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 Un pacte pour un meurtre [Quête PV Opalyne]

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Dim 09 Fév 2014, 22:31


C’était déjà le soir alors que le démon courait à en perdre haleine au beau milieu d’une des forêts qui parsemaient les terres d’émeraude. Chaque arbre était pour lui un nouvel obstacle qu’il devait tâcher d’éviter non sans peine pour continuer sa course folle au milieu des ronces et des branches qui lui lacéraient le corps. Une de ses ailes était brisée et un pieu de bois était planté dans son épaule, son regard se brouillant au rythme des longs élans de douleurs que sa blessure lui renvoyait. La pénombre n’aidant pas, il trébucha à plusieurs reprises sur des racines un peu trop hautes ou des buissons un peu plus denses qu’il ne l’avait imaginé, mais il savait bien qu’une seule seconde de répit signerait son arrêt de mort. Le démon ne voyait plus le bélua, mais il savait qu’il était proche, il pouvait sentir l’aura pleine de colère et de haine d’un chasseur déterminé à traquer sa proie toute la nuit si nécessaire. Il s’était tiré de bien des situations périlleuses au cours de sa vie de pêchés, mais cette fois ci ses chances semblaient bien minces. Il avait perdu beaucoup de sang et il n’avait fait qu’aggraver la chose en essayant de retirer le carreau. Il fallait absolument qu’il parvienne à sortir de cette forêt et à se réfugier quelque part où il pourrait appeler du renfort.

Les branches sifflaient aux oreilles de la panthère à plaques lancée à toute allure aux trousses du démon. Celui-ci avait fait une grosse erreur en entrant dans cette forêt… Cet environnement le ralentissait alors qu’Abel pouvait y évoluer avec aisance sous sa forme animale. Son totem redoublait de vigueur alors qu’il sentait l’odeur de la créature se faire de plus en plus marquée. Ils se rapprochaient, et la piste n’était pas bien difficile à suivre au vue du sang qui maculait le passage de leur ennemi. Ses pattes puissantes projetaient son corps leste par-delà les souches et les arbres renversés avec une facilité déconcertante et Abel réduisait la distance peu à peu. S’il avait donné toutes ses forces, il aurait pu rattraper son ennemi il y a déjà un moment, mais c’était trop important pour qu’il ne se laisse porter par ses instincts. Sa proie était blessée, épuisée et allait s’écrouler d’elle-même tôt ou tard. Il devait temporiser et la laisser s’affaiblir autant que possible, sans prendre le risque de se faire surprendre. Ce démon avait passé une sale journée. Lui et deux de ses acolytes étaient en mission pour leur maître, une simple formalité à remplir à Stenfeck, quelques gouttes de poison et ils étaient repartis vers leur repaire avec le doux sentiment du travail accompli. Mais ils avaient fait une rencontre à laquelle ils ne devaient pas s’attendre. L’un d’entre eux avait fait les frais d’un carreau bien placé et l’autre d’une morsure féroce. Le survivant allait bientôt rejoindre ses frères, mais pas sans avoir donné les informations qu’il détenait.

Le démon arriva enfin à la lisière de la forêt et continua à courir vers ce qui semblait être une grange. Plusieurs bâtiments de bois semblaient former une ferme, et un enclos retenant des animaux agités… Mais ce n’était pas après eux que le prédateur en avait ce soir. La créature des enfers poussa la porte et s’affala par terre avant d’utiliser son propre sang pour tracer un cercle sur le sol autour duquel il griffonna rapidement quelques glyphes étranges qu’il relia entre eux. Il sortit d'un petit sac une mèche de cheveux qu’il déposa au centre.
« Vite… maître… Un sacrifice. »
Les yeux de la créature se tournèrent vers l’enclos, et il eut à peine le temps de voir une forme noire se glisser furtivement dans le bâtiment. Un feulement terrifiant retentit et la tête du démon heurta violemment le sol, le visage défiguré par le coup de griffes qu’il venait de recevoir.

Il se passa une bonne dizaine de minute avant que ses yeux ne s’ouvrent à nouveau, sentant un liquide rougeâtre couler sur son visage, et il se redressa avec peine pour voir l’homme qui les avait agressé pointer ce qui ressemblait à une arbalète droit sur son torse. Ses yeux oranges semblaient briller de colère. Abel avait du mal à ne pas l’abattre sur le champs.
« Tu crois vraiment que je te manquerais à cette distance ? Reste au sol, termine ton rituel. Je veux voir ton maître. Lui et moi avons des choses à nous dire… »
La peur était palpable dans les yeux du démon, et son aile valide se déploya une seconde, attisant un peu plus la haine dans les yeux du bélua.
« Essaies seulement… »
« Le rituel est complet ! J’ai tracé les signes, j’ai placé les éléments, il ne manque plus qu’une seule chose… »
Abel s’avança d’un air menaçant. Il n’avait pas de temps à perdre à jouer aux devinettes.
« Il faut du sang… il faut un sacrifice, une de ces grosses créatures serait parfaite. Il faut répandre son sang et… »
Mais le bélua ne le laissa pas finir sa phrase. Il écrasa son torse sous la plante de son pied, le maintenant au sol et visa la gorge de son ennemi.
« Le tiens fera l'affaire... »
Abel sentit la détente de son arme résister contre son doigt une fraction de seconde avant que la liane ne se détende brusquement, mettant fin aux plaintes du démon. Son sang commença à couler au centre du cercle et entra en contact avec la mèche de cheveux avant que la flaque ne vienne progressivement jusqu’à toucher les symboles qu’il avait dessiné, les faisant briller d'un éclat rouge et plongeant la pièce dans une obscurité qui n'avait rien de naturel.

Abel aurait mieux fait de le laisser finir sa phrase, car elle lui aurait révélé la clé du rituel. Ne connaissant pas le nom de celui qu’il voulait invoquer, le sortilège allait faire apparaître la seule démone qu’il n’ait jamais connu… Opalyne.
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Sam 15 Fév 2014, 20:37

Un drame, alors que je suis tranquillement en train d'égorger un pauvre voyageur pour récupéré son argent, car oui, monsieur voyage mais monsieur est riche, je sens une sensation désagréable, une sensation que bien des démons connaissent, celle de l'invocation. Je serre les dents, me demandant qui est assez inconscient pour faire appel à moi, tout en sifflant Azazel, c'est que, je n'aime pas traverser l'espèce de vortex qui m'entoure en étant seule. Et j'atterri, les mains pleine de sang - de ma pauvre victime dont j'ai même pas eu le temps de prendre la bourse - dans un lieu que je reconnais même pas, le souffle court et haletante, c'est que l'invocation est pur moi loin d'être douce. Il me faut du temps pour me faire à la lumière ambiante et surtout pour reconnaître l'homme qui se tiens debout devant moi, ou plutôt devant le cadavre qui est devant moi.

- Abel ...

Je souffle ça avec une pointe de colère et de haine dans la voix, il est complètement givrée celui là ! Ah comme j'aimerai lui sauter à la gorge, la de suite comme une bête féroce, bon d'accord, j'ai encore en tête notre dernière rencontre au bain et son corps aussi nue que le miens, mais quand me^me ! Lentement je me relève alors qu'Azazel darde sur lui ses yeux orangé, et un regard pratiquement aussi mauvais que le mien en fait.

- Donne moi une seule bonne raison de ne pas vouloir ta mort, la de suite ! Et ne me parle pas du bain !

Règle numéro un pour ne pas me mettre en rogne, ne jamais, au grand jamais me privé de ce qui me fais envie, hors là, cet espèce d'idiot de Bélua viens de me privé de l'argent que je convoitais. Néanmoins j'essuie sommairement mon chakram, que j'ai toujours en ain d'ailleurs, sur le cadavre de ce qui semble être un démon, que le Bélua a du tué, avant de le ranger, venant me planter devant le gros minet sauvage sans la moindre once de prudence, d'ailleurs, qu'est ce que j'en ferai, de la prudence, dans l'état de colère ou je suis ? Rien. D'ailleurs je croise les bras, retenant bon gré mal gré ma pulsion meurtrière, sachant parfaitement que ce bougre est bien capable de me tenir tête, c'est que, j'ai beau ne pas être une lumière comme ont dit, je ne suis pas non plus folle au point de charger tête baisser vers ma propre fin.

- Et puis qui t'as appris à invoqué un démon, ce ... truc là ?
- Tu devrais peut-être lui demander pourquoi il t'as invoqué.
- Oh oui Azazel ! Alors Abel, c'est quoi ton problème, tu m'aurai quand même pas appeler pour un pacte, si ?

Quand bien même mon ton est plus doux, mes ailes battent l'air furieusement sans me faire décoller, mais faisant décoller une épaisse couche de poussière et de sable. Mon renard à six queues à pourtant raison, bien que je doute que le Bélua soit si désespéré qu'il en viennent à m'offrir un peu de son temps de vie, néanmoins l'idée est très loin de me déplaire car j'ai quelques projet ou cet âne, enfin, ce gros chat plutôt, pourrai m'être utile. Avec une impatience loin d'être masqué cependant, j'attends sa réponse, réponse qui, je l'espère, ne tardera a venir. Même si jusque là, entre le mur de flamme apparu lors de l'invocation, et moi qui lui hurle dessus, il n'a pas du avoir vraiment le temps de respirer. Enfin, peu m'importe bien qu'il soit sous le choc, il a intérêt à savoir ce qu'il veux et surtout a me donner ce que moi je veux parce que sinon, je ne donne pas chère de sa peau, et en partie de la mienne aussi mais je suis assez furibonde pour me croire supérieur en fait, et sans doute pour l'être réellement aussi.

- Opalyne, calme toi, on croirai que tu veux lui sauter à la gorge là.

Je sais bien qu'Azazel est simplement plus attentif que moi, et surtout, qu'il essaye de m'éviter de faire quelques choses que je regretterai après, mais dans l'immédiat, j'ai vraiment envie de détacher la tête du Bélua de son corps. Corps qui, d'après mes souvenirs est loin, très loin d'être déplaisant. Enfin, qu'importe, je recule d'un pas, me demandant si je ne ferai pas mieux de prendre mes deux bâtons pour infligé au Bélua une douleur tel qu'il en sera sonné, comme lors de notre première rencontre. Idée saugrenue en fait tant que je ne lui laisse pas le temps de s'exprimer, et le pire, c'est que j'en suis bel et bien consciente ! Enfin, dans tout les cas, j'attends après lui.
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Sam 15 Fév 2014, 23:43


Abel regarda les symboles briller sur le sol et s’éloigna quelque peu lorsque des flammes apparurent, dansant quelques instants avant de se lier en une silhouette humanoïde. Le bélua leva son arbalète vers le corps qui était en train de prendre forme. Il ne pourrait pas lui échapper. A peine se serait-il matérialisé qu’il recevrait un carreau en plein cœur, ne lui laissant aucune chance. Après tout ce temps, toutes ces années et plus récemment ces semaines de traque sans répit, il y était…
Le forme qui apparaissait était néanmoins plus petite de ce dont il se souvenait, mais qu’importe, ce n’était pas le moment de se dégonfler. Le bélua visa vers ce qui semblait être le centre de la poitrine de la créature et décocha un carreau. Le pieu de bois jaillit de son arme à toute allure, mais ne fit que traverser la silhouette sans la blesser. Abel réprima un grognement et entreprit de recharger son arme, il avait tiré trop tôt et maintenant le démon était presque complet. Usant de sa magie, il fit apparaître un projectile similaire à celui qui venait de partir et remonta la liane qui servait de corde. Finissant en toute hâte, il leva à nouveau son arme vers le démon, et le temps sembla s’arrêter.

« Opalyne ? »
Bon sang mais qu’est-ce qu’il s’était donc passé ? Pourquoi était-elle là, ou était son ennemi ? Avait-il oublié quelque chose dans ce rituel ? Il n’y avait malheureusement pas de juron assez vulgaire pour exprimer sa rage et sa frustration. Mais il fut obligé de se ressaisir bien vite, c’était comme ça, le rituel n’avait pas fonctionné comme il le souhaitait et maintenant il fallait qu’il fasse avec.
La petite démone fulminait de rage, et c’était compréhensible. Il semblait l’avoir interrompue dans quelque chose d’important.
Son arme était pointée sur la poitrine de la démone, mais ses gestes étaient hésitants. Il aurait pu la transpercer de part en part en une fraction de seconde, mais il n’était pas bien sûr d’en avoir envie. Elle avait, comme à son habitude, un effet étrange sur lui. Pourquoi ne se contentait-il pas de tire ? Ses doigts se crispèrent sur la détente de son arme, mais il n’en fut pas capable. Il la revoyait recroquevillée dans un trou, il la revoyait nue devant lui. Après tout, il ne l’avait jamais vue blesser rien d’autre que son amour propre quand elle l’avait laissé pour mort.

Comment ne pas reparler du bain ?
« Petite démone… Me tuer ? En voilà des manières. Faut-il que je sois nu pour que tu arrêtes de montrer les crocs ? Ou peut-être devrais-je te faire goûter aux miens… »
Le bélua posa son regard félin sur elle avec défi. Opalyne s’approchait de lui sans aucune prudence, visiblement trop téméraire pour se soucier de son arme, que le bélua finit par baisser. Il ne se lassait pas de provoquer la démone, l’entraînant dans ce petit jeu auquel ils avaient l’habitude de jouer.
« Tu étais bien moins farouche la dernière fois… »
Abel anticipa une réaction violente et ne s’y trompa pas lorsqu’il vit la main de la démone foncer vers son visage. C’était prévisible, et le bélua n’eut aucun mal à l’attraper au vol, esquissant un petit sourire.

Ses yeux se posèrent sur le démon mort à ses pieds avant de revenir sur elle. Peut-être venait-elle de lui donner une idée.
« Ce brave représentant de ta race était au service d’un seigneur démon que je veux tuer. Tu n’as pas à savoir pourquoi, mais sa mort est pour l’instant mon seul but, et je suis prêt à tout pour qu’il cesse de respirer, définitivement. »
Le bélua tira sur le bras d’Opalyne pour l’attirer vers lui.
« Tu pourrais peut-être m’être utile, histoire que ce rituel ne soit pas une catastrophe totale. Est-ce que tu accepterais de m’aider à le tuer ? Disons en souvenir de cette fameuse soirée…»
La douceur du bras de la démone, la proximité de son corps, le souvenir du bain. Tout cela faisait naître en lui des idées étranges, et son regard trahissait sans doute ces pensées quelque peu osées. En d’autres circonstances, peut-être les choses auraient-elles pu être différentes. Mais pour l’heure, une seule chose occupait l’esprit du bélua. Il devait mettre un terme à l’existence de celui qui avait tué son mentor, le venger, quoi qu’il en coute.
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Dim 16 Fév 2014, 21:14

Je réalise à peine que l'arme est pointé sur moi, et à vrai dire je m'en moque, et quand Abel prononce mon prénom, c'est le coup de trop, bien sur que c'est moi, il s'attendait à quoi cet idiot là ? A voir un chaton arriver ? Ce qu'il peut-être stupide, et en fait, il ne me viens même pas à l'idée qu'il c'est fait embarquer dans je ne sais quel histoire. Oh non, je suis bien trop furibonde pour réfléchir. Ses crocs, comme si j'avais peur de ... de lui. Enfin qu'importe,n ma réponse se fait plutôt violente, ou du moins l'intention de lui envoyer mon poing dans les dents est là, mais je suis un peu trop sur les nerfs pour vraiment l'atteindre, ou pour ne pas être prévisible en fait. Et qu'il esquive a presque tendance à m'énerver plus encore. J'écoute à peine les dires du Bélua avant de me retrouver subitement contre lui, une main posé sur son torse. Je relève la tête, enfin décidé à l'écouter alors que cette proximité, loin de me mettre complètement mal à l'aise, réveil en moi des souvenirs pas déplaisant en fait. Et réveil aussi en moi d'autre chose que je suis bien incapable de qualifié, un peu comme un sentiment de sécurité, ce qui est ridicule, admettons le.
Mes ailes cessent soudainement de battre alors que je plonge mon regard dans celui d'Abel, devant pour cela lever la tête d'ailleurs. Je ne me recule ceci dit même pas, accrochant au contraire mes doigts sur sa chemise avant de souffler d'une voix ou perce très nettement une pointe machiavélique typique des gens de ma race.

- T'aider ? Abel, tu n'es pas sérieux, tu signerais un pacte ... intéressant.
- Oh non ...

Je souri en entendant Azazel avant de me hisser sur la pointe des pieds, posant mon index doucement sur les lèvres du Bélua avant d'ajouter d'une voix mesquine alors que mon regard se fait bien plus froid, rouge comme le sang et que ma peau se fait froide. Logique, j'utilise ce qu'on appel la peau de vampire, un don qui nous donne pleinement l'apparence de ses êtres et qui, je l'espère, va effrayer un tant sois peu mon ami. Même si l'amitié est une notion toute relative qu'on ne partage finalement pas vraiment.

- Tu sais que mon prix sera élevé, mais comme c'est toi, je vais te faire un cadeau, je t'aide à tué ce démon, au risque de m'attirer les foudres de mes supérieurs hiérarchiques, ce qui ne m'inquiète pas vraiment, mais en échange Abel, je veux et j'exige une semaine complète chaque moi de servitude total une année entière, et crois moi c'est un prix bien faible.

Je me dégage à peine de son étreinte en guettant sa réaction, oui, c'est un prix léger pour le meurtre d'un des miens, mais le larbin mort, je le connais et je connais surement aussi son maître, si ce dernier n'a pas changer. Et a vrai dire, si c'est bien ce que je crois, j'ai quelques compte personnels à réglé, des histoires de torture et de sang, rien de bien grave, enfin, plus maintenant. Azazel reste en retrait, sans doute surpris que je me sois calmer si vite, enfin qu'importe, Abel m'offre une occasion en or de me servir de lui et si il accepte et que nous signons le pacte, je n'aurai plus qu'à faire ma part du marché pour ensuite profiter du reste. C'est que j'ai plusieurs petites choses à faire et je me doute bien qu'à deux, ce sera bien plus facile. Mes plans sont peut-être souvent foireux mais il serai mon bouclier personnel durant ses laps de temps ou, je n'ai pas peur de le dire, il serait mien. Oh bien sur, rien de charnelle là dedans, cela n'est pas du tout mon genre, même si notre bain partagé à peut-être laisser croire le contraire. Non, je pense à bien d'autre chose. Néanmoins impossible d'effacer ce ^petit quelques choses qui me trouble, cet attachement incompréhensible.
Je ferme un court instant les yeux, consciente que ma peau est blanche comme neige, froide comme glace et que mes yeux sont comme le sang, un aspect bien inquiétant pour bien des êtres humains, mais sur lequel je joue en réalité en cet instant pour tester Abel, après tout, on ne voit réellement le diable e face que quant il décide d'être diable, et pour le moment, j'ai envie d'être diable avec le Bélua.
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Dim 23 Fév 2014, 16:05


Abel savait qu’il était en train de faire une erreur, peut-être la plus grosse de sa vie. Pactiser avec un démon… Cette idée lui aurait donné la nausée en d’autres temps, mais aujourd’hui tout était différent. Par son incompétence il avait laissé filer la seule chance qu’il avait de retrouver celui qu’il voulait tuer, et à présent qu’Opalyne était là, elle pourrait peut-être lui offrir une chance de rattraper les choses pour finalement parvenir à son but. Mais à quel prix ? Une semaine de sa vie, chaque mois, durant laquelle il lui appartiendrait. Que pourrait-elle bien faire de lui pendant ce temps ? Quelles atrocités le forcerait-elle à commettre ? Abel n’avait aucune envie d’être mêlé à ses projets démoniaques, mais était-il seulement utile de chercher à négocier ? L’idée était à présent ancrée dans l’esprit d’Opalyne, et certainement que rien d’autre ne pourrait l’intéresser. Après tout, c’était ainsi que les démons gagnaient en puissance, en soumettant à leur volonté de pauvres gens assez désespérés pour leur faire appel. Etait-il devenu de ceux-là ? L’idée le fit sourire et son visage prit un air étrange. Son totem, qui n’avait pas cessé de tenter de lui envoyer des pulsions destructrices, de le forcer à bondir sur la démone pour éliminer celle qui avait été son ennemi, pour goûter une fois de plus à sa chair et à son sang, mais l’esprit animal était devenu étrangement silencieux depuis qu’elle avait abordé ce pacte. Il s’était tapi au fond du bélua, les barrières qu’il avait dressées pour l’empêcher de prendre le dessus lui masquant toute émotion. Tout semblait vide, comme ces longs silences qui suivaient une bataille acharnée. Etait-il seulement toujours là ?
Abel baissa prudemment ses défenses, sondant les profondeurs de son âme à la recherche d’un signe du totem. Le bélua tressailli en sentant son aura. Elle était étrange, et deux yeux oranges semblaient l’épier du plus profond de lui, comme si l’animal attendait quelque chose. Comme s’il attendait de voir ce que son réceptacle ferait s’il ne lui envoyait pas la moindre information. Lui faisait-il confiance ?

Abel regarda le visage d’Opalyne devenir livide et sa peau blafarde, ce qui le poussa à relever légèrement son arme. A quoi jouait-elle ? Tout cela pouvait se terminer en une fraction de seconde… La liane semblait se tendre un petit peu plus à chaque seconde, accumulant de l’énergie, tandis que les petites fleurs qui parsemaient l’arme étaient toutes tournées vers la démone, comme si elles indiquaient une cible. Cela aurait été tellement facile… A cette distance, le corps d’Opalyne aurait été transpercé de part en part avant qu’elle ne puisse sortir ses armes, et en intérieur ses ailes ne lui auraient pas été très utile… Un pacte pour un meurtre, un pacte pour sa vengeance, en valait-il la peine ?
Le totem répondit pour lui. D’un geste sec, le bélua tourna son arbalète vers Opalyne et Abel sentit son doigt se crisper sur la détente.
« Arrête, je ne veux pas qu’elle meure ! »
Le carreau jailli de l’arme à toute vitesse, et siffla aux oreilles de la démone, ratant sa cible de plusieurs bons centimètres avant de venir se planter dans le mur situé derrière elle. Le bélua recula de quelques pas, un petit peu sonné. Il ne comprenait pas bien ce qui venait de se passer, mais les pensées de son totem lui semblèrent soudain étonnamment claires. Son arme était à présent inefficace et il ne pourrait plus s’en servir avant de l’avoir rechargée, ce qu’elle ne le laisserait certainement pas faire. Quant à ce qu’il avait crié bien malgré lui… L’esprit animal n’avait fait que révéler ce qu’il pensait au fond de lui. Il l’avait protégée. En empêchant son totem de la tuer, il venait de sauver la vie de celle qu’il aurait appelé une seconde plus tôt son ennemie.

L’esprit animal pouvait parfois se montrer d’une intelligence machiavélique. Abel n’avait plus vraiment le choix. Son regard résigné se tourna vers la démone.
« Est-ce que tu saurais retrouver le maître de ce couard ? »
Le bélua poussa du pied le cadavre du démon, envoyant la dépouille de la petite créature vers Opalyne avec une pointe de cruauté qui ne lui ressemblait pas.
« Si tu es capable de me conduire à lui, si tu es capable de m’aider à lui faire payer ce qu’il a fait… Je t’accorderais une semaine de ma vie chaque mois durant une année. Je n’ai que deux conditions : je ne peux pas blesser Myrialuna, je ne peux pas m’en prendre à la nature. »
Les yeux d’Abel avaient perdu toute émotion lorsqu’il s’approcha à nouveau de la démone. Ses pensées étaient claires et sans remord, c’était un peu comme s’il avait toujours su qu’il devrait en arriver là pour accomplir sa vengeance.
« A part cela, tu seras libre de faire de moi ce qu’il te plait. »
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Mer 26 Fév 2014, 14:03

Son arme se lève vers moi, pas bon signe ça, enfin en même temps, c'est parfait, ça prouve que je le trouble réellement avec mon petiot jeu. C'est que nôtre histoire commune n'est pas banale et la seule idée de signé un pacte avec lui me fait, à moi aussi, un peu perdre la raison. Après tout ce n'est pas tout les jours qu'on a possibilité d'en signé un avec un être aussi désespéré, car oui, il n'y a bien que ce genre de gens qui se donnent corps et âme à nous pour qu'on les aides. Je me fixe réellement cette fois, la voix d'Abel raisonne et le carreau file à toute vitesse, sifflant, mais il ne rencontre pas mon corps et finit sa course plus loin, me laissant là, interdite quant à ce qu'il viens de se produire. Une fois il déteste les démons et là, il mène un combat intérieur pour ne pas me tuer, ça n'a purement et simplement aucun sens et en moi, un tourbillon d'émotion contradictoire voit le jour. Entre l'envie soudaine et débile de pleurer et celle de lui mettre mon poing dans la mâchoire et de planter mes bâtons dans son corps jusqu'à ce que ses hurlements de douleur parcourent les terres de ce monde en entier.
Je reprend une expression neutre et froide avant de poser brièvement mon regard sur le cadavre, lui, aucun doute que j'oublie son maître. Un démon qui ma gardé enchainer presque trois ans complet, voulant faire de moi son petit papillon en cage, ce qui n'a pas durer pour diverses raisons, ma fuite étant une d'elle, enfin, une évasion en quelques sortes.

- Si je saurais, j'ai des choses à réglés avec son maîtres... Pour le reste, ça me semble bien possible.

Je relève la tête vers Abel, délaissant ma peau de vampire mais gardant des yeux étonnamment rouge, glaciale aussi, changement d’apparence oblige, j'ai envie de me montrer sous un nouveau jour juste pour signé le pacte. Et aussi peut-être fais-je cela pour cacher le trouble en moi. Mes ailes de papillon laisse place à mes ailes naturelle de démon, noir et effrayante, légèrement déchirer par endroit sur la membrane sans que cela n’occasionne la moindre gène. Je les déploie vivement, soulevant un nuage de poussière. Pour moi, un pacte se signe dans le sang, et j'attrape mon chakram d'une main lente, dosant chaque geste pour lui donner un aspect solennel et voir même, lugubre. Doucement, je pose la pointe d'une des griffes du chakram sur la paume de ma main, prononçant ses quelques paroles tout en m'entaillant la paume.

- Par ses quelques gouttes de sang versé Abel, tu reconnais signé le pacte avec moi. La mort du démon que tu poursuit contre ta servitude total et complète une semaine par mois une année durant, à ceci prêt que je ne pourrai te demander de faire du mal à Myrialuna et à ta chère nature.

Je pose doucement ma paume sur son torse, à l'emplacement même de son cœur, la ou l'énergie vital d'une personnes et bien souvent la plus forte, absorbant cette même énergie pour me régénéré, et donc, soigné la plaie que je me suis moi-même faîtes et scellant ainsi le pacte entre nous. Mon sang tâche d'ailleurs bientôt la chemise de mon compagnon avant qu'il ne reste pour seule preuve de ce qui viens de se passer que du sang sur la lame de mon chakram, quelques gouttes sur le sol et une ligne pas très nette sur la chemise du Bélua, à l'endroit même ou quelques secondes plus tôt, ma main été posé. Mon apparence redeviens celle du démon aux yeux ambre et aux ailes de papillon alors que j'étire un sourire espiègle.

- Je ne te savais pas si dépressif tu sais.
- Opalyne, ne le provoque pas voyons

J'ignore Azazel, venant volé un baiser au Bélua, le second depuis que je le connais, lui tournant à présent dos sans crainte, on a un démon à chercher, traquer, et massacrer et j'ai la possibilité de profiter d'Abel de toutes les façons qu'ils soient. en somme, la vie est belle. Bon, il n'y aura surement jamais rien de charnel, mis à part quelques baisers volé destiné à l'agacé j'entends, mais j'ai pas mal de petites choses à faire pour me faire remarquer parmi les miens, et il va devenir l'instrument de ma propre guerre. Car je n'ai qu'un seul vrai objectif sur, le Léviathan, symbole de l'Envie, ce sera moi.
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Mer 26 Fév 2014, 19:35

[quote="Abel"]

Abel ne savait plus trop quoi penser. Son esprit semblait vide après le hurlement qu’il avait poussé une seconde plus tôt. Tout le tumulte de ses idées s’était arrêté et c’était devenu clair. Ce pacte allait sceller son destin durant un an. Le bélua préférait ne pas se demander comment elle allait se servir de lui, espérant qu’elle n’était pas aussi démonique et cruelle qu’elle voulait le faire croire. Mais après tout, tant qu’il ne blessait pas celle qu’il aimait et que ses actes n’allaient pas à l’encontre de ses convictions, elle pouvait bien se servir de lui pour gagner en puissance parmi les siens, cela lui importait peu. La seule chose qu’il ressentait était une vague de contentement qui provenait de son totem. Il ne comprenait pas bien pourquoi l’idée du pacte lui plaisait tant. Il était la cage qu’il avait toujours voulu éviter. Ou le considérait-il comme un moyen de s’exprimer ? Abel ne voulait pas croire que son esprit animal soit aussi maléfique. Mais la vérité était que ce dernier était bien trop obsédé par sa vengeance après que le démon qui avait attaqué sa forêt n’ait tué la mère d’Alia pour s’opposer à une proposition qui lui permettrait de refermer ses crocs sur son cou. L’occasion était trop belle, même s’il devait en payer le prix.

La démone changea à nouveau d’apparence pour reprendre celle la plus noire dont les siens disposaient. Au lieu des petites ailes de papillon qu’elle aimait montrer, c’étaient de grandes ailes déchirées qui apparurent aux yeux d’Abel. Il n’aimait pas cette apparence, et même s’il aurait préféré lutter contre cette idée, c’était ce qu’elle était, un démon, une créature du mal. Sans vraiment savoir pourquoi, le bélua aurait voulu voir autre chose en elle, mais la réalité était devant ses yeux, et il était en train de céder à une de celles qu’il avait toujours voulu combattre.
Il la regarda sortir son chakram sans se méfier. Après tout, sa vie valait plus pour elle que sa mort s’il la laissait faire. La démone s’entailla la main en prononçant quelques mots que le bélua entendit à peine. Il savait bien ce qu’elle disait. Il savait que c’était de lui qu’elle parlait, et il savait ce que cela signifiait et ce qu’il acceptait en la laissant faire.
La main de la démone se plaqua ensuite contre son torse et le bélua l’attrapa instinctivement, la serrant contre lui en lui lançant un regard plein de défi. Il voulait que ça se termine, que ce soit fait et qu’ils puissent passer à ce pourquoi il avait passé cet accord impie. Il sentit son énergie l’abandonner s’enfuir de son corps, comme aspirée par la démone. C’était douloureux et Abel pouvait presque sentir son cœur ternir sous l’effet de la magie noire, mais il n’était plus à présent question de renoncer. En temps normal il se serait retiré pour se protéger, mais cette fois au contraire il attira le bras d’Opalyne et la regarda dans les yeux.
« Démone, si tu remplis ta part de marché, j’honorerais la mienne, quoi que tu demandes. »

La voix d’Abel ne trembla même pas. Il était simplement résigné. Il avait apposé des conditions suffisantes pour ce pacte ne vienne pas faire de tort aux êtres qu’il chérissait le plus. Le visage de Myrialuna lui apparut soudain. Que penserait-elle de lui si elle voyait les atrocités qu’il serait forcé de commettre ? Jamais il ne pourrait faire quoi que ce soit qui lui ferait du tort, mais il serait néanmoins changé à jamais.
La démone repris ensuite sa forme habituelle, celle dans laquelle il l’avait connue, lorsqu’elle l’avait amadouée avant de le laisser pour mort. Comment était-il arrivé à lui faire confiance ? Au moins, ce pacte scellé dans le sang l’obligerait à lui venir en aide si elle voulait pouvoir profiter de sa récompense.
Perdu dans ses pensées, le bélua senti les lèvres de la démone se coller à nouveau aux siennes, réveillant en lui les souvenirs du bain.
« Arrête ça… »
Le bélua ne savait pas réellement s’il pensait ce qu’il disait, mais il ne pouvait s’empêcher de penser à Myrialuna et à ce qu’il ressentait pour elle. S’il voulait être digne d’elle, il allait devoir résister à la tentation, jusqu’à ce qu’il puisse la voir à nouveau et savoir si elle était vraiment à lui.

Les mots de la démone réveillèrent une certaine colère qu’il chercha à réprimer sans vraiment y parvenir. La liane qui faisait office de corde de son arbalète grimpa le long de l’arme et se tendit peu à peu tandis qu’un pieu de bois pointu apparu dessus.
Le regard d’Abel se posa une seconde sur la démone, mais il abandonna rapidement l’idée.
« Fais attention à ce que tu dis. Il me reste 3 semaines par mois où je pourrais transpercer ton cœur et mettre fin à ce pacte. »
Il détailla son corps de haut en bas en souriant.
« Petite démone… Tu crois vraiment que tu aurais le dessus sur moi sans cette magie des tiens ? »
Assez satisfait de sa remarque, le bélua sorti de la grange en posant son arbalète sur son épaule.
« Allez, en chasse. Un des tiens doit mourir ce soir. »
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Mer 26 Fév 2014, 20:49

Le sentir posé ses doigts tiède sur les miens, comme pour que je reste là, à sceller ce pacte à jamais, ça s'était satisfaisant, la preuve que son être était faible car je comptais pour lui. A moins que ce ne soit plus fort, enfin qu'importait, lui aussi avait de l'importance. Il était mien à présent, une semaine chaque mois un an durant, je pourrai l'utiliser de bien des façons, mais je commence aussi à me demander si je suis vraiment capable de l'attirer seul dans les ennuis, à faire de lui pleinement un bouclier, car oui, je ne suis pas si insensible que je le veux, loin de là et ça, c'est une faille que je n'arrive pas à boucher. Pas encore j'entends. Toujours est il qu'un sourire satisfait nait sur mes lèvres alors qu'il attrape mon bras. Mais ce pacte n'est que le début, un début bref mais nécessaire à mes projets, comme aux siens, même si les siens m'importe peu dans la mesure ou ce sera, je l'espère, très vite derrière nous.
Arrêter quoi ? Je me retiens de le demander, cela ne servirait à rien de toute façon et le jeu m'amuse bien trop car oui, même si il me le demande, je ne sens pas réellement cette volonté de me repoussé, c'est comme si son esprit était déjà troubler, ce qui est surement le cas. En sommes, comme si mon faux côté ange avait déjà fait du charme à son âme et franchi une barrière. Pour tout dire, c'est la preuve formel qu'une part de lui est mienne et ça, c'est exquis. Je l'écoute d'une oreille attentive avant de le suivre, répliquant d'un ton acerbe.

- Tu ne pourrais pas mettre fin à ce pacte si facilement, chaton. Et que tu es signé le pacte est la preuve que tu es faible et désespéré, je devrais peut-être pas te le dire mais paraîtrait que connaître ses faiblesses est un moyens de les combler alors voit ça comme un conseil d'amie. Bien que je doute être une amie pour toi ou moi-même savoir ce que c'est. Quant à ton démon, si mes souvenirs sont exacte, tu pars déjà dans la mauvaise direction, tourne donc vers l'Est.
- Opalyne, tu es sur que tout va bien ?
- Tout va pour le mieux Azazel.

Si le renard à six queues qui m'accompagne comme mon ombre en doute, il ne le fait pourtant pas davantage remarquer et je reprend les devants sans vraiment m'en faire. Abel à besoin de moi, oui, ce stupide Bélua que j'ai déjà assommer et dont j'ai déjà troublé les sens dans un bains imprévu à besoin de mes services, il a signé un pacte, chez nous c'est la preuve même de la faiblesse des gens. Et s'il en a signé un, il peux en signé d'autre, et ce qui m'importe à présent c'est d'être sure de le garder pour moi, à la manière de certain animaux qui refusent catégoriquement de partager leur proies avec leurs congénères. Et tout ça inclus à mon grand damne que je doit non seulement conclure ma part du marché mais aussi, veiller à ne pas le traiter comme un moins que rien, ou du moins, pas plus que nécessaire. Encore heureux que je joue naturellement sur une façade douce car sinon, le défi serait bien plus dur. Je décide d'ailleurs de me confié sur ce démon, peut-être pour commencer à établir ce fameux lien de confiance, enfin un faux lien mais qui pour lui, doit vraiment sembler réel si je veux pouvoir parvenir à mes fins.

- Je l'ai connu ton démon, j'ai passé trois ans enchaîner comme un animal chez lui. Enfin quand je dit chez lui, c'est quant il vivait encore aux enfers. Et crois moi, garder un papillon en cage est impossible, la preuve, je lui est échapper. Bref, toujours est il que je ne vais pas seulement te rendre service sur ce coup là, Abel. Oh et une dernière chose, ne fais jamais l'erreur de sous-estimé un démon.

Je le gratifie d'un sourire, un de ceux qu'on croit à tord comme amusée ou espiègle, qui va avec un conseil. En réalité je me fou bien de me confié, le passé est passé, l'oublier est impossible mais il faut savoir l'utilisé et c'est ce qui nous donne un sérieux avantage, aussi j'ajoute d'une voix qui trahis bien que mes pensées sont déjà toute tournée vers le meurtre qu'on va devoir commettre et duquel, je serai actrice, aux risques de ne pas plaire à d'autres démons et à me faire des ennemis aux sein me^me de ma race, et peut-être aussi, quelques alliés.

- J'espère que t'as pas peur de me voir de nouveau nue car si je doit servir d'appât, va falloir frapper fort.
- Opalyne, t'es pas sérieuse là, si ?

Je ne réponds pas à Azazel, mais mots n'ont pour seul but cette fois de tester la réaction du Bélua et mon compagnon pousse un bruyant soupir alors que je cherche à me repéré sur cette étendu verdoyante infini. Ou du moins qui semble l'être. et dire que je renonce à détroussé un vagabond à cause d'Abel, il a de la chance que ce soit pour un pacte, sinon j'aurai certainement abusé de lui, enfin, de sa vie surtout, la laissant le quitter purement et simplement. Enfin bref, on a mieux à faire et papoter gentillement ne durera pas, je le sais bien, néanmoins cette discutions continue de crée en moi des sentiments étranges et indéfinissable qui m'agace un tant soi peu de part leur nature trop douce.
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Lun 10 Mar 2014, 21:56


Abel suivit machinalement la direction indiquée par Opalyne. Quelque chose avait changé dans son cœur, sans qu’il ne parvienne réellement à l’expliquer. Son âme s’était soudain tâchée de de noir. Le fait de servir un démon, même si ce n’était qu’une semaine par mois, faisait de lui un serviteur du mal. Mais étrangement, cela ne le dérangeait pas autant qu’il l’aurait pensé. Ce monde était injuste et cruel, la plupart des êtres qui se disaient bons n’avaient souvent aucun respect pour ce que le bélua considérait comme essentiel. Tuer quelques-uns de ces barbares pourrait même peut-être lui plaire. Après tout, tant qu’il continuait de servir les intérêts de sa déesse et qu’il ne faisait pas de mal à ceux qu’il aimait, le reste l’importait peu.
L’esprit animal du bélua semblait satisfait de la situation. Il était beaucoup plus calme que d’habitude, et la présence de la démone à ses côtés, qui aurait auparavant suffit pour le faire entrer dans un état d’agitation certain, semblait même le calmer, comme s’il se réjouissait de ce pacte que son réceptacle venait de signer. C’était la première fois qu’Abel sentait qu’il était d’accord avec lui, ce qui le renforçait dans son idée. Après tout, ce choix n’était peut-être pas le pire à faire, la notion de bien et de mal étant toute relative.

Les pensées du bélua vagabondaient vers la mort de son mentor, et il entendit à peine ce que lui disait Opalyne tant il était affairé à essayer de réprimer la colère qui montait en lui à chaque fois qu’il revoyait la scène qui lui avait coûté celui qu’il avait toujours considéré comme un père. La mère d’Alia était morte de ses mains elle aussi, et son totem s’agitait à chaque fois qu’il y repensait. Même si celle qu’il avait à ses côtés ne lui inspirait pas la même haine pour une raison qui lui échappait, les démons ne méritaient que la mort à ses yeux.
« Ne me provoque pas. Tu pourrais être surprise de voir qui est faible ici. Je ne suis plus celui que tu as assommé dans les bois. Et déjà ce jour-là je crois me souvenir que tu fanfaronnais moins entre mes crocs. Les tiens se croient tout puissants, ils se croient au-dessus de tout. On verra à quoi ressemble le peuple des enfers avec un carreau au travers de la gorge et le corps lacéré de mes griffes. M’est avis que vous ressemblerez à n’importe quelle créature qui subirait le même sort : vous vous étoufferez dans votre sang et le dernier soubresaut de vos pieds emportera avec lui votre arrogance. Et si tu as réussi à t’échapper, c’est qu’il ne doit pas être si fort que tu le dis. »
Le bélua se retourna vers la démone pour observer sa réaction. Ses yeux se perdirent un instant dans les siens. Un instant durant lequel ses sentiments lui parurent encore plus étranges. Il aurait dû ressentir de l’animosité envers elle, il aurait dû vouloir la tuer, et son totem aurait dû tenter de le pousser à se jeter sur elle à chaque instant. Mais au lieu de cela, il préférait rester près d’elle, sans se montrer trop familier pour autant, mais sans cette colère qu’il aurait pu ressentir. Si quelqu’un les avait attaqués à cet instant précis, il aurait même défendu Opalyne, comme il l’avait défendue contre son totem. Il ne voulait reconnaître que le fait de protéger celle qui allait le mener à son ennemi et lui permettre de le tuer, mais n’était-ce vraiment que cela ?

Il ne put s’empêcher de sourire en entendant les mots de la démone. Il la regarda avec un air amusé et faussement aguicheur.
« Tu es donc incapable de garder tes vêtements lorsque tu es avec moi ? »
Ne l’acceptant qu’à demi-mot, il devait bien reconnaître qu’il prenait une forme de plaisir à agacer Opalyne, et elle semblait le lui rendre. Se pourrait-il qu’un jour ils deviennent proches ? Elle n’avait décidément pas fini de lui torturer l’esprit.
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Mar 08 Avr 2014, 21:44

Je souri, moi surprise par cette tête de mule, possible, mais pratiquement impensable. Je regrette juste d'avoir laisser Misa, si seulement elle était là, au moins je serai davantage tranquille. Ceci dit je peux parfaitement faire sans mon Orine. D'ailleurs Misa ne me serai pas d'une grande aide de toute façon, c'est certes un bouclier efficace mais son rôle s'arrête la et le lien entre nous est surtout fort pour elle, pour moi, c'est juste un atout de plus.

- Tu n'es peut-être plus le même chaton, mais ne vas pas croire que je suis dans le même état que ce jour là non plus. Enfin qu'importe, les miens comme tu dis, je m'en contre-fiche pour la simple et bonne raison qu'ils me sont insignifiants.
- Je te retrouve bien la, petit papillon.

J'étire un sourire en direction d'Azazel, lequel fanfaronnerait presque. Je ne sais pas ce qui prend a cette boule de poil à six queues mais il est de bien bonne humeur. Peut-être, comme moi, grâce au acte conclu avec le Bélua. Impossible de le savoir avec certitude, a moins d'usé de notre lien particulier mais je n'en est pas vraiment envie, je préfère écouter mon chaton désespéré qui ma non seulement invoqué mais qui a aussi conclu ce petit quelque chose que tout les démons veulent. Il est miens et seul ça compte. J'étire un sourire cette fois à l'attention d'Abel tout en l'écoutant, sa naïveté en serait presque touchante, a un point que ça m'en donnerai la nausée en fait. Ceci dit à l'époque je n'étais encore qu'une gamine, ou presque, étant donné que je me contre-fou du poids des années. Je m'approche doucement du Bélua alors que son regard ce perd dans le mien, caressant sa joue du bout des doigts dans un geste d'une infini douceur mais avec un regard presque froid et cruelle, accompagnée d'un sourire qu'il est tout autant. Cependant mon humeur change vite et cet instant de froid - rappel que je ne suis pas un ange mais bel et bien un démon, un des êtres les plus crains de ce monde - passe bien vite.
Je me retourne soudain, me figeant sur le chemin, enfin il n'y a aucun chemin dans cette étendu verte mais je me comprends, le toisant avec une espèce d'animosité complété d'une vrai espièglerie cette fois, optant pour lui répondre d'une voix douce et à la limite sensuelle a tel point que ça en deviens provocateur. Et n'oublions pas les bras croisé sous ma poitrine, geste totalement imprévu cette fois et qui, a mon grand plaisir en rajoute une couche en faisant paraître cette même poitrine justement,, un peu plus opulente.

- C'est peut-être un signe que finalement, mon péché n'est pas celui que je crois et que l'Envie avec un grand E porte ton nom.
- Opalyne...
- Oh ça va Azazel, ferme là.

Il plaque ses oreilles sur sa tête alors que j'entends un sifflement que je reconnaitrais entre mille, justement je pensais a elle unj peu plus tôt. Je me tourne vers Abel, sachant pertinemment qu'il doit regarder la jeune femme qui court vers nous, ses cheveux vert détonnant miraculeusement sur le décor de la forêt, plus sombre.

- Je te présente Misa, mon Orine.

Un ton neutre voir froid alors que cette dernière s'arrête, remarquant enfin que je ne suis pas seule a trainer ici. Ça ne me surprend cependant pas de la retrouvée ici étant donner que son peuple vie tout près et je la laisse approcher sans même l'ombre d'un regard sur elle alors qu'elle fini par se glisser derrière moi, observant Abel et Alia sans un mot, comme à son habitude de toute façon. Azazel au contraire préfè_re aller folatrer dans les pieds de la nouvelle venue alors que cette fois, je jette un coup d'oeil autour de nous, ignorant bien toutes les questions a venir et parlant presque pour moi seule.

- Ou peut bien être exactement cet enflure que nous devons tué.
- Vous souhaitez tué quelqu'un maîtresse ? Mais le meurtre ne résous rien et je ...
- Tu ferais mieux de garder le silence.
- Fais pas cette tête Misa, tu sais comment est Opalyne.

Misa baisse la tête et je me tourne vers elle, allant doucement lui prendre la main, la lui serrant sans dire un mot mais avec tendresse. Ce geste n'échappera peut-être a personne mais c'est pour moi une preuve que mine de rien, j'aime cette Orine qui essaie toujours de m'amener vers une soi-disant lumière. Finalement je regarde Abel, désignant du menton la route a suivre, si mes souvenirs sont exacte ...
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Dim 20 Avr 2014, 20:52


Abel avait le regard vide alors qu’il suivait la démone à travers les chemins. Le sentier qu’ils suivaient les menaient plus profondément dans la forêt où quelqu’un semblait les attendre. La main du bélua se posa quelques secondes sur la crosse de son arbalète avant de constater qu’Opalyne se dirigeait droit sur elle. Son geste le troubla quelque peu. En temps normal il ne se serait pas montré si agressif envers qui que ce soit, et alors qu’il ne savait même pas qui était l’orine, il avait déjà pensée à la transpercer d’un carreau bien placé, s’assurant qu’elle ne viendrait pas troubler leurs plans. Etait-ce la démone qui avait déjà une telle influence sur lui alors que le pacte n’était pas encore scellé ? Etait-ce la traque qui l’avait épuisé et laissé son totem lui transmettre ses instincts sauvages ? Ou commençait-il tout doucement à changer à la vue de ce monde dans lequel il ne retrouvait aucun des principes qui l’avaient vu grandir et avec lesquels son peuple l’avait élevé. Il chassa ces pensées de son esprit en contemplant la lisière de la forêt qu’ils longeaient. Abel se sentait bien seul sur le chemin de la haine, et il aurait donné cher pour voir apparaître le visage rassurant d’Amarel ou la fourrure soyeuse d’Alia. Mais Opalyne était la seule à l’accompagner, et voilà qu’elle rejoignait cette orine. Elle n’avait pas l’air dangereuse, mais le bélua sentit néanmoins la balance des forces lui échapper un peu plus. Il était sûr de pouvoir tenir tête à la démone en cas de besoin, mais à présent que Misa était avec elle, les choses seraient plus tendues si la situation s’envenimait.

« Ce démon, comment se nomme-t-il ? Où vit-il ? Est-ce que tu sais comment nous allons faire pour l’atteindre ? J’ai seulement besoin d’une fenêtre de tir correcte et son corps sera transpercé de part en part avant qu’il n’ait le temps de comprendre que je l’ai retrouvé. Je n’ai pas rencontré bon nombre des tiens, mais aucun de ceux que j’ai croisé ne se relèveraient après ça. Et quand bien même il respirerait encore, je n’aurais qu’à lui présenter mon propre démon. Tu verrais comme il a grandi… C’est dur de résister à l’envie de te le montrer avant. »
Le bélua avait du mal à se retenir de la provoquer. Et pour cause : il avait réellement envie de lui montrer de quoi il était capable. Son totem avait traqué son congénère sur des kilomètres et l’aurait volontiers dévoré si Abel ne l’avait pas retenu. Le fait de servir la démone lui répugnait, mais il devrait tôt ou tard lui prouver sa valeur. Après tout, si cela pouvait étendre l’emprise d’Opalyne parmi les siens, le bélua n’avait absolument rien contre le fait de faire quitter ce monde à d’autres de ses congénères.

Les mots de la démone le firent sourire. C’était étrange, et bien qu’il ne puisse l’avouer pour l’instant, leurs échanges l’amusaient. Amie, ennemie, amante, rivale, Opalyne était un petit peu tout cela à la fois, sans qu’il ne parvienne réellement à faire la part de choses. Et lorsque quelque chose venait la menacer, comme son totem l’avait fait quelques heures plus tôt, ses réactions étaient pour le moins étranges… Jamais il n’aurait levé un doigt pour protéger un autre démon.
« Petite démone… Tu ferais mieux de te concentrer sur notre objectif au lieu de batifoler. Ton renard apprivoisé semble jaloux… »
Le bélua jeta un regard amusé à Azazel. Il n’avait pas oublié ce qu’il avait fait subir à sa Alia, et il mettrait du temps avant de le lui pardonner.

Alors qu’ils arrivaient près de l’orine, Abel ne mit pas longtemps à comprendre que celle-ci était avec la démone. Elle semblait bien moins malveillante qu’elle, mais tel était le fardeau du peuple de Vénus. Leurs maîtres pouvaient parfois poursuivre des desseins bien plus sombres que les leurs, et ils ne pouvaient que s’y plier. Intérieurement, le bélua plaignait cette Misa, mais il devait bien reconnaître que, même si ce n’était pas de son plein grès, il allait servir celle qui allait devenir sa maîtresse de la même manière…
Le cœur lourd de ces pensées tout sauf réjouissantes, Abel se contenta de fixer l’orine une seconde, avant de la dépasser pour suivre Opalyne. Combien d’autres créatures la démone allait-elle encore écarter du droit chemin ?
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Lun 21 Avr 2014, 00:15

Je ne répond pas à Abel, ou plutôt si, par un sourire amusée, le genre qui signifie quil n'a jouer qu'avec des enfants jusque là, qu'il ne connait rien à mon peuple, et en somme, rien à la vie. J'ai bien envie d'aller me fourrer dans ses bras, de sortir mes bâtons et de les poser délicatement juste en dessous de ses côtes, la ou les organes ne sont pas vitaux mais ou il ressentirait la souffrance la plus pur et la plus intense, la ou il en viendrait à me supplier. Mais je ne doit pas l'abimer, non, nous avons, ou plutôt allons avoir un pacte et de toute façon, il sera miens. Et comme je l'ai déjà si bien pensée, plus mes relations avec lui serons douce, et plus j'aurai de chance de le garder sous ma coupe, et le plus important, c'est bien ça.

- Tu cherche quelqu'un sans même savoir qui, autant dire que seul tu n'as aucune chance de trouver ta proie, ou plutôt, c'est sur la chance et ta bonne étoile que tu doit compter. On l'appel le Découpeur chez nous, je te laisse comprendre pourquoi.

Azazel reste résolument silencieux, bien, de toute façon il n'a aucune réponse à donner, et je n'attends pas moins de lui que toute son attention sur ce qu'on va devoir faire pour s'assurer les bons et loyaux service d'Abel, même si concernant ses termes, j'ai un doute quant à leur emploie dans les conditions actuelle. Enfin, toujours est il que je prend le Bélua de haut mais avec une espèce d’insoucience toute enfantine, presque de l'innocence, même si lui sait qui je suis vraiment, j'ai toujours espoir que ce jeu de masque peut suffire à le troublé, voir même à le trompé. Mais quelque pas plus loin, je me retourne vivement, repoussant Azazel du pied, faiblement mais assez pour qu'il se retienne de bondir sur le Bélua, me plantant face à ce dernier d'ailleurs avant de glisser mes bras autour de sa nuque, me collant à lui avec un manque de pudeur certain, comme dans le bain, ce soir là, mais ma voix est venimeuse cette fois ci alors que je ne murmure que quelque mot à son oreille.

- Je ne batifole pas, animal stupide.
- Et toc ...

Cette réplique d'Azazel me radoucit alors que je m'éloigne pour rejoindre Misa, dont la présence est comme un baume, même si je sais qu'elle peut devenir de l'acide aussi tant le fameux Lien établis entre moi et elle m'énerve parfois. En particulier quand il lui prend le besoin de servir de bouclier providentiel, ce qui m'arrange bien certes, mais me faisant tout autant horreur. Marcher, encore est toujours, jusqu'à ce que je m'arrête, venant plaquer ma main sur les lèvre d'Abel avec une douceur inexistante, ma voix l'étant par contre bien plus.

- On y est.

Je m'éloigne du trio que je laisse derrière moi, laissant mes doigts glissé sur les lacets du corset de ma robe, le détachant légèrement, assez pour laisser deviner la vision d'une cible facile. Le premier démon qui sors de l'étrange cabanon n'est qu'un sbire et je lui tranche la gorge d'un geste rageur avec mon chakram, il n'est qu'un déchet et ne sers à rien. Je passe le pas de la porte avant de pousser un sifflement rageur. Le démon en question n'est pas là, dommage, ça va nous forcer à chercher encore. Je me fige, ignorant qu'un autre sbire de cet enflure est derrière moi, le regard fiévreux due à des pensées pas très catholique, je le crains. Azazel m'envoie un message par télépathie, mais je ne comprend rien, comme si ce dit message était intercepter, et quand je me retourne, je ne voit que le dit démon, mort. Deux sbires en guise de garde d'un cabanon abandonné depuis un moment pourtant. Je reste figée, surprise mais aussi rageuse, plus on fait trainer ça et plus l'effet de surprise justement, risque de me passer entre les doigts. Non seulement ça mais Abel va finir par se détourner, et si ce pacte ne se conclue pas bien vite, je perdrai ce que je cherche depuis trop longtemps, un esclave.

- Opalyne ?
- Ça va Azazel, t'en fais pas, mais cet enflure risque de savoir qu'on le cherche maintenant, et ça fou un tant sois peu mes plans à l'eau, me^me si en même temps, croisés ses pions ici ça veux dire qu'il n'est pas loin.

Je ferme un instant les yeux, je me suis mise en danger un peu trop vite, sans la moindre prudence, et j'ai eu de la chance cette fois, mais je n'en aurait peut-être pas d'autre. Je rouvre mes prunelles ambrés sur la forêt, les bras croisés, réfléchissant déjà à tout ce que je sais de cet endroit. Pas grand chose en fait, mais Misa elle sait peut-être davantage de chose sur notre proie. Ceci dit lui demander reviendrais a avouer devant Abel que je patauge actuellement sans indice de l'endroit ou se cache son ennemi. Je retiens un soupire sous une façade neutre, un seul faux pas et adieux le pactre, adieux la chance d'avancer, l'avenir radieux. Pensé à ça me met en plus un coup de pression dont je me passerai bien et mon coeur s'emballe légèrement. Finalement je détourne purement et simplement le regard d'Abel, attendant la suite en faisant mine de réfléchir, incapable d'avoir vraiment des pensées cohérante en fin de compte.
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Mar 06 Mai 2014, 00:39


Les paysages défilaient devant les yeux d’Abel comme s’il n’y était pas, comme s’il était spectateur de cette longue marche à travers les plaines et les forêts. Il ne pensait qu’à une seule chose : le visage inerte de son mentor, la mère d’Alia étendue sur le sol près de lui. Ces visions lui faisaient encore mal à chaque fois qu’il entrevoyait son passé, et cette douleur attisait sa haine et son envie d’en finir avec ce démon. L’Enfer engendrait chaque jour des monstres de cruauté, mais étrangement Opalyne n’était pas de ce genre, ou du moins c’était ce qu’il pensait. Libérer ces terres de la présence d’un seigneur démon contre 4 mois de sa vie ne semblait pas si cher payé, quoi qu’il puisse être forcé de faire. Si chaque être de ces terres faisait de même, la population des enfers chuterait drastiquement et ces temps troublés  ne seraient plus qu’un mauvais souvenir. Cette démone avait quelque chose de particulier, qu’il ne parvenait pas à expliquer, mais qui le poussait à lui faire confiance, du moins comme on peut accorder sa confiance à un démon, c’est-à-dire avec de grosses réserves.
« Si ce couard de ta race avait correctement accompli son rituel, c’est lui qui se serait matérialisé devant moi, et avant qu’il ne comprenne à qui il avait affaire son corps aurait été transpercé de part en part, et ce qu’il reste de son corps aurait été lacéré de mes griffes. Tu vas me mener à lui, et ce ‘découpeur’ ne fera plus jamais de victime. »

Abel n’avait pas pour but d’étendre le règne de la lumière, il ne combattait pas pour le bien comme ces anges qu’il avait déjà croisé. Il ne se battait que pour sa race, pour sa déesse et sa reine. Ce démon s’en était déjà pris à ceux qui lui étaient chers, il lui avait retiré celui qu’il considérait comme un père et la mère de celle qu’il considérait comme sa sœur. La perspective de le faire payer aurait dû être réjouissante, mais le bélua ne ressentait que de la haine et l’envie de tuer. Cette envie irrésistible qui montait en lui tel un désir qu’il ne pourrait assouvir qu’en accomplissant son objectif. Cela ne lui ressemblait pas, et pour une fois ce n’était pas son totem qui lui envoyait des pulsions destructrices. Non, elles semblaient venir du plus profond de son cœur, comme s’il cédait lentement à la corruption. Etait-ce la démone qui avait cette emprise sur lui ? Abel n’aurait jamais pu se l’avouer, mais il était bien possible qu’elle ne soit pas étrangère à ces idées qui n’auraient pas traversé son esprit en temps normal. L’envie qu’elle répandait semblait s’être frayé un chemin dans sa tête, et à présent qu’elle s’y était installée, rien ne pourrait plus l’en déloger, si ce n’était la mort de celui qu’il poursuivait.

A certains moments, le bélua regrettait l’absence d’Amarel, qui aurait su tempérer ses émotions comme elle le faisait toujours. Mais d’un autre côté, sa présence l’aurait sans doute empêché de mener à bien ce qu’il avait entrepris. Il valait peut-être mieux qu’elle laisse ses bonnes intentions au rocher au clair de lune. Il pourrait toujours se justifier auprès d’elle quand il rentrerait, une fois son travail accompli.
La réaction du renard arracha un sourire au bélua. Sa maîtresse fut obligée de l’éloigner pour éviter qu’il ne l’attaque. Même s’il avait des doutes quant à l’issue du combat s’il devait à nouveau affronter Opalyne, Azazel lui faisait beaucoup moins peur, et il savait pertinemment qu’il ne pourrait rien tenter contre lui. Ses hypnoses pouvaient fonctionner sur un esprit faible comme celui d’Alia, mais Abel avait beaucoup progressé depuis leur dernière rencontre. Aujourd’hui les choses seraient certainement différentes…
Lorsque le corps de la démone vint se glisser contre le bélua, il ne put s’empêcher de pousser un petit soupir moqueur. Si cette proximité l’avait au départ mis mal à l’aise, il s’en était presque joué dans le bain, et après ce qu’ils avaient vécu ce soir-là, ses sourires aguicheurs et son manque de retenue en devenaient presque un jeu qu’il pourrait bien se surprendre à apprécier, comme il appréciait de la provoquer.

Mais alors qu’il s’apprêtait à répliquer, la démone posa une main sur ses lèvres pour l’empêcher de parler. Ils étaient arrivés près d’un cabanon en bois qui ne payait pas de mine, mais au vue du regard attentif que lançait Opalyne vers les alentours, il semblait qu’ils étaient peut-être enfin arrivés vers l’endroit qu’ils cherchaient. La démone tua machinalement un de ses semblables qui sortait de l’habitation et s’y engouffra. La scène s’étant déroulée très vite, le bélua fut quelque peu surpris et mis plusieurs secondes à rejoindre la porte que venait de franchir Opalyne. Ce fut certain ce délai qui lui permis d’arriver dans le dos d’un autre démon qui pensait la surprendre. Une nouvelle fois, la vue de la démone menacée déclencha une réaction étrange dans son esprit et le totem de fils de Phoebe fit preuve d’une obéissance qui ne lui ressemblait pas, accomplissant les moindres volontés d’Abel sans poser le moindre souci. Alors que ses mains s’étaient levés vers la tête du démon, ce furent deux pattes qui lui attrapèrent le cou par derrière et, déployant ses griffes, il arracha d’un geste sec la gorge de son ennemi qui tomba au sol, l’air de pas bien comprendre ce qui venait de lui arriver. Suivant les instructions d’Abel sans discuter, les pattes du totem laissèrent bientôt ses mains réapparaître, et le bélua se mit à fouiller du regard l’habitation dans laquelle ils se trouvaient.
« Alors, où est-il ? »
Abel regarda fixement Opalyne qui préféra détourner le regard. Elle semblait en pleine réflexion et le bélua eut soudain l’impression que leur traque allait s’arrêter net, mais il sentit une impulsion au plus profond de son cœur, une impulsion qu’il n’avait jusqu’alors jamais ressentie. Il ne savait que trop bien d’où elle provenait, mais son totem avait pour habitude de s’exprimer plus brutalement et de tenter de prendre le contrôle sans son avis. Cette fois-ci, c’était comme s’il lui demandait la permission de se manifester, ce qui surpris quelque peu le bélua, mais, étant donné qu’ils semblaient bloqués, il ne vit pas d’autres choix que de laisser son totem lui montrer ce qu’il voulait.

Le corps d’Abel se couvrit d’un pelage noir et son visage s’allongea alors que ses pattes l’entrainaient peu à peu vers l’avant. Il ne lui fallut que quelques secondes pour prendre sa forme de panthère à plaques, ne gardant de son apparence précédente que ses yeux brillants d’un éclat orangé qui vinrent se fixer sur Opalyne, la parcourant du regard, avant de se tourner vers Azazel en laissant apparaître ses crocs. Le bélua modela sa gorge et ses cordes vocales pour tenter de prononcer quelques mots, mais il avait encore du mal à garder une partie de son corps en forme humaine. Ses paroles ressemblaient plus à un grognement qu’à des mots, mais ils étaient néanmoins assez intelligibles pour être compris avec un petit effort.
« Je le… vois... »
Abel huma l’air autour de lui. La puanteur du seigneur des pêchés était partout dans l’air alors qu’il n’avait rien senti de particulier une seconde auparavant. Sans un mot de plus, le bélua bondit sur ses pattes arrières et s’engouffra dans l’entrée pour sortir du cabanon. Il n’avait qu’à le suivre à la trace, telle un prédateur chassant sa proie. Il était arrivé jusqu’ici grâce à Opalyne, et à présent ce démon n’avait plus aucune chance de leur échapper. Abel jeta un regard en arrière. Elle allait le ralentir… A présent qu’il était en chasse, il n’allait pas pouvoir attendre qu’elle parcoure les bois pour le rejoindre alors que sa forme féline lui donnait une aisance et une vitesse que peu d’humains pourraient soutenir. Détaillant la silhouette chétive de la démone, un sourire se dessina sur son visage félin.
« Opalyne… Grimpe sur mon dos… »
Abel la regarda fixement, lui faisant comprendre qu’il ne plaisantait pas. Ses pattes puissantes et son corps massif n’auraient aucun mal à soutenir le poids de la démone. Restait à voir si le voyage serait aussi agréable pour elle que pour lui…
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Mar 06 Mai 2014, 20:02

Je me fige, observant Abel, incapable de déterminé si ce changement est dangereux pour moi ou non, l'observant purement et simplement en sentant dans ma poitrine ou douleur presque familière. La peur. Azazel gronde faiblement, juste assez pour détourner mon attention, mais je sens bien via nôtre lien que lui aussi n'est en rien rassurée par ce changement, cette métamorphose. Je recule d'un pas, sentant derrière moi le bois rugueux u mur, mais en revanche, mes yeux ne quitte pas le Bélua, que prépare t-il ? Le voir ? Quoi, qui ? Azazel se retourne, humant l'air, mais le renard aurait bien du mal à reconnaître un démon au milieu d'autre, il a trop côtoyer ceux de ma race, et surtout, il n'a que peu vu celui qu'on cherche, il faut dire qu'à l'époque, je l'avais mis à l'écart. Je souri faiblement en voyant qu'Abel semble avoir la situation en main, ou en patte, qu'importe, je le suis du regard, silencieuse. Je m'approche avant de me figer en l'entendant. Un "t'es pas sérieux" refuse de s'échapper de ma bouche et je la referme sans dire un mot, avançant d'un pas déterminé avant de m'arrêter à côté de lui, étudiant un bref instant son anatomie avant de changer d'apparence, ou du moins celle de mes habits, optant pour un corset blanc des plus provocateur et un pantalon noir, sans oublier bien sur les bottes assortie. La pierre situé à la base de ma poitrine brille légèrement, mais aucun murmure ne s'en échappe et je m'installe sur mon étrange destrier du moment, repliant mes ailes pour éviter qu'elles ne soient une gène.

- Alors on passe au plan B, Misa, reste avec Azazel, vous prendrez une route parallèle.

L'Orine acquiesce brièvement alors qu'Azazel nous regarde partir, avant de s'élancer, prenant pour repère l'odeur d'Abel, évitant de distancer sa compagne aux cheveux vert. Grâce à notre lien, je sais exactement ou se trouve Azazel, quant à Misa, je sais très bien qu'elle ne me perdra pas réellement de vue, enfin, façon de parler ceci dit. Je ferme les yeux, appréciant le vent sur mon visage, m'accrochant à ma monture sans sourciller avant de finalement prendre parole, sachant pertinemment qu'il m'entendra malgré la vitesse.

- Tu veux le tuer, certes, mais ne te met pas bêtement en vue ... je suis l'appât.

C'est peut-être suicidaire, mais qu'importe, le pacte vaut bien ce prix et puis, j'ai presque envie de protéger le Bélua, de le laisser volontairement être l'homme de l'ombre, celui qu'on ne voit qu'à la dernière seconde, autant dire, trop tard. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne cherche pas à savoir, déployant soudainement à demi mes ailes alors qu'il bondit au dessus d'un tronc qui pourri lentement. Se mélange entre impression et la sensation que procure cette course sur le dos de la panthère est presque grisant, je replie mes ailes tout aussi rapidement, ma clairvoyance m'ayant permis d’apercevoir deux démons plus loin devant, autant de sbire inutiles bientôt mort. Les mots qui s'échappe ensuite de mes lèvres ressemble davantage à un ordre, sans doute parce que je veux au plus vite conclure définitivement le pacte. Hors le moyen le plus bref et bien de laisser Abel filer droit sur notre plat de résistance, sans s'occuper un seul instant de l'amuse-bouche.

- T'occupe pas d'eux, je m'en charge.

D'un geste j'attrape mon stylo cacher dans mon corsage, écrivant à même mon bras ce que je veux, la rapidité d'Abe n'aidant cependant pas me^me si je parviens à mes fin quand me^me. deux petites dagues se forme entre mes doigts et je les lances droits sur les deux cibles vue plus tôt, ou plutôt aperçue lorsqu'on en était encore loin. C'est par télékinésie que la seconde trouve le cœur de sa cible alors que la première se plante comme il se doit dans la gorge du démon qui s'effondre au moment ou le Bélua et moi-même passons juste à côté. Néanmoins je remarque qu'un peu trop tard le projectile qui en retour nous arrive droit dessus, et je me le prend de plein fouet. Enfin si par projectile, une branche basse suffit. Je m'accroche a Abel dans un geste désespéré alors que la branche se brise contre mon corps, me coupant le souffle en même temps et créant un hématome qui se fait vite sentir. Ma vision se trouble mais je me tait, me recroquevillant sur le dos du Bélua à la manière d'un chaton, faisant taire la douleur autant que faire ce peu.

- T'occupe pas de moi.

Ma propre voix me paraît étrangère alors que je ferme les yeux, en proie à un violent vertige, résultat de la douleur qui se diffuse dans tout mon corps alors que j'essaie en vain de récupérer un semblant de souffle, m'accrochant désespérément aux plaques de la panthère qui cours toujours.

- Je suis là.

La voix d'Azazel agit comme un baume, mais plus encore, c'est le fait qu'il prend sur lui une partie de ma douleur qui me soulage, le lien immortel, il en use, et cela agit à la manière d'un baume alors que je me redresse faiblement. Je suis pourtant consciente que cette fois, j'aurai du mal à aider le Bélua, je suis plutôt un poids et je ne cracherai pas sur quelques minutes de repos, mais le temps et précieux et je préfère cacher autant que possible à Abel que la douleur me taraude si ardemment malgré l'intervention du renard à six queues qui nous suis de loin, très loin.
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Dim 11 Mai 2014, 16:59


Abel était concentré sur la piste qu’il suivait. Son totem avait vu juste, le seigneur démon était déjà passé par là, Opalyne les avaient menés exactement où il fallait, et même s’il ne s’y était pas trouvé à présent ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’ils ne le trouvent. Le bélua avait presque l’impression de voir la piste se dessiner devant lui alors qu’il la suivait, son esprit faisant immédiatement le lien avec l’odeur désagréable que ce démon laissait partout derrière lui. Une multitude d’autres pistes croisaient celle qu’il suivait, sans doute les traces de tous ses sbires qu’il envoyait çà et là, mais la sienne était bien plus forte, de telle sorte qu’il était plutôt facile pour Abel de se focaliser uniquement sur lui sans se laisser distraire.
Opalyne semblait bien maîtriser son nouveau mode de déplacement. Le bélua aurait pu la laisser au sol, mais la traque aurait pu alors prendre des heures là où il n’avait besoin que de quelques dizaines de minutes pour parcourir la même distance, et ils auraient alors risqué de perdre sa trace. Il suffisait d’une averse pour les renvoyer à la case départ, et cette seule pensée allongea les foulées de la panthère.
Ils dépassèrent rapidement deux autres démons, les détaillant juste assez pour qu’Opalyne ne vienne abréger leur existence, mais quelques instants après Abel ressentit un choc dans sa course, comme s’il venait de heurter quelque chose. Ses bonds étaient agiles et calculés, mais son envergure était changée. C’était la première fois qu’il transportait quelqu’un, et même si sa forme animale le rendait bien plus agile, ses mouvements avaient trop d’inertie pour qu’il puisse les modifier assez rapidement.

La démone lui demanda de ne pas faire attention à elle, mais la position qu’elle prit l’inquiéta quelque peu. Le bélua s’arrêta près d’un tronc d’arbre renversé et profita de son élan pour abaisser ses pattes avant, laissant Opalyne glisser sur le sol avant de placer ses pattes de chaque côté du corps de la démone. Elle semblait sonnée et affaiblie, ses compagnons étaient loin d’elle. En temps normal, Abel aurait vu une opportunité dans une telle situation, mais cette fois ce n’était pas pour lui faire du mal qu’il avait pris cette position, au contraire. Il voulait la protéger. Protéger un démon… Cette idée était complètement irrationnelle pour lui, mais pourtant il était là à regarder aux alentours, la gardant entre ses pattes comme pour l’isoler d’un éventuel danger. Après quelques instants, ne voyant rien de menaçant à travers les bois, son regard se posa sur la démone. Elle avait pris un sérieux coup, mais, même s’il elle avait un peu de mal à reprendre ses esprits pour l’instant, sa blessure semblait plus impressionnante que réellement inquiétante. Abel tenta de le cacher du mieux qu’il put, mais il était soulagé.
Le bélua recula quelque peu pour laisser de l’air à la démone.
« Repose toi quelques minutes. »
Le regard du bélua se tourna à nouveau vers la forêt, comme s’il montait la garde, laissant de temps à autres des regards inquiets vers la démone, fuyant le sien pour qu’elle ne le voit pas.

Un craquement retentit derrière un buisson et un démon sortit en toute hâte, pointant une dague vers Abel qui se déplaça pour se mettre entre Opalyne et leur assaillant. Sans réfléchir, il fit une foulée, puis une deuxième, mais il ne fut pas assez rapide.
« Des intrus ! »
Le bond d’Abel ne lui laissa aucune chance, mais dans un geste de défense désespéré la lame du démon glissa sur une des plaques de la panthère avant de venir taillader son flanc, lui arrachant un rugissement de douleur une seconde avant que ses pattes ne rendent la pareille à son ennemi. Essoufflé par la course et ce bref combat, le bélua retourna près d’Opalyne en grognant. Du sang ruisselait lentement sur son pelage tandis qu’au loin des cris se faisaient entendre.
« Par ici ! »
Abel aurait voulu que la démone se repose encore quelques temps, mais leur traque venait de s’inverser. Le fils de Phoebe aida Opalyne à s’allonger à nouveau sur son dos et, réprimant un élan de douleur, la panthère s’éloigna dans la direction opposée, cette fois ci en avançant moins vite que précédemment, tâchant de rester silencieux et d’éviter les groupes de démons qui semblaient patrouiller de plus en plus intensément à mesure que l’odeur du seigneur démon se faisait plus forte. Le bélua aurait voulu qu’ils arrivent dans un état différent, mais sa tanière n’était plus qu’à quelques centaines de mètres de là, et il n’était pas question de renoncer.
Lorsqu’ils arrivèrent à proximité, Abel aperçu un amas de rocher à flanc d’une falaise et une ouverture qui semblait donner sur une grotte. Le bélua déposa à nouveau le corps de la démone à ses côtés. Du sang gouttait lentement sur l’herbe en dessous de la plaie d’Abel.
« Attendons ici. Si l’on doit attaquer, autant le faire à la tombée de la nuit. »
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Un pacte pour un meurtre [Quête PV Opalyne]

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