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 [EVENT] Partie III. Sceptelinôst

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Dim 31 Aoû 2014, 22:15





Vanille soupira. Peu à peu, l'ennui la gagnait à mesure que tout l'agaçait. Cette ville misérable aux habitants désespérés ne présentait pas grand intérêt, sans compter que la population des femmes Taiji semblaient s'accroitre à en croire les rumeurs. Le moment était venu. Sonnait la fin des amusements puérils. La Sirène s'accroupit sans crier gare, les bras en croix autour du visage délicat de la seconde de la grande lignée maudite. Elles se téléportèrent en un battement de cils sous les yeux d'une Cassandra troublée et désamparée. Seule parmi la foules des étrangers de la terre, la demoiselle ne se sentait pas vraiment à sa place. Dans une course effrénée, elle finit par rejoindre le rivage d'où elle se jetta sans regarder en arrière pour rejoindre les flots glacés à la berceuse apaissante. De son côté, Vanille souriait. Une fraction de seconde suffit pour que la banale brune redevienne la sulfureuse et réputée rousse aux yeux clairs. Sans se soucier du cri des coutures craquées qui se revoltaient contre un changement de phsionomie, elle souriait, encore et toujours, face à son vieil ami à qui elle avait fait une promesse et que, miracle, elle avait tenu. Loin de se préoccuper de ce que faisait Jun, elle se contenta de lui souffler tout bas : " Méfie toi, la petite a un trop plein d'énergie." Khaeleesi recula doucement. " Passe le bonjour à ta délicieuse femme de ma part. J'espère que tu penseras à moi quand il faudra nommer une bonne fée à ton enfant." Puis dans un clin d'oeil, elle disparut à nouveau, pour se retrouver entre les murs du Palais de la Cité Engloutie. "Ma Reine ! " s'écriait un garde essouflé de l'avoir trop cherché. " Nous avons un problème." La charmante Vanille pencha la tête sur le côté, avant de froncer les sourcils.

L'occasion était trop belle pour ne pas être saisie. Les fous et les cruels pouvaient s'en donner à coeur joie dans les jeux malsains. Les idéalistes un brin déments aussi. Killian était un homme étrange qui cumulait les paradoxes. Ainsi, il croyait ardamment au rétablissement de l'avenir, ce qui ne l'empêchait pas d'être un éternel pessimiste ayant perdu toute foi en l'homme. C'est pourquoi il voyait les derniers évènements comme une chance de purger les terres du Yin et du Yang, pour les façonner d'une nouvelle façon. Il n'espérait pas son univers meilleur. Il le voulait simplement débarasséé de ceux qu'il jugeait égoistement impurs. Cruel et impassible, le Déchu jouait de ses muscles pour donner la mort. En son fort intérieur, il était satisfait de sa personne, se comparant à l'idée qu'il se faisait de la Grande et terrifiante Faucheuse. Il frappait sans prévenir et sans distinction. Le temps filait, les heures s'enchainaient et les cadavres pleuvaient. Killian et ses fidèles avaient pris possession d'une coquette demeure. Bien qu'à moitié délabrée, elle était parfaite pour les soldats qui prenaient peu à peu possession des quartiers.

" Killian ! Killian !" L'intéressé soupira, sans pour autant bouger de l'épais fauteuil aux allures de trône sur lequel il passait le plus clair de son temps depuis peu. " Killian, sors tout de suite !" Il fronça les sourcils. Osait-on lui donner un ordre, à lui  ? Intrigué, de mauvaise grâce, le Déchu se leva. " Que se passe ..." Il s'interrompit, interdit. Doucement, il tendit une main,paume ouverte vers les cieux. Une pluie de poussières bleues virvoletait sur sa peau. " C'est fini, Killian. La magie revient. Nous sommes tous sauvés." - " Sauvés ?" répéta-t-il avec violence et hargne. " La ville va reprendre force et espoir en un instant. Nous ne sommes pas assez nombreux. Sonne l'alerte, nous filons." A mesure que la Cité se voyait restaurée de ses forces, les habitants sortaient dans les rues. Dans leur regard se lisait la joie. Comment ne pas l'être lorsque l'on avait frolé la catastrophe ? Les femmes tombaient à genoux en remerciant le ciel. Quelques hommes scrutaient Killian et ses fidèles d'un oeil hargneux. En quelques murmures, le sort en était jeté. Au détour d'une rue, tout fut terminé. Killian passa doucement la main sur son torse ensanglantée. Surpris, il tomba à terre pour voir ses amis se faire poursuivre. Lentement, une jeune fille fit quelques pas autour de lui. " Chatiment." murmura la voix de la Prophétesse.  
750 mots.


Explications:

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Lun 01 Sep 2014, 19:52

Leurs corps se tenaient là, au sol, immobiles et baignant dans une marre d’un sang encore chaud et frais. C’est fou à quel point ma haine envers cette classe d’homme avait pu me donner autant de force afin de mettre fin à leur jour. Je me tenais immobile au milieu d’eux, les bras ballants de chaque côté de mon corps, essoufflée. Ma pelle était tombée au sol dans un clong à peine audible à travers les hurlements des quelques malheureux s’éloignant, pauvres spectateurs de mon carnage. Je cherchais à reprendre une respiration calme et posée, tout en tâchant de reprendre le contrôle de mon corps qui tremblait après un tel effort et une telle overdose d’adrénaline. Étrangement, je me sentais plutôt bien… Et j’irais même jusqu’à me dire quelque peu soulagée… J’avais à nouveau, en quelque sorte, repris ma vengeance sur cette vie qui ne m’avait jamais fait de cadeau et encore moins épargnée par ses malheurs et ses horreurs. Ces bourgeois pillards et égoïstes n’existaient plus, et cela me donnait comme l’impression d’avoir débarrassé la terre d’une vermine particulièrement exécrable, comme un fermier aurait été heureux de détruire une colonie d’insectes ravageant ses cultures. Je ne ressentais aucune culpabilité à avoir ôté la vie à autant d’être humains. Mieux encore, c’était une forme de fierté et de joie qui m’habitait alors que leurs corps sans souffle s’étendaient à mes pieds. Ils étaient morts de ma main, par des coups de pelle vengeur, dans la douleur et dans la peur, comme des moins que rien. Ah ! Leur argent si cher à leurs cœurs n’avait pas pu les sauver ! Comme c’était triste…

J’observais le ciel, qui tournait de plus en plus à un étrange orage, me demandant ce que ces fameux Aetheri pouvaient bien penser de tout cela, de nos actes cruels, de ce petit massacre. Pourquoi nous auraient-ils laissé faire ? Cela les amusaient-ils ? Je croyais en leur existence, mais ce n’était pas pour autant qu’ils me semblaient sympathiques. A mes yeux, ils n’étaient pas mieux que ces marchands bourgeois. Des hommes puissants mais passifs, préférant envoyer de petites gens régler leurs affaires plutôt que de devoir agir de leurs propres mains… Même si la déesse Phoebe m’avait prouvé que parfois, les Grands Êtres agissaient, au final, cette dernière ne l’avait peut-être fait que pour son propre bien et celui de ces fidèles. Mais je divaguais et au final, ces questions théologiques n’avaient pas tellement d’importance… Nous étions tous dans le même bateau, à essayer misérablement de faire de cette vie que l’on nous a donnée, quelque chose de bien ou de mal. L’humanité était pathétique… Merveilleuse, mais dérisoire. Paradoxale en somme. Un être pouvait tuer pour faire le bien, quand un autre faisait le mal en en gardant une autre en vie… Tout n’était qu’une question de point de vue et je commençais à comprendre que finalement, les notions de bien et de mal étaient plutôt vague. Tout ce qui importait était d’agir selon ses propres convictions.

Je repoussais du pieds l’une des têtes écrasée afin de me frayer un passage parmi tous ces cadavres. Il était temps pour moi de quitter cet endroit, qui ne semblait ne plus rien avoir à m’apprendre. J’avais cotoyé pendant un temps les pires espèces de cet univers et en avait tiré des enseignements, il me fallait désormais repartir en quête de ce qui m’était le plus cher. Ma tête. Et alors que je m’éloignais de ma scène de crime, l’orage finit par éclater en une fine pluie… bleue… Je l’observais, intriguée. Et c’est là que je la sentie. Ma magie… revenait… et affluait dans chaque parcelle de mon être… C’était une sensation… merveilleuse… Je m’arrêtais pour observer chacun de ces sortes de flocons se poser sur moi et me rendre ce flux qui m’était si utile… J’en profitais pour ressortir de mon corsage le pendentif de Neriel, qui devait avoir grand besoin lui aussi d’être rechargé. Il se mit à briller, alors que je sentais en moi un nouveau changement… Cette fausse tête qui était mienne depuis que la magie avait disparue s’effaçait… En soit, cela ne changeait pas grand chose… Elle n’était pas la vraie de toutes les façons. J’enfilais alors le pendentif et m’avançais dans une rue déserte afin de revêtir mon apparence de jeune enfant. C’est alors que je remarquais que toute la ville grondait d’une joie non contenue. Elle retrouvait espoir et force… Killian n’en réchappera pas si jamais les hommes présents réussissent à lui mettre la main dessus… Mais ce n’était déjà plus mes affaires. Je sortis calmement de ma ruelle sombre, affichant sur mon visage une mine réjouit qui ne contrasterait pas avec celles des autres enfants. Et sans me retourner, je quittais la cité de Sceptelinôst.

Récapitulatif:
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Mer 03 Sep 2014, 20:08

Event III Sceptelinôst
On entre en jeu



Je devais l’avoué, je m’amusais assez bien. Massacrer ses pauvres gens était un vrai plaisir... Dommage que je n’avais pas le temps de les torturer proprement. Sinon le plaisir aurait été proche du divin... Mais je m’amusais assez pour ne pas trop y pensé... Je remarquais par contre que je devais être l’une des seules personnes vraiment hilare à massacrer des gens. Oh, il y avait d’autre qui prenait plaisir à tuer, mais j’étais le seul sans doute à y prendre autant mon pied... Je m’avançais peut-être un peu, mais je savais qu’il n’y avait pas plus grand sadique que moi et là j’étais sûr de ne pas m’avancer.

Enfin bref, cette petite armée qui nous faisait obstacle était un bon moyen à mon sens de m’amuser encore un peu. Et au bout de quelques minutes c’était une nué de cadavres qui gisait sous mes pieds. Le sang coulait à flot et je ne voyais pas ce qui pourrait m’empêcher de m’amuser encore un petit peu. Même sans pouvoir j’avais toujours ma force de démon et mon sadisme faisait trembler certains de mes adversaires... Alors que je leurs prenait la vie de la façon la plus gore qu’il m’était permit de donné... D’ailleurs, je ne les tuais jamais directement, je laissais le plus souvent possible mes adversaire dans un état pitoyable pour les voir souffrir un maximum de temps.

Mais tout allait changer en l’espace d’un instant. Un bruit, puis le ciel se déchirait pour faire tomber comme une pluie d’Etoile... La seconde qui suivait, je sentais mes pouvoirs magiques revenir. Je sentais ma puissance à nouveau à son maximum. Peut-être même plus puissant qu’avant. Certaine personne semblait folle de choix, mais je comprenais assez vite que tout cela avait une conséquence assez embêtant qui était que si j’avais récupéré me pouvoirs, je n’étais pas le seul. Malheureusement je n’étais pas béni ou quelques choses du genre. Je n’étais pas une exception. Tout le monde semblait récupérer ses pouvoirs... Je comprenais donc que la situation risquait de tomber à notre désavantage et j’avais encore trop de chose à faire avant de mourir.

On dirait que la fête arrive à son terme... Dommage.

Vu que j’avais récupéré mes pouvoirs et que je ne voulais pas mourir bêtement. Je décidais qu’il était temps de prendre la poudre escampette. Je crachais alors une puissante boule de feu à quelques pas devant moi pour empêcher mes ennemis de me poursuivre... Histoire d’avoir le temps de me sauver aussi loin que possible. Je ne perdais donc pas de temps à tergiverser et je me sauvais un peu lâchement du danger... Une fois à l’abri, je me cachais quelques secondes, j’avais été un peu blessé par tous ses éléments, je devais donc me reposer quelques seconde. Lors de ce moment de repose, je me mettais à penser et je me rendais compte qu’il me manquait une chose pour que la journée soit vraiment parfaite.

J’aurais aimé pouvoir m’amusé un petit peu avec une proie.

C’était à ce moment-là que je voyais celle qui avait voulu attaquer quelques types... Je remarquais aussi et surtout que son apparence changeait du tout au tout. Apres quelques secondes de réflexion, je me disais qu’il serait amusant de la suivre un petit moment... Si personne n’avait plus sa tête c’était que celle-ci lui avait été retiré ce qui voulait dire que c’était sans doute une Dullahan. Je n’en avais pas vu beaucoup de ses êtres et je me disais qu’il serait amusant d’en étudier un d’un peu plus près. Mais je n’étais pas fou au point de venir à elle comme ça. Je réfléchissais à un plan et au lieu de l’attaquer ici sans crier gare... Je préférais l’observer et attendre d’en apprendre un peu plus sur cette charmante demoiselle.

Alors au lieu de retourner en enfer là où j’avais l’intention d’aller pour finir l’éducation de mon animal de compagnie, je décidais de prendre en chasse cette jeune demoiselle... C’était une femme quand même cruel et qui avait déjà vu voir même subit des choses assez horrible. Je me disais donc que la torture classique n’irait pas avec elle. Je devais donc mettre en place un plan pour trouver un moyen de me jouer d’elle sans pour autant utilisé les méthodes que je privilégiais en général... Enfin, peut-être que je m’amuserais à ses dépens et sur son corps un petit peu quand même... Apres tout, la torture psychologique n’empêchait pas la torture physique.




742 Mots

Résumé:

FICHE PAR DITA | EPICODE
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Jeu 04 Sep 2014, 22:58

Tout au long de sa vie, de ces décennies d’existence dont il semblait ne prendre conscience que maintenant, il avait eu l’occasion d’entendre tous les récits possibles et imaginable sur des combats, des batailles, des bagarres de rue. Jamais personne ne pouvait s’accorder sur le sentiment que l’on ressentait après une défaite. Pour certain, c’était la colère, pour d’autre, la tristesse. Quelques personnes ne semblaient pas affectées par l’échec, parfois même, le contestait, dans le déni. Il avait entendu des histoires sordides, d’autres, bien trop candides pour être vraies ; on évoquait parfois des « étoiles dans les yeux », ou des coups sourds résonnants à l’intérieur du crâne. Parfois, c’était la brûlure d’une lame, ou le pincement d’un hématome. Mickey se souvenait pratiquement de chaque adjectif utilisé pour décrire la douleur, même s’il n’en comprenait pas la moitié. Il s’en souvenait parce qu’il était persuadé que tous ces gens étaient des menteurs. De sa vie, il n’avait jamais eu mal. Quelques dents douloureuses, parfois, une écorchure au genou, de temps à autre, et il avait un seuil de résistance à ce genre de désagrément suffisamment élevé pour ne pas en tenir compte. Alors des lumières aveuglantes, une souffrance à même de vous faire perdre la raison, ça n’avait aucun sens. Jusqu’à maintenant.

Il avait mal. Il avait plus mal que ce qu’il n’était possible d’imaginer. Aucune métaphore, aucune allégorie n’était à même de décrire ce qu’il vivait. C’était un feu, un feu perpétuel et silencieux qui grouillait sous sa peau, dans son ventre, dans sa chair et dans ses os. Son regards était fixe, perdu dans le vide, dirigé par le balancement chaotique de sa tête. Il sentait son propre sang dans sa gorge et dans ses poumons, lourd et poisseux, menaçant à chaque instant de l’empêcher de respirer. Il sentait ses os en miettes, il sentait sa chair à vif, ses muscles étirés à outrance. C’était long, sans fin. Peut-être avait-il toujours vécu dans la douleur, peut-être qu’elle ne partirait jamais. Le temps passait si lentement, presque immobile. Quelqu’un le portait, quelqu’un lui parlait, mais c’était lui demander un miracle que de saisir le moindre mot. Tout ce qu’il voulait maintenant, c’était rentrer, rentrer au manoir, retrouver son lit et le sommeil. Dormir, encore et encore. Ce qu’il pouvait avoir envie de dormir. Quelque chose pourtant l’en empêchait, quelque chose de plus dérangeant encore que les cris et les explosions qui déchiraient ponctuellement le silence macabre qui régnait désormais sur la cité pirate.

À chaque fois qu’il fermait les yeux, battant progressivement des cils, de moins en moins vite, jusqu’à clore les paupières, une pointe douloureuse explosait dans son crâne, lui vrillait les synapses. Le Démon tremblait, son corps s’agitait périodiquement de courts spasmes crispés. Si pour Mickey, ce n’était qu’une succession ininterrompue de vagues de douleur intenses, il en était tout autre pour ceux qui étaient en mesure de l’observer. Sa peau frissonnait de légers éclairs lumineux, tandis qu’il changeait d’apparence au fil de flashs lumineux irréguliers. Il gagnait quelques centimètres, en perdait d’autres, pour mieux les retrouver. Ses cheveux s’allongeaient, son visage vieillissait de quelques années, pour retourner rapidement à son apparence enfantine. Quelque chose s’était brisé en lui, au cœur des craquements secs de ses os, c’était une partie de son esprit innocent qu’il venait de perdre.

Non. Non, il n’était pas invincible, pas plus qu’il n’était immortel. Il n’était pas unique, pas plus fort que la moyenne, pas plus intelligent que n’importe qui. L’ennemi comptait dans ses rangs des monstres, de véritables béhémoths avide de corruption et de mensonge. Comment avait-il pu croire un instant que le Mal qu’ils tentaient d’instaurer n’était apporté que par du menu fretin ? Les Anges aussi, avaient leurs Héros. Des héros de l’ombre, de véritables parangons d’injustice. La vérité était claire pourtant. C’était Mitsuko, la plus puissante. Il n’existait pas d’écart entre leurs puissances respectives, mais une faille immense. Il ne pouvait pas prétendre un seul instant à l’égaler, alors qu’imaginait-il en s’en prenant ainsi à des Ailes-Blanches ? Il devait devenir plus fort. Il devait devenir le meilleur, pour réduire à néant ceux qui avaient eu l’audace de le tourner en ridicule devant sa maitresse. Un frisson glacé le gagna. Et s’il l’avait déçue ? Non, il l’avait forcément déçue. Mais est-ce qu’elle voudrait de lui, maintenant ? Peut-être qu’il ne méritait plus sa place à ses côtés, pas plus que n’importe quel gueux qui se voulait héros sans en avoir l’étoffe. Pour la première fois, il avait peur, peur de découvrir qu’il était de nouveau seul.

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Sam 13 Sep 2014, 19:31

Mitsuko fixait le chaos qu'était devenu Sceptelinôst. La ville était très loin de son éclat passé, tout simplement parce que la pègre avait remplacé les pirates et que plus rien n'avait de règles ici. Zéleph n'était plus au Circus Brothel et même si son nom faisait encore fuir ceux qui rêvaient depuis longtemps de prendre sa place, même dans cette situation, elle savait qu'un simple grain de riz pouvait faire pencher la balance. Hum, sa fille attendrait. La dame se déplaça vers le bordel, fixant l'extérieur d'un air amusé un court instant. Elle n'avait pas la puissance de frappe nécessaire pour mettre l'endroit à feu et à sang mais, en revanche, elle avait le don d'éveiller la colère chez qui se tiendrait à proximité d'elle. De plus, sans magie, elle ne risquait pas grand chose, sauf si le grand Zéleph lui-même se tenait ici, chose dont elle doutait particulièrement. L'on n'entendait plus parler de lui et bientôt il ne serait que quelques lignes dans les livres d'histoire, comme elle avait pu l'être après sa disparition. Sauf que les lignes qui lui étaient consacrées s'étalaient sur plusieurs pages. Elle rit, amusée. Aussi, elle baissa légèrement le décolleté de se tenue avant d'entrer dans le lieu qui semblait inapte à se faire attaquer par qui que ce soit. Les Ridere n'étaient pas passés ici, c'était dommage, et plaisant. Ses yeux rubis fixèrent un à un les individus se trouvant dans la salle. Elle y pénétra, d'un pas assuré, sa main se baladant sur le torse des hommes, sur leurs joues, frôlant leurs épaules et d'autres parties bien plus intimes de leur anatomie. Le poison des merveilles agissait toujours mais ce n'était pas lui qu'elle souhaitait utiliser, non. Au passage, elle expirait doucement, de manière à ce que le parfum de son souffle soit inhalé. Sur son passage, l'on voyait d'étranges mutations se créer sur le corps des hommes, les femmes étant rares mais épargnées. Une fois à l'autre bout de la pièce, Mitsuko demanda au démon qui se trouvait là : « Je voudrais un verre de vin s'il vous plaît mon cher. ». Heylel la fixa puis s'exécuta, lui tendant le verre. Elle n'avait pas le droit de mettre les pieds ici, mais il lui sembla plus opportun de ne pas le lui faire remarquer. Un sourire naquit sur les lèvres de la démone devant l'un de ses descendants. Elle se retourna, s'appuyant contre la table haute pour observer la scène. Les hommes devenaient de plus en plus colériques, d'une colère qui ne pouvait prétendre à une quelconque forme de relâchement. Ils allaient se battre, casser les lieux et personne ne pourrait rien y faire, du moins, pas avant que les effets de la magie n'aient cessé. « Je ne le répéterai pas deux fois mon cher, et je le dis simplement parce que le même sang coule dans nos veines : venez avec moi. Les lieux ne seront plus sûrs d'ici quelques temps, surtout après qu'un mystérieux inconnu ait soufflé au Seigneur des Deux Rives actuel qu'un tel lieu nuit à son image et à sa légitimité. Chose qui n'est pas fausse, vous en conviendrez. ». Elle sourit. C'était dommage qu'elle ne puisse plus maîtriser le feu, elle aurait fait un magnifique feu de joie au beau milieu de la salle. Mais elle devait se contenter, pour le moment, de ce qu'elle possédait. Viendrait un temps où les choses seraient toutes autres. Tournant les talons, pour sortir par une porte dérobée, Heylel hésita, fixant le chaos ambiant, avant de la suivre. Il ne pouvait refuser, ce n'était pas dans ses intérêts.

Dehors, Mitsuko lui souffla doucement « Retrouvons-nous au manoir Taiji, nous avons des choses à nous dire. Je t'y rejoindrais quand j'aurai réglé quelques petits détails. ». Le temps n'était pas au beau fixe et la démone voulait se dépêcher. Elle avait déjà perdu beaucoup de temps avec le Circus, elle n'avait pas envie d'en perdre davantage. Pourtant, elle sut quelques minutes après être sortie dehors qu'elle ne trouverait pas ici ce qu'elle cherchait. Mitsuko, sa fille, n'était plus ici et si elle ne savait pas qui l'avait emmené, la personne ne perdait rien pour attendre. De toute façon, une fois de retour dans le manoir, elle saurait où se trouvait celle qu'elle voulait. Elle soupira, se dirigeant vers Irae pour ramener le groupe dans la demeure familiale. Elle ne comptait pas rester. Détruire gratuitement ne lui plaisait pas. C'était bon pour des petits démons de pacotille, mais elle n'en était plus un, n'en avait même jamais été un. Elle voyait plus grand, plus haut.

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Sam 13 Sep 2014, 23:06


Je regardais l'établissement disparaitre dans les flammes assez contentes. Certes normalement ce n'était pas ce que j'avais prévu, mais bon sang qu'est-ce que ça faisait du bien de pouvoir tout détruire comme ça ? Maintenant que j'y pensais, ça faisait quand même un bon moment que je n'avais plus eu l'occasion de le faire et ça m'avait manqué. Faudrait pas que je mette aussi longtemps la prochaine fois. M'enfin, ici ce n'était pas encore pareil, car je n'avais pas toute ma magie non plus malheureusement, ça aurait été tellement plus amusant, mais il allait falloir faire avec, enfin sans dans ce cas précis. Est-ce qu'il existait une solution ? Peut être, mais je me disais qu'il y aurait d'autres personnes qui prendre le temps d'allée jouer les héros pour rétablir les choses, enfin je m'en doutais en tout cas.
J'attendais Kiata, qui arrivait enfin, encore en train de machoullier quelque chose visiblement. Elle devait se faire un véritable festin, mais si ça continuait comme ça, j'allais devoir la mettre au régime une fois que tout serait fini. Je suis certaine que ça allait lui plaire tien. Enfin vu que maintenant ici c'était terminer, je m'apprêtais a attaqué le plus simplement du monde le bâtiment qui était a cotée. Après tout, pourquoi est ce que je devais continuer aux cuivres ? Il avait raison l'autre idiot, je n'allais pas simplement suivre comme un gentil toutou, j'allais au contraire pouvoir m'amuser assez sans être dérangé, vu qu'il m'offrait sans le vouloir une diversion de taille.
Mais étrangement quand je l'entendis dire ou ce que nous allions je le suivis, bon attaquer des bourgeois, quelque part je trouvais ça dommage, car souvent il n'était pas très doué au combat, enfin je pouvais espérée qu'il aille de bons gardes du corps peut être ? J'avançais alors en continuant de tuer tous ceux que je croisais, car c'était un peu la panique, certaines personnes essayaient fatalement de nous fuir. Qu'elles étaient naïves, elle s'y prenait beaucoup trop tard et a par mourir sous le coup de mon épée pour certaine, elle n'arrivait pas a faire grand-chose, c'était bien parti pour avoir une aube rouge finalement, pour peut que l'on la voie cependant.
Je fini alors par arriver dans un hall asse grande, valait mieux en même temps vu le nombre que l'on se retrouvait soudainement. Pourquoi est-ce que tout le monde s’était retrouvé ici ? Au murmure que j'entendais, visiblement ce n'était vraiment pas prévu, pas de consigne que je n'aurais pas entendue. Je regardais alors autour de moi, je voulais une explication et pour cela, je voulais retrouver l'homme qui nous avait conduits ici. Ou peut-être la fille ? J'avais remarqué que nous étions venus ici après qu'il aille parlée a quelqu'un, donc elle était peut être responsable qui sait ? Mais j'avais beau chercher, il y avait trop de monde et je ne trouvais ni l'un ni l'autre.
Mais finalement je remarquais quelque chose de très intéressant, enfin si on peut dire. Une jeune femme se trouvait au deuxième étage, autour de moi, j'entendais des personnes se demander qui elle était, mais je me demandais simplement ce qu'elle voulait encore. Car oui, je l'avais déjà vue, cette femme m'avait une nuit réveiller pour me convoquer a une réunion des plus ennuyeuse, enfin quoique j'avais ri quelquefois, mais bonne. Ça n'avait été qu'une perte de temps. Je me doutais bien qu'elle n'était pas là pour moi cette fois-ci, mais alors qu'est-ce qu'elle nous voulait, car quelque chose me disait qu'elle allait encore réussir à me taper sur les nerfs celle-là ?
Et effectivement quand je l'entendis parler, elle fit court, en gros elle nous disait que nous allions payer ce que nous étions en train de faire avant de disparaitre. Sa remarque m'avait fait sourire, si elle croyait me faire peur celle-là. Enfin, d'âpres ce que j'entendais, notre cible avait de nouveau changé, mais surtout la ville semblait enfin décider de se réveiller, ce qui n'était pas plus mal en faite. Je sortis alors rapidement, je dois avouer que je n'hésitais pas à blesser certaines personnes qui se trouvais sur mon chemin et qui n'avançais pas assez vite. Elle était amusante cette fille, mais au fond, je savais qu'il faudrait peut être que je me décide de me méfier d'elle malgré tout. Finalement, ce n'était pas moi qui avait détruit l'autre bâtiment, mais celle qui l'avait fait n'était pas allez de main morte.
Petit à petit tou tombais sous nos coups, a un moment, je me retrouvais dans un bâtiment qui semblait quelque peu isolé, j'avais entendu des cris a l'intérieur, enfin plutoïdes pleures alors qu'il semblait vide. Une fois a l'intérieur, mon regard se posa sur ma panthère, celle si commençais alors a reniflée un peu partout et fini par me montrer un meuble que je poussais assez aisément, pour découvrir derrière une porte qui était dissimulée. Quand je l'ouvris, je pus apercevoir un coup qui se cachait là, tenant dans le creux de leur bras un enfant qui semblait terrorisé, en même temps ce n'était pas rien ce qu'il se passait dehors ? Je les regardais alors un moment avant de m'accroupir.

-Laissez nous pitié, quand ce se sera calmée on partira, on vous laisse tout, prenez tout ce que vous voulez, mais laissez-nous la vie sauve, je vous en supplie.

Je ne prêtais pas vraiment attention aux paroles de la femme, mon regard se posant sur l'enfant et un sourire malsain apparu sur mon visage. Je venais d'avoir une idée, mais j'étais certaine que ça n'allait pas vraiment leur plaire, mais au fond qu'est-ce que je m'en foutais ? Je me relevais un instant et posais mon regard sur la porte, oui, personne ne viendrait ici, en tout cas pour le moment, mais je ne voulais pas vraiment trainer non plus, surtout que je n'avais pas envie de m'arrêter maintenant. Je finis alors par regarder la femme dans les yeux avant de lui répondre.

-D' accorde, vous allez pouvoir fuir loin de cette ville. Mais j'ai bien peur que ça n'aille pas, il y a comme quelque chose qui vous gêne en faite. Voyons voir.

Je me baisais alors pour saisir l'enfant, Kiata qui m'vais regarder étrangement compris ce que je voulais et se mis devant les parents pendant que mon arme tuait le jeune enfant. Les parents criérant pendant que le corps tombait lourdement sur le sol. Je me contentais alors de leur dire qu'ainsi il pourrait fuir sans ce soutier d'un poids mort. Certes, je pourrais aussi les tuée, mais ce ne serais pas marrant, enfin pas autant que ce que je venais de faire a mes yeux. Je sortis alors en riant légèrement.
Pendant pas mal de temps le massacre continuait, finalement la ville avait fini par tombée, je ne savais pas ce qu'était vraiment devenu la dèche, sans doute avait-il décidé de prendre le commandement de cette ville ? Enfin quelque par j'en avais rien n’a faire. Je me retrouvais assis sur les débris d'une maison quand je remarquais que quelque chose était en train de changer, le ciel. Après quelque instant, une pluie de lumière bleue avait envahi la ville et je fus surprise d'entendre Kiata. Mais je finis par comprendre ce qu'il se passait, je me relevais alors en déployant mes ailes.

-La fête est finie ma belle, on va rentrée a la maison, je n'ai pas envie de me retrouver au milieu du bordel qui va certainement arriver.

Au même moment, un train de foudre arrivait sur moi. La magie venait à peine d'être rétablie et on essayait déjà de mettre fin a mes jours avec, c'était pitoyable. J'utilisais alors un incendie pas loin pour immoler le responsable avant de prendre mon envol. Kiata n'aurait qu'à me suivre.
Elle était revenue, qu'est-ce que je pouvais demander de plus ? Enfin je ne savais pas pour les créatures, mais je pouvais supposée qu'elle n'était plus, supposée ou espérée c'était a voire. Mais je ne pouvais m'empêcher de sourire sous cette pluie bleue, même moi je pouvais trouver en cela une certaine beauté, peut être par ce que je savais ce qu'elle signifiait et que c'était justement plus ce qu'elle représentait qui me rendait heureuse ? Bah je verrais bien après tout. Pour le moment, j'allais devoir rentrée à l’enfer, mais alors que j'étais sur le chemin, un des démons du palais m'intercepta en me disant qu'il devait me parler. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que ce qu'il allait me dire n'allait pas vraiment me plaire. Peut-être par ce que j'avais l'impression que l'on avait essayée de le faire rôtir? Je me posais alors et attendis les explications.

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