Aya était devenue une véritable guerrière. Elle avait véritablement augmenté son niveau de force physique et surtout son agilité au combat. Mais malgré ces améliorations elle n'en restait pas moins une digne disciple du Dragon de part son charisme à en faire pâlir plus d'un. Sa prestance et son charme n'était plus à prouver et pourtant elle se devait de venir rendre des comptes à ceux qui lui avaient confier cette voie. Elle avait en sa possession le sceptre en cristal noir et en os de dragon que lui avait remit l'esprit qui c'était occupé d'elle la première fois. Elle s'en servait rarement mais le gardait précieusement autour de son cou afin qu'il lui prodigue tous ses pouvoirs. La belle déchue s'entrainait de temps en temps avec pour se faire la main, mais elle n'avait jamais eut l'occasion de s'en servir lors d'un combat. Elle était bien plus à l'aise avec son épée La Fière Dragonne, celle-ci était si légère qu'elle la maniait avec une facilité déconcertante. Le sceptre n'était pas véritablement une arme pour elle, il était plutot la preuve d'un pouvoir et surtout d'une grande responsabilité envers les esprits du temple. Etant beaucoup plus doué en magie le sceptre magique avait été choisit pour elle, l'avantage de cette arme était qu'il n'avait pas besoin d'être tenu en main pour fonctionner. En effet ses pouvoirs se transmettaient à la jeune femme qui pouvait ainsi dévier une attaque tant qu'elle le portait à son cou. Elle ne le quittait jamais et le posait dans sa boite à bijoux fermée d'un cadenas lorsqu'elle dormait. La boite était d'ailleurs elle-même rangée dans un coffre qui lui aussi était fermé de plusieurs cadenas imposants, mais aussi d'un sortilège permettant d'alerter la jeune femme si quelqu'un tente de l'ouvrir.

Aya faisait très attention à ses affaires surtout lorsqu'elles étaient aussi importante que le collier-sceptre. Elle avait donc décidé aujourd'hui, par une belle journée de printemps, de venir revoir les esprits. Il faut dire qu'elle avait promit de revenir pas trop tard afin de montrer qu'elle méritait encore son rang de disciple. La jeune femme avait donc parcourut les terres à l'aide de ses puissantes ailes noires ébènes. Elle c'était habillée simplement d'une robe noire très moulante mais qui était fendue sur chaque jambes jusqu'en haut des cuisses. Ainsi elle était élégante mais avait tout le loisir de se déplacer à son aise. Elle doutait qu'il ne lui fasse faire de choses trop sportives sachant qu'elle était là pour travailler son charisme et sa façon de contrôler la magie du sceptre. Elle ne le maitrisait pas assez bien à son gout et avait besoin des conseils fructueux des esprits.

Elle arriva devant la fontaine qu'elle connaissait déjà et passa la cascade. Une fois à l'intérieur elle prit la première porte de droite et ne se demanda même pas ce qui l'attendait. Après avoir déjà affronté l'un des esprits du temple, maintenant plus rien ne pouvait l'étonner. Elle était plus forte que la dernière fois et comptait bien le prouver. Elle se demandait tout de même à quoi aller ressembler l'esprit cette fois. Et puis en fait peut être que ce serait le même que la dernière fois, on ne sait pas. Elle se souvenait encore de cette allure étrange, cette peau verte , ses lèvres bleues et cette façon de s'habiller avec des lambeaux de tissus. En fait, finalement elle n'espérait pas revoir le même. Il faut dire que le premier esprit lui en avait fait voir pas mal, et il avait même sut la faire pleurer. Elle ne voulait pas que les prochains se montrent trop gentils mais elle espérait cette fois que son assurance la sortirait de ces épreuves sans larmes ni même sans remise en question. Elle poussa donc la porte et entra dans l'immense salle. Elle ne regardait pas vraiment devant elle, observant d'abord le décor fabuleux qui s'annonçait, il n'avait rien à voir avec l'austérité de l'autre salle.

Hans, le télékinésiste

" Hans est un esprit qui aime avant tout de chose le combat. Adversaire redoutable, il manie plusieurs armes à la fois grâce à la télékinésie qui figure au sommet des pouvoirs qu'il préfère. D'une apparence plutôt maléfique, il est en réalité bénéfique puisqu'il essaiera toujours de tirer les personnes qu'il teste vers le haut afin que celles-ci donnent le meilleur d'elles mêmes. Il pense que chaque être peut devenir digne de posséder une arme du temple mais avec du temps et beaucoup de travail. Il est d'ailleurs l'un des esprits les plus philosophique et moralisateur, véritable maître en magie et en disciplines martiales. "

Un bruit spécifique pouvait se faire entendre au fond de la salle où l’esprit Hans c’était installer. En effet il était simplement assis en tailleur sur un tapis coloré. Ce qu’il faisait n’était pas des plus surprenants pour un guerrier comme lui. Il était en train d’aiguisait la long lame de son katana. C’était son sabre préférait, il le trouver magnifique, d’une blancheur unique, décoré de file d’or incruster dan la lame et tournant autour du manche blanc. Il en était particulièrement fière et c’était pour cela qu’il en prenait soin, c’était pour lui la prunelle de ses yeux, tellement qu’il ne s’en servait jamais. Il la garder simplement à sa ceinture, comme un bijou qu’il voulait montrer et il avait tellement de respect pour cette arme qui ne lui était jamais arrivé de penser qu’il pourrait la sortir ne serait-ce qu’une seul fois lors d’un combat quel qu’il soit et même si il n’avait plu d’arme sous la main, car ce katana avait une réel valeur sentimental, plus que par simple amour pour la beauté d’une arme. S’occuper ainsi en lavant son arme lui permettait aussi de médité, tout était calme et tranquille. Dans ce décor très coloré de sa salle il se sentait bien. De nombreux tapis était accrocher au mur et étaient étaler au sol, des rideaux de velours vert ou rouge, des corde doré pendait des murs et de nombreuse bougie éclairé la pièce bien autant que les fenêtres qui laisser le soleil entré. Il y avait une douce chaleur qui vivait ici, peut-être à cause des bougies et des tapis qui devaient isoler la pièce. Ce qui était certain c’était que sa salle était des plus accueillante et chaleureuse. Lui y était bien et regretter que quelque de ses camarade n’est pas la même idée et désire rester dans l’austérité des pierres sombre du temple, mais cela ne le regarder pas, après tout il était d’accord sur le faire qu’on se sente bien dans des décors diffèrent car personne n’est pareille, n’est-ce pas ?

La porte de sa salle grinça un peu lors ce qu’elle fut ouverte mais ce que Hans sentit le plus ce fut le courant d’air froid qui parcourra la pièce pour l’attendre et lui donner un léger frisson. Levant doucement la tête il vit une demoiselle des plus charmantes regardées le décor chaud de sa pièce où elle était entrée. Il sentit en elle le pouvoir du temple, elle était un disciple de leur mur, mais il y avait une certaine instabilité en ce pouvoir et il sut qu’elle n’en était encore qu’au début de son apprentissage, il faudrait contrôler sa façon d’exploiter le pouvoir de son arme. Ce levant de son tapis, Hans rangea son sabre dans son fourreau avec la plus grande précaution avant de s’avancer vers la jeune femme, d’un pas calme. Il posa un regard doux sur la demoiselle, ravis d’avoir de la compagnie dans son antre où il n’y avait le plus souvent que des hommes qui traverser cette porte.

Hans ▬ ❝ Bienvenu mademoiselle, je suis Hans. ❞

Il lui fit un fin sourire. Elle était magnifique, il ne pouvait dire le contraire, mais malheureusement il n’était pas sensible au charme féminin ni au masculin d’ailleurs, en temps qu’esprit il n’était simplement pas porter sur la chose. Il comprit d’ailleurs bien vite que cette aura qu’elle dégager venait d’un charisme impressionnant et qu’il n’était pas anodin de penser que le temple n’y était pas non plus pour rien. Hans ce permit de s’approcher un peu plus de la jeune femme et du bout de ses doigts il attrapa l’objet qui avait attiré son attention. Il glissa le sceptre entre ses doigts et fut fasciner par sa beauté. Hans était ainsi, il était très sensible à la beauté des armes, son amour de toujours. Un souffle inaudible sortit alors de ses fines lèvres.

Hans ▬ ❝ Magnifique. ❞

Facilement fasciner par la beauté de ces instrument de mort Hans leva les yeux sur le visage de l’ange déchu et il lui sourit une nouvelle fois lâchant doucement le bijou qui ce reposa sur la poitrine de sa maitresse.

Hans ▬ ❝ Bien, vous avez hérité d’un magnifique bijou, j’espère que vous en êtes consciente. Puis-je avoir votre nom mademoiselle ? Je suis impatient de voir ce que vous pourrez me dire sur cette arme et voir ce donc vous êtes capable en sa possession. ❞

Un autre sourire, Hans était ainsi, gentil et avenant avec les gens, mais il était aussi très exigent et apprécier la perfection tout autant que le combat.

Aya entra dans la salle qu'elle avait choisit. Alors qu'elle venait de faire un pas à l'intérieur de la pièce, elle fut tout de suite émerveillée par le somptueux décor oriental. Des tapis colorés ornaient les murs et le sol de la pièce. De splendides rideaux tout aussi colorés était suspendues sur les murs de la pièce, décoré de multiples cordes dorées. Elle aimait beaucoup la décoration chaleureuse et devait bien avouer qu'il était beaucoup plus sympathique d'être accueillit dans un tel endroit. L'ancienne salle ou elle avait rencontré le premier esprit était simple, austère, décorée de rien, il n'y avait que la tristesse des pierres grises du lieu. Là elle se sentait déjà beaucoup plus à l'aise et se sentait un peu plus confiante. Comme quoi le décor y joue beaucoup pour l'état d'esprit.

C'est à ce moment là qu'elle posa enfin son regard sur l'esprit des lieux. C'était un homme plaisant à regarder, il était en train de ranger son arme dans son fourreau puis s’avança vers elle d'un pas lent et assuré.

« Bienvenu mademoiselle, je suis Hans. »

-"Merci."

Elle n'eut pas vraiment le temps d'en dire plus qu'il s'approcha soudain de près pour admirer son décolleté. Ah non en fait ce n'était pas ça, étrange, il c'était contenté de regarder l'arme qu'elle portait autour du cou. Le sceptre devait avoir une aura si importante qu'il en était subjugué. Elle put même entendre tout doucement un petit "magnifique" sortir de sa bouche. Et bien au moins une chose était sur elle n'était pas tombée sur un pervers, bonne nouvelle. La jeune femme le laissa donc contempler l'objet sans rien dire, attendant qu'il se concentre de nouveaux sur elle. Après tout elle était là pour ça donc il fallait bien qu'il s'occupe de son cas à un moment ou un autre. Il relâcha le bijoux le laissant donc reprendre sa place initiale. Puis levant les yeux sur ceux de la demoiselle il parla enfin à nouveau.

« Bien, vous avez hérité d’un magnifique bijou, j’espère que vous en êtes consciente. Puis-je avoir votre nom mademoiselle ? Je suis impatient de voir ce que vous pourrez me dire sur cette arme et voir ce donc vous êtes capable en sa possession. »

Il lui fit un charmant sourire, elle en fut ravie et étonnée. Il faut dire que l'autre esprit qu'elle avait rencontré lui avait laissé un mauvais souvenirs de l'endroit. Il était déjà bien moins plaisant à regarder et en plus il n'était pas sympathique du tout. Au moins la journée devrait se passer de façon plus agréable, enfin espérons-le!

-"Je me prénomme Aya. Je suis disciple sur la voie du Dragon et je suis venue ici pour perfectionner ma maitrise du sceptre que l'on m'a confié. En effet je suis consciente de l'importance de ce bijoux et je penses toujours en être digne. J’espère donc que cette journée me permettra de m'améliorer et d'en être d'autant plus digne."

Elle c'était exprimée clairement et avec une voix douce et déterminée. Son regard de saphir n'avait pas quitté celui d'Hans qui la regardait aussi. Elle voulait montrer qu'aujourd'hui elle était bien plus forte et qu'elle avait acquit un niveau encore supérieur en matière de charisme. Non seulement grâce au bijoux mais aussi grâce à son travail acharné.

Aya ▬ ❝ Je me prénomme Aya. Je suis disciple sur la voie du Dragon et je suis venue ici pour perfectionner ma maitrise du sceptre que l'on m'a confié. En effet je suis consciente de l'importance de ce bijou et je penses toujours en être digne. J’espère donc que cette journée me permettra de m'améliorer et d'en être d'autant plus digne. ❞

Hans ne lâcha pas une seule seconde la jeune femme du regard, un léger sourire accrocher aux lèvres. Elle était tout à fait charmante, ce qui l’intéresser le plus n’était pas sa beauté, cela il s‘en ficher pas mal, mais la passion avec la quel elle lui parlait et cette assurance dans le regard, cette détermination qui faisait plaisir à voir. Il sentait en elle la rage de vaincre, de lui montrer qu’elle n’était pas qu’une passante comme les autres, qu’elle avait quelque chose à donner, a montré et il aimer ça. Quel plaisir d’accueillir une personne avec autant d’envie dans le regard et dans l’âme, il n’était pas malheureux d’avoir de la visite, qui plus est si celle si était aussi prometteuse.

Hans ▬ ❝ Eh bien chère Aya je suis ravis de voir que vous êtes si motivez. Je suis un homme qui apprécie la détermination et il brule en vous ce feu unique de la passion, je le sens. ❞

Il se recula et alla s’assoir sur un petit tapis mit la exprès pour cela, autour était également mit plusieurs tapis pour s’assoir près de lui. Sans rien dire il montra le tapis face à lui pour l’invité à venir s’assoir près de lui. Assis en tailleur, il avait près de lui une théière chauffant sur un petit feu. Il la prit et servit deux thés chaud, il en proposa un a son inviter et prit le second. Buvant une gorger qui lui brula la gorge mais qui fut pour autant très apaisante. Reposant son regard neutre sur Aya, il avait une position détendu et calme aimant la simplicité et la méditation.

Hans ▬ ❝ Je dois vous avouez je ne suis pas des plus alaise avec les pouvoirs subjectif du combat, comme l’intelligence ou le charisme. J’ai toujours trouvé plus utile pour ce battre d’être agile, fort ou de savoir contrôler la magie. Pourtant je sais que bien utiliser ces techniques sont très utile. ❞

Il voulait être honnête avec elle, il n’était pas là pour rire, elle non plus il fallait donc être claire, net et précis. Hans était porter sur la simplicité et les arts martiaux, il aimer la perfection, le calme et la justice. Il se pensait juste et était parfois un peu moralisateur. Il aimer simplement les gens qui avaient conscience du pouvoir qu’ils ont entre les mains, c’était tout aussi important que de savoir utiliser son arme que de savoir l’impact que celle-ci peut avoir sur son adversaire.

Hans ▬ ❝ J’aimerais savoir quelques petites choses avant de commencer votre test. Si vous le permettez bien sûr, ce n’est juste que pour m’assurer que vous êtes consciente de ce qu’implique avoir une arme du temple. ❞

Il but une autre gorgé de son thé chaud. Il avait un léger gout de mente ce qui rafraichissait doucement, un contraste qu’il apprécier particulièrement et qu’il trouver des plus apaisant. Un choque pour les papilles et un plaisir pour lui. Posant sa tasse devant lui il ce reconcentra sur sa jeune amie.

Hans ▬ ❝ Si vous n’aimez pas le thé j’en est d’autre plus fruité ou moins. ❞

Il était très avenant et bienveillant sur le confort de son inviter et voulait la mettre à l’aise car après tout il était ici pour l’écouter et savoir ce qu’elle penser vraiment, ce qu’elle ressentait quant au pouvoir que le temple lui conférait, ce qu’elle désiré à ce propos et pourquoi elle cherché à avoir ce pouvoir.

Hans ▬ ❝ Dite moi, qu’est-ce qui vous a poussé à devenir disciple du temple ? Est-ce la simple soif de pouvoir ou est-ce plus profond que ça. Je vois tellement de gens passer, qui ne veulent que plus de puissance mais ce n’est pas une fin en soi et ils le regrettent très souvent. ❞

Il n’aimait pas cela, le pouvoir pour le pouvoir, c’était tellement factice tout seule de vouloir être fort pour prouver quelque chose aux autres, vide de sens et inutile. Sur tout que lors ce qu’on regarder bien en ses personnes, elle-même étaient vide de sens et s’amuser à étaler leur puissance sans s’arrêter ce fichant pas mal du mal qu’ils pouvaient faire autour d’eux. Hans penser que lors ce qu’on possédé de grand pouvoirs il fallait être conscient de ce que cela impliquer, il fallait connaitre et admettre ses responsabilité et il sentait en cette femme cette clairette vis-à-vis de cela qu’il apprécier, mais il ne dit rien attendant en sirotant son thé encore chaud et fumant.

❝ Eh bien chère Aya je suis ravis de voir que vous êtes si motivez. Je suis un homme qui apprécie la détermination et il brule en vous ce feu unique de la passion, je le sens. ❞

Hans, l'esprit de ce lieu, alla prendre place sur l'un des tapis présent dans la pièce. Aya le regardait, attendant qu'il l'autorise à le rejoindre, ce qu'il fit sans tarder. La jeune femme alla donc sur le tapis coloré se trouvant face à l'esprit. Il semblait vraiment sympathique, elle c'était faite une idée un peu arrêtée sur les esprits. En fait avec sa dernière expérience elle c'était dit que les esprits devaient tous être des tirants et des bourreaux. Mais apparemment son idée était vraiment fausse,enfin avec lui. Il se saisit d'une théière don il servit le contenu à chacun d'eux. Aya prit la tasse avec un geste de la tête qui le remerciait puis souffla quelque peu sur l’élixir encore bouillante. Elle pouvait sentir tout le parfum lui déboucher les narines, il faut dire que la menthe chaude avait des vertus utiles pour soigner un bon rhume. Elle aimait beaucoup le parfum de la menthe dans le thé et c'était d'ailleurs son parfum préféré. Elle en buvait que du thé à la menthe chez elle et gardait les autres pour les invité difficiles. Elle but une gorgée du liquide brulant et put sentir les effets de celui-ci le long de sa gorge. Sa voix était soudain plus clair, comme si la fraicheur de la menthe l'avait réveillée et en même temps la chaleur l'avait apaisée.

❝ Je dois vous avouer je ne suis pas des plus a l'aise avec les pouvoirs subjectif du combat, comme l’intelligence ou le charisme. J’ai toujours trouvé plus utile pour ce battre d’être agile, fort ou de savoir contrôler la magie. Pourtant je sais que bien utiliser ces techniques sont très utile. ❞

Elle sirotait son thé, l'écoutant avec attention. La jeune femme enregistrait la moindre information, imprégnant bien les moindres petits détails qu'il pourrait révéler sur sa personnalité. Cela pourrait l'aider pour plus tard, ainsi elle saurait ce qu'il attend d'elle.

❝ J’aimerais savoir quelques petites choses avant de commencer votre test. Si vous le permettez bien sûr, ce n’est juste que pour m’assurer que vous êtes consciente de ce qu’implique avoir une arme du temple. ❞

Hans posa tranquillement sa tasse de thé avant de continuer.

❝ Si vous n’aimez pas le thé j’en est d’autre plus fruité ou moins. ❞

-"Non non c'est parfait, ne vous en faites pas."

Elle sourit, lui aussi, tout été posé et calme. Une ambiance vraiment sympathique, on en oublierait presque qu'elle était là pour augmenter son niveau.

❝ Dite moi, qu’est-ce qui vous a poussé à devenir disciple du temple ? Est-ce la simple soif de pouvoir ou est-ce plus profond que ça. Je vois tellement de gens passer, qui ne veulent que plus de puissance mais ce n’est pas une fin en soi et ils le regrettent très souvent. ❞

Elle posa sa tasse de thé à son tour puis afficha une mine plus sérieuse avant de répondre à sa question. Sa voix était franche et déterminée une fois de plus.

-"Et bien voyez-vous, je vais devenir reine des anges déchus, ce n'est pas une supposition ou un désir, mais une certitude. Pensez-vous qu'il soit raisonnable pour moi de guider un peuple si je ne suis pas digne de cela. Je pense qu'un dirigeant quel qu'il soit, se doit d'être un exemple. Je penses qu'être digne de ce temple c'est être digne d'être roi ou reine. La puissance est plus une qualité qu'une obligation. C'est vrai qu'on attends de sa reine qu'elle soit la plus puissante des terres de sa race, mais pour cela il faut travailler, et cela avec acharnement. Donc si je viens aujourd'hui acquérir plus de pouvoir c'est pour être plus digne de diriger un peuple qui m'est cher. "

Ses révélations étaient presque des confidences. Elle savait qu'elle pouvait tout lui dire, il n'était pas là pour la rabaisser ou lui dire qu'elle n'était pas faite pour cela, il était justement pour l'aider à devenir meilleure. Enfin , meilleure dans son domaine. Quoi que, sa dernière expérience ici avait réussit à changer sa vision des choses, sa vision d'elle-même et par la même occasion celle de son avenir. Après avoir bu une autre gorgée du thé, terminant ainsi sa tasse, elle la reposa face à elle. Puis venant briser le silence elle continua.

-"Je souhaites posséder le pouvoir pour prouver à mon peuple que je suis digne de confiance. Si je suis là et si j'ai prit ce chemin la première fois, c'était pour faire de moi une personne meilleure. Et malgrè que vous ne sachiez pas ce qui c'est passé la première fois, croyez-moi que cette première expérience a été constructive , j'en ai tiré des leçon et je ne me suis pas voilé la face en sortant d'ic. J'ai peut être peu changé en apparence, mais croyez moi que cela a déjà été bien suffisant pour me faire prendre des décisions importantes pour mon avenir."

Le thé de Hans avait l’air de plaire à la jeune femme, c’était agréable de partager cette boisson. L’esprit apprécier ce genre de communion, c’était tout à son honneur d’inviter les disciples à boire le thé quel qu’il soit, c’était aussi un moyen sur de les mettre en confiance pour qu’ils discutent avec lui et ce laisse a la confidence.

Aya ▬ ❝ Et bien voyez-vous, je vais devenir reine des anges déchus, ce n'est pas une supposition ou un désir, mais une certitude. Pensez-vous qu'il soit raisonnable pour moi de guider un peuple si je ne suis pas digne de cela. Je pense qu'un dirigeant quel qu'il soit, se doit d'être un exemple. Je pense qu'être digne de ce temple c'est être digne d'être roi ou reine. La puissance est plus une qualité qu'une obligation. C'est vrai qu'on attend de sa reine qu'elle soit la plus puissante des terres de sa race, mais pour cela il faut travailler, et cela avec acharnement. Donc si je viens aujourd'hui acquérir plus de pouvoir c'est pour être plus digne de diriger un peuple qui m'est cher. ❞

La reine des déchus ? N’y avait-il pas déjà un roi à cette place ? Peut-être était-il mort ou voulait-elle le détrôner ? Hans ne savait rien de ce qui ce passer dans le monde extérieur et cela lui importé peut tant qu’on ne venait pas s’attaquer aux temples et à leurs disciples. Il n’avait pas le temps de s’intéressé a toute ces histoires futiles, enfin ce n’était pas si futile lors ce que c’était aussi important que ce qu’Aya exprimer. Etre reine impliquer de grande responsabilité et c’était apparemment par a amour pour son peuple qu’elle désiré avoir le trône. C’était tout à son honneur. La jeune femme posa sa tasse vide, et tout en continuant à l’écouter en silence l’esprit lui remplit de nouveau sa tasse avant d’en faire de même avec la sienne.

Aya ▬ ❝ Je souhaites posséder le pouvoir pour prouver à mon peuple que je suis digne de confiance. Si je suis là et si j'ai prit ce chemin la première fois, c'était pour faire de moi une personne meilleure. Et malgrè que vous ne sachiez pas ce qui c'est passé la première fois, croyez-moi que cette première expérience a été constructive , j'en ai tiré des leçon et je ne me suis pas voilé la face en sortant d'ic. J'ai peut être peu changé en apparence, mais croyez moi que cela a déjà été bien suffisant pour me faire prendre des décisions importantes pour mon avenir. ❞

Hans ne dit rien et bue une gorger de son thé à la menthe en réfléchissant. Il penser bien qu’elle lui révéler ce qu’elle avait sur le cœur et c’était des plus louable d’être si honnête avec lui. L’esprit tin sa tasse entre ses deux mains et plongea son regard dans le liquide avant de relever son regard doux et de le poser sur la jeune femme.

Hans ▬ ❝ Une grande détermination, une âme pleine de tendresse. Je peux lire en vous, vous êtes une femme douce mais forte et rien ne pourrait vous dévier de votre route. ❞

Tout cela était une simple constatation, mais il paraissait évidant qu’il lui dise ce qu’il ressentait à son sujet, histoire que le jeu soit clair entre elle et lui et qu’elle comprenne qu’il n’était pas là pour autre chose que pour l’aidée dans sa quête et la guidée vers le chemin le plus vertueux.

Hans ▬ ❝ La curiosité me pousse a vous demandez : quel femme était vous avant de venir au temple ? Je suis curieux de savoir comment un de mes collègues vous a influencé. ❞

Elle était si charmante et avenante, en elle vivait une bienveillance peut commune chez les déchu et il voulait savoir quel genre de femme elle avait était autre fois. Il ne l’imaginer pas cruel et désintéresser sur le sort des autres.

Hans resservit la jeune femme, il semblait heureux de voir qu'elle appréciait ce subtile liquide.

❝ Une grande détermination, une âme pleine de tendresse. Je peux lire en vous, vous êtes une femme douce mais forte et rien ne pourrait vous dévier de votre route. ❞

Cette description d'elle-même lui plaisait véritablement. Elle ne pensait pas qu'il pourrait aussi bien cerner sa personnalité et pouvoir y donner des mots aussi justes. Elle hésita à répondre pour le remercier, puis finalement préféra acquiescer d'un signe de la tête accompagné d'un charmant sourire. Alors qu'ils buvaient en cœur un peu de leur thé, l'esprit reprit la parole.

❝ La curiosité me pousse a vous demandez : quel femme était vous avant de venir au temple ? Je suis curieux de savoir comment un de mes collègues vous a influencé. ❞

Aya craignait cette question. Elle avait parlé de ce changement mais avait espéré qu'il ne soulève pas le sujet. Il faut dire qu'elle n'était pas bien fière de ce qu'elle était, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle avait décidé de changer et de mûrir dans sa façon de penser. Elle n'avait jamais oublié la peine qu'elle avait ressentit ce jours là, et le souvenirs de certains événements lui laissaient un gout amer. Elle déposa lentement sa tasse de thé puis d'un air résigné elle respira un grand coup comme pour s'encourager à en parler. Elle croisa les mains, entrelaçant ses doigts au creux de ses jambes.

-"Et bien... J'ai voulu faire le mal autour de moi, je pensais qu'en me vengeant sur les autres j'arriverais à étancher ma peine. Je me suis souvent vue comme un physique, une image, une enveloppe charnelle juste bonne à donner en espérant recevoir. J'avais, sans le savoir, une image peu valorisante de moi. Une image qui me servait à cacher ma réelle sensibilité, cette sensibilité que je ne voulais laisser apparaitre. Je ne dis pas qu'aujourd'hui j'ai le cœur sur la main et que je me mets à pleurer pour un rien, mais j'ai apprit à réfléchir aux conséquences avant de me lancer dans un acte. J'ai d'ailleurs changer beaucoup de mes principes, et certaines de mes ambitions. "

Elle réfléchit un instant avant de se décider à parler de la suite. Elle se demandait si ce qu'elle dirait sortirait de cette pièce et si elle devait en parler ou garder le silence. Puis elle se dit que les esprits devaient être un peu comme des tombes, muets. Ils devaient garder leurs informations pour eux, sans chercher à savoir comment se passait le monde à l'extérieur. C'est ainsi qu'elle se racla un peu la gorge, légèrement. Puis d'une voix posée et qui se voulait douce , elle continua.

-"Je suis l'organisatrice d'un clan nommé les Veuves Noires. Il est inconnu pour le reste du monde, enfin surtout pour les hommes. A la base je l'avais créé pour étancher ma soif de vengeance, demandant à mes fidèles de tuer des hommes sans chercher à connaitre passé, présent ou potentiel futur. Tout ce que je voulais c'était faire souffrir comme j'avais souffert. Mais depuis que je suis sortis d'ici, et aussi grâce à mes expériences extérieures, j'ai fait de ce clan, un groupe de femmes qui servent une cause réelle. Des héroïnes de l'ombre en quelque sortes. Je ne dis pas que je n'ai plus de haine envers les hommes, mais au lieu de supprimer tout le monde, j'ai décidé de servir une noble cause. Nous prenons sous notre aile femmes et enfants, les vengeant ainsi de leurs bourreaux, de leurs violeurs, de leur maris violents ou père maltraitant. Nous sommes là pour veiller à ce que le sexe faible, devienne plus fort!"

Elle n'avait pas trouvé utile de dire que le but final était de faire de la femme les maitresses du monde, ceci était un détail qui ne serait surement pas bien vue par un homme comme lui. Mais ce qu'il devait comprendre c'est qu'elle voulait cela pour imposer le respect de la femme, pas seulement physique car en tant que déchue son corps avait été profané plus d'une fois. Mais plutôt le respect du cœur, des sentiments et de la confiance.

Hans sentit la jeune femme changer, c’était très subtile mais il y eu une seconde a peine ou son visage ce crispa comme si elle avait était contrarier. Peut-être ne désirait-elle pas lui révéler son passer ? Dans un tel cas il ne lui en voudrait pas, à chacun ses secrets et si cela lui était douloureux il ne voulait surtout pas la mettre mal-à-l’aise ou la forcer à dire quoi que ce soit. Pourtant Aya ressentit surement le besoin de ce confié car elle commença son récit, et dans un profond respect Hans fut à son écoute, attentif.

Aya ▬ ❝ Et bien... J'ai voulu faire le mal autour de moi, je pensais qu'en me vengeant sur les autres j'arriverais à étancher ma peine. Je me suis souvent vue comme un physique, une image, une enveloppe charnelle juste bonne à donner en espérant recevoir. J'avais, sans le savoir, une image peu valorisante de moi. Une image qui me servait à cacher ma réelle sensibilité, cette sensibilité que je ne voulais laisser apparaitre. Je ne dis pas qu'aujourd'hui j'ai le cœur sur la main et que je me mets à pleurer pour un rien, mais j'ai apprit à réfléchir aux conséquences avant de me lancer dans un acte. J'ai d'ailleurs changer beaucoup de mes principes, et certaines de mes ambitions. ❞

Il acquiesça, très compréhensif. Elle avait grandi, c’était assagie et le faite qu’elle se rende compte de ses erreurs passer était un grand pas pour elle, il en était certain. C’était très bien qu’elle voit le chemin qu’elle avait parcouru, qu’elle regrette ses fautes et qu’aujourd’hui elle soit plus attentive aux sentiments des autres et aux conséquences de ses actes. Il était très heureux que le temple est pu l’accompagner sur le chemin de cette renaissance, car c’était ainsi qu’il le voyait, elle était devenu une autre femme, avait évolué et se lancer dans autre chose. C’était très courageux et tout à son honneur car il savait à quel point on pouvait se sentir si fragile et comme cela pouvait faire peur de reconnaitre ses défauts et de s’avancer en les corrigent. Hans était satisfait d’avoir une disciple tel que Aya, elle avait une réflexion juste sur elle-même et elle ne se cacher pas la vérité, c’était plaisant à voir. Il la laissa continuer tout en sirotant son thé, lui laissant le temps de s’exprimer, de réfléchir, c’était important qu’elle est confiance et qu’elle se confie, cela lui ferait du bien.

Aya ▬ ❝ Je suis l'organisatrice d'un clan nommé les Veuves Noires. Il est inconnu pour le reste du monde, enfin surtout pour les hommes. A la base je l'avais créé pour étancher ma soif de vengeance, demandant à mes fidèles de tuer des hommes sans chercher à connaitre passé, présent ou potentiel futur. Tout ce que je voulais c'était faire souffrir comme j'avais souffert. Mais depuis que je suis sortis d'ici, et aussi grâce à mes expériences extérieures, j'ai fait de ce clan, un groupe de femmes qui servent une cause réelle. Des héroïnes de l'ombre en quelque sortes. Je ne dis pas que je n'ai plus de haine envers les hommes, mais au lieu de supprimer tout le monde, j'ai décidé de servir une noble cause. Nous prenons sous notre aile femmes et enfants, les vengeant ainsi de leurs bourreaux, de leurs violeurs, de leur maris violents ou père maltraitant. Nous sommes là pour veiller à ce que le sexe faible, devienne plus fort! ❞

L’esprit voyait en cette femme toute la douleur qu’elle avait pu subir pour arriver à tant de haine, apparemment tout était diriger vers les hommes et il était bien désoler de savoir cela. Hans savait à quel point les hommes pouvaient être cruel, entre eux et pour tous ceux qui les entouré. Les femmes et les enfants étaient le plus souvent leurs victime, mais il savait aussi que c’était eux leur première victimes. Il voyait que pour elle ce qu’elle faisait a présent était une marque de justice, c’était rendre ce qui avait était donner, c’est-à-dire la violence. Tout cela était bien complexe et il voulait la comprendre, mais il voulait aussi quel voie que ce n’était pas la seul solution.

Hans ▬ ❝ Je vois que vous prenez soins de vos amies et qu’il vous tien a cœur d’aidées ces femmes et ces enfants. Quelque part vous rachetez votre faute, peut être que vous ne vous en rendez pas compte vous-même, mais cette tâche vous tien a cœur car à votre regard elle a plus de sens. ❞

Encore une fois il ne faisait qu’une analyse rapide de ce qu’elle lui avait avoué, il était là pour l’aidée à avancer et il faisait tout pour le faire correctement. Il réfléchissait beaucoup à ce qu’elle lui disait et posa sa tasse de thé avant de posé un regard attrister sur la demoiselle qu’il avait face à lui.

Hans ▬ ❝ A votre façon de parler on ressent une grande souffrance et une colère vis-à-vis des hommes. Je n’irais pas jusqu’à vous demander ce qui vous pousse à vous battre contre le sexe masculin si cela vous gêne, mais je me demande… pourquoi mettre tant d’accent sur « le sexe faible » ? Ressentez-vous une oppression de la part des hommes ? ❞

Il savait qu'il entré en terrain miné, mais il sentait que c’était un point essentiel qu’il fallait explorer et approfondir au plus profond car c’était ce qui apparemment lui tenait le plus à cœur, et il voulait ouvrir son âme, qu’elle réfléchisse sur elle-même, sa vie et ses désirs, c’était très important qu’elle voie au plus profond d’elle. De plus il devait tout savoir, sinon comment pourrait-il l’aidée à ce connaitre parfaitement et a évolué encore pour atteindre le but qu’elle c’était fixer ?

Hans ▬ ❝ Pourtant, et que les dieux m’en garde, je sais bien que ce contre qui vous vous battez : violeurs, violence sur l’enfant et la femme, sont des crimes les plus condamnable, mais avez-vous déjà pensé à ce qui pousse certain homme à faire cela ? Regardez, vous dite avoir compris certaine chose sur votre vie et avoir grandi alors qu’avant vous faisiez le mal, simplement pour le plaisir de voir les autre souffrir, mais vous avez compris que ce n’était pas la solution et vous êtes repentit. Je ne juge en aucune raison, et ne veux pas vous contrarier. J’invoque simplement le faite que certains de ces hommes ne sont peut-être pas foncièrement mauvais, qu’il y a quelque chose qui les a poussé à faire le mal, a blesser ceux qu’ils aimer, femmes et enfants, par fois pour ce détruire eux même… ❞

Hans fit une pause. Il ne défendait pas les hommes en eux même, il défendait tous les êtres qui avaient pu fauter mais qui au fond n’était pas mauvais, il y avait simplement eu une circonstance, quelque chose qui les avaient poussé vers le mal. Oh il avait conscience que la plu part de ses être n’avaient pas véritablement besoin de cause pour ce soumettre aux mal, mais on ne pouvait pas tous les juger de la même façon et il voulait que Aya y réfléchisse.

Hans ▬ ❝ J’aimerai que vous méditiez sur le faite que chaque être a le droit de plaidé sa cause comme vous venez de le faire avec moi. J’espère que vous êtes consciente de toutes ces vies que vous hotté, que cela a un prix bien plus grand qu’on ne peut le croire. Sachez que je reconnais en votre désir de protéger les faibles une grande bonté, mais parfois derrière le mal ce cache de grande souffrance et j’aimerai que vous en preniez conscience, Aya. ❞

Sa voix était douce et son regard bienveillant. Il posa une de ses main sur celle de la déchu. Ce qu’il voulait par-dessus tout c’était qu’elle n’agisse pas par haine envers les hommes mais par moral et qu’elle réussit à faire abstraction de la colère pour voir ce que le mal cache en eux. Ainsi elle en sortirait grandit et verrait si ces hommes ont réellement des monstre ou si ils ont simplement besoin d’aide comme chaque être prit de faiblesse et perdu au bord de la route ce laissant tenter par le mal qui a toujours l’air plus facile que le bien.

Aya sentait comme un certain agacement la parcourir. Elle n'aimait pas vraiment se justifier sur ses actions et assumait totalement le fait que sa façon d'opérer n'était pas toujours juste. Pour elle en tout cas elle l'était amplement. Elle croisa les bras, preuve qu'elle commençait à être agacé par cette discutions puis répondit aux question de l'esprit Hans.

-"L'homme est un oppresseur, il se veut oppressant. Et la femme est la première à en pâtir, suivit bien souvent des enfants. Je ne vois pas pourquoi je devrais rester les bras croisés alors que j'ai le pouvoir de changer les choses. Il sera pour moi impensable d'avoir une puissance bien supérieur aux autres et de ne rien en faire, de ne penser qu'à moi et d'oublier toutes celle qui à force de souffrir deviendront peut être pire que moi aujourd'hui. Vous savez la vengeance est un venin très puissant, il s'en prends toujours aux victimes et en fait des bourreaux. Tout comme je le suis aujourd'hui. Je suis le bourreau et l'héroïne. Mais personne n'est parfait n'est-ce pas?!"

Elle marqua une pause, réfléchissant à ce qu'elle disait. Elle ne voulait pas manquer son entrainement à cause de ce qu'elle faisait à l'extérieur. Et puis de toute façon elle ne pourrait le cacher bien longtemps, il finirait bien par lire en elle et comprendre les raisons qui l'empoisonnent et enveniment sa vie. Elle était dangereuse pour beaucoup de gens, mais surtout pour certains, spécialement les hommes.

-"Je sais de quoi vous voulez parler. Sil l'on devait prendre un exemple, il suffirait de me désigner comme tel. J'ai tué par vengeance, sous le coups de la douleurs, et pourtant j'ai changé. Mais que voulez-vous on ne peut pas tout avoir. Si j'étais parfaite je serais surement toujours un ange. Mais je compte bien ramener mon peuple sur le droit chemin, celui du pardon. Celui ou tout le monde aurait droit à une seconde chance. Par contre je ne peux pas vous dire que je cesserais de me faire justice et de me proclamer la loi. J'ai toujours fait ainsi et je continuerais. Mais il se peut pourtant que mon jugement continu d'évoluer. Seul mon couronnement le dira, c'est là que l'on ouvrira mon cœur pour l'offrir à mon peuple et lui dévoiler tout se qui se cache à l'intérieur. Car comme vous le savez surement la Reine des Déchus sera celle qui endurera tous les pêchés de son peuple. Je deviendrais leurs épaules , je porterais leurs fardeaux! Pensez-vous que pour réussir cela je dois me morfondre sur moi même ou sur le sort de quelques fous? Non, je dois penser à être forte, à être suffisamment puissante pour mener à bien ce peuple qui bientôt comptera sur moi."

La belle déchue avait été des plus franche avec l'esprit qui l'écoutait patiemment. Elle n'avait rien à cacher, et si elle aurait voulut se repentir c'est dans une église qu'elle aurait été. Et puis elle savait qu'il n'était pas idiot. Lequel des souverains l'ayant précédé ai pu être aussi inquiet du sort des siens? Les autres étaient encore pire, ils étaient des Tyrans, bien trop préoccupés par leur propre sort que par celui de ceux qui croyaient en eux. Elle reprit la tasse de thé qui commençait à refroidir puis se mit à boire calmement. Ceci montrait bien son état d'esprit serein en ce qui concernait les informations qu'elle venait de donner. Elle assumait et pour elle c'était tout ce qui devait compter. Les déchus ne sont plus anges, mais ils ne sont pas non plus démons.

Une nouvelle tension venait de naitre dans la pièce et Hans la sentit tout de suite. Il savait à quoi il s’attaquer, et il ne reculerait pas. Il était moraliste, c’était dans sa nature il ne pouvait pas laisser passer des occasions d’étaler son savoir philosophique et de faire comprendre aux disciples ce qui était vraiment le meilleur, même si avant ils étaient aveugles, il voulait qu’en sortant de cette pièce ils deviennent plus lucides et qu’ils comprennent vraiment là où était leur intérêt. Il était là pour cela après tout, les faire grandir, les monté vers le plus haut pour qu’ils soient digne du pouvoir que leur offre le temple. L’agacement de la jeune femme qui était plus que visible ne changerait rien aux habitudes de l’esprit qui attendait patiemment de voir ce qu’elle avait à lui dire, si elle avait déjà une idée clair ou si elle ce voilé les yeux sur la vérité. Il siroté son thé avec une tranquillité déconcertante et une douceur dans les gestes qui devait tout faire sauf donner l’impression qu’il l’agresser, même si il voulait parler d’un sujet apparemment très épineux.

Aya ▬ ❝ L'homme est un oppresseur, il se veut oppressant. Et la femme est la première à en pâtir, suivit bien souvent des enfants. Je ne vois pas pourquoi je devrais rester les bras croisés alors que j'ai le pouvoir de changer les choses. Il sera pour moi impensable d'avoir une puissance bien supérieur aux autres et de ne rien en faire, de ne penser qu'à moi et d'oublier toutes celle qui à force de souffrir deviendront peut être pire que moi aujourd'hui. Vous savez la vengeance est un venin très puissant, il s'en prend toujours aux victimes et en fait des bourreaux. Tout comme je le suis aujourd'hui. Je suis le bourreau et l'héroïne. Mais personne n'est parfait n'est-ce pas?! ❞

Bien, Hans avait déjà une petite idée sur l’esprit buté de son invité mais il ne lui en voulait pas, comme il ne la félicité pas. Il se contenta d’acquiescer sans montré son mécontentement ou autre chose, il était d’une parfaite neutralité, c’était son travail après tout, il devait toujours rester objectif quoi qu’il arrive et c’était ce qu’il devrait lui enseigner. Il présentait que c’était ce recule qui manquer à cette femme. Il était prêt à le lui enseigner, même si cela devait duré des heures.

Aya ▬ ❝ Je sais de quoi vous voulez parler. Si l'on devait prendre un exemple, il suffirait de me désigner comme tel. J'ai tué par vengeance, sous le coups de la douleurs, et pourtant j'ai changé. Mais que voulez-vous on ne peut pas tout avoir. Si j'étais parfaite je serais surement toujours un ange. Mais je compte bien ramener mon peuple sur le droit chemin, celui du pardon. Celui ou tout le monde aurait droit à une seconde chance. Par contre je ne peux pas vous dire que je cesserais de me faire justice et de me proclamer la loi. J'ai toujours fait ainsi et je continuerais. Mais il se peut pourtant que mon jugement continu d'évoluer. Seul mon couronnement le dira, c'est là que l'on ouvrira mon cœur pour l'offrir à mon peuple et lui dévoiler tout se qui se cache à l'intérieur. Car comme vous le savez surement la Reine des Déchus sera celle qui endurera tous les pêchés de son peuple. Je deviendrais leurs épaules , je porterais leurs fardeaux! Pensez-vous que pour réussir cela je dois me morfondre sur moi même ou sur le sort de quelques fous? Non, je dois penser à être forte, à être suffisamment puissante pour mener à bien ce peuple qui bientôt comptera sur moi. ❞

Hans, muré dans sa plénitude la fixa et attendit un peu. Il y avait de la colère dans son cœur et il ne voulait pas cela, car ce genre de sentiment rendait aveugle et il voulait qu’en parlant avec lui elle soit lucide, d’une part pour avoir une discutions correcte et de l’autre car elle pourrait s’emporté et dire des choses regrettable et ce n’était pas le lieu pour cela. L’esprit fini par ce lever, gracieusement, ses cheveux noir ébène volant autour de son visage avec un effet qui donner presque un air irréel a la scène. Il avait pris la théière avec lui, vidé de son eau et il s’avança vers une petite fontaine pas loin où il la remplit.

Hans ▬ ❝ Je n’ai pas besoin de lire en vous pour y voir toute la rancœur qui vous habite. Il y a beaucoup de bonté en vous, mais une brutale cruauté qui rend votre beauté bien fragile. Je ne parle pas de la beauté physique, moi ne m’importe que la magnificence de l’âme, et la vautre est trop tourmenté et sombre pour moi. ❞

Hans avait dit cela d’une voix posé, cela sonné comme une constatation et non une attaque. Il était là pour relever les défauts et les qualités, seulement il l’avait déjà félicité pour cella, ne resté à présent que les mauvais côté de sa personne et il savait bien que c’était plus dure de réservoir la critique que l’éloge et c’était normal. L’esprit revins s’assoir et remit l’objet remplit d’eau sur le feu. Il fit ensuite volé jusqu’à lui un petit sachet d’herbe séché, grâce à sa télékinésie, et en mit un peu dans la théière qu’il referma ensuite pour laisser chauffer et prendre l’arôme des herbes apaisante qu’il avait inséré.

Hans ▬ ❝ Vous êtes ici en état de confiance, rien de ce qui n’est dit dans cette salle n’en sortira, aussi suis-je ici pour ouvrir votre esprit et élevé votre âme vers le plus haut. Comprenez bien ma chère que je ne vous juge pas mais je relève les choses qui pour moi son des obstacles à cette élévation. ❞

Elle était franche avec lui, il l’était également, c’était un jeu de confiance et d’honnêteté auquel il participé activement pour qu’elle ce détende et quelque parle de tout cela avec calme et sagesse, car c’était cela qui lui manquer, il la sentait déjà à fleur de peau et désiré la calmer et la faire revenir à un stade plus stable pour discuter.

Hans ▬ ❝ Je ne peux qu’honorer l’amour que vous porté à votre peuple et le soutiens que vous lui partager. Comme je l’ai déjà exprimé, le désir de vouloir protéger la veuve et l’orphelin est pur et saint, seulement encore une fois vous n’avez pas tout à fait juste. Laisser-moi vous expliquez. Lors ce que vous parlez de tout cela, des hommes et du mal qu’il y a en eux tout reviens a vous. Peut-être avez-vous souffert des hommes, mais sachez madame que les hommes soufre également des femmes. Est-ce que vos jugements de valeur s’arrêtent au simple fait qu’un homme est mauvais car il est un homme ? Ne trouvez-vous pas cette penser arbitraire comme celle que vous reprocher aux hommes lors ce qu’ils s’en prennent aux femmes ou aux enfants ? ❞

Ses mots était tout à fait poser, a aucun moment il ne hausser la vois, il exposer son argument avec simplicité et gentillesse car le but n’était pas de l’accabler mais de faire évoluer son point de vue. Il avait analysé ces paroles et les lu traduisait comme lui, en personne extérieur et tout à fait neutre les percevait, et c’était d’une violence implacable.

Hans ▬ ❝ Oh vous êtes un ange déchu et je sais ce que cela implique. Je ne vous demande pas d’être pur de vertu mais d’avoir la sagesse de regardé vos penser avec un certain recule qui vous feront voir que vous n’êtes pas toujours juste et que au contraire par fois peut être en défendant une femme plutôt qu’un homme vous vous trompé sur le vrais monstre des deux car, il est bien prouvé, que la femme peut être aussi cruel que l’homme. ❞

Son dernier argument était peut-être le plus violente et cela ce n’était cas titre personnel pour lui faire comprendre là où il voulait en venir, sans méchanceté, au contraire il lui sourit désolé par son regard qu’il trouvé encore un peu trop enfantin.

Hans ▬ ❝ Lors ce que vous sauvez un petit garçon, vous arrivent-il de penser que plus tard vous devrez le tuer car après son innocence il deviendra mauvais ? N’avez-vous jamais songé à éradiquer le mal par la racine et le tué avant qu’il face du mal ? C’est cela que je vous reproche ma chère, de me dire droit dans les yeux que les hommes sont des monstre mais d’aller sauvé un petit garçon car vous savez au fond de vous qu’ils ne sont pas foncièrement mauvais mais que c’est bien quelque chose, ou quelqu’un qui les a rendu comme cela. ❞

Spoiler:

Hans semblait serein, mais Aya comprenait bien que cela était une attitude. Il n'était pas d'accord avec elle et elle allait bientôt le savoir. Depuis le début il semblait totalement contre ses pratiques, mais elle ne voulait pas admettre qu'il avait raison. Après tout, elle ne pouvait pas changer en un rien de temps. Il fallait beaucoup de temps pour changer la façon de penser de quelqu'un. Et puis si elle était parfaite elle ne serait surement pas ici avec lui. Le destin avait joué son rôle la faisant tomber avec un des seuls esprits qui s'intéressait à ce qu'elle avait dans la tête et ne pouvait s'empêcher de lui faire la morale. Elle détestait ça, qu'on lui fasses sans cesse des remarques, mais si cela arrivait ce n'était pas pour rien. Elle avait bien comprit cela la dernière fois, si elle n'avait pas croisé l'autre esprit son destin aurait été différent aujourd'hui. Elle ne serait peut être pas sur le point de devenir reine d'ailleurs. L'esprit Hans c'était leva pour aller chercher de l'eau à une fontaine non loin.

❝ Je n’ai pas besoin de lire en vous pour y voir toute la rancœur qui vous habite. Il y a beaucoup de bonté en vous, mais une brutale cruauté qui rend votre beauté bien fragile. Je ne parle pas de la beauté physique, moi ne m’importe que la magnificence de l’âme, et la vautre est trop tourmenté et sombre pour moi. ❞

Il revint avec la théière pleine qu'il reposa sur le feu avant de s'assoir à nouveau. Il se servit de la télékinésie afin d'y déposer un peu d'herbes afin d'apporter cet arôme si important au thé. Il avait constaté le caractère conflictuel de la jeune femme. Elle n'était pas en paix avec elle même c'était une chose sur et certaine. Elle ne fut pourtant pas vexée par sa réflexion, il faut dire qu'elle c'était habituée à son image. Ce n'était pas pour rien que son clan était représenté par une araignée. Un insecte dangereux pour son venin et au physique extrêmement sombre tout comme son mode de vie.

❝ Vous êtes ici en état de confiance, rien de ce qui n’est dit dans cette salle n’en sortira, aussi suis-je ici pour ouvrir votre esprit et élevé votre âme vers le plus haut. Comprenez bien ma chère que je ne vous juge pas mais je relève les choses qui pour moi son des obstacles à cette élévation. ❞

L'élévation? Mais qu'est-ce qui lui disait qu'elle cherchait à s'élever. Elle ne voulait pas devenir moine et chercher à ressembler à tous ces gens se disant en paix avec leur soit intérieur. Elle ne croyait d'ailleurs pas en tout cela et ne voulait pas perdre de temps à se faire la paix elle même. La sagesses c'était pour les moines, les gens qui vivent ont besoin de conflits, cela leur donnait la rage pour survivre dans ce monde ou celui qui est faible est le premier à mourir.

❝ Je ne peux qu’honorer l’amour que vous porté à votre peuple et le soutiens que vous lui partager. Comme je l’ai déjà exprimé, le désir de vouloir protéger la veuve et l’orphelin est pur et saint, seulement encore une fois vous n’avez pas tout à fait juste. Laisser-moi vous expliquez. Lors ce que vous parlez de tout cela, des hommes et du mal qu’il y a en eux tout reviens a vous. Peut-être avez-vous souffert des hommes, mais sachez madame que les hommes soufre également des femmes. Est-ce que vos jugements de valeur s’arrêtent au simple fait qu’un homme est mauvais car il est un homme ? Ne trouvez-vous pas cette penser arbitraire comme celle que vous reprocher aux hommes lors ce qu’ils s’en prennent aux femmes ou aux enfants ? ❞

Les hommes elle les haïssait. Elle ne pouvait l'expliquer mieux que ça. C'était une haine, comme un poison qui parcourait ses veines et la poussait à détestait tous ceux qui croisaient son chemin. Elle savait qu'il y avait des exceptions, et d'ailleurs désormais elle accordait la vie à ceux qui avaient su lui prouver qu'ils étaient différents. Cela faisait parti d'ailleurs des changements qu'elle avait subit. Avant un homme était un homme, bon ou mauvais, elle ne pouvait les aimer. Les mauvais elle les tuait, les bons elle les pervertissait afin de pouvoir les faire devenir suffisamment détestable pour les tuer à leur tour. Elle était vraiment horrible auparavant, mais ça avait changé, grâce à beaucoup de choses, grâce d'ailleurs à une femme de son clan qui lui avait donné ses propres impressions sur la chose.

❝ Oh vous êtes un ange déchu et je sais ce que cela implique. Je ne vous demande pas d’être pur de vertu mais d’avoir la sagesse de regardé vos penser avec un certain recule qui vous feront voir que vous n’êtes pas toujours juste et que au contraire par fois peut être en défendant une femme plutôt qu’un homme vous vous trompé sur le vrais monstre des deux car, il est bien prouvé, que la femme peut être aussi cruel que l’homme. ❞

Bien sur qu'elle peut être cruel, et cela s'appelle la justice. La roue tourne et un jours les femmes deviendront les bourreaux, c'est là que les hommes se repentiront et demanderont pardon à toutes celles que leurs ancêtres auront blessés. Cela prendra du temps mais un jours la femme sera le sexe fort. Elle sera celle qui dirigera le monde, qui choisira ce qui est bon ou mauvais. Le pêché du corps ne sera plus une preuve d'appartenance de la femme à un homme, mais une preuve de domination d'une femme sur un homme. Aya était heureuse de cela, elle l'assumait, mais son esprit ne le montrait pas. Elle avait apprit à maitriser ses sombres desseins afin de masquer à ceux qui peuvent lire ses pensées, la véritable prédatrice qu'elle est au fond. Ce que personne ne sait, c'est qu'Aya est habitée. Elle n'est pas habitée par un démon, elle ne veut surtout pas rejeter la faute sur un autre, non. Elle est habité par une autre face d'elle même. Un paradoxe, elle est un paradoxe. Elle est divisée par deux personnalité, prenant tour à tour son contrôle, la laissant bien souvent victime de ses propres sentiments. L'une souffre et subit, l'autre inflige souffrance et se réjouie. Pour l'instant Aya avait réussit à maitriser quelques peu ses moments de folie pure, mais pour combien de temps. Il fallait pour cela qu'elle continue à suivre le chemin de la raison, pour ne pas se laisser entrainer dans les sombre méandres du mal.

❝ Lors ce que vous sauvez un petit garçon, vous arrivent-il de penser que plus tard vous devrez le tuer car après son innocence il deviendra mauvais ? N’avez-vous jamais songé à éradiquer le mal par la racine et le tué avant qu’il face du mal ? C’est cela que je vous reproche ma chère, de me dire droit dans les yeux que les hommes sont des monstre mais d’aller sauvé un petit garçon car vous savez au fond de vous qu’ils ne sont pas foncièrement mauvais mais que c’est bien quelque chose, ou quelqu’un qui les a rendu comme cela. ❞

Lorsqu'il dit cela, son cœur se serra. Pour la simple raison qu'elle avait un fils, et que cet enfant ne pouvait être que bon pour elle. Et pourtant il avait hérité du mal qui coulait dans les veines de ses deux parents. Étant réprouvé, il était en plus habité par un ange et un démon qui d'un moment à l'autre pouvait choisir de prendre le dessus sur ce doux être sans défense. Elle ne pouvait imaginer son fils maltraiter une femme. Il serait comme ses parents, prônant l'équilibre comme son père. Elle était rassurée par cela, il était entre de bonnes mains et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle l'avait abandonné à la naissance. Elle savait qu'elle ne pourrait rien lui apporter de bon, son mode de vie n'étant pas celui d'une mère de famille responsable. Alors qu'avec son père il était entouré et recevait une éducation basée sur l'équilibre dans le monde. Il était donc pour le bien en grande partie. Aya se rassurait de cela. Elle pensa donc que si tous les enfants avaient une telle éducation, ils ne deviendraient pas des monstres sanguinaires, enfin pas tous. Elle avait d'ailleurs une petite fille dans son clan, elle était les yeux et les oreilles de ses "grandes-sœurs". Cette enfant était l'héritage, c'était en faisant cela qu'elle comptait apprendre au filles les plus jeunes qu'elles ne devaient jamais se laisser faire par les garçons, et cela dès leurs plus tendre enfance. En disant cela, Hans avait peut être fait l'inverse de ce qu'il souhaitait. Il avait éveillé le paradoxe, lui donnant encore de mauvaises idées. Mais cela il ne le saurait jamais. Elle tairait le monstre qui l'habitait et serait aujourd'hui celle qui vit principalement en elle, Aya tout simplement.

-"Vous savez j'ai un fils, il n'a que 6 ans. Et je n'imagine pas mon enfant devenir un bourreau. Je me demande si vous n'avez pas raison. Il serait peut être plus utile de m'intéresser aux enfants malheureux, à ceux qui sont maltraités ou qui sont abandonnés, mais pas en tuant leurs tyrans. Plutôt en leur offrant la possibilité de croire à nouveau en des adultes, en apaisant leur souffrance et leur haine pour les autres. Ainsi en grandissant peut être qu'il y aurait beaucoup moins de criminels et l'on y verrait plus clair. C'est ça. Il faudrait peut être que j'ouvre un orphelinat, un refuge pour les enfants que j'irais "sauver", et ainsi quand je serais Reine je pourrait leur offrir tout ce dont ils auront besoin. Toutes races confondues bien sur, je ne suis pas contre le fait d'éduquer les enfants des autres peuples."

Cela était l'idée de la gentille Aya, mais arriverait-elle à ne pas être détournée par son paradoxe. Seul l'avenir le dira, personne ne peut savoir si elle sera Aya, ou l'autre cette fois.

Spoiler:

Aya ▬ ❝ Vous savez j'ai un fils, il n'a que 6 ans. Et je n'imagine pas mon enfant devenir un bourreau. Je me demande si vous n'avez pas raison. Il serait peut être plus utile de m'intéresser aux enfants malheureux, à ceux qui sont maltraités ou qui sont abandonnés, mais pas en tuant leurs tyrans. Plutôt en leur offrant la possibilité de croire à nouveau en des adultes, en apaisant leur souffrance et leur haine pour les autres. Ainsi en grandissant peut être qu'il y aurait beaucoup moins de criminels et l'on y verrait plus clair. C'est ça. Il faudrait peut être que j'ouvre un orphelinat, un refuge pour les enfants que j'irais "sauver", et ainsi quand je serais Reine je pourrait leur offrir tout ce dont ils auront besoin. Toutes races confondues bien sur, je ne suis pas contre le fait d'éduquer les enfants des autres peuples. ❞

Hans fixer la jeune femme. Il devait être soulagé de la nouvelle idée qu’il venait de faire naitre dans l’esprit de son invité, mais il sentait que quelque chose clocher. On ne pouvait mentir à un esprit, ils avaient le pouvoir de lire dans le cœur et dans l’âme de leur disciple car le temple ne pouvait accueillir n’importe quel être en son saint. A ce moment précis l’esprit a la crinière noire ne sen formalisa pas, car il savait qu’il avait tout le temps nécessaire pour lire au plus profond d’elle-même sans même avoir à forcer l’entré de son âme.

Hans ▬ ❝ Vous êtes sensible aux sort des enfants. La raison en est surement votre maternité en effet. Vous comprenez avec sagesse que l’environnement joue un grand rôle dans le destin d’un enfant, car nous naissons tous avec la même innocence et c’est la façon dont on nous la retire qui fait de nous ce que nous somme. C’est ainsi que mère nature à créer justement les choses. ❞

Seulement si il était satisfait qu’elle comprenne que l’éducation d’un enfant et la première base pour le guidé vers un chemin éclairait ou sombre, cela n’était pas tout car elle avait toujours cette haine en les hommes, cette mauvaise graine qui avait germé dans son être et qui était profondément enraciné. Il ne demander pas qu’elle arrête du jour au lendemain de penser comme elle le faisait, mais qu’elles comprennent que sa façon de voir n’était pas la meilleur. Aya venait de faire un petit pas, mais il lui rester encore bien du chemin avant d’évoluer et c’était là le problème. Il devait continuer à la raisonner, à en parler avec elle, voir ses opinions et lui faire par des siens. Il savait qu’en sortant d’ici elle ne serrait as parfaite comme il l’aurait espéré, mais elle continuerait a s'amélioré et c’était cela le but qu’il voulait attendre à tout prix.

Hans ▬ ❝ Malgré tout cela, je sens encore chez vous cette résistance à la penser que l’homme a aussi droit au pardon. J’aimerais savoir une simple chose. Juger vous les hommes et les femmes de la même façon ? Non je ne crois pas, pour vous l’homme par avec un handicap face à la femme. Votre désir de justice n’est en réalité fait que de vengeance, ce n’est donc en aucun cas de la justice. Vous tentez de vous en persuadé, mais vous n’êtes pas une héroïne ma chère, ni vous ni vos amies si elles pensent comme vous. ❞

Il savait que cet argument serrait prit comme une attaque, mais si elle s’énervait cela prouverait qu’il avait raison et elle ne pourrait combattre cette idée. C’était évidant, flagrant que ce n’était pas par esprit de justice qu’elle sauver ces femmes et ces enfants, c’était pour avoir une raison de frapper la masculinité et de jouir d’une puissance malsaine.

Hans ▬ ❝ Je ne sais pas ce qu’on vous a fait Madame, mais vous ne pouvez-vous cacher derrière de fausses idées. Si vous vouliez vraiment changer l’homme vous seriez que ce n’est pas en le soumettant, car en faisant ceci vous ne ferait qu’animer sa haine comme il a animé la vôtre, et c’est une guerre entre les sexes que vous allez déclarer. ❞

Elle reprocher aux hommes ce qu’elle leur faisait subir. Une mort certaine, une souffrance sans réel explication pour le simple plaisir de ce dire qu’elle avait rendu justice. En réalité le plaisir qu’elle en tiré était tout autre, son plaisir à elle était de se sentir plus puissante que le sexe opposer. Elle avait parlé de « sexe fort », cela voulait tout dire. Si son désir avait était de prouvé aux hommes que les femmes ne sont pas faible il ne désapprouvé pas, simplement il ne voyait pas en quoi elle améliorerait la vie des femmes en provoquant la haine de toute part. Il fallait un équilibre, une égalité parfaite entre l’homme et la femme, pas que l’un écrase l’autre cela n’avait pas de sens.

Hans ▬ ❝ Lors ce que votre fils serra un homme, que les femmes le soumettront, croyez-vous qu’il sera heureux ? L’homme est un être qui a besoin de liberté, de se sentir fort, c’est dans sa nature. SI vous lui retiré ce droit alors soyez sur que votre propre fils ce retournera contre vous et à ce moment-là vous regretterez de ne pas m’avoir écouté. ❞

Hans eu un petit sourire, une mère voyer toujours son enfant différemment des autres, c’était le point sensible de la femme et même de l’homme. L’amour que l’on peut porter à un enfant est infini et le désir qu’il devienne quelqu’un de grand, puissant, fort, intelligent, bref un être rêvé était dans chaque parents.

Hans ▬ ❝ Ou peut être que vous voulez qu’il soit un être soumis, esclave d’une femme qui fera de lui un homme faible et sans conviction. Si votre désir est d’inversait les choses et de rendre les hommes battue par leur femmes, je souhaite beaucoup de bonheur à votre enfant. ❞

❝ Vous êtes sensible aux sort des enfants. La raison en est surement votre maternité en effet. Vous comprenez avec sagesse que l’environnement joue un grand rôle dans le destin d’un enfant, car nous naissons tous avec la même innocence et c’est la façon dont on nous la retire qui fait de nous ce que nous somme. C’est ainsi que mère nature à créer justement les choses. ❞

Bien sur qu'elle était sensible au sort des enfants, ce qui est tout à fait normal pour une mère. L’environnement à fait d'Aya ce qu'elle est mais pas du mauvais côté de sa personnalité, le bon. En effet elle n'a pas été un ange pour rien, elle était irréprochable mais la déchéance est venue à l'âge adulte, ainsi ceux qui sont dans sa situation ne sont pas victimes du changement ils savaient très bien ce qu'ils faisaient.

❝ Malgré tout cela, je sens encore chez vous cette résistance à la penser que l’homme a aussi droit au pardon. J’aimerais savoir une simple chose. Juger vous les hommes et les femmes de la même façon ? Non je ne crois pas, pour vous l’homme par avec un handicap face à la femme. Votre désir de justice n’est en réalité fait que de vengeance, ce n’est donc en aucun cas de la justice. Vous tentez de vous en persuadé, mais vous n’êtes pas une héroïne ma chère, ni vous ni vos amies si elles pensent comme vous. ❞

Elle ne veut pas être l'héroïne , tout cela n'est qu'une façon de faire plaider pour sa cause. Elle n'est que le mal à l'intérieur, déterminée à arriver à ses fins et rien ne la fera changer d'avis même l'esprit le plus puissant qu'il soit. Les hommes sont ce qu'ils sont, et ils sont un obstacle à sa réussite. Donc, la seule façon d'éliminer ce problème c'est de le détruire.

❝ Je ne sais pas ce qu’on vous a fait Madame, mais vous ne pouvez-vous cacher derrière de fausses idées. Si vous vouliez vraiment changer l’homme vous seriez que ce n’est pas en le soumettant, car en faisant ceci vous ne ferait qu’animer sa haine comme il a animé la vôtre, et c’est une guerre entre les sexes que vous allez déclarer. ❞

Une guerre, quelle plaisir serait cet affrontement. Elle fut ravie de cet optique mais resta pourtant inexpressif. Seul son cœur s'animait aux paroles de l'esprit Hans.

❝ Lors ce que votre fils serra un homme, que les femmes le soumettront, croyez-vous qu’il sera heureux ? L’homme est un être qui a besoin de liberté, de se sentir fort, c’est dans sa nature. SI vous lui retiré ce droit alors soyez sur que votre propre fils ce retournera contre vous et à ce moment-là vous regretterez de ne pas m’avoir écouté. ❞

Son fils ne sera jamais un martyr, mais s'il est mauvais alors il n'échappera pas à son sort. Cela briserait surement le cœur de sa pauvre mère mais elle s'en remettrait se disant que c'était mieux ainsi. Et puis le temps était le seul à pouvoir dire comment l'avenir serait.

❝ Ou peut être que vous voulez qu’il soit un être soumis, esclave d’une femme qui fera de lui un homme faible et sans conviction. Si votre désir est d’inverser les choses et de rendre les hommes battue par leur femmes, je souhaite beaucoup de bonheur à votre enfant. ❞

Impossible, en tant que son fils il sera vue comme un parti de choix pour être adoré d'Aya. Au contraire les femmes seront toutes disposées à l'aimer ne serait-ce que pour gagner une place auprès de leur reine. Toutes ses suppositions étaient celles d'un être qui vivait dans l'euphorie, mais sa réalité était tout autre. Ce n'était pour rien si elle avait été choisit par le dragon, elle comptait bien le convaincre mais surement être convaincu.

-" Ma rancœur est née le jours où je suis morte à cause d'un homme! C'est pas assez fort comme châtiment pour éprouver de la haine? Il m'a poussé dans les bras de la mort! Que faut-il de plus pour haïr quelqu'un? Rien n'est plus horrible que de perdre la vie pour quelqu'un qui vous a trahi, pour un homme qui ne vous aime pas!! Comment pouvez-vous faire la morale à la victime? Allez le voir et tenez lui le même discours vous verrez s'il sera aussi compréhensif, car oui lui il vit toujours!"

Une larme avait coulé sur sa joue, preuve de sa colère et de sa haine intense, mais pour quelqu'un d'extérieur elle serait vue comme signe de la douleur, de souffrance.

-"La soumission n'est pas mon but premier, je veux d'abord instaurer la paix dans ce monde de déraison. Nous savons tous que les sages sont les premiers à mourir en ce bas monde. Ne vous masquez pas la face derrière votre sagesse, vous savez tout comme moi que le mal se soigne par le mal. Le monde est en train de tomber dans une spirale infernale! Les êtres maléfiques règnes sur le monde de la nuit, et je compte bien faire en sorte d'équilibrer le monde en les éliminant. Ne croyez pas être ici à l'abri. Quelque chose se prépare dehors, et je dois chercher à l'en empêcher. Vous savez si une guerre éclate et que les femmes sont dominantes, tout cela sera réglé car les femmes contrairement aux hommes savent discuter avant de frapper. Ce que je veux c'est faire de la femme la première que l'on écoute, je veux qu'elle soit vue comme la personne intelligente qu'elle est et non comme une domestique ou une mère, ce que les hommes ont voulut lui donner comme titre. Croyez-moi si je fais cela c'est pour le bien de nous tous,e t vous seriez bien surpris de voir que j'avais raison. Mais seul le temps le dira. "

Elle se leva, ayant besoin de se dégourdir un peu les jambes. Elle était un peu sur les nerfs et elle avait besoin d'évacuer en bougeant. Elle marchait faisant des aller retour, et discutait tout en marchant.

-"Mon fils sera surement le plus respecté. Il sera l'homme intelligent qu'il est aujourd'hui en tant qu'enfant. Il saura faire entendre raison aux autres leurs faisant comprendre que la femme est bien plus utile sur un trône qu'on le pense. Je ne parle pas de décimer la population masculine, nous nous sommes très mal comprit. Je veux éliminer le mal et faire de la femme la voie du bien. Je veux que l'équilibre règne sur cette terre. L'homme à eu sa chance pendant des décennies, il n'a sut que faire naitre la haine, la mort et la désolation sur cette pauvre terre. Maintenant c'est à nous de prouver que l'on peut faire mille fois mieux à notre façon."

Elle était convaincue de sa façon de voir les choses, et lorsque l'on est convaincu on devient convaincant. Elle savait que de toute façon il ne pouvait agir sur le monde d'ici. Il n'était même pas au courant de ce qui se passait à l’extérieur. Et s'il savait il serait surement bien plus compréhensif.

Hans gardé un regard doux, toujours, lors ce qu’il ne m’était en colère rien ne pouvait être indice a sa colère. Posé et calme il regardé cette boule de tensions qu’était Aya. Il voyait a travers ces mots violant et colérique une tel souffrance qu’il avait pitié d’elle. Pauvre femme, perdu dans sa violence et aveuglé. Devait-il la laisser sortir avec le pouvoir du dragon ? Il n’en était pas convaincu et il lui en faudrait bien plus pour qu’elle y arrive. A chaque mots qu’elle aligner, il y voyait de plus en plus de voile dont elle ce couvrait et qui lui cacher la vérité. Elle idéalisé ses idées, voulait un monde qui n’existerait probablement jamais. Il était au moins rassuré de savoir qu’elle ne serait qu’une reine par mit tant de souverain et de races puissante, surement des bien plus sage qu’elle, et peut être des plus dangereux oui. En tant qu’esprit il savait des choses, des choses dont elle n’avait pas idée. Il savait à la fois tout et rien, c’était cela être en connexion avec le monde des esprits. Avoir accès a une force qui lui révéler beaucoup et si peut à la fois. Il finit par sourire lors ce qu’elle finit. Il ne se moquer pas, il lui souriait gentiment, presque comme si il la voyait comme une enfant capricieuse et immature.

Hans ▬ ❝ Encore une fois il n’y a que les hommes à votre bouche. ❞

Elle était focaliser sur eux, cella s’apparenté a une obsession. Si elle ne s’en défaisait pas cela la perdrait. La haine contrôler l’esprit et il était impossible d’être rationnel. La pauvre enfant finirait folle si elle se laisser entrainer par la douleur. Son fils en souffrirait. A qui pouvait-elle faire croire qu’un enfant qu’on éduque en lui disant qu’une femme est supérieure à lui, pouvait être fort et vouloir ce faire respecter ?

Hans ▬ ❝ Alors, pour vous l’homme est synonyme de mal, mais votre intention n’est que d’éradiquer le mal, pas l’homme ? Permettez-moi de vous dire que cela n’a aucun sens. ❞

En tant que spectateur extérieur il ne faisait que lui exposer ce qu’il avait retenu après son intervention et il y avait beaucoup de point qu’il ne comprenait pas. Le plus flagrant en était toujours l’origine de sa colère, de cette tumeur qui avait pris possession d’elle et contrôler ces penser. Non, il ne la pensait pas libre, car son choix était fausser, il ne penser pas qu’elle était honnête avec elle-même, i y avait quelque chose en sa personne, quelque chose qui clocher et il n’arriver pas avoir quoi.

Hans ▬ ❝ Je suis navré pour ce qui vous est arrivé lors de vos jeunes années. L’homme qui vous a fait ce mal, ne mérite rien, si ce n’est connaitre la même douleur pour payer ses actes. Seulement je ne comprends pas. Vous haïssait, à juste titre, cet homme, mais pourquoi avoir reporté cette colère contre tout le monde masculin ? Les autres n’y sont pour rien dans votre chagrin. ❞

Tout personne normal aurait pensé la même chose et lui aurait demander, il était tout à fait en droit de le faire. Tout ce qu’il chercher c’était la comprendre, après tout son être était si persuadé que ces penser étaient les meilleurs qu’il voulait connaitre le pourquoi de toute ces agitation dans son âme. Peut-être quand la comprenant, en ce rapprochant d’elle il pouvait enfin y voir plus claire et lui montré le quel chemin était le meilleur et la détacher de son passer pour aller de l’avant. Il n’admettrait pas qu’elle était venu chercher le pouvoir du temps pour une simple histoire de vengeance, non ça jamais et elle ne sortirait pas d’ici tant qu’il n’aurait pas compris le fin mot de l’histoire !

Spoiler:

❝ Encore une fois il n’y a que les hommes à votre bouche. ❞

Ce qu'il pouvait l'agacer en répétant incessamment qu'elle était seulement intéressé par les hommes. Elle venait de lui exprimer tout un programme et il n'en avait retenu que cela, quoi de plus énervant. Elle devait donc passer à la vitesse supérieure si elle voulait qu'il lui fiche la paix.

❝ Alors, pour vous l’homme est synonyme de mal, mais votre intention n’est que d’éradiquer le mal, pas l’homme ? Permettez-moi de vous dire que cela n’a aucun sens. ❞

Et pourquoi pas? Dans les livres on pourrais principalement choisir des méchants de sexe masculin, raconter des contes pour enfant ou le héros habituel serait une femme. Pourquoi serait-ce toujours l'homme qui servirait une noble cause. De toute façon, depuis la création du monde les hommes c'étaient approprié tous les méritent pensant qu'ils étaient les seuls à pouvoir comprendre comment gérer un peuple. Mais Aya ne perdait pas espoir de prouver, lorsqu'elle serait au pouvoir, qu'une femme est bien plus apte à gérer le monde d'une main de fer.

❝ Je suis navré pour ce qui vous est arrivé lors de vos jeunes années. L’homme qui vous a fait ce mal, ne mérite rien, si ce n’est connaitre la même douleur pour payer ses actes. Seulement je ne comprends pas. Vous haïssait, à juste titre, cet homme, mais pourquoi avoir reporté cette colère contre tout le monde masculin ? Les autres n’y sont pour rien dans votre chagrin. ❞

Elle n'en avait que faire de sa pitié, il ne la comprenait pas ce qui prouvait que sa pitié était totalement déplacée.

-"Ils n'y sont peut être pour rien dans mon histoire, mais certains ont fait pareil, voir pire, et ont brisé d'autre vies. Pourquoi laisser une femme ou un pauvre enfant souffrir le martyre, le regarder pleurer et laisser son tyran s'en aller sans rien dire? Alors qu'on a déjà ressentit ce qu'il éprouve. Je n'ai pas besoin de posséder de don empathique pour ressentir leur douleur, je l'ai vécu. Et croyez-moi, pour que le mal vous guide jusqu'à la mort, le chemin est terriblement douloureux. Je ne pourrais jamais me résoudre à laisser vivre quelqu'un qui a ôté la vie ou qui l'a rendue tellement difficile que les victimes préfèrent mourir pour oublier. Pourriez-vous vous regarder dans un miroir si un jours vous appreniez qu'un homme que vous aurez défendu contre moi, aurez pu très bien tuer une personne qui vous est cher? N'auriez-vous pas des remords en vous disant que si vous m'aviez écouté cette personne serait toujours en vie, respirant la joie et l'amour de ses proches? Pourriez-vous me dire à nouveau que ma cause est mauvaise? Je ne pense pas..."

Elle c'était figée face à lui, son regard n'exprimant plus que les douleurs passées. Elle ne pleurait pas, elle n'était pas triste mais son regard semblait pourtant déverser tous les souvenirs douloureux dont elle fut la victime. Elle n'était plus bourreau, cette fois face à lui elle était la victime.

-"Ne vous inquiétez pas, les hommes que j'aurais châtié ne seront pas les seuls à souffrir. Je réserve bien pire que la mort à celui qui m'a volontairement poussé à la mort, et qui m'a laissé une blessure ouverte pour toujours. Mais cela ne regarde que lui et moi, et croyez-moi, quand il aura reçu le châtiment qui sera le sien, plus rien en ce monde ne m'arrêtera, car malgré que je sois pour le moment encore loin de mon objectif, je m'en rapproche. Et tant que j'y pense, je n'ai jamais parlé de soumission à proprement dit, je veux juste que la femme soit vue comme elle devrait être vue. Je veux qu'on lui enlève cette étiquette qui la suit partout. Je veux du respect! Je veux de l'amour, le vrai! Je ne veux plus voir de violence, de maltraitance, de meurtres. Nous ne sommes pas des jouets voilà tout. On ne peut pas se contenter de hurler lorsque personne ne vous écoute, il faut parfois savoir se lever pour aller soit-même se faire justice. Les hommes ont trop souvent prit leurs femmes pour leur objets, les jetant aux ordures lorsque le temps les a abimé, les maltraitant lorsqu'elle ne se laisse pas manipuler, les désarticulant lorsqu'elles sont bien trop sages. Nous ne sommes pas des poupées, mais bientôt tous ceux qui vivront ici se rendront compte du mal qui a déjà été fait. "

Elle avait reprit un peu son calme, ses iris de saphir étaient apaisées, et encore une fois le paradoxe fit son apparition. Le mal qui l'habite reprit parole , prononçant les prochaines phrases qui passèrent le seuil de ses lèvres.

-" Comme je l'ai dit il faut savoir se faire justice soit-même. Mais toutes les femmes n'ont pas la force de se révolter, c'est pour cela que certaines le font pour toutes. "

Spoiler: