elle n’aurait pu le faire dans ces conditions. Ils étaient condamnés à se comporter comme ces créatures que le majordome appelait « humains ». La fée avait bien du mal à les différencier dans la masse des grandes personnes qui l’entouraient chaque jour. Pour elle, ils étaient à peu près tous semblables, mais peut-être était-ce parce qu’elle n’était pas habituée. Aussi, une fois réveillée, elle ne chercha pas tellement à savoir où est-ce qu’ils allaient, sachant très bien qu’Edgar la guiderait à la perfection, comme l’homme le faisait toujours. Elle préférait lui poser des questions, toujours aussi inquiète pour les fleurs de son jardin.

« Tu n’aurais pas dû les laisser seules. Elles doivent être inquiètes ! »

Tout comme elle l’était actuellement. Elle ne pouvait pas user d’empathie avec ses fleurs, ni même entendre ce qu’elles disaient actuellement mais elle ressentait un sentiment de mal être grandissant. Edgar finit par sourire en lui répondant, comme un père qui voudrait cacher la vérité à sa fille, trop jeune pour l’entendre.

« Je suis sûr que tout ira bien. La propriété est bien protégé, personne ne passera son portail ni sa clôture. Jamais les guerres ne l’ont ravagé, surtout que la bâtisse est tellement ancienne que ce serait un crime de la détruire. Même les Ridere ne le voudront pas… »

Edgar savait la vérité, il la connaissait, cette dernière lourde de conséquences pour le continent du matin calme. Là bas, la panique avait touché la totalité de la population et les terres n’avaient jamais été aussi peuplées. Il était vrai que quand il avait quitté la propriété, personne n’avait cherché à la pénétrer, aussi parce qu’elle n’appartenait pas à n’importe qui, mais il doutait que le présent lui soit favorable. Il arrivait un moment où les hommes n’avaient plus rien à faire des considérations morales ou des peurs qui pouvaient les faire faiblir en temps normal. Le temps n’était plus normal et ce qui comptait était de trouver de quoi se nourrir et se réfugier. Le vampire avait peur pour le jardin de Thalie, qui n’aurait pas été dans le même état, mais il espérait sincèrement que la faim et la soif feraient oublier aux vandales leurs désirs de destruction.

« Si même les Ridere ne veulent pas aller le détruire, alors je suis rassurée… »

C’était sans doute la première fois que Thalie mentait. Elle connaissait Edgar et elle pouvait voir sur son visage qu’il n’était pas rassuré, qu’il essayait de se forcer afin qu’elle ne s’occupe pas de ce qu’il pourrait se passer. La fée avait discuté avec Enzel avant le rite du soleil, elle savait ce qui arrivait à celles qui perdaient leur jardin. Elle ne le voulait pas. Rien que le fait de l’imaginer la rendait triste, alors le vivre, non, jamais ! Il n’arriverait rien à son jardin, tout serait en ordre quand elle rentrerait et elle se ferait houspiller par les plantes pour les avoir laissé seules trop longtemps. C’était exactement cela qui allait se produire.

« Dis Edgar, où est ce qu’on va ? »

« On va chercher le cristal qui se trouve dans le palais. Nous avons été choisis par une divinité du nom de Belhyäm. »

Une divinité. Thalie avait préféré changer de sujet pour se concentrer sur le moment présent, même si elle était lasse de tout cela. Elle n’aspirait qu’au calme, à la paix, à la vie paisible qu’elle avait avec ses fleurs, aux récits du majordome le soir sur la terrasse de leur maison. Malheureusement, peut-être que cela ne serait plus jamais possible.

« Un cristal ? »

La fée n’était pas très cultivée et elle n’avait rien vécu jusqu’ici qui lui permettait de savoir exactement ce qu’était que cette chose. Elle avait aidé les humains à Megido, elle avait fait un étrange voyage sous les océans jusqu’à une cité bulle sans en comprendre la finalité hormis qu’une sorte de monstre avait été libéré, bref, rien qui pouvait la mettre sur la piste du cristal maître. Mais Edgar était là et, pour elle, il représentait un puits de connaissance sans fond. Il savait, il lui expliquerait. Edgar savait que Thalie était encore trop jeune pour comprendre le danger. Il marchait dans les galeries, restant prudent, se mettant à chuchoter pour communiquer avec la jeune fille. Elle évoluait, à son rythme, mais elle était déjà avancée bien que ses facultés ne soient pas encore très grandes. Un jour viendrait où elle serait sans doute plus douée que lui, mais en attendant, il se devait de l’instruire convenablement et de faire en sorte qu’elle s’épanouisse. Là était son objectif, parce que même s’il était un vampire, il aimait par-dessus tout la petite fée.

« Il y a des légendes qui disent qu’en réunissant les fragments d’un cristal nommé le cristal m… »

Ils venaient d’arriver devant la chimère, énorme créature qu’Edgar ne se voyait pas du tout affronter, surtout sans magie. Fourrant Thalie dans la poche de sa veste, l’homme se mit à raser les murs, laissant à ceux qu’ils jugeaient un peu fous le soin d’en démordre avec la bête. Ils n’avaient aucune chance, c’était certain. Si la magie ne les enveloppait pas, la chimère aurait vite fait d’avoir raison d’eux. Heureusement, la femme, prêtresse de ce qu’il avait pu entendre, pris les choses en main, d’une façon étrange. La magie de son dieu devait l’englober, lui donnant bien plus de chances qu’eux devant la créature monstrueuse. Une fois le mal neutralisait, il reprit sa réponse, ainsi que Thalie, dans l’une de ses mains, la petite fée toute décoiffée.

« Le cristal maître, c’est lui que nous devons réunir pour faire revenir le plus grand des dieux. On dit que c’est lui qui créa le monde, mais personne ne peut vraiment le vérifier. Nous le saurons si nous réussissons à le ramener. »

« Mais pourquoi il n’est plus là alors ? »

« Ah ça… ce serait trop compliqué à te l’expliquer. Surtout que je ne suis pas certain de ma version. Tout ceci ne sont que des suppositions. »

Thalie ne comprenait pas grand-chose à ces histoires de dieux. Qui était Belhyäm en réalité ? L’avait-on déjà vu ? Et puis, à quoi ça ressemblait un dieu ? La fée ne voyait pas trop l’intérêt de ces êtres qu’elle ne comprenait pas. Pourtant, si elle avait eu connaissance de la déesse Phoebe, peut-être aurait-elle tout de suite adhéré au culte de cette dernière. La nature était toute sa vie, la nature et Edgar.

« Tu crois en un dieu toi ? »

« Je suis un peu obligé, tu sais. »

« Pourquoi ? »

La question ne trouva pas de réponse car une fois arrivé à un certain endroit, un phénomène se produisit, écarquillant les yeux de la pauvre petite fée qui en resterait à jamais traumatisée, pas vraiment par ce qu’elle vit, mais plus par la symbolique qui s’imposa à elle. Il y avait quelques temps, au lac de la transparence, elle avait rencontré la dame des abysses qui lui avait révélé la façon de concevoir un enfant, façon qu’elle trouvait d’ailleurs assez répugnante. De là, elle s’était imaginée tout un tas de mises en scène possibles pour représenter l’accouchement. Mais lorsque la chimère sortit de la bouche de la prêtresse, presque tel un vomissement de plaintes affreuses, Thalie relia directement la scène à l’accouchement, sauf qu’un bébé ne sortait pas vraiment de là. Quoi qu’il en soit, le spectacle l’horrifia assez pour qu’elle rentre d’elle-même dans la poche d’Edgar qui se retrouva seul et surpris d’un tel comportement.

Le vampire ne pouvait pas se battre et, encore une fois, il n’avait pas l’intention, du tout, de s’y risquer. Il préféra donc se rendre près de la jeune femme à terre afin de la récupérer et de la mettre à l’écart. Il n’était pas très fort et dut s’y reprendre à deux fois pour la trainer à l’écart. Une fois sauve, du moins, pour le moment, il s’accroupit près d’elle, un peu irrité de toute cette histoire.

« Madame ? Ca va ? »

Il avait vu que son corps avait quelques soucis, comme s’il était voué à disparaître. Seulement, il n’en connaissait pas la cause. Le plus important, ce qui comptait avant toute chose, c’était de trouver le cristal qui se tenait quelque part dans l’Eorishaze.

« Où se trouve le cristal ? ».

♫ 1456 ♫

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