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  [Quête]◆ L'érotisme pour métier ◆ [PV: Círyon]

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Jeu 17 Juil 2014, 20:55

[Flanc du Volcan Ardent des Terres Arides]

On racontait beaucoup de légendes au Château des Ombres, les habitants avaient souvent eu une vie tragique et de misère... mais ils étaient le plus souvent pleins de connaissances sur bon nombre de sujets. Ainsi, un soir, alors que j'aidais à débarrasser le réfectoire, un vieil homme parlait avec un groupe d'aventuriers d'une catastrophe naturelle qu'il avait vécue. L'éruption du Volcan Ardent... Toute la nature si fertile de ce lieu avait périt ce jour là... L'Ombre racontait qu'elle s'était retrouvée bloquée sous des décombres en compagnie, de son cerf ailé... La suite est facilement devinable, mais ce n'était pas ce qui m'avait le plus intéressé dans son récit. L'homme clamait haut et fort qu'il était encore possible de trouver des œufs de ces fameux animaux pourvus d'ailes, sur les versants du volcan, qui n'attendaient que d'être découverts pour éclore... Ma curiosité, mais également cet étrange instinct maternel que j'avais développé depuis que Sweety était entré dans ma vie, furent piqué à vif. C'est ainsi que le lendemain, j'étais partie en compagnie de mon Dragon Peluche vers les Terres Arides, à la recherche de ces enfants abandonnés dans la poussière.

Désormais, je parcourais depuis plusieurs heures ces sols dévastés, inlassablement à la recherche d'une proéminence arrondie sous toute cette saleté. Mon dragonnet, par un étrange hasard, et plus probablement par mimétisme, s'était prit au jeu et creusait par endroit, comme je le faisais. Malheureusement, je n'étais tombée jusqu'ici que sur de gros cailloux... Pas la moindre trace d'un œuf... J'étais découragée... Et si l'Ombre avait mentit ? Peut-être avait-il inventé toute cette histoire afin de paraître intéressent auprès de ses congénères ? Je pestais intérieurement de m'être lancée dans une tel quête sans en avoir vérifié les informations auparavant. << - Sweety... C'est bon, arrête de faire des trous partout. >>. Mais alors que d'ordinaire, mon enfant m'écoutait et m’obéissait, il ne daigna même pas levé les yeux vers moi. << - Sweety, mon garçon, cesse-donc tes enfantillages et vient ici, nous partons. >>. Mais encore une fois, il m'ignora superbement, creusant de plus belle. Agacée, je soupirais et me relevais, avançant dans sa direction. Ce que je vis alors me stupéfia... Il était là, ovale, un peu plus gros qu'un œuf d'autruche, couleur sable avec de légers reflets roses... Magnifique. Fébrilement et délicatement, je le soulevais de terre pour le serrer contre moi. Sweety, intrigué, grimpa sur mes épaules et passait son regard de sa trouvaille à mes yeux. << - Bravo mon petit... C'est ce que je cherchais... Maintenant, on rentre à la maison ! Tu auras bientôt un petit frère ou une petite sœur, il me semble... >>. Ainsi, nous repartîmes en direction du Royaume des Ombres... Et pour la première fois de ma vie de morte... Je me suis perdue en chemin.

[Manoir Taiji]

Se perdre dans l'Antre des Damnés, pour une Ombre... était particulièrement ridicule... Mais c'était ce qui venait pourtant de m'arriver. De mémoire, je n'étais jamais allée de ce côté-ci de ce lieu, et étant en compagnie de mon dragon, impossible de passer par le chemin des ombres pour revenir au Royaume... Je ne reconnaissais rien, et commençais légèrement à paniquer, bien que je savais l'endroit peu dangereux pour moi. Je marchais d'un pas vif, à la recherche d'un quelconque indice, lorsque je croisais un groupe de personnes aux masques immaculés, recouverts de capes, et qui semblaient tous se diriger vers la même colline. Étrange de croiser autant de vivants dans ce lieu... Je décidais donc de les suivre, malgré les petites griffes de Sweety qui venaient de s'enfoncer dans mon épaule, de peur. Peut-être me conduiraient-ils à un quelconque indice quand à la direction que je devais emprunter... Je les suivais, le plus discrètement possible, lorsque nous arrivions devant un gigantesque manoir... De mémoire, je n'avais jamais vu une tel bâtisse dans l'Antre... Il fallait que que j'en sache d'avantage !

Je suivis le petit groupe jusqu'à l'entrée du bâtiment et m'arrêtais derrière un arbre afin de les observer. Ils riaient bon train et semblait particulièrement excités... De la musique s'échappait du deuxième étage et j'y apercevais de nombreuses silhouettes. Une réception ? Dans ce lieu maudit ? Impossible ! Un majordome vêtu d'une tenue des plus... légère et pourvus d'oreilles et d'une queue de lapin leur ouvrit et les conduisit à l'intérieur. Sweety me tira l'oreille, il voulait partir. Instinct animal ? Mais ma curiosité était bien trop grande... Me recoiffant légèrement et époussetant ma robe rouge, je m'avançais, d'un pas assuré. J'étais une habituée des galas et autre réceptions fortunés et connaissais donc les us et coutumes à adopter. Je toquais trois coup fermes à la lourde porte, puis m'annonçais. << - Mademoiselle Milady Madley. >>. L'homme me regarda alors de la tête au pied, avant de me regarder de façon assez suspicieuse. Cela ne présageait rien de bon... Mais je voulais découvrir quel était cet étrange manoir et ce qu'il s'y passait. << - Je ne vous ai jamais vu avant aujourd'hui. Êtes-vous l'un des artistes que notre Reine a invité ? >>. Un mensonge... Il me fallait mentir, acte qui me répugnait de par ma stricte éducation. Mais il faut parfois réaliser des compromis. La cuisine était un art, selon Maître Kreug, alors ce ne serait qu'un demi-mensonge... << - Effectivement. Je suis Artiste Culinaire. >>. Il me regarda à nouveau, puis opina du chef. Ce terme était bien jolie, il me faudra le réutiliser par la suite... Alors, sans savoir à quoi m'attendre, je pénétrais dans le Manoir Taiji, pour une soirée que je ne serais pas prête d'oublier...
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Jeu 17 Juil 2014, 23:25

La lettre que Círyon avait reçu la veille indiquait un lieu des plus étranges. "L'Antre des damnés". Rien que le nom de l'endroit en question ne lui inspirait pas confiance, mais heureusement, Mélie était là, à ses côtés, lui fournissant toute la confiance dont il avait besoin. Il s'arma de son épée et ses couteaux avant de faire la route vers le manoir où il avait été convié pour ses talents d'artiste. Ce qu'il ne savait pas en revanche, c'était le sujet de la soirée en question. Dans le doute, il emporta avec lui quelques peintures et petites sculpture en tout genre puis traversa le portail en fer menant au manoir, s'enfonçant dans la brume, guidé par son instinct. Plus il marchait, plus sa curiosité prenait place. Une soirée déguisée ? Ou alors un bal ? De toute évidence, il avait toutes les cordes à son arc pour faire son travail comme il se doit.

Quelques bruits de pas se firent entendre, l'homme resserra ses doigts autour de ses couteaux et scruta quelques secondes les alentours. Le son se dissipa, de même pour la tension qui s'était installée. Arrivé au manoir, il escalada les marches, puis toqua à multiples reprises. « Ici Círyon Fëanor, l'Artiste convié à la soirée. ». La grande porte s'ouvrit pour laisser place à l'Alfar. « Nous vous attendions, entrez. »

Le majordome tendit les bras vers la direction où Círyon et Mélie devaient se rendre. En l’occurrence, la grande salle de bal. A son plus grand étonnement, toutes les personnes présentes étaient habillées de façon très étranges... Lui, vêtu de son armure, n'était alors pas du tout accordé à l'ambiance régnante, à la différence de sa Nymphe, qui elle, était toujours comme eux. C'est à dire avec le moindre vêtement sur le corps. En effet, la plupart ne portaient alors qu'un léger tissu au niveau de l'entre-jambes, et uniquement cela, même pour les femmes. Il jeta un œil à l'Oréade, puis se regarda à nouveau. « Mélie, je crois qu'il va falloir faire quelque chose pour moi maintenant, sinon je risque de ne pas plaire à mes clients. » Elle répondit avec un grand sourire comme elle savait si bien les faire, comme si il savait déjà ce qui lui restait à faire...

Avant de faire quoique ce soit, il entre-aperçu une jeune femme au loin, qui avait l'air aussi peu préparée que lui à ce moment des plus inattendu puisque encore aussi habillée que lui, aussi normal que cela aurait du paraître. Il pensait alors qu'elle avait dû se perdre, ou alors, elle non plus n'imaginait pas ce moment comme tel. Sacrée fête en perspective...
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Ven 18 Juil 2014, 20:05

Je pénétrais alors, à la suite du majordome qui m'avait ouvert la porte, à l'intérieur de ce mystérieux manoir. Il me conduisit ensuite jusqu'à une petite pièce qui me semblait être un vestiaire, et me tendit un petit sac. << - Tenez, votre tenue de ce soir. Elle est obligatoire pour tous les artistes présents. >>. Je saisit le dit paquet et eut juste le temps d'apercevoir un sourire énigmatique de mon guide, qui n'était pas sans me rappeler celui qu'arborait de assez régulièrement ma sœur, et qui ne me présageait rien de bon. A chaque fois qu'elle prenait cette expression, je pouvais être certaine de devoir endurer une nouvelle torture de sa part. Et voir ce même visage sur un homme que je ne connaissais pas, dans un lieu dont j'ignorais tout, était encore plus effrayant que ma première visite de l'Allée des Brumes. Je le vis quitter la pièce et claquer brutalement la porte derrière moi. Au moins me laissait-il me changer en toute intimité, ce qui n'était déjà pas si mal...

J'ouvris alors le petit sac en tissus en tirant sur le lien qui le fermait, et en sortie ma tenue réglementaire... Et je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à cela... Je déglutis en observant avec un regard inquiet les vêtements, dirons-nous, très légers que je me devais d'enfiler... Des collants noires, un juste au corps bordeaux... ainsi qu'une petite queue et des oreilles de lapins blancs... La parfaite réplique de la tenue du majordome... Je déglutis à nouveau, ne m'imaginant pas du tout me vêtir de cette façon... Trois coups furent alors portés à la porte. << - Êtes-vous prêtes ? >>. Vite ! Il me fallait gagner du temps ! Je n'allais tout de même pas porter ces habits indécents ?! << - Une petite minute ! J'arrive ! >>. Un raclement de gorge provenant de l'autre côté du mur m'indiqua qu'il me restait quelques instants pour prendre ma décision... Fuir de cet endroit étrange, malgré le stade auquel j'étais parvenue, afin de préserver mon intégrité ? Ou bien m'endosser de ce costume de lapin des plus... aguicheur et poursuivre mon investigation ? Ma soif de découverte et ma curiosité l'emportèrent alors sur mes valeurs morales, en espérant que personne de ma connaissance ne me croiserait dans une tenue pareille.

J'enfilais alors le tout, et prenait tout de même le temps de m'observer dans un miroir. Le reflet qui s'en dégagea était... troublant... Je n'étais pas de ces femmes qui jouent avec leurs attributs féminins, ni de celles qui s'amusaient des faiblesses des hommes. J'avais un mari, toujours vivant qui plus est, et je lui avais toujours été fidèle. Les plaisirs de la chaire m'étaient tout aussi étrangers et je ne comptais pas les découvrir de si tôt... Le garçon frappa à nouveau, ce qui eut le don de me faire tressaillir. Perchée sur de hauts talons, je le rejoignis. Il m'observa à nouveau de la tête aux pieds, tournant autour de moi. Son regard me gênait atrocement et je rougis malgré moi... << - C'est bon. Ne bougez pas, je vais vous maquiller. >>. J'ouvris de grands yeux mais n'eut pas le temps de réagir. Il claqua des doigts et dans la seconde qui suivit, opina du chef, une lueur vorace dans le regard. << - Parfait, je vais vous conduire à la salle de réception. Qu'avez vous prévu pour cette soirée ? >>. Mince ! Il est vrai que je ne m'étais pas penchée sur la question ! En toute hâte, je me mit à réfléchir... A première vue, cette soirée semblait plutôt coquine... Je repassais alors mentalement en revue toutes mes connaissances culinaires, avant de tomber sur LA solution. << - Saviez-vous que le chocolat a des propriétés aphrodisiaques ? >>. Il sourit de toutes ces dents, le visage carnassier, à ma réponse. Je ne savais toujours pas à quoi m'attendre, mais j'avais peur, plus que jamais.
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Ven 18 Juil 2014, 21:18

Il suffit du temps de tourner la tête afin de voir le reste des personnes présentes ainsi que la belle gente féminine présente, et l'autre jeune femme aperçue auparavant disparu. Il soupira un bon coup, puis chercha de l’œil cette dernière, en vain. Enfin, il était venu le temps d'aller se changer, et pour se faire, Círyon prit le temps d'aller demander à un des majordomes présents dans la salle afin de lui demander le chemin des vestiaires. « Par ici monsieur. », pointant à son tour la direction qu'il devait prendre comme l'avait fait celui à l'entrée.

Ses pas se dirigèrent donc vers la pièce où il allait se changer. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il se retrouva nez-à-nez avec l'Ombre de tout à l'heure.. La surprise était d'autant plus grande en la voyant en tenue d'Ève. Il rougit. Tellement intensément que ça pourrait même se voir en étant de dos. L'Alfar profita de ce bref instant pour regarder la jeune femme inconnue et son si joli corps, puis se retourna brusquement. « Oh euh.. Excusez-moi, C'est ici qu'on m'a redirigé, je ne voulais pas. » Mélie n'en cru pas ses yeux, restant là, ses iris plantés sur elle. A peine entré, quelques coups à la porte se firent entendre. Personne n'eut le temps de répondre, qu'un bras s'était glissé entre la porte et le mur, avec un petit sac au bout de la main. Supposant alors que c'était pour lui, le jeune homme attrapa le sac, puis scruta l'intérieur. « Pour ce qu'il y a dedans.. C'était pas la peine de me donner un sac.. ».

Il soupira longuement, puis toujours dos à l'inconnue, retira tout son équipement pour se retrouver nu, et sans la moindre pudeur et finit par enfiler le seul et unique vêtement qu'on lui avait offert pour ce soir : un slip noir et.. D'affreuses oreilles de lapin accompagné d'un nœud papillon assorti. Du moment qu'il était payé pensait-il.. Après tout.. Divertir était son travail, peu importe les conséquences. Il reprit sa posture initiale, c'est-à-dire, face à elle avant de la retrouver, elle aussi, dans une tenue fort ridicule, mais tout de même terriblement sexy. Son regard se bloqua à nouveau puis lui posa une question plutôt bizarre : « Alors dis-moi.. Qu'en penses-tu ? ». Círyon n'avait pas vraiment pour habitude de poser ce genre de question, il se fichait du moindre avis qu'on pouvait se permettre de lui donner. Cependant, il tenait à avoir son avis. Qui plus est, un avis féminin. Avant même la moindre réponse, Mélie répliqua : « Wouaw ! C'est encore mieux que ce que je t'avais prévu, hihi ! Ils sont fort pour l'animation ici. »

A leur sortie, le majordome posa la même question : « Qu'avez-vous prévu pour ce soir ? ». L'Alfar afficha un sourire confiant, subtile et fier de lui avant de lui répondre par le plus grand des mystères : « Vous verrez en même temps que tous le monde. Tout est dans ce sac. »
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Sam 19 Juil 2014, 09:35

Le majordome nous conduisit ensuite au coeur des festivités. Ce que je pouvais me sentir ridicule dans cette tenue ! Jamais de ma vie je n'avais connue de pareil déguisement... Les mots "aphrodisiaque", "érotisme" et "vices" tournaient en boucle dans mon esprit. Je ne sais pas ce que l'on attendrait de moi, mais quelque chose me disait que non seulement, cela sera très dégradant pour ma condition de femme de juge, mais que je n'aurais pas non plus le loisir de refuser. Et je n'avais même pas pensé à demander si nous aurions une quelconque rémunération pour notre prestation ! Sweety se tenait toujours sur mon épaule, et je sentais ses petites griffes meurtrir ma chaire malgré lui. L'endroit ne lui inspirait absolument pas confiance et je commençais à m'inquiéter quand à ce qui pourrait bien lui arriver. << - Sweety... Quoi qu'il arrive, reste bien sur mon épaule et contient ton pouvoir, on en aura peut être besoin... >>. Je lui avais chuchoté cette ordre, en prévision d'une probable fuite que je devrais prendre si jamais la situation m'échappait totalement. Mon dragonnet avait la fâcheuse tendance d'endormir tous ceux qui me touchaient... et c'est avec un dégoût certain que je m'imaginais déjà les nombreuses mains baladeuses qui pourrait se poser sur mon corps... Décidément ! Jusqu'où ma curiosité me poussera-t-elle ?

Nous arrivions alors, après avoir monté un gigantesque escalier digne des plus belles salles de théâtre, dans une immense sale de bal. Sur le chemin, j'avais pu jeter un œil inquiet aux nombreux tableaux qui recouvraient les murs du manoir... et dépeignaient tant de scène que je n'aimerais au grand jamais avoir à vivre... Étais-je tombée ans une sorte de grand palais de l'érotisme ? Dans tous les cas... il me faudra être plus que prudente. Les règles d'or étaient simples. Ne jamais me retrouver seule dans une pièce avec un homme, ne toucher à aucune boisson et aucune nourriture que je n'aurais créé... et surtout, rester discrète même si ces messieurs-dames venaient à me toucher... Les invités étaient tous dans de légères tenues, masqués, et semblaient être déjà en proie à la débauche. Le majordome nous... attendez... nous ?! Je tournais alors la tête vers la droite et bondit sur le côté pour m'éloigner de l'homme à la peau sombre qui se tenait en tenue de lapin à mes côtés, accompagné d'une très belle femme...

Des souvenirs des évènements qui venaient de se dérouler au vestiaire me revinrent à l'esprit... mes bien diffèrent des premiers que j'avais en tête... Comment ma mémoire m'avait-elle joué ce vilain tour sans que je ne m'en aperçoive ?! Le garçon et sa compagne était avec moi dans le vestiaire... et il... et je... Oh nom d'un Aether ! Nue. De ma vie humaine, même mon mari n'avait jamais eu l'occasion de me voir dans mon habit d'Eve... et un étranger venait de le faire ?! Je rougissais, plus que jamais, et baissais les yeux pour admirer mes beaux escarpins noirs.. Oui.. jolis escarpins... Notre guide me sortit alors de ma contemplation divine afin de nous donner les dernières consignes.

<< - Bien. Demandez à l'un d'entre nous et il vous fournira tout ce dont vous avez besoin. Vous avez pour ordre de contenter la demande de toutes les personnes qui viendront vous voir. Et peut importe la demande ! Sinon, je me chargerais personnellement de les contenter... >>. Il se pencha ensuite à mon oreille, si rapidement que je n'eus le temps de reculer. << ... avec la participation volontaire de votre corps, mademoiselle... >>. Ses mots chuchotés provoquèrent un long frisson qui remonta tout le long de ma colonne vertébrale jusque mon échine. Il me souffla ensuite une poudre sur le visage, que je respirais malgré moi et qui me fit éternuer. Oh non... Ce que je redoutais le plus s'était produit... Je ne savais pas quels étaient les effets de ce maléfice, mais une chose était certaine, je devais à tout prix répondre à la demande de ces invités. << - Bien, mettez-vous au travail et.. amusez-les. >>. Oui, il était grand temps de se mettre à l'ouvrage... Plus vite j'aurais terminé cette mission imprévue, et plus vite je pourrais m’éclipser afin de découvrir les secrets de cette maison ou bien fuir ce monde de folie et de dépravation.
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Sam 19 Juil 2014, 17:37

Après avoir passé le seuil du vestiaire, la jeune femme n'avait encore ni prononcé son nom, ni même le moindre mot d'ailleurs. Elle paraissait alors plus terrorisée qu'autre chose, ou alors trop intimidée. En tout cas, Círyon avait déjà sa petite idée en ce qui concernait cette peur de l'inconnu. Mais pourquoi n'avait-elle pas prit le temps de lui répondre ? L'avait-il gênée ? Ou peut-être même qu'elle n'avait pas envie de lui répondre ? Sa curiosité le poussait à aller à nouveau à sa rencontre. Avant cela, il fallait régler son soucis, et pour cela, sa jolie Nymphe était la personne idéale. « Mélie, concentre ton pouvoir sur notre charmante jeune demoiselle s'il te plait. Elle en a plus besoin que moi en ce moment. ». Elle s’exécuta immédiatement et discrètement, puis attendit une réaction avant d'accélérer un peu le pas pour se retrouver à nouveau face à elle. En plus du pouvoir conféré, l'Alfar avait rapidement vu le majordome avec un sourire légèrement narquois aux lèvres lui souffler quelque chose. Le jeune homme n'espérait qu'une chose : ne pas subir la même chose, sinon, il se devrait de gâcher la soirée en se vengeant de façon relativement sanglante...

Malgré lui, un des majordomes vint à son tour sur le côté pour lui souffler une délicieuse poudre qui le rendit aussitôt des plus calmes, détendus et surtout ouvert à la soirée... Un long frisson parcouru le corps de Círyon, durant lequel le produit jeté à sa figure faisait effet. Il prit une grande respiration, en se remémorant ce qu'il voulait lui dire puis se lança : « Héé.. Tu n'avais pas répondu à ma question dans les vestiaires belle petite dame.. Que penses-tu de ma tenue ? Sexy non ? » L'Oréade n'en cru pas ses yeux. Son compagnon était méconnaissable, et sa première réaction fit d'abord une grosse moquerie envers ce dernier. Quel plaisir pour elle de le voir dans cet état. Elle s'en alla donc de son côté, s’asseyant sur un siège pour admirer le spectacle.

Le peintre funèbre prit alors l'Ombre par la main avant de la traîner au centre même de la salle, l'assit sur une chaise sagement tandis qu'elle était dans un état second tout comme lui, puis se mit alors à danser sensuellement. Chose d'ailleurs qu'il ne savait faire que très moyennement, mais de manière assez correcte tout de même pour ne pas non plus paraître ridicule. Il sortit enfin une de ses peintures du sac qu'il avait mit de côté, lorsqu'il en sortit une peinture d'une femme élégamment nue et assise, puis la posa en face d'elle, et aux yeux de tous, la faisant passer pour une oeuvre lambda à regarder pour montrer son talent. Mais son talent, lui, ne s'arrêtait pas là..
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Dim 20 Juil 2014, 15:58

La musique qui emplissait la grande salle dans laquelle nous nous trouvions était des plus... rythmée... et... sensuelle. Des danseuses professionnelles en petite tenue, probablement des Orines, à ce que je pouvais juger de part leur grande beauté, nous faisaient profiter d'un spectacle que je jugeais des plus dégradant pour la condition féminine. Comment pouvait-on laisser ainsi son corps se mouvoir de cette manière, uniquement pour le bon plaisir de quelques messieurs et dames, aux regards révélateurs de leurs pensées impures ? Je détournais les yeux, un long frisson de peur mêlé de dégoût profond parcourant à nouveau mon corps. Il me fallait me concentrer sur mon objectif, et uniquement sur lui... Mais ma peur m'empêchait de concrétiser la moindre pensée cohérente et productive... Dans cet état, je ne pourrais utiliser mon pouvoir "cooking mama" comme il se doit...

C'est alors que comme par enchantement, comme si une force invisible emplit tout mon être, ma peur s'amenuisa. Mon esprit se fit plus clair et ce monde d'érotisme affreux dans lequel je me trouvais me terrorisait un peu moins. Je ne sais par quel miracle cela était possible, mais je misais fortement sur les effets de la poudre que le majordome en costume de lapin m'avait soufflé au visage. Bien que je redoutais profondément les autres effets probables que ce maléfice pouvait avoir sur mon organisme, je remerciais toute fois les Aetheri de me donner cette puissance nouvelle et ce courage. Il était grand temps que je me mette enfin au travail avant que qui que ce soit ne vienne à ma rencontre... Mais la vie est parfois bien capricieuse...

Ainsi vis-je l'homme elfe à la peau sombre, que je soupçonnais être un alfar, s'approcher de moi vivement. Mon corps s'électrifia et comme par un réflexe de survis, j'utilisais mon pouvoir d'illusions afin de créer un double de moi et me cachait derrière, afin d'être certaine qu'il en puisse me toucher. C'est alors que je l'entendis poser une question des plus embarrassante, me poussant à me rappeler d'avantage les évènements des vestiaires. Comment osait-il ?! Mais ne voulant briser ma couverture, je fis répondre mon illusion à ma place, en tentant de contrôler au mieux cette rage qui bouillonnait en moi après un tel affront. << - Votre tenue paraîtrait des plus déplacée en d'autres circonstances. Toute fois, elle reste en accord avec le thème de la soirée. >>. Réponse simple, polie, et qui ne pouvait contenir aucun sous-entendue. Parfait. Mais c'est alors avec surprise que je le vis emporter mon illusion avec lui, la tenant par la main. Je ne savais exactement pourquoi, mais la poudre que le majordome lui avait aussi probablement soufflé au visage rendait mes illusions beaucoup faciles à contrôler.

Cherchant alors sa compagne des yeux, je l’aperçus s'éloignant de la scène pour s'assoir calmement dans un coin, et décidais de la rejoindre afin de lui poser quelques questions. << - Bonjour, pardonnez moi de vous déranger mais... ce goujat est-il pourvus au quotidien d'aussi mauvaises manières ? >>. Il me fallait comprendre si cet état était du au maléfice ou non, afin de savoir à quoi m'attendre... En attendant sa réponse, j'appelais un des serviteurs pour que ce dernier m'apporte ce dont j'avais besoin. Il arriva en marchant d'un pas rapide vers moi. << - Pourriez-vous me fournir nombre de coupes de champagne et les disposer en fontaine au centre de la pièce je vous prie ? >>. Une fontaine de chocolat au gingembre, voilà qui devrait ravir les convives de cette soirée... Je reportais ensuite mon attention sur l'alfar, toujours en compagnie de mon double. Il venait de poser un tableau d'une femme nue face à ma vision... Et connaissant le pouvoir du souffle des alfars, je redoutais le pire.
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Lun 21 Juil 2014, 15:53

Tandis que l'alfar continuait à danser autour de la jeune femme, ou du moins ce qu'il pensait être celle qu'il avait vu dans les vestiaires quelques minutes auparavant, devant le regard de tous, ce qui était au moins une marque de son travail bien fait pour la soirée. A ses yeux, cette dernière n'avait uniquement commencé. En effet, tout ces tableaux n'était que source d'inspiration et de divertissement pour tous. En revanche, ça devait être le clou du spectacle, toute la nuit était encore devant eux, et son pouvoir bien contenu en lui pour la fin. Il prit les mains de l'illusion pour les poser le long de son corps tout en continuant à agiter son corps. Ses gestes étaient en effet inhabituels. Il ne pouvait que remercier le majordome qui l'avait condamné à ça, alors qu'il avait prévu tout autre chose.

Mélie quand à elle, s'amusait de le voir comme ça. Elle eut d'ailleurs une étrange compagnie et mit un certain temps avant de réaliser que.. « Attends.. Tu n'es pas la damoiselle qui était sur la chaise là-bas avec Círyon ?! ». Elle se prit d'un certain fou rire incontrôlable avant de comprendre le ridicule dans lequel le jeune homme s'était mit, puis repris ses esprits. L'ombre lui posa une question, que la Nymphe trouvait futile. Comment son meilleur ami pouvait-il être dans un état comme celui-ci au naturel ? Jamais elle ne serait resté avec lui dans un cas comme ça. De toute sa gentillesse, elle lui répondit avec un grand sourire : « Hihi, non. Círyon n'est pas quelqu'un comme ça. Un majordome du manoir lui a soufflé un produit étrange à la figure, et depuis il est comme ça. Mais c'est pas grave, je m'amuse autant que les autres on dirait ! D'ailleurs vous avez bien de la chance qu'il a subi ça, sinon je pense qu'il vous aurait vu vous échapper. ». L'oréade lui fit aussi savoir que si elle avait pu sentir sa peur s'envoler, s'était grâce à la demande de son compagnon et de ses propres pouvoirs.

Le temps de cette conversation, et l'alfar avait finit sa petite danse érotique, puis prit le temps de s'adresser à son public, visiblement tout émoustillé : « Ainsi s'achève ce moment, mais scrutez les tableaux, le spectacle n'est pas terminé ! » Il conclut en saluant les personnes présentes puis partit retrouver son amie un peu plus loin..
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Mer 23 Juil 2014, 12:22

Le majordome auquel j'avais demandé de m'apporter tout ce dont j'avais besoin afin de réaliser une parfaite fontaine de chocolat aux vertus aphrodisiaque s'exécuta avec un grand professionnalisme et une grande rapidité. J'en profitais pour observer ma pauvre illusion victime d'une danse grotesque et immonde dont l'alfar lui faisait la démonstration. Je remerciais les aetheri de m'avoir pourvu du don de créer des illusions qui m'évitait ainsi de participer malgré moi à un spectacle qui m'aurait probablement fait mourir de honte, au sens propre comme au figuré. Mais assez observé, je soutirais mon regard à cette affreuse scène afin de me concentrer sur la réalisation de mon attraction. Nous étions dans le palais de l'érotisme ? Soit, bien que cela me dégoûtais profondément, j'allais créer une animation à la hauteur des espérances de nos invités.

Je me tournais alors vers la jeune femme qui m'avait gentiment expliqué que son compagnon n'agissait en aucune façon de la même sorte qu'actuellement au quotidien. Bien que cette perspective m'était difficile à concevoir, j'acceptais volontiers de la croire, du simple fait que nous avions été drogués. << - Je suis capable de créer des illusions, et ton ami se trouve en compagnie de l'une d'entre elle. On m'a soufflé la même poudre au visage, mais je n'en ressens pas vraiment les effets, à vrai dire. Et merci de votre aide concernant ma peur, c'est agaçant comme cela peut être handicapant ! J'espère pour... Círyon vous dites ? Enfin, j'espère pour lui que le ridicule ne le tuera pas... Au mieux pourrais-je m'occuper de lui à la manière dont les Ombres le font... >>. Je lui fit un clin d'œil appuyé d'un sourire en coin, mais j'étais bel et bien sérieuse. Après tout, j'étais ce que j'étais et les nouvelles Ombres étaient toujours les bienvenues... Mais pas le temps de m'attarder sur cela, je devais avant tout mettre mon plan à exécution. << - Pardonnez moi, mais je dois prendre congé de vous, j'ai également une animation à mettre en place. Un conseil, n'allez pas goûter à la fontaine de chocolat que je vais mettre en place, elle se trouvera en parfaite harmonie avec le thème de cette répugnante soirée... >>. Puis sans attendre mon reste, je me dirigeais au cœur des festivités; le cœur serré d'angoisse à l'idée de pouvoir me faire aborder par l'un de ces goujats.

Sweety, qui voyait de plus en plus les évènements d'un mauvais œil et à qui le fait de voir une copie de sa mère être traité ainsi par Círyon, montrait les crocs à tous ceux qui m'approchaient d'un peu trop près, même par inadvertance. << - Calme mon grand, ça vas aller, je suis prudente. >>. Mais ces petites griffes pénétraient désormais ma peau et il me fallait contenir ma douleur et mes grimaces de souffrances. Arrivée à bon port, je commençais à canaliser ma magie et à me remémorer le goût de gingembre que je voulais donner au chocolat qui allait bientôt s'écouler de mes mains. Lorsque ces dernières commencèrent à me piquotter sous l'énergie magique, je relâchais doucement et en continue un flux de liquide marron et chaud, brillant et aux doux effluves de cacao. Si je n'en connaissais pas les effets sur le corps humain, je me serais bien laissé tentée à me servir, mais il n'en était pas question. Une fois la fontaine crée et chacune des coupes totalement remplies, je stoppais mon sort afin d'économiser mes forces mais aussi de pouvoir invoquer une nouvelle illusion...

Je fis alors apparaitre des formes de corps de femmes, pas dizaines. Je n'avais pas besoin de leur donner une réelle apparence pour ce que je prévoyais, leur enveloppe charnelle suffisait, ainsi, cela me coutait moins de magie. Puis, une fois ces mannequins alignés devant moi, je me mis à les recouvrir entièrement de chocolat au gingembre. J'étais assez fière de l'effet que cela pouvait bien donner, et essoufflée, je les lâchais à la merci de la foule, parmi les convives. L'effet était immédiat. Beaucoup d'hommes et de femmes se laissèrent à la curiosité de lécher mes femmes chocolat, leurs yeux emplit d'un désir sauvage de plaisir charnel. J'eu un nouveau frisson de dégoût et tentais de m'éloigner d'eux, quand un homme m'attrapa par le bras. La réaction de Sweety fut immédiate et il se mit en position d'attaque, mais je posais immédiatement ma main sur son dos pour le calmer. Ce n'était pas le moment de déclencher une catastrophe. De plus, mon agresseur semblait ivre, et me fit une demande qui aurait pu provoquer en moi la plus violente des colères. << - Allez ! Toi aussi ma mignonne, faut que tu sois pleine de chocolat ! >>. C'était... répugnant... Abominable... Mais je sentis le regard d'un des majordomes sur moi, et ils nous avaient bien spécifiés qu'il nous faudra répondre à toutes les attentes des invités. Absolument toutes. Alors, posant mon dragon qui se débattit de toutes ses forces au sol, je plaçais mes mains au dessus de ma tête, et à l'instar de mes poupées de chocolat, me recouvrit entièrement de ce liquide, qui se solidifia sur mon corps et mon costume de soirée. << - Et voilà ! Un lapin de Pacque ! >>. Il me saisit alors par les bras, bien déterminé à tenter la même chose qu'avec mes filles. Mon corps se raidit, et mes yeux lançaient un appel au secours silencieux. Sweety grondait et se retenait d'agir, comme je le lui avais demandé... Alors, je fermais les yeux, me préparant à subir la pire humiliation de mon existence entière.
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Jeu 24 Juil 2014, 22:00

Les effets de la poudre qui le rendait dans l'état où il est actuellement étaient en train de se dissiper. Tout juste à temps on dirait. Le temps de reprendre légèrement ses esprits, puis il vit immédiatement le tableau qu'il avait accroché un peu avant alors qu'il s'assit près de sa Nymphe, toujours seule. Il vint lui déposer un baiser sur la joue par fatigue et pour se consoler un peu, puis lui demanda ce qu'elle avait bien pu faire du temps où il était absent. Elle se tourna vers lui puis lui rétorqua : « J'étais avec une fille qui était étonné de ton comportement. ... Mais rassure-toi, je lui ai dis que tu n'étais pas comme ça d'habitude. ». Círyon prit une mine étonnée, posa la paume de sa main contre son front puis tenta de se rappeler ce qu'il venait de se passer et.. Oh non.. Quelle honte. Comme si cela n'était pas suffisant, Mélie prit un malin plaisir à lui raconter que la fille en question était celle avec qui il dansait, et que lui, n'était qu'avec une illusion. Bien que très réussie puisque personne ne vit la différence. Ses joues rougirent alors faiblement, tandis qu'il fit demi-tour en direction du tableau et attira l'attention.

La foule le regardait et l'alfar prenait un malin plaisir à faire durer un certain suspens dans la salle, pendant que des dizaines de personnes se demandaient depuis un moment pourquoi ce tableau était là. Il finit par se rapprocher du tableau de la femme nue posé au préalable et déclencha son pouvoir : Le souffle. Il suffit de quelques secondes, et l'être féminin aux courbes parfaitement dessinées sortit le long de la peinture, sous les yeux ébahis de tous grâce à cette perfection féminine, qui d'ailleurs, sous le contrôle du jeune homme, emprunta le chemin de la fontaine en chocolat comme les autres. Elle se dirigea ensuite sur des hommes affamé de viande fraîche semblait-il, au vu de leur réaction lorsqu'elle se frottait sensuellement à eux.

Círyon eut juste un instant pour sourire de ce qu'il venait de produire, et une main qu'il commençait à bien connaître se posa sur son épaule gauche par derrière.. « Excusez-moi de vous déranger monsieur, mais n'oubliez-vous pas de participer vous-même à la soirée comme indiqué dans notre contrat ? ». Il lui sourit puis poussa un long soupir, avant de se jeter dans la fontaine que l'ombre avait prit le soin de mettre en place...
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Sam 26 Juil 2014, 08:10

Je sentais les mains de ce goujat sur mon corps de chocolat, je le sentais se rapprocher de plus en plus, la bouche grande ouverte, prêt à gouter au dessert sucré que j'étais. Mais je sentais également le poids des regards des majordomes qui souhaitaient s'assurer que je remplirais ma part du contrat comme il se doit. Les yeux fermés, mon corps immobile, j'avais tout mon être tendu à l'extrême, mais je tenais bon. Ce qui était beaucoup moins le cas de Sweety qui ne cessait de gronder depuis le sol envers cet inconnu qui s'approchait de sa mère. Non, si jamais cet homme posait sa langue sur moi, il pouvait être d'ors et déjà considéré comme mort. Alors, à j'utilisais cette fois-ci une illusion toute simple qui consistait à lui donner l'impression, alors qu'il n'était plus qu'à quelques millimètres de ma peau, qu'il goûtait déjà au chocolat. Ainsi, il ne me toucherait pas mais les majordomes en auront l'impression. Je m’exécutais en vitesse, et juste à temps ! Mon dragon se calma aussitôt que je soupirais de soulagement. Mon être ne serait pas souillé par cet ivrogne et je remplirais ma part du contrat.

<< - Merci bien mon lapin ! Vraiment délicieux ! Tu ne voudrais pas me donner une de tes filles, que je m'amuse un peu ? >>. Je le fixais quelques secondes les yeux arrondis de surprise, ne comprenant pas aux premiers abords ce que le thème "s'amuser" signifiait. Mais nous nous trouvions dans un palais de luxure et je le remerciais intérieurement de ne pas m'avoir demandé de venir moi-même avec lui. << - Bien entendue ! En voici une. Elle est toute à vous. >>. L'une de mes créations s'approcha et je la fis suivre l'homme à la démarche bancale et au pantalon devenue trop petit pour lui. Je commençais à fatiguer et cela se faisait ressentir à travers ma magie. Heureusement, par un étrange fait qui me dégoûtait, il ne me restait plus beaucoup d'illusions... entières, dirons-nous. Je décidais alors de retourner prêt de ma fontaine afin de remplis de nouvelles coupes, lorsque je vis l'homme elfe étrange de tout à l'heure sauter dedans. Par malheur, ses gestes provoquèrent des éclaboussures qui par un hasard du destin, atterrirent directement dans ma bouche... C'était bien ma veine ! Les effets furent immédiats, probablement intensifiés par la poudre...

Je sentis mon corps devenir chaud, très chaud, et une irrésistible envie de me couler dans les bras d'un homme m'envahir. Si mon esprit n'avait pas été aussi embrumé, je me serais détesté, moi qui était marié ! Mais le désir était plus fort que tout et les yeux hagards, je m'approchais d'une démarche féline du compagnon de la jeune femme. Sweety était retourné sur mon épaule, mais la sensation de détente que je ressentais l'avait calmé et il ne réagit pas quand j'attrapais dans le dos le garçon pour le coller à mon corps bouillant. Après tout, sa maman avait bougé d'elle-même, il n'y avait pas de danger, devait-il penser. Mais c'était tout le contraire. Le corps de l'alfar enduit ainsi de chocolat, son dos plaqué contre mon torse, mes bras enroulés autour de sa taille, provoqua en moi quelque chose d'étrange dans le bas de mon ventre. Je me me mis à entamer moi aussi une danse collé serré et sensuelle, mes membres se mouvants d'eux mêmes au rythme de la musique. Mais je désirais plus. Je ne savais pas quoi, mais je désirais beaucoup plus qu'une simple danse... Et je maudissais ma stupide idée d'être venue en ce lieu !
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Lun 28 Juil 2014, 16:35

En sortant de la fontaine radicalement magique au vu des émotions qu'il subissait une fois en dehors, il retrouva la jeune femme de tout à l'heure, qui le regardait avec des yeux emplit de désir. Quel surprise, elle n'avait pourtant pas du tout le même esprit que lors du précédent événement. Elle le regardait d'une telle sensualité, qui d'ailleurs était réciproque depuis la sortie du vestiaire, que Círyon venait à se poser des questions à propos de leur sentiments à tous les deux. Sans doute était-ce tout ces produits exotiques que tout deux avaient pris plus ou moins volontairement. Alors même que le chocolat croulait partout sur son corps presque nu, sous le regard ébahi de l'alfar, la surprise fut grande lorsqu'elle colla sa poitrine ainsi que le reste de son corps contre son dos, aussi dévêtus étaient-ils. Il ne manquait plus que cette danse entraînante qu'elle exécutait autour de lui pour le charmer totalement.

Tandis que Mélie regardait la scène se passer au loin, commençait à ressentir une sensation incontrôlable de jalousie, avant d'avoir une idée des plus... Convenable à ce soir disons. Elle s'approchait du pseudo-couple qu'elle scrutait, puis vint lécher du bout de sa langue le chocolat de la fontaine se trouvant sur le cou de l'artiste. Pensant ainsi que ce geste conviendrait et passerait inaperçu, se fondant dans la masse, et même, attirait le regard de certains. Lançant un regard spécial à Milady, la Nymphe ne savait même plus elle-même ce qu'elle faisait et pourquoi elle était en train de le faire, mais elle agit. En plus de cela, elle n'était incertaine d'avoir un réel sentiment pour l'homme en question. C'était plutôt par possessivité sans doute.

C'est sans savoir où donner de la tête, que Círyon prit les deux jeunes femmes dans ses bras, sans faire d'amples mouvements. Pour une fois, l'oeuvre, c'était lui. A l'aide du souffle utilisé tout à l'heure, il fit revenir la femme du portrait, elle aussi, ensevelie sous cette fameuse substance aphrodisiaque. Tous les regards étaient désormais portés sur eux, à tel point qu'il trouvait cela de plus en plus gênant. Mais bon, tel était le travail qu'il lui était confié... La mission terminée, il fit en sortes d'éloigner un peu tout ce monde autour de lui ainsi que les regards, signalant une presque fin de cette.. Animation ? Enfin, il se retrouva seul avec l'ombre, devant la fontaine. « Je ne connais toujours pas ton nom dis-moi... Ceci dit, sans même savoir ton nom, tu es toute tâchée de chocolat partout. Tu veux que je m'en occupe peut-être ? »
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Mar 29 Juil 2014, 18:37

Sous l'influence de cette poudre maléfique et de ma propre création chocolatée, je perdis totalement le contrôle de mon être. Mes pensées et mes mouvements n'étaient plus que sensualités. Je voulais offrir un plaisir qui m'était étranger mais également le recevoir. Je voulais sentir ses mains sur mon corps, des mains d'hommes qui jamais ne m'avaient touchés. Mais au fond de moi, je me répugnais à ressentir tout cela, exacerbé par mon pouvoir de contrôle des émotions qui était devenu... incontrôlable. Ma propre magie me désobéissait et j'étais alors obligée d'en subir les conséquences malgré moi. Et c'était tout bonnement insupportable ! Mais peut être étais-ce ma faute... ma punition pour m'être allée à ma curiosité maladive... Tel un ange déchu qui se serait un peu trop laissé aller à son pêché, je me brûlais désormais les ailes et ne parvenait pas à faire taire ce feux ardent qui me consumait. Encore une fois, la vie me punissait à sa façon, et je le méritais.

La compagne du jeune alfar s'était jointe à nous, ainsi que la femme qu'il avait animé du tableau. Mais lorsqu'elle me jeta ce regard noire emplit de jalousie, je ne réagis pas. Elle aussi avait goûté à ma substance aphrodisiaque, mais de son plein grès. Cela pouvait se lire sur son visage, elle le désirait. Mais pas moi. J'étais une femme mariée et la honte était le seul sentiment que je ressentais et qui m'appartenait. Des larmes menaçaient de couler de mes joues à tout instant, et je sentais toutes ces paires d'yeux des badauds observer avec un délice non dissimulé ce grotesque spectacle que nous leur offrions. Je voulais que tout cela cesse, je voulais m'enfuir de ce lieu maudit, et je n'en avais désormais plus rien à faire de découvrir tous ses secrets. Retrouver le Royaume et sa sombre quiétude... Mais j'avais un contrat à remplir, et je ne pouvais partir pour le moment... Prisonnière de ma propre création, enchaîné par mes propres envies... C'était absurde ! Insensé ! Mais je ne pouvais m'en défaire... Je fermais alors les yeux, de toute façon mon corps se mouvait de lui même.

C'est alors que cette danse écœurante dans laquelle nous nous étions lancé cessa. Je soupirais de soulagement, le plus discrètement possible. L'étranger à la peau sombre recouverte de chocolat fit signe aux invités que le spectacle était terminés, et leurs mines ravies me rassurait au moins sur le bienfait de notre spectacle. Puis le jeune homme congédia tout le monde et nous nous retrouvions nez à nez. Pas ça. Tout mais pas ça. Je ne rêvais que d'une seule chose, m'enfuir. Et je ne désirais surtout pas avoir à lui parler après ce que je considérais comme la pire expérience de ma vie, que je classais bien au delà de celle de ma mort. Le seul fait de sentir son regard se poser sur mon corps me soulevait le cœur ! Et alors qu'il me demandais simplement mon nom, par pure politesse, la suite de sa phrase fut l'instant de trop. Je ne pouvais plus rien supporter de plus ! L'alfar ne faisait pas non plus partit des invités... Alors je pouvais me le permettre... La gifle partit d'elle même et retentit avec force dans toute la salle, mais les personnes présentes étaient dans un état bien trop déplorable pour le remarquer. Je vis la marque de ma main dans son enveloppe chocolatée, et c'est avec une voix emplis de haîne et de mépris que je lui répondis. << - Milady Madley. Et tâche de t'en souvenir et de ne jamais recroiser ma route ! Goujat ! >>.

Je le haïssais, je haïssais cet endroit, je haïssais cette fête, mais par dessus tout, je me haïssais. Et sans demander mon reste, je tournis les talons vers les vestiaires, mon esprit redevenue désormais quasiment claire. Au passage, je croisais un majordome qui me lança un regard affamé avant de me tendre une enveloppe. Probablement mon paiement pour mes services. Je la lui arrachais sèchement, plus furieuse que jamais, utilisant mon contrôle des émotions afin de la rendre encore plus forte. Je ne désirais plus être approchés par quiconque en ce lieu et tenait à le faire savoir ! Alors, poussant la porte par laquelle j'avais pénétrer dans cette salle, qui m'avait vu revêtir cette tenue de lapin, je la claquais fortement derrière moi, défiant toute personne de venir à ma rencontre. Oh oui, j'allais enfin pouvoir me retrouver seule, me débarrasser de cet immonde costume et quitter le plus rapidement possible ce manoir dépravé.
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Sam 16 Aoû 2014, 13:38

La soirée semblait être une réussite et se terminait peu à peu. Cependant, la gifle de la belle demoiselle avait fait son effet, le pouvoir de Mélie faisant encore effet sur l'ombre et non pas sur Círyon, il se crispa immédiatement suite à ce geste brusque. Voyant son compagnon tétanisé, la Nymphe transféra à nouveau son pouvoir Terreur enfouie sur l'alfar qui fit rassuré aussitôt. Les effets étranges produits durant la soirée semblaient de même se dissiper, et le jeune homme retrouvait ses esprits peu à peu avant d'apercevoir son costume plus que ridicule, ce qui le fit se précipiter en direction des vestiaires pour se recouvrir de ses vêtements habituels. « Pourquoi étais-je habillé de façon aussi dégradante ? ». Ces mots à peine prononcé que le souvenir de la jeune femme rencontrée ce soir lui revint. En sortant du vestiaire, il l'aperçu s'enfuir du manoir. Il ne fallait pas la laisser partir. Qui sait ce qu'il avait bien pu faire durant cette soirée ? La rattraper, ne serait-ce que pour savoir cela devenait primordial.

« Mélie, suis moi, on a quelque chose à faire. On sort d'ici. ». L'Oréade, qui le connaissait plus que quiconque, savait ce qu'il avait en tête. Croisant le majordome à la grande porte de la sortie du manoir, il lui tendait une lettre contenant sans doute son salaire du travail accomplit. La réaction ne se fit pas attendre, il attrapa la lettre brusquement avant d'accélérer à nouveau la marche pour pouvoir retrouver l'ombre. Au loin, on pouvait distinguer une légère forme humaine. C'était sans aucun doute Milady. Malheureusement, il fallait presser le pas avant de la laisser franchir le portail, et ainsi la brume épaisse qui la ferait disparaître dans l'obscurité. Par chance, il pu l'attraper juste au niveau de l'imposant portail. « Hé, attend. Je voulais avant tout que tu saches que ce soir, je n'étais pas moi-même. Je me rappelle seulement avoir ouvert la porte du vestiaire, ensuite, le néant. Alors j'ai besoin de toi, si tu as le moindre souvenir de ce soir, j'aimerais savoir ce que j'ai bien pu faire, et même TE faire. » La stricte éducation de Círyon le fit s'incliner par excuse envers elle.

Par la suite, Mélie confirma les propos de l'alfar. Cette réaction étonna le jeune homme, qui avait bizarrement l'impression qu'elles se connaissaient sans vraiment savoir pourquoi. Il avait une mine des plus intriguée, comme si il attendait des explications. D'ailleurs, il en attendait beaucoup, espérant que Milady puisse aussi se rappeler de cette fameuse nuit.
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Sam 16 Aoû 2014, 14:23

A peine eu-je fini de me changer que je me précipitais à l'extérieur du manoir, dévalant les marches du perron quatre à quatre sans même me retourner. Un sentiment de honte m'envahissait toujours plus fort à chaque fois que des images de cette grotesque soirée me revenaient en tête. Mon attitude avait été inacceptable pour une femme mariée de ma condition. J'avais déshonorée la mémoire de mon mari, salis ma réputation, m'étais conduit ni plus ni moins que comme une de ces catins des bas quartiers de certaines villes. Je marchais à grande enjambées pour fuir ce lieu qui devait être maudit. Comment avais-je pu me laisser ainsi aller à obéir à des règles du jeu que je considérais comme immorales et dégradantes pour un être humain ? Je maudissais ce vilain défaut que je gardais en moi, ma curiosité maladive qui m’avait une fois encore amenée dans des situations qui ne me rappelaient qu’un peu plus que je n’étais pas digne de faire partit du monde des vivants. J’étais une ombre, une femme qui s’était suicidée par faiblesse pour avoir vue mourir sa sœur et s’en tenir responsable. Je ne devrais jamais m’abandonner à mes désirs, à tout ce qui pourrait soulager la peine que je ressentais et qui me torturais chaque jour que les dieux faisaient. Je méritais de souffrir pour ce que j’avais fait et l vie me le rappelait une fois encore en me punissant de ma curiosité par un sentiment de honte dont j’arriverais difficilement à me débarrasser. Et d’ailleurs, je ne devrais même pas essayer de m’en défaire ! Tout ceci était bien fait pour moi !

Et comme si cela ne suffisait pas, alors que je m’apprêtais à passer le grand portail et à fuir cet endroit maudit que cet énergumène d’homme aux oreilles pointues me rattrapa, lui et sa compagne malicieuse. Et je le regardais sans qu’aucune émotion ne filtre sur mon visage, ne prenant pas la peine d’utiliser mon pouvoir pour feinter de ressentir quoi que ce soit. C’était inutile, je ne comptais de toute façon pas le revoir et si un jour ce serait le cas, je l’ignorerais probablement. Mais par pure politesse, je l’écoutais tout de même se complaire dans des excuses que je trouvais irrecevables. Il ne se souvenait de rien ? N’agissait pas comme cela en temps normal ? Sa nymphe me l’avait bien dit, mais je n’y croyais pas. Il n’était pour moi qu’un homme qui avait cédé à ses plus bas instincts animaux et aux plaisirs de la chaire. L’idée de jouer avec sa culpabilité pour le pousser au suicide germa dans mon esprit, mais ma honte ne faisait que de me crier de fuir à l’instant. Toutefois, mon éducation voulait que je lui fournisse une réponse. Alors soit, il voulait savoir ce qu’il s’était passé ? Monsieur l’alfar allait être servit. « Sachez monsieur que votre attitude de ce soir était absolument déplorable. Vous vous êtes conduit tel une péripatéticienne en manque de son travail, si l’on peut nommer cela ainsi. Ainsi, je vous serais grès de ne plus jamais m’approcher. Adieu Monsieur. » Ceci fait, je tournais vivement les talons et repartit à vive allure en direction de la brume qui s’étendait sous mes yeux. Je me devais maintenant de rejoindre le Royaume des Abîmes et je n’en sortirais probablement pas avant un bon moment, excepté pour exécuter mon triste rôle de Grande Faucheuse. Petit à petit, je laissais mon corps perdre son apparence irréelle pour adopter ma forme de fumée et me déplacer à travers les ombres. Je ne souhaitais plus qu’une chose, oublier. Faire disparaître de ma mémoire ces regrettables événements. Mais comme toujours, les aetheri en décideront autrement…
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