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 Souvenir du passé [PV: Aëran]

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Mer 28 Mai 2014, 21:13

10 ans, cela faisais maintenant 10 ans que j’avais perdu mes parents, sur ses 10 années qu’on n’avait pas été les plus faciles, j’avais eu beaucoup de chance dans mon malheurs. J’avais découvert des pouvoirs magiques, ce qui m’avait permis d’être recueille par les magiciens, je pouvais donc commencer à apprendre la magie, mais surtout trouver une famille d’adoption et c’était pour moi le plus important de tout... Mais je ne pouvais pas oublier mes parents, je les aimais beaucoup et même si cela faisais plus d’une dizaine d’année que je les avais perdu, je continuais à les aimé tout autant... Alors bien que je vivais et apprenait encore la magie, je décidais de prendre quelques jours de congé pour pouvoir rendre un hommage à mes parents...

Mais le chemin était long avant de pouvoir retrouver la tombe de ma mère et de mon père... Impossible pour moi de pouvoir la retrouver en une seule journée. Je me rendais donc à Utopia, ville où je pourrais me reposer une journée avant de reprendre la route... Je trouvais alors une petite auberge  pas trop chère et rapidement je décidais de me réserver une chambre... j’y déposais directement mon sac de voyage pour être plus léger avant de trouver un endroit où je pourrais me restauré... Ce qui ne m’avait pris qu’un instant vu que cette auberge servait faisait aussi la restauration... Même si l’endroit ressemblait plus à une taverne qu’à  autre chose...

D’ailleurs l’ambiance qu’il y avait été assez proche d’une taverne... Sans doute que beaucoup de personne un peu rustre venait s’y abreuver... Cela-dis, la majorité semblait plutôt correcte... Certains parlait un peu fort ou riait un peu trop bruyamment, mais en dehors cela semblait sinon plutôt correcte.

Finalement après quelques minutes la serveuse se présentait à moi avec la carte et me demandait ce que je voulais pour boire... Je lui passais donc ma commande entière et non seulement en termes de boisson... Je ne voyais pas pourquoi je commanderais seulement à boire, vu que je venais ici aussi pour manger... Enfin, je comprenais assez vite alors que je voyais que j’étais le seul à demander une restauration ici... Mais ce n’était pas trop grave.

Un peu plus tard, je ne finissais pas être servi et je commençais à me restaurer... Et il fallait le dire cela n’avait rien d’extraordinaire... C’était mangeable, mais franchement, j’aurais sans aucun problème put faire mieux... Mais bon, je n’avais pas vraiment le courage de faire la fin bouche ou de faire des remarques... J’aurais sans doute dut sortir pour voir si je ne pouvais pas trouver mieux...

Mais alors que j’arrivais à la moitié de mon repas, j’observais alors l’arrivé d’un groupe et don une personne en particulier et cela pour une raison bien particulier... En effet, cette personne bien que plutôt jeune en apparence, avait une marque au niveau de la main qui me remplissait d’effroi... Cette marque était un tatouage, un  tatouage que j’avais pu voir sur la main de certain de ses bandits quand ils attaquaient mon village et assassinaient mes parents.

Je n’étais encore qu’un petit garçon, mais ce détail m’avais vraiment marqué et tous ses souvenirs explosait en moi... En l’espace que quelques secondes, je me m’étais à suer. Il était claire que je ne pouvais pas rester ici une seconde de plus. Je sortais un peu d’argent pour payer avant de me lever. Mais j’étais tellement perturbé que je faisais tomber mon assiette et mon verre... Je commençais à ramasser ce qui était par terre que j’observais ce jeune homme qui semblait lui aussi observer la scène... J’étais complètement prit de panique et je déposais l’argent sur la table avant de partir sans ne rien dire...

Presque en courant et en bousculant des gens, je parvenais à sortir, je faisais quelques pas pour trouver une petite ruelle ou je partais me cacher... je n’avais pas été loin, mais je me retrouvais déjà essoufflé, j’avais les jambes qui tremblais... J’étais tout simplement perturber.
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Jeu 29 Mai 2014, 12:28





Mon groupe et moi marchions depuis maintenant de longues heures. Nous avions été chargés d’éliminer quelques hommes qui se mettaient au travers du chemin des hauts placés de la Secte. Le soleil commencé à descendre, et nous nous arrêtions à Utopia un instant pour reprendre des forces. Les gens nous regardaient de travers, louchant sur mes tatouages. Ceux de mon groupe les avaient soigneusement cachés pour passer inaperçus, mais moi je m’en foutais. Nos armes étaient, elles, bien visibles, de si jeunes hommes avec autant d’armes, tatouage ou pas, ne passaient pas inaperçu.  Dès que nous fûmes dans la cité, je sentis que ma magie était plus faible, inutilisable. Les humains avaient fait en sorte que nous soyons tous égaux en ces lieux.

Nous vîmes une auberge qui ressemblait étrangement à une taverne. On rîmes un bon coup en blaguant sur le fait que c’était comme à la maison, bruyant et remplie d’hommes qu’il valait mieux éviter. Nous entrâmes donc dans cette auberge, posant les coudes lorsque nous fûmes au bar. L’atmosphère était lourde de notre présence, comme un mauvais présage qui était prêt à s’abattre. Je vis du coin de l’œil un garçon qui commençait à s’agiter. Je tapai sur l’épaule de mes frères d’armes avant de balancer ma tête en sa direction. Ils se retournèrent tous, la discrétion n’étant pas leur fort. Un sourire carnassier se dessina sur chacun des visages, le mien également. Cette mission ne nous empêchait pas de s’amuser n’est-ce pas ?

Nous le suivîmes lorsqu’il sortit, c’est alors qu’il  se mit  courir en bousculant les gens. Nous le regardâmes de loin et nous le vîmes se terrer dans une ruelle. Je riais et dis à mes frères :


« Ça c’est une très mauvaise idée »

Un autre répondit :

« Ça va nous faciliter la tâche »

C’est ainsi que nous avancions en direction de celui-ci, engouffrer par la ruelle.  Je le vis au fond, tremblant comme une feuille et je ne pus m’empêcher de rire :


« Eh Mec, ne me dis pas que t’as peur de nous ? » Je continuai de m’approcher, un gardant l’entrée de la ruelle, au cas où quelqu’un se pointerait. Nous étions donc trois contre ce petit vermisseau « Je t’ai vu dans l’auberge… de quoi t’as peur ? De ça peut-être ? » Je sortis un couteau de lancer et lui balança à cinq centimètres de la tête. Mes frères d’armes et moi-même rîmes en nous claquant mutuellement les mains. Il avait de la chance que nos pouvoirs fussent réduits à néant, dans le cas contraire, l’humilier aurait été plus facile. Je repris ainsi mon sérieux et lui cracha :

« Allez, bouge-toi un peu ! Bas toi pour ta survie ! »

Je lui en décollai une dans l’arcade, et mes camarades vinrent chacun lui donner un coup de poing. Nous attendîmes ainsi qu’il daigne se battre. Même quelqu’un n’ayant jamais appris pouvait le faire, c’était une question d’instinct de survie, mordre, taper, fuir, nous avions ça dans le sang. C’est exactement ce que la secte nous apprenait, si tu ne veux pas mourir en ces lieux, alors tue avant qu’il ne te touche, avant même que son instinct ne se déclenche. Nous aurions peut-être dû le tuer tout de suite, mais quoi de plus narcissisant qu’un homme qui a peur de vous ?



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Ven 30 Mai 2014, 01:36

Je n’avais jamais pensé à des choses comme la vengeance ou quelques choses du genre, j’espérais bien qu’un jour ses bandits qui avaient attaqué mon village et assassiné mes parents, serait jugé, mais je n’avais pas l’envie ou le courage de me laissé envahir par une colère aveugle. Je crois même que ce genre de détail ne faisait pas partie de ma nature. Toujours était-il quand je voyais se groupe en particulier ce jeune homme au tatouage si évocateur pour moi. Je me demandais si c’était un jeu malicieux du destin. Apres tout qu’elle était les chances de me retrouver né à né avec un type qui portait le même tatouage que celui qui avait détruit ma vie si paisible.

Toujours était-il que je m’avançais dans cette ruelle sans vraiment réfléchir à la possibilité d’être suivit par se groupe de crapule. Mais c’était le cas, à peine je commençais à essayer de reprendre mon souffle que la voix d’un de ses hommes se faisais entendre… Je me retournais donc pour bien retrouvai ses hommes qui me faisait transpirer de peur… L’un deux, celui qui avait le tatouage et sans doute aussi le chef, semblait vouloir prendre plaisir à me torturer. Il me demandait si j’avais peur et sortait un couteau pour me le lancer à quelques centimètres de mon visage.

Par réflexe, je faisais un pas à reculons, mais un petit détritus me faisais perdre pied pour que je tombe lourdement sur les fesses… Doucement, je me relevais alors que je les entendais rire tout en claquant des mains… L’homme était juste à quelques centimètres de moi me demandait de me battre avant de me coller un coup de poing qui me faisait retomber à terre, je poussais un petit cri à cause de la douleur. Car, même si ce n’était pas le coup de poing le plus puissant du monde, cela faisait quand même mal.

Cette fois, bien que je n’aie pas perdu connaissance, je restais au sol un peu plus longtemps, je tentais de reprendre mes esprits… Je savais qu’une personne normale tenterait quelques choses, mais moi je ne pouvais pas. Je savais que fuir ne m’aiderais pas et attaquer encore moi… Alors bien que j’avais encore la peur au ventre, je me relevais pour regarder cet homme avant de tendre les mains vers lui et dire tout en reculant :

Ecoutez, je ne veux pas de problème alors je vous le demande gentiment, laissez-moi tranquille.

Je n’utilisais pas la violence ou la lâcheté de fuite. Je savais que cet homme n’avait pas attaqué mon village, il n’était pas le coupable du meurtre de mes parents, il semblait trop jeune pour pouvoir l’avoir fait… Même si je savais qu’on ne devait pas jugé sur les apparences ici. Enfin bref, j’espérais que si je parlementais, je parviendrais à lui faire entendre raison et le forcer à ma laissé tranquille… Même si je présumais que c’était un criminel, j’étais quelqu’un optimiste, j’étais sur que chez tout le monde on pouvait trouver du bien… Même chez ceux qui avaient détruit mon village… Je savais que c’était un rêve de croire qu’un jour toute les races serait amis, mais j’étais optimiste à se point là.

Toujours était-il que doucement je reculais dans l’espoir, sans doute un peu naïf qu’il m’accord ce droit de paix, le droit de croire que ce n’était pas une personne foncièrement mauvaise.


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Ven 30 Mai 2014, 15:02





J’entrai dans mes 18 ans depuis peu, l’idée de révolte contre la secte avait déjà pris place dans ma tête, mais pour le moment, tout n’avait été qu’échec. Aujourd’hui avait été la première fois que l’on me sortait de ces murs pour une mission. Mais je savais pertinemment que les gars ici présent avaient pour ordre de me tuer au moindre signe de traîtrise ou de fuite. Le vermisseau devant nous se traina se protégeant d’une main en marmonnant qu’il ne voulait pas d’ennuis. Arek, un autre homme de mon groupe mis la main à son oreille, théâtralisant le tout :

« Hein quoi ? Je n’ai pas très bien entendu ! »
 
Je restai en recul, regardant la scène. Celui-ci s’approcha de l’homme à terre et lui donnai un violent coup de pieds dans les jambes. Il ordonnait alors à moi et Fäyn de le tenir pour qu’il puisse à son aise le boxer et lui apprendre la vie. Commença alors une dispute :

« Je vois pas pourquoi c’est toi qui prendrai ton pied avec lui ! » Cracha Fäyn

« Et depuis quand tu donnes des ordres ? » renchéris-je.

Fäyn approcha dangereusement d’Arek. Front contre front, ils se jaugèrent. C’était celui qui tapera le premier. Arek décrocha alors une droite, l’homme qui monté la garde et moi-même les séparâmes en leur en collant une également. Ils se calmèrent et l’attention se retomba sur l’homme par terre. Je m’approchai de lui et lui dis :

« Tu cherches peut être pas les problèmes, mais en nous fuyant tu t’es fait remarquer et en général les gens qui nous fuit n’ont qu’une seule raison de le faire : ils ont causé des soucis à l’association et savent qu’ils vont mourir pour ça »

Je le pris par le col et lui demanda :

« Alors, toi t’as fait quoi ? »

Je le lâchais en le brutalisant et criai :

«  T’as fait quoi pour en arriver là ?! » Je passai ma main dans mes cheveux, avant de me relever et de lui donner un coup de pied dans les côtes. J’étais fou de rage, innocent ou pas, son air naïf, non combattant pour sa survie me donnais la nausée. Ma rage n’était pas vraiment tournée vers lui en réalité, mais il était là, alors autant déversé ma colère sur lui. La veine de mon cou était gonflé et mon visage rouge. Je m’acharnai sur lui comme un dératé, avant de reprendre mon souffle.  




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Ven 30 Mai 2014, 18:53

Une partie de moi se demandait pourquoi... Pourquoi, s’acharnait-il contre moi, même après ma demande qui me semblait plus que raisonnable, j’avais l’impression que ces jeunes gens ne voulais pas me laissé tranquille... J’avais d’ailleurs l’impression que l’un de ses types se moquait de moi en faisant se grand geste avec sa main au niveau de son oreille... Il me shootait alors dans les jambes avant de demander à ses camarades de me maintenir pour me tabasser dans les formes. Mais étrangement, je voyais une dispute arriver... Comme je pouvais m’en douté chez ses rustres, l’entente ne marchait que sur la force brute... Un peu comme s’il devait jouer à qui a la plus grosse...

Finalement bien que cela ne semblait avoir tenu qu’a un cheveu, la bagarre vu évité, mais cela avait dut être faite grâce à une démonstration de violence bien inutile à mon avis... Toujours à terre, celui au tatouage ne m’oubliait pas et arrivait vers moi pour me parler comme si c’était moi le coupable... J’étais comme paralysé, je ne bougeais presque pas. Mais j’écoutais attentivement ce que me disais le jeune homme et je remarquais une chose, le groupe de bandit qui avait attaqué mon village était un groupe organisé, une bande de malfrat qui ne semblait pas agir sans raison apparente... Ou tout du moins il réfléchissait avant d’attaquer.

Quand il m’attrapait par le col, je tenais son poignet et je le tirais pour le retirer, mais j’avais à peine plus de force qu’un nourrisson... Je respirais  avec difficulté et donc quand il relâchait son emprise, je reprenais une grande respiration, mais je n’avais pas le temps d’en profiter vraiment vu qu’il me chopait ensuite par les cheveux pour me relever. Je sentais ensuite un coup de pied dans mes cotes, ce qui me faisait cracher un peu sans compte que j’en avais la respiration coupé. Ensuite, il s’amusait à clairement me passé à tabac sans que je puisse dire ou faire quoi que ce soit... La seule solution que je trouvais c’était de plaçais mes bras devant moi pour me protéger autant que je le pouvais. Mais à force de recevoir des coups, de sentir mon sang coulé, je perdais toute force dans mes jambes.

Mais finalement, à force de prendre des coups, de ne pas comprendre pourquoi cet homme s’acharnait contre moi, je me m’étais pour la première fois à réagir avec violence. Je poussais le jeune homme de toute mes forces et surtout de tout mon poids pour le reposé et me retrouver à genoux... Je n’avais plus vraiment la force de tenir moi-même sur mes jambes, mais il me restait encore un peu de force pour crier :

J’ai Survécu !...

Je ne pleurais pas vraiment... Enfin, si un peu mais ses larmes bien qu’il y avait de la tristesse, il y avait aussi de la colère... Un mélange assez étrange il était vrai. Mais toujours était-il que ses sentiments mélangé, m’avait poussé à faire une chose que jamais ne me serait sentit capable de faire. Bon, il fallait l’avoué que je n’avais pas fait un acte de violence extraordinaire mais pour moi c’était une grande première.

Enfin bref, ma phrase n’était pas finie, mais je devais laisser retomber ses sentiments noir et négatif que j’avais en moi... Tout du moins un petit peu et donc une fois la tension un peu retombé j’ajoutais :

Votre tatouage, je l’ai vu... il y a 10 ans quand un groupe de bandit à attaquer mon village... Ses bandits, il avait un tatouage avec la lettre V, comme votre tatouage... Tout ce que je veux c’est ne plus jamais revoir ses moments horribles où vous avez pris la vie des gens que j’aimais le plus.

Je regardais dans les yeux pour la première fois le jeune homme pour crier :

Vous comprenez pourquoi je vous ais fuis maintenant ?

Je baisais la tête, j’étais presque dans une position de supplication pour ajouter d’une voix plus calme :

Maintenant, je vous en prie, laissé-moi tranquille.

Allait-il accepter ma requête, je ne savais pas quoi faire d’autre, je n’avais pas ma force de ne battre, ni de fuir, tout ce que je pouvais faire c’était les suppliés de me laissé tranquille.


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Lun 02 Juin 2014, 12:16





A force de crier vengeance, il semblerait que je me sois perdu dans un torrent de souffrance qui ne cessait de revenir à moi pour me montrer ma condition, encore et encore. Cet homme n’avait rien fait, mais le fait qu’il soit Libre me mettait hors de moi. Pourquoi lui et pas moi ? Il n’avait en lui aucune violence, aucune agressivité, et je l’envier à mourir. J’étais qu’en à moi envahis par la rage et la destruction. Je voulais fuir, mais où ? Qui étais-je en réalité ? Un homme de main ou un chien qui tuait quand on lui en donnait l’ordre ? Je voulais le détruire pour avoir un peu de ce qu’il possède… Il se mit alors à crier, expliquant lui-même sa condition. Je l’envier encore plus, mais je m’arrêtai, les bras ballant. Je n’étais plus capable de le frapper, plus capable de déverser ma haine sur lui. J’avais une envie de tuer qui me crevait de part en part, mais ce garçon… non, j’avais envie de tous les tuer ici, sauf lui. Je regardais son visage qui portait la trace de la violence faite. Je regardais mes mains, étais-je vraiment comme ça ? Pouvais-je vraiment tuer quelqu’un par pur plaisir ? Je regardai alors ma main… ce tatouage l’avais effrayé, et il m’effrayait aussi. La marque de mon allégeance à un endroit dont je ne connaissais pratiquement rien. Arek s’approcha de lui et je regardai la scène un instant, complétement mort au fond de moi :

« Non, tout ce que l’on comprend c’est que si ton village c’est fait attaquer, c’est qu’ils le méritaient »

Il lui donna une baffe et je me précipitai pour lui coller une droite. Il recula, il n’était pas certain que cela venait de moi, et moi non plus d’ailleurs. Nous avions tous ici la même force, mais s’ils décidaient de tous se mettre contre moi, je ne donnais pas chère de ma peau. D’ailleurs, je ne chercherai même pas à me battre et fuirai par les toits. Mes yeux étaient farouchement déterminés, cela me faisait étrange de défendre quelqu’un au lieu de l’abattre par un coup déloyal, mais au fond, cela me plaisait plus que tout. Cet homme n’avait rien fait, il avait juste eu peur, et moi, je l’avais battu, m’était acharné sur lui comme une bête. C’était ce que j’étais, une bête, un monstre et ma propre ombre m’effrayait car je savais de quoi j’étais capable. Tuer un enfant en l’écorchant vivant, battre une femme pour qu’elle supplie d’arrêter, j’avais déjà dévoré un gosse sans broncher… Il fallait que cela cesse… Il fallait que je sorte de là. Défendre cet homme serait mon premier pardon, ma premier bonne action, et je le croyais dure comme fer : un jour, je serais un homme Libre et Bon.

Arek me regardai de haut en bas, et je lui crachai :

« Arrêtons ici, ne donnons pas à nos Maitres une autre raison de nous traiter en chien, de nous dire que nous sommes des bêtes et que nous avons besoin de sang pour continuer à devenir fort. Ce sont des mensonges, nous le savons tous. Nous sommes lié à notre condition comme des esclaves, ils nous disent de tuer nous tuons, ils nous disent de torturer et nous nous exécutons. Combiens de nos frères et sœurs sont morts sous leurs coups ou par nos mains parce que nous en avions reçu l’ordre ? Nous pouvons changer cela, nous pouvons nous relever et briser ces chaînes, mais nous devons commencer par ravaler notre rage et notre haine. Nous savons tous les quatre que cet homme n’en est pas la cause »

Arek essuya sa lèvre en sang et rit à mes dires. Il reprit son sérieux et lâcha :

« T’es qu’un faible »

Il se jetait alors sur moi et nous commençâmes à nous battre à main nues. Je pouvais enfin déverser ma haine sur quelqu’un qui méritait la mort. Je ne me retins pas et lui arrachai un morceau d’épaule avec les dents. Ma tendance au cannibalisme revenait à chaque combat. Pendant qu’il tentait de m’étranglait, je lui enfonçai les pouces dans les yeux. Il me lâcha au moment où l’un de mes pouces se planta, le gauche. Il était maintenant borgne. Il ne rigola plus et sortie son arme en criant qu’il allait me tuer. Les autres restèrent un moment à leur place, jusqu'au au moment où Fäyn prit le camp d’Arek, se plaçant à ses côtés. Maël qui était resté discret ce plaça près de moi et me dis :

« Tu as raison, mais nous ne pouvons rien faire contre nos Maitres »

Il jeta une épée au pied du jeune homme à genoux et lui dis :

« Allez, relève toi et bas toi pour tous ceux que tu as perdu »

Arek approcha alors dangereusement, près à m'abattre et ensuite à abattre l'autre homme.

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Mar 03 Juin 2014, 17:44

J’avais dit ce que j’avais à dire, j’avais expliqué les raisons de ma panique et j’étais toujours paniquer par ailleurs... IL y avait juste une sorte de colère qui avait pris une partie du pouvoir et qui m’avait permis de dire ses mots... Mais je savais que ceux-ci ne les toucherais pas... J’avais fini par comprendre que ses types étaient des brutes une bande de barbares avide de sang... Mais moi je n’étais qu’un magicien encore faible et sans véritable pouvoir... Surtout qu’ici à Utopia, je ne pouvais nullement utiliser ma magie... Je devais donc être le plus faible des humains à l’heure actuelle... Tout ce que je pouvais faire c’était supporter d’être un punching-ball ambulant pour ses types.

D’ailleurs, l’une deux me collait une belle droite qui me faisais manger le sol alors que celui au tatouage répondait aussi en frappant celui qui m’avait frappé. Il y avait déjà eu des dissensions entre eux, mais cette fois c’était diffèrent. La première fois c’était pour savoir qui allait me tabasser en premier, cette fois on aurait dit que c’était pour me défendre... Moi qui commençais à perdre espoir en ses hommes, l’un d’eux me rendait peut-être espoir d’une possibilité de paix...

J’écoutais alors leur conversation et apparemment, il n’était pas totalement libre de leur mouvement, il avait des maîtres, mais ses jeunes gens semblaient plus être leur esclave que leur élève... Toujours était-il qu’une lutte entre deux de ses hommes avait pris lieu et cette lutte était vraiment acharnée, mais celui qui semblait me défendre avait pris l’avantage, mais d’une façon qui me donnait plutôt envie de vomir... Apres lui avoir arraché un bout de chaire, il venait de lui crever l’œil... Tout cela avait fini par ramener les deux autres qui surveillaient les sorties. L’une avait rejoint celui qui était devenu borgne pendant que l’autre bien qu’un peu neutre avait rejoindre celui qui semblait me défendre.

Je disais neutre parce qu’au lieu de vraiment vouloir prendre un partie, j’avais l’impression qui allait choisir à la fin le camp le plus fort. Il m’offrait par ailleurs une arme pour que je venge la mort de mon père et de ma mère et même si une partie de moi aurait dit que ce n’était que justices, je ne pouvais par faire cela. Je prendrais donc l’épée et me plaçais entre les deux groupes pour dire :

Je ne peux pas et vous non plus vous ne devriez pas... Arrêtez ce massacre et repentiez-vous... Moi ce que je veux ce n’est pas la vengeance, mais la justice. Vous avez commis des crimes, c’est vrai. Mais je suis sûr que si vous vous rendez, je suis sûr que vous serez rapidement pardonné... Tiens, je te rends ton épée, mais je n’utiliserais une arme qui peut prendre la vie... C’est n’est pas ce que je veux, ni ce que mes parents voudrais.

Je ne saurais pas dire pourquoi, ni même comment j’ai pu faire cela, mais je l’avais fait, c’était presque avec courage que je l’avais fait, mais on pouvait voir que j’avais les mains et les jambes qui tremblait comme une feuille de papier sous le vent... Mais mon discours ne semblait pas impressionner tout le monde, vu que le borgne s’avançait vers moi pour m’attaquer dans le dos. Et par un réflexe des plus surprenant, je me retournais et utilisait cette épée que j’avais encore en main pour me défendre. Suite au choc, l’épée volait hors de mes mains pendant que moi je tombais sur le sol à cause du choc de l’attaque... Je me retrouvais alors à ce moment-là sans défense... Pour ne pas changer alors que je sentais que la lutte n’allait pas se terminer de sitôt.


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Jeu 05 Juin 2014, 12:44





Cet homme avait l’allure d’un prêtre, il parlait même comme un envoyé des Dieux. Il parlait de repentie et de pardon sans vraiment savoir ce que cela voulait dire. N’avait-il jamais tué pour savoir qu’aucun pardon n’était possible ? Que de se repentir était improbable également ? Lorsque l’on tue, on est voué à l’enfer. Je ris les dents serré et lui crachai :

« Tous les chemins que nous prenons mènent au même endroit : la Mort. Je préfère mourir en me battant pour vivre, qu’être pendu comme un chien pour avoir essayé de me repentir. »

Lorsqu’il refusa de se battre, Arek attaqua. L’homme para l‘attaque par réflexe et l’épée lui échappa des mains, se retrouvant sans défense face à lui. Je parai alors la deuxième attaque en ramassant l’arme que Maël lui avait donnée tantôt. Je lâchai alors en forçant sur mes bras :

« Tu veux savoir l’inconnu ? Tu seras mon premier pardon »

Je repoussai Arek et me plaçai devant l’homme à terre. Maël vint à mes côtés pour m’épauler, mais avant l’affrontement il me glissa :

« Ne te retiens pas »

C’est alors que les coups fusèrent. On entendit l’acharnement des fers qui tapaient entre eux, faisant un vacarme assourdissant.  Nous reculions, ils avançaient, puis nous avancions tandis qu’eux reculaient. Je vis alors Maël transpercé Fäyn de pars en pars. Je le vis alors se jeter sur lui, la faim nous tordait tous l’estomac, mais ce n’était pas une raison pour dévorer quelqu’un n’est-ce pas ? Je donnai un violent coup de pied à Arek qui s’effondra le souffle court. Pendant qu’il reprenait son souffle, je me jetai sur Maël :

« Arrête ! Arrête ! » Criais-je en le prenant par les bras

« Lâche-moi ! Ça fait trop longtemps qu’ils ne nous ont pas nourris ! Il nous envoie en mission le ventre vide ! J’en peux plus ! » Il balança ses bras et je me retrouvai propulsé. Il continua alors son repas, goulument.

Arek revint se jeter sur moi et mon esprit s’embrouilla. Je savais que j’étais également capable de cela, j’avais tellement faim que je pourrais bouffer l’homme tout entier. Je balançai ma tête pour retrouver mes esprits et repoussai avec mes jambes mon assaillant. Il était temps de tourner la situation à mon avantage. Je regardai les murs autours de nous, ma force n’étant pas mon point fort, il fallait m’aider de mon environnement pour lui faire tourner la tête dans tous les sens et le déstabiliser pour le blesser de plus en plus. Je lâchai mon épée, et alors qu’il me courait après, je pris mon élan sur le mur et tout en posant mes main sur ses épaule, fit une arabesque pour me retrouver derrière lui. Je plantai alors un couteau de lancer dans son dos avant de me reculer. Je sortie alors mon arc et l’armai d’une flèche :

« On s’arrête maintenant ? »

Le borgne tenta d’attraper le couteau et l’enlever, mais son emplacement l’empêchait de l’empoigner.  Il se retourna, le visage plissé sous la souffrance :

« Va crever » lâcha-t-il les dents serré.

Il s’approcha alors de l’autre homme, et je ne tirai pas pour le défendre. Il était temps qu’il apprenne, seul.




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Ven 06 Juin 2014, 23:30

De la barbarie, tout ce que je voyais c’était de la barbarie inutile et d’une violence extrême... J’avais réussi à me défendre par reflexe purement instinctif. Mais je n’avais rien pu faire d’autre. Je tombais lourdement pendant que cet homme était prêt à m’achever... Mais une fois encore l’autre intervenait pour finalement donner lieu à une bataille Entre ses gens, bien que dans le fond, je sache pourquoi il se battait. Une partie moi était dans l’incompréhension... Au début, je les avais présumé ami, allié, frère d’arme. Mais là on aurait dit deux clans en guerre qui se battait pour le même gibier... D’ailleurs le gibier c’était probablement moi...

Enfin bref, je finissais par observer la bataille sans vraiment savoir quoi faire... Une partie de moi savait que je devais intervenir, mais que pouvais-je faire ? Je ne faisais donc que regarder pendant que l’un des hommes embrochait l’autre pour ensuite faire un acte si ignoble que je ne pouvais me retenir de vomir tout ce que j’avais mangé... Comment pouvait-il faire une chose pareille ? C’était son ami, il y a pas si longtemps. Et même si ce n’était pas le cas. C’était un être humain ou tout du moins un être doué de consciences... Ce n’était pas normal de manger un congénère...

Mais l’autre homme l’arrêtait alors ou tout du moins tentais de l’arrêter. Mais l’autre ne se laissait pas faire et le repoussait pendant que le dernier de ceux qui semblait vraiment vouloir ma peau, l’attaquait à nouveau... Par une formidable cabriole, celui-ci avait réussi à se retrouver à son dos et profitait pour le poignarder au plein milieu au niveau du dos... Je le voyais sortir ensuite son arc pour pointé une flèche face à lui et le demander d’arrêter.

Celui qui était borgne au lieu de se rendre, semblait vouloir à nouveau s’en prendre à moi. Les autres hommes ne semblaient pas vouloir intervenir. J’étais toujours à terre et je reculais pratiquement rampant tout en disant :

Arrêtez, ce que vous faire ne mène à rien, vous...

Il m’attrapait à la gorge pour le soulever. Je ne sais pas vraiment comment, ni pourquoi, mais un bout de boit se trouvait tout prêt de ma main que j’agrippais au moment où il me soulevait... Pourtant, je ne faisais rien pour le moment. Mais mon adversaire, me frappait alors la tête contre le mur qui se trouvait derrière moi, il semblait d’ailleurs prêt à le faire plusieurs fois et je ne sais pas pourquoi. Pendant un bref instant, j’eu comme un déclic. Je levais la main armé de mon bâton et de toutes mes forces, je frappais le visage de cet homme pour qu’il me lâche... Peut-être était-ce le choc à la tête, la douleur de mes souvenirs, ou une rage que je cachais au plus profond de moi, je ne saurais le dire. Toujours était-il, que je me laisser tomber à genoux et au lieu de profiter de ce moment qui semblait avoir surpris mon adversaire, je disais :

Je... Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne voulais pas.

Mais il ne faisait aucun doute que la surprise et surtout le faite qu’un pacifiste comme moi arriver à le frapper de cette façon... Sans compte que je m’excusais ensuite, n’allait pas le mettre de bonne humeur... Surtout que je voyais que son visage avait été légèrement blesser. Sans doute dans une rage folle, il me prenait alors par le col pour me relever, avant de me frapper de toutes ses forces dans les cotes... J’entendais alors un craquement qui s’en suivait par un cracha de sang, avant de m’écrouler à nouveau...

J’étais toujours conscient, mais j’avais du mal à respirer, mais je tentais quand même dire :

Ar... Arretez...Pi... Pitiez...
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Dim 08 Juin 2014, 11:09





Laissant avancer le borgne vers l’homme, je baissai mon arc. Je reportai alors mon attention sur le cadavre de Fäyn. Un de ses bras était rongé jusqu’à l’os, Maël ne faisait pas dans la demi-mesure, continuant de dévorer. Je détourner le visage, lorsque j’étais à sa place dans la bâtisse et que nous étions obligés de manger les autres pour survivre ou parce qu’on nous l’ordonnait, cela ne me paraissait pas aussi horrible que maintenant… l’homme frappant Arek d’un bâton me fit sortir de mes pensé. Je le vis alors empli de rage et j’entendis le gamin s’excuser. Quel idiot s’excuserait de vouloir survivre ? La réponse était devant mes yeux, ce jeune homme allait me tuer à force de m’interloquer de la sorte. Arek reprit l’homme par le cou et le frappa aux cotes dans une rage folle. Je vis sa victime cracher du sang, et lorsqu’il s’écroula à terre, ses plaintes me convainquirent d’intervenir.

Je ne sus dire pourquoi cela m’avait touché. Peut-être que le monstre que j’étais cacher un cœur, quelque part. Je donnai un violent coup de pied à Arek, ce qui le déstabilisa. Je crachai alors sur le jeune homme :


« Ne demande pas pitié à un monstre imbécile ! Tu ne feras qu’attiser l’envie de te tuer et tu le feras jubiler de ta pitoyable faiblesse ! »

J’envoyai une droite à Arek, ne lui faisant aucunement mal. Je me glissai alors derrière lui et lui coinçait le bras derrière lui, maintenant au passage le couteau planté dans son dos :

« Lorsque des monstres tel que nous t’attaque, ne montre pas tes faiblesses, tais-toi et domine-les du regard, tes assaillants ne seront pas de quoi tu es capable, ce qui les freinera. Si cela ne fonctionne pas, ne les supplie surtout pas ! Et utilise ton instinct de survie ! »

Arek se dégagea et m’en colla également une, me cognant la tête contre le mur, je sentis du sang couler de mes lèvres :

« Ils nous avaient prévenus que tu t’enterais de t’enfuir… et nous avait ordonné de te tuer si tu t’entais quoi que ce soit »

J’essuyai mon sang du revers de la main et il continuait de parler. Je ne l’écoutais que d’une oreille avant de lui couper la parole d’un : « ferme là ». Je détachai mon carquois et lâcha mon arc pour plus d’agilité :

« Si tu veux donner ta vie pour une cause qui n’est pas la nôtre, alors libre à toi, mais moi je ne suivrais pas »

J’empoignai un couteau de lancer et je fus prêt à combattre. J’évitai les coups de mon adversaire, et lorsque je fus derrière lui, je lui enfonçais un deuxième couteau. Cette fois si, je le plaçai dans la colonne et je fis un mouvement rotatif. On put entendre un petit craquement avant qu’Arek s’effondre.

Je me tournai vers l’autre homme et m’approchai de lui. Je ne savais pas vraiment quoi faire, cet homme était misérable, mais dans son malheur, il avait peut-être ouvert les yeux sur lui-même. Comment pouvait-on être aussi faible et vivre sur ses terres ? Il devait s’endurcir. Je me dirigeais alors vers Maël et lui emprisonnait les bras. Je le collai alors au mur et lui dis :


« Tu as assez bouffé là, non ? » Un silence se fit et il se libéra de mon étreinte avant de dire :

« Tu comptes le laisser en vie ? Vu son engouement pour la justice, dès que l’on sera sortie d’ici, il ira surement appeler la milice »

Je regardai l’homme avant de reporter mon regard sur Maël. Sa bouche était totalement ensanglantée, mais je savais qu’il ne s’agissait pas du sien. Cela me répugnait en fait, nous étions capables de temps de chose, et nous  l‘utilisions à des fins pires que tout.  Ces hommes nous avaient changés, nous n’étions certainement pas comme ça lorsque nous étions gosses. Non, je ne me souvenais pas très bien, mais nous ne pouvions pas être née monstre…

« Je ne compte pas le tuer, nous serons déjà loin s’il alerte les soldats »

Maël n’était pas de mon avis, et il crachait alors :

« Je ne veux certainement pas prendre de risque sous prétexte que monsieur c’est trouvé une conscience ! »

Lorsqu’il s’approcha du jeune homme, j’empoignai mon couteau, mais pour le moment, n’en fis rien. Il prit le garçon par le col et alla pour l’empaler sur son épée. J’intervins alors, lançant mon couteau en pleine tête. Je regardai le jeune homme et ce fut mon tour de le prendre par le col. Je le collai au plus près du mur et mes yeux commencèrent à être mouillés. Je reculai alors vivement, touchant mes yeux, effrayés :

« Qu’est-ce que c’est ? »

Je me rapprochai de l’homme et commençai à crier :

« Qu’est-ce que tu m’as fait ?! » ma mâchoire était serrée, ma gorge nouée. Je tombai alors à genoux et lâchai le couteau que j’avais dans la main « Pourquoi maintenant ? Je suis un monstre, si je ne tuais pas pour mes Maîtres, je tuerais pour moi-même. Alors pourquoi ma conscience n’apparait que maintenant ? »

Je fermai les yeux. Je pouvais mourir aujourd’hui, tout simplement parce que je ressentais enfin l’humanité.

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Mer 11 Juin 2014, 18:14

Je tentais de reprendre mon souffle quand j’écoutais les paroles de cet homme... Un de mes points se serrait parce qu’une partie de moi commençait croire qu’il avait raison. Mais une autre voulait aussi protester et défendre ses valeurs que j’avais toujours eues... J’observais ensuite la scène impuissant et surtout incapable de savoir quoi faire. L’autre homme bien que plus affaiblit que celui qui semblait s’amusé à me faire une leçon de moral semblait encore pouvoir se battre... Mais cela ne durait plus très longtemps... Le borgne recevait un autre couteau au niveau dans le dos avant de finir par s’écrouler...

Le combat était fini !? C’était ce que je croyais, mais déjà que je n’étais pas très heureux de la situation, la suite allait devenir encore plus terrible pour moi... Les deux hommes qui semblaient être plutôt ami au début de cet affrontement, venait maintenant à se battre pour mon cas. L’un voulait me laissé en vie et l’autre m’abattre pour que je ne parle pas. L’un pensait qu’il serait assez avant que j’appelle la milice et l’autre ne voulait tout simplement pas prendre ce genre de risque... En réalité, il avait raison tous les deux... Sans doute que j’allais prévenir la milice, mais dans mon état, cela allait prendre pas mal de temps.

Quand celui qui voulait me tuer, m’attrapait par le col, je posais mes mains sur la sienne et disais :


Vous n’avez pas à faire cela...

Mais alors que je disais cela, ses yeux se levaient, sa main relâchait son emprise et il tombait comme une pierre... Je pouvais voir alors un couteau à l’arrière de son crane... Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi, mais mes mains glissais sur le crane sanglant pour toucher la lame avant de sentir à nouveau une main me prendre par le col... A croire que cet endroit était la prise favorite des criminels...

C’était cet homme celui qui m’avait sauvé la vie qui me prenais pour me pousse contre le mur avant de voir des larmes couler de son visage... Apparemment, c’était la première fois qu’il pleurait... Enfin, il avait déjà du pleureur, mais c’était la première fois depuis longtemps vu qu’il semblait totalement perdu... Alors que je me retrouvais à nouveau à genoux à quelques centimètres du corps encore chaud d’un de ses amis, je l’écoutais parler et je commençais enfin à comprendre ce qui ce passais pour cet homme. Je n’avais pas toute les pièces du puzzle, mais je commençais à comprendre comment il avait été élevé...

Je commençais alors à réfléchir à ce que je pouvais faire et une chose me venait en tête, mais je ne comprenais pas pourquoi, j’avais une idée aussi folle et j’en avais peur de l’idée que je venais d’avoir... Je me levais alors, tout en me tenant les cotes pour me retrouver juste face à lui...Je prenais le couteau qu’il venait de laissé tomber et je disais :


C’est faux, elle n’apparait pas... Tu l’écoute juste pour la première fois... C’est pour cela que tu m’as défendu et que tu as des remords d’avoir tué tes amis...

Je faisais une petite pause pour prendre la main de cet homme et pour qu’il reprenne son couteau... J’avais les mains un peu tremblantes, mais étrangement j’affichais un petit sourire confiant... Doucement, je dirigeais son couteau vers ma gorge et j’ajoutais :

Mais peut-être que tu as raison... J’ai compris que je suis faible... Je ne crois pas que je pourrais tuer un jour... Même si ma vie en dépendait... Mais c’est parce que je crois que tout le monde à plus de bon que de mal. Alors, on va voir qui a tort et qui a raison... La lame est juste sous ma gorge, un simple mouvement et tu me tue... Tu redeviendras sans doute le monstre que tu étais... Sauf si tu veux croire en la même chose que moi... Qu’il y a plus de bien que de mal...

Je retirais mes mains pour le posé au sol, je fermais les yeux et je serais les poings, je n’avais aucune envie de mourir. Mais je voulais voir si cet homme méritait un jour le pardon pour ses crimes... Tout cela pouvait se décidé grâce à un seul mouvement de sa main. En l’espèce d’une seconde, on saurait qui gagnerait le bien ou le mal... Le monstre ou l’humanité...


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Ven 13 Juin 2014, 14:45





J’écoutais les paroles de l’homme, regardant en même temps mes larmes couler et tomber sur le sol :

« Je n’ai pas de remord de les avoir tué… je ne comprends juste pas le monde qui m’entoure… comment vais-je survivre si je ne peux obéir aux ordres qui me sont donnés ? »

L’homme prit alors ma main, me la relevant et plaçant la lame sous son cou. Je ris à ses paroles, sans vraiment comprendre pourquoi, puis je lui dis plus sérieusement :

« Nous avons un point commun… » Je m’approchai de son visage et continuai « Tu joues aussi avec la mort »

Je lui attrapais les cheveux, le plaquant à terre, mon genou sur son torse :

« C’est faux, je n’ai aucun remords à tuer. Si je t’ai protégé, c’est parce que ce que nous sommes capables de faire m’effraie, et si je peux tuer sans broncher, alors je veux utiliser ce "don" dans un but plus juste ! » Je relevai ma lame, mes larmes ayant cessé « Tu es juste le déclic qui a fait remonter à la surface toutes mes interrogations, ce floue qui me hantait… Je n’ai pas eu le choix de ma vie, on m’a juste dit de tuer ou je serais tué, je l’ai fait pour rester en vie… aujourd’hui c’est fini »

J’enlevais mon genou de son torse et me relevai :

« Tu sais, je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi… convaincu. » Je passai mes mains ensanglantées dans mes cheveux « Peut-être que tu n’es pas aussi faible que je l’ai prétendu, tout est relatif, je suppose… Pour moi la force vient de son instinct de survie, toi je crois que tu puises ta force ailleurs, et c’est peut être mieux. »

Je pris Arek par les pieds et les alignèrent tous :

« Il faut que je les défigure avant de partir » Je pris alors la main de l’un deux, la main où se voyait clairement le signe de la secte : « Et que j’enlève ça aussi… » Je croquai alors sa main, lui enlevant sa marque. Je levais quelques secondes après le regard sur l’homme :

« Tu peux m’aider ? » Je lui jetai le couteau « Il sont déjà morts de toute façon… puis je ne te demande pas de faire comme moi bien sûr. Coupe juste leur marque et passe-la-moi, ou tu peux aussi taper sur leur visage avec quelque chose, pour ne pas qu’on les reconnaisse… »

La seule chose qui m’animait été mon instinct de survit. Alors bien sûr qu’il n’était pas obligé de m’aider, mais s’il tentait d’attenter à ma vie ou d’appeler l milice, je n’hésiterai pas à le tuer.



HRP:
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Sam 14 Juin 2014, 23:02

Il n’avait pas de remord ? J’avais du mal à le croire… Il avait tué ses amis quand-même. Pour moi il se voilait la face, c’était la seule explication possible pour moi et je voulais d’ailleurs lui faire ouvrir les yeux sur ce qu’il pouvait devenir ou plutôt ce qu’il était entrain de devenir. Je savais bien que je pouvais être naïf, mais j’étais surtout une personne optimiste sur l’humanité des gens…  Je pensais vraiment qu’un jour tout le monde arriverait à s’entendre et que la paix entre chaque races… Bon je savais que d’imaginé une paix entre les démons et les anges par exemple était une chose impossible… Apres tout, c’était des ennemis naturels… Le pécher contre la pureté… Mais là n’était pas la question.

Je voulais lui faire ouvrir les yeux et c’était pour cela que je prenais tellement de risque avec ma vie… Toujours était-il que je ne voyais pas son coup venir quand il s’approchait de moi, j’avais confiance quand même sur le fait qu’il ne me tuerait pas. Mais le moment ou il m’attrapait les cheveux et posait son genou sur mon torse je ne m’y attendais pas… Ensuite, il me parlait et je l’écoutais parler alors qu’il commençait à retirer la lame de sous ma gorge… Quand il avait fini de parler, je restais totalement immobile alors qu’il se retirait et c’était seulement à se moment là que je disais :

C’est que tu n’as pas encore les yeux vraiment ouvert… Je ne joue pas avec la mort, elle me fait peur… Comme tout le monde d’ailleurs je crois. Je préfère miser sur la vie, je sais que tout le monde à de la bonté… même le pire des démons à du bien en lui, je ne peux croire que le monde soit dominer par la mort, le mal…

Je me relevais doucement et l’observais avant d’ajouter :

Ma force, elle vient de ma foi, de la foi en la bonté des êtres vivant… Même avec des gens comme vous.

Je le voyais alors aligner ses compagnons pour ensuite l’entendre dire qu’il voulait défigure le visage de ceux-ci et leur enlever la marque de ses compagnons qui avait comme je pouvais facilement m’en douté le même tatouage que cet homme… Mais le pire de tout c’était qu’il voulait que je l’aide… je ne saurais pas pourquoi, mais je prenais le couteau et je m’avançais vers cet homme et je pointais le couteau, mais en direction de celui-ci avant de dire :

Arrête ! Ne fais pas ça… Ses hommes étaient peut-être horribles, mais personne ne mérite d’être humilier de cette façon. Et puis, même si tu les mutiles pour ne pas être reconnu, cela ne changea pas le fait qu’un moment ou un autre on apprendra leur mort… respect les un minimum et offre leur au moins une mort digne…

Je montrais pour la première fois une envie de me battre bon, je ne tenais pas le couteau très fermement et surtout j’avais la main tremblante, mon regard montrait que je voulais malgré le fait que ses hommes avaient voulu me tuer, que je voulais leur donné une mort digne… Mais lui pour ses petits intérêt, il voulait les défigurées… Juste pour gagner quelques jours de sécurité. Juste pour que ses maitres ne le pourchasse pas tout de suite… Juste par égoïsme… J’étais un pacifiste, mais je ne pouvais pas accepter un acte tellement barbare. C’était pour cela que je pointais mon arme et que je me montrais prêt à me battre… Même si je n’osais pas vraiment attaquer.


Hrp:
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Mar 17 Juin 2014, 14:50





Cet homme était tellement énervant… toujours à clamer la bonté caché en nous. En fait, il ouvrait la bouche et j’avais qu’une envie, c’était de lui donner une claque pour qu’il se réveille. Le monde est peupler de bonnes personnes comme de mauvaises, et si nous allions dans ce sens, alors peut être les meilleurs personnes au monde avaient en eux une part de méchanceté qui ne demandait qu’à sortir. Je soufflais alors qu’il me parlait, je n’étais pas le méchant de l’affaire, ça au moins c’était juste, mais les hommes morts ici l’étaient, ça oui. Il me parla alors de sa foi… sa foi ? Mais pour avoir la foi ne faut-il pas un peu d’espoir ? M’en a-t-en donner mi de l’espoir ? Coincé entre quatre mur, je n’avais le choix que de me taire et de d’exécuter les ordres que l’on me donnait, mainte fois j’ai essayé de fuir, d’avoir de l’espoir, mais en vain. Aujourd’hui était une chance, je pouvais réussir une fugue, enfin ! Depuis le temps que j’attends, j’ai eu le temps de devenir un monstre.

Lorsque je lui demandai de m’aider, il retournait l’âme contre moi. Conscient qu’il ne pouvait pas me tuer, tout simplement parce que même pour sa survie il ne l’avait pas fait, je n’arrêtai pas et allai cherchai l’épée d’un des hommes pour les dévisager :


« Tu as une drôle de relation avec les cadavres… et je n’ai moi aucun respect pour quelqu’un de mort » J’en dévisageai un en tapant avec la paume de l’épée

Voyant dans son regard qu’il était tout de même près à frapper, je ne pris pas de risque et tout en lâchant l’épée, lui pris le poignet pour le lui tordre. Je repris ainsi mon arme et lui coinça le bras dans le dos :


« Si tu ne veux pas m’aider, t’en pis, mais es au moins la décence de respecter le fait que je n’ai pas le choix si je veux survivre et que je n’ai pas un passé aussi gentillet que le tien. Tes parents sont peut-être mort, mais vu ton caractère actuel et ta bonté d’esprit, il semblerait que tu es trouvé quelqu’un pour te donner l’affection que tout être réclame. Maintenant tu me laisse travailler. »

En le lâchant, je le retournai et m’acharnai sur lui pour qu’il ne puisse plus bouger pendant un petit moment. Je me mis donc à enlever les marques et à es défigurer convenablement. Lui tournant donc le dos.

C’est fou comme certaine personne s’accroche à leurs convictions. Mon humanité, je l’avais toujours eu en moi, mais les conditions ne me permettaient pas de la faire surgir. Lui en revanche, quelques soient les conditions, son humanité, sa gentillesse et sa faiblesse surgissait comme pas permit… je n’avais jamais vu ça, et je trouvais cela à vomir.
En enlevant la dernière marque, je me demandai si la secte allait me retrouver… ou irais-je après cela ? Soudainement, tout ce sang dans ma bouche me donnais bien faim, réveillant un tant soit peu, ma caractéristique du cannibalisme. Je me demandais si la chair d’un homme Bon avait le même gout que ces vils créatures… je balançai ma tête à droite, à gauche, quel idée sordide.


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Mer 18 Juin 2014, 14:57

Je savais que mon comportement n’allait pas être apprécié de cet homme, mais je m’en fichais, je ne pouvais pas le laisser faire cela... Même si ses hommes étaient des monstres, il ne méritait pas d’être humilier de la sorte... Leur corps méritait d’être enterre ou incinérer ou autre chose en fonction des croyances... Mais je trouvais cela tellement insultant de mutiler de cette façon... Je voulais faire de mal à personne au contraire, je voulais que le monde soit en paix. Mais pour la première fois je comprenais que je devais aussi parfois me battre pour faire comprendre aux gens... C’était plutôt paradoxal, il fallait l’avoué.

Toujours était-il que savais que je ne l’emporterais pas, mais j’espérais que ma détermination ferait la différence... Il me parlait alors du fait qu’il n’avait aucun respect pour les morts, ce que j’avais bien compris et donc je lui disais :


Pourtant tu devrais... Si tu veux un jour que ton âme soit libérer de tous les tourments qui l’accompagnent.

Peut-être un peu trop philosophique pour être vraiment compris par cet homme. D’ailleurs, pendant qu’on parlait, il c’était armé. Il profitait ensuite de mon manque d’expérience pour me tordre le poignet et me désarmer avant de me mettre le bras dans le dos... Quelques petits cris à cause de la douleur sortaient de ma bouche... Je l’écoutais ensuite me parler et apparemment, il avait bien compris mon histoire, même ce qui n’avait pas été révéler. Bien que toujours dans l’impossibilité de bouger et le bras qu’il tenait me faisais un peu mal, je disais :

C’est vrai, j’ai perdu ma famille, mais j’ai trouvé un maitre et des amis chez les magiciens, des gens bon qui m’aide à faire le bien et je suis triste que des gens comme toi n’ai pas pu avoir cette chance...

Il me relâchait et alors que je me retournais, il sentait un coup venir dans mon ventre, celui-ci me coupais la respiration ensuite une autre série de coup venait à moi jusqu'à en subir un dans la figure qui me mettait tout simplement KO.

Je me réveillais quelques instants plus tard pour voir que cet homme avait fini son œuvre... Je ne pouvais pas laisser cela impuni, je me relevais alors non sans mal pour profiter du fait qu’il était encore distrait pour quitter cette petite ruelle qui était une vrai malédiction pour moi... Une fois hors de la ruelle, je courais au début doucement et avec une certaine difficulté, mais plus le temps passais plus mes forces revenait, au bout de quelques minutes, je tombais sur une petite troupe de la milice, je me jetais presque sur le premier pour dire :

Vite, dans une ruelle un peu plus au nord, il y a un homme qui fait des choses horribles, il faut l’arrêter.

Je n’étais pas du genre à balancer, mais là il y avait eu trop de crime pour que cela reste impuni. La justice devait entrer en route et comme je n’en avais pas la force, je me sentais bien obliger de faire appel à la milice de la ville... Ensuite, une fois la milice partie... Je trouvais un banc ou m’assoir et me reposer... Je savais que je devrais retourner à l’auberge, mais je n’en avais pas encore la force... Car, même si je ne savais pas s’il avait fini avec ses morts, je n’étais pas sûr que la milice arrive à temps pour l’arrêter.
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