J'étais calme. Depuis combien de temps ça ne m'était plus arrivé ? J'avais du mal à me souvenir de la dernière journée ou je n'avais pas eu envie de tout casser autour de moi. Mes parents m'avaient subie pendant tout ce temps, toute les personnes qui étaient autour de moi avaient du faire fasse a ma mauvaise humeur, qui je dois bien avouer avait de l’être atroce. Au fond, je n'étais même pas certaine que je pourrais me supporter moi même dans des cas ainsi. Mais ça me faisait du bien de retrouver un peu de sérénité, surtout avec tout ce qui c'était produit ces derniers temps, au moins, maintenant j'étais de nouveau capable de m'envoler, ce qui n'était pas pour me déplaire, bien au contraire.
J’avais d'ailleurs pris mon envol, profitant de cette sensation qui me plaisait temps. Je voulais continuer a en profitée, mais la fatigue avait quand même fini par atteindre mes ailes, quelque peut engourdie après être resté autant de temps sans être utiliser. Je marchais alors sur les versants de la montagne de l'edelweiss éternelle, je devais avouer qu'il ne faisait pas vraiment chaud, mais bon je n'y prenais pas vraiment garde. Seulement a un moment, un bruit étrange ce fis entendre et en levant la tête, je remarquais qu'un tas de neige commençais a se détacher et un avalanche, pas immense certes, mais réelle ce profilait à l'horizon. Il ne valait mieux pas que je reste là.
Je me dépêchais alors, je ne voulant pas voler, trouvant cela trop risquer et je fini par m'engouffrée dans une grotte. Enfin plutôt un tunnel. Curieuse, j'avançais alors dans ce dernier. Je me demandais s'il menait vraiment quelque part ou si j'étais simplement en train de perdre mon temps. Enfin ça je verrais bien une fois que je serais arrivée au bout, si bout il y avait. Je restais quand même assez prudente, ça devait être rare, mais je n'avais pas envie de me retrouver ensevelie sous des gravats à cause de l'avalanche, pour ça j'aurais préféré la neige alors bon. D'ailleurs, chose étrange, quand j'avais regardé derrière moi le passage, je remarquais qu'il était maintenant fermé.
Je ne comprenais pas, était-ce la neige ? Non l'avalanche ne me semblait pas assez grande pour bloquer ainsi un passage. J'étais restée immobile, me demandant comment j'allais faire maintenant, je pouvais continuer certes, après tout c'était mon idée première. Mais en même temps je n’étais pas rassurée de me savoir enfermer ainsi. Mais bon d'un autre coté, il ne me semblait pas que j'aille vraiment le choix, alors bon, autant que je continue ma route et que j'essaye d'en apprendre le plus possible sur ce mystérieux passage. En espérant du coup que c'était bien un tunnel et non une grotte, car hors de question que je finisse par perdre la vie ici, pas âpres avoir traverser tout ce que j'avais traverser ces derniers temps.
Mais alors que j'avançais perdue dans mes pensées, je remarquais, avec un léger sursaut, que je n'étais pas seule. Une femme se trouvait là et s'avançait vers moi. Je lui demandais alors si elle s’était elle aussi égarée ici, ou au contraire si elle savait quelque chose. Elle m'expliquait alors l'endroit ou je me trouvais, heureusement c'était bien un passage, un passage vers la demeure d'un vampire, d'un chef de clan. Je ne savais pas si ça devait vraiment me rassurer en faite, car bon d'accord quand elle me dit le nom du clan je n'étais ne pas vraiment paniquer, mais quand même. Ça restait des buveurs de sang et je ne savais pas comment ils avaient vécu les précédents événements.
Cependant, elle m'expliqua rapidement qu'elle avait besoin d'aide et heureusement que ma phase noire sembla finie. Un vampire avait enlevé un enfant de notre roi, enfin du mien. Mais c'est pas possibles que soit ce qu'elles faisaient ces gamines pour se retrouver toujours dans la m*rde ? Enfin il ne lui fallut pas longtemps pour me convaincre de l'aider. Visiblement je ne serais pas seule et le chef de clan avait lui-même fermé le passage pour l'emprisonner. Alors c'était une bonne idée, mais ça restait un labyrinthe et on ne le connaissait pas.

-Est ce que vous nous accompagnée ? Car vous devez le connaitre. On na pas vraiment de temps a perdre, elle pourrait la tuer à tout moment, hors si on vient a s'égarer, on risque d'arriver trop tard.

C'était pour moi une évidence, mais il fallait encore voir si elle comptait vraiment nous accompagnée.

Spoiler:

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Mon tout premier résumé!:

Après toutes ces aventures et mésaventures, le monde semblait peu à peu retrouver un semblant d’équilibre, me semblait-il. Les voyageurs que je croisais avaient bien les traits tirés et le visage fatigué, mais on pouvait aisément lire en eux cette lumière d’espoir qui caractérisait tant l’espèce humaine. Oui, peut importe ce qui pouvait bien lui tomber sur le dos, les hommes et femmes ne cessaient de croire en un lendemain meilleur, et je trouvais cela particulièrement magnifique et admirable. Quand à moi, j’avais repris ma quête et la route des chemins de cet univers, à la recherche de mon précieux trésor, enrichissant mes connaissances dans une seule et même foulée. Lorsque la magie était revenue, bien que ce fait en soit m’eut grandement étonnée, celui de perdre à nouveau ma tête, au contraire, m’avait semblé tout bonnement naturel. Et même si cela comportait quelques désavantages et handicapes physiques certains, cela n’était pas pour me déplaire. En effet, dés que j’eu été pourvue de ce membre supérieur nouveau, j’ai sentis en mon fort intérieur qu’il n’était que factice et qu’en aucun cas ce dernier pouvait devenir un substitut éternelle de mon véritable visage. La douleur que je ressentais constamment ne s’était qu’amenuisé et n’avait pas totalement disparue, tout comme mon obsession en ma quête de ma propre relique. Et maintenant que j’étais débarrassée de cette question existentielle quand à l’existence ou non de mon lendemain, je pouvais me consacrer à nouveau à mon activité première. D’ailleurs, cela me faisait penser qu’il me faudra bientôt retrouver ma chère grande sœur, en espérant que cette petite sotte ne se soit pas fait bêtement annihilé et puisse remplir la part du marché que l’on avait conclue. Où plutôt, que je l’avais contrainte à conclure… Cela me manquait de ne point pouvoir me jouer de son esprit faible !

Mais soit, désormais, le duel qui s’opposait en moi durant ces dernier mois c’était achevé et sa finalité me semblait plutôt plaisante… Il était inutile que je cherche à me déclarer bonne ou mauvaise âme, et que je cherche à justifier mes actes… Peut importe ce que je pourrais réaliser à l’avenir, tant que cela était en accord avec mes propres principes, je n’avais pas à me poser plus de questions et tergiverser pendant des heures sur ses tenants et aboutissants. De toutes les façons, tout n’était toujours qu’une question de point de vue. Et cela, je l’avais bien compris en côtoyant ces êtres qui pouvait au premier abord sembler de nature maléfique. Le bien… Le mal… Plus question de m’embarrasser de ces futilités qui pourtant régissent la vie de nombreux êtres. De plus, et cela était une révélation assez récente, j’avais l’immense chance d’être particulièrement libre. De par ma condition de Dullahan, je n’appartenais à aucune race, à aucun clan, et je ne devais allégeance à quiconque que je n’ai pas choisis dans mes propres intérêts. Et la liberté était un cadeau des plus formidables et utiles. De ce fait, le besoin de recouvrer ma tête par mes propres moyens devenait capital si je souhaitais garder intacte mes mains dépourvues de tout lien. C’est ainsi que, après une petite discussion avec une certaine personne que j’éviterais de nommer pour des raisons évidentes, je m’étais rendue à la recherche d’un clan de vampire particulièrement porté sur la stratégie. Au fil du temps, il m’était parut évident que beaucoup de races me concevait comme une arme à part entière, capable de maudire et même, paraitrait-il, de voir la mort venir. L’idée que la grande famille Malkavian posséda mon précieux n’était donc pas des plus sottes et encore moins à exclure.

C’est ainsi que, sous mon apparence de petite fille, je m’étais rendue dans les montagnes, tout en sachant pertinemment que le château ne serait pas aisé à trouver… Je n’avais rien à craindre de ces buveurs de sang, m’avait-on dit. Pour autant, je n’étais pas totalement dénuée d’instinct de survie et me préparait à fuir si le moindre danger se profilait à l’horizon. Prudente, je restais attentive à tout indice qui pourrait me conduire à leur repère… et ne m’aperçût pas que je venais de pénétrer dans un tunnel sombre… qui se referma aussi sec derrière moi. Dans un sursaut, je me retournais et cherchais désespérément un indice sur ce qui allait bien pouvoir me tomber sur le nez à présent… Ce fut une jeune femme qui se montra à moi, tenant un discours des plus intéressent… je l’écoutais sans un mot tandis qu’elle m’amena à un petit groupe formé d’être qui ne semblaient pas appartenir à la race des vampires… De plus en plus intéressant… Nous devions pénétrer dans ce labyrinthe et rendre service au Malkavian ? Parfait, il n’en sera que plus facile pour moi de pénétrer dans leur repère… disons… en leur demandant une quelconque récompense… J’acquiesçais alors et répondit positivement à sa requête, mais je restais toutefois à l’écart des autres… Observer m’était désormais préférable à me lier.

Résumé:

Spoiler:

770 MOTS =D:

Après les évènements récents qui se sont produit à Eorishaze et après sa rencontre avec la déesse et la découverte du cristal, l’alfar et sa compagne nymphe s’étaient retrouvés directement téléportés à Drosera, juste devant la porte d’entrée de la maison du Fëanor. Et ce dernier ne se sentait absolument pas rassuré de se retrouver dans cet endroit qui ne faisait que lui rappeler de mauvais souvenirs de son enfance, et même si Mélie utilisait tout son pouvoir sur lui dans l’espoir de le calmer et de lui donner du courage. Les parents du jeune Peintre Funèbres n’étaient pas réputés pour leur grande sympathie et compréhensions vis à vis de leur fils. Tout ce qui importait à leurs yeux était que Ciryon remplisse parfaitement le rôle qu’on lui avait attribué et gravisse les marches de la hiérarchie des alfars le plus rapidement et le mieux possible. Ils n’avaient même pas conscience de l’existence de l’Oréade et de son action sur leur enfant, pensant simplement que le fait de l’avoir chasser de sous leur toit ainsi que toutes les épreuves qu’il avait du traversé l’avait rendu plus fort. Aucun des deux parents Fëanor ne s’imaginait que leur progéniture puisse être toujours aussi couard que dans son enfance, et Ciryon se gardait bien de leur présenter son amie si utile. Tant qu’ils le pensaient comme ils le désiraient, il avait la paix et pouvait vaquer à ses occupations et progresser seul sans toute la pression que ses parents lui mettait sur le dos. L’alfar avait l’ambition de devenir le premier Amarante de sexe masculin, et comptait bien tout mettre en œuvre pour y parvenir. Après tout, il avait reçus l’éducation pour atteindre son objectif… Il ne lui manquait plus qu’à devenir plus fort, plus puissant, plus intelligent… Et avec l’aide de Mélie, après ce qu’il avait vu là bas, à Mégido, il savait que sa quête ne serait pas facile mais il avait foi en son avenir.

Mais pour l’instant, il devait mener un tout autre combat. Entrer dans cette maison qu’il connaissait par cœur et affronter son père pour lui remettre son rapport sur ce qu’il avait vu là bas. Mélie pouffa de rire à côté de lui, alors qu’il tremblait pour le simple fait de devoir poser sa main sur la poignée de la porte et la tourner. Il lui lança un regard noir et glacial, mais la belle femme s’en moquait éperdument. « Tu as conscience que je ne pourrais pas te suivre à l’intérieur, et que donc mon pouvoir n’aura aucune action sur toi ? » L’alfar fit la moue et lui répondit en grinçant des dents, le corps tendu pour empêcher ses jambes de faire demi-tours et de partir en sens inverse. « J’ai bien réussis à m’en passer pendant un mois non ? J’y arriverais, tu verras. » Elle ricana encore une fois, pas du tout convaincue de ce que lui racontait l’homme peureux qu’elle avait en face d’elle. « Commence déjà par réussir à entrer ! Moi en attendant, je vais faire un tour. A plus tard ! » Et elle tourna gracieusement les talons pour partir en direction du cœur de la cité des alfars, laissant seul face à ses démons le pauvre peintre funèbre, encore plus tremblant qu’avant. « Trop aimable… » Il se mit à respirer lentement, profondément, essayant tant bien que mal de contrôler ses mouvements, puis après de longues minutes, poussés par les regards des passants et les murmures qu’il entendait, Ciryon se dit qu’au final, entrer chez lui serait moins effrayant que de continuer à essuyer les regards mauvais de ses frères et sœurs de race. « Père ? Mère ? Me voilà. Je viens à vous pour mon rapport de mission. Êtes-vous là ? » Mais personne ne lui répondit, hormis le coucou de la pendule qui sonna l’heure du goûter. Le jeune homme s’avança alors entre ces murs qui l’avaient vu grandir et arriva dans la salle à manger. Il vit alors une enveloppe bleu sombre sur laquelle était écrite son prénom en lettres argentées…

« Ciryon, toi qui est toujours en vie, rends-toi sur la Montagne de l'Edelweiss enneigée, territoire libre des Orishas, et trouve le Château de Malkavian, qui appartient à de nobles vampires. Tu te mettras alors au service de Clauswitz, leur chef. C’est un homme important, tâche de le servir correctement et de t’en faire un allier.
Ne nous déçois pas. »

Elle était signée du deux noms de ses parents. Le Peintre Funèbre soupira alors bruyamment, à la fois soulagé de ne pas avoir eu à affronter son père mais aussi angoissé à l’idée de se rendre une nouvelle fois dans un endroit totalement inconnue et dangereux, pour une mission qui lui était tout aussi inconnue et surement dangereuse. La dernière fois qu’il avait obéis, cela l’avait amené proche de la mort et il n’était pas enchanté de devoir recommencer. Mais bon, ce voyage lui avait aussi été très utile et formateur, et il ne pouvait pas non plus désobéir à un ordre direct du chef respecté de sa famille. A moins de vouloir abréger son existence, ce qui n’était vraiment pas dans ses projets. Il rangea alors le parchemin dans un pan de ses habits et ressortit de chez lui aussi vite qu’il y était entré. Il ne lui restait plus qu’à mettre la main sur Mélie, qui ne devait pas être bien loin, et à se mettre en route pour ce château qui ne lui inspirait déjà aucune confiance alors qu’il ne l’avait pas encore vue. Rencontrer des vampires n’était pas une idée qui lui plaisait beaucoup et il se massa instinctivement le cou, pensant à ces prédateurs qui seraient capables de lui ôter la vie d’un simple coup de dents. Il partit alors dans les rues de la ville et retrouva sa compagne. « Mélie, on vas voir des buveurs de sang. » Elle le regarda alors avec de grands yeux ahuris, se demandant si ses parents n’avaient pas finalement décidés de se débarrasser de leur faible fils, mais se garda bien pour une fois de faire la moindre remarque.

Plusieurs jours plus tard, alors que les deux compagnons parcouraient sans relâche les versants dangereux de la montagne, avec beaucoup de difficultés du fait de leur si grande force de cucurbitacée, ils finirent par tomber un peu par hasard sur un tunnel. Ciryon eut d’ailleurs beaucoup de mal à se décider à y entrer et Mélie du le pousser à l’intérieur un peu brutalement pour y réussir. « Allez bon sang ! Avance ! On y est enfin ! » L’alfar se bougea sans dire un seul mot, tout son corps lui disant qu’il n’avait rien à faire ici, sur un territoire de vampires, et qu’il ferait mieux de quitter les lieux le plus vite possible. Une jeune femme appartenant au clan des Malkavian vint alors à leur rencontre et leur expliqua de quoi il en retournait et quelle était la situation actuelle critique dans laquelle se trouvait leur famille. Ciryon comprit alors un peu mieux pourquoi ses parents l’avait envoyé ici, puisqu’il s’agissait ni plus ni moins que d’un épineux problème politique et qu’il serait donc intéressant pour son éducation qu’il prenne part à toute cette histoire. Le Peintre Funèbre se détendit alors un peu et salua les personnes présentes d’un simple hochement poli de la tête, avant de réfléchir à ce qu’il allait bien pouvoir faire… Déjà, avancer dans un labyrinthe qui était probablement fait de plantes dangereuses était à son avantage, puisque sa race en était naturellement proche. Il devait alors se décider si il serait plus intéressent de partir arrêter la vampire ou bien de retrouver la fille du Seigneur des Deux Rives.

Finalement, il se décida pour la deuxième option, puisque rendre service à la fille d’un puissant monarque pouvait être bien plus intéressant question politique que de se frotter à une vampire probablement furieuse et bien plus puissante que lui. Il suivit alors la sorcière dans les dédales de feuilles et de ronces, n’osant pas vraiment lui parler et se contentant de la suivre à bonne distance histoire que si jamais celle-ci rencontrait des pièges, il ne serait pas atteint. Par chance, quelques temps plus tard, ils finirent finalement par mettre la main dessus et la princesse semblait saine et sauve. Ciryon respira de ne pas avoir du à se battre ou quoi que ce soit de dangereux à faire. La sorcière qui avait approché l’enfant du Seigneur des Réprouvés demanda alors à l’assemblée ce qu’elle désirait faire à présent. Partir à la rencontre du deuxième groupe qui chassait la vampire n’inspirait absolument pas l’alfar, et il s’éclaircit la gorge afin de prendre la parole avant que qui que ce soit n’ait l’idée folle de préférer courir vers la buveuse de sang. « Pour la sécurité de la Princesse, mieux vaut la sortir du Labyrinthe le plus tôt possible. Nous ne pouvons pas prendre le risque qu’elle soit blessée ». Pour le reste, de toute façon, il sera bien obligé de suivre le mouvement de la foule mais comptait bien rester en retrait de quoi que ce soit d’un temps soit peu aventureux. Du repos, du calme, de la sécurité, voilà ce à quoi Ciryon aspirait.

J’observais tous ceux autour de moi écouter bien sagement les directives et recommandations des vampires. Pour ma part, je n’en avais que faire de parcourir un labyrinthe à la recherche d’une jeune femme apparemment douée d’un grain de folie – ou bien dénuée d’une intelligence moyenne -, qui avait eu l’audace – ou la stupide idée – de s’en prendre à un membre d’une famille importante d’une autre race, mais je saisissait tout l’intérêt que je pouvais gagner à me mettre au service de personnes plus puissantes que moi. En observant les démons et autres âmes de nature maléfique, à Sceptelinôst, j’avais pu approcher de près et comprendre mieux ce que la plupart des êtres vivants appelaient « faire le mal ». Et toutes ces personnes ne m’avaient semblé que s’amuser et suivre leur propre ligne de conduite. A mes yeux, elles n’étaient pas « mauvaises », mais simplement « différentes » de ce que la morale des plus nombreux voudrait. Et je respectais, voir peut-être un peu, admirais cela. La liberté d’agir et de penser selon ses propres règles… plus je pensais à cela, plus ile me sembla que cette voie était faite pour moi et me plaisait. Mais j’en savais encore trop peu sur le monde pour pouvoir l’emprunter pleinement, en étant consciente de tous les enjeux que cela impliquait. De plus, sans ma tête, je ne pourrais pas pleinement « exister ». Il me fallait donc la retrouver, voyager, partir à la rencontre de tous les peuples possibles, apprendre, toujours apprendre, jusqu’aux confins de l’espace et du temps. Et un jour, je serais enfin pleinement moi. Celle en qui j’aspirais de devenir.

Mais pour le moment, il me fallait encore une fois m’écarter de ma mission première, et je partis à la suite de l’alfar et de la sorcière à la recherche de la princesse. Pendant un temps, je me suis demandée si je ne pouvais tout simplement pas me poser à un endroit donné et attendre que toute cette histoire se termine, mais le vampire étant capable de contrôler cet endroit, je ne pouvais me le permettre et devait donc m’investir entièrement dans cette tâche. Curieusement, au milieu de ces hauts murs et dans ce lieu à la configuration des plus tordues, je me sentais plutôt en paix. Certains pouvaient ressentir une certaine angoisse à se retrouver perdue dans ce lieu, probablement par la peur de mourir du manque de nourriture et d’eau, cloitrer entre cette végétation et incapable de retrouver leur chemin. Hors, je n’avais ni besoin de me nourrir, ni de dormir, et le temps n’avait aucune action sur mon corps. Je pouvais donc rester ici des heures, des années, simplement à réfléchir sur le sens du monde, comme il me plaisait de le faire. Je soupirais d’aise, dans ce corps de fillette aux cheveux rouges, et me mit à trottiner joyeusement comme une enfant normal l’aurait fait. C’était très plaisant de se glisser dans la peau d’un personnage et de chercher à ce que l’illusion soit crédible pour tous. Adopter l’attitude, le langage, la gestuelle et les réflexes… Tout un exercice dans lequel je me complaisais de plus en plus.

Et alors que je prenais un grand plaisir à me balader dans ce lieu, tout en étant consciente du danger que cela impliquait, mais feignant de l’ignorer, la sorcière retrouva l’enfant réprouvé. Je la contemplais quelques instants et il ne me fut pas bien compliquer de voir en elle une femme pleine de finesse d’esprit, un petit quelque chose de malin se dégageant de son aura. Et cela me surpris de constater que cette dernière n’était pas du tout en proie à une quelconque forme de panique malgré la situation dans laquelle elle se trouvait. Peut-être étais-ce un trait de caractère que l’on pouvait retrouver chez la plupart des êtres aux ailes colorés… Ils étaient après tout un peuple qui avait subis beaucoup d’évènements tragiques et difficiles tout au long de leur histoire, se devant de résister à l’extermination de tous leurs membres, s’acharnant à se construire une culture, un toit, une économie… Il me plairait de me rendre à leur capitale un de ces jours. Ces êtres étaient réellement fascinants et très intéressants. La jeune femme de la Sombre Magie s’exprima alors, demandant à notre petit groupe ce qu’il comptait faire d’elle. L’alfar lui répondit avec sagesse qu’il faudrait mieux ramener l’enfant en lieu sûre, et je me gardais bien, du fait de mon apparence, d’émettre un quelconque opinion, ce qui aurait parut étrange. Tant que notre mission serait remplie et que je pourrais rester quelques temps au Château Malkavian, cela me suffisait.

Résumé:

Le chef du clan en question se présenta à nous et nous expliqua un peu plus la situation. Pour lui la jeune femme qui avait osé commettre un tel affront au peuple des réprouvées, agissait d'elle même. Au moins ça ne risquait pas d'augmentée, ou de simplement crée des tensions entre les deux races et heureusement quelque part. on n’avait pas besoin de ça pour le moment, on n’avait pas besoin d'une nouvelle guerre. Car après celle des sorciers, voilà que nous tombions sur ces fameux événements qui nous avaient encore plus touchés. Alors maintenant c'était bon, il était temps que nous soyons tout simplement tranquilles. Encore fallait il que nous arrivions à remettre la main sur la fille et que tout se passe correctement.
Car même si elle n'agissait pas sous les ordres d'un supérieur, est ce que notre roi entait capable d'écouter les vampires qui expliquerait qu'ils n'y sont pour rien ? Est ce qu'il accepterait de simplement laisser tomber, récupérée sa fille et laisser la jeune femme aux mains de l'impératrice de la nuit. Ca je devais avouer que j'en étais moins certaine, je ne connaissais pas bien notre roi pour en juger, mais personnellement je pensais que c'était au notre de s'en occuper et pas a eux, c'était notre monarchie qui avait été touchée, dans une moindre mesure la leur certes, mais ça ne changeais rien a mes yeux. Il allait fallait voir comment il fallait agir maintenant, mais en même temps la première étape était de retrouver la gamine, qui venait de se faire enlever pour la deuxième fois...
Je suivis alors la jeune fille qui me semblait être une shaman, je ne savais pas vraiment comment je devais faire pour me retrouver dans ce labyrinthe, donc autant que je suive les autres au cas ou, ainsi si je me perdais ou quelque chose du genre, je ne serais pas seule et nous serions donc plusieurs a réfléchir a une solution. Et visiblement j'avais raison, car il ne nous fallut pas aussi longtemps que je pensais pour mettre la main sur la vampire et la petite princesse qui était encore en train de faire un caprice. Je me souvenais quand elles avaient été enlevées par un sorcier au village, leur père avait été assez sévère avec eux, mais ont raison, car c'était de petite peste.
Le combat tourna assez court, mais je n'aimais pas ce que j'avais vu, je ne pouvais pas être certaine, mais j'avais comme l'impression que cette femme n'était pas réellement amicale, pire que ça, pourquoi est-ce que sont comportement me faisait penser a une de ces saletés de sorcière ? Si c'était le cas, si la princesse devait sa vie a l'un d'entre eux, je trouvais cela risquer, ça pouvait se retourner contre nous. J'espérais seulement que cette femme ne connaissait pas assez les tensions entre nos peuples pour se rendre compte de l'avantage qu'elle possédait actuellement. En tout cas quand elle demanda ce qu’il fallait faire, la réponse était assez évidente, nous ne pouvions pas rester plus longtemps ici.
On commençait alors a prendre le chemin de la sortie, j'étais quelque peut perdue dans mes penser, bon je dois avouer que je n'avais pas vraiment eu le temps de faire grand-chose, mais en même temps, étrangement je me sentais lasse et j'avais envie de rentrée chez moi pour me reposer un peu. J'espérais seulement que mademoiselle la diva aurait quand même la décence de nous laisser tranquilles pendant le chemin du retour. Enfin je supposais que les vampires avaient déjà prévu la manier qu'il fallait pour ramener mademoiselle chez elle. Et je leur souhaitais bien du courage à vrai dire. Je savais qu'elle pouvait être insupportable. Quoique, de ce que je savais de l'impératrice, elle serait certainement vite la remettre a sa place.
Je continuais alors d'être passive, de toute manier si j'essayais de m'en mêler, je risquais seulement de m'énerver contre elle et ce n'était sans doute pas une bonne façon d'agir. Alors d'accord, peut être qu'au vu de ma race, c'était de mon devoir d'agir, j'étais peut être un des mieux placer, si pas pour la ramener seul, au moins l'accompagnée jusqu'au village, mais non je ne voulais ne pas m'en embarrasser pour le moment, j'avais vraiment envie de profiter de ma liberté enfin retrouver et non d'une pimbêche comme elle. C'est pourquoi, une fois que tout fut organisé pour son retour, je m'en allai sans demander mon reste.