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 Jeu dangereux [PV Scott]

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Sam 5 Juil 2014 - 23:15



Hé ! Tu veux jouer à cache cache ? ~

« Kohei ! Kohei ! » Que criait la petite fée dans les oreilles de l’alfar. Sauf qu’il dormait. Alors évidemment, Shi ne trouvait rien de mieux à faire que… L’embêter ? Ou plutôt, ce qu’elle voulait c’était simplement sortir un peu. Chez eux, ils ne faisaient jamais rien de toute façon. « Heeeeeey tu te réveilles oui ? J’m’ennuie là ! » Au final, l’afar daigna ouvrir les yeux. Il se faisait déjà tard, alors évidemment, il n’allait pas continuer à sommeiller. Pourtant, ce que voulait la fée, c’était se promener un peu dans la forêt en dehors de chez eux et donc de Drosera. Eh bien soit.

Il n’avait pas envie de prendre l’air, mais il fallait bien qu’il le reconnaisse, une fois que Shi voulait quelque chose, il lui était difficile de la lui refuser. Elle était tout simplement… Têtue.  La forêt la forêt toujours de la forêt. Kohei l’aimait bien, surtout la forêt de murmures qu’il commençait à connaître, mais à force de voir encore et encore un même paysage, on finissait par s’en lasser. Voilà tout. Mais Shi ne s’en ennuyait jamais, et évidemment, il fallait qu’elle s’emporte. Elle virevoltait partout où elle le pouvait et finissait même par s’éloigner de Kohei qui ne cherchait pas à l’arrêter. Mais il ne fallait pas oublier que c’était la forêt des murmures… Et que même si Kohei avait déjà eu à la traverser maintes et maintes fois pour aller chez lui, elle lui donnait à chaque fois du fil à retordre…

« Shi, t’éloigne pas trop, reste près de la ville quand même, sinon on va se perdre. » Finit-il par réagir. Mais bon, elle s’en fichait. Et naturellement, comme elle ne l’écoutait pas, elle s’enfonçait plus loin encore, ricanant malicieusement comme à son habitude. « Shi… » Grogna-t-il une dernière fois avant de se lancer à sa poursuite. Cette fée n’en faisait vraiment qu’à sa tête. Même si les lieux s’assombrissait comme il ne l’était pas permit, Kohei et Shi avaient pris l’habitude de les arpenter et avaient lentement finit par s’y faire.

L’alfar rejoignit finalement la petite fée qu’il attrapa pour l’empêcher encore de filer, et n’hésita pas à la réprimander. Pourtant elle ne fit que soupirer, et se posa sur la chevelure blonde de son compagnon comme si de toute manière elle était bien mieux ainsi. Ils continuèrent alors leur chemin, simplement, longeant les parties les plus extrêmes de la forêt dans l’espoir de ne pas s’y perdre. Et tout naturellement, à marcher comme ça pendant de longues minutes, seul le silence se fit ressentir. Il n’y avait absolument personne, et c’était bien normal dans de tels bois aussi pommés. Shi voulait vraiment s’amuser. Définitivement. Et pour preuve, elle s’était retournée afin de se retrouver face aux yeux de l’alfar, s’accrochant du mieux qu’elle pouvait à ses mèches. Comme si pour une fée qui savait voler c’était utile. « Viens Kohei ! On fait un petit jeu ? Je m’eeennuie à juste marcher là ‼ » Pourtant, c’était elle qui voulait se promener. Mais bien sûr, l’alfar l’ignora, la reposant simplement sur sa tête puisque sa vue était totalement bouchée et qu’elle lui tirait littéralement les cheveux.

Et la petite fée grogna, bien évidemment s’enfonçant dans sa petite couverture blonde, avant de s’esclaffer. « Hé ‼ Regarde ! Regarde là-bas ! Y’a quelqu’un ‼ » Mais ça n’avait pas de sens ! Comment pouvait-il avoir quelqu’un qui pour se promener aussi nonchalamment dans une forêt aussi dangereuse que celle des murmures ? Bon, d’accord, aucun d’entre eux trois ne s’y étaient vraiment enfoncé aussi profondément, mais tout de même ! Rester dans les environs était dangereux ! « Un alfar ? » Suggéra Kohei. C’était bien évidemment sa première pensé, car seules ces personnes pouvaient s’aventurer dans de tels lieux sans prendre trop trop de risques.

Et naturellement, la petite fée, toujours aussi fraiche et sociable qu’elle était fonça sur le fameux garçon. Il n’était pas très grand, il devait être moins âgé que l’alfar physiquement parlant bien sûr ( peut-être l’était-il plus ? ) mais peu importe, là n’était pas la question. C’était encore un enfant, enfin, déjà un adolescent ! Mais ce fait n’y changeait rien. Visiblement, ce n’était pas un des siens, et par conséquent à trainer dans un endroit pareil, il fallait qu’il ait une bonne raison. Et évidemment, cette fouineuse de Shi allait tout faire pour le découvrir. « Hey ! Salut salut ! J’m’attendais pas à voir quelqu’un trainer dans un endroit pareil ! Tu es pas perdu j’espère ? Je m’appelle Shi, et lui là-bas c’est Kohei, fait pas trop attention à lui, il parle pas beaucoup ha ha ha ! Mais dis-moi ! Qu’est-ce que tu fais ici ? » S’emballa-t-elle envers le garçon au cheveux noirs.

Et bien sûr, elle lui avait tout demandé d’une manière bien trop directe pour être polie. « Shi, calme-toi, c’est indiscret comme questions. » Réprimanda froidement l’alfar. Puis il contempla le garçon, le regard toujours aussi vide d’une quelconque intention et le salua simplement, s’excusant pour la fée, ce après quoi il se tu. Et si le silence devait prendre la relève, il laisserait à Shi le loisir de s’occuper de cette situation. Lui, il n’en ferait rien. Il n’en faisait jamais rien. La discussion, c’était vraiment pas son truc.
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Lun 7 Juil 2014 - 1:47

    Rêver. Un mot si doux, si joli. Qui fait perdre le chemin de la réalité pour se plonger dans un Univers qui nous appartient, qui nous est propre. Un lieu dont personne à accès dans des conditions naturelles et qui nous permet, entre autres, à oublier nos ennuis, nos problèmes. Qui nous fait voyager dans un océan de bonheur pur, que personne ne peut nous retirer, qui reste dans nos pensées jour et nuit. Dans les rêves, nous nous sentons bien. Nous pouvons finalement assouvir nos désirs qui seraient impossible de combler dans la réalité pour nous transformer en la personne que nous sommes réellement. Seulement, un tel Univers de joie est trop beau pour parvenir à nous à chaque fois que nous fermons les yeux. Sinon, je crois bien que plusieurs n’oseraient jamais ouvrir les yeux à nouveau, trop heureux pour vouloir frapper le mur qu’est la vraie vie. C’est pour cela qui existe l’opposé du rêve, ce contraire qui nous oblige à revenir les deux pieds sur Terre. Qui nous force à ouvrir les yeux face à des visions qui existent pour de vrai. Nous nommons l’inverse du rêve « cauchemar ». Les cauchemars sont le rassemblement de toutes nos craintes, nos peurs, rassemblées dans un seul et unique endroit qui nous force à prendre conscience de la dureté de la vie. Comme je l’ai fait il n’y a pas si longtemps que ça. C’était le jour où je me suis rendu compte que l’amour ne triomphe pas toujours sur les obstacles du destin, mais que les convictions et les pensées personnelles avaient un impact direct sur le raisonnement des gens. Même des plus proches, comme la famille ou bien même les amis. Car, je vais le dire franchement, se faire rejeter par ses propres parents et ses amis est bien plus douloureux que nous croyons. Ça fait plusieurs mois depuis que cet incident est passé et pourtant, me voilà encore perturbé par ces évènements. J’ai de plus en plus de difficulté à faire confiance aux gens et je me serre de plus en plus contre moi, n’ouvrant mon cœur qu’à ceux en qui je crois sincèrement. Et la liste n’est pas énorme non plus… Bref, je vais dire où je veux en venir. C’est à cause de rêves que j’ai cru pouvoir me faire accepter à nouveau et c’est par des cauchemars que j’ai appris la vérité sur la cruauté que l’être humain pouvait exposer à ses semblables. Et c’est dans un esprit rageur née de tous ces facteurs que j’ai, par ma propre initiative, quitté ma maison… non, ma ville pour me changer une bonne fois pour toute les idées sombres qui encombrait mon esprit. Sans vraiment avoir de destination en particulier en tête, je me retrouvai bien vite dans une forêt, sombre et sans une autre âme qui vive pour me tenir compagnie. En d’autres termes, en voulant m’éloigner de la famille, je me suis perdu dans un coin inquiétant que je ne connaissais même pas et dont je n’avais pas pris la peine de mémoriser tout le chemin parcouru avant de me retrouver ici, à côté de cet arbre. « Perdu dans un coin pas net... c’est pas mon jour de chance… » Si seulement je pouvais voir le soleil… J’aurais certainement pu me rediriger grâce à sa position, mais non. Il n’y avait strictement aucune trace de rayons lumineux par ici. « Hé m*rde… Comment je vais faire pour rentrer moi maintenant? » … Voilà, c’est finalement arrivé. J’étais déjà assez en panique comme ça et puis, il fallait vraiment que je commence à me parler tout seul? m*rde, m*rde… Qu’est-ce que j’allais pouvoir faire? Je tournais en rond autour de l’arbre au quel je m’étais arrêté pour analyser la situation dans laquelle je m’étais embarquer, pensant à différentes stratégies pour me sortir de ce trou de forêt. Désespéré et surtout pour ne pas perdre la raison et paniquer comme un vrai débile, je décidai de dire à haute voix les choix qui s’offraient à moi. « Crier pour demander de l’aide?... Mauvaise idée, je ne fais pas confiance à cette forêt. Si je crie, j’ai peur d’attirer l’attention de quelque CHOSE au lieu de quelqu’un…» Je poursuivis mes tours autour de l’arbre, réfléchissant à une autre possibilité. Je n’avais pas le goût de mourir moi, même si ma vie s’était transformé en Enfer! Que faire? Que faire? « Je peux toujours tenté de faire demi-tour, même si je risque de me perdre encore plus… » … C’était vraiment chiant se parler tout seul mais bon, hein. Rester dans le silence me semblait être une bonne voie pour me plonger dans une folie mentale. Même si mon deuxième choix était sans l’ombre d’un doute le plus con à faire, j’arrêtais de faire des cercles et reviens sur ce que je croyais être mon parcours.

    J’ignore combien de temps s’était écoulé depuis que j’avais quitté le fameux arbre mais il me semblait que le ciel devenait plus sombre qu’il ne l’était avant… et je n’avais toujours pas quitté ces foutus bois. Où avais-je atterris? Depuis combien de temps j’arpentais la forêt dans le but de trouver une sortie? Des heures? Exténuer par cette longue marche et le sentiment que je ne me retrouverais jamais la ville, je m’accotais contre un arbre, regardant le feuillage des arbres comme si c’était une merveille mondiale, complètement au bout du rouleau. Étais-je sérieusement destiné à errer à tout jamais dans ce lieu inconnu? Je savais bien que cela ne pouvait que faire plaisir à ma mère, mais je ne tentais pas à rester jusqu’à la fin de mes jours dans une forêt comme celle-ci alors que je m’étais résolu à vivre ma vie comme je l’entendais, sans que mes ennuis viennent me bloquer dans mon avenir. Non, je n’étais décidément pas prêt à crever ici. Reprenant un regain d’énergie, je me redressai et poursuivit mon chemin, décidé à quitter les bois coûte que coûte. C’est alors que, durant ma longue marche, j’entendis une voix. Immédiatement, je me figeais, craignant l’attaque d’une bête sauvage et me cachais derrière un arbre, prêt à fuir si le besoin se faisait sentir. Puis, je me rendis compte que ce n’était pas seulement une voix que j’entendais, mais bien deux. Ils étaient assez proches pour que je sache distinguer une voix d’homme et une voix de femme. Soulagé comme jamais d’entendre des voix, je quittais ma cachette. L’effet fut immédiat. À peine venais-je de sortir qu’une fée vint m’apostropher et commença à parler. « Hey ! Salut, salut ! J’m’attendais pas à voir quelqu’un trainer dans un endroit pareil ! Tu es pas perdu j’espère?... » Bla bla bla… Quel moulin à parole cette fée! De toute ma vie, je n’avais jamais croisé une personne aussi bavarde que celle-là. Et puis, elle parlait tellement vite que j’ai fini par me perdre dans ce qu’elle disait. D’après ce que j’avais pu comprendre de tout ce tourbillon à parole, elle me demandait ce que je faisais ici, si je n’étais pas perdu et qu’elle s’appelait Shi… ou Zhoui… enfin, je n’avais pas très bien compris mais c’était quelque chose dans le genre et que le gars derrière elle portait le nom de Kobal. Le nom de l’autre type était la seule chose que j’avais bien comprise de toutes ses paroles… Je tournais la tête et observais ce Kobal discrètement, me rendant vite compte de ses oreilles pointues qui étaient toutes, sauf humaine. Un elfe…, j’en déduis aussitôt. L’elfe en question réprimanda la fée – elle s’appelait Shi, pas Zhoui – et me salua sans faire un spectacle comme sa congénère et ce fut silence. Même la fée ne dit rien. Moi, je ne savais pas trop quoi faire. Leur parler? Peut-être connaissaient-ils le chemin pour se rendre en ville. J’avais été si soulagé de voir enfin quelqu’un, je ne pouvais quand même pas passé sur cette occasion. « Euh… hum… Salut. Moi, c’est Scott et… j’avoue m’être… perdu. Je ne sais même pas où je suis… Connaîtriez-vous le chemin pour aller en ville? Vous avez l’air de savoir où vous êtes et… » Je m’arrêtais en plein milieu de ma phrase. Je me tournais d’un coup sec, sûr et certain d’avoir entendu des bruits de pas. Évidemment, je ne fus pas surpris de voir un homme s’avancer vers nous en titubant, tenant à peine sur ses jambes entrain de dire des trucs bizarres qui sonnaient comme : « Vloui la, advez moué steu pla. » En gros, un truc vraiment incompréhensible. D’ailleurs, l’homme ne tarda pas à tomber par terre dans un BOUM sonore et quand je m’avançai vers lui, il se mit à vomir toutes ses tripes en gazouillant entre ses temps d’arrêts des choses que je ne comprenais pas . Une scène pas très jolie - jolie.

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Mar 8 Juil 2014 - 19:28



Cette scène sortait vraiment totalement de l’ordinaire. Kohei et Shi étaient tombés sur un enfant totalement perdu, et comme si cela ne suffisait pas… Une personne… Complétement saoul à priori qui… Faisait d’étrange chose au sol. L’alfar ne put s’empêcher de rougir d’effrois et bloqua la vue de la petite fée. « Ne regarde pas ! Tu veux ? » Mais Shi ne l’entendit pas de cette oreille. Elle se mit à rire et se précipita vers l’ivrogne. « Hoy ! Hoy ! Mais vous faites quoi là ha ha ha ! Vous êtes bizarre ! Beurk ! » Et voilà… Elle avait vu tout le… Vomi. Et là les paroles de Kohei lui revinrent, et tout à coup, elle se mit à l’écouter.

Ce dernier observa le garçon qu’ils avaient en premier lieu rencontré, le regard toujours aussi froid qu’à son habitude. Non pas qu’il détestait le garçon ( bien sûr que non hein, il venait juste de le rencontrer ) mais c’était juste… Son regard habituel qui traduisait son impassibilité face à toute situation. Bon. Pourtant il y avait cet ivrogne qui parvenait tout de même à attirer son intention. C’est vrai quoi ! Avec son vomi, il allait abîmer la belle flore qui régissait sa forêt ! Alors il s’avança vers cet homme, s’abaissa suffisamment pour être à peu près à son niveau et lui murmura : « J’ai rien compris à ce que t’as dit, mais tu m’semble avoir besoin d’aide. Tu peux m’expliquer un peu mieux là ? » Il fallait dire aussi que Kohei était peu patient, et évidemment, il n’hésita pas à relever l’homme prenant bien garde à ne pas se salir à l’occasion.

« Ha ven… Heinnn z’est gue hum vai pa…Ouais bon, c’est pas très compréhensible ce que tu dis. Kohei, on devrait le laisser se reposer un moment, j’avais pris un peu d’eau avec moi, on devrait le faire boire aussi. » Et elle lui donna sa gourde. Ce n’était pas très pratique tout ça. Ils devaient se coltiner un alcoolique qui avait la gueule de bois, et pourquoi faire ? Ben… Pour rien en fait. « Désolée hein… Normalement, on trouve pas ce genre de… Spécimen dans les environs. Du coup ça t’as coupé la parole ! Si tu veux, on peut te ramener vers Drosera, mais après j’ai pas la moindre idée de ce que tu pourrais y faire. Si tu nous disais où tu voulais aller exactement, peut-être qu’on pourrait t’aider ? »

C’était énervant ce bruit derrière ! L’idiot d’ivrogne ne se reposait pas ! Il gémissait. C’était limite si les paroles de Shi avaient pu se faire entendre. Et évidemment, l’homme ne laissa pas au garçon la possibilité de répondre qu’il déblatérait des propos déjà un peu plus compréhensibles : « Adendez ! Siou plait vai… Vai bsoin d’un beu d’inde en vaite… » Shi le regarda bizarrement. « De… Dinde ? quoi ? Noon ! D’aide d’aide ouais, d’aide… » Il semblait reprendre son calme, et peut-être lz discussion serait enfin possible.

« De l’aide… » Murmura Kohei l’air blasé. Ça, il n’en avait pas envie. Il était juste venu se promener, alors qu’on ne l’embête pas ! Mais bon, il y avait cet enfant dont le sort lui était indifférent, et ce vieil ivrogne qui dégoutait l’alfar. Et pourquoi il fallait que Shi en profite. Pourquoi il fallait qu’elle souhaite leur venir en aide. Décidemment. « Dis-moi, Scott, tu m’as l’air débrouillard comme gars ! Ça te tenterait de d’abord nous aider avec lui, et après on t’aide à rejoindre l’endroit où tu veux aller ? » A ces mots, elle se précipita vers l’homme. « En quoi on peut t’aider dis-moi ? » Mais évidemment, il était encore dans le gaz. Au final, il regarda Shi, essayant comme il le pouvait d’être calme ( ou pas ? ). « Je… On… Est est blein en vaite. Genre heu.. hein ? j’zais bas moi, j’vous direz abrès en fait. Dodo. Non ! Vaut les trouver… Ils zont… Bonne nuit. » Il s’écroula, ridiculement ivre mort.

« Euh… Ok ? Euh… Je crois que ses amis ont eu des problèmes en fait… Va falloir qu’on les cherche. Mais eux… J’ai aucune idée de où ils pourraient être en fait. » Termina enfin Shi. Elle s’envola, prête à partir, comme si toute cette scène était absolument normale. Eh bien elle voulait chercher. Et tout de suite. Pourvu que toutes ces histoires terminent vite, ça en devenait insupportable. Kohei passa de nouveau son regard vide sur le jeune homme, lui faisant signe de les suivre peut-être, si bien évidemment il avait été d’accord.

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Mer 9 Juil 2014 - 17:46

    Quelle désagréable journée. Non, pas désagréable, plutôt hors du commun et pas très… propre. Oui, c’est ça, c’est exactement ça. Une journée hors du commun et pas propre. Aussi laide et horrible que le vomi de cet ivrogne. Qui d’ailleurs avait tellement bu qu’il en avait perdu la parole. Enfin, la cohérence de ses mots pour le dire poliment. Moi qui pensait profiter de l’apparition presque divine – je ne leur dirais rien hein? J’ai ma fierté tout de même! – de la fée et de l’elfe pour moi seul, voilà qu’un imbécile sortant de nulle part venait réclamer… je ne sais pas trop quoi mais qui visiblement, avait besoin d’un coup de main que je ne voulais pas lui offrir. Pas pour le moment, tant et aussi longtemps que je serais perdu au milieu d’une forêt totalement inconnue remplis de créatures bizarres et certainement dangereuses dans les environs. Il n’en était pas question! C’est pour cette raison entre autre que je reculais de l’homme à terre, veillant à garder le plus de distance possible entre moi et son… reste qu’il a si bien recraché devant mes yeux. Encore heureux que je n’ai pas été sali par toute cette chose. Curieusement, la petite fée ne se gêna pas d’approcher, malgré le fait que son ami lui est bloqué la vue en la prévenant de ne pas regarder ce qui se trouvait par terre. Selon moi, il avait fait la bonne chose. J’ai déjà été un petit peu traumatisé par cet homme, alors mieux valait réduire le nombre de haut de cœur qui pouvaient se produire à la simple vue de ce truc. Mais il n’est pas sans dire que j’admirais le courage de cette fée. Avertissement ou pas, elle s’avança vers l’ivrogne, en lui posant plusieurs questions, dont j’étais sûr à près de cent pour cent, qui n’obtiendraient jamais de réponse. Ou si l’homme ivre se dégainait à répondre, ce sera sans doute des paroles n’ayant aucun sens. Je sentis un regard posé sur moi et du coup, je me retournais vers ce fameux elfe, qui lui, n’affichait rien de particulier sur son visage, comme si la scène ne l’avait pas affecté. Hé bien… il était fait fort cet elfe! Tandis que lui affichait une indifférence pure, moi j’étais encore pris avec des soulèvements de cœur que je réprimandais pour ne pas en rajouter une couche sur la situation grotesque. Si l’elfe, tout ça ne lui dérangerait pas le moins du monde, je suppose que je devais le féliciter d’avoir gardé son calme tout le long et de ne pas avoir bougé de sa… et bien non. L’elfe finit par s’approcher de l’homme soûl et ma grande surprise, s’agenouilla pour être en face de l’homme avant de le soulever de terre, pour qu’il prenne une position plus ou moins debout, puisque l’ivrogne tenait à peine sur ses deux jambes. D’ailleurs, l’inconnu qui voguait entre la réalité et la fiction réagit à ce simple geste. Il se mit à reparler, continuant à raconter n’importe quoi. Est-ce que tout ce cinéma allait durer encore longtemps? Et pourquoi par tous les diables restais-je ici? Ce n’est pas que je n’ai aucune envie d’aider l’homme en détresse – j’ai une morale quand même – mais je voulais… je ne sais pas… rentrer chez moi?! Ce n’est pas pour rien que je me suis présenté à ses deux types! J’avais une folle envie de rebrousser chemin, impatient et en rogne, mais je savais que je ne pouvais pas partir. Pas maintenant en tout cas. Si je voulais avoir une chance de quitter les bois, c’était par le biais de l’elfe et la fée, personne d’autre. Si l’ivrogne savait où j’étais, je ne crois pas qu’il me soit d’une grande aide dans son état. Alors je devais rester, que je le veuille ou non jusqu’à ce qu’on me guide vers la sortie. Ce n’était pas le moment de jouer à l’enfant gâté, je devais rester patient et calme. Je pris une grande respiration pour me calmer et je finis par porter une oreille attentive à la discussion entre la fée et l’ivrogne. Après plusieurs tentatives dans le but de comprendre ce que voulait l’homme, la fée finit par en déchiffrer les paroles, nous faisant ainsi comprendre que ce que l’ivrogne voulait, c’était bel et bien de l’aide. Comme je le pensais…Enfin, au vue de son état, même un imbécile aurait compris que dans son état, il ne pouvait pas le laisser seul. Je soupirais discrètement, exténué. Déjà, je pouvais conclure que l’homme était un idiot. Ça ne se faisait pas de pénétrer dans une forêt, complètement soûl! Il aurait dû y penser avant de boire des verres en trop! Et puis, je n’avais pas le goût de l’aider. J’étais à cran à cause que j’ignorais où j’étais et pour l’instant, ma priorité n’était pas trop d’aidé les autres mais de m’aider moi-même, tient! Si cet homme avait réussi à se promener dans les bois en ayant les facultés affaiblies, il devait pouvoir s’en sortir sans trop de mal. Donc, ce fut pour moi une énorme surprise quand la fée demanda à MOI si je voulais bien les aider à porter un quelconque secours à l’ivrogne. En temps normal, j’aurais immédiatement refusé et c’est ce que j’ai voulu faire avant qu’elle rajoute qu’après l’avoir aidé, elle et son ami pourrait m’aider à retrouver mon chemin. Grâce à ses paroles, la fée parvint à stopper mon « non » catégorique. Si c’était dans ces conditions… Je voulais vraiment rentrer chez moi – ou dans une ville, peu importe laquelle – alors je pouvais bien me sacrifier et accepter de les aider. Et les aider en quoi, pendant que j’y pensais? C’est bien beau demander de l’aide mais d’abord, il fallait que nous sachions en quoi nous pouvions lui être utiles. La fée ne tarda pas à poser la question qui me trottait dans l’esprit et comme réponse, l’homme raconta un truc pas très clair mais dont la fin ne faisait aucun doute: Dodo… non… vaut les trouver. Vaut les trouver, vaut LES trouver?! Attendez une petite seconde?! Parce que ce n’était pas le seul ivrogne perdu en forêt?! J’aurais bien aimé lui demander plus d’explication mais avant d’avoir pu faire un geste, l’ivrogne tomba sur le sol et se mit aussitôt à ronfler bruyamment. Il vient de s’endormir? Mais c’est toute une con*erie! Il nous demande de retrouver ses… potes je suppose et il s’endort là?! Cet homme me donnait encore plus le goût de le bombarder de coup de pieds mais je n’en fis rien. Il était inutile de m’acharner sur lui et même si je le réveillais, rien n’indiquait qu’il puisse nous donner plus d’informations. La fée fit par terminer le compte rendu de ce qu’elle avait pu soutirer à l’ivrogne et s’envola quelques secondes après, sans doute prête à partir. L’elfe retourna son attention sur moi et me demanda d’un geste simple, de les suivre. Je soupirais. Avais-je vraiment le choix? Je crois bien que la réponse est non. « D’accord, je viens mais… comment allons-nous y prendre pour trouver les autres? D’après mon petit séjour non-désiré dans cette forêt, je sais qu’elle peut être dangereuse. Les chances de trouver des ivrognes en vie n’est pas bien grande. » Je jetais un coup d’œil à l’autre type entrain de dormir, pas du tout sûr du dénouement de cette histoire. C’est bien beau demander aux gens de chercher ses amis perdus dans les bois, mais quand nous ignorons leur nombre et leur état psychologique, comment nous étions supposés nous y prendre? Maintenant que je me posais toutes ses questions, je n’étais pas sûr d’avoir fait la bonne en acceptant de l’aider. Peut-être bien qu’en faisant cette « mission » nous allions y passer aussi! « Bon, par où nous commençons? Je ne connais pas cette forêt, alors à vous de me guider. » De toute façon, nous venions d’accepter d’embarquer dans cette histoire. Il était trop tard pour reculer alors il ne restait plus qu’à chercher et trouver les amis de l’ivrogne. C’est comme une mauvaise version de cache-cache ce bordel…

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Mar 15 Juil 2014 - 20:29



S’occuper d’ivrognes maintenant. Et plusieurs comme si ça ne suffisait pas. Et combien y’en avait-il ? Eh bien ils ne le savaient même pas. Et cette idiote de Shi qui se décidait à accomplir cette grotesque tâche… Et cet imbécile de Kohei qui ne pouvait faire autrement que de la suivre, incapable de lui faire changer d’avis qu’il était. Et ce… Pauvre garçon qu’ils avaient impliqué dans cette histoire totalement sordide. Sérieusement, cette situation *mmerd*it l’alfar. Combien de temps cette histoire durerait ? Et simplement, arriveraient-ils à sauver tous ces idiots complétements saouls ? Kohei l’espérait vraiment, il fallait que cet ivre mort reste à l’endroit où ils l’avaient laissé. S’il ne le faisait pas, ils le perdraient facilement, et ils n’auraient aucune idée de combien il fallait en retrouver, et de conditions dans lesquelles ils s’étaient tous retrouvés dans cette situation.

La meilleurs chose à faire était de les retrouver un à un et de les ramener à l’orée de la forêt en compagnie de l’autre chacun leur tour. Sinon, une chose était sûre, ils auraient à gérer plusieurs ivrognes en même temps et forcément, c’était impossible. Il fallait qu’ils s’enfoncent dans la forêt, il n’y avait plus tellement de choix. On parler de les sauver… Alors forcément, c’est qu’ils s’étaient perdus ici.

Ils marchaient depuis plusieurs minutes maintenant. Et toujours rien. Et les lieux devenaient de plus en plus sombres, silencieux, effrayant. Et ça craignait. Ne trouver personne ramenait à dire qu’ils s’enfonçaient dans ces lieux sordides pour RIEN. Kohei se mit à soupirer, comme une enfant qui s’ennuyait en quête d’une quelconque occupation. Pourtant sa face restait livide, et il ne l’ouvrait pas. Alors en toute honnêteté, il était difficile de comprendre ce qu’il avait en tête. Finalement, leur but était atteint. Enfin. Une partie. Une petite partie. Toute petite. C’était un bruit qu’ils entendirent ! Et un bruit bien humain. Un cri pour être plus exacte. Alors forcément, l’alfar que fia à son ouïe et se précipita en la direction des cris. Et c’était une femme complètement prise d’effrois. À première vue, elle semblait sobre, mais le fait était qu’elle… Criait pour… Rien.

« Heey ! Vous allez bien ? Qu’est-ce qui vous arrive ? » S’écria Shi en fonçant en sa direction. La dame était tremblante et elle pâlissait. Elle était recroquevillée dans ses jambes et sursauta en entendant la fée l’interpellée. Et se rendant compte qu’il ne s’agissait pas du bête féroce mais d’une mignonne et inoffensive petit fée, elle releva la tête, et exposa sans hésitation aucune son problème. « Je me suis perdue dans ces bois ! Et ma tête me fait horriblement mal, j’ai vraiment trop bu. J’ai l’impression de voir des monstres partouut… Je comprends pas ce qu’il m’arrive, je me souviens même plus de ce que je fais lààà… » Eh bien ça, pour être effrayée, eh bien elle l’était.

Et maintenant, il fallait la ramener avec l’autre ivrogne. Décidemment, ils allaient tous l’être. C’était vraiment idiot comme histoire. Kohei la souleva, et ils rebroussèrent tous chemin. Pour sûr, s’occuper de chacun comme cela allait vraiment être impossible. Et en plus, elle ne se souvenait de rien. Surement une soirée arrosée. Mais pourquoi diable se retrouver tous éparpillés dans CETTE forêt ? Ca n’avait pas vraiment de sens. Retrouver leur route s’avérait bien plus compliqué que prévu. C’était la forêt des murmures après tout. Ils avaient beau marcher dans le sens inverse, on croirait plutôt qu’ils continuaient à s’enfoncer. « Tch. Ca craint. » Lâcha Kohei dans un murmure sourd. Il n’y avait désormais plus aucun bruit. Et plus rien ne pourrait les ramener à la civilisation.

L’atmosphère se tendait au fur et à mesure de leur marche, et bientôt, ils purent avoir l’impression d’être suivis. Et non, ce n’en était pas une. Ils l’étaient vraiment. Par des bêtes affamées. L’alfar écarquilla les yeux en les remarquant, et naturellement, il fit signe à tout le groupe de partir devant dans l’espoir de ne pas être attaqué. Se séparer était dangereux il est vrai, mais Kohei ne pouvait pas faire autrement avec cette femme souffrante à soutenir, et au moins, le garçon avait Shi auprès de lui pour la soigner en cas de problème, et Shi avait Scott pour la protéger si justement attaqués ils se faisaient. L’alfar s’excusa autant de fois envers Shi à l’intérieur de lui-même, mais les bêtes étaient trop nombreuses et lui, il devait les retenir au moins suffisamment pour pouvoir prendre la fuite à son tour.

Un combat s’en suivit, un combat si ridicule que l’alfar avait l’esprit emplit de plaintes envers le pathétique de sa situation. Il avait beau donner des coups d’épée, il avait simplement l’impression de brasser de l’air tant ces espèce de loup étaient… agile… Il n’y avait plus aucune solution qui s’offrait à eux. Il prit le bras de la femme qui ne cessait de crier, et couru se mettre à l’abri derrière les vielles plantes et racines qu’il bougeât afin de s’enfermer à l’intérieur d’une sorte de dôme. Il se posa au sol, las de cette course. Décidemment, ce n’était pas sa journée.

« Vous allez bien au moins ? Vous pouvez m’expliquer ce que vous faites là ? » Ha l’émotion… ca empêche vraiment les gens de garder leur politesse. Elle l’ignora royalement se contentant de se lamenter. Et Kohei, de son côté, visiblement exaspéré ne pensa plus qu’à se faire entendre. Il l’espérait vraiment, Shi et Scott devait lui répondre. Il hurla leurs noms. A la réponse de décider si oui ou non ils avaient une chance de se retrouver, ou si tout simplement il ne leur était rien arrivé…
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Mer 16 Juil 2014 - 18:31

    Partir à la recherche d'ivrognes perdus en forêt n'allait pas s'avérer être une tâche facile pour nous. Au grand contraire, nous venions à peine de commencer que j'étais déjà fatiguer de marcher et exaspéré par la demande de l'autre gars que nous avions laissé derrière en train de dormir. Les bois étaient dangereux, je l'accordais, il fallait juste sentir l'atmosphère sombre et silencieuse pour comprendre à quel point nous étions en plein cœur d'un environnement hostile. Cependant, il valait mieux pour l'homme soûl de rester à sa position car il ne serait qu'une gêne de plus, sans compter ses camarades éparpillés dans tous les recoins de la forêt. En plus, comme nous ignorions tout de leur nombre et de leur état psychologique, la meilleure décision que nous pourrions prendre serait de les rechercher un à un et de les amener vers leur ami endormit au fur et à mesure que nous les retrouvions. Plusieurs minutes étaient passées depuis que nous avions quitté l'ivrogne et malgré les efforts que nous entreprenions, il n'y avait aucune trace qu'un humain était dans les environs. Tss... Ils ont sûrement été tué par des bêtes. Une personne ayant la gueule de bois ne pouvait pas survivre dans un endroit pareille, c'était si évident! Je regrettais maintenant d'avoir accepter cette requête sauf que dans la situation actuelle, il était impossible pour moi de repousser chemin et faire route seul. De un, nous nous étions bien enfoncé dans les bois et deux, j'avais beau regarder à gauche et à droite, les décors semblaient identiques. Puis, il y avait l'elfe et son amie fée. Ce n'était pas le moment de flancher, je devais les aider et terminer le plus rapidement possible cette tâche ardue pour ensuite espéré rentrer chez moi en un seul morceau si possible. Je jetai un coup d’œil à Kohei dans le but de savoir ce qu'il pensait de cette histoire mais face à son expression neutre, je n'avais aucun moyen de découvrir ses arrières-pensées. Je soupirai en détournant le regard, enviant sa neutralité et son calme.

    Le temps s'écroulait rapidement mais toujours aucune présence humaine détecté. Je commençais à me demander si nous ne devions pas rebrousser chemin pour chercher ailleurs quand une série de cri retentit dans la forêt. Il n'y avait aucun doute sur la source de ces cris. C'était bel et bien une voix humaine qui hurlait d'effroi. Aussitôt entendu, l'elfe changea de direction et se dépêcha vers le cœur de l'agitation et je le suivis, gardant quelques pas en arrière de lui. Il nous guida jusqu'à une femme, appuyée contre un arbre qui me paraissait bien sobre malgré qu'elle avait peur et hurlait à plein poumons dans le vide. Il ne faut pas se fier aux apparences je suppose. Pour moi, une personne criant pour rien était folle mais étant donné que nous recherchions des ivrognes, alors il était certain que la femme était soûle, même si son état ne pouvait pas être pire que celui de l'homme que nous avions quitté il y a une bonne... dizaines de minutes je crois. La petite fée fut la première à réagir à la détresse de la nouvelle venue, lui demandant bien sûr si elle allait bien et ce qui lui arrivait pour qu'elle crie ainsi, sans raison apparente. La femme sursauta au son de la voix et se mit en position fœtus, son visage perdant rapidement de la couleur et son corps entier commença à trembler. Il se passa quelques secondes où la femme conserva cette position avant qu'elle ne relève de nouveau la tête, remarquant que la bête féroce qu'elle avait cru entendre était en fait une petite fée inoffensive et gentille qui s'adressait à elle. L'effet ne tarda pas à se manifester quand la dame en prit conscience. Elle se mit immédiatement à parler, exposant ses problèmes sans hésitation. Dans son histoire, elle nous conta qu'elle s'était perdue – c'était évident aussi – et qu'elle n'avait aucun souvenir du comment et du pourquoi elle s'était retrouvé pris ici car l'alcool qu'elle avait bu lui avait effacé ses souvenirs. Dans son discours, elle déclara aussi qu'elle avait l'impression de voir des monstres partout autour d'elle et j'en déduis rapidement que c'était là, la raison de ses hurlements. Je me retiens de ne pas lancer un commentaire sarcastique et préférais garder le silence. L'elfe s'approcha de la femme et la souleva de terre. Il était temps de revenir au point de rendez-vous. Nous fîmes demi-tour et continua notre marche en sens inverse. Plusieurs minutes passèrent ainsi mais malgré le fait que nous revenions sur nos pas, j'avais l'impression que nous avions emprunté un chemin totalement différent. Peu importe où mon regard allait, l'environnement était identique partout. Étions-nous bel et bien perdus?

    À chaque pas que nous faisions vers l'avant, j'avais le sentiment que quelque chose nous suivait. Avec une forêt aussi sombre que celle-ci, je ne m'étonnais même pas que des créatures sauvages nous avait repéré. Car oui, ce que je ressentais était plus qu'un avertissement de mon instinct. Nous étions réellement suivit par des bêtes ressemblant à des loups. Sans vraiment nous en être rendu compte, les genres de loups étaient déjà prêts à nous encercler et nous barrer la route. C'était bien le moment! La femme soûle que nous avions en notre compagnie poussa une plainte et je pris conscience qu'elle risquait d'être un poids si jamais un combat prenait, se qui risquait bien sûr d'arrivé car les créatures étaient affamées. L'elfe se tourna vers moi et la petite fée et nous fit signe de partir. Il voulait que nous nous séparions? Ce n'était pas une bonne idée étant donné la place où nous étions et je voulus protester avant de me raviser. L'elfe devait déjà s'occuper de la femme alors resté ici risquait d'être dangereux pour lui. Il ne connaissait sans doute pas mes talents au combat mais pour ce qui est de la fée, j'ignorais si elle savait se battre, ce que je ne supposais pas étant donné la réaction de son ami. Je reculais donc en compagnie de la fée et me mit à l’écart des loups et de Kohei, restant quand même proche pour pouvoir regarder par moi-même comment il se débrouillait. Les coups d'épée de l'elfe ne réussirent jamais à atteindre les agiles créatures, coupant l'air autour de lui. Sentant sans doute qu'il n'avait aucune chance dans ces circonstances, il arrêta d'agiter son arme dans tout les sens et préféra la fuite avec la femme. Il créa un espèce de dôme et au fond de sa protection, je l'entendis demander si nous allions bien. S'adressait-il à nous ou à la femme avec qui il était? Étant donné le merdier dans lequel nous étions pris, je pris l'initiative de lui répondre, ne voulant pas qu'il s'inquiète pour son amie. « Tout va bien ici mais veux-tu que je viennes t'aider? »

    Mes intentions resteraient les mêmes, qu'il refuse ou qu'il accepte. Je m'élançais vers les loups qui tournaient en rond, guettant la sortie de Kohei et leur lança une attaque avec un jet de flammes. Mon initiative ne fut pas très efficace contre eux, car ils l'évitèrent avec facilité à part un seul qui le reçu de plein fouet. Une odeur de poil brûlé s'éleva dans les airs et un jappement de douleur retentit en même temps. C'était déjà mieux que rien mais cela ne réglait pas le problème car une seule perte ne valait pas le troupeau en entier. Je ne sais pas si c'est par solidarité envers leur compagnon qui s'est fait agressé ou c'est uniquement parce que je me suis fais repéré mais le reste de la meute se tourna vers moi, me regardant avec des yeux hostiles. Je me mis sur mes gardes, sachant que si les bêtes décidaient d'attaquer à l'unisson je finirais bien vite en chair à pâté. Mes mains s'enflammèrent automatiquement face à la menace que représentaient les loups et je m'adressai à Kohei. « Je crois les avoir mis en colère Kohei. Peux-tu te dépêcher? » La meute commença à me tourner autour, attendant l'instant parfait pour bondir sur moi et me mettre hors d'état de nuire, même si cela signifiait finir dans leur estomac. J'étais un enfant à leur yeux, donc une cible facile et un repas express sauf que je ne comptais pas attendre de me faire manger avant de réagir. En attendant la venue de l'elfe, je devais tenir face à eux et je n'allais pas leur laissé avoir le premier coup. Je lançai des flammes en forme de flèches sur le loup le plus proche pour bénéficier de vitesse dans mon attaque et je réussi à lui toucher une patte arrière. Ce fut le signal que les autres attendaient. Dès que la flèche blessa leur compagnon, les autres loups coururent vers moi. Il était trop tard pour tenté une fuite. Il ne restait plus qu'à resté ici et se battre.

    HRP:
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Ven 1 Aoû 2014 - 23:52



« Restez ici, et ne bougez surtout pas. » ordonna froidement l'alfar à la femme ivre qu'il protégeait. Il s'élança à travers les parois du dôme dont il en écarta les composant pour laisser passer une flèche enflammé de son feu sombre suivit par celui qui l'avait décochée. Il espérait fort bien atteindre sa cible, et il n'en fut pas déçu. Il s'élança ensuite avec sa lame pour extension, mais là, il faillit à la tâche. Alors, sa lame toujours brandit en direction des bêtes sembla faire jaillir par un simple petit tour les racines des vieux arbres qui s'abattirent sur les loups les privant ainsi de leurs libertés. Et ils revenaient. Toujours plus nombreux. Et cela exaspéré l'alfar. La voix du garçon retenti ensuite au creux de ses tympans, et il comprit que sa présence fusse sollicitée de l'autre côté du grand dôme. Il le retraversa alors, atterrissant tout justement sur les deux personnages mis en difficultés. Il les attrapa, et se retrouva une faction de seconde après au sein de sa protection.

Le blond souffla, et une pointe de colère dans la voix il s'éleva : « Vous auriez pu vous blesser inutilement en restant là. » Mais il fut soulagé. Ils n'avaient rien. « Abruti ! On aurait été en danger partout ailleurs de toute façon » Le gratifia Shi en accompagnant ses propos d'une tape qui ne donna de douleur qu'à elle-même. Ils étaient enfin en sécurité à l'intérieur du dôme de vieille plantes mortes. Mais les loups n'étaient pas prêts de lâcher l'affaire. Ce qu'ils étaient lourds. Alors Kohei se résigna, dépité d'en venir à là pour une stupide recherche d'ivrogne. Il sortit de sa sacoche une fiole remplie d'un étrange parfum verdâtre. L'odeur nauséabonde qui se répandit lorsqu'il le brisa au sol fut si forte qu'il eut le don de faire détaler les bêtes affamées de chair humaine. Et simplement, ils partaient en quête d'un autre repas qu'ils avaient bien facilement flairé... Les autres ivrognes. « C'est... Un truc d'alfar les parfums... Hum... » S’expliqua Shi visiblement gênée par les compétences peu raffinées de son ami.

« Tant que cette odeur persistera, on pourra chacun être en sécurité. Nos vêtements en sont imprégnés alors ne les retirez pas jusqu'à ce que cette stupide histoire y connaisse une fin. Les loups son parti chercher les autre ivrognes. Il pourrait nous être utile de les suivre pour les retrouver, mais oublier cette idée. Ils ne s’attarderont pas sur quelqu'un si notre odeur est là pour les en dissuader. Par ailleurs, s’ils le font, c'est très mauvais signe. » Déclara Kohei froidement. Son discourt avait laissé quelques connotations négatives s'échapper, et là l'esprit de l'inexpressif s'en vouait facilement sondable. Il était donc clair et net, ce voyage l'insupportait. Il n'en avait que faire du sort des ivrognes, et pour preuve, il ne fut pas révolté de les avoir envoyés à une mort un peu plus certaine en forçant des bêtes en plus à aller les dévorer.

Et étrangement, un rescapé fit son apparition. Il devait se cacher, sans doute pas loin d'eux, suffisamment pour que les loups ne cherchent pas à s'attarder à le goûter à leur passage. Et lui, il était bien atteint. Il déambula, parlait avec le hoquet pour bloquer la compréhension encore plus. « Hips ! Trou-véééés ha ha ha ha ha ! Hips ! Ha m*rde, c'est pas moi qui cherche en fait ! Oh ! C'est toi ! m*rde alors, j'ai hips ! m*rde du coup héhéhé... Perdu... » Puis il s'écroula au sol. Ivre mort. Totalement ivre mort. Un silence de mort s'abattit alors, dans lequel sans aucun doute chacun était transpercé de part en part par des questions ou des réflexions forçant à la colère.

« Ils commencent à faire même perdre patience à un être aussi tolérant que moi. » Déclara Shi le regard toujours indissociable de la loque humaine. Et Kohei s'accroupit, attrapa le col de l'idiot du jour et le secoua. « Vous foutiez quoi ? Allez répondez ! Vous foutiez quoi ? » mais l'ivrogne divaguait. « Bon ! Allez ! Hips ! Je me lance à mon tour de compter cette fois. Cachez vouuus ! » L'alfar le lâcha brusquement l'entrainant au sol, à tel point qu'il en fut assommé et qu'il se mit à ronfler bruyamment presque instantanément après. Il se releva en un souffle, sans jeter son regard ailleurs que sur ses compagnons, et vociféra. « Une partie de cache-cache. Mais quelle bande de con. »
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Sam 2 Aoû 2014 - 20:42

    Vous savez ce qui m’énervait le plus dans cette histoire? Non? La réponse est si simple en y réfléchissant. Le fait de devoir chercher une dizaine – ou plus – d’abrutis dans une forêt et se faire agresser deux secondes après par des loups. Voilà ce qui me mettait hors de moi. À quoi pensaient-ils en venant traîner dans un coin pareil? Cette forêt est sombre et dangereuse mais à ce que je voyais, le pouvoir de l’alcool était plus puissant que je le croyais. Une petite note à prendre lorsque je serais plus grand. Si boire pouvait me rendre assez stupide pour aller jouer ici, les chances que je fasse des excès tombaient près de zéro mais je n’étais pas dans la bonne situation pour penser à des détails aussi anodins que la consommation. Ces bêtes affamées étaient un problème majeur et mon avenir dépendait réellement du dénouement de ces conneries. Brûler un de leurs compagnons ne les avait pas du tout plus et maintenant, la grosse meute passait à l’attaque. J’allais devoir faire gaffe à mes mouvements et ma défense si je voulais éviter d’être blessé ainsi que la fée. Je m’armais de feu au creux de mes mains même si la situation semblait désespérée et commençais moi aussi l’offensive. Faites que Kohei vienne me donner un coup de main…Malgré le nombres impressionnants de loups dans ce coin, carboniser l’un de leur camarades m’avaient donné un certain avantage si je peux m’exprimer comme ça. La colère qu’ils éprouvaient envers moi les avaient rendus plus imprudents face à mes attaques de feu et cette fois, leur agilité et leur rapidité ne leur furent d’aucun secours. Une boule de feu par là et hop! J’atteignais ma cible. Au début, je pus maintenir ce rythme assez facilement mais le nombre de loups qui fonçaient tête baissée sur moi ne finissaient plus. Même si j’avais un talent avec la manipulation des flammes, ma défense n’était pas la meilleure qui puisse exister et je ne tardais pas à être débordé par tous ces assauts venant de partout à la fois. En créant un mur de feu tout autour de moi, j’avais peur de brûler par mégarde la fée. Pris dans le tas de poils et de crocs, je ne voulais pas m’y risquer car je ne connaissais pas sa position exacte parmi le nuage de loup qui s’était formé. Au train où les choses se déroulaient, mes chances de réussites diminuaient rapidement.

    Quoique mineures, les loups m’avaient déjà griffé à plusieurs endroits, tels que les jambes et les bras, et plusieurs lambeaux de mes vêtements traînaient par terre. Comment ce faisait-il que ces créatures soient si nombreuses? Il n’y avait donc pas de fin à leur colonie?! Puis, le miracle se produisit. L’elfe, sortit de nulle part – enfin, pas de nulle part. Je ne l’ai juste pas vu venir – s’amena près de nous et nous attrapa. Il nous guida vers son dôme et en quelques secondes, nous fûmes dans son bouclier, à l’abri provisoire des attaques des loups, puisque c’était loin d’être fini. De là où nous étions, nous pouvions clairement les entendre grognés et hurlés en essayant de leur possible de briser l’obstacle qui les séparaient de nous – leur dîner. Kohei prit une grande bouffée d’air et éleva la voix avec une touche de colère à l’intérieur. En gros, il nous a simplement fait la morale en appuyant que nous avions risqué inutilement nos vies en restant dans le champ de bataille. J’aurais bien aimé répliquer mais son amie fée le fit à ma place, clamant que nos vies étaient en danger partout. Elle avait raison sur ce point et en plus, j’étais intervenu dans l’unique but de faire ce que je pouvais pour l’aider. Quand j’avais débarqué, ces loups n’étaient pas si nombreux et j’avais crus pouvoir les affronter sans trop d’ennuis. Seul problème, c’est qu’au final, ces bêtes avaient des renforts et c’est pour cela que je me retrouvais avec des habits déchirés à divers endroits. Je vis l’elfe sortir une fiole de son sac et curieux, regarda le contenu. Est-ce que je rêvais ou étais-ce une fiole contenant… du parfum? J’espérais me tromper sauf que j’obtiens ma réponse très vite. Quand l’elfe la lança sur le sol, une forte odeur… nauséabonde en sortit et fit fuir les loups. Tiens, sur ce coup-là, je comprenais la raison de leur action. Cette odeur… Peu importe ce que c’était, ce n’était PAS du parfum. Je m’étais fait de fausses idées… La fée émit aussi un commentaire sur l’odeur et grâce à elle, je sus que je n’avais pas à faire avec un elfe mais un alfar. Première bonne nouvelle de la journée. Kohei répliqua en disant avoir fait ça pour tenir les loups à l’écart et qu’ils puissent chercher d’autres proies à bouffer. Il ne cacha pas que ces autres proies étaient les ivrognes restant mais rajouta à la fin que ces loups pouvaient nous guider jusqu’à eux. Et pour la première fois, je compris les véritables sentiments de ce type. La job que l’homme soul nous avait donné ne lui plaisait vraiment pas.

    À l’instant où je sus cette information, un autre type – un ivrogne, je mettais ma main à parier – débarqua en sortant d’une place qui m’était inconnu et se mit à parler de manière incompréhensible avec des hoquets entre ses mots pour rendre le travail de décryptage plus dur encore. Il raconta des trucs bizarres en disant avoir trouvé la femme avant de dire que ce n’était même pas lui qui cherchait et qu’il avait perdu. Un clic se fit dans ma tête car ses paroles me faisaient penser à quelque chose que je connaissais très bien. Ne me dites pas que c’est ce que je croyais? L’homme tomba soudainement par terre, ivre mort et un grand silence rempli de colère se forma peu à peu. La fée et l’alfar commençait-il à comprendre eux aussi? Kohei n’en resta pas là en tout cas. Il se pencha et ramassa l’ivrogne. Tout en le secouant comme un cocotier, Kohei lui demandait des explications mais à cause de l’état de l’homme, il divaguait. « Bon ! Allez ! Hips ! Je me lance à mon tour de compter cette fois. Cachez vouuus !» L’alfar aux cheveux blonds le lâcha comme un déchet et porta son regard sur nous, résumant nos pensées en une seule phrase. Une bande de con. Il n’y avait pas de meilleur moyen pour les décrire. Déjà qu’au début, je n’étais pas emballé dans l’idée de faire ce truc mais là, j’avais sérieusement envie de frapper quelqu’un. Et le type qui ronflait par terre me semblait être la cible idéale pour une séance de défoulement. « Ben tiens. J’ai comme plus tellement envie de chercher les autres. S’ils étaient tous souls au point de faire ce jeu débile, ça risque pas d’être facile les trouver un par un et y penser m’épuise déjà…» Un cri non loin de notre position se fit soudainement entendre. Je sursautai, surpris, et me retourna pour vérifier la source du bruit. À peine retourner qu’une ombre d’homme passa à une vitesse folle devant moi, manquant de peu de cogner sa bouteille sur ma tête. Le mystérieux inconnu continua sa course comme si de rien était, criant à la façon Tarzan avant de disparaître dans l’obscurité. Que! Qu’est-ce qui venait de se passer là? En plus du type endormit, il y en avait un autre aussi proche? Le seul truc que je ne comprenais pas c’est qu’il était partit en courant et nous, stupéfait par son apparition, étions resté planté là, alors que l’ivrogne était déjà loin. Il… il était rapide…Qu’étions-nous sensé faire dans une situation aussi… déconcertante que celle qui vient de se passer?
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Mar 5 Aoû 2014 - 0:08



« J’en avais déjà pas envie depuis le début. J’ai fort à parier que c’était pareil pour toi. » Répondit l’alfar après la remarque de Scott. Kohei se retrouvait un peu dans le garçon. Il était visiblement le seul que le blond comprenait, et il devait visiblement en être de même. Une sorte de compassion naissait à mesure que les recherches s’avançaient. Peut-être était-ce dû au nombre d’heures éprouvante passées ensembles et dans le même état d’esprit. « Dans tous les cas, partons. J’en ai vraiment marre. Trouvons un moyen de sortir. Kohei ‼ » Réprimanda la fée. « Comment ose-tu laisser des gens mourir comme ça ? T’imagine à quel point tu es égoïste ? Tu peux pas te dire que ce ne sont pas forcément des imbéciles et qu’ils sont peut-être des gens tout à fait respectables tout simplement parti faire la fête après avoir achevé peut-être un dure travaille ? Je m’en fous. » Répondit-il sèchement. « Les gens respectable ne font pas la fête. » Qu’il était intolérant.

« T’as vraiment pas de c… » un siflement dans les feuillages morts se fit entendre. Ah ben tiens. Un autre ivrogne qui… Courrait… Intéressant ( n’y voyez pas la pointe d’ironie dans cette phrase ). Mais qu’allait-elle-dire ? En l’imaginant, Kohei écarquilla des yeux. « … couille » ?! Une telle grossièreté de sa bouche était vraiment choquante. Shi provoqua à son tour un sifflement en partant à sa poursuite, le plus rapidement qu’elle le pouvait. « … de cœur. »

Sérieusement ? Ils étaient dans cet état depuis combien de temps déjà ? Pour être toujours autant bourrés ? Kohei se leva nonchalamment, pour partir à la poursuite de sa petite fée. Il ne la voyait déjà plus. Enfer. « Shiiiiii ! » Semblait-il paniquer. La disparition de sa petite le déplaisait vraiment. Il ne supportant pas l’idée d’être séparé de la gamine qu’il protégeait depuis déjà tant de temps. Naturellement, il entreprit de courir, faisant signe aux trois autres de le suivre.

« Encore une ivrogne ?! Mais combien il y en a ? » S’écria-t-il à l‘égard d’un barrage humain. Indignée, la jeune femme persista sur son chemin. « Non mais ho ! J‘vous en foutrez des  « ivrogne moi. » J’suis pas comme eux. J’tiens bien l’alcool et j’en bois moins alors. Et.. Vous sentez pas très bon…» Irrité, l’alfar se pencha en avant pour se trouver au même niveau de la femme, et rapprochant sa tête il lui lança d’un rictus : « Vous m’expliquez alors un peu pourquoi vous vous retrouvez là avec eux ? » Après un moment d’hésitation et un visage gêné elle lui fit face : « He ben ils m’ont… Forcée… Ils m’ont entrainé avec eux et... J’ai pas eu trop le choix que d’aller me cacher aussi… Même si j’avais peur d’aller trop loin. Mais il m’a suffi de peu pour me perdre… » L’afar soupira. « Vous n’aviez pas l’air très timide et influençable avec votre tempérament. » Peut-être que son irritation le rendait bavard, mais depuis peu, il enchaînait paroles sur paroles.

Heureuse, la femme les suivit, les aidant à porter les deux autres ivrognes. Il en avait un autre à trouver, et si pour une fois Kohei était motivé, c’est parce que Shi était avec. Il avait réellement peur pour elle. Elle était une de ses seule faiblesse, et elle pouvait raiment le rendre dingue et fou d’inquiétude. Et d’ailleurs, les heures s’enchaînèrent encore. Il devait largement être le crépuscule. Kohei  était rongé par la crainte, et il le refoulait. À tel point, que même son visage restait indolent. « Dites… Il faudrait peut-être qu’on dorme maintenant… Ca devient vraiment dangereux la nuit… Je dis ça parce que notre partie dure depuis hier soir et que la nuit j’avais tellement peur avec tous ces grognements que j’ai pas fermé l’œil… Et là je suis à bout. On cherchera votre amie et mon ami demain dites… ? » Là, elle pouvait se leurrer. Kohei aussi « tait à bout, mais c’était bien pire. Lui, il avait perdu la tête. « Ha ha ha ha ! » Rit-il de son rire… Malheureusement… Habituellement dément. Un rictus se forma sur son visage au fur et à mesure qu’il tournait sa tête vers l’imprudente. « Comme si j’allais le permettre. Pfffff. Si tu voux je peux te jeter à ces bêtes, elles te mangeront et là tu connaîtas le sommeil. Mais te tuer comme ça serait pas marrant, je devrais peut-être te torturer un peu… Tu serais tellement effrayée que tu t’en évanouirais. Il ricana encore.

La peur la figea. Un sentiment de terreur s’immisça alors dans le cœur de la femme. De peur, et de surprise. Comment l’alfar pouvait être aussi versatile ? Ce n’était en rien la psychologie de l’être indolent de tantôt. Mais je vous le dis en vérité, il s’agissait simplement d’un deuxième versant de sa personnalité qui, après plusieurs années avait enfin été surnommée. Heiko. C’était stupide. Mais voilà.

Et soudainement, l’alfar fut pris d’une sorte de malaise. Il marchait depuis des heures, il s’était battu, puis blessé, il avait perdu du sang, et enfin, le parfum lui tournait la tête. Il s’écroula, complétement mort.

De fatigue.

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Ven 8 Aoû 2014 - 1:10

    Au fil où nous nous avancions à la recherche de portés disparus de plus en plus je me posai cette unique question; Combien étaient-ils? Faire une partie de cache-cache dans une forêt telle que celle-ci était certes l’acte le plus stupide auquel j’avais eu le droit d’être mêlé mais encore, combien de personnes ont abusé de leur boisson pour accepter de participer à ce jeu? Toute cette histoire avait été créée à partir d’acte d’un groupe d’imbécile mais qui sait s’ils n’étaient pas nombreux? Vraiment nombreux? Après la scène d’il y a quelques secondes, je ne serais plus étonné de voir un autre ivrogne sortir des buissons en courant, la bouteille à la main mais ça me cause quand même un choc. Si cet homme n’avait pas eu une démarche instable dû à l’alcool, j’aurais bien pu me faire assommer et penser à ce qui en aurait découlé nourrissait ma rage. Une chance pour lui, il avait été assez rapide pour disparaître dans la forêt. Sinon, je ne crois pas qu’il aurait apprécié voir ses cheveux brûlés. J’étais à bout, c’est vrai, mais je n’étais pas le seul à être énerver. Quelques minutes avant son apparition, Kohei, visiblement à bout de ce délire, insista pour que nous partions mais son amie le coupa, en lui réprimandant de laisser des gens mourir par égoïsme, croyant que ces personnes n’étaient certainement pas toutes des imbéciles ivrognes. Suite à ça, j’assistai à une petite dispute bien malgré moi, l’un voulant quitter cette place et l’autre prête à tout pour les aider. De mon avis personnel, j’étais dans le coin de l’alfar mais pour éviter de davantage envenimer les choses, restai silencieux, écoutant simplement leur point de vue différent. Le passage du nouveau venu avait coupé leur discussion enflammée et la fée n’avait pas hésité à le suivre, déterminer à finir ce qu’il nous avait été demandé. Évidemment, face à la réaction de sa compagne de route, Kohei se mit à courir derrière elle et je n’eus pas d’autre choix que de suivre ses pas avec les deux rescapés.

    Dans le chemin que nous traversions actuellement, un obstacle fit son apparition. Avec plus de précision, c’était un homme, étendu sur le sol, plus ou moins conscient qui nous regardait avec un air étrange sur le visage. Kohei s’en plaignit immédiatement mais cette fois, l’unique femme du groupe protesta. Elle disait ne pas être comme ces hommes puisqu’elle tenait bien l’alcool mais le blond répliqua, lui demandant la raison pour laquelle elle se trouvait avec eux. Il n’avait pas tort et j’avais hâte de découvrir la réponse de cette femme. Quelle raison l’avait-elle poussée à embarquer dans ces ennuis si elle était si différente? Il eut un silence hésitant de sa part et c’était avec une expression gênée qu’elle argumenta. Ainsi, ses amis l’avaient forcée à entrer dans le jeu. Je ne dis rien, préférant laisser le soin à Kohei s’en charger et la femme, contente, l’aida à porter ces camarades. Nous poursuivîmes notre route et le temps s’écoula rapidement sans que nous trouvions une trace de Shi. Elle avait complètement disparue dans les bois et pour couronner le tout, la course avait épuisé la femme qui réclamait maintenant une pause dodo. L’alfar se mit à rire au nez de la femme mais il y avait quelque chose en plus. C’était un rire de fou et quand il répondit à sa remarque, elle se tut, paralysée par la peur que lui procurait cette réponse. Moi, je n’avais pas de raison pour craindre l’état d’esprit de Kohei puisque je savais qu’au fond, il s’inquiétait simplement pour une amie, au point de lui faire perdre la tête. Ce n’est pas très surprenant. Je risque de finir comme ça moi aussi… avec le parfum anti-loups et tout ça… Et c’est à la fin de cet instant de folie qu’il choisit de s’écrouler. Par chance, je le rattrapai avant qu’il cogne le sol mais son poids faillit me faire tomber à mon tour mais je réussis à me stabiliser. Je le laissai tomber doucement et prit conscience qu’il était entrain de… dormir. Carrément. Après avoir dit à cette femme qu’il ne comptait pas le faire. Je comprenais, moi aussi j’étais fatigué et épuisé après cette dure journée entre les loups et les courses.

    « Il… il ‘est pas mort j’espère? » La femme venait de sortir de son silence, surprise de voir l’alfar tomber sans raison apparente. Je me relevai en m’accotant contre le tronc d’un arbre et levai les yeux vers elle. « Il dort, c’est tout. » Je poussai un soupir, relevant la tête vers le feuillage. La journée devait être terminée depuis un petit bout de temps mais impossible d’en être bien sûr avec toutes ces feuilles. Une chose demeurait : Nous avions tous besoin de repos. Sans compter les deux ivrognes prit dans leur rêves et Kohei, moi aussi je voulais dormir et la femme aussi. « Ah… AH! Tu parles! M’me pas c’pable de tenir ses p’opres paroles! Moé, j’vais dormir aussi si c’est comme ça! » Elle s’étendit sur le sol à côté d’une roche en plaçant ses amis à ses côtés et fermai les yeux. « Attends avant de dormir… Je vais tenter de chercher Shi… » Elle ouvrit brusquement les paupières, jetant un regard fou au centre de mes yeux. « T’es malade gamin! T’veux mourir c’est ça? Et s’tu pars… qui va m’défendre contre les monstres? » Wow… C’était assez étrange qu’une adulte me demande à MOI, un enfant de la protéger mais je tenais à trouver une trace de la fée, quittes à la laissez seule avec les trois endormis. « C’est pas mon problème. Si des monstres viennent, tu n’as qu’à crier et je viendrais. En attendant, je vais faire un tour. »

    En gros, je serais un garde en même temps que je chercherai la fée. J’avais follement envie de me reposer moi aussi et voir le visage aussi paisible des gens endormis mettait du poids à mes paupières. Mais je ne pouvais pas dormir. La femme semblait sur le point de protester ma décision mais se ravisa au dernier instant. « Fait comme t’veux. Les jeunes d’nos jours sont tous têtus… » Et elle referma les yeux. Je quittai l’appui du tronc et me mit en marche. Par prudence, j’utilisai mes flammes pour marquer le sol et commençai mes recherches. Au bout d’un moment, lorsque qu’environ quarante-cinq minutes passèrent, je dus me résoudre à rebrousser chemin et en suivant la trace laissé par le feu, je revins rapidement vers notre « camp », faute d'avoir réussit à la retrouver. Heureusement, ils étaient tous là, endormis, et je ne voyais aucunes créatures dangereuses dans le coin. Je m’assis sur le sol, appuyé contre un tronc et contemplai les feuilles des arbres, tentant de résister au sommeil jusqu’au réveil de quelqu’un pour prendre ma place.
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Dim 10 Aoû 2014 - 16:46



Cela faisait un bon moment que l'élémentaire était partit. L'alfar avait le sommeil léger, et pourtant, psychologiquement comme physiquement il devait mourir de fatigue. Mais voilà qu'il avait un repos agité, et c'était bien normal, son opposé psychologique lui manquait, et il craignait pour son devenir. Un réveil fidèle à toute bonne nuit de chaos qu'il subissait s'en suivit, et le décore l'entourant le surprit. Il n'y voyait rien, son cerveau était beaucoup trop endolori. Et soudain, ce fut des flammes qui lui firent reprendre conscience. Des flammes, disposées au sol. Des flammes qui ne grandissaient pas. C'était insensé. L'alfar observa les alentours avec plus de distinction. Et il comprit. Des flammes, semblable à celles des élémentals. Mais pourquoi Scott était partit ? Certainement pas pour s'enfuir, il n’aurait pas laissé de tels traces volontaires. Une chose était sûre, la perspicacité du blond commençait à faire ses preuves.
Il se releva sans intentions aucune de bouger de son poste. Il observait sa belle nature morte consumer dans ce feu doué de magie avec un certain mépris. Elle était déjà bien assez morte comme cela et il l’aimait sa nature décousue, il ne voulait pas la voir voler en cendre… La forêt des murmures.... Mais en rien il ne pouvait en vouloir au garçon. C'était son seul moyen après tout, pour retrouver son chemin. D'autant plus qu'il devait rechercher Shi.
Shi...

«  T'es réveillé toi ? He bah, ton somme il est pas très logique. Mais dis-moi ? Tu comptes faire quoi l...Combien êtes-vous ? Racontez-moi tout ce que vous pouvez. » Il l'agressait de questions. Malgré sa neutralité, l'alfar était vraiment perturbé. Il ne savait plus où donner de la tête entre ces abrutis d'ivrognes, et sa fée disparue. Ou alors, entre les deux en même temps. Une petite fille sans défense avec un fou dont les défauts étaient amplifiés par l'ivresse. Naturellement, il se posait des questions. Qu'était le plus dangereux pour la fée ? Un ivrogne incontrôlable ? Ou la forêt qu'elle connaissait au moins un peu ?
« Mais du calme enfin ! On devrait en reparler demain, non ? » Il ne répondit pas. Il lâcha l'affaire, et préféra se rendormir avant l'arrivée de Scott.

Mais il n’y arrivait plus. La fatigue physique n’arrivait même pas à surpasser ses troubles psychologiques. Le garçon arriva, et lui, il fermait les yeux et faisait tout pour crouler sous le sommeil et abandonner ses pensées troubles. S’il se risquait à engager une discussion avec son ami, Ça n’allait qu’empirer. Et pourtant, il laissa tomber. Se forcer à dormir le réveillerait de toute façon. « Tu es allé chercher Shi ? » Fit-il, calmement.
Peu de temps après, il se résigna. « Va dormir, je n‘y arrive plus. Je m’occuperais de surveiller les environs à ta place. Si je sens le sommeil venir, je réveillerais cette femme. » Et il s’assit.

Le matin arriva, et il n’avait toujours pas fermé l’œil. Il pensait trop. Il réveilla les quatre autres. Il voulait déjà se remettre dans les recherches. Fatigué comme il était, c’était plus idiot qu’autre chose. Mais il le fit.

Shi, elle, elle avait dormi la nuit. Pas dans les meilleur conditions du monde, mais au moins protégée par la chevelure mi longue de celui qui l’accompagnait. Il n’était pas si dangereux que ça ! Et puis il fallait bien reconnaitre qu’après deux jours de convalescence, les effets de l’alcool s’étaient plutôt dissipés. Il ne restait plus que la gueule de bois.
La veille, la fée avait réussi à rattraper ce type. Lui, l’alcool ne le réussissait pas. Il courrait dans toute la forêt comme si il voulait fuir quelque chose. Les espèces de loups, bien évidemment, ais en approchant du groupe, les loups avaient eu vite fait de détaler à cause de l’odeur. Et au final, il continuait de courir sans se rendre compte qu’il ne fuyait que du vent.

« Alors ! Ça va mieux depuis hier ? » Elle le gratifia d’un sourire. Lors de leur petite rencontre, le saoul s’était arrêté en voyant cette étrange chose bleu s’agiter de partout Il en était complétement envouté saoul qu’il était. Elle était si gentille qu’il s’était calmé. « Les autres doivent êtres moins saoul aussi, je me demande bien où il doivent être. Kohei me manque affreusement… Il faut les retrouver !

De loin, lors de leur marche, Kohei aperçu la lueur bleue de sa fée se rapprochait de plus en plus. Il écarquilla des yeux, invitant tous les autres à le suivre dans son pas pressé.
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Lun 11 Aoû 2014 - 21:56

    Comme je le pensais, Kohei fut le premier à se réveiller. Je venais à peine de revenir de ma recherche que déjà, sa voix parvint jusqu’à moi. Il me posa une question, me demandant si j’étais allé chercher Shi mais étant donné ma grande fatigue, la seule réponse que je pus lui fournir fut un hochement de tête positif. Je ne fus pas capable de lui dire que mes recherches n’avaient rien données mais je sus qu’il avait compris. De toute façon, il voyait bien que j’étais seul, sans aucune trace de fée à mes côtés. Un silence s’installa entre nous deux, durant lequel je quittai l’appui fournit par l’arbre pour me coucher sur le sol, prêt du grand végétaux. L’alfar finit par accepter de s’occuper de la surveillance et c’est dans un soupir soulagé et fatigué que je fermai les yeux, me plongeant presque immédiatement dans un long et profond sommeil, aucunement troublé par des rêves ou des cauchemars. Une rareté.

    J’ignore le temps que je pris pour dormir mais ce qui me réveilla le lendemain fut un mince rayon de soleil qui parvint à s’infiltrer à travers l’épais feuillage de l’arbre près duquel je m’étais endormi. La lumière qui tomba sur mon visage força mes yeux à s’ouvrir et la première image qui vint vers moi fut la vision d’un rocher. À cette simple vue, je sentis la différence entre moi il y a plusieurs heures et moi, en ce moment même, après un bon repos. J’étais de nouveau rempli d’énergie pour affronter la journée mais je ne me levai pas pour autant. Je restai couché, les yeux rivés vers l’herbe de cette forêt jusqu’à ce que je sente quelqu’un me secouer doucement. Je me redressai en position assise, sachant pertinemment l’auteur de ce geste et fis une volte-face pour voir la silhouette de Kohei se diriger vers les autres dormeurs. Maintenant qu’ils avaient tous dormis, l’unique révélateur de leur ivresse était la gueule de bois qu’ils affichaient tous et leurs yeux rouges. Je soupirai, les souvenirs de ma présence dans cette forêt me revenant, et me levai. J’étais prêt à partir… à la recherche de la fée. Nous commençâmes notre marche dans la forêt, s’éloignant rapidement du lieu de notre repos à tous, sans trouver de trace d’une fée. Les minutes s’écoulaient doucement, nous laissant uniquement le temps de se réveiller peu à peu, et toujours rien. Les traces de brûlés que j’avais laissé la nuit disparaissaient au fur et à mesure de notre progression, me faisant comprendre que nous allions plus loin que mes recherches passées. Et toujours aucune trace de Shi. Mais je n’étais pas prêt à abandonner maintenant. Nous allions finir par la retrouver d’une façon ou d’une autre et quand ça sera fait, nous pourrions interroger de nouveau les ivrognes pour connaître toutes les données manquantes de cette histoire sans dessus-dessous.

    Ce fut après une bonne vingtaine de minute qu’un détail changea dans l’immensité de cette forêt. Une lueur bleue apparu devant nous, s’approchant de notre position rapidement. Moi, qui était à côté de Kohei, ne tarda pas à le voir écarquillé les yeux et je compris à son expression que nous avions peut-être trouvé l’élément manquant de notre équipe. L’alfar accéléra le rythme de sa marche forçant ainsi les trois ivrognes à faire un petit jogging qui ne semblèrent pas apprécier. Au fur et à mesure que nous nous approchions de la lumière azur, de plus en plus je ralentissais le pas. Ce geste n’était pas une manière de montrer que je n’étais pas content à l’idée de la revoir, bien au contraire mais je tenais à ce que Kohei et Shi se rejoigne tous les deux, sans moi et les ivrognes à côtés d’eux. Je m’arrêtai à la hauteur de la femme et lui fit signe de s’arrêter. C’est ce qu’elle fit avec plaisir tandis que l’alfar allait vers son ami. Les deux autres hommes s’écroulèrent tout simplement par terre, les yeux rivés vers le haut.

    « J’ai des questions à vous poser avant d’aller plus loin. » C’était le moment parfait pour mettre certains points aux clairs et je n’allais pas passer ma chance pour en savoir plus. ]« Qu’es-tu veux gamin? » En voilà une qui n’a pas l’air intéresser à répondre à des questions venant d’un gosse comme moi. J’ignorai l’irritation causé par « gamin » et lui commençai mon interrogatoire en lui demandant combien ils étaient à avoir participer à ce jeu de cache-cache. « Oh... Je sais plus… Quinze… ou peut-être vingt? Hé toi, on était combien déjà? » Elle se référait au plus jeune des deux hommes mais… Quinze ou vingt?! C’était énorme! L’intéresser se redressa en position assise. « Hé ben… En nous comptant, j’crois bien qu’on était… vingt-cinq. » C’est à ce moment que choisit son copain pour s’intégrer à la conversation. «D’quoi tu parles hein? On était trente! - De quoi? T’as quoi à place du cerveau?! On était vingt-trois!» C’était celui qui disait être vingt–cinq il y a deux secondes. Son ami n’en resta pas là, répliquant aux insultes de son camarade. « T’as dit qu’on était vingt-cinq au début et là tu dis qu’on était vingt-trois? C’est qui le con hein? On était vingt-sept! » - Vingt-deux! On était vingt-deux! - Non, on était vingt-six! » Et la dispute se poursuit ainsi, les deux hommes changeant leur réponse à toutes les unes secondes. Je me retournai vers la femme, qui haussa les épaules. « On devait être entre trente et vingt alors.» Ce n’était pas vraiment la réponse que j’attendais mais nous avions maintenant conscience de la moyenne.
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Ven 15 Aoû 2014 - 20:57



« Eh ben ! Toi on peut dire que tu m’as bien fait peur ! Quand j’ai vu que tu me suivais pas… Tu n’avais qu’à pas partir comme ça Shi ! Ils avaient le don pour se chamailler comme ça eux… Enfin bon, c’était chaleureux comme vision quelque part. Même malgré la présence froide de l’alfar.
Celui-ci observa la compagnie avec laquelle sa protégée s’était fourrée. « Lui il s’appelle Jean ! Il est très gentil ! Même si au début il m’avait fait peur. Il nous dit qu’en tout ils sont vingt-trois. Ça ne fait pas un peu beaucoup ? » Bien sûr que ça faisait beaucoup. Mais bon. Au moins, maintenant, ils étaient fixés sur leur nombre. La fée se retourna vers les autres qu’elle gratifia d’un « Bonjouuuuuurs ! Bien dorm… » Mais une dispute qui éclatait entre les autres l’avait coupée. « Hey ‼ Pas besoin de vous disputer ‼ Lui il me dit que vous êtes vingt-tr… » Mais elle comprit quelque chose. Si eux même n’étaient pas sur de leur nombre, qu’est-ce qui garantissait que Jean le serait ? Kohei eu le réflexe bien plus rapidement de regarder le concerné. « Dites-moi ? Vous êtes bien sûr du nombre que vous êtes ? » Celui-ci acquiesça. Il l’était, et le fait est qu’il lista le nom de ses congénère avec tant d’adresse en attesta. Kohei décida de lui octroyer sa confiance aveugle. Après tout, il était le seul à ne pas changer sans cesse le chiffre qu’il avait en tête.

Les loups… Leur grognement retentit non loin de là. C’était catastrophique. Le parfum que Kohei avait utilisé n’était plus suffisant. Ils n’étaient plus seulement trois. Mais sept. Et l’odeur humaine se montrait plus forte que son parfum. Il restait encore quelques fioles à l’alfar, de tout autre usage. Mais s’il devait en réutiliser, il craignait que le même problème ne se présente. Celui du nombre qu’ils étaient. Alors il n’avait pas le choix, il devait attendre le moment le plus délicat qu’ils auraient à subir pour ça. Mais quoi qu’il en fût, Kohei devait récupérer quelques ingrédients au cas où il lui faudrait refaire du parfum. Il avait quelques ingrédients avec lui, mais rien de bien lourd. Il devait tout de même se débrouiller pour ne pas alourdir sa sacoche. Mais fort heureusement, c’était la forêt. Et qui plus est, celle des murmures. L’endroit parfait pour récupérer toutes sortes de plantes.

Il créa de nouveau une sorte de bouclier pour les protéger. « On va devoir se séparer. La moitié d’entre nous arriverait à éloigner encore un peu les monstres. Mais le problème qui se pose, c’est vous trois. » Déclara-t-il en pointant l’accompagnateur de Shi, la femme qui avait tenu l’alcool, et l’autre ivrogne. « Je vais devoir refaire du parfum, mais il me manque quelques éléments… Alors on va devoir se séparer un moment, j’en suis désolé. Parce qu’à mon avis, le loup qu’on entend est en train d’attaquer l’un des vôtre. Il ne doit pas être très loin, donc ça ne devrait pas poser problème pour qu’on se retrouve après. Alors Shi, Scott, et vous ( il montrait la femme étant aussi touchée par le parfum ) Allez-y, essayez de retrouver où ils sont. Nous, on vous rejoindra plus tard. Et il espérait d’avoir suffisamment de parfum pour les nouveaux venus…
C’est vrai qu’il se fichait pas mal du sort de tous ces idiots, mais maintenant qu’ils étaient vraiment enfoncés dans ces recherche, aller jusqu’au bout semblait être leur seule option. L’alfar se crispa le visage à cette pensée.
Il n’avait pas que ça à faire. De retrouver d’autres ingrédients. Surtout que son parfum, il ne pouvait le faire que chez lui. Avec son matériel. Mais Ce n’était pas dans ses intérêts. Maintenant qu’il était dans la forêt il allait en profiter. Et mentir en disant qu’il allait en refaire tout de suite, c’était son seul moyen pour ne pas être accablé de refus. Il avait horreur de se savoir sans ses fioles. Mais les trois qu’il avait envoyés ne craignaient rien de toute façon. Enfin, il l’espérait. Mais Shi était avec eux, et jamais il n’aurait supporté qu’à elle il lui arrive quelque chose.

Il ouvrit le passage du dôme en espérant que tout aille pour le mieux pour ces trois-là, et se mit à chercher parmi les plantes l’entourant les différents éléments suffisant à sa décoction. Tout allait pour le mieux, il avait récupéré exactement ce qu’il lui fallait. La création d’un parfum était bien plus complexe qu’il n’y paraissait. Il fallait tout un matériel pour y parvenir, mais Kohei en manquait. Et c’était bien pour cela qu’il ne faisait que d’extraire ce qu’il lui fallait. Mais le blond avait tout de même mit du temps. Et maintenant, il ne devait plus en perdre. Alors il se hâta. « Mais… Vous n’en faites pas du parfum ? » Kohei se retourna dans sa course, ne laissant à la femme la seule possibilité d’entrevoir un œil froid. « Non. Ca fait trop longtemps que je les fais attendre. Et il me reste encore un petit stock. J’en ferais plus tard si besoin est. » Les excuses qu’il cherchait étaient bien peu crédible, mais son ton compensait largement.
Ils n’avaient plus qu’à rejoindre les autres.
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Dim 17 Aoû 2014 - 20:00

    Que quelqu’un les fasse taire! … depuis que je leur avais posé la question, la dispute entre les deux hommes s’envenimait… au point d’en être franchement ridicule. Maintenant, je regrettais de leur avoir parler car là… ils déliraient complètement. Leurs nombres étaient maintenant situés dans les centaines et sérieusement… j’avais envie d’en frapper un… mais je ne faisais rien. Pas encore. Si j’avais de la chance, la femme réussirait à les calmer avant que je m’énerve pour de vrai mais voir comment c’était partit, je doutais de plus en plus qu’elle obtienne un résultat. Même Shi essaya de les résonner mais rien à faire. Ils poursuivaient, inépuisable, dans une dispute qui ne mènerait à rien. À croire qu’ils avaient profité de la situation pour réglé leur différent. À l’instant où j’allais intervenir, des grognements drôlement familiers les firent taire tous les deux. Les loups… Mon problème avec les deux hommes venaient d’être résolu par un autre problème… plus dangereux. Qui, cette fois, s’adressait à tous. Aïe… nous étions vraiment mal… Le parfum de Kohei devait avoir terminé de fonctionner sinon… ses créatures ne seraient jamais revenues aussi près de nous. À moins que… ce n’était pas vraiment nous leur cible mais… Un ivrogne… Un mur se créa devant mes yeux. Surpris, je crus à une attaque magique pour nous enfermer mais la seconde d’après, je compris. C’était l’alfar… Il venait de recréer un bouclier. À l’extérieur, j’entendais les cris de la créature se rapprocher. Doucement. Espérons que Kohei a un plan… Car là, moi… je n’en avais aucun. Rester dans cette demi-sphère nous faisait uniquement gagné du temps… mais nous serions obligés d’agir à un moment ou à un autre. Kohei commença ses explications, dont la première fut la séparation du groupe. Une moitié d’entre nous avaient encore l’odeur du parfum pour éloigner les montres tandis que le vrai problème restait les nouveaux venus.

    L’alfar était en manque de stock et était obligé de refaire un parfum pour les autres. Étant donné son manque d’ingrédients, Kohei dit aussi avoir besoin d’en chercher et décida de nous envoyer moi, Shi et la femme à la rescousse de celui qui se faisait certainement attaquer puisque nous étions les seuls capable de repousser le loup, en nous rassurant que nous nous rejoindrons plus tard. Je n’étais pas si confiant pour le plan, mais c’était le meilleur que nous pouvions appliquer dans la situation. Ce n’était qu’une question de temps avant l’arrivée du loup dans notre coin. Dès qu’il en aurait fini avec sa proie, il viendrait par ici. Je me retiens de laisser passer un soupir négatif. L’histoire de cette partie de cache-cache dans les bois m’énervait à un point tel que j’avais envie de partir. Tout de suite. Mais je ne pouvais pas. J’étais trop impliqué et là où nous en étions, renoncer servirait strictement à rien. Sans compter que sans Kohei ou Shi, je serais condamné à errer comme les imbéciles que nous devions récupérer. L’alfar créa une ouverture dans son bouclier et notre équipe de trois purent sortir, direction les hurlements du loup. Une fois à l’extérieur, je me mis à courir car plus nous perdions de temps plus les chances de retrouver la victime de la créature étaient minimes. C’était assez facile y aller car plus nous réduisions la distance, plus je distinguais clairement les cris d’un homme, mêlés à celui de la bête. Allez… nous y étions presque! Je sautai par-dessus un buisson et… nous y voilà.

    Il y avait un loup sur le dos d’un homme écrasé par terre qui poussait des hurlements de peur en se débattant comme un beau diable mais le prédateur tenait son cou entre ses dents, prêt à donner le coup de grâce à sa victime. Je n’hésitai pas une seconde. Je bondis vers l’avant et utilisant l’effet de surprise, envoya une boule de feu pile sur la tronche du loup. Le monstre tombai de l’autre côté de l’homme à cause de l’impact et fronça le museau à notre approche. Le prédateur recula de quelques pas et quand nous furent trop proche de sa position, quitta les lieux en grognant rageusement mais son départ ne régla pas le problème. Car malgré notre intervention éclaire, le loup avait eu en masse le temps de bien massacrer son dîner. Maintenant que j’étais plus proche de lui, je remarquai que l’homme en question devait avoir au moins seize ou dix-sept ans, faisant de lui la personne la plus jeune que nous avions trouvés. Mais ce n’était pas important. La jambe droite de l’adolescent était tordue dans un angle impossible et une flaque de sang se trouvait en-dessous de son membre blessé et continuait de saigner. Son bras droit n’était pas en meilleur état. Une énorme marque de griffure était visible mais au moins, les saignements avaient arrêtés depuis un bout de temps. Et tout ça, c’était sans compter ses énormes bleus sur les côtes, qui suggérait qu’il en avait de cassé. «Hé… Est-ce que tu m’entends? Peux-tu parler? » Le jeune leva les yeux vers nous et hocha faiblement la tête. C’était déjà surprenant qu’il soit encore conscient mais il n’y avait pas de temps à perdre. Il fallait soigner ses blessures.

    « Shi, reste avec lui. Si tu es capable de l’aider fais-le. Je vais aller voir Kohei! » Je piquai un sprint dans la direction opposé et allai dans vers le dôme de l’alfar. Par chance, notre abri n’était pas loin et je pus les rejoindre assez vite. Je croisai justement la personne que je cherchai et commença à lui expliquer la situation. « Kohei! Nous avons un problème urgent. La personne qui s’est fait attaquer est blessée. Gravement. » Sans plus attendre, je forçai l’alfar à me suivre en courant.
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Mer 20 Aoû 2014 - 15:50



À peine fut-il sortit que son aide devint une nécessité. L’alfar n’eut même pas le temps d’avaler les paroles de Scott qu’il fut aspiré vers la sorte de panique générale d’une bande d’adulte perdu en pleine forêt. Tout le monde suivait le garçon au pas de course, y compris Kohei qui malgré lui s’y était trouvé obligé. Tous craignaient pour leur ami. Depuis le début de toute cette histoire le blond ne cessait de se plaindre intérieurement. Mais là, il devait vraiment être à bout. Mais vraiment. Il en avait marre de gérer tout ça de lui-même. À tel point, qu’il se laissa aller. Il ne voulait plus s’occupait de cette bande de dégénérés, et il se laissait observer le tout à l’intérieur de lui-même. Ce fut l’autre versant de sa personnalité qui aurait à gérer tout ce sale boulot.
Et bien évidemment, ça ne lui plairait pas. C’était bien trop ennuyeux, et bien loin de jouer les bons samaritains, il aurait trainé Shi et Scott de force pour se casser de la forêt. Mais là ne fut pas son but. Ils tombèrent enfin sur le blessé que Shi s’efforçait de soigner. Mais tout ce qu’elle pouvait faire, c’était refacturer des os, et le plonger dans un long sommeil emplit de souffrances. Mais au moins, ses jours n’étaient plus en danger. Un soupir de soulagement retentit dans tout ce petit espace, tandis que l’alfar s’éloignait, sa seule envie étant d’analyser la situation.

Un rictus se forma sur son visage simplement lorsqu’il réfléchissait à comment en finir. Il irait tous les chercher, les réunirait, et qui sait, il les laisserait là et disparaitrait. Ils mourraient perdus dans cette forêt, mais au moins ils seraient ensemble. Mais ce n’était absolument pas drôle. Il y avait tant de chose qui lui passait par la tête, mais jamais rien qui aurait pu lui fournir satisfaction. Gérer tout un groupe de gens, c’est cela qui n’était pas amusant. Un coup bas. Jouer de sa démence sur un groupe de gens perdu. Ce n’était pourtant pas compliqué ! Alors pourquoi ? Pourquoi n’arrivait-il pas à réfléchir ? L’alfar soupira. Peut-être se servirait-il des loups comme d’un petit spectacle dont eux et la bande d’ivrognes seraient les protagonistes ?
Il soupira de nouveau. C’était bien une situation irritante. Il avait envie d’action. Il avait envie de jouer de sa folie. Tuer un ou deux ivrognes ? Trop banal. Alors peut-êt – « Hey ! T’es vraiment fainéant Kohei ! » S’énerva la fée, le coupant ainsi dans ses pensée. Tout le monde était occupé, et l’alfar restait dans son coin, pensif. Et ô que ses pensée étaient existentielles et philosophique. N’y voyez pas d’ironie.
Mais son égoïsme la poussait à bout, et le remarquant, l’alfar lui offrit son faux sourire et approchant sa têtes de son minuscule corps, il lui demandait : « Eh bien ? Dis-moi ce que je peux faire pour toi ma petite Shi ! » Et elle put constater qu’il n’était plus lui-même. Ses yeux se plissèrent lorsqu’elle lui répondit : « Rhaaaa ! C’que tu peux m’énerver toi ! » Elle grognait.

C’est vrai… Il n’assumait plus d’être mêlé à cette histoire, alors il laissait place à un autre lui qui ne ferait qu’aggraver la situation. Shi le savait bien. Après tout, elle ne le connaissait pas par cœur pour rien. Enfin… concernant l’esprit de ce dément d’Heiko, il est vrai que certains mystères persistaient notamment sur ses différentes meurs et les idées qu’il cachait toujours aux tréfonds de l’âme de ses désirs. Un halo noir de pensée l’avait très vite entouré et quelques rires passant outre la discrétion s’y étaient échappé. Lorsqu’il pensait, l’atmosphère se tendait toujours. Même si Shi appréciait l’espièglerie dont son alfar faisait preuve, elle détestait le laisser livré seul à lui-même, pour cette simple raison.

Au final, il ressortit de son cocon de noirceur et réobservait ce dont il était entouré. Ces ivrognes étaient à présent au nombre de six et en comptant celui qu’ils avaient trouvé à l’orée de la forêt des murmures, cela faisait sept. Et il en restait pas mal à retrouver. Mais il fallait croire que depuis le début de leurs recherches, on souhaitait leur faciliter le travail. À chaque fois, ces gens leur tombaient dessus comme des mouches. C’était peut-être bien lié au fait qu’ils étaient nombreux…

Shi voulu rejoindre les deux seules femmes qui les accompagnaient, sans doute guidée par l’absence de féminité. Elle les gratifia d’un grand sourire qu’elle accompagna nonchalamment par une question déplacée. « Mais Dites-moi ! Comment ça se fait que vous ayez bu comme des trous au point de vous lancer bêtement dans une partie de cache-cache ? » Évidemment que c’était une question déplacé. On ne demande pas à des gens de repenser à quelque chose qui ne pourrait qu’inspirer honte. Mais le temps ne laissa pas à ces femme rouges de honte la possibilité de formuler leur réponse indécise qu’une apparition des arrêta. Et cette fois, ils étaient deux à soutenir un blessé. Ils faisaient tout trois certainement partis de la bande, et apparaître à trop, c’était déjà pas mal.
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Jeu dangereux [PV Scott]

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