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 Snake level II [PV Zéleph]

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Jeu 26 Déc 2013, 13:29


« Attends, tu vois bien que tu peux pas la soulever... », « Tes armes sont vraiment pourris », « Oh, ça va hein, moi je critique pas tes recrues a deux balles, qui surgissent dans mon bureau avant de se pisser dessus en voyant qu'ils se sont trompé de destination », « Non mais ça c'était Joy. », « Et... ? », « Et elle est un peu conne. », « ...je vois. », « Regarde ton bracelet, peut-être qu'il est brisé ! »

Cocoon et Déon était en pleine discutions, fort passionnante en plus de ça. Depuis quelques jours, l'Orisha n'arrivait plus à utiliser son arme correctement, comme si elle ne lui répondait ou pire, qu'elle commençait à perdre en puissance. Pourtant, lorsqu'il était allé sur le continent des glaces, là où la magie était totalement annihilée -et que, par la même occasion, il avait failli y mourir-, il n'avait pas sortit son arme. La claymore était forgée par les Aether, pour sa petite personne, car il avait, à un moment, était au temple et avait jugé bon de s'enquérir de certaines connaissances. Il fut récompensé pour cela... Avant de se barrer comme un sauvage. Comme Cocoon s'en va tout le temps.

« Et Nydelia ? », « Tu veux vraiment qu'on en parle ? Non mais on peut en parler, mais je te promet pas que tu en ressorte avec tes trente-deux dents »

Son arme ne fonctionnait plus correctement, sa vie était un massacre, alors c'était pas franchement le moment de parler de tels sujets épineux.
Se concentrant sur le bijoux, il se remémora les évènements, et où avait-il constaté que sa puissance avait failli, avant de chuter lamentablement. Les bruits de métal que Déon créait avec sa couronne, commençait à fortement l'énerver, et il soupira avant de se lever de son trône pour aller voir ailleurs s'il y était. L'Espion ne manqua évidemment pas de le suivre, en sautant sur son dos, comme à peu près deux fois par jour. Cette fois-ci le titan ne dit rien, car personne d'important ne se trouvait dans le Palais.

« Fier destrier ! Partons à la conquête de nouveaux mondes... », « Faudrait que j'aille au Temple. », « Non canasson ! Calomnie ! Le Temple est une contrée hostile ! Pourquoi irons-nous voir des Aether pédant et se complaisant dans leur soit-disant pureté ? NON CANASSON, PARTO... », « DÉON ! »

Le nom de l'Eshu résonna dans les couloirs et, pire encore il se retrouva à terre. Le Souverain était assez irrité et il dit, les dents serrées :

« Franchement, dégage Déon, tu me gonfles avec tes conneries. Fous le camps, rentre chez toi. »

Le bronzé se détourna, préférant se focaliser sur des choses bien plus intéressantes que la folie de son bras droit.
Son bracelet n'était pas abîmé, ni même brisé. Il n'avait rien de différent par rapport au début, lors de son acquisition. Bien qu'il ait viré son ami et employé, il aurait voulu lui poser des questions, pour ne pas aller bêtement dans le mur. Pourquoi lui avait-il dit de ne pas aller au temple ? Certes, Cocoon et... La religion, ça faisait beaucoup, mais devait-il réellement lire entre les lignes ? Car faisait tellement que finalement il se décida à partir. Après tout, il serait rapidement fixé quant à l'efficacité de son arme. Et puis si celle-ci était à jeter, alors il ne s'en formaliserait pas et reprendrait son ancienne. Simple mais efficace.
La dernière fois qu'il s'était rendu là-bas, c'était avec Yulenka, il s'était contenté de picoler et draguer une femme, avant de se barrer comme un sauvage -again...-, ne trouvant plus son compte parmi les cerisiers en fleurs. Cette fois-ci, il faudra qu'il entre dans le temple, ça lui permettra d'en savoir un petit peu plus sur le pourquoi du comment de son arme.

Préférant s'y rendre seul, le trajet fut rapide, et c'était mal le connaître de penser qu'il trainait sur les routes et chemins. La longue allée longée, il s'engouffra dans le hall, où plusieurs portes se dérobaient devant lui, toutes aussi différentes les uns que les autres et à la fois si semblables. Ne voulant juste que quelques réponses a des questions qu'il pensait banales, il choisit un couloir sans réfléchir, ne fit même pas attention aux tentures qui ornaient les murs, et arriva devant une énième porte. Etrangement il était nerveux. Il se posait tellement de questions sur les Aethers et, en même temps, il s'en fichait tellement d'y croire ou non qu'il se demanda, pendant une seconde, ce qu'il faisait là, devant cette parois, planté comme un poireau. Seulement, une voix retentit de l'autre côté, ayant capté sa présence depuis trop de temps maintenant.

« Entre donc Souverain, ta place n'est pas dans l'ombre de ces murs... »

C'était... Affolant. Son cœur rata un battement, comme si cette voix signifiait quelque chose pour lui, comme si ce timbre résonnait dans son corps, et qu'il était un peu trop alerte pour ne pas se rendre compte de cette similitude. Bien que son visage soit flou dans son esprit, il ne fit que penser à elle. Avant d'attraper la poignée, il serra le poing pour se reprendre, garder son sang-froid, et appuya sur cette dernière, en faisant un pas en avant.
L'entité qu'il vit dans la lumière, assise sur un fauteuil finement ouvragé, dans une pièce à la fois chaude et pourtant avec un côté austère, lui glaça le sang. L'effroi se lu sur son visage, alors que la porte se referma doucement derrière lui.  
Le menton sur sa main, alors que son coude était sur l'accoudoir, elle dit avec un petit sourire mutin, dont les pommettes lui ferma les yeux.

« Allons mon Roi, je lui ressemble tan que cela... ? »




First time:
Et c'est pas fini !:
bdm:
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Jeu 26 Déc 2013, 15:48


« Eh bien, eh bien. Les murs vont s’effondré si cela continue. » « Hum ? » Méli sourit doucement au réprouvé. Il était réellement charmant. Si causant, si agréable comme garçon. Un vrai modèle de sociabilisassions. La déesse ce contenta de faire comme son disciple bien aimer et leva la main dans un geste lasse, lui signifiant que cela n’était rien. Après tout il était là pour une chose claire. Depuis le temps Zéleph avait appris comment obéir aux règles et il ne les ait appropriés avec élégance. Si tenter qu’insulté chaque esprits soi a la nouvel mode. On ne pouvait pas lui enlever que c’était ça rage qui lui avait permis de devenir cette homme si fort et fière qui se dresser devant elle. Dans un calme qui ne lui était pas coutumier, l’ancien roi fixer l’Aether sans froisser le moindre muscle. Arrêtant de léviter pour s’approcher de lui, elle posa ses deux pieds nus sur la roche froide et leva les yeux vers son grand soldat. Méli s’amuser de le voir aussi tendu. Il haïssait cet endroit plus que tout au monde et il était pourtant forcer d’y mettre régulièrement les pieds. Le torturait était un jeu dont elle ne se lassait pas. Cela dit elle était loin d’être le seul esprit à prendre plaisir face aux yeux à la fois glacial de haine et brulant de colère  de l’albinos. Posant sa main sur la joue du réprouvé, elle le força a ce radoucir a son contacte. Elle avait cette formidable capacité de dompté es animaux les plus sauvage, et pouvait faire, malgré ça résistance, tout ce qu’elle voulait de lui.  « Je suis dévaster de te voir si hostile envers ma personne après tout ce temps. » La seule réponse qu’elle eut, fut un son qu’elle identifia comme un grognement. Non il n’était pas là pour parler et le faisait savoir. Cela lui suffit et pourtant elle ne le laisserait pas tranquillement continuer ainsi sans le punie de son insolence. Il avait trop longtemps oublié où était a place. Qu’il la déteste après tout ce qu’ils avaient accompli, tant pis, mais Zéleph devait apprendre à ce courbé. Il était temps. Elle ce défi de lui, ce retournant pour marcher d’un pas lent, félin, hypnotique vers l’autre coter. Le réprouvé regarda l’esprit de la nature s’éloigner, agacer qu’elle s’amuse à le faire attendre alors qu’elle savait comme cette endroit le rendait malade. « Ne soit pas si impatient, c’est ton manque de sang froid qui te perdra et pour la voie que tu suis aujourd’hui il faut que tu apprennes à freiner tes sentiments. » Son trône fait de pierre et de racine apparut en hauteur. Il ne fut pas surprit, habituer à ce spectacle depuis quelques année déjà. Elle s’assit gracieusement et le toisa d’un regard sévère. « Le serpent est un animal énigmatique. D’une ruse et d’une perfide rare. Cela en fait une beauté placide, meurtrière. Son sang est froid. Il attend tapis dans l’ombre, ce glisse lentement et en silence vers sa proie. Son attaque et vive, elle ne laisse aucune chance à son ennemie de lui échapper. En quelque seconde. Au moment même où le serpent a choisi sa proie, celle-ci était déjà morte. » Zéleph ce redressa, son sang bouillait d’envie dans son sang. La puissance appeler la puissance, il en avait conscience et il avait conscience aussi que c’était de leur faute si il était ainsi aujourd’hui, alors il semblait normal que les esprits lui donne ce qu’il voulait.

« Tu n’es pas à la hauteur. » Le réprouvé prit cette phrase tranchante en plein visage. Il ce redressa, insulté. Méli ne le regardé même plu, fixant quelque chose dans le mur, ne semblant oublier l’existence du réprouvé. Zéleph perdit peut a peut patience. « Alors pourquoi suis-je ici ? » « Par ce que tu n’abandonnes jamais. » Répondit-elle du tac au tac, le regardant à nouveau comme si cela la désoler qu’il soit aussi têtu. Il était piqué à vif. Elle n’aurait pas pu le blesser d’avantage qu’en s’en prenant à sa fierté. Lui signifier qu’il n’était pas à la hauteur. Lui ? Non, il avait gagné trop de bataille pour ce retrouvé démunie face à un obstacle. Aussi grand soit-il, le réprouvé vaincrais ou mourrais, voilà son destin. Alors quoi ? Devait-il rester planter là jusqu’à ce qu’il finisse par mourir de faim ou de soif ? Cela n’avait pas de sens et elle commencer sincèrement a l’énervé. Etait-ce un non ? Elle n’avait pas le droit. Il avait l’arme, il avait le serpent ! La bague qu’il porté a l’index de la main gauche ce défi lentement. Les serpents d’argent ce déroulant autour de son doigts, pour que dans une lumière douce et verte, le tanto apparaisse dans sa main, comme une preuve de ce qu’il avancer. L’arme lui obéissait, il était maitre du serpent et certainement plu digne que beaucoup. « C’est inutile de chercher à te justifier. Tu ne sembles pas comprendre et tu es trop idiot pour cela. » Cette fois s’en était trop. Méli le provoquer, le rabaisser, elle cherché à ce qu’il abandonne, mais elle avait raison, ce mot ne faisait nullement partie de son vocabulaire. Ses doigtes ce resserrèrent sur le manche de son arme, alors que ses muscles ce tendait. Il ne bougea pourtant pas d’un cil. Il savait. Savait qu’il ne pouvait se défendre par la violence avec un Aether et cela le frustré au plus profond de son être. Peut-être avait-elle raison. Il était fait de sang et de feu, d’un instinct animal différent de celui du serpent. Il était le tigre, un félin, une force de la nature inébranlable. Il n’avait rien de la finesse du serpent, mais il en avait cruellement besoin.

Zéleph prit quelque secondes avant de ce calmé. Son souffle rude fini par redevenir normal, les battements de son cœur retrouvant un rythme commun à celui de tous les hommes. Il y eut un long soupire qui brisa le silence de la pièce. Il n’avait pas réellement encore passé la frontière. La vrais colère n’était pas pour ce jour car il avait connaissance de la puissance des dieux, même si cela le déchiré de l’admettre. Le réprouvé baissa les yeux, son corps ce détendant. Il s’adressa alors à l’esprit d’une voix basse qu’il se voulait maitriser. « Alors, que dois-je faire ? » « T’agenouiller. » Le réprouvé crue s’étouffer. Relevant les yeux, révoltés, il croisa le regard d’Harôun. L’esprit vert et perfide avait pris la place de sa consœur alors qu’il ne regardé pas, lui souriant de toute ses dents, semblant prendre un plaisir malsain devant la surprise de l’ancien roi. Zéleph aller le questionné, mais il leva la main le coupant aussi tôt. « Méli a pris congé et ma demander de te former pour elle. Elle semble… » Il prit une pose théâtrale, réfléchissant faussement au mot qu’il chercher. « Fatiguer. » Il rit, le regardant. Zéleph avait la sensation qu’Harôun le transpercer de son regard, le paraissant. « Toi et tes caprices d’enfants gâté. Tu sembles oublier de plus en plus à qui tu t’adresses. » Il disparut, faisant grincer des dents l’albinos. Il savait qu’il aller souffrir, car ce qu’Harôun préférait dans ce monde, c’était le tourmenter. Il sentit son souffle dans son cou et entendit son rire résonner dans la pièce, comme l’écho d’un mauvais présage. « Ce n’est pas par ce que tu baise un Aether que … » Zéleh c’était retourné et dans un mouvement rapide, avait planté son arme dans l’abdomen de l’esprit. Celui-ci fin la surprise, et ricana. « Wow, rapide. » Il prit l’arme pour la sortir, n’ayant aucune trace de cette attaque, ni aucune douleur. Il marcha autour du réprouvé, comme le prédateur jouant de sa proie. « Sujet sensible peut être ? » Zéleph lui décrocha un regard réfrigèrent a glacé le sang de n’importe quel personne, sauf qu’Harôun n’en avait rien à faire. Cela le fit à nouveau rire. « Très bien, nous ne parlerons pas de ta délicieuse femme, bien qu’elle fasse partie du problème. » « Vous semblez les seuls à voir un potentiel problème. » « Tu vois ? C’est exactement de cela que l’on parle. Ton insolence n’a d’égale que ta hargne a notre égare. Pourquoi continuer notre association si tu ne portes aucune gratitude à tes maitres. » Zéleph pris un air dégouter, et encore ce fut loin de la répulsion qu’il ressentait réellement. « Mes maitres ? » Il n’avait nul maitre en ce monde, même pas un souverain. Il n’obéissait et n’obéirait cas lui-même jusqu’à la fin, c’était ainsi qu’il guidé sa vie. « Ne suis-je qu’un vulgaire chien à vos yeux ? Une bête de combat que l’on entraine pour qu’il dévore ses adversaires ? » « N’es-tu pas assoiffer ? Ne réfrène-tu pas tes besoin de chaire et de sang ? » Il dévier la conversation, mais Zéleph ne put mentir. Il était de ses pulsions, de ses ardeurs, de vouloir violence et douleurs autour de lui, mais il avait encore assez de force sur lui-même pour ne pas céder au mal. « Alors voit-tu, tu es notre chien. Féroce, aboyant, n’ayant nul autre désir que mordre et déchiré la chair de ses ennemie. Pourquoi le cacher ? Cela se lit dans tes yeux. Nous l’avons vue, mais malgré nos effort tu n’as jamais totalement céder. » Il semblait que le réprouvé ne pouvait se défendre, désarçonner, Harôun venait de le mettre K.O.
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Jeu 26 Déc 2013, 18:15

« O... Oëna... ? »

Cocoon faillit tomber à genoux. Il ne sentit plus les muscles de ses jambes, et ses cuisses furent instantanément coupées. S'il avait un jour cru la revoir, avant qu'elle parte définitivement, il se trompait. Son cerveau était au bord de la névrose. Un couteau s'était fiché dans son corps, dans son coeur, et Fuzail n'avait juste fait qu'appuyer dessus, pour le transpercer. L'Orisha ne pu bouger, ne pu parler, même pas cligner des yeux. Aucun problème, ce fut l'Aether qui devint entreprenante.
Doucement, elle se leva de son siège, alors que son hôte était tétanisé, et se déplaça lentement, effectuant des mouvements graciles et aériens. Cocoon eut l'impression de refermer sa main sur une rose pleine d'épines, et de regarder le sang s'écouler, sans pouvoir l'arrêter. Une gangrène débuta, nocive, increvable, et elle commença à le dévorer à petit feu. Sa voix enchanteresse sortie de sa bouche et perça les tympans de l'homme. Tout respirait son ancienne femme. Sans pouvoir supporter son propre poids, il tomba sur les genoux, sous le joug de l'apesanteur et des souvenirs, ceux-ci se faisant beaucoup trop lourds.

« Eh bien joli Roi, qui aurait pu un jour penser que les Dieux te mettraient à genoux ? Toi qui te disait athée, et fervent croyant en la science, tu es ici chez moi... N'est ce pas une jolie conclusion ? »

Cocoon ne répondit pas, absorbant tout ce qu'elle disait, se focalisant sur son visage, croyant dur comme fer que cette femme était Oëna, et que celle-ci s'était élevée alors que, non, ce fut impossible. L'Ange était morte. Son conscient le bloqua, et il décida de se laisser doucement abattre, tranche par tranche, ne pouvant arrêter le flot de mots sortir de cette bouche.

« Tu ne crois en rien sauf en toi. Tu ne crois en rien, sauf aux tiens. Et nous, que se passerait-il d'après toi si nous nous mettons à ne plus croire en vous ? Si les Dieux décidaient de renier votre valeur, mortels, pour vous abandonner et ne plus jamais répondre à votre appel. Antarès ne répondrait plus aux Oracles, et bien des gens mourraient de cet abandon. Mais toi... Te penses-tu plus fort ? Plus fort que tous cela ? Quel Homme fort se mettrait à genoux, devant moi, simplement parce que j'ai l'apparence d'une de tes connaissances décédées ? Si j'étais à l'image de mes collègues, plus virulents, je t'aurais déjà mis à rude épreuve, et testé aussi bien physiquement mais... »

Elle s'arrêta de marcher, de danser, pour s'approcher de lui, se mettant en position de force, sans le toucher, et dit plus sévèrement.

« ...il sera bien plus intéressant pour moi de t'éprouver mentalement, pour voir ce que tu vaux vraiment... Cher homme. »

Ricanant doucement, elle se détourna de lui et s'éloigna. Plus elle filait vers la lumière du jour, qui traversait les fenêtres, plus Cocoon reprenait ses esprits. Enfin. Il avait commencé à comprendre qu'il fallait se réveiller. Arrêter de se laisser acculer de la sorte, par une Déesse qui, comme elle le disait, n'avait que l'apparence de l'Ange qui avait comblé son coeur à cette époque.
Profitant alors du silence, il secoua doucement la tête, ébouriffant ses cheveux blancs avant de se lever. Ses jambes tremblaient un peu, mais il arriva à se contrôler, ne pas se laisser avoir par cet Aether. Avec toute la puissance qu'il avait, il se sentait pourtant si faible et si médiocre ici.
Fuzail ne se retourna même pas pour le regarder. Lui ne se vautra pas, et finit par rester solidement camper sur ses membres, reprendre un peu de prestance. Mais pas pour longtemps. S'éloignant de la porte pour avancer dans le pièce, il se remémora lentement ce qu'elle lui avait dis. Ce qu'elle avait fait pour faire saigner son coeur. Il ne fallait pas qu'il pense à Oëna. Son apparence n'était qu'une apparence. Comme pour se donner plus de courage, plus de conviction, il détourna la tête, se concentrant dorénavant pour réfléchir et parler correctement.

« Peut importe mes croyances. Même si la valeur que je vous porte s'approche de zéro, en quoi cela pourrait influer sur quoi que ce soit ? Vous voulez des fidèles. Des fidèles qui vous permettrons de vous élever. Nous sommes de simples tremplins pour vous permettre de devenir toujours plus fort. Je refuse de faire partit de cette masse de moutons qui vous suit aveuglément. Je suis Libre. Je représenta la Liberté. Antarès n'aurait jamais du devenir Aether. Elle a fait bien plus pour nous en temps que mortelle, qu'en temps qu'immortelle, comme vous tous. Maintenant, libère-t-elle les enchainés et les opprimés ? Non. Nous guide-t-elle sur la voie de la Liberté ? Non. Elle s'adresse aux Oracles par politesse et intérêt, mais absolument pas par valeur ou charité. Vous n'êtes pas charitable. », « Charitable ? Et toi, l'es-tu ? L'as-tu seulement été ? Tu crois en tes propres interprétations, sans laisser aux autres le temps de s'expliquer. Tu es aveuglé par un égo surdimensionné, si grand et si affreux, qui me blesserait les yeux si je me retournait. Je ne te dois rien Orisha. Si tu penses être un mouton faisant partit d'une foule, libre à toi. Comme tu dis, tu représente la Liberté. Mais quel nom lui donnes-tu à cette Liberté ? Le tiens évidemment. » Elle se retourna, lui faisant face, avant de s'avancer vers lui. Il avait envie de la toucher, de sentir sa peau. Bien que ce ne fut pas l'ange, tout prêté à croire que si. Mais le regard froid, et les paroles tranchantes, lui remirent rapidement les idées en place. Pourtant, l'Aether n'hésita pas à continuer de s'approcher, et de parler « Et elle, pourquoi est-elle morte a ton avis ? Tu l'as simplement laissé mourir. Sais-tu comment elle est morte ? Je peux te le dire... Ton égoïsme la tué. », « ARRÊTE ! Tu n'as aucun droit de me parler d'elle ! Ne te pense pas supérieur simplement car tu peux me tuer. Je ne suis pas un simple pantin. Le Liberté ne m'appartient pas contrairement à ce que tu penses, et quant à elle, elle fait partit d'une époque révolue. Tu n'es rien pour moi comme je ne suis plus rien pour elle ! », « Oooh... Le chien finit par montrer les crocs... ? Intéressant... J'adorerai en parler plus avec toi mais il se trouve que je dois m'enquérir du sujet de ta venue cher Souverain. Contrairement à ce que tu crois, mon inutilité est très demandée vois-tu, et les affaires doivent être traitées rapidement et facilement. », « Qui ose dire que vous êtes respectueux ? Que vous êtes des Dieux compétents qui vous permettez de faire vos lois sur cette planète ? Tu me dis aveugle, mais toi tu es sourde. Sourde à leurs appels et à mes propos. A quoi cela me servirait-il de te dire la raison de ma venue ? Tu ne feras que piailler. Piailler et m'abattre si je m'avère être un désavantage à tes yeux, plus qu'un atout ! », « C'est fâcheux que tu penses cela. Je n'ai pas à débattre avec toi du respect que je te porte ou non. Tu es ici chez moi, et si tu es venu pour tenter vainement de me marcher dessus, alors je te prierai de partir. Tu n'as aucun droit, et aucune valeur. Tu es grand car tu es Roi, mais pour moi tu n'es personne. Si cela me plaisait, je t'anéantirai, mais je suis beaucoup plus sage que cela. Alors pars. J'estime que tu n'as rien à faire ici, l'Aveugle. »


Résumé:
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Jeu 26 Déc 2013, 19:43


« Qu’est-ce que tu veux ? » Finit-il par cracher au visage de l’Aether. « Oh, tu aboi ? Ou gémi ? » Le regard d’Harôun avait cette lueur. Ce mal détestable qui révulsait l’ancien souverain. « Qui es-tu Zéleph ? Un roi ? Un réprouvé ? Une bête ? Un orphelin ? Tans de chose ton défini, et pourtant ton identité t’échappe encore. Tu étais fière sur ton trône, et tu l’as déserté. Tu étais riche dans ton bordel et tu as disparut. Tu étais aimé dans les bras de ta femme, et tu l’as fui. » Il ne pouvait se défendre, il ne pouvait résister et c’était bien en cela que Zéleph trouver sa plus grande douleur. Il ne pouvait qu’encaisser les railleuris de ce Dieu infâme et hideux. « Tu es un batard. Née d’un ange et d’un démon, comme tous les batard de ton espèce. » Le réprouvé grogna, ce redressant, l’arme tenu fermement dans sa main, à nouveau prêt à se battre. Contre quoi ? Contre qui ? Le vide ou bien la vérité. Aussi laide soit-elle, elle était ainsi, injuste et dur à entendre. « C’est pour cela que tu as était tant admiré par ton peuple. Suivit jusqu’au porte de la mort par des hommes et des femmes sans espoir. Par ce que tu te tiens debout, si droit que même le vent et les océans ne peuvent te faire tomber. Habiter par une force qui n’a rien à voir avec ce qui existe en ce monde. Ce n’est pas du courage, ni de la bravoure, mais la folie d’un enfant désirant ne plus jamais ce soumettre comme il l’as était autre fois. » L’esprit vert s’approcha plu près du réprouvé, son visage était fermer, il ne riait plu et ne jouait nullement à présent. Zéleph le savait et cela le fit frémir, son sang était glacer, son esprit perdu, son être bouillonnant. Il ne savait plu, condamné a écouter sans savoir où cela devait les mené. Harôun pausa sa main sur le cœur du roi, celui-ci sentit comme une sensation de doigt gelé sur son organe bâtant vaillamment. Il tenait entre ses doigts son organe. Il ne s’agissait plu de jeu a présent. « Tu es si puissant que toute les armés de ces terres réuni ne pourraient venir à bout de ta force. Tu es un danger pour toi et pour les autres. Tu le sais. Cela te fait peur. C’est cela que tu fuis. Ta monstruosité. » L’Aether sifflé de sa voix de serpent contre l’oreille de Zéleph, paralysé par l’emprise qu’il détenait sur lui. « Tu sais que tu ne peux maitriser entièrement ce que tu procède. Tu es aux abois, et tu pries chaque jour de ne blesser personne. Tu penses pouvoir le cacher, mais tu as oublié qui nous somme. Qui ta accueillit lors ce que tu n’avais rien. Qui ta donner la force et le courage de te lever, et de te dresser devant le monde. Qui t’as offert ce que tu as de plus chère. » Zéleph sentit les doigts de l’esprit serré son organe contre sa paume, un haut-le cœur lui vin, sa respiration ce coupa. Il suffisait d’une pression de plus et Zéleph mourrait ici et maintenant, dans les bras d’Harôun, Esprit des cartes.

Il le lâcha soudain, reculant de quelque pas pour admirer son œuvre. Le réprouvé était là, les épaules basses, la respiration saccadé, les yeux exorbiter. On aurait dit un pauvre animal apeuré et cela fut jouisif pour l’Aether de voir son disciple, son fidèle, dans un tel état. Il s’en retourna au trône de sa chère amie, qui prit les formes du sien. Fait de marbre, rude et lisse, froid, comme son processeur. « Vois-tu à présent la vérité ? » Assit sur son royale siège, l’Aether le dominait de toute sa hauteur, lui misérable mortel. « La première fois que tu es rentré ici. A la seconde où tu as posé le pied dans ce temple, nous savions. Tu aurais un destin unique. Quelque chose qui te dépasse plus que tu ne l’imagine. Nous t’avons donné tout ce que tu devais avoir. Nous t’avons regardé te battre pour acquérir la fierté, la gloire, la force et le courage. La loyauté, l’honneur, tu l’avais déjà. L’orgueil est venu après, perfide, elle était toujours là, mais tapis, attendant que tu sois assez aguerri pour prendre possession de toi. Lors ce que tu marches, rien ne semble pouvoir te stoppé. Chacun de tes pas possède cette insolente confiance. » Il lui sourit vaguement, ironique. « Tu es devenu pire que ceux que tu haïssais. Pire que les nobles et les beaux. Pire que les souverains et les riches. Tu crois savoir qui tu es. Tu t’es attribuer une valeur et tu fais payer aux autres ce que tu as acquis, pensant que par ce que tu l’as pris de force et qu’on ne t’a jamais rien donné cela te donne plus de droit que les autres de revendiquer un rang ! » Ses mots étaient des lames de rasoir, écorchant vif la superbe du seigneur. « Regarde. Regarde-toi petit roi. Tes ambitions ton mener si loin que tes rêves ne pouvais t’emmener. C’est ta vanité aujourd’hui ton plu grand ennemie. » « Ne soit pas stupide. » « Et toi commence par m’octroyé le respect que tu me dois ! » Etait-il en train de le sermonner comme l’on sermonne un enfant ? Son regard sévère ressemblait a celui d’un impérial et Zéleph resta choqué, ravalant sa fierté il ferma la bouche, ne détournant pourtant pas les yeux. « Voilà ce qui fait de toi un impertinent. Ce qui fait de toi un animal que toi-même tu crains. Tu n’as aucune discipline. Je ne parle pas d’éducation, ni de bonne manière, nous savons tous les deux comme ces choses-là son futile. Je te parle d’obéissance ! » « Je n’obéirais a personne. » Grogna le réprouvé, ce qui eut pour effet d’tiré les lèvres de l’Aether dans un divin sourire de satisfaction.

« Tu confond obéissance et soumission, comme tous les enfants des rues. Tu aspire à la liberté, le libre arbitre. Es-tu libre pour autant mon chère ? Prisonnier d’une puissance qui t’empêche de vivre. Terrifier par son propre reflet. Tu t’es soumis de toi-même a quelque chose que tu n’acceptes pas. Toi qui te galvanisais d’être ton propre maitre, tu es l’esclave de tes instincts. » Plait-il, il avait raison, et de plus en plus Zéleph ce retrouver mit en faute, comme un idiot sans défense devant les accusations. Il était jugé et pour une fois il ne pouvait hurler. A quoi cela aurait-il servit ? Certainement pas à prouver les torts de celui qui avait raison. « Vois-tu la différence entre le tigre et le serpent, c’est que l’un est soumis au forces de la nature alors que l’autre en a pris connaissance et sais les détourné. Ce qu’il te manque Zéleph ce n’est pas plus de puissance, ce n’est pas la mort, c’est la maitrise de ce que tu es. »
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Jeu 26 Déc 2013, 19:47


Cocoon était irrité et furieux. Il déglutit maladroitement, sa gorge le faisan atrocement souffrir, avant de serrer les dents et les poings. Pourquoi lui parlait-elle comme cela ? Le fait qu'elle ressemblait à Oëna commençait à devenir insupportable pour lui, et il n'osait même pas lui hurler dessus ou la frapper. La froideur et l’implacabilité dont elle faisait preuve le mettait sacrément en rogne, lui prouvant que dans l'histoire, il était le seul à avoir tort. Ouais, il avait carrément tort de rester sur ses positions, de ne pas tenir compte de ce qu'elle lui disait. Il était aveugle, et dorénavant, avait hérité de ce surnom. Son orgueil lui disait de partir. Il lui sommait de décamper, laissant Fuzail seule, espérant qu'elle réfléchisse mais, Cocoon lui, n'était pas bête et il n'y avait aucune raison que l'Aether se remette en question. Aucune raison qu'elle réfléchisse sur le cas d'un mortel si insignifiant, comme elle se plaisait à le dire.
Et elle avait raison. Et il savait qu'elle avait raison.
A sa place, il ne savait même pas si il aurait prit la peine de recevoir un type aussi pédant, et aussi borné. Mais en même temps elle était censé le guider, le mettre sur une voie invisible à ses yeux, mais que elle, voyait parfaitement. Seulement, avec un gibier pareil, il était sacrément difficile de le canaliser. Et pour cela il fallait l'épuiser.
Fuzail n'était pas du genre à se laisser faire, et à s'impatienté, alors des deux, se serait bien évidemment l'Orisha qui craquerait le premier. Les paroles qu'elle lui dit eurent un lourd impact dans sa tête. Il ne pouvait que réaliser que, oui, ici, il n'était rien, il n'était personne et que jamais il ne le serait. A défaut de s'élever physiquement, il fallait qu'il s'élève psychologiquement. Qu'il regarde plus haut, qu'il voit ce qu'il se passait au-delà de sa vision restreinte. L'Aether allait l'aider, l'aider à avancer, mais seulement si lui faisait le premier pas. Oh bien sur, cette Déesse ne faisait pas ça par bonté ou gentillesse -les Aetheri n'étaient pas gentils- mais par nécessité. Cocoon était un candidat de choix, et le jour où il voudrait servir les Dieux, alors il ne fallait pas qu'elle le rate. Rien de mieux qu'un guerrier de son acabit, avec son parcours, pour un jour représenter les Divinités. Seulement il ne fallait rien lui dire. Et puis avec le temps, il prendra de la valeur, elle le savait. Elle le sentait. Pour le moment, il n'était qu'une brebis égarée qu'il fallait ramener dans le droit chemin pour lui faire comprendre que la voie de la raison n'était pas celle qu'il pensait et, à ce stade, ça devenait très très compliqué.

Fuzail se tenait devant lui, raide, sévère, rude. Cocoon avait finit par croiser les bras, voulant se donner une grandeur qu'ici, devant la Déesse, il n'avait pas. Il du admettre qu'il s'était trompé. Mais pas de suite, et pas en s'excusant ou quoi que ce fut d'autre.

« Je n'ai pas à partir. Je suis bel et bien venu ici pour quelque chose, et j'aimerai repartir avec la conviction que tu sois réellement utile. », « Hum... Tu mens très mal. », « Je me fous totalement de ton utilité sur ces terres, et j'ai d'autres problèmes pour avoir le temps de me tourner vers toi. Seulement, j'ai des questions concernant une acquisition que j'ai faite ici même, et qui ne fonctionne plus très bien. », « Et ça t'étonne ? En me parlant comme cela, et en pensant à ce que tu penses, ça t'étonne réellement que ta précieuse ne te réponde plus ? », « Quoi ? », « Je sais pertinemment pour quoi tu es là, l'Aveugle, et je peux répondre à tes questions, mais je n'ai pas envie. Tu es quelqu'un de fade, et je n'ai aucun besoin de m'intéresser à toi. Pourquoi je t'attribuerait ma puissance ? Pourquoi cette arme refletterait quelque chose auquel tu ne crois pas ? Non. Il n'y a pas d'issue, ce n'est pas possible. Tan que tu seras dans tes idées, alors ton bijoux te sera inutile, et tu perdras tout ce qu'il t'aura fait gagné. »

Cocoon resta coi un moment. Cette arme dépendait vraiment du pouvoir des Dieux ? Elle se nourissait de sa foi, et de ses croyances pour ces derniers, de manière à ce qu'elle devienne puissante ? C'était un artéfact. Quelque chose qui servait à canaliser l'énergie et la puissance Divine, pour la lui octroyer. Et lui, qu'en faisait-il au juste ? Il s'en servait pour lui taper dessus, et lorsqu'elle ne fonctionnait plus comme ile le voulait, alors il allait se plaindre.

« Je ne suis pas le bureau des réclamations. Si ton arme divine ne fonctionne plus comme tu le voudrais, alors pose toi les bonnes questions. Je n'ai pas à y répondre, et je n'ai pas à perdre mon temps de la sorte, pour parler à quelqu'un qui n'arrive pas à voir cela. »


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Jeu 26 Déc 2013, 20:23


« Qui somme nous a tes yeux ? Ni des Dieux, ni des bons. Tu ne nous vois que comme des êtres épris de puissance. Par ce que tu as connaissance de notre élévation, de nos secrets, tu crois pouvoir nous juger. Zéleph n’as jamais crue en nous, mais Shizuo en a eu la faiblesse. » Le réprouvé leva difficilement son visage vers l’Aether a l’entente de son nom. Harôun parlait d’une voix étonnamment douce. Il semblait calme, exposant de simple fait avec un semblant de pitié qui fit un peu plus rentré les épaules du réprouvé. « Tu as abandonné ce visage, cette vie entre ses murs. Forgent une carapace, si opaque qu’il parait impossible de la briser. Pourtant elle est fêlée. C’est toi-même qui la fragilise a mesuré que tu guide ton être vers l’obscurité. » Un sourire triste, nostalgique peut être passa sur le visage de l’esprit. Zéleph crue le voir, puis ce persuada que non, cela était impossible. « Te souviens-tu ? Tu as juré. Genoux à terre, ici même, dans cette pièce, au même endroit. Ta main droite posée sur ton cœur, l’autre sur ton épée. Non, bien sûr que tu n’as pas oublié, et cela te torture car tu crois être attaché, pieds et poings liés à des êtres que tu crois indifférent aux malheurs de ce monde. » L’esprit descendit de son trône, s’approchant du disciple, certainement le seul qui n’est jamais autant fouler ce sol. « Ta loyauté, c’est ce qui te différencie de ton père. Malgré la destruction que tu peux engendrer, tu restes honorable et droit face à tes convictions. C’est ce qui fait ta force, plus encore que la puissance que tu as acquéri, car cette puissance-là, elle te vient de ton âme, elle te vient de toujours. » Une longue pose ce présenta, l’esprit ce stoppant pile face au réprouvé qui n’avait nullement bougé depuis qu’il était rentré dans la pièce. « C’est ce qui a fait de toi un roi, mais tu es beaucoup plus que cela, Shizuo Stark. Beaucoup plus. » Il était perdu. Il comprenait de moins en moins où Haroun voulait en venir, tout ce que cela voulait dire. Etait-ce encore pour le tourmenter qu’il raconter ces inepties ? Etait-ce pour s’amuser ? Seulement Zéleph le savait, et c’était le plus malheureux, il savait que ce n’était nullement pour s’occuper l’esprit que l’Aether venait à lui dire ces quatre vérité. C’était pour le réveiller. Eveiller en lui quelque chose, quelque chose qu’il avait oublié et enfouit au plus profond de son être, cacher, comme honteux aujourd’hui de le posséder.

« Pourquoi croire en vous ? Pourquoi me plier ? Vous n’êtes pas des Dieux, vous le faites croire grâce à votre magie, mais ce ne sont que des tours de passe passent. Vous jouez avec l’esprit des gens, vous vous amusez de leurs vie et tourmenté leurs âmes. L’espoir n’est pour vous qu’une partie d’échec, alors que pour le reste du monde c’est tout ce qu’ils ont. » « Encore des jugements vois-tu. » Raillât finalement Harôun, plutôt fière que Zéleph réagisse enfin, mais pas satisfait du résultat. « Des rires, de la moquerie encore et toujours. Je viens du plu bas que l’on puisse venir. Je me suis lever et j’ai marché pour en arriver là où je suis aujourd’hui. Personne n’est venu à moi. Personne n’est venu lors ce que je supplier et que j’agoniser. Qui sont les Dieux que l’on prie, que des lâches ! Ni altruiste, ni généreux, ni charitable et encore moins juste comme le doit l’être un puissant. Votre bienveillance à l’égard des pauvres n’est que fumer pour éveiller l’amour des hommes ! La vérité c’est que vous êtes aussi avare qu’un génie ou un bourgeois. Vous ne donnez rien, tant qu’on ne vous donne pas, et vous attendez d’être sûr que votre caprice soit comblé pour que vous daigniez offrir à votre tour. J’ai peine pour vous de ne savoir être indulgent et bon, comme les livres et les religions le fon croire. Vous n’êtes que des menteurs et des usurpateurs. » Il n’y avait ni haine, ni froideur dans ses mots, que les paroles juger juste. Des reproches qui refroidir l’Aether, car Zéleph n’avait pas tout à fait tort et il le savait. « Penses-tu la même chose de ta femme ? » S’amusât-il à attaquer le réprouvé, mais il ne savait pas oh combien Zéleph était honnête en vers lui-même et jamais son cœur ne fut aussi vivant de lucidité. « Elle la première. » Surpris, il ne le fit pourtant pas savoir. Il n’y avait dans les yeux de Zéleph qu’une vérité cassante. Il était persuadé de ses mots et on ne pouvait lui enlever cette féroce ténacité et loyauté envers ses pensées. Sa femme, il la connaissait, elle faisait des efforts, elle avait changé, mais pas assez pour ne plut être la même. Il l’aimer ainsi, cela n’était pas la question, et il ne demander à personne de faire révolte contre ce qu’il était, il demander juste d’admettre les fais et non de continuer à ce complaire dans le mensonge et les trahisons.

« Les Aether ne partage leurs puissance, que si les hommes accepte de se lier a eu. C’est donnant, donnant, égale a égalé. Il n’y a ni mensonge, ni mal à ça. » Le réprouvé grogna de colère. « Et lors ce que la puissance fait de vous un être assez Algérie pour ne plut écouter ses croyant, pour oublier les prières et les cris, y a-t-il encore une once d’âme en vous ? Non, aucune, je le sais bien et je le regrette. »

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Jeu 26 Déc 2013, 20:45


Cocoon és'tait inutilement mis dans une position de faiblesse. Il n'arrivait pas à se sortir de là autrement qu'en donnant raison à Fuzail et à s'agenouiller à nouveau. Sauf qu'il ne le ferait pas. Pas encore, pas de suite, peut importait, il ne le voulait pas c'était tout. L'Orisha reprenait enfin son âme de battant, sa carrure de guerrier, et c'était pas une Aether en qui il ne croyait pas -en plus- qui allait pouvoir dire le contraire. Seulement, son intelligence le sommait d'arrêter de se comporter comme un borné, et lui demandait d'agir comme un adulte réfléchit, et non comme un gamin élevé comme un pourri gâté. Fuzail avait le don d'être sacrément patiente. Elle était rude et sèche mais patiente, et ne jetait pas Cocoon hors de ces murs -alors que d'autres ne se seraient clairement pas gêné-.

« C'est la première fois que tu viens au Temple pour t'adresser à un Aether, réfléchis un peu. Juste cinq minutes. Penses-tu réellement que c'est de cette manière qu'il faut nous aborder ? Nous ne sommes pas bêtes. Nous ne sommes peut être pas tous omniscients, mais nous ne sommes pas des brebis galeuses qui mangeront ton pain rassi. Nous nous basons sur des actes, peut importe tes paroles, peut importe ton égo, au final, si tu n'admet pas que nous te sommes supérieur par notre puissance, et notre environnement, alors tu n'as aucune raison d'exister. Tu n'as aucune raison d'être ici. », « Je... », « Et je t'arrête immédiatement, je ne débat pas avec toi, Roi. Si tu veux une discution avec un Aether, va demander à mes collègues, ils sauront t'accueillir bien mieux que moi sur ce sujet là. Peut être qu'avec eux tu comprendras bien plus les raisons de notre existence et de notre acharnement. », « Tu vas m'écouté un jour, Sourde ? », « Tu m'agaces franchement l'Aveugle ! Nous sommes en train de tourner en rond depuis déjà dix minutes, sans que tu ne le vois ! », « Et si seulement tu m'écoutais, nous avancerions ! », « Ah oui ? Et pourquoi ? Tu pense que je suis forgeron et que je vais réparer ton arme ? Que je vais y mettre un peu de magie et qu'elle va repartir comme avant ? Je ne suis pas là pour ça. », « M*rde ! ECOUTE MOI BORDEL ! J'ai des questions qui ne concernent pas mon arme ! Ni même ma tronche ok ? J'ai des questions qui te concerne. Toi, ton existence, ton élévation. Sois contente, j'ai envie de parler de toi. », « Pas moi. Pas tan que tu me traiteras comme la dernière des cruches. Dégage de là ! »

Fuzail leva le bras, balançant une bourrasque de magie en plein sur Cocoon. Campant sur ses deux jambes musclées, il courba le corps et croisa les bras devant sa tête pour parer l'assaut. Sa masse ne s'envola pas, et il glissa sur le marbre sur quelques mètres, touchant la porte de son dos. Un peu plus et il l'aurait traversé. Regardant par dessus sa garde, les dents serrés, la mâchoire crispée, et la colère dans le regard, il croisa l'air menaçant et toute la furie de l'Aether.

« T'impose un peu plus le respect comme ça... »


N'osant pas enlever sa garde, il resta comme ça quelques secondes, lorgnant la Déesse par dessus ses bras en croix, avant d'esquisser un sourire. Si elle comptait utiliser sa magie sur lui, ça allait sacrément mal aller... Il avait une certaine résistance.
Et elle une certaine puissance, ce qu'il semblait oublier.
Ouvrant ses bras, rapprochant ses coudes pour mettre ses mains en vasque, elle fit apparaître un halo de lumière. Devant elle, une sorte de scène se déroulait, à plat sur un « écran », tel un hologramme. Cette femme lui montra la mort d'Oëna, simplement. Un assassina, froid et sans scrupule. Cocoon baissa sa garde, ses protections, il laissa tout tomber. Et il eut beau avoir une puissance mentale ultra résistante, voir, en face, la mort d'Oëna fut un crève-coeur sans nom. Il ne bougeait plus, ne parlait plus et resta là, immobile. Sa bouche fini par articuler trois mots, qui buttèrent violemment sur ses lèvres.

« Ca... C'est petit... », « Mais, mon Roi, il faut affaiblir la brebis avant de s'en emparer, n'est ce pas ? »
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Jeu 26 Déc 2013, 21:23


« Alors, voilà donc ce que tu nous reproches ? » « Et je ne plierait genoux devant l’abomination de votre avarice. »  « Cela vas sans dire. » Harôun ne s’attendait pas à une autre réaction de sa part. Ces dents étaient acérées, comme celle d’un animal trop longtemps battue. Il montré les dents, hostile a toute compagnie, a toute aide par ce qu’il était terrifier de souffrir à nouveau, de faire confiance pour que l’on brise a nouveau son cœur, ses os et son âme avant de le jeté au feu. « Alors nous sommes dans une impasse. » Il semblait bien que cela soit le cas. Zéleph ne baisserait jamais sa garde, il était trop fière pour cela, et de tout son être il haïssait les Aethers. Qu’il leurs doivent reconnaissance et obéissance ? Non, plutôt mourir. Il était enchainer a eu, soit, mais qu’on ne lui demande pas plus qu’il ne pouvait offrir. Ils ne mériter pas qu’il leurs vous sa vie, ils ne mériter pas sa confiance. Il ne mériter rien d’autre que la solitude et l’abandon, comme ce qu’on lui avait offert toutes ces années où ils ne faisaient que le regarder crevés la bouche ouverte sans intervenir pour le sauver. Que devait-il faire ? Ce courbé et attendre que la bonté vienne illuminer enfin les Aether pour qu’ils lui donnent ce qu’il désirait ? Non, il ne quémandait pas, jamais ! Il était en colère, bien sûr qu’il leur en voulait. Pour leur trahison et leur mensonge, pour avoir fait de sa vie un enfer. Il était arrogant ? Qui l’était le plus ? Osé lui faire la leçon sur sa vie, eux qui n’en avaient fait que de la chair à dragon. Ils le voulaient comme chien. Croyaient-ils réellement que cela soit possible ? C’était absurde. Zéleph se retourna, bougeant enfin de sa place depuis son entré. Il se dirigea vers la porte, sans aucun doute dans ses pas. Alors que sa main ce posa sur la poigner, la voix d’Haroun s’éleva. « Tu abandonnes déjà ? Je croyais que le grand Zéleph n’abandonner jamais. » Ce n’était qu’une simple provocation. Une provocation enfantine qui piqua à vif l’ancien roi. « Aujourd’hui viens notre délivrance, les Dieux ton accordé leurs grâce, que leurs puissance te bénisse en ce jour et à jamais. » Le réprouvé ce redressa légèrement, agacer, il ne pouvait s’enfuir à présent, obliger d’écouter encore et encore des conneries sans nom. « Sais-tu d’où cela vient ? » Le silence comme seul réponse, l’esprit rit. « Non, bien sûr que non. » Cela semblait évidant. Bien qu’il ait l’impression de parler a un mur, Harôun continua. « Tu as raison, ces légendes ne sont que des absurdité bonne pour les enfants. Seulement ce sont ces absurdité qui fond tourné ce monde. C’est la survie de cet espoir, de cette étincelle qui fait que les hommes gardent leurs instincts de survie. Si cela n’exister pas, alors ils se laisseraient mourir, nous serions seul et nous mourions à notre tour. » En admettant que cela soit vrais, Zéleph laissa la poigner lui échapper et ce retourna vers l’esprit qui lui sourit, encore et toujours.

« Nous auront bien le temps de parler de toi, de tes croyance, ta loyauté et de tes serments. Au fond, tu n’es pas encore près pour cela. » Le réprouvé ne sut ce que l’esprit voulait dire par là, mais il fut soudain plus attentif. « Tu veux ton serpent, comme tu a eu le tigre. Cela fut dur, une montagne a gravir a main et pied nue. Ton combat fut magnifique. Seulement comme je l’ai dit, pour le serpent cela te serra plus dur que de simple combat. Il te faut l’adresse et la rigueur, deux choses qui t’échappe totalement. » Il s’approcha encore un peu plus. « Tu es rapide, oui déjà très rapide, mais tu n’arrives pas à l’être plus. Ce n’est pas à cause de ta force, bien que tu sois lourd, tes geste son léger et non alourdit par ta puissance. J’ai longtemps admiré ton agilité naturelle. » L’Aether ce redressa pour toiser le réprouvé. « Nous en revenons au même points. Il te faut apprendre à te maitriser. Garder un sang-froid que tu n’as jamais eu. Te discipliner. Malheureusement pour toi, cela vas te demander un grand travaille sur toit même Ô grand Zéleph libre et sauvage. On ne parle pas de lien, ni d’attache, on parle de maitrise. Ce sont les plus grand qui savent où son leurs limite, qui sont assez sur d’eux pour ne rien craindre, surtout pas ce qu’ils son capable d’accomplir. Est-tu près a cela mon ami ? Es-tu près à devenir qui tu es ? Car si tu y arrive, alors tu seras en chemin. »


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Jeu 26 Déc 2013, 21:25


Ses mots eurent du mal à sortir de sa bouche, l'Orisha sentit son cerveau bouillir. Elle n'avait pas le droit de le toucher sur ce point. Elle n'avait pas le droit d'abattre cette carte, cette vision de cet esprit... Elle n'avait le droit de rien. Absolument rien faire. Oëna... Etait Oëna, et elle était morte.
Annihilant sa représentation de pensée, elle s'approcha alors à nouveau de Cocoon.

« Ecoute moi, Roi. Ouvre tes yeux. Je peux t'aider. T'aider à y voir plus clair, sans y croire. Tu es une âme qu'il faut guider, et mon but ne sera pas de te sauter dessus pour me propulser je ne sais où, mais bien pour te tenir la main. », « Je... Je ne suis pas un... Enfant. », « Bien sur, tu ne l'es pas, mais tu te comporte de la même façon. Tes parents sont morts, ta famille a disparut, les femmes qui ont fait partie de ta vie sont partit à présent. Tu as une fille, et tu es seul. Seul à guider un peuple sur des terres plus grandes, plus saines, plus... Libre, non ? », « Pourquoi... Pourquoi je croirai en toi ? En toi qui montre à un Aveugle qui y voit clair, des images atroce pour l'atteindre, à défaut de pouvoir naturellement briser sa carapace ? », « Parce que j'ai été celle qui t'a aidé lorsque tu t'es échappé de chez ce Sorcier. Parce que je fais partit de ceux qui ont bien daigné jeter un coup d'oeil à ton parcours, à ton ascencion, sans trop interférer, car il faut laisser faire le destin. Tu penses que nous sommes des sans-âmes, des Dieux aussi malsains et morbides que la pire des races sur ces terres mais, y vois-tu vraiment aussi clair que tu le dis ? Es-tu clairvoyant dans ce monde obscur ? Je suis ta lumière, Roi. Je me fiche que tu me sois fidèle mais au moins, ouvre les yeux. Et alors, je t'écouterai. »

Le silence revint. Aucun des deux ne parlait et, Cocoon, était comme anesthésié. Elle l'avait endormi, pour qu'il devienne inoffensif et qu'enfin, il daigne bien écouter ses palabres. Et elle avait raison, il ne s'était pas batut, et il ne désirait pas se battre contre elle. Absolument pas.

« Devrais-je alors me soumettre ? », « Non. Tu n'as pas besoin de te soumettre. La foi viendra à toi quand tu l'accepteras, pour la toute première fois. », « Comment faire ? Même en le voulant, je n'arrive pas à croire en vous tous. A me projeter en train de penser que des entités supérieures puissent m'aider ou me guider... Tu dis m'avoir accompagné. Je ne sais pas si je dois le croire ou non mais, peut importe, ailleurs, dans ma vie, je n'ai pas vu vos œuvres. Avez-vous réellement oeuvré ? Ou êtes-vous des Dieux qui ne sont là, seulement pour regarder les Hommes se battre et se déchirer sans agir ? », « Tu t'es toujours posé beaucoup de question mon Roi. Tu as autant fait preuve de sagesse que d'irresponsabilité. Nous interférons rarement, mais une fois dans la vie de chacun. Notre chemin n'est pas si paisible que tu pense le croire. Notre puissance nous ait utile, pour contrôler. Mais contrôler dans le but de guider, et non de diriger. Nous ne voulons pas asservir le monde. Comme l'Aether de la Mort ne veut pas que tout le monde meure. Nous avons une âme, mais notre sens des priorités est quasiment annihilé. », « Je... Je ne pense pas être capable de comprendre. Comme tu l'as dit, mon épée était cassée, et j'ai cru bêtement que tu aurais pu la réparer mais son forgeron, c'est moi. »

Fuzail sourit. Elle se rassit dans sa chaise majestueuse en disant

« Je vois que tu avances dans tes réflexions... Tu commences à toucher du doigt, là où je veux en venir. Ceci va te demander du temps, de la patiente, et tu reviendras surement me voir dans peu de temps. En attendant, si je me souviens bien, tu avais des questions à me poser non ? Je t'écoute. »

Cocoon fit quelques pas en avant pour se rapprocher d'elle. Elle ne comptait pas le tester physiquement, elle s'en fichait, Fuzail voulait savoir ce qu'il valait spirituellement, et au niveau de son âme. Ce que son être entier pouvait refléter. Dans un besoin d'utilité ? Peut être, mais pour le moment, les deux n'en n'avait cure. L'important était de guider cet animal qui s'était éloigné du chemin, pour connaître ses motivations et le recadrer. Le reste se verra après.
Il fallait qu'il prenne confiance. Comme l'humain qu'il était.
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Jeu 26 Déc 2013, 22:45


« Pour ce que tu souhaites, il te faudra acquérir ce que tu n’as pas. » Le ton énigmatique de l’esprit ne disait rien qui vaille au réprouvé. Seulement plus que quand il n’était renté, il était près. Zéleph était buté, mais il n’était pas bête. Il savait qu’on n’avait rien à y gagner en lui faisant apprendre quelque chose qui n’était nullement utile. Harôun le voulait plus discipliner. C’était ce qu’il avait forcé à apprendre à son armé, il ne pouvait ce dérobé face à ce qui faisait les plus grand guerrier. Il en était dépourvue car il avait grandi seul et c’était battue dans l’adversité, sans maitre, ni aucun apprentissage. Il se souvenait des heures passer, adolescent, seul dans la forêt a ce battre contre les troncs d’arbre. Les bagarres dans les rues des villages avec les caïds du coin. Il était l’enfant sauvage. Il se battait avec tant de hargne et de férocité qu’aucun adversaire n’avait pu le vaincre. Il était une bête assoiffé, Harôun avait raison et cela le révolté au fond de lui de devoir admettre une telle chose. Il n’avait effectivement pas a posé genoux devant l’Aether pour le moment, il voulait simplement qu’il soit maitre de lui-même, et ce n’était pas une mince affaire lors ce que l’on était un réprouvé. « Tu es adroit, agile, vif et rapide, ce n’est pas de cela dont tu as besoin. Tu manque cruellement de sang-froid. Tu pars au quart de tour, ton sang est chaud, bouillant comme ceux des lions et des loups. Si personne ne te tien en laisse, alors il faut que tu sache te tenir tout seul. » Le regard glacial que jeta Zéleph, fit comprendre a Harôun qu’il l’avait touché. Ce n’était pas plu mal, il fallait qu’il réagisse. « Je ne te ferais passer ni test, ni combat. Tu es un guerrier, le monde entier en a connaissance et te crains pour tes qualités au combat. Qui cela intéresse de te voir te battre ? C’est contre toi-même que tu dois tenir tête. » En toute honnêteté, il ne comprenait pas où l’esprit vert voulait en venir, mais il l’écouter avec attention, en silence, comme un disciple écouterait son maitre. Il le voulait bien dans ce rôle pour quelques heures, mais quelques heures et cela serrait fini.

« Les bêtes les plus dangereuse son celle dont on ne sait quand elles vont attaquer. Capable de ce contenir jusqu’au paroxysme, pour enfin ce délivré de leur rage et dévoré jusqu’à la moelle de leur ennemies. » L’Aether tourné à nouveau autour du réprouvé, lui comptant avec une certaine fascination sa façon de concevoir. « Tu es un homme droit, tu ne connais la trahison que chez les autres et le mensonge te révulse. Tu te bas avec honneur et conviction. Jamais tu n’attaques un adversaire à terre, ou dans le dos. Tu attendras toujours, peut importer si c’est à toi de le lever, qu’il soit debout, arme à la main, capable de ce défendre. Pas par vanité, par ce que chacun a le droit de mourir avec fierté. Telles sont tes plus profondes convictions. J’admire ta ligne de conduite. » Il se stoppa devant lui. Sa sincérité troubler Zéleph, ne sachant si elle était réel ou non. « Elle te rend plus dangereux que tu ne l’est encore, et elle est le début d’une maitrise qu’il est temps d’approfondir. » ce reculant pour regagner son siège, l’esprit fixa un instant le réprouvé, le laissant dans un silence froid et pesant. Qui avait-il ? Il ne pensait rien avoir à ajouter. Alors il le laissa réfléchir, même si, il le savait, cette pose n’était que pure tragédie. Enfin, il finit par se redresser et le jauger.

« Alors Shizuo Stark, qu’à tu as m’offrir ? » « Pardon ? » « Eh bien prouve-moi que tu es digne du pouvoir que tue s venu chercher. » Zéleph prit une bouffer d’air, sentant qu’il était à nouveau en train de se faire promener par l’esprit. « Et comment ? » Lança-t-il, acerbe. « Surprend moi. » Répondit a la volé son bourreau vert. Cela n’avait aucun sens, les deux le savait, mais l’un ne pouvait rien contre l’autre. Alors Zéleph prit la décision simple de ne pas bouger, soutenant le regard de l’Aether, il resta là les deux pieds planter dans le sol, la colonne vertébrale dresser, le torse bomber. Il voulait de la fierté, il serrait servis.
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Ven 03 Jan 2014, 13:44

Cocoon était perdu. Il jaugeait la Déesse qui se tenait devant lui, avec une mine un peu trop renfrognée. Plus il essayait de réfléchir, plus son esprit s'embrouillait, et moins il arrivait à voir clair. Il ne pouvait lui faire confiance. C'était un point d'honneur qu'il se mettait, et il ne dérogerait pas à sa ligne de conduite. Il ne s'enchainait déjà pas à des femmes, à des personnes qu'il aimait, alors c'était mal le connaître que de croire qu'il allait ouvrir les bras à des Aetheri. Cette femme le faisait plié, même à petite échelle, et c'était étonnant de voir combien elle arrivait à le convaincre. Etait-ce une de ces grandes manipulatrices ? Une parmi tan de confrères, qui était là pour anéantir ses désirs et les faire siens ? L'Orisha ne voulait plus se poser de question.

« Je n'ai pas envie. Je ne veux pas mettre des espoirs dans une entité composée seulement de magie. Si nous n'étions pas là, vous n'aurez rien à faire ici. Je ne veux pas faire partit de ce mouvement de personne qui croit en vous, et vous fait vivre, pour que vous restiez ici, sans rien faire. Tu dis m'avoir aidé, je n'ai jamais constaté comment, j'ai trimé dans ma vie et à aucun moment tu ne m'as montré ton visage. », « Et qui a guidé Daemon jusqu'à toi, d'après toi... ? Tu me déçois. Je pensais que tu serais bien plus clairvoyant et pas que tu te replierais de la sorte. Il n'y a pas de sens unique. Si tu crois en moi, je te remercierai en te servant une part de ma puissance. Aucune complaisance. Il ne tient qu'à toi de venir vers moi. », « Je ne veux pas y croire. », « Tu n'es pas obligé. M'écoutes-tu ? »

L'Orisha pensais à autre chose. Outre cette alliance, la puissance qui pourrait en retirait lui serait-elle vraiment utile ? Car son peuple n'en bénéficierai pas, ce serait juste lui.

« Ta... Puissance m'intrigue. Pourquoi ne puis-je pas en faire profiter mon peuple ? », « Ton peuple a sa propre puissance et ils ont foi en Antarès, qui leur donne le gage de la Liberté al... », « Ne parles pas d'Antarès, je pourrais réellement me fâcher. », « Tiens donc... Et pourquoi je te pris ? », « Elle n'avait pas à devenir des vôtre. Un désir de s'élever pour aider à l'échelle mondiale, mais elle était complètement aveugle, elle le voulait seulement pour elle. Depuis qu'elle n'est plus là, nous avons subit autant d'assauts que lorsqu'elle était des nôtres, alors ne viens pas me dire qu'elle donne la Liberté. Elle la représente, à la limite, mais c'est tout. Pour moi, Antarès est morte lorsqu'elle s'est élevée, point barre. », « Ce que tu peux être... Limité. Et tes Oracles ? Qu'en fais-tu l'Aveugle ? », « Les Oracles sont des êtres à part qui on voué leur fin de vie à ce mirage, qui daigne bien apparaître devant eux quelque fois. Mais pourquoi ? Pour leur dire que tout vas mal ? Que elle elle les regarde là-haut et 'oh mes pauvres petits Orishas, vous êtes tellement malheureux... C'est tellement dommage n'est ce pas ?' », « Arrête ! »

Cocoon prit une voix faussement féminine et éraillée, lorsqu'il tenta d'imiter Antarès. Fuzail le stoppa immédiatement, agacé.

« Cette mise en scène est ridicule ! A quoi penses-tu en nous manquant de respect ?! Sors d'ici ! Antarès est une des Aether qui a eu une vie avant de s'élever, et elle a mérité son élévation. Si tu es contre ça, si tu es contre nous et que tu t'avère être notre ennemis, alors va-t-en ! Nous n'avons pas besoin de toi en ces murs, et ta puissance nous ait inutile ! »

Fuzail était furieuse. Elle n'était pas arrivé à lui faire prendre conscience. Seulement, ce fut bien assez pour que lui réfléchisse de son côté. Il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit, qu'il se reçu une sorte de gifle mentale, le sonnant légèrement. Figé pendant quelques minutes, il ne pu que réfléchir à ce qu'il venait de vivre, de dire, d'échanger avec elle.
Il était à deux doigts qu'elle accepte de lui transmettre sa puissance et il avait tout fait foiré en l'insultant une fois de plus, indirectement.
Quel espèce d'andouille, à quoi pensait-il en faisant ça ?


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Ven 03 Jan 2014, 14:45


De longues minutes, où le silence n’était brisé que par le souffle lourd du réprouvé. Il était calme, semblait soudainement d’une patience en grande épreuve. Harôun, le regarder, le jaugent, semblant juger la qualité de l’homme qui ce tenait là face à lui, engouffré dans ses lourds vêtement et sa fourrure. Il en aurait presque oublié d’où il venait. Seulement encore une fois, ce n’était pas le moment, il n’était pas encore temps que cela ce face. Zéleph devait murir, devenir ou redevenir, cela dépendait de la façon dont on voyait les choses. « Tu vas rester là sans bouger combien de temps ? » « Le temps que vous me le disiez. » L’esprit des cartes sourit, satisfait. « C’est bien tu commences à comprendre. » Zéleph comprit alors qu’il venait de se faire berner, et il grogna de rage contre lui-même et la ruse de l’Aether. Voilà exactement ce qu’il leurs reprocher. Leur façon de manipuler tout ce qui n’était pas immortel. Dans un sens, il l’était, mais loin de l’être comme les dieux. « Entes-tu cette musique ? » La question le surprit. Il ne comprenait pas ce soudain changement de conversation. Ouvrant son esprit, il n’entendit pourtant rien, et ce demanda si Harôun ne se jouait pas simplement encore de lui. « Elle est douce et mélancolique. Une musique à en faire pleurer les hommes et briser les cœurs. Qui partage une telle tristesse que ton âme semble en être ébranlé jusque dans la tombe. » Non, il n’entendait rien, et bien qu’il ne prenne pas l’esprit pour un fou, il se demander de quoi il parlait. Quand il disparut, ce fut pour réapparaitre devant lui. A quelque centimètre seulement, mais l’ancien souverain ne ce recula pourtant pas. Jamais, devant quiconque. Plus sensible lui semblait être l’esprit, comme soudain toucher par une émotion qui était inconnue au réprouvé. Harôun pouvait-il seulement ressentir quelque chose d’autre que l’amusement face au malheur des autres ? « Tu es donc sourd à ton propre cœur. » Que cela voulait-il dire ? Pourquoi ? Zéleph resta sans voix et n’aurait su dire ce qu’il lisait dans le regard de l’esprit alors qu’il posé à nouveau sa main sur son torse. Il eut un moment d’appréhension, après quoi il se dit qu’Harôun devenait de plus en plus tactile avec lui et cela devenait dérangent.

« Il bas dans ta poitrine. Il fait battre ton sang dans tes veines. Tu ne l’entends pas supplier qu’on le laisse ? Il se meurt. Il est noir de désespoir et de vide. » Zéleph ferma les yeux, ne pouvant répondre que par approbation. Qu’en était-il du reste ? Cela faisait longtemps que son organe avait fini de vouloir le bonheur. Tout était partit en cendre et lui survivait. Il n’était qu’un cadavre, alors au fond que son sang soit chaud ou froid qu’elle importance quand son corps, lui, n’est plus que glace. L’esprit des cartes ce recula avant de lever la tête vers une des grandes fenêtres bordant l’immense salle ne laissant rentré que peu de lumière. « Dévaster par la douleur et la haine, tu agonise de n’avoir pu jamais te venger de ceux qui t’on prit la vie. » Il avait abandonné l’idée même de ce vengé, lasse du temps qui passait sans qu’il ne puisse jamais avoir la vérité pour guider la justice. « Voilà une force que le serpent apprécie. » Harôun sourit et Zéleph eut un frisson. Cet homme, cette identité si puissante avait quelque chose de plus terrifiant encore quand il était sincère, qu’il souriait avec honnêteté. Le réprouvé ne savait si il le préférait quand il se jouait de lui, ou lors ce qu’il ce montré vrais.

« Car l’as-tu oublié, mais nous ne sommes pas les seuls à choisir si oui ou non tu auras grâce de la puissance des esprits. Ils doivent avoir confiance, et lire en toi qu’ils peuvent t’offrir leurs forces. Comme le tigre ne fait qu’un avec toi, le serpent veux connaitre ta foie en lui pour te guider à sa porte. Tu es devenu le tigre, tu l’as toujours était, cela était d’une simplicité enfantine de ne faire qu’un avec lui par rapport à ce qui t’attend avec le serpent. » Vue ce qu’il avait dit enduré pour dompté le tigre et le tigre pour l’apprivoisé, il imaginait que les conseils de l’esprit n’étaient pas paroles en l’air et il s’attendait à souffrir. Seulement, il ne voulait partir. Il était déterminer à avoir ce qu’il était venu chercher, il en avait besoin, l’Aether avait raison. Besoin pour sa survie, pour retrouver ce qu’il était autre fois et s’insuffle une nouvelle bouffer d’air. « Et c’est la discipline que veux le serpent ? » Ce moqua gentiment le réprouvé, ne faisant qu’attiser le rire de l’esprit. « Tu vois, tu comprends plutôt vite. » « Comment apprendre à présent, une chose que l’on inculque enfant ? » « Parce que pour toi cela sera plus inné que tu ne le pense. Nous parlons de contrôle. Je suis sûr que tu en es capable, tu as appris avec le temps a te mesuré, il ne me semble pas absurde que tu arrives à faire des miracles. »

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Ven 31 Jan 2014, 00:44


« Des miracles ? » Zéleph était dubitatif. Il ne croyait pas en ces choses-là. Il ne croyait quand la force et la foi des hommes pour eux même. Lors ce que l’espoir brule dans l’âme d’une personne alors il semble qu’elle soit capable de tout. Peut-être qu’au sourire d’Harôun, c’était ce qu’il voulait dire dans ce sens. Si Zéleph se mettait à croire en lui, qu’il voyait qui il était vraiment, alors rien ne pourrait lui résister. Fallait-il encore qu’il le voit. Qu’il le comprenne. Cela semblait peine perdu, mais les esprits avait la prétention de ne pas abandonner. Certainement pas un de leurs plus haut rang, un esprit du tigre aussi puissant, cela serrait une tragédie de le perdre à nouveau. Sur tout pour le destin qu’ils lui avaient forgé, mais il n’en était pas encore là. Zéleph était bien loin d’embrasser la voie qui lui avait était tissé. Pour le moment il devait absorber leur puissance pour pouvoir enfin mériter son heure. « Veux-tu savoir qui tu es, Zéleph ? » Si seulement c’était possible. Si seulement. Etrangement, l’esprit vert lui tendait la main, son visage dénué de sourire où de toute perfidie. Etait-ce cela le visage d’Harôun l’or ce qu’il n’est pas cette assassin d’espoir ? Le réprouvé fixa la main, hésitant. Devait-il avoir confiance ? Voulait-il réellement tout risquer pour savoir ? Devait-il à nouveau ce voué à ceux qui avaient fait de sa vie un enfer ? Eux en qui il avait mis tout ce qu’il avait, tout ce en quoi il croyait, pour qu’ils le trahissent et le transforme en un simple pantin de bois pour satisfairent leur amusement. Il était le fou du roi. Prenant sa bravoure a deux mains, il leva le bras, ses doigts frôlant ceux de l’esprit qui lui sourit soudain, satisfait du choix de l’albinos. « Tu ne le regrettera pas. »

Autour d’eux la pièce disparut, ou bien peut-être est-ce eux qui avait disparut. Regardant autour de lui, Zélepn ne voyait que le noir, le néant. Fixant ses pieds, il marcher dans le vide. Comme perdu dans un trou noir. Pourtant il y voyait en plein jour. Il vit l’esprit disparaitre devant lui, sans un mot, juste dans l’un de ses détestables sourires. L’ancien roi se retrouva seul et nue. Il s’en rendit compte à cet instant. Il ne portait plu aucun vêtement, mais ne sentait ni le froid, ni l’air. Il était comme flottant dans quelque chose d’inexistant. « Qui es-tu ? » La voix de l’esprit résonna en écho autour de lui. Il chercha d’où elle pouvait bien provenir, tourna sur lui-même anxieux. Que ce passait-il ? Il n’avait ni vêtement ni arme. Nue, dans son simple appareille, comme au premier jour. Il ne lui vint pas à la penser d’appeler à l’aide, car demander c’était être faible. Soudain, à sa gauche, il fit une lueur. Une petite lumière douce, ce battant dans le noir, menacent de s’éteindre. Il s’en approcha doucement, ne voulant pas la faire fuir. Farouche la lumière paraissait de plus en plus loin a mesure qu’il avancer vers elle, alors il se mit à courir pour la rattraper. Elle semblait grossir, comme si il avait trouvé la sortie du tunnel. Une lumière aveuglante, qui soudain fonça vers lui à une vitesse époustouflante. Pendant un instant il fut aveugle. Il lui fallut plusieurs secondes pour retrouver la vue. Il sentait le soleil bruler sa peau. Le vent à nouveau, caressant ses cheveux blanc. Le bruit des blanches, le champ des oiseaux et l’herbe fraiche sous son pied. Il sentit une présence près de lui. Quelqu’un le frôla en passant à côté de lui, ne semblant pas le voir. Il ne vis son visage, l’homme ou la femme étant encapuchonner, mais il reconnue sa démarche et cette magie. Soudain la peur le prit au cœur. Il sentit à respiration s’axellerai. Prit de panique il se mit à courir pour rattraper la silhouette entre les arbres. Un crie déchirant, fit fuir les oiseaux chanteurs alors qu’il arriver trop tard dans la clairière. Le corps d’une femme était là, échouer sur l’herbe, ses vêtements tachés de son sang. Il ne sut ce qui lui fit le plus de mal. Revoir les yeux jaune, vide de vie, où le petit garçon qui secouer sa mère, suppliant pour qu’elle réponde. Zéleph sentit ses genoux céder. Ses yeux ne quittant jamais le garçon du regard. Ce fut se jour. Ce jour-là qu’il perdit la vie. Le gamin au cheveu immaculé, vin ce blottir contre le corps froid de l’ange, grelottant de peur, suppliant tous les dieux qu’elle ce réveille, ne comprenant pas, ignorant que la mort venais prendre ceux que l’on aime par pur plaisir sadique.

Le noir réapparut. La scène fut comme si jamais elle ne lui était apparue, et il fut là, seul dans le noir, à genoux. « Qui es-tu ? » Il resta là sans bouger, les yeux fixer droit devant, là où se tenait son lui enfant. La lumière ce ralluma derrière lui. Il eut la force de se lever. S’avancent d’un pas lent, il sentit la pluie couvrir son corps, et son corps ce glacé a son contacte. La nuit fit place au néant. Les nuages noire, la fumer des torches sous le porche. A l’orée de la forêt, il regarder le cortège emmener le cercueil de sa mère. Posé au centre, sous le bois du toit. Il ne si trouvait pas, mais il ce souvenait du bruit que faisait les gouttes sur les tuiles d’ardoise noire. Alors il ce vie. En costume sombre, déchiré par l’incompréhension et l’injustice. Petit homme de cinq ans à peine, et portant le deuil de sa mère déjà. Seul d’un côté. Les anges de l’autre. Comme un paria, comme un criminel. Coupable de sa propre naissance. Personne pour lui tendre la main, personne pour éponger son chagrin d’enfant orphelin. Comment avait-il pardonné ? Où avait-il puisé la force de ne plus en vouloir à ces célestes êtres aux cœurs vide de compassion et de pardon. Alors même qu’il veiller sa mère, qu’il lui disait adieu, il les revit. L’arrachant de sa prières et ses supplications, le jetant de sous le porche. Dans la boue, sous la pluie, ses yeux rouges, pleurant toute ses larmes de son corps il souffrait comme chaque enfant arraché à sa mère. Si seul et abandonner. Il les voyait, les grands anges et leurs ailes immaculées, autour de sa mère qu’ils avaient renié toute sa vie. C’était injuste. Il était le seul à l’avoir aimer. Il revit alors ces silhouette noir sortir de l’ombre de la forêt et venir le prendre. Il n’émit aucune résistance, son regard posé sur la boite, qu’il savait vide aujourd’hui, mais qu’il croyait pleine à cette époque.

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Ven 31 Jan 2014, 00:47


« Qui es-tu ? » La pluie cessa. Il resta là, les yeux à nouveau perdu au milieu du vide, le cœur briser des souvenirs douloureux de son enfance. Arracher alors même qu’il venait de la perdre et jeté aux démons comme offrande, pour ce débarrasser de lui et ne plus s’ennuyait de sa vie. La lumière fut si froide quand elle vin le chercher cette fois. Il crue sentir comme une lame lui transpercer la poitrine quand il reconnue la grotte glacée et humide dans la quel il avait passé dix ans. Cinq longues années d’agonie et de peur. Torturé et humilier. Les bruits de chaines le firent lever la tête. Il se vit, aussi nue que présentement. Maigres comme un squelette, blanc comme un mort, recroquevillé sur lui-même, apeuré et plus seul que jamais. Zéleph s’approcha lentement, hésitant à chaque pas, redoutant chaque seconde la peur de se revoir lui tirant les entrailles. Dans la pénombre, il distinguer le cadavre qu’il était à dix ans. Son souffle ce coupa et son corps ce figea lors ce que ses yeux croisèrent les siens. Noire et vide, comme ceux d’un mort, inexpressif. Il n’y avait plu une once de vie dans ce petit garçon. La mort était déjà passée, fauchant son âme, ne laissant là qu’un corps vide condamné à subir encore et encore le plaisir morbide de son père.

Le grincement de la porte le fit sursauter. Il ce rappelait de ce bruit, comme l’annonce d’une souffrance prochaine, d’une humiliation a la quel il ne survivrait pas. L’air froid s’engouffra et il eut un frisson quand en levant les yeux il vit l’ombre de son paternel. « Shizuo, c’est l’heur de jouer. » Zéleph sentit la bile lui monter dans la gorge, le dégout l’insupportant. Pourtant, l’enfant n’avait pas bougé. Il ne semblait ne même pas avoir entendu. Ce souvenir déchira le réprouvé. Il sentit à peine les deux démons lui passer à coter pour venir ramasser le gosse et le trainer par ses chaines, comme un vulgaire animal conduit à l’abattoir. Il fixa ce qu’il était à dix. Cet être dénué de tout sentiment, détruit. Il n’était plus que miette, ressemblait à un cadavre mort depuis des années. Il avait cessé de supplier, avait accepté sa condition et s’en était allé ce jour-là. A jamais quelque chose fut briser en lui. Annihiler. L’espoir, la foi, l’innocence. Il regarda cette être sans vie, ce faire emmener et sur sa joue une larme coula. « Qui es-tu ? » Le murmure d’Harôun venait encore le tourmenter. La porte ce referma sur les ombres de ses bourreaux, et son squelette, le plongea à nouveau dans le noir. Zéleph aurait temps voulu hurlé, pleuré, déchainer sa peine et sa douleur, mais il n’en eut même pas la force. Il était là, juste debout, son être tout entier soufrant dans un lourd silence.

Pendant quelques minutes, il n’y eut plu de lumière. Comme si on lui laisser le temps de reprendre son souffle. De reprendre ses esprits. Etait-ce seulement encore possible ? « Qui es-tu ? » Cette voix. Ce n’était pas celle de l’esprit. Il la reconnue. Plus claire, cristalline, elle appartenait a une jeune fille. Levant les yeux, il la vis et son cœur sembla battre à nouveau. Sur le port, là où il tuer les rats des navires pour ce nourrir et volé les marchant, ils les avaient rencontré. Son couteau sous sa gorge. Plaquer contre un mur, ce fut la première fois depuis que les nains qui l’avaient recueilli étaient morts qu’il parlait à une femme. Il s’en était sortie. Il avait survécu après que l’on ait jeté dans la forêt, laissé pour mort. Les nains lui avaient appris à parler, à écrire, lire et survivre jusqu’à ce que eux aussi finisse par mourir devant ses yeux. Il était partie, avait fui alors qu’on l’accuser de leurs mort et c’était retrouver à vivre là, entre les égouts et la vermine. La fille appuya plus encore son poignard sous la gorge du réprouvé, mais il ne semblait nullement effrayé par la mort au contraire dans ses yeux rouge, il supplier la gamine de le libéré. Il se souvenait du regard bleu de Mégara. Cette douceur, cette émotion quand elle eut lu dans ses yeux toute la détresse de son être. « Moi c’est Mégara, mais tu peux m’appeler Még si tu veux. » Elle c’était dégager et lui avait tendu la main. Ne semblant pas savoir ce que cela signifier, il resta là à la regardé, l’air inexpressif. Elle finit par lui prendre et lui mettre dans la sienne en lui souriant gentiment. Ce tournant vers la rue, elle siffla, et en quelques secondes à peine, quatre autres gosses firent leurs apparitions. Ils n’avaient tous pas plus de quinze ans, tout comme lui. C’était il y a si longtemps, mais il se souvenait encore de la couleur cuivré des cheveux de Walden, et du parfum de Mélissandre et de l’odeur de rhum de Flint, « Qui es-tu ? » d'Adam et son air supérieur. « Shizuo Stark. »

L’ombre l’entoura à nouveau, les cinq enfants ce dissipèrent dans le noir, ne restant que l’immaculé avant que celui-ci ne s’efface à son tour dans l’écho de sa voix monotone. « Shizuo Stark »
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Ven 31 Jan 2014, 00:53


Combien de temps avait-il passé à parcourir les terres du Yin et du Yang avec les cinq orphelins ? Combien de temps, sans but autre que celui de survivre alors même que chaque jours il fixer ses armes en se demandant si il ne valait mieux pas ce trancher la gorge tout de suite et abréger enfin ses souffrances. Il avait tant de fois empoigner son poignard, mettant la lame contre sa gorge, fermer les yeux et attendu que le vent lui dicte son geste. Seulement il se souvenait toujours de ce qui arriver aux suicidé et il ne voulait vivre comme une ombre a erré dans le seuls but de guider les âmes vers la fin, après tout n’était-e pas ce qu’il faisait déjà ? Alors il avait attendu, attendu que la mort vienne. Il avait vue tous ces amis ce perdre, ce déchiré, mourir parfois aussi. Lui il survivait encore et toujours. Seul. Irrémédiablement seul malgré les corps autours de lui. Malgré l’amour des femmes et l’argent gaspiller aux jeux ou à la boisson. Toujours vide malgré l’adrénaline, malgré les combats, les guerres et les morts. Un cadavre. Un mort vivant. Sans cœur, ni âme. On l’avait dit insensible. On l’avait jugé, enfermer, torturé encore et encore et il ne semblait rien sentir, même pas la douleur d’une lame enfoncer dans le cœur, car il en était dépourvue. Zéleph ce souvenait, oui, il se souvenait comme du jour dernier. Quand l’espoir lui était revenu. Quand un souffle de vie c’était incrusté en son corps. Seulement elle c’était éteinte aussi tôt. L’évidence l’avait frappé trop de foi pour qu’il y croit encore. Il était maudit, tout simplement. N’avait droit ni à vivre, ni à mourir. Simplement être là. Une créature creuse. Vide. Tout ce qu’il toucher, tous ceux qu’il aimer finissait par en payé le prix et au final il ne restait que lui. Assassin, il avait le sang de ceux qui avait tenue à lui, sur les mains. Voilà qui il était. Un meurtrier. Un monstre qui n’aurait jamais dû naitre. Son père avait raison. Il ne semé que destruction et souffrance autour de lui.

« Zéleph m’a fait monter en puissance, la soif de sang et de chair mes venu, la violence et la rage a pris possession de moi et lors ce qu’on ma expliquer ce qui me pousser vers ce mal j’ai compris. Je ne devais pas subir Zéleph, je devais le contrôler. J’ai décidé de lui voler sa puissance, de l’écraser, de devenir le nouveau Zéleph et d’oublier ma vie faite que de destruction et de malheur. » Il entendit sa propre voir, résonner, il eut la sensation de la sentir vibré en lui. Ses mots, ses propres mots. « Mensonge. » Le murmure d’Harôun revins comme une sentence, alors que sa propre vois continuer de se faire entendre, forte et claire, comme à l’époque où ses mots son sortie de sa bouche. « Je veux oublier Shizuo et me créer une nouvelle vie grâce à Zéleph. » Il ce rendait compte a quel point c’était injuste. « Zéleph est bien plus digne que Shizuo, je regretté de n’avoir était capable de contrôler le mal qui était en moi, aujourd’hui je subi pas ma colère, je l’utilise. » Comme il c’était bercer d’illusion et de faux. « Mensonge. » Il avait honte, honte de les avoir crue et de s’être laisser manipuler. Le besoin de fuir, l’espoir d’avoir une vie meilleure. Il n’avait pas cherché plus loin que cette simple évidence. « Même ton père a eu honte de toi et ta mère a préférait mourir que de vivre avec ça ! » Shizuo disparaissait. Si il mourrait enfin, alors il pourrait être libre et retrouvé la vie qu’il avait perdu au moment même où sa mère était morte. « …tout est … de ma faute. » Son cœur fut transpercer de centaine d’aiguille alors que ces mots ce répercuté en lui, comme le glaive s’abattant sur les géants. « Il ne partira jamais, il fera toujours partit de moi, mais j’ai compris aujourd’hui que je ne dois pas y penser. Je dois vivre ma vie pour moi et ne plus culpabiliser pour la mort de ma mère, ni celle des gens que j’ai aimé. » « Mensonge. » Les yeux fermés, il se sentait tremblait, humilier une fois de plus, couvert de honte, la douleur le submergent, la peur aussi. Pourquoi avait-il peur ? Pourquoi avait-il si peur ? Il avait crue au vent, à l’eau et au sable, et jamais il ne vie la faiblesse de ses prières, jamais il ne vie qu’il c’était tromper. Il sombra lus encore que jamais. La chute fut longue et l’impact douloureux. « C’est lui le problème, pas moi. » « Mensonge. » « JE SAIS !! »

Son crie déchira le vide. Il rouvrit ses yeux rouges, emplit de colère et de peine sur son reflet. Un miroir dans lequel il pouvait ce voir en entier. Lui. Seulement lui. Son regard était planter dans le sien et son dégout ne fit qu’augmenter. Lui qui se disait si brave, si fort, n’ayant peur de rien avait fui comme un lâche toute sa vie. Il c’était fui lui. Ne supportant pas non pas le monstre qu’il était, mais sa souffrance. Ce qu’il avait subi, la torture et ce qu’il avait détruit alors même qu’il ne demandé qu’un peu de compassion. Le miroir ce brisa. Les morceaux tombant un a un sur le sol. Lentement comme au ralenti. Il ne pouvait pas ce supporté, c’était plu for que lui. Il préférait être aveugle que devoir subir ça. Les poings et les dents serrées, il ne savait que faire entre hurler sa douleur ou bien sa rage. Il ne savait quel sentiment déchainer, son être serrait apaiser. « Je suis à toi, rien qu'à toi. » Son cœur rata un battement. Ce chuchotement. Ce souffle chaud. Cette voix. Il crue défaillir. Ils n’avaient pas le droit. Pas ça. « Non. » Il ne pouvait le supporté. Pas maintenant qu’il était faible. Pas maintenant. « J'ai envie de toi... » Il semblait que cela fut peine perdu de ce battre. Elle était par tout autour de lui. Seulement il ne voulait pas l’entendre pas après avoir revécue les pires épisodes de sa vie qui on fait de lui l’être briser qu’il était, la pauvre loque qu’il essayé vainement de cacher. Pas alors qu’il était en colère contre elle.  « J'espère que tu...est fier de toi, fier de signer ton arrêt de mort, de signer ta future haine profonde pour moi... et ma haine pour toi... » « Ce ne sont pas nos aptitudes qui fond qui nous somme. » Il n’avait pas oublier, non il n’avait pas oublié, Harôun n’avait pas à le lui rappelait. Il savait quel combat il avait mené contre elle, sachant qu’il perdrait de toute façon, mais que s’il devait perdre alors elle perdrait avec lui.
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