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 ¤ Event Partie III : Groupe VI ¤

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Sam 01 Sep 2012, 18:08

GROUPE VI : Edwina, Lyscendre, Gallie, Nydelia, Julius, Jalada et Lison

¤ Event Partie III : Groupe VI ¤ 763544PNJ6

« Seigneur Malkavian, vous ne pouvez décemment pas vous absenter de votre château dans une telle période. »

Clauswitz regardait le haut vampire avec considération. Tous les vampires du clan Malkavian étaient d'une intelligence remarquable et cette jeune femme avait raison de lui dire ces quelques mots. Le roi des vampires, Alec, avait disparu dans la bataille contre les mort-vivants et personne ne savait où il se trouvait. Bien entendu, chacun des vampires aurait pu se dire qu'il réapparaîtrait bientôt mais déjà, les batailles faisaient rages parmi les maîtres vampires pour savoir qui au juste le remplacerait. Clauswitz n'en avait pas spécialement envi mais c'était pourtant dans son palais qu'avait lieu se débat interminable, chacun essayant de convaincre les autres. Le jeune homme n'en pouvait plus de ces prises de tête en continue, ayant lui même trouver la solution avant les autres qui refuseraient toujours d'admettre qu'aucun d'eux n'était fait pour remplacer le roi et que, quoi qu'il en fut, il fallait attendre le temps nécessaire après sa disparition sous peine de formuler des conclusions hâtives. Bien sûr, le vampire avait juré fidélité à son roi et il l'aimait beaucoup bien qu'il ne le connaisse que de vue pratiquement. Quoi qu'il en soit, ce qui l'ennuyait surtout c'était que Alec absent, son mariage avec Edelwyn ne pourrait se faire de suite. Il fallait un roi pour les marier et pour le moment, tout était loin d'être gagné.

« Je sais que laisser ces maîtres vampires seuls ici n'est pas très délicat mais je préfère me rendre utile au front. Ma future femme a aidé à la capture d'Orion et je souhaite me rendre utile à mon tour. »

« Très bien, je les surveillerai dans ce cas mais où comptez vous vous rendre? »

« A Megido. Je souhaite apporter mon soutien aux orishas, un peu comme un gage de notre bonne foi par rapport à la guerre qui y a été déclarée entre les vampires avant l'arrivée d'Alec au pouvoir et ce peuple garant de la liberté. J'aimerai essayer de discuter avec leur reine, du moins, m'assurer qu'elle va bien car je n'ai pu obtenir de nouvelles d'elle. Personne n'est au courant de ce qu'elle a fait ces derniers temps. »

« Bien, allez y alors. Il est vrai que cela paraît plus utile que de discuter indéfiniment avec les maîtres vampires à propos de la royauté... »

Clauswitz quitta donc son château, partant pour Megido en volant. Pendant le trajet, il réfléchit à la situation actuelle. Orion avait été arrêté et le jeune homme ne savait pas encore ce qu'on allait faire de lui. Il déduisait déjà que sa sentence serait terrible. Il était certain qu'on ne choisirait pas la mort, trop simple, mais qu'une personne un jour s'occuperait de lui donner le coup de grâce. Aucun individu ne pouvait rester en vie après pareil crime. Le maître vampire savait que la moitié de la population des terres du Yin et du Yang avait péri et ce n'était pas tout car la souffrance pouvait se lire dans les yeux de beaucoup de personnes. Tristesse serait le maître mot pendant un long moment, la tristesse des familles déchirées, la tristesse de ceux qui ont été zombies et qui prennent conscience du fait d'avoir dévoré leurs semblables, la tristesse des blessées souffrant le martyr, la tristesse des personnes qui se retrouvaient sans toit pour dormir. Il fallait que les individus soient solidaires en ces temps maudits. Enfin, le temps ferait son office bien sûr mais les plaies resteraient ouvertes encore un long moment.

Le vampire arriva à Megido. Si la reine n'avait pas donné signe de vie, les Orishas s'étaient battus pour sauvegarder leur cité. Il y avait donc beaucoup de blessés réunis dans un endroit. Clauswitz se renseigna : l'on attendait beaucoup de personnes envoyés par un souverain ou par une organisation. Certaines viendraient aussi d'elles-mêmes comme le maître vampire, c'était certain. La partie extérieure de Megido avait été un peu endommagé mais ce qui sautait aux yeux était vraiment le nombre de blessés, des personnes s'étant battue et d'autres passant du stade zombie au stade humain avec des membres en moins ou des plaies béantes. Cela n'avait rien de drôle et le jeune homme était là pour aider selon les recommandations qu'on lui donnerait. Affecté aux blessés, il commença à les soigner du mieux qu'il pouvait. Il ne faisait aucun doute qu'il y avait encore des zombies qui traînaient dans le coin, les plus puissants d'entre eux. Il faudrait leur administrer l'antidote directement dans la bouche, ce qui ne serait pas une mince affaire. Le vampire vit une caisse remplit des flacons de l'antidote, au moins, il n'en manquerait pas.

Spoiler:
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Dim 02 Sep 2012, 23:38

Musique maestro:

Encore choquée par ce qu'elle avait vu chez les réprouvés, Lyscendre avait du mal à réfléchir correctement. Tous les zombies de Stenfek avaient disparus, soignés ou éliminés peu lui importait. Elle ferma les yeux en plein vol, ne s'intéressant pas de savoir si elle allait tomber ou non, rien ne l'aurait dérangé en ces temps-là, pas même une chute mortelle. Elle resta un instant au dessus des arbres de la forêt aux milles clochettes, perdit son regard sur le sable fin de la plage et soupira. Elle savait que le reste du monde n'avait plus cette même beauté, qu'il était ravagé, détruit et sûrement en friche. L'orisha en eu bientôt le coeur net. Elle arrivait à la hauteur de la première ville qu'elle reconnut. Megido. Elle se secoua mentalement. Depuis quand survolait-elle le continent dévasté? Elle n'en savait rien. L'assassin avait troqué son sens aiguisé de l'observation et sa malice contre un tissu de regrets et de sanglots.


Son instinct, pourtant, était toujours là. Et à cet instant, la petite voix qui hantait si souvent ses méninges, lui souffla qu'il fallait qu'elle descende. N'écoutant que les conseils prononcés d'une voix suaves, elle serra les poings et ralentit la cadence pour se poser en douceur devant la porte de la ville. "Entre" lui disait la voix. N'ayant pas mieux à faire de toutes façons, la jeune femme serra sa cape et enfila son capuchon. S'il pouvait cacher son visage au reste du monde, il était aussi utile de pouvoir cacher le reste du monde à ses yeux en se tournant vers la noirceur de la capuche. Elle posa la main sur sa dague et avança tant bien que mal jusqu'à Megido. Elle avait toujours connu cette ville emplit de monde et bourdonnante de vermine, pourtant, ce jour-là c'était différent. Tout était différent. La ville était silencieuse, pesante d'un silence seulement troublé par un murmure craintif comme si parler trop fort pouvait réveiller les zombies ou le mal.

Alors qu'elle passait près d'un échoppe à la vitrine brisée et dont les éclats noircissaient de poussière sur le sol, une porte tomba à ses pieds pour laisser s'échapper un survivant... Ou plutôt un demi survivant... Un zombie rescapé! Elle sortit derechef son katana et recula son pieds pour tenir en équilibre et pouvoir sauter sur sa cible. Le zombie avançait, les bras ballants et la bouche légèrement ouverte pour laisser dépasser une langue presque arrachée. Elle tint sa lame et fléchit les jambes. Au moment où elle allait sauter, un cri retentit.
-Non! Attendez! Ne lui faites pas de mal!
Ne pas lui faire de mal? Qui avait l'idée d'épargner un tel monstre? Elle se retourna rageusement et se retrouva face à une armée de gens en blouse blanche. L'un d'eux la poussa carrément pour passer tandis que d'autre empoignaient la créature et la forçaient à s'asseoir pour lui faire ouvrir la langue et boire un mélange violacé. Un instant plus tard, la créature tombait raide sur le ventre.
-Mais qu'est-ce que vous faites?
-On peut, on a trouver! On peut les soigner!
Lyscendre ne pouvait le croire. Hébétée, elle regardait le quatuor qui soignait le malade et n'en revenait pas.

L'orisha prit soudain conscience de ce qu'elle avait fait. Nombre des zombies qu'elle avait rencontré avaient péris sous ses lames ou ses pouvoirs. Elle avait sûrement tué beaucoup de gens qu'on aurait pu sauver. Elle se laissa tomber sur le sol de la rue sans pouvoir réagir. Les infirmiers se postèrent alors à ses côtés, ils s'enquirent de son état, commençant à passer des paumes lumineuses de magie blanche au dessus d'elle pour diagnostiquer son mal. Elle les éloigna et prononça une phrase qu'elle n'avait pas même prit la peine de penser.
-Donnez m'en des flacons.
Les infirmiers ne semblèrent pas avoir compris, aussi, elle répéta.
-Donnez m'en des flacons! Je veux de ce truc!
Sans comprendre la raison de son entêtement, les infirmiers tendirent une sacoche à Lyscendre qui la prit et se leva pour partir aussitôt. Elle jeta un oeil dans le sac, violet et vert. C'étaient les couleurs des potions. Ne sachant pas ce qu'était la verte, elle en sortit une bouteille et l'examina. Sur l'étiquette, "sauve tout". Sympa comme nom selon elle. Elle l'ouvrit en faisant crisser le bouchon de liège et se pencha vers une jeune femme agonisant sur le trottoir. La victime geignit et tenta de se débattre mais bu la potion. L'oeil violet de Lys' fut alors attiré par un mouvement sur la jambe de la femme. Une blessure béante, sûrement faite par l'éclatement du mur ouvert à côté d'elle, se refermait à une vitesse hallucinante. L'orisha se leva et se précipita vers un autre blessé pour glisser le goulot de la fiole dans la bouche d'un autre criard lorsqu'on l'appela pour venir soigner un autre zombie. Un espoir naquit en elle. Rien n'était encore perdu! La reconstruction, le soin, tout était possible. Et elle le rendrait réalisable.
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Jeu 06 Sep 2012, 15:38

Cela faisait maintenant quelques semaines que Lison était de retour chez elle. De retour en tant qu'Orishala. Doucement, elle avait repris du poil de la bête et doucement, elle s'était remise au travail. Elle se détestait de ne pas avoir combattu au près des siens pour anéantir les zombies, bien que son entourage lui répétait sans cesse qu'elle avait bien fait de prendre du recul. La jeune reine n'aurait jamais cru qu'elle puisse un jour tomber dans une dépression. Elle était pourtant de nature extrêmement déterminé et positive. Seulement le cerveau est une chose extrêmement mystérieuse qui révèle bien des surprises.

Quand elle avait enfin réussit à remonter la pente, l'antidote pour sauver les zombies étaient sur le point d'être réalisé. Elle avait donc essayé de renouer le contacte avec son peuple, mais ce n'était pas chose facile. Elle avait extrêmement honte de ne pas avoir agit dans ce genre de moment. Elle avait simplement abandonné son peuple et c'était inadmissible. Elle se détestait pour ça, si bien qu'elle avait bien failli démissionner. Cependant, Grey, l'Eshu de la guerre qui avait repris la relève et s'était occupé de tout, la convainquit de ne pas abandonner son peuple plus qu'elle ne l'avait déjà fait. Il lui avait dis que si les Orishas était parvenu à vaincre ses zombies sans elle, ils avaient tout de même besoin d'elle pour remonter la pente, comme elle, elle l'avait fait. Il l'avait convaincu également qu'il n'y aurait personne d'autre qu'elle qui réussirait à insuffler une vague d'espoir à son peuple. De plus, le rôle d'un Orishala n'était pas de sauver son peuple, mais de le représenter et de le soutenir. Néanmoins, Cela n'empêchait pas Lison de s'inquiétait de l'opinion qu'avait son peuple d'elle. Évidemment, une partie, surtout ceux ayant perdu des proches, était fortement déçu et commençait à la détester. Mais une autre grosse partie parvenait à comprendre la dépression de leur représentante. Et puis, chaque Orisha n'est-il pas libre de faire ce qu'il souhaite? D'autant plus qu'elle ne les a pas complètement délaisser vu que Grey et bien d'autres Orishas puissants étaient là pour sauver Megido. En effet, la ville avait été beaucoup moins touché que le continent du matin calme, par exemple.

C'est ainsi que la rumeur s'était répandu : L'orishala était de retour. Seulement, Lison n'avait pas eu le courage de faire une réunion sur la place Antarès comme elle en avait l'habitude, lors des grands évènements. Et puis, même si maintenant l'antidote était trouvé, il y avait encore beaucoup de zombies dans la ville. Il n'était pas évident de rassembler beaucoup de monde en un même point. La jeune représentante avait donc décidé de se rendre simplement dans les rues et d'aller aider le plus de monde possible, comme tout le monde essayait de le faire.

~

Des tas de pierres provenant de bâtiments détruits jonchaient les trottoirs. Des personnes couraient après des zombies pour leur administrer l'antidote. Des pleures résonnaient dans l'atmosphère comme un écho aux évènements passé. C'était dans l'une de ces rues dévasté que la jeune Orishala s'était matérialisé en temps que personne anonyme, tel un cheveux sur une soupe raté. Elle prit quelques secondes pour contempler tout cela, ou, dans son jargon : observer tout cela. Elle voulait s'imprégner des lieux, ressentir la douleur qu'elle aurait du ressentir si elle avait été là. Plus les secondes passaient, plus elle sentait le malêtre pénétrer ses pores. C'était désagréable, mais nécessaire.

Elle finit par avancer... lentement. Elle espérait que son peuple ne viendrait pas la rabaisser, or visiblement, ils avaient d'autres chats à fouetter. Lison se dirigea donc vers le centre de soin le plus proche pour prendre des doses d'antidotes. L'une des infirmières la reconnus et elle lui fit un sourire désolé, sans dire un seul mot. L'orishala lui renvoya son sourire et la remercia intérieurement de son silence. Elle prit un maximum de fiole et partie dans une direction où elle avait vu des zombies à soigner. Elle faisait tout pour se mêler aux autres pour passer inaperçu. Elle ne parlait à personne, elle avait bien trop peur. Et puis, le plus important, à l'heure actuelle, c'était de soigner tout ces pauvres gens. C'étiat donc ainsi que, doucement, elle oublia ses craintes pour effectuer cette mission de la plus haute importance.

Une fillette sortie en courant d'un bâtiment qui semblait sur le point de s'écrouler. A ses trousses, quatre zombies. Lison n'attendit pas une seconde de plus et se précipita sur les morts vivants.

    « Elyu, électricité, maintenant! » Cria t-elle à la petite créature qui sortie sur le champs, de l'une des poches de son short. Une boule conséquente d'électricité sortie du corps de cette dernière et Lison se dépêcha de la contrôler. Elle envoya la décharge sur les quatre zombies qui tombèrent, tous paralysé. Le choc n'était que momentané car elle n'avait envoyé qu'une faible décharge. Ils seraient juste un peu déboussolé. Le plus efficacement possible, elle leur administra l'antidote, n'hésitant pas à user de nouveau de l'électricité pour les empêcher de bouger. La fillette qui avait assisté à la scène se rapprocha de l'orishala avec prudence et se mit à contempler la transformation avec de gros yeux. Lison se mit à son niveau et l'examina rapidement. Heureusement, elle semblait allait pour le mieux.

Une fois cela fut fais, elle se plaça au chevet des zombies. L'antidote faisait peu à peu effet et leur yeux n'avaient plus cette lueur de folie dévastatrice. Deux d'entre eux, une femme et un homme, paraissaient aller plutôt bien. Seulement la plus jeune femme du groupe se mit à hurler de douleur en appuyant sur sa jambes. Elle était cassé. Lison fit la grimace. Sa voisine, quant à elle, se tenait la tête. Elle saignait abondamment et on pouvait clairement voire qu'elle avait le tournis.

    « C'est moi qui lui ait cassé mon bol sur la figure » révéla la fillette en s'approchant de la pauvre femme pour tenter de se faire pardonner. « Mais elle allait me mordre sinon... » se justifia-t-elle ensuite.

    « Ne t'en fais pas... » La rassura Lison, qui avait fait taire la femme à la jambe cassé en usant de son contrôle des sensations, lui donnant l'illusion qu'elle n'avait plus mal. « Tu n'y pouvais rien, tu n'avais pas le choix. Emmène là vers les infirmières à deux rues d'ici. » Elle s'adressa ensuite aux deux autres. « Allez les voire aussi pour vous faire examiner, on ne sait jamais » Ils se levèrent avec difficultés et écoutèrent les conseilles de l'orishala.

Une fois tout le monde partie, elle prit la blessé dans ses bras, telle une princesse. Elle tenait cette force de son pouvoir qui lui permettait de concentrer son énergie dans ses bras
.
    « Comment tu t'appelles? » demanda-t-elle

    « Hum... Tali.. je crois... » répondit la blessé, désorienté.

    « Je t'emmène au près des médecins. »

Après quelques pas, Tali prit un ton plus cassant.
    « Je vous reconnaîs! Vous êtes Lison. » Elle fit une pause, cherchant ses mots; cherchant dans ses souvenirs. Son regard était de plus en plus haineux. « Vous ne nous avez pas sauvé! »

Le moment redouté arriva. Lison déglutit. Ce n'était pas le moment de perdre pieds.
    « Je suis là maintenant. Je t'ai donné l'antidote. Tout va s'arranger » Répondit-elle de façon presque robotique. Elle avait fuit le regard de la jeune femme pour ne pas dire ou faire n'importe quoi. Elle fixait un point au loin et se répétait sans cesse qu'elle était là maintenant et qu'elle aiderait le plus de personnes possible.
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Ven 07 Sep 2012, 18:27

Je marchai tel un pantin désarticulé sans réellement savoir où j'allais. Mon esprit n'en avait que faire du moment qu'il trouvait de quoi se nourrir. Ma faiblesse initiale avait fait en sorte que la contamination aille très vite chez moi, comme si mon esprit fatigué ne pouvait lutter contre une épidémie d'une telle ampleur. Je me rappelais pas du mort-vivant qui m'avait contaminé mais encore une fois, je n'en avais rien à faire. Mes doutes s'étaient envolés, ma tristesse aussi. Oui, j'étais triste, triste d'avoir appris qu'Orion, mon maître couturier était à l'origine de tout ceci alors que je l'avais pris pour une personne bonne. J'étais triste d'être aussi naïve, de ne pouvoir contrôler mes dons magiques que dans des cas critiques, j'étais triste d'être si sensible à la moindre chose, de douter au moindre blanc provenant d'une personne. Je me remettais toujours en question, n'ayant absolument pas confiance en moi et cela me gâchait la vie quelque part. J'enviais les personnes qui croquaient celle-ci à pleines dents, qui riaient de tout et de rien, qui ne s'arrêtaient pas à un tout petit détail. Mais je n'étais qu'Edwina et malgré tous mes efforts, je ne pouvais me changer. Bien entendu, j'étais plus à l'aise avec certaines personnes, beaucoup moins avec d'autres mais, au fond, je restais avec mes peurs et mes doutes quoi qu'il arrive.

J'avançais encore et encore. Transformée dans l'université de magie, je parcourais les terres du Yin et du Yang à la recherche de chair fraîche, usant des pouvoirs et du semblant d'intelligence qui m'étaient attribués en tant que « zombie supérieur ». Au moins c'était ça de gagner, je ne ressemblais pas en tout point à ces monstres hideux qui ne réfléchissaient pas avant d'agir. Non, moi j'élaborais des stratégies ou j'essayais.

« Manger... »

Je savais parler aussi, dire que quelques mots qui ressortaient de ma mémoire avec une difficulté déconcertante. J'avais l'impression d'être...oui, dans le brouillard, ou alors dans un rêve que je n'arrivais pas à contrôler, comme si l'on me dictait ma conduite, comme si une force supérieure me dictait cette conduite. J'avais l'impression de n'être qu'un pantin, un médiocre bout de bois relié à une ficelle qu'un maître chanteur manipulait.

« Manger... »

Oh oui, ça, je savais le dire. Le mot manger comme un refrain qui revenait toutes les cinq minutes. Seulement, je ne connaissais pas le reste de la chanson alors à quoi bon? Pour dire la vérité, entre l'université de magie et Megido je dus goûter à la chair au moins trois fois. Seulement, je faisais un bien piètre prédateur, laissant s'échapper à chaque fois mes victimes qui couraient se réfugier ailleurs en hurlant de terreur. Étais-je si effrayante que cela? Sans doute car mes cheveux n'avaient pas été lavés depuis des jours et des jours, tombant de chaque côté de ma tête comme de la filasse bleutée. Non, on ne devait même plus apercevoir la véritable couleur de mes cheveux, qu'une couleur crasseuse. Mes vêtements étaient déchirés ici et là et j'aurai fait pitié à voir en enlevant la partie effrayante de ma silhouette : mes yeux exorbités, regardant toute personne avec envie, le sang séché autour de ma bouche dans laquelle quelques morceaux de chair étaient sans doute encore coincés. Peut-être que plus tard l'on raconterait aux enfants l'histoire d'Edwina la couturière zombie qui cousait des vêtements avec la peau de ses victimes. Enfin, ce n'était que théorique car, dans mon état, j'étais totalement incapable de coudre quoi que ce soit. Et puis, la peau, c'était meilleur dans l'estomac.

« Manger... »

J'arrivais à Megido, bien décidé à continuer mon repas dans la ville des orishas. De toute façon, je ne voyais pas où j'aurai pu aller. Tous les lieux aux alentours n'étaient pas aussi peuplés alors j'avais plus de chance ici...
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Ven 07 Sep 2012, 19:19

Pendant mes voyages, j’avais vu toute les horreurs qui avait été lâché sur notre monde, c’est pantin ne pensant cas une seul et unique chose, manger, j’en avais combattu de mon coter, mais c’étais bien peut comparée à ce qu’avait faite certaine personne. J’avais continué mon voyage, pendant que des personnes courageuse avaient parcouru les terre du yin et du yang pour les combattre plus activement. Maintenant, le monde retrouvait peu à peu son calme, la menace avait été exterminée et un antidote avait même été trouvé pour guérir les âme contaminé. Mais il y avait encore beaucoup à faire, des maisons à reconstruire, des personnes à soignées et surtout libérée les âmes des zombies qui restaient encore en vie. J’avais cette fois ci reçu une lettre de mes supérieur me demandant de me rendre le plus vite possible à Megido, car on avait besoin de toute l’aide disponible pour allez aider la population à s’en remettre. Bien sur je ne pourrais en aucun cas aider à reconstruire quoi que ce soi, je n’y connaissais rien, par conte aider les blessée et essayer de d’administrée l’antidote, ca je devrai savoir le faire sans trop de problème, il fallait juste être assez rapide. Apres tout se serais bête de se faire contaminé en essayant d’en libérée un autre. Je m’étais alors rapidement mise en route pour la citée, je m’étais dit heureusement que mon ami l’orisha n’habitait plus la bas, j’aurais passé mon temps à rechercher ou est ce qu’il pouvait bien être au lieu de m’occuper des blessée, ce qui n’aurait pas été une bonne chose à faire bien évidement.

*Tu crois que l’on va encore en trouver ? je veux dire ces monstres, ils me font peur, je ne veux plus vraiment en voire.*

Ielenia était inquiète, mais je pouvais comprendre, après tout ces vrai que les zombis était particulièrement repoussant, il allait falloir faire très attention.

*Malheureusement, je suppose qu’il en reste, quelque par cacher dans les rue de la ville, après tout, on ne pouvait pas tous les tuer, ils étaient trop nombreux, mais rassure toi, maintenant nous avons quelque chose qui va nous permettre de les faires redevenir comme avant, enfin j’espère qu’il y à assez d’antidote quand même.*

Je supposais que oui, ceux qui l’avait concocté devait savoir que l’on allait devoir en utiliser beaucoup, du coup j’espérais qu’ils avaient préparée en quantité. J’arrivais quelque heures après devant l’immense citée des orishas, elle avait subis des dégâts, mais rien de bien méchant, en tout cas dans les bâtiments, par conte je voyais dans un coin, toute les personnes qui avait été rassemblée, on voyait du premier coup d’œil sur qui avait été malheureusement changé en zombis, il portait les marques de blessures faite avec une arme, ou encore un sort.
Je me dirigeais vers eux, il valait mieux commencer par ca, après tout, beaucoup perdait énormément de sang, il vallait mieux nous dépêcher. Je m’étais approcher d’un homme qui semblait diriger les opérations et me présenta, il m’expliqua alors que les cas les plus grave était d’un coter, je décidai de commencer par eux, heureusement mes connaissance en médecine, même si ce n’étais que au stade d’infermière, m’étais bien utile, essayant de repérée les personnes qui avait le plus besoin de soin, enfin je veux dire, le plus vite possible. J’étais attristée de voire autant de personne, il y avait de tout, femmes, hommes, enfants, vieillard, aucun n’avais été épargnée, qu’elle horreur de voir autant de personne souffrante. Je savais que ca allait me fatiguer plus vite, mais j’utilisais le pouvoir de me dupliquer pour crée un double de moi-même, on ne serait pas trop de deux pour abattre la travail qui était devant nous, dommage que je n’étais pas encore capable d’en crée plus, ca aurait été bien utile.
Plus je soignais des blessés, plus j’avais l’impression que leur nombre n’en finissaient pas, ils avaient défendu leur ville au péril de leur vie, défendue contre peut être un membre de leur famille, c’étais affreux d’imaginé que certain avait du effectivement combattre leur proche, ielenia m’aidait comme elle pouvait, m’apportant ce que j’avais besoin en le tenant du bout de son museau, son regard était lui aussi triste.

*J’aimerais savoir faire plus pour eux, mais je ne suis qu’un loup, je peu rien faire pour t’aider correctement.*

Elle se trompait, j’avais repérée une petite fille qui pleurait, je lui demandai alors d’allée prés d’elle, elle n’avait rien, juste un choc psychologique, je savais que des fois les animaux pouvait aider à un enfant à ce sentir mieux.
Continuant à refermée les plaies, je la regardais, elle avait posé sa tête sur les jambe de la gamine et celle-ci c’étais mise à lui caressé la tête. Bon ce n’étais pas tout ca, mais il y avait encore des blessés, puis j’allais devoir chercher après les dernier zombis qui rodaient encore dans le rue de la ville.
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Sam 08 Sep 2012, 16:49

    "S'il vous plaît madame...aidez-moi...je n'ai plus rien vous savez...plus rien..."

    A peine eut-elle le temps de finir sa phrase qu'elle tomba dans mes bras. Elle ne respirait plus... Je l'amenai au cimetière le plus proche où un fossoyeur s'occupa de son enterrement. Elle n'avait plus personne à part moi pour y assister. Cette vieille femme m'avait demandé de l'amener à un hôpital, mais je n'avais pas eu le temps. Les zombies avaient fait des ravages apparemment, c'était horrible. Des morts partout où nous allions et des gens tristes, des gens qui allaient rester triste. Je sortis du cimetière en me dirigeant, un peu au bol, vers la ville la plus proche, aujourd'hui, j'allais mettre mes pouvoirs en action afin d'oeuvrer à aider pour la population.

    J'arrivai une heure plus tard à Megido, je ne connaissais personne, mais la ville n'avait pas l'air bien bien bien. En effet les murs tombaient par endroit, donc mes pouvoirs allaient pouvoir aider. J'entrai dans la ville et je me dirigeai vers le premier bâtiment détruit que je vis. J'allais commencer à le réparer, mais un enfant me regarda en pleurant :


    "Madame, madame, disait-il, je trouve plus ma maman, c'est une dame avec des longs cheveux pas très propres et une robe un peu déchirée."

    Même si cela correspondait à pléthore d'habitants je reconnus la description d'un cadavre que j'avais vu. Je pris l'enfant dans mes bras avant de le porter là où les blessés attendaient de se faire soigner. J'allai vers une infirmière en lui tendant l'enfant et en disant sans qu'il ne l'entende :

    "Sa mère est morte malheureusement."

    Elle approuva d'un signe de tête et partit.

    Quant à moi je me dirigeai vers un grand bâtiment détruit et apposai ma main à sa surface. Tout se transforma en verre brisé et je pus remodeler le bâtiment avant de lui redonner sa matière d'origine. Je fis de même sur pleins de bâtiments en ramenant de temps à autres des gens blessés.
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Dim 09 Sep 2012, 17:08

¤ Event Partie III : Groupe VI ¤ 763544PNJ6

Clauswitz regardait les alentours d'un air pensif. Il faisait une courte pause, conscient du fait que soigner les blessés en s'épuisant soit même considérablement n'était pas une bonne chose. Chaque individu avait ses limites et malgré sa générosité, il n'était en aucun cas capable de se sacrifier pour autrui. Peut-être était-il égoïste ou, au contraire, simplement intelligent. Combien de personnes étaient prêtes à se sacrifier pour un étranger? Très peu et, son avenir, il se le construisait lui-même, ne comptant pas sur autrui pour parvenir à ses objectifs. Tournant la tête, son regard se posa sur l'Orishala qui avait finalement décidé de participer aux événements. Le vampire n'était en aucun cas ici pour lui faire la moindre réflexion, il ne pouvait se le permettre et il était assez intelligent pour pouvoir comprendre ses motivations. Elle n'avait pas à s'expliquer, chaque individu avait ses faiblesses, ses moments d'égarement et elle avait déjà tant lutter contre le gang des vampires que personne ne pouvait la blâmer. Il s'approcha alors d'elle, la regardant, une expression douce sur le visage. Vu les traits de Lison, il avait l'impression que sa venue l'aiderait un peu :

« Bonjour, je me présente : Clauswitz, maître vampire dirigeant le clan Malkavian. »

Il lui sourit afin de la rassurer sur ses intentions. Ce n'était sans doute pas le moment de parler politique mais il devait quand même lui signaler plusieurs choses, notamment la disparition d'Alec qui l'avait aidé quelques temps auparavant.

« Je suis venu ici afin de vous aider à soigner vos blessés et je représente de ce fait le peuple vampire dans une démarche de paix entre nos deux races. Cependant, j'ai une nouvelle assez fâcheuse à vous annoncer qui pourrait justement remettre en question cette paix. »

Il porta un instant son attention sur la jeune femme qui était avec Lison avant de regarder de nouveau l'Orishala :

« Alec, le seigneur de la nuit a disparu il y a de cela quelques temps et nul vampire n'a pu le localiser pour le moment. D'ailleurs, les maîtres vampires sont actuellement chez moi en train de discuter sur l'avenir de la race et qui prendra le trône. Il est évident que je trouve ces discussions stupides en tenant compte de la situation actuelle et c'est d'ailleurs pour cette raison que je suis venu ici. »

Il marqua une pause, lui souriant avant de continuer :

« Faites attention Lison car tous les maîtres vampires n'ont pas l'intention de maintenir le semblant de paix existant entre nos deux races. J'espère de tout cœur qu'Alec reviendra, sortant de nul part et remettant chacun à sa place mais j'ai peur que cela n'arrive pas. »

Puis, la saluant, il partit faire un tour, regardant autour de lui avant de voir qu'un zombie aux longs cheveux bleus approchait. Il n'avait pas d'antidote à portée de main, aussi, il cria à qui voulait bien l'entendre :

« Un zombie en approche! Allez le soigner!! »

Il fallait aider ceux que l'on détruisait encore hier. Les pertes avaient été considérables, c'était une vérité et elle serait sans doute dur à entendre et à accepter pour plusieurs personnes. Beaucoup s'en voudraient sans doute d'avoir décapité des mort-vivants qui auraient pu être soignés s'ils avaient été maintenus en vie et enfermés quelque part. Seulement, qui pouvait savoir que l'antidote serait un jour trouvé? Des personnes restèrent à Megido deux ou trois semaines afin de soigner les blessés et de réparer ce qui avait été détruit. La solidarité était à son comble mais Clauswitz ne put rester trop longtemps, ses obligations de maître vampire l'appelant ailleurs. Et puis, il était inquiet pour sa future femme, ayant envi de la voir, voir si tout allait bien, envi de discuter avec elle aussi, d'échanger sur cette tragédie. Le dialogue était la meilleure méthode pour que les fantômes du passé perdent leurs emprises. Il partit donc comme il était venu, rejoignant son château où les maîtres vampires étaient toujours en train de débattre.

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Dim 09 Sep 2012, 21:17

La dernière symphonie Maestro:


La contrition de Lyscendre face à son désespoir se faisait sentir dans chacun de ses gestes. La douleur et la brûlure d'une lassitude transparaissait sur son visage sale mais toujours joli. Ses longs cheveux rosés étaient devenus un voile sombre de poussière et de sang de toutes provenances. Mais rien ne l'atteignait plus. Autrefois propre sur elle à tout instant, rechignant à passer un seul jour sans croiser une bassine d'eau, elle ne regardait pas même ses mains nouvellement crevassée par les combats et ses ongles salis et cassés par une lutte sans merci contre la déchéance du monde qui ne l'affectait que trop. Elle était, alors que son esprit s'éveillait enfin à la conscience après un repos trop long, penchée sur un garçonnet dont la bouche était pleine d'une pâte violacée qui était l'antidote à son état de mangeur de chair. Une fois qu'il eut fini de s'étouffer avec, elle lui releva la tête et le contraignit à adopter une position assise. Lorsque l'enfant eut perdu son regard morne et mort, il s'éveilla à son tour à une conscience trop douloureuse et à un monde trop changé, et il hurla du mal qui rongeait ses membres à demi détruit par la résistance des habitants de sa propre ville. Aussitôt, l'orisha avertit, attrapa sa dernière bouteille verte et lui en colla le goulot contre les lèvres sèches et craquelées se refermèrent contre le haut du flacon dont le contenu avait été reconnu comme un élixir de soins tant attendu. La gorge du malade se contorsionnait au rythme de ses déglutitions qui le faisait reprendre quelques couleurs. Lorsque la dernière goutte verte se glissa sur son menton trop gourmand, l'enfant posa le flacon au sol et, sans mot dire, se jeta contre le corps endoloris de la guerrière. Un "merci" lointain et faiblard arriva au cerveau de Lyscendre, mais ne trouva écho à rien d'autre qu'un silence blasé.

Alors qu'elle se relevait, l'orisha entrouvris un oeil hagard sur Megido et avisa un visage qu'elle connaissait mais qur lequel elle ne put mettre de nom. Une sorte de plainte glissa de ses lèvres alors qu'elle surprit des bribes de conversations. Alec, c'était le nom qu'elle avait entendu et qu'elle avait croisé avec le terme de "disparut". Alors c'était donc ça. Alec avait disparut. Cette sensation de vide qu'elle sentait au plus profond de son être, cette sensation d'impuissance et de douleur sourde, elle l'assimila à la possible disparition de ses proches. Son coeur se rapprocha bien vite de la plainte ouïe un peu plus tôt pour se jeter lui aussi au bord de ses lèvres. Une fois qu'elle eut noyé le pavé de Megido d'une nouvelle souillure corporelle, pourtant moins dégoutante que les autres puisque son estomac n'avait rien de bien consistant à rejeter, elle s'essuya les lèvres et serra les poings. Elle était redevenue elle-même. Un rejet de vitalité lui avait paradoxalement rendu sa consistance. Elle le sentait, elle retrouverait Alec, elle irait voir tout ses amis, tous ceux qu'elle aimait et s'assurerait de leur bien-portance. Elle prit sa résolution d'une main ferme comme pour tordre le cou au doute et se jeta à corps perdus dans la ville morte.

Au coin d'une rue, elle fut arrêtée. Un zombie errait là. Elle avisa la besace qu'elle portait au côté et se rendit compte qu'aucune fiole ne teintait plus en son sein. C'en était il fait de cette jeune femme aux cheveux bleus qui avaient dû, autrefois, être si beau que l'azur d'un ciel d'été l'aurait envié. Elle jeta le contenant inutile et posa son regard coloré sur une caisse non loin. Elle le sentait, son intuition le lui disait, elle contenait des fioles. A équidistance des deux adversaires, la caisse faisant fièrement office d'appât pour l'orisha qui se fichait bien de finir par être mordue. Elle regarda celle dont elle ignorait tout, autrement que son état était celui d'un monstre assoiffé de son sang de fille d'Antarès, et eut un sourire malsain. C'était le genre de réaction qui était provoquée chez elle alors que le danger se faisait sentir sur chaque pores de sa peau pour la faire frissonner d'un froid irréel. Elle ne prit pas même la peine de s'armer et usa du plus simple de stratagème pour arrêter le monstre et lui bloquer toute résistance. Elle annihila ses sensations. Dès lors, le zombie ne put plus bouger. Ses membres devinrent aussi lourds qu'autant de cadavres et il tomba simplement au sol. Alors Lyscendre se précipita, non sans une certaine euphorie, et ouvrit la caisse en lui assénant un coup de pied. Elle vomit son contenu salvateur et la jeune assassin attrapa une bouteille nommée "antidote" dont elle arracha le bouchon en liège. Elle se mit à califourchon sur la jeune femme aux cheveux aussi azurés que les siens étaient roses et lui vissa le haut du bouteillon à la lèvre. Elle lui boucha le nez dans un réflexe idiot pour lui faire avaler et se souvint finalement que les zombies étaient morts...aucun réflexe de survie, si bête soi celui de trouver un souffle, ne pouvait effleurer leur esprit envolé. Pour toute action, elle attendit simplement que le zombie avale de lui-même la potion et se leva après coup, posant une fiole de liquide de soins à ses côtés. Elle lui posa un dernier regard et fit apparaître ses ailes. Les rues étaient nettoyées, les gens sauvés, les autres disparus ou morts, elle n'avait guère plus à faire ici et décida de partir dans les cieux pour tenter d'apercevoir un coin épargné par le désastres pour se remettre de ses émotions. Mais cela était certain, cette aventure au pays des morts, n'avait pas changé que le monde.

Pour Edwina...et aussi les autres :):

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Lun 10 Sep 2012, 05:20



    Julius survolait les régions dévaster par la guerre sans trop savoir dans quel direction il allait, tous étais bien dévaster et une fumer noir et épaisse assiégeait le ciel d'un peu partout faisant signe d'une rude bataille à ses endroits. L'homme avait foutue une t'el pagaille au château des vampires qu'il ce demandait si un jours les dégât serait réparable. Mais au fond lui s'en foutait et puis il avait l'approbation de Takias pour tous détruire sans exception cette fois et donc même si c'était une demeure vieille de plusieurs centaine d'années ce n'était pas son problème. Un murmure dans le vent lui avait appris qu'une personne avait donc trouver une antidote et s'il devait suivre de son accord avec Takias cela voulais dire que le moine devait maintenant aider à soigner les gens. Même lui n'était pas assez stupide pour ce la mettre à dos. Elle était puissante et probablement le double de sa puissance actuel donc le jour ou il la défierait était encore loin. Jamais l'homme n'aspirerais à devenir roi car un seul comme lui c'était déjà bien suffisant et Julius ne saurais ce débrouiller pour la paperasse administrative et les autres truc. Jamais il ne la défierait en public comme leurs accord écrit le stipulait et en échange elle ne ce dresserait pas contre lui et ne lui obligerais pas à prendre son partit. Tous ce que l'homme voulait c'était qu'un jour il ce battrait contre elle et qu'en cette occasion elle avouerait que le guerrier est son égal ou voir supérieur en puissance et combat. Peut-être même qu'il accepterais de faire des missions pour elle de temps à autre si cela s'avérait intéressant. Mission de protection ou assassinat aucun problème t'en qu'on le laisse faire à sa manière.

    Julius sortit enfin de ses songes quand il remarqua une petite attroupement en contrebas, des morts-vivants génial. Jamais il ne ce débarrasserait de ses choses, cette fois c'était le temps d'y mettre un termes. UN peu plus loin une auberge et des gens semblait tenter de secourir les autres et d'Injecter quelque chose au monstre. C'était assurément l'antidote et avec la masse qui s'approchait en courant il était probable que les sauveurs ne pourrais les contenir et administrer le vaccin avant de ce faire mordre eux même. IL n'avait pas le choix, le moine en avait les capacités, encore dans la ressources après tous ses combats bien que ses vêtement était en partit tous déchirer et qu'il n'avait presque plus de protection contre les morsures, Le dernier combat avait été rude il fallait le mentionner. L'homme descendit puis concentra son attaque sur le sol, une aura de foudre parcourra son corps des pied à la tête avant de percuter le sol et d'y creuser un gouffre d'environ deux mètres de large par trois de profondeur. La trancher faisait une sorte de demi rond qui ne laissait que très peu d'angle pour laisser passer les morts vivants. Une majeure partie des créature tombèrent dans le trou mais l'autre passa tous de même au dessus du trou. L'homme ce posa sur le sol entre le bâtiment et sa trancher.

    - Je n'ai pas le meilleur pouvoir pour les retenir alors dépêcher vous car même si je les blesse je risque de les tuer vite, mon pouvoir n'est que pure brutalité et destruction.

    L'homme blessa les mort vivants au jambes, Mieux valais les ralentir et les rendre estropier que les tuer à cette étapes et peut-être que le remède ferait repousser et guérit tous ce qui n'était plus ou blesser qui sait mais l'élémental n'avait pas d'autre solution car pour le moment il n'avait aucune autre idées efficace en tête. Julius envoya sa foudre dans les jambes en tentant tant bien que mal de réduire sa puissance ce qui était bien compliquer car cette homme était toujours à fond ce qui expliquait son endurance hors du commun. Cela lui coutait plus d'effort que de réduire sa puissance pour les blesser, casser des jambes ou les faire boiter que de les arracher. De plus Julius n'était pas des plus patient à un moment ou à une autre il déciderait d'y aller à fond. Mais pour l'instant les rayons de sa foudre réduisait en grandeur.

    - Si je perd patience ou le contrôle je ne donne pas cher de leurs peau.








    :

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Jeu 13 Sep 2012, 16:13

La jeune femme n'avait pas prononcé d'autre paroles négatives à l'égard de l'orishala, même si, peut être n'en pensait elle pas moins. Et puis, elle devait être trop déboussolée pour trouver quelque chose à ajouter. Lison jeta un coup d'œil sur la blessé . Cette dernière fixait les alentours, cherchant sûrement à comprendre où elle était. La jeune souveraine se dépêcha donc de l'emmené vers un infirmier qui s'occupa immédiatement de sa jambe. Lison resta quelques minutes auprès d'elle, afin de prolonger son pouvoir sur elle, pour qu'elle ne ressente pas la douleur jusqu'à la guérison complète. En attendant, elle fixait elle aussi les alentours. Les gens s'agitaient, les zombies guérissaient. C'était une scène assez paradoxale car c'était l'annonce de la fin de la désolation mais beaucoup souffrait encore énormément. Le contre coup n'y était pas pour rien.

Alors qu'elle s'apprêtait à repartir chercher de nouvelles personnes à soigner, un homme s'approcha d'elle. La peur lui noua la gorge. Était est-ce encore quelqu'un qui lui ferait des reproches? Mais son empathie lui disait le contraire. Il venait vers elle en ami et ces propos confirma cette constatation. L'homme au nom de Clauswitz apporta une bonne et une mauvaise nouvelle. Il confirma tout d'abord l'entente partiel entre les Vampires et les Orishas, ce qui allégea quelque peu le cœur de Lison qui lui rendit son sourire, quoique timide, en signe de remerciement. En revanche il annonça également qu'Alec avait disparut. L'orishala fronça alors les sourcils. Avec Alec sur le trône, elle n'avait plus à s'inquiéter des troubles entre leur deux peuples, mais s'il avait déserté le trône, cette crainte était de retour. De plus, elle portait maintenant grande affection pour ce vampire peu commun et elle espérait qu'il soit toujours de ce monde. Aurait-il succombé face aux zombies? Impossible. Dans tous les cas, elle espérait qu'il se portait bien. Clauswitz conclut par un avertissement auquel Lison était tout à fait consciente. De son côté, elle conclut par un sourire désolé.

    « Je vous remercie de votre soutien. Alec est quelqu'un de bien. » elle n'osa pas employé le passé. « Tout comme vous. » Elle s'approcha de l'homme et posa une main délicate sur sa poitrine « Je le sens dans votre cœur. Vous feriez sûrement un excellent souverain, comme l'est Alec. » Elle fit une pause et fixa l'horizon. « Mais ce rôle n'est évident pour personne... » ajouta-t-elle tristement en reportant son attention sur le vampire « Nos deux peuples ne se sont jamais vraiment aimé et ce n'est pas maintenant que cela va commencer. Les miens non plus ne sont pas tellement pour garder ce semblant de paix. Dans tous les cas, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne plus que des histoires comme nous venons de les vivres, recommencent. J'espère juste que votre nouveau souverain fera de même sans pour autant témoigner une grande sympathie pour nous. » Elle fit un nouveau sourire « Maintenant il ne faut plus y penser. Il faut soigner ce mal » elle pointa du doigt quelques personnes mal en point « et profiter des beaux jours avant que d'autres personnes malveillantes nous donne trop de boulot. »

Les derniers mots prononcés se voulaient léger. Elle voulait prouver que tout irait mieux pour elle comme pour tous. Puis elle finit par le saluer, tentant de garder le sourire. Elle jeta un dernier coup d'oeil à la jeune femme qu'elle avait sauvé, s'assurant que tout allait bien pour elle. De nouveau, elle fit un tour dans la ville. Les zombies semblaient avoir disparut et plusieurs Orisha vinrent la sollicité pour lui demander son avis sur comment reconstruire la ville. Ceux-ci ne semblait pas lui en vouloir énormément ou bien étaient-ils plus préoccupé par leur habitation. Dans tous les cas, elle aida, toute la fin de la journée, à reconstruire les monuments les plus important. L'ambiance était toujours aussi étrange, mais au moins tout le monde se serrait les coudes et à chaque minutes qui passaient, le sourire de l'orishala refaisait surface.
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Sam 15 Sep 2012, 18:11


Ce fut comme une note de musique sortant de nul part, venant briser le règne du silence, comme une respiration contre une peau nue qui donnait un délicieux frisson. Ce fut comme cela, quelque chose de doux mais à la fois tellement fort. Je n'aurai su décrire la sensation que me fit cet antidote qui s'inséra en moi si ce n'est qu'il me redonna un souffle de vie, un souffle de conscience. Je redevenais moi-même, j'avais l'impression d'être une sorte de fleur ayant caché sa beauté au monde durant un long hiver et qui la dévoilait une fois le printemps venu. C'était tellement étrange, comme si je naissais une deuxième fois, comme si chaque parcelle de mon être ressentait la douce sensation qui nous embrasse lorsque nous nous étendons en plein soleil. Cette sensation dura un long moment. J'étais étendue là, par terre, ma peau se ranimant, reprenant une couleur rosée malgré la crasse qui la recouvrait. Dans ce laps de temps, mes cheveux retrouvèrent leur souplesse originale, leur douceur malgré les nœuds, leur couleur. Je me sentais revivre et j'avais envi de garder cette sensation en mémoire pour toujours, celle qui nous disait qu'à présent, tout était fini, celle qui nous susurrait que la vie reprenait toujours ses droits. Et ce que je ne savais pas encore c'est que j'avais été chanceuse, que peu d'individus s'en étaient sortis.

« Mer...merci... »

Je remerciais le vide en réalité, mon ou ma sauveuse s'étant envolé depuis un certain temps déjà. Un sourire doux apparut sur mon visage alors que je me redressais au beau milieu de Megido. Je regardai la cité des Orishas comme si j'avais eu des yeux nouveaux. J'avais l'impression que je ne devrai maintenant plus avoir peur de vivre, oui, la vie était si courte qu'il fallait en profiter. Je pensais tout de suite à Iro, j'avais tellement envie de le voir, j'avais tellement peur qu'il lui soit arrivé quelque chose, j'avais tellement besoin de lui. Mon corps trembla légèrement alors que je me mis à marcher, comme s'il n'y était plus habitué, comme si la sensation du sol sur mes pieds était nouvelle, comme si j'étais un enfant apprenant à marcher. J'avais l'impression d'avoir dansé une valse avec la mort en personne qui avait fini par s'incliner devant ma prestation et me laisser partir, trouvant que priver le monde d'une danseuse telle que moi serait une grave erreur. Je souriais toujours puis finit par rire, toute seule, là, imaginant des choses invraisemblables. En réalité, j'avais l'impression que mon cerveau n'avait pas pu penser depuis tellement longtemps qu'il allait exploser, comme s'il essayait de rattraper le temps perdu.

Puis, il me sembla que tout s'effondrait, mon monde merveilleux comme un château de cartes emporté par le vent. Je me rappelais de la chair humaine sur ma langue, du plaisir que j'avais pris à la manger, à me jeter sur les êtres qui avaient le malheur de croiser ma route. Ma respiration s'arrêta un instant, j'en eu le souffle couper, la tête commençant à me tourner. Je n'allais plus très bien tout à coup, m'appuyant sur le premier arbre qui fut à ma portée. Là, je ne pus m'empêcher de vomir, des larmes coulant sur mes joues, des larmes de honte, de tristesse, d'horreur. J'avais mangé mes semblables. Un médecin me vit, s'approchant de moi :

« Mademoiselle, vous allez bien? »

Je le regardai, les yeux totalement dans le vague, mes bras tombant de chaque côté de mon corps. Il comprit, comprit que j'avais été un zombie, qu'à présent, je devais faire face à ce que j'avais fait, à ce que l'on m'avait forcé à faire. J'étais totalement perdue, me laissant guider par cet homme qui me parla durant de longue heure avant que je ne sois capable de dire un mot, prostrée dans mon silence, quelques larmes coulant sur mes joues de temps en temps. Il m'expliquait que ce n'était pas de ma faute, qu'il me faudrait du temps pour l'accepter, que je devais faire face à celui qui était responsable de ce fléau. Je ne faisais que répondre brièvement mais il finit par me sauver d'une dépression, peut-être de la folie. Je l'en remerciais le dernier jour, décidant de partir. Oui, je devais affronter la vie et je devais déjà être heureuse d'être vivante, j'étais vivante, oui, j'étais vivante! Je souris, j'affronterai les fantômes du passé, je n'avais pas le choix.
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