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 [Event] Partie III. Le château des cavaliers sans tête

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Ven 22 Aoû 2014, 19:52






Refuge



La descente était plutôt compliquer pour moi et pour mon loup qui était certes docile, mais qui ne pouvais pas faire la descente tout seule et pour moi il était hors de question de l’abandonné. Alors avec les quelques aides que j’avais je parvenais à descendre pratiquement tout en bas quand j’entendais l’elfe nos dire qu’on manquait de temps et qu’on devait descendre plus vite. Comme si c’était facile de faire descendre un quadrupède  dans un trou... Mais on avait beaucoup de chance. Car, quand les branches se mirent à cédé, je venais tous juste de toucher le sol avec Gouki et mes autres compagnons... Mais d’autres gens, beaucoup d’autre gens n’avait pas eu la même chance que nous.

Certains avait tout simplement fait le grand saut, d’autre avait perdu pied à cause des branches qui mourrait et ceux qui restait... C’était peut-être bien les Ridere qui avaient exterminé... Par chance, j’avais réussi à éviter quelques personnes qui avait chuté et qui aurait pu me blesses. Mais cela n’empêchait pas que j’étais en face d’un spectacle des plus horribles... Des dizaines de mort et encore plus de blesses, certains agonissais déjà... Je me rendais bien compte que je n’étais encore qu’une enfant, ce que je voyais était dure. D’ailleurs Gouki, Ivy et Tathar était à côté de moi et je pouvais sentir leurs présences me réconfortante. Ils avaient tous déjà vécu des moments difficiles et donc, ils pouvaient comprendre ce que je pouvais ressentir... D’ailleurs cela me surprenait presque de sa part, mais Ivy me disait :

Tu sais, tu n’es pas obligé de regarde ça Mia.

Je sais, mais je me dois de regarder. Ses pauvres gens... Ils méritent au moins ce minimum de respect.

On dirait que tu as un peu grandis.

Je donnais un petit coup de poing à Ivy qui m’avait fait cette remarque,  je ne souriais pas, mais il n’y avait aucune méchante dans mon coup, bien au contraire c’était de l’humour que j’ajoutais en disant :

Tu me prends donc toujours pour une gamine alors !?

Mais la suite de la conversation tombait assez cours vu que l’elfe se mettait à nous parler des Yggdrasils qui mourrait et qu’il fallait au début soigner avec un baume. Mais la situation était apparemment plus dramatique que prévu et qu’il fallait faire le sacrifice d’une partie de notre existence... Je trouvais d’ailleurs étrange de parler d’une partie de notre existence... Je n’étais donc pas très sur de ce que cela voulait dire mais la suite des explications me donnait la réponse. Ou plutôt une demi-réponse. Car, c’était un peu compliquer, mais en gros on avait le choix, on se donnait à ses Yggdrasils soit on tentait de fuir en espérant que les Ridere ne nous tues trouve pas et que les terres du Yin et du Yang soient sauver une fois le cristal maitre réunis. L’elfe n’avait pas hésité une second et d’autre gens et d’autres gens n’eurent pas beaucoup à réfléchir non plus... D’autre semblait beaucoup plus hésitants... Mais pour moi ma décision vu assez vite choisi... Alors que Ivy et Tathar eux était en plein débat :

Dis-moi t’étais au courant !?

Non.

Pourtant, tu n’as pas l’air surpris par ce genre de nouvelle.

Mon père... Il m’a raconté des histoires sur cet endroit et sur Yggdrasils... Mais crois-moi j’en apprends autant que toi... Mia, je vais y aller, je dois sauver la nature et aide les terres du Yin et du Yang... Je suis obligé.

Moi aussi. Je n’ai pas envie d’attendre ou de me cacher en espérant que les choses se passent tout le temps... Des gens meurent et moi tout ce que j’ai fait pour le moment c’est fuir... Si je peux aider en donnant un peu de moi à la nature... J’imagine que ce n’est pas un grand sacrifice.

Pff, je présume qu’on n’a pas le choix... Je suis déjà morte de toute façon alors, cela ne risque pas de changer grand-chose pour moi.

Je prenais un bout de papier ou j’écrivais quelques mots avant de me plaçais devant Gouki et de dire :

Gouki, je suis désolé, je t’ai amené devant beaucoup d’ennuis. Mais je ne veux pas que tu risques ta vie... Je sais que tu es malin et que tu vas trouver une sortie... Alors si tu retrouves Papa et Maman tu peux leur donné ce message ?

Ce n’était peut-être qu’un loup, mais il était très malin et même plus malin que je ne le croyais moi-même. Au lieu d’accepter ma demander, il me grognait avant d’aboyer et se dirigeais vers les Yggdrasils ou il me faisait signe de la tête qu’il voulait y aller aussi.

On dirait qu’on est tous du même avis... Tu es prête? ?

On y va... Et les amis, je ne sais pas ce qui va se passé après, mais je vous remercie de m’avoir accompagné jusqu’ici.

Je faisais une courte pause pour observer tout notre équipe à qui je souriais. Je voyais Gouki qui était juste à côté de moi, je le caressais alors que je le voyais remuer la queue. Tathar était égale à lui-même, calme et paisible. Il se contentait de me faire signe de la tête pour me dire qu’il était prêt. La plus grande surprise était Ivy qui me souriait comme si elle était heureuse... Elle qui était si sérieuse. Enfin bref, je levais alors haut la main avant de dire :

Attention ! C’est partit! pour une nouvelle aventure... On sauve la nature!

Je posais ma main sur l’arbre, les autres membres faisaient de même... Sauf Gouki qui posait-on museau,  avant de disparaitre tous en même temps comme aspirer dans les Yggdrasils

946 mots

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Mar 26 Aoû 2014, 17:45

L’archange échangea un bref regard avec ses compagnons d’infortune, dont la plupart s’étaient dissociés pour se mêler indistinctement au reste de l’attroupement. Il n’était pas vraiment à leur tête, en vérité : son rang et sa puissance expliquaient qu’on l’ait sollicité… Mais cela n’allait pas au-delà. Ils se souciaient de lui par crainte du destin et lui se souciaient d’eux par devoir. Et peut-être que s’il n’avait pas été pris dans le cours d’une fortune emballée, quelque sympathie aurait pu émerger de leurs rapports. Cela dit, la vue d’un visage familier le ramena quelque peu à la réalité. Un brin de curiosité naquit face aux traits du jeune homme qui s’était approché de lui. Lucain le connaissait, cela ne faisait aucun doute, même s’il n’était pas sûr de savoir d’où. Quelques secondes de réflexion, associées à l’observation attentive de ce dernier firent germer en l’ange la vague intuition que le sanctuaire avait quelque chose à voir dans tout cela. Il faut dire que la plupart des connaissances du blond s’y rapportaient, dans la mesure où il y travaillait… Et puisque ce garçon n’était pas un ange, la citadelle était exclue. Quoiqu’il en soit, c’était une bonne chose. Lucain aimait toujours rencontrer des connaissances, tout particulièrement lors des situations critiques. Cela le rassurait, lui rappelait qu’il n’était pas seul. Aussi, il gratifia ce dernier d’un sourire, avant de reporter son attention sur l’elfe qui venait de lever la main.
Caleth, c’est sous ce nom qu’il se présenta, expliqua brièvement la situation. Lucain fit de son mieux pour écouter, mais il fallait reconnaître que les explosions, de plus en plus fortes et proches, ne rendait pas la tâche aisée. Le sol vibrait sous leurs pieds, la tension s’accroissait sans cesse. Dans un tel contexte, il eut toute la peine du monde à se sentir concerné par les histoires elfiques. En bref, lieu sacré ou pas, il espérait que tout le monde parviendrait à rester en vie. Une autre explosion retentie, plus intense que les autres. L’ange plaça son bras en guise de bouclier devant ses yeux, tandis que pleuvaient branches et débris en tout genre. L’angoisse était palpable. Il était certain que si les choses ne bougeaient pas très vite, la situation risquait de devenir incontrôlable… et personne n’avait besoin d’un mouvement de foule hystérique.

C’est alors qu’un miracle de la nature, qualifions le ainsi, se produisit. Un épais réseau de lierre et de branches venait de croître depuis les profondeurs, jusqu’à la surface du trou. A sa tête était une créature étrange. Elle rappelait vaguement les elfes, quoique son apparence ait quelque chose de monstrueux. Lucain n’avait jamais rien vu de semblable. Et pour tout dire, il ne savait qu’en penser. Descendre dans le trou ? Etait-ce leur seule chance de salut ? Il l’espérait, car si les rideres parvenaient à les avoir en bas, ils ne pourraient plus rien faire… L’ange se résolu donc à imiter ses semblables, en aidant ceux qui le pouvaient à s’engager sur les lierres. Après tout, la confiance était manifestement de mise : il ne pouvait qu’y croire lui aussi.
Lucain installa ensuite deux enfants sur son dos, sagement coincés sous ses ailes repliées, qu’il descendit à la suite de leur mère. Une fois au fond, il laissa les petits et utilisa son pouvoir de switch pour échanger sa place avec une personne de la surface. Le sort avait décidé d’épargner sa magie, autant s’en servir. Hélas, il eut à peine le temps de descendre une personne de plus, puis de remonter à la surface, avant que l’alerte ne soit donnée. La magie de la déesse s’étiolait. Les branches censées servir de prise commençaient à sécher et se désagréger. Bientôt, un vent de panique ravagea ce qui restait de raison à tous ces pauvres bougres. La foule commença à se jeter à corps perdu dans le trou et le reste du lierre. Les corps chutaient par dizaine et ceux qui parvinrent à s’accrocher quelque part finirent entraînés par les autres dans leur chute. Lucain était au milieu de tout cela. Au bord du puits, il regardait la folie achever le reste des réfugiés. Que faire ? Il n’en savait rien. L’urgence le faisait penser à mille à l’heure, mais ce qui se produisait autour de lui semblait aller encore plus vite. L’archange était pris, cerné par une masse compacte. Il eut juste le temps d’apercevoir une mer bleue déferler sur eux, avant que le sol ne se dérobe sous ses pieds et qu’il tombe, entraîné dans la bousculade par les autres. Chute.

Plus que le bruit, ce fut l’odeur qui le sortit de l’inconscience. Les effluves de sang, de poussière, de peur et de transpiration se mêlaient, agressant ses narines et sa gorge, tandis qu’il prenait lentement conscience du poids qui lui écrasait le bas du corps. L’ange tenta d’ouvrir les yeux, mais ses paupières étaient collées par la poussière. Le moindre mouvement lui coûtait. Il ne sentait plus la moitié de ses membres, quand le reste irradiait d’une douleur de plus en plus forte. D’une main hasardeuse, il essuya son visage tâché d’on ne sait quoi. Substance poisseuse, au vague goût de fer. Lucain ouvrit finalement les yeux, laissant échapper un grognement quasi animal. Il se prit à scruter l’espace alentour, mais tout était sombre. L’atmosphère était opaque : de la poussière sans doute. Ses mains explorèrent à tâtons ce qu’elles pouvaient. La confusion se dissipait, les souvenirs de ce qui avait précédé lui revenant peu à peu. Une chute interminable, parmi les corps sans ailes, le visage déchiré par l’approche de la mort. Il était parvenu à ralentir sa chute grâce à ses ailes. Bien que pesantes, elles lui permettaient toujours de planer. L’homme se souvenait, ou presque…
Il ancra ses doigts contre une masse qui lui écrasait la taille. Un homme : mort. Une des pièces de son armure lui compressait littéralement l’entrejambe. L’archange le repoussa comme il put, laissant échapper un couinement fort peu viril, mais bien à la hauteur de la douleur qu’il ressentit sur le moment. Soulagé, il laissa retomber ses bras, dans un soupir. Sur quoi était-il allongé ? Le blond tourna doucement la tête : ses yeux s’étaient habitués à l’obscurité. Malheureusement, ce qu’il vit ne le réconforta guère. Tous ceux qui étaient tombés avec lui semblaient morts… si l’on faisait abstraction des gémissements plaintifs de probables agonisants. Lucain ferma les yeux. Face à tant d’horreur, il ne savait plus. Rentrer chez lui, oublier tout cela, ne plus avoir mal… mais non, il était là, au fond de ce trou et il souffrait. Tout ceci n’avait aucun sens. On lui demandait de faire des choses dont il moquait éperdument. Ces gens étaient morts, il n’avait rien pu faire.
Péniblement, il se résolu malgré tout à reprendre le dessus. C’était ça ou rester étendu au milieu des morts et il n’avait pas le choix. Alors, il se redressa, ignorant la plainte de ses os meurtris. Rien de cassé : c’était un moindre mal… deux ou trois côtes fêlées peut être. Il s’en remettrait. Lucain prit quelques minutes de plus pour assimiler la situation, retrouver ses repères. Puis, il se dirigea, non sans mal, vers le groupe des survivants. L’étrange elfe, visiblement peu concernée par la mort de Caleth et des autres, poursuivait dans ses explications. Un mal qui rongeait la nature et risquait de causer la perte de tous : Lucain n’y comprenait pas grand-chose. Tout cela semblait important, mais pour lui, un simple ange, ce n’était que des mots vides de sens. Comment lui, ou les autres, pouvaient se sentir concerné par cela ? Et qu’est ce qui leur garantissait la véracité de ces propos ? Une créature inconnue surgissait d’un trou, leur servait un discours sur la mort et voilà qu’ils devaient se sacrifier ? D’un point de vue extérieur, cela ressemblait à un traquenard. Attiré au fond du puits pour mourir, ou se faire mettre en pièce par les Rideres : belle alternative. Sans compter que cette vie qu’elle leur demandait de sacrifier ne leur serait peut-être jamais rendue. Personne n’était en mesure de prédire l’avenir.

Pourtant, les survivants se laissèrent envelopper par l’arbre, un à un. Un à un, ils disparurent. Ne restait plus qu’une poignée d’anonymes et l’obscurité. L’épaule appuyée contre la paroi, l’ange souffla. Sa respiration était laborieuse. Il avait mal, était à bout de nerf. Par-dessus tout, il ne tenait pas à se sacrifier. Cela n’avait rien d’un quelconque égoïsme, mais il ne pouvait se résoudre à croire que cela se passerait bien. Il n’en savait rien : personne n’en savait rien.
Toutefois, il ne voulait pas être seul. Blessé, il lui serait impossible de remonter à la surface, sans compter que les Rideres rôdaient toujours. Non, il ne voulait pas être seul. D’autant plus que si l’elfe avait dit vrai, la nature mourrait, ses proches, tout. Tinuviel : il ne pouvait pas se permettre de lui faire ça. On ne pouvait pas savoir, mais il n’avait pas le droit de prendre le risque. Et puis il était dans un tel état que cela ne changerait rien. Il n’avait plus rien à perdre. C’était mourir, ou mourir. L’archange se dirigea donc vers l’arbre, posa sa main sur l’écorce, murmura quelques paroles inaudibles et disparut.
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Mar 26 Aoû 2014, 19:55


Alors que j'étais en train de terminer d'aider tout le monde à descendre, une alerte fut donnée. Visiblement on avait plus le temps de descendre prudemment et je commençais alors ma descendre. Cependant c'était la galère. Maintenant que le message était passé, c'était la panique partout, tout le monde voulait absolument descendre et avoir une chance de s'en sortir, je ne pouvais pas leur en vouloir, même si leur comportement mire en danger d'autres personnes qui descendaient encore. Je dus d'ailleurs bien me tenir pour ne pas en accompagner certains dans leur chute, je pus aussi attraper aussi de justesse un homme qui venait de rater un point d'appui. On aurait envie d'attendre que ça ce calme, mais on ne pouvait pas, surtout quand mon regard vu ce cylindre bleu apparaitre ou nous étions quelque instant auparavant.
Quand j'arrivais enfin en bas j'étais un peu tremblante. J'avais alors senti des mains m'enlacer et quand je regardais, je reconnus Isiel qui était soulagé que je sois arrivée. Il devait avoir craint que je ne sois pas descendue à temps. Je regardais alors autour de moi et je remarquais que je me retrouvais dans un long couloir, je ne savais pas vraiment ou ils pouvaient mener. C'est pourquoi je me tournais vers mon ami, lui qui était en bas depuis plus longtemps que moi, il devait certainement en savoir un peu plus sur l'endroit ou nous nous trouvions.

- Les personnes qui nous ont aidés ont parlé des Yggdrasils, des arbres dans lesquels se trouvent les souverains elfes défunts. J'ai beau avoir été un elfe, je ne savais pas qu'il se trouvait ici, ça me fait... étrange.

Ancien elfe ou pas, j'avais toujours trouvé son comportement avec son peuple, enfin ancien, assez étrange. Du coup ça ne m'étonnait pas, j'étais un peu plus surprise que des arbres se trouvent sous terre. J'étais limite plus étonner qu'il sache me dire ce que c'était avec plus de précision. Quand les elfes reprirent la parole, j'écoutais assez attentivement. Elle nous expliquait alors que les fameux arbres étaient au bout de leur vie, certainement à cause de la perdre de magie. Au début ils avaient penser a une autre solution, seulement ça n'irait pas visiblement, ils dépérissaient beaucoup trop vite et puis j'avais comme l'impression que c'était une solution qui restait que temporaire.
Je devais avouer que je ne savais pas trop qu'est ce qu'il fallait que je fasse, j'avais envie d'aider, mais c'était tellement risquer ce qu'ils nous demandaient. Je n'étais pas du genre égoïste et je comprenais parfaitement ce qu'il fallait faire et surtout pourquoi. Est-ce que pour autant je devais me jeter les yeux fermer dans une telle action ? Je n'avais jamais eu à prendre ce genre de décision, je n'avais jamais pensé devoir le faire. Je regardais alors pendant un bon moment certaine personne qui faisait ce choix, elle semblait calme pour certaine, sereine et sur d'elle. J'aurais aimé avoir leur cran et foncer tête baisser, mais rien n’a faire, je n'y arrivais pas.

-Tu a peur ?
- oui, je sais bien que ces pour le bien du monde, que sans ça, tout est perdu. Mais... ce n'est pas rien, il y a tellement de choses que j'aimerais bien faire, alors qu'en même temps...
-Tu sait au fond que si tu ne le fais pas, tu ne pourras quand même pas les faire ? Écoute, c'est risqué, mais ça ne signifie pas que l'on va vraiment s'en aller. Mais je ne peux te forcer à rien, mais moi j'y vais. J'espère te revoir quand même.

Il avança alors vers un des arbres et prononça les mots pour disparaitre dans la même lumière verte que les autres. Il avait raison, de toute manier si on ne faisait rien, je ne pourrais rien accomplir. Et puis, c'était vrai que d'un cotée je pouvais simplement attendre et me dire que de toute manière d'autre auraient reconstruit le cristal, mais je ne voulais pas jouer sur la chance. Je finis alors par m'approcher du même arbre que mon compagnon, je le regardais pendant un moment en me demandant ce que ça ferait exactement. Mais finalement, je passai le pas et tout comme mon ami, je prononçais les paroles qui allaient me faire fusionner avec cet arbre. Quelque part, je savais que je n'avais pas le choix, mais j'allais même jusqu'à finalement trouver ça plus que normal, ils soutiennent notre monde, alors je peux en quelque sorte les remerciers.

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Mer 27 Aoû 2014, 17:26

Tout ce qui arriva resta assez flou dans l'esprit d'Edwina à qui l'alcool ne réussissait pas le moins du monde. La jeune femme avait fini par s'évanouir à moitié en caressant langoureusement les oreilles du pauvre elfe qui en avait rougi des pieds à la tête. Elle lui murmurait des mots doux, le félicitant mille fois pour la beauté de l'objet de ses convoitises. Pourtant, la situation était des plus sérieuses, chose qui n'entrait pas réellement en ligne de compte pour la reine. Le monde pouvait bien mourir, cela lui semblait aussi futile que n'importe quel grain de riz se trouvant sur les Terres des magiciens, et les Ætheri seuls savaient qu'il y en avait beaucoup. L'elfe la soutenait, lui parlant sans qu'elle n'écoute et puis, elle finit par s'endormir, purement et simplement, soutenant le discours de la créature apparue dans le trou d'une respiration profonde et lente. Elle n'avait même pas remarqué qu'on l'avait bousculé auparavant, n'ayant ni notion du monde l'entourant, ni notion de la réalité désastreuse. Au moins, elle pourrait comprendre, en reprenant conscience, pourquoi certains individus préféraient trouver refuge dans l'alcool plutôt que d'affronter les faits véritables.

L'elfe avait essayé jusqu'au bout de la porter, descendant dans le puits avec elle, mais glissant sous son poids. Il s'était alors vu mourir, entraînant dans sa chute une jeune femme ayant été laissée seule par un être terriblement maléfique. En effet, plus le temps avait passé et plus l'homme s'était habituée à elle, si bien qu'elle lui apparaissait comme, certes, un peu nunuche mais attachante. Seulement, la nunuche attachante leur sauva la vie, même si ce fut dans la plus pure des inconsciences. Car, alors qu'ils allaient toucher le sol, et mourir sur le coup, un courant de magie vint les englober, les posant en douceur sur la terre du sanctuaire. L'elfe faillit en perdre connaissance tant la peur avait été grande. S'il devait mourir, il préférait que cela soit dignement. Elle dormait toujours et il dut prendre une décision, la plaçant alors délicatement dans un endroit un peu reculé de l'endroit pour découvrir le lieu de lui-même et répondre à l'appel de Phoebe, tel était son devoir.

Aussi, lorsque l'Ultimage se réveilla, il ne restait plus personne dans le lieu. Elle se sentait mieux, bien qu'un peu perdue, remarquant les cadavres, ces derniers lui donnant la nausée. Elle s'appuya contre un mur, attendant quelques instants. Que s'était-il passé ? Elle n'en avait aucune idée et son mal de tête la conforta dans celle qu'elle avait pris un coup. Pourtant, il n'en était rien, elle le comprendrait plus tard. L'obscurité régnait et elle sentait que ce lieu était... magique. Elle n'aurait su dire pourquoi ni comment. C'était une évidence. Elle se détacha du mur, s'avançant dans le tunnel pour se retrouver devant ces arbres gigantesques. Qu'étaient-ils ? Elle effleura l'une des branches de l'un de sa main et ce fut une toute autre main qui se referma sur son épaule. Elle se retourna en sursautant, devant l'illusion de ce qu'elle avait vu dans le futur. Elle. Bien plus vieille, possédant son apparence véritable. Rien ne changeait réellement si ce n'était la couleur de ses cheveux et cet air supérieur, cet aura de fierté qui émanait de cette femme. Edwina savait qu'elle était elle, mais elle ne la considérait pourtant pas comme telle. Étrangement, elle ne se posa pas de questions mais la finalité de cette rencontre suffirait à y répondre. « Tu n'es pas obligée de te sacrifier pour la nature, Edwina. ». « Me sacrifier ? ». Pourquoi voudrait-elle se sacrifier ? « Les Yggdrasils sont les arbres funestes des souverains elfiques. Ils sont ce qu'ils deviennent à leur mort, nourrissant la nature des Terres du Yin et du Yang. Pourtant, tout est déjà fini. A la surface, la magie est réapparue. Il n'y a plus à avoir peur, plus à se battre. Mais toi, ma chère enfant, tu devras bientôt faire un choix bien plus capitale que celui de savoir si tu te sacrifies ou non dans l'espoir de sauver ce monde. ». La main de la jeune femme s'ouvrit sur un dé à coudre. La magicienne le reconnut, il s'agissait de cet objet qui était apparu un beau jour, sans autres explications, sur son bureau. Elle l'avait admiré un moment puis l'avait mis avec les autres, se disant qu'elle avait oublié son existence avec le temps. Elle en avait tellement que cela pouvait arriver et, puisqu'elle était sujette à des crises de somnambulisme, elle avait dû le sortir pendant son sommeil et le laisser là. « Il y a longtemps, un pacte fut scellé, des vœux furent réalisés et ta famille acquit une puissance qui s'accentua avec le temps. Ton père fut un grand homme, un Mârid qui certes fit de terribles choses, mais elles furent grandes. Sa puissance l'était également. Tu connais l'histoire des tiens, tu sais ce qu'il se passe lorsqu'un homme meurt. ». « Bien sûr. Sa fille hérite de sa puissance, celle-ci s'ajoutant à celle qu'elle possède déjà. ». « Exactement. ». « Mais mon père est mort il y a de cela bien longtemps... ». « Certes, mais sa puissance, elle, ne t'a jamais été remise. Oh non, tu étais bien trop faible pour la contenir. Elle se trouve dans cet objet et seule toi pourra arriver à la saisir, à débloquer les sortilèges qui la maintiennent prisonnière. ». Edwina resta silencieuse. Sa magie l'effrayait, oh oui, terriblement. Sa puissance était dévastatrice et elle ne la maîtrisait pas. Penser un seul instant qu'elle pourrait en posséder davantage ne lui plaisait pas. « Edwina. Ce dé est un symbole autant qu'un héritage. Tu dois choisir. Soit tu le refuses et tu pourras continuer à vivre comme tu l'as toujours fait jusqu'ici, soit tu l'acceptes et, dans ce cas, c'est toute ta famille que tu accepteras avec lui. Le côté Génie, le côté Sorcier, les deux s'infiltreront en toi et si tu es assez forte, alors tu pourras être ce que tu voudras. Le mal et le bien font déjà partie intégrante de toi mais si tu refuses de faire face à ce que tes ascendants t'ont laissé, alors il arrivera un moment où ce sera le mal seul qui prendra possession de ton cœur. Tu as peur de ta magie. Tu sais très bien qui tu deviendras dans le futur. Tu as vu le monde brûler, tu as vu cette lueur de délice dans tes yeux. Je t'offre le moyen de changer les choses, de devenir maître de ton existence. ». Elle marqua une pause avant de lui souffler. « Si tu veux débloquer le dé, il te faudra trouver Miroir. ».

Edwina se réveilla, pour ce qui lui semblait être la seconde fois. Pourtant, celle-ci était véritable, bien réelle. Autour d'elle, il n'y avait toujours personne et, comme la fois précédente, elle s'avança vers le tronc d'un des arbres, perdue dans ses pensées. Le dé. Miroir. Si le dé lui semblait être une évidence, Miroir, quand à lui ou elle, était une notion bien mystérieuse. A moins que... Elle toucha l'arbre, son bois, se souvenant de son voyage dans le futur, de cette reine maléfique qu'elle avait été, cette reine qui parlait à... un miroir. Était-ce cet objet qu'elle devait trouver ? Cela lui semblait étrange. Ce miroir n'existait que dans le futur, pas dans le présent. Comment pouvait-elle seulement dire cela ? C'était idiot. Peut-être était-il plus vieux qu'elle, provenant de vieilles légendes ou des meubles de la demeure de sa famille ? Elle soupira. Elle n'était pas obligée de se sacrifier pour les Yggdrasils ? Elle avait dormi, dans un état second, comment pouvait-elle savoir tout ceci ? Son inconscient avait-il enregistré l'information ? Elle n'était pas obligée, mais elle avait le choix. Comme avec ce dé. Le choix de le chercher, d'arriver à débloquer la puissance qui s'y trouvait, ou le choix de le laisser parmi ses autres dés, de ne plus jamais poser le regard dessus. Pourtant, au fond de son cœur, alors qu'elle fermait les yeux, il y eut une seule certitude. Fille d'une sorcière et d'un génie, elle était faite pour être maîtresse de la magie et si son destin le voulait ainsi, alors elle trouverait la puissance de son père. Qu'importe si elle devenait plus puissante que n'importe quel mortel de ces terres. Si cela devait un jour se produire, alors elle se montrerait à la hauteur. Elle en avait fini de fuir, fini de baisser les yeux. Dès qu'elle sortirait d'ici, elle irait rejoindre cette démone qu'elle avait croisé au lac de la transparence, elle affronterait ses peurs, elle affronterait les archimages, et elle deviendrait la meilleure reine que les magiciens aient un jour connu.

« Je donne ma vie aux Yggdrasils. ».

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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Mitsu
Mer 27 Aoû 2014, 18:23


[Event] Partie III. Le château des cavaliers sans tête - Page 2 948480PNJEventII2
En Ghuzôum des fleurs s'ouvrirent sur ceux qui avaient donné leur vie pour sauver les Yggdrasils, les portant en leur sein à présent, attendant qu'ils ouvrent de nouveau les yeux. Le monde était en train de changer. Partout, les Ridere arrêtèrent leur massacre alors qu'un vent, tel un murmure merveilleux, soufflait sur les Terres du Yin et du Yang. Ce vent, faisant virevolter feuilles et branches, faisant naître le courant dans les lacs, était porteur d'espoir, comme signe d'un renouveau. A vrai dire, partout dans le monde, les Hommes s'étaient relevés, fixant la même direction, celle qui menait aux montagnes de glace. Bien entendu, ils ne pouvaient pas les voir depuis leur position mais ils sentait que, là bas, dans cette direction, se passait quelque chose. Toutes les attentions étaient attirées vers ce point, cet unique point, jusqu'à ce que le ciel explose, un bruit tel du cristal se faisant entendre à des lieux. Ce ciel, précédemment formé de nuages opaques d'un bleu étrange, avalé par une lune noire plus grosse qu'elle ne l'avait jamais été, muta. Sur la terre, commença à tomber une fine pluie de poussières d'étoiles, une pluie scintillante, faite de la magie bleue que l'on connaissait pour appartenir aux magiciens et aux génies. Cette pluie, parfaite, fut mère de la fin, la fin du chaos. Touchant les plantes, elle leur rendit tout leur éclat, touchant les bâtiments, elle leur permit de reprendre forme et, enfin, touchant les individus, elle leur rendit leur magie. Au même moment, sur les Terres du Yin et du Yang, des millions d'individus s'agenouillèrent, certains tombant à cause d'une fatigue qu'ils savaient bientôt annihilée, d'autres remerciant le ciel. Rares furent ceux qui restèrent debout tant l'émotion était grande, tant l'épreuve avait été dure. Tout ce malheur, tous ces efforts, toute cette souffrance prenaient fin. Le soleil éclaira de ses rayons la terre, renaissant d'un sommeil qui avait bien trop duré, reléguant cette lune sombre à un sinistre point noir dans le ciel, presque invisible. Les corps de ceux qui avaient retrouvé la vie après leur trépas disparurent, presque tous, comme noyés dans le paysage, petit à petit dissimulés pour continuer leur existence secrète. Dans les esprits des êtres, Ombres et Rehlas disparurent, peuples secrets et devant le demeurer. Le monde renaissait, en même temps que le Créateur, celui qui était, en quelque sorte, le Roi de tous les Ætheri. Un Roi qui fut trahi jadis mais qui, à présent, éclairait le monde de sa toute puissance, prenant une vengeance qui ne faisait pourtant que débuter. Mais qui pouvait se douter ? Non, personne, car l'émotion était bien trop grande. Des larmes coulèrent sur les joues de nombreux individus ce jour, un jour qui resterait graver à jamais dans l'histoire de ce monde, un jour qui célébrerait pour toujours les héros, ceux qui avaient lutté pour la survie des Hommes, ceux qui avaient réuni le Cristal Maître.

Phoebe prit la forme enfantine qu'elle avait en guidant les premiers aventuriers vers les profondeurs que le château des cavaliers sans tête avaient caché durant des ères. Regardant ses mains, un sourire apparut sur son visage humain. Elle était en vie. Elle n'aurait pu le prédire. La Déesse de la nature avait été prête à se sacrifier pour essayer de sauver ce monde. Pourtant, à présent que sa magie était de retour, à présent qu'elle pouvait entrer en communion avec chaque chose, chaque composante de ces terres, elle prenait conscience de l'ampleur du désastre. La moitié des Ætheri avaient disparu, à jamais, pour toujours. Le manque de magie, le manque de prières, tous ces regards tournés vers un unique point, Sympan, les avaient à jamais condamné. Oh oui, Phoebe prenait conscience de ce qui risquait d'arriver dans le futur. Fixant l'horizon, le corps de la déesse se dématérialisa en un vent de feuilles qui se mit à parcourir le monde, rendant le sacrifice de leur vie à ceux qui en avait fait don. La nature à jamais veillerait sur eux, du moins, tant qu'elle la représenterait. Car, un jour, peut-être qu'elle n'aurait d'autre choix que de laisser sa place. Certains seigneurs s'érigeaient en maîtres, du moins, avant que le roi ne reprennent les rennes. Un jour viendrait où elle devrait courber l'échine ou affronter plus puissant qu'elle. Ce jour n'était pas si loin.

Quelque part dans le monde, une femme sourit, murmurant du haut de son balcon pour la deuxième fois : « Et tels les plus merveilleux phœnix, ceux dont la magie créatrice a un jour bercé les premiers instants, façonneront à leur guise la manière dont ils renaîtront de leurs cendres. ».

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Ploup:
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Ven 29 Aoû 2014, 18:55

Ses yeux s'ouvrirent sur… un environnement disproportionnellement plus grand qu'à l'accoutumé. Et sa douleur l'était tout autant. Oberon reprit connaissance en position allongée, sur le ventre, près d'un arbre qui avait dû le recracher à la demande de Phoebe. Il n'arrivait pas à croire qu'il était réellement en vie, si on exceptait sa maladie. L'Élémental prit beaucoup de peine à relever, il avait vraiment l'impression qu'on lui avait aspiré une partie de son énergie vitale, ce qui devait être le cas normalement. Et pas besoin de remercier non plus. C'est vrai, on l'avait abandonné comme ça, au beau milieu d'une forêt si grand qu— bordel, un insecte géant venait juste de passer au-dessus de lui, pas question de rester planter ici plus longtemps.

Tant bien que mal, le gris parvint à s'extirper de la forêt enchanteresse et à se traîner si péniblement que les notions de temps et d'espace lui faisaient défaut durant tout le trajet. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait les pieds dans du sable maintenant et l'océan juste sous le nez. La brise marine lui fit lever la tête en direction de l'horizon. Instinctivement, il se sentait comme attirer par quelque chose au loin, quelque chose d'inconnu et de non-visible ici. Il finit par secouer la tête, se faisant à l'idée que c'était son imagination. Oberon était tellement faible en ce moment, ces elfes mutants étaient purement sadiques pour lui soutirer de la vie alors qu'il lui en restait quelques années, sinon moins. Si ça se trouve, il allait bien mourir ici ; lui qui croyait qu'il allait servir éternellement d'énergie aux Yggdrasils, ou tout du moins jusqu'à ce qu'il ne leur serve plus. Cette pensée lui rappela d'ailleurs le visage d'Agarwaen. Cette femme de son sang, une bien sombre personne celle-là, mystérieuse par-dessus le marché. Mais son expression avant qu'elle ne se fasse emporter, elle avait l'air comme attristée, regrettant peut-être d'avoir gardé le silence ou de lui avoir fait subir tout cela. Suivre son nom. Voici le seul indice qu'il possédait. Allait-il suivre cette piste ? Il n'en était pas si sûr. Pas pour l'instant en tout cas.

Il remarqua alors que quelques gens se trouvaient aussi sur la plage, lorgnant au loin comme il l'avait fait. Ce n'était pas exclusivement des gens qui ont été happé par les Yggdrasils mais il reconnut quelques têtes. Soudain, le ciel se mit comme à exploser, le scintillement de cristal résonnant dans ses oreilles, accompagnant à cela une fine pluie étoilée, quelque peu bleutée. Oberon se laissa baigner par cette averse qui n'en était pas vraiment une lorsqu'il ressentit son contact sur sa peau. Sa magie, elle lui revenait, malheureusement. Enfin, ce n'est pas comme s'il n'allait pas cracher sur cette retrouvaille, mais… C'était assez étrange. Sa nature d'Élémental devait beaucoup jouer là-dessus : en partie faits de magie, c'était comme s'il avait retrouvé un morceau de soi. C'était tout de même assez tardif de sa part : même si sa magie lui a été rendue, le chaos venait de se terminer. Il en était conscient, ils en étaient tous conscients. Certains chantèrent, d'autres dansèrent, rirent, pleurèrent à chaudes larmes ou s'écroulèrent tout simplement par terre en guise de repos bien mérité. A son sujet, Oberon laissait couler des larmes silencieuses sur son visage. La pression devait être trop grande à supporter : comment pouvait-il survivre à une apocalypse de cette ampleur et tout de même demeurer condamné à trépasser par une maladie incurable ? Pourquoi la seule personne qu'il connaissait pour avoir des liens avec sa famille elfique avait pu décider de le laisser dans le brouillard si son kidnapping avait été une bonne chose ? C'était injuste, il ne comprenait rien à ce monde et ce qu'il lui voulait. Devait-il profiter de cette chance pour partir en quête de réponses ou rentrer à Aeden pour attendre que la mort vienne à lui ? Ce sentiment de confusion balayait pratiquement toute émotion de joie.

Lentement, ses pas le traînèrent en direction du temple des esprits. Il lui était inutile de rester ici davantage. Il devait y avoir, normalement, un portail pouvant l'emmener à la capitale. A moins qu'il n'ait été détruit durant cette guerre… Mais ses doutes d'estompèrent aussitôt que le fils du métal comprit que la pluie d'étoiles prenait également en charge la reconstruction des édifices. Le gouffre du château avait dû être comblé alors, enterrant de nouveau la mystérieuse existence des elfes mutants d'Emeraude, ainsi que celle des Yggdrasils. Sur la route, Oberon capta également que son énergie vitale semblait lui avoir été restituée. Ce n'était pas trop tôt, faillit-il s'écrier, mais la déesse et les arbres avaient au moins épongé la dette. Cela lui faisait bizarre de se dire qu'il avait servi à la sauvegarde de ce monde, si tant est que son rôle ait pu réellement pencher la balance en leur faveur. Tous ses dons recouvrés, l'Élémental ne se fit pas attendre plus longtemps pour user de sa maîtrise élémentaire, se régénérant à partir de la terre afin de ne plus se faire passer pour une proie facile.

S'approchant de plus en plus du fameux portail, il soupira à l'idée que son peuple allait faire la fête durant des mois, sûrement en compagnie de ses alliés. En clair, il n'aura pas la paix avant un bon bout de temps. Mais que pouvait-il bien y faire ? Chacun accueillait cette nouvelle ère de paix à sa manière. Quant à lui, Oberon avait encore besoin d'un peu de temps en guise de réflexion. Agarwaen et les secrets qui l'entourent le tracassaient plus que tout et son jugement se devait d'être décisif avant qu'il ne soit trop tard.


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Sam 30 Aoû 2014, 00:42






Refuge



Je crois que j’avais fait un beau rêve... Mais étrangement, il m’était difficile de le savoir. Une fois que j’avais pénétré dans cet arbre, c’était un peu comme le trou noir. Pourtant, j’étais sûr d’avoir rêvé, un rêve ou la paix était revenue sans doute... Il m’était pour moi difficile de dire. Mais j’étais certaine d’avoir fait un rêve. En tout cas, je me sentais bien car, une fois que je me retrouvais au cœur d’une fleur en éclosion... Ou je fus l’éclosion. Je restais un petit moment les yeux fermer à tenter de continuer se rêve... Mais un bruit de cristal me forçais à sortir de mon sommeille... Une fois réveillé, il s’avérait qu’il était des fois difficile de retourner au pays des songes. J’ouvrais alors les yeux pour apercevoir le spectacle qui était des plus incroyables. Je me retrouvais dans un monde où tout était géant... A moins que ce soit moi qui étais petite... Difficile à dire, mais j’avais l’impression d’être une fée... Ce qui après réflexion était assez amusant à mon sens... Je remarquais aussi que le ciel était redevenu comme avant... Tout était terminé !? J’avais du mal à en être sûr, mais cela semblait bien être le cas.

Toujours était-il, qu’une fois les rêveries terminé, je pensais à mes compagnons. Gouki, Ivy et Tathar. Je ne savais pas où ils étaient, ni ou j’étais. Je descendais donc la fleur ou je venais de renaître en quelques sortes pour rapidement parcourir les lieux tout en criant.

Gouki !!! Ivy !!! Tathar !!!

Cela m’avait pris un moment, mais je finissais par retrouver Gouki qui me sautait littéralement dessus. Il m’avait fait un peu mal, mais j’étais tellement heureuse de le retrouver que j’oubliai bien vite la douleur. Il était le première à me retrouver sans doute parce qu’il avait un bon flair, mais il restait mes deux compagnons qui étaient tout simplement introuvable... Ce n’était qu’à la tombée de la nuit que je les retrouver tous les deux. Ils avaient retrouvé la forme d’esprit... Il était à nouveau mort... Je commençais alors à comprendre que tout était revenu à la normal... Le ciel était beau le temps radieux et malheureusement les morts étaient de nouveau mort. J’étais un peu triste pour eux, mais ceux-ci ne l’était pas tant que ça... Ou tout du moins, il ne me le montrait pas. Ils savaient que c’était dans l’ordre des choses. Tathar ajoutait même :

La nature... Non, le monde a besoin d’un équilibre... La mort en fait partit. Ce n’est pas triste, c’est tout simplement l’ordre des choses.

Lors de cette phrase, je me mettais à sourire. J’avais accepté la mort sous toutes ses formes, je voyais Ivy sourire aussi alors que je disais :

Je sais... J’ai compris beaucoup de chose lors de ses évènements... Au début, j’ai voulu être chaman un peu par caprices, je me disais que j’aurais des pouvoirs que je pourrais voir le monde plus facilement... Mais j’ai été stupide. J’ai des responsabilités que j’ai un peu mises de côté juste parce que je me suis comporté comme une enfant...

Je n’aurais jamais cru que tu aurais dit des choses comme ça... A croire que tu as vraiment grandi.

Ben oui je grandis mademoiselle la tatoué de partout.

Apres une conversation qui montrait que je restais quand même très enfant dans ma tête... Je décidais de reprendre la route pour trouver comment sortir d’ici. Durant le chemin, je croisais quelques personnes qui étaient avec nous dans cette aventure avec les Yggdrasils. Mais même si je le faisais quelques signes de politesse, je ne voulais pas trop rester avec eux, je voulais retrouver certaines personnes que je n’avais pas vu depuis longtemps et avec ce qui c’était passé, je n’avais même pas eu le temps de pensé à eux... Mes parents... J’étais confiante, je savais qu’il était encore vivant, mais je me devais de prendre de leur nouvelle aussi de leur donné de mes nouvelles... Les pauvres, si je me faisais déjà du souci pour eux, je n’osais pas imaginer à quel point eux s’en faisait pour moi. Je cherchais donc un chemin pour sortir de cet endroit et pour enfin retourner chez mon papa et ma maman. Quand je les avais retrouvé, j’étais folles de chose, les deux semblaient en bonne santé, les cataclysmes les avaient touché eux aussi, mais ils avaient survécu. Je décidais donc de rester un petit moment avec eux pour leur raconté tout ce qui c’était passé tous les aventures et aussi pour me reposer quelques jours... Car, même si l’aventure que j’avais entreprise était difficile, je ne pouvais pas rester sans rien ici. Je voulais de nouveau voyager.
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Jeu 04 Sep 2014, 14:17

Edwina se réveilla enfermée dans un cocon d'une douceur et d'une senteur incomparables. Écartant les pétales de la fleur dans laquelle elle se trouvait, elle regarda le sol un instant, assez loin. Elle inspira, doucement, expirant de la même façon. Dans une fleur, elle était dans une fleur. Elle ferma les yeux, ayant envie de rester en son sein pour de longues heures, peut-être pour toujours. Pourtant, après un instant inerte, ses yeux s'ouvrirent, mus par une détermination sans faille. Elle s'était rappelée de son elle future, cette femme aux longs cheveux roux qu'elle pourrait devenir. Ce n'était qu'un rêve, bien sûr, mais elle se méfiait des songes comme de n'importe quelle prédiction divine. Elle ne pouvait pas rester là, elle avait un royaume à gérer, des énigmes à résoudre. Sa vie en était une, grandeur nature. A chaque fois qu'elle pensait en avoir fini avec les secrets familiaux, voilà qu'elle en découvrait d'autre. Ce dé ; elle se doutait qu'il ne risquait pas grand chose. Cette puissance lui revenait et la magicienne savait que personne ne serait en mesure de l'assimiler. Pourrait-elle seulement y arriver ? Après tout, l'ancien Mârid, son père, était l'un des hommes les plus puissants de ces terres. Un mortel qui aurait pu trôner parmi les Dieux. Edwina ne connaissait pas réellement les génies mais elle avait entendu des choses sur eux, des bruits, des rumeurs. Qu'importe, ce n'était pas le moment.

La jeune femme se redressa, écartant de nouveau les pétales dans l'intention de descendre de la fleur par un moyen ou un autre. Au moins, elle avait acquis une nouvelle expérience, renaissant à la manière d'une fée. Quant à la vie qu'elle avait donné, des années précieuses, elle espérait que cela soit bénéfique au monde. Peut-être avait-elle été trop optimiste quand elle avait parlé de découvrir les secrets de sa famille ? Peut-être ne pourrait-elle jamais mettre la main dessus ? Elle soupira. Tout ceci était bien trop compliqué et, de toute façon, elle n'eut pas le temps de réfléchir à cela plus longtemps, son pied glissant sur le pétale qu'elle essayait de fuir, entraînant son corps entier dans sa chute. Edwina se retrouva suspendue, à quelques centimètres du sol, avant que sa magie ne lâche de nouveau. Elle s'écrasa, comme un oiseau rencontrant une vitre. « Hum... ». L'Ultimage s'appuya sur ses paumes afin de se redresser, faisant quelque pas en Ghuzôum, n'aimant pas particulièrement cet endroit. Après tout, si tout était immense ici, cela voulait dire que les insectes l'étaient tout autant. Elle devait partir avant de rencontrer une araignée géante qui la prendrait pour son dîner.

« Vous là ! ». Edwina se retourna, ayant attrapé sa dague pour en donner un coup vers la voix masculine qui s'était élevée dans son dos. Cela ne lui ressemblait sans doute pas d'agir de la sorte mais elle était consciente du danger ambiant. Seulement, si Adril pouvait toucher ses cibles, elle, n'était pas aussi douée. Aussi, c'est tout naturellement que la main de l'homme vint se saisir de son poignet, l'empêchant sans la moindre difficulté de l'atteindre. Il rit, amusé. « Hé bien, je me méfierai des femmes à l'avenir... ». « Qui... qui êtes vous ? ». « Oh personne en particulier. Je traînais dans les environs, seul, et puis, je vous ai vu. Vous ne semblez pas d'ici. Puis-je vous aider ? ». Elle ne l'avait pas bien vu dans l'obscurité du lieu mais quand il s'approcha un peu plus, elle le reconnut. « Mais... ». « Ah nous y voilà, votre mémoire vous revient. Vous vous dîtes que c'est impossible n'est-ce pas ? ». Elle ne savait pas quoi faire, son avant bras prisonnier de la poigne de la main du chasseur. « Seulement, j'ai trouvé le moyen de sortir du livre après votre venue. ». Il sourit. « Je vous laisse de l'avance ma chère. Mais si je vous retrouve, je me ferai un plaisir d'arracher votre cœur des entrailles de votre corps... ». Il semblait amusé là où la magicienne était horrifiée. Il la lâcha, elle partit en courant, ne se retournant pas, ni quand les branchages arrachèrent sa tenue à plusieurs reprises, ni quand elle tomba, jamais. Cet homme, il n'aurait pas dû être dans le monde réel. Aussi, même si elle s'épuisa rapidement, le simple fait de le savoir peut-être derrière elle la fit continuer ses efforts, jusqu'à un bateau dans lequel elle monta, sa magie s'occupant des questions de ceux qui croisèrent son chemin.

Près de la poupe, c'est là qu'elle assista au spectacle qui mit à genoux tant d'individus sur les Terres du Yin et du Yang. Le ciel s'effondrait en une pluie fine et scintillante, ramenant la magie, ravivant l'espoir. Elle resta là longtemps, à contempler le paysage, un paysage qu'il ne serait sans doute plus jamais donné d'observer.

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Ven 05 Sep 2014, 11:45

L'archange véritable ouvrit doucement les yeux, les ferma et recommença. Il avait l'impression de sortir d'un long rêve. Son esprit était embué, ses sens alourdis. Il ne sentait rien qu'une odeur un peu fade, une tiédeur douceâtre dans l'air: même la douleur de ses membres malmenés semblait atténuée. L'impression persista jusqu'à ce que s'entrouvre la fleur dans laquelle il se trouvait et que la lumière du ciel lui parvienne et l'éblouisse. D’un geste hasardeux, ses mains se baladèrent alentour, cherchant à comprendre par le toucher ce qui s’était passé. Depuis qu’il avait effleuré l’arbre et fondu en son sein, tout était noir. Il ne se souvenait de rien… mais peut être avait il simplement été inconscient pendant… pendant quoi ? Il n’en savait rien non plus à vrai dire. Non, il ne savait pas ce qui s’était passé.
Tressaillant à peine, l’archange émit un grognement sourd. L’impression d’avoir été baladé de bout en bout lui déplaisait un peu. Il avait fait ce que l’on attendait de lui, mais sans comprendre. La chose était d’autant plus désagréable qu’elle avait nécessité de lourds sacrifices. Et à ce sujet, il ne pensait pas à son espérance de vie : la moitié de l’éternité, c’est toujours l’éternité. Non, il pensait surtout aux morts. Tout ce sang, ces cris : il tenta de se remémorer la chute. Curieusement, il n’y arriva pas. Du moins, tout cela semblait très lointain, presque effacé. Comme si quelque chose d’infiniment plus important s’était joué entre temps. Il ne savait plus.
Ses iris avaient adapté la taille de ses pupilles : il voyait clairement à présent. Un sarcophage aux couleurs vives en transparence. Il n’avait aucune idée de l’endroit dans lequel il se trouvait. Lucain se redressa alors en écartant les pétales de fleur. L’image de la forêt lui apparut : immense et belle. Une claque : il n’avait jamais rien vu de tel. Le blond n’était pas vraiment un amoureux de la nature, du moins pas plus que le commun des mortels… mais il dû bien reconnaitre qu’une telle vision lui faisait d’entrevoir la fascination des elfes pour la flore. Tout était beau, simplement beau.
Un vent chargé d’on ne sait quoi se leva. Lucain ancra naturellement son regard vers le ciel, porté sans doute par le même instinct que tous les êtres à ce moment. Alors, le ciel fut balayé par une déflagration assourdissante. En quelques secondes, les nuages vibrant de bleu disparurent. L’instant suivant tomba une pluie brillante. Et chaque goutte paru raviver la vie de tout ce qu’elle toucha. L’ange n’en était pas sur… mais il semblait bien que tout était fini. La magie : il la sentait à nouveau courir ses veines, aussi intense qu’à l’ordinaire. Ses ailes ne lui pesaient plus, il avait retrouvé son essence. Un large sourire prit place sur ses traits. Soulagement, espoir, bonheur intense… un mélange enivrant, presque étourdissant.
Lucain déploya ses ailes. Il avait envie de voler. Quelques battements et il se trouva à flirter avec les nuages. Haut, dans un ciel à nouveau azur. Cette sensation lui avait manqué. Il se laissa donc aller à quelques acrobaties aériennes, comme si cela lui permettait d’exprimer tout ce qu’il ressentait, avant de piquer en direction de la côte et de son navire.
La vie allait reprendre son cours, mais tout était à refaire. La crise avait balayé les anciennes alliances, affamé la population, séparé les familles. Les prochains jours seraient déterminants. L’archange avait bien conscience de tout cela. Il espérait d’ailleurs y prendre part de manière active. Oui, l’heure était à la réforme, au changement. Lui, avait des idées, des projets, une vision du monde. Vision dont il espérait avoir la chance, un jour, d’en appliquer les principes.
Mais pour l’heure, d’autres urgences se présentaient. Lucain pensait à sa famille, à Tinuviel. Son fils, d’abord, pour qui il ne se faisait aucun mauvais sang. Thymael était entre de bonnes mains à la citadelle blanche, mais il avait hâte de le retrouver. La guerre l’avait privé de lui pendant trop longtemps. Tinuviel ensuite : l’ange s’inquiétait davantage pour son amie elfe. Sa vie avait prit un tournant délicat, il espérait qu’elle ne prendrait pas de mauvaises décisions. Mais il s’empresserait de lui écrire dès qu’il aurait une plume à portée de main. Erza enfin : à son sujet, tout était à dire. Il avait simplement envie de la retrouver et la serrer dans ses bras. Tout résidait la dedans et cela voulait dire beaucoup.
743

Merci les loulous /o/
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Ven 05 Sep 2014, 16:23

Izul plissa le nez, entrouvrant les yeux avant qu'un éternuement d'une violence surprenante ne projette son front contre la surface relativement molle sur laquelle il était allongé. Massant son crâne douloureux, il émit un râle empli de désespoir et de frustration, avant de basculer pour se retrouver sur le dos. Chaque mouvement lui semblait pénible, infiniment plus qu'il n'en avait l'habitude ; aussi lui sembla-t-il plus sage de ne pas bouger d'un pouce. Il n'avait absolument aucune idée de l'endroit où il se trouvait, mais il faisait trop chaud. Et puis, il y avait l'odeur... En soi, elle n'avait sans doute rien de désagréable – au contraire – mais elle était si puissante, si omniprésente, qu'elle en devenait presque insupportable. Il avait l'impression qu'elle cherchait à pénétrer chaque pore de sa peau, lui brûlant les yeux et piquant l'intérieur de ses narines. Une nouvelle fois, il éternua, postillonnant allègrement sur les parois avant de pester à mi-voix. Il avait beau réfléchir, il ne parvenait pas à se souvenir comment il avait atterri là – et, surtout, il ne savait toujours pas ce qu'était ce 'là' exactement. Au vu de l'odeur entêtante, et de la consistance des 'murs' et du 'sol', il aurait presque pu croire qu'il se trouvait à l'intérieur d'une fleur... Mais c'était complètement absurde, il en avait conscience : il était un déchu, pas un bourdon, et n'existait aucune fleur assez grande pour le contenir. Il n'était tout de même pas stupide au point de considérer sérieusement une hypothèse pareille.

Il allait bien falloir qu'il sorte – quelle que soit la nature de l'endroit où il se trouvait. Où étaient les autres, ceux qui comme lui avaient donné leur vie aux arbres aux noms imprononçables ? Il avait peur de découvrir ce qui l'attendait à l'extérieur. Il ne savait pas s'il se trouvait toujours dans le trou où les végétaux immenses les avaient avalés ; sans doute pas, puisque la lumière pénétrait à l'intérieur de l'étrange cocon qui abritait son être. Peut-être que les Ridere étaient là, peut-être qu'ils attendaient qu'il sorte pour le dévorer – en réalité, il n'avait aucune idée de ce que les monstres faisaient réellement à leurs victimes. Il ne voulait pas se confronter à ce qui pouvait se trouver à l'extérieur... Mais il finit par y être contraint, les parois de la chose qui l'hébergeait s'écartant légèrement pour lui laisser entrevoir les rayons d'un soleil qu'il n'avait pas vu depuis bien longtemps. Hébété, il se redressa légèrement, s'appuyant sur ses coudes pour contempler le ciel avec un émerveillement légèrement teinté de perplexité. Une pluie dorée tombait du ciel, éclaboussant le paysage alentour, parsemant d'éclats scintillants le ciel que la Lune noire semblait avoir quitté. Il faisait beau. Estimant que la situation valait la peine qu'il la contemple dans toute l'ampleur de sa magnificence, il acheva de se relever, écartant définitivement les pétales de la fleur qui l'avait accueilli. Car... Malgré l'absence totale – à ses yeux du moins – de logique d'une telle situation, il s'agissait bien d'une fleur. Une très grosse fleur. À moins que lui-même ne soit devenu minuscule ? Peut-être qu'en aidait la nature, il avait été transformé en fée. Il cessa un instant de contempler le spectacle merveilleux qui s'étalait sous ses yeux pour s'intéresser à ses ailes, qui s'avérèrent belle et bien pleines de plumes et non translucides comme celle des êtres féériques. Pleines de plumes, et noires... La pluie magique remettait les choses dans l'ordre, et lui aussi redevenait 'normal'. Les ailes noires, comme souillées par le péché du déchu qu'il était.

Mais le moment n'était pas à la déprime, pas plus qu'à l'auto-apitoiement. Après tout, il était debout dans une fleur géante, au milieu d'une forêt pleine d'autres choses géantes, et le chaos qui avait ravagé le monde prenait fin dans une pluie d'étoiles brillantes ; ce n'était probablement pas le genre de choses qu'il verrait tous les jours. Il le raconterait à ses enfants, plus tard... S'il en avait. La vie ne l'avait pas vraiment gâté, jusqu'ici, et il n'était pas certain qu'elle lui permette un jour de fonder une famille. Il n'aurait pas la chance, contrairement à tant d'autres, de pouvoir partager le bonheur de cette paix renaissante avec ses proches. Ceux qu'il avait brièvement côtoyés au cours des heures qui avaient précédé leur sacrifice aux arbres devaient déjà être en route pour retrouver ceux qu'ils aimaient, alors que lui était seul. Il ne comptait pour personne, pas assez du moins pour que qui que ce soit se soucie de son sort alors que les épreuves étaient terminées. Même les Protecteurs, qui l'avaient tant aidés, devaient avoir mieux à faire que se préoccuper de lui... Il y avait toujours plus important, de toute façon, que l'être insignifiant qu'il était – qu'il avait toujours été.

Il grimaça. L'Envie était revenue avec la noirceur de ses ailes... Alors qu'il avait sous les yeux le spectacle le plus extraordinaire qu'il lui serait sans doute donné de voir, il songeait à la chance qu'il n'avait pas. C'était idiot. Mais il n'eut pas le temps de se lamenter plus longtemps sur son triste sort : un bourdonnement se faisant soudain entendre derrière lui, il se retourna, et n'eut que le temps d'apercevoir la gigantesque mouche qui lui fonçait dessus avant qu'elle ne le percute. Sonné, il bascula en arrière, chutant hors de sa fleur pour s'écraser en bas avec la grâce d'un caniche épileptique. La tige n'était - heureusement pour lui - haute que d'un peu plus d'un mètre... Son corps entier ayant néanmoins heurté le sol le moins délicatement du monde, il perdit connaissance.


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Sam 13 Sep 2014, 22:28


Quand je me réveillais, je me demandais ou je me trouvais. J'étais confortablement installée, mais ce n'était pas logique, je devais en même temps avouer que j'avais l'esprit quelque peu embrouiller et pour cause, je supposais que donner sa vie a un arbre n'était pas quelque chose d'anodin. Mais finalement je me rendis compte que je me trouvais sur une fleure, mais pas un parterre comme on pourrait le croire, mais sur une et unique fleure qui devait bien faire trois fois ma taille. Non, mais c'était quoi ce bordel ? Comment est ce qu'une telle plante pouvait existée aussi ? Je la regardais alors pendant un instant, me demandant si c'était naturel ou simplement par ce que je m'étais retrouver dedans qu'elle avait une telle taille.

-Je sais que c'est impressionnant, mais non tu ne rêves pas, tu es bien vivante et si tu regardes un tant soit peu autour de toi, tu te rendras compte que tout est pareil. Alors bien dormis ?

Isiel était là, calmement assis sur le sol, comme s'il m'attendait, ce qui était certainement le cas en faite. Je dis alors ce qu'il m'avait dit et regardais autour de moi, d'autre personne émergeais de plante, enfin de fleur aussi immense que la « mienne ». Mais ou est-ce que l'on se trouvait pour avoir mis les pieds dans un tel jardin. Était-ce à ça que ressemblait l'intérieur des arbres des anciens souverains ? Finalement une autre idée me traversa l'esprit et limite avec une petite voie, je lui demandais si par hasard nous ne serions pas devenues des sortes de fée.

-Non, tant ne fait pas, c'est le jardin qui est comme ça. Maintenant pourquoi, je ne serais pas te répondre, mais tout ce que je peux te dire, c'est que je trouve l'endroit magnifique.

Il l'était c'était certain, il se leva alors et me proposa de marcher un peu le temps que je récupère. Je me demandais maintenant ce que nous allions devenir. On ne savait pas ce qu'il était advenu des arbres, ni même du monde en général. Pendant combien de temps étions-nous restés dans ces plantes a attendre notre réveil, ça personne ne pourrait certainement me le dire. Je levais alors mon regard vers le ciel, il était toujours aussi menaçant qu'au départ, donc je craignais que rien n'aille changer, ce qui était certainement le cas.
Cependant au même moment je vis le ciel exploser, je me baisais rapidement tout en mettant mes mains sur mes oreilles et relevais les yeux vers les cieux. Des personnes avaient crié sur le coup, mais finalement tout le monde restait étrangement calme. Mais bon au moins j'étais certaine de ne pas avoir rêver. Finalement, je vis passée devant moi une mini statue de glace, je tournais alors la tête pour remarquer que ça venait de mon ami, même s'il semblait tout aussi surpris que moi de voir qu'il était de nouveau capable de faire ça.

-Je ne sait pas trop pourquoi, mais j'ai l'impression que ça vient du continent. Ils ont réussi Amélia, le cristal a été réuni et la magie est enfin de retour.

Je souris, je ne pouvais pas faire autrement, je lui sautais même au cou tellement je me sentais légère. Il avait raison, ça ne pouvait être que ça. Le cristal avait été réuni et le créateur était revenu parmi nous. J'espérais seulement qu'il serait indulgent avec ceux qu'il avait créés, car je crois que notre monde n'était pas prêt pour une guerre d'Aetheri contre leur créateur. La joie avait fait son petit bout de chemin, le soulagement se lisait sur les visages, même si certain était un peu tristounet et pour cause, tout le monde avait chercher a se mettre a l'abris, même ceux qui était censé être mort, mais maintenant que tout était réparé, ils devaient s'en aller une nouvelle fois.
Quelque part, j'aurais tellement aimé allée trouver ceux qui avait mis leur vie en danger pour réunir le cristal, je voulais allée les remercier, mais comment savoir de qui il s'agissait ? Je demandais alors simplement à Isiel ce qui allait se passer maintenant.

-Ben le monde va devoir se relever, il a beaucoup souffert et des choses ont été détruite. Je te propose de retourner chez toi pour voir ton père, que j'ai l'impression que ces événements t’ont fait oublier.

Il ne l'avait pas dit méchamment, mais il avait raison, doublement, non seulement je n'avais pas trop pensé a lui avec tout ce qu'il ce passait, mais maintenant j'avais envie de savoir qu'il allait bien.

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[Event] Partie III. Le château des cavaliers sans tête

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