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 Snake level II [PV Zéleph]

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Ven 31 Jan 2014, 01:00


« Ce sont nos choix. » « J'aimerai vraiment rester avec toi pour toujours. » « Nos actes. » « William dit que je ne dois pas être semblable aux mortels, que cela risque de fausser mon jugement et de m'affaiblir. » « Tu n’écoutes jamais. » « Je veux devenir humaine, me détacher de toutes ces obligations, prendre du temps pour moi, pour nous. » « Tu fuis. » « Le problème, Zéleph, c'est que, quand je suis avec toi, j'oublie tout ça, mon statut, ce qui me maintient en vie, le temps qui passe. » « Tu refuses de comprendre. » « Erza est morte parce que son futur est apparu devant moi. Une femme, elle dans trois cent années, une génie. Je ne l'ai pas senti venir, c'est lui qui m'a dit de ne pas bouger de la pièce dans laquelle je me trouvais... » « D’entendre. »  « Je t'avais prévenu!! Je te l'avais dit dès le début que tu ne devais pas essayer de m'avoir! Tu n'en as fait qu'à ta tête! C'est toi qui a voulu me charmer! C'est toi qui m'a mise enceinte et c'est toi qui m'a oublié! » « Qui es coupable ? » « Je t'aime Zéleph. » « Qui doit payer ? » « C'est avec toi que je veux faire ma vie... » « Tu sais, mais tu refuses de le voir. » « Je te veux, toi, ton corps, ton esprit et toutes tes qualités et tes défauts qui font de toi l'homme que j'aime, l'homme que je choisis. » « C’est si simple pourtant. » « Quand tu es loin de moi, je me sens vide. Alors je lutte contre ce sentiment, je lutte contre l'appel de ton corps, je lutte contre l'envie de t'admirer. Il y a tant de choses que je veux vivre à tes côtés. » « Cesse de lutté, et affronte la vérité. » « Erza te cherche Zéleph. Elle ne sait pas qui est son père mais elle va finir par trouver. Elle te ressemble. » « Ouvre les yeux ! » « Arrête ! » La peur, l’appréhension. Il sentait ses forces l’abandonner à mesure qu’il entendait sa voix, comme si il revivait chaque moment, toutes ces heures avec elle, en quelques secondes, et c’était insupportable.

« Je sais que je peux te rendre heureux. » « Ça suffit. » Soufflât-il désespéré. « Comme je sais que tu peux la rendre heureuse. » « Nos choix, Zéleph souvient-en. » « Dis moi Zéleph ô combien tu détestes ton reflet dans le miroir, ô combien tu penses que ta naissance fut une erreur. Dis moi ô combien tu aimerais haïr ce monde mais ô combien tu l'aimes aussi. » Plus que tous ces mots le transpercèrent encore. Il était nu, son âme était là, aussi vulnérable que l’on puisse l’être. A vif. « Laisse-moi. » Suppliait-il. « Je t'aime, Zéleph, tu es ce que j'ai de plus précieux en ce monde. » Il vacilla. Ne pouvant ce rattraper au vide, il chuta. Ses genoux frappèrent violemment le sol, alors même qu’il ne semblait y en avoir aucun. Les épaules basses, il était abattu. N’ayant pas la force de se battre. Il savait ô combien il avait tort, combien il c’était trompé tout ce temps, mais il était trop fière, jamais il ne pourrait admettre une telle horreur. C’était au-dessus de ses forces. Neros, Erza, Mitsuko, ils étaient les dernières brides de sa vie. Sa dernière chance, seulement il lui semblait impossible que cette fois cela marche, qu’il est un espoir, ne serait-ce qu’infime.

Il avait trop souffert. Trop subis. Peut-être ce protégeait-il au fond. Alors pourquoi avait-il la sensation d’être mort, encore, irrémédiablement ? Pourquoi avait-il besoin de trouver la mort pour qu’elle vienne a lui le délivré de cette prison charnel ? Pouvait-il regarder sa femme dans les yeux, et prier encore pour que la fin soi proche ? Il se mentait à lui-même. Depuis toujours. Il n’était qu’un lâche. Il fuyait sa vie, son passer, ses souffrances. Préférait cela a affronté la réalité. Car au fond il le savait, il l’avait toujours su. C’était si évidant, mais bien trop dure à admettre. A présent, seul, perdu dans le noir, vidé de toute force, il ressemblait à cette enfant apeuré, recroquevillé au fond de cette grotte. Ce cadavre avance vers la mort, voulant l’embrasser avec passion pour s’offrir enfin la délivrance qu’il attendait. Seulement il n’en avait plu le droit, plu aujourd’hui et cette vérité lui faisait mal. Mal de remord. Encore une fois, tout était de sa faute et il avait fait e sorte de rejeté la culpabilité sur tous, quitte à tout perdre, pour se sentir libre. Une liberté qui n’avait pas de sens, lui le captif, enchainer a ce corps vide de toute vie.

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Ven 31 Jan 2014, 01:04


Levant les yeux, il vit à nouveau la main de l’Aether tendu vers lui. Il ne sut pourquoi mais il ressentit une certaine délivrance à voir l’esprit devant lui, l’invitant à quitter ce cauchemar. « Qui es-tu ? » Pouvait-il le dire ? Même le croire, car il était si dur d’admettre le pire, le mal. Il était difficile de faire face. Zéleph leva la main et attrapa celle d’Harôun avec force, retrouvant la vigueur perdu alors que ses mots ce propager dans l’immensité. « Stark. » Il se leva. Ce redressa de toute sa hauteurs. Là sur ses deux pieds. Impressionnant de conviction. Il semblait ne plus pouvoir reculer. Ne plus vouloir le faire. « Shizuo Stark. » La voix forte, il ne cilla pas, a aucun moment. Tout était Clair. Harôun sourit et le néant disparut. Ils furent à nouveau dans la grande salle du temple, froide et humide. Le trône de l’esprit vert surélevé au centre, et la lueur du jour donnant a peine de quoi distinguer les gestes de chacun. Zéleph était pourtant nue, et avant qu’il ne pose la question, l’Aether lui sourit. « Par ce que c’est une renaissance. Tu commences à accepter qui tu es, sans te cacher. » Zéleph remarqua alors que la magie dont il se servait pour cacher les cicatrices profanant sa peau avait disparu, laissant les marques de son fardeau apparaitre. Toute sa peau en était couverte. Les souvenirs de son passer, de son enfance. Il n’était devenue Zéleph que pour ce cacher, pour ignorer la vérité, ce voilé la face, ce voilé au monde. Seulement à force de mentir aux autres, il c’était menti a lui-même et ne pouvait plu le supporté.

« Ceux-ci est la premières porte qui te mènera là où tu le souhaite. » Regardant ses bras, frôlant du bout de ses doigts les fines marques blanches sur ses poignets. Il se souvins de la lourdeur des chaines qui le tenait prisonniers. Ceux qu’il trainer aux mains, au cou et aux pieds, ils avaient laissé d’affreuses traces qu’il c’était efforcer de dissimuler et qu’il avait fini par oublier. Oui, il avait oublié qui il était. Zéleph ou Shizuo, l’un comme l’autre était un martyr. Seulement l’un avait souffert en rugissant de révolte, alors que l’autre c’était soumis en silence, incapable de se défendre, il avait accepté sa peine. L’humiliation. Il avait honte de sa vie. Seulement c’était cette vie qui faisait de lui ce qu’il était. Ses choix. Il était peut-être temps de faire celui d’accepté et de ne plus fuir. « Quel est ce sentiment ? » « Le vide. » Il était vide et si seul dans ce combat. Personne ne pouvait l’aider, et de toute façon il était trop fier pour ce laissé soutenir par qui que ce soit. Ce chemin de croix c’était le sien. C’était son calvaire et il devait l’affronter seul où cela n’aurait servis a rien. « Je sens la peur. » Zéleph leva les yeux, soutenant ceux de l’esprit. Oui, il avait peur. Il était mort de trouille d’être de nouveau ce gamin effrayé, ce gamin sans défense, à l’agonie. Par ce qu’il l’avait enfouis si profondément en lui, qu’il avait peur que cela l’affaiblisse. « N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force, ou tu t’en repentiras comme d’une faiblesse. Fais-t-en une armure, et nul ne pourras l’utiliser pour te blesser. » C’était plus qu’un conseille, c’était un précepte qu’Harôun voulait inculquer a son disciple. Qu’il comprenne enfin. Qu’il sache et arrête de ce caché, de ce trouvé des excuses. A présent il devait tenir debout, et ne plus jamais ce dérobé. C’était le premier pas. La première pierre posée sur le long chemin qu’il aller devoir parcourir.

Cela serrait dur, cela serait terrible, mais cela ne serait jamais pire que ce qu’il avait déjà affronter. Rien ne pourrait être insurmontable pour lui si il se souvenait des douleurs passer. C’était dans cela qu’il devait trouver sa force, puiser cette rage qui faisait de lui un être si exceptionnel. Une puissance d’esprit qui ne pourrait plier genoux devant aucune souveraineté, quel qu’elle soit. Son cœur devait simplement ce remettre à battre. Il devait trouver la force pour ce laissé aller. Pour écouter ces battements et croire à nouveau a quelque chose de bon.


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Ven 31 Jan 2014, 01:09


« Je suis fatigué. » « Je sais. » Zéleph avait oublié sa rancœur en vers l’Aether, il le traiter presque comme un vieille ami, qu’avec la haine qu’il posséder avant tout cela pour lui. « Je ne suis que chaos. Ce trou béant dans ma poitrine, attendant de m’avaler. » « Le chaos n’est pas un trou. Le chaos est une échelle. Beaucoup de ceux qui tentent d’y grimper échouent et ne peuvent jamais s’y reprendre. La chute les brise. A certains est donner une chance de grimper, mais ils s’y refusent. Ils s’accrochent à leurs royaumes, ou aux dieux, ou à l’amour. Des illusions. Seulement l’échelle est réelle. La gravir, c’est tout ce qu’il y a. » Harôun souriait toujours alors qu’il posa sa main sur l’épaule du réprouvé, son regard semblant s’enfoncer au plus profond de son âme. Zéleph avait la sensation qu’il pouvait tout savoir de lui, peut-être était-ce déjà trop tard. Surement même. « Il n’y a pas de fatalité, juste le choix d’y monter et la force de ce hissé jusqu’en haut. » Il était inévitable. L’albinos savait qu’il l’avait déjà franchis et qu’Haroun l’inviter à recommencer, mais cette fois en étant ce qu’il était. Il serait plus fort, plus brave, plus terrifiant. Pourtant ce n’était pas la destruction qu’il désirait, c’était bien autre chose. Quelque chose de bien plus précieux et fragile, qui avait le pouvoir de supprimer jusqu’à la moindre certitude en son cœur.

L’Aether sourit alors et ce recula, marchant lentement vers son siège. Cela sembla durer une éternité aux yeux du réprouvé, et pourtant il ne passa que quelque seconde, tout au plus. L’esprit s’assit, et le regarda à nouveau. Le surplombant de sa superbe. Il déclara tout simplement, comme si l’évidence n’était plus a prouvé.  « Dès cet instant elle t’a aimé et jusqu’à l’instant où elle mourra elle continuera de t’aimer d’un amour absolu d’un amour à toute épreuve. » Zéleph sentit son cœur frapper douloureusement dans sa poitrine. Cela aurait du le rassuré, mais il avait toujours autant de mal à le croire et Harôun savait qu’il ne pourrait jamais surmonter cela. Trop longtemps torturé, battue pour qu’il ne croie jamais que l’on puisse l’aimer. Qu’il en vaille la peine. Voilà qui serait le plus dur, le plus douloureux. Arriverait-il seulement à le croire ne serait-ce qu’une seul seconde. « Le problème, c’est moi. » La douleur dans sa voix aurait pu attrister Harôun si il avait eu un semblant de compatis, mais il se contenta d’approuvé, tout simplement. « Le problème, c’est toi. »

A présent qu’il le voyait, peut être arriverait-il à ce comprendre et a s’accepté comme il était, comme il avait toujours était. Cela semblait eux yeux de Zéleph insurmontable. Lui la chose jeté comme un déchet. Il n’était même pas un homme aux yeux du quel il avait grandi. Sa mère. Oui sa mère était là, elle avait survécu, mais il ne pouvait l’aimer comme avant. Son fils n’était plus le même, son fils avait était briser et jamais il ne pourrait se remettre. Jamais plus il ne serrait comme avant. C’était peut-être ce fait qui le rendait le plus furieux et lui faisait e plus de mal. Elle non plus n’était pas la même. Il la détester tellement pour l’avoir abandonné. Un pardon ne pourrait être prononcé pour cette trahison. Ils l’abandonner tous, et il subissait cela comme une mutilation de son âme. Bien sûr au commencement ce n’était pas sa faute, ils étaient tous coupable, mais il était incapable, dans sa grande bonté, de les haïr pour autant. Car malgré l’être horrible qu’il pouvait être. Le monstre sans cœur. La bête déchaînée. Il se haïssait plus qu’il ne pourrait jamais haïr personne, et ce répugner plus que ce monde le répudier. Sa mère ou son père. Aussi douce soit l’une, et cruelle soit l’autre. Aussi menteurs soit l’un et victime soit l’autre. Ils étaient tous les deux coupables, autant l’un que l’autre. Il était né dans un monde qui ne voulait pas de lui. Il avait survécu malgré tout. A chaque espoir il avait brulé devant ses yeux dans des cris de douleurs et de terreurs. Il n’avait rien pu faire, et aujourd’hui encore, aussi puissant soit-il jamais il ne pourrait rien y faire. Alors arriver au bout du chemin, il avait tout abandonné pour finir là, devant un Aether, au porte d’une nouvelle aube. « Tes souvenirs te fond souffrir. » « J’avais oublié le gout amer du passer. » « Tu as oublié la vérité, Shizuo. Et lors ce que le mensonge s’efface pour laisser place aux vrais, alors les regrets fond place aux remords. » Zéleph acquiesça difficilement, ne pouvant que faire face. « Voilà le vrais gout de ta vie. » La désolation.

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Ven 31 Jan 2014, 01:12


« Je ne sais pas si je suis près. » « Non, bien sûr que non. Personne n’est près pour cela mon ami. Il le faut, c’est tout. » Et après il lui disait qu’il n’y avait aucune fatalité. Ce n’était pas ce qu’entendait le réprouvé quand Harôun lui disait cela. Quand bien même de toute façon. L’obstacle paraissait insurmontable et il ne savait comment commencer et surtout si cela aller finir un jour comme il pouvait l’espéré. « Personne ne demande que tu sois bon ou mauvais. Il incombe à toi de faire tes propres choix, avec tout ce que cela pèses sur ta personne, à présent que tu acceptes qui tu es, rien ne doit pouvoir t’arrêter. » Rien ? Pas même lui ? Il n’était toujours pas sur de le pouvoir. En avait-il la force, et là on ne parlait pas de puissance, mais d’une force bien au-delà de ça. C’était une chose qui lui semblait si loin. Terriblement obscure. L’inconnue ne lui avait jamais fait peur. Il c’était jeté à corps perdu dans bien des aventures qui semblait perdu d’avance, des quêtes et des promesses sans fin, sans jamais ressentir une seul angoisse. Pourtant à cet instant, tout cela paraissait n’être qu’une pauvre promenade en été devant ce qui l’attendait à présent.

« Cela fait partie du problème. » « Quoi donc ? » Ce redressa le réprouvé. « Tu ne t’es jamais permit de rêver. De croire en cette illusion et de puiser ta force, car tu t »es interdit l’espoir. Comme le fruit défendu. Tu aurais honte de rêver. Tu refuses d’être de ces autres faibles qui se couche sur des mirages et pense que cela pourrai ce réalisé. » Quel mal y avait-il à cela ? Il n’avait pas le temps de rêver. Ses rêves étaient tous des cauchemars, alors il avait bue, bue pour oublier, bue pour dormir, bue pour ne plus penser. « Tu ne dois pas tout réapprendre, car tu n’as jamais appris cela. Oui c’est toute une vie de chose que tu ne sais pas que tu devras acquérir par toi-même et toi seul peut le faire. » C’était bien triste de réalise que Zéleph n’avait pas eu une once d’innocence, il n’avait presque aucun souvenirs de sa petite enfance, comme tout être de ce monde. Cela n’était que bride et floue incertain. Alors aujourd’hui, dans sa nouvelle naissance, il devrait vivre quelque chose d’inconnue, malgré la peur, il devait avancer dans ce brouillard épais et ne jamais reculer.

« Peut-être à tu bien fais au fond, de ne jamais y croire. Tu apprendras qu’il y a des rêves qui ne peuvent être. Des tempêtes et des torrents qui ne peuvent être franchis. Des espoirs vins. Mort avant même leurs naissances. Seulement il faudra y croire malgré tout. Il faudra te battre. » Harôun eut un rire mauvais. « Suis-je bête. Au final tu le sais très bien tout cela, car malgré tout, voilà des choses que tu a déjà vécu mainte et maintes fois, alors je n’ai rien à t’apprendre. » Oui, il ne le savait que trop bien. Le subissait depuis toujours, et ce relevait malgré tout. C’était cela qui faisait sa légende auprès de son peuple, cela qui faisait son honneur et sa fierté, lui l’enfant de rien. Pourtant si ils savaient. Si seulement ils savaient comme il était creux. Comme il était faible. Lui le lâche. « Il ne tiens cas toi de te prouver que tu vaux quelque chose. L’opinion des autres ne ta jamais atteints, alors ne leurs fait pas cette honneurs aujourd’hui. » Oui, il avait terriblement raison. Avec la royauté il avait perdu de vue l’essentiel. L’égoïsme qui faisait de lui cet être détestable, insupportable, que l’on ne peut s’empêcher d’aimer, de par sa fragilité. Il avait perdu Shizuo, avait créé Zéleph, mais le petit garçon était toujours là et il ne demander cas être libéré pour une nouvelle chance de pouvoir se défendre, respiré.
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Ven 31 Jan 2014, 01:19


« Autre fois tu étais ambitieux. Tu voulais la richesse, les femmes, l’alcool et tout cela en restant allonger sur un lit. Tu as eu tout ce que tu voulais à la seconde où tu t’es levé et tu t’es mis à marcher. » « Quand j’ai tourné le dos à qui j’étais. » « Vrais ! Seulement les choses changes, les gens sur tout et toi tu n’as cas le vouloir pour pouvoir retrouver ce qui a était perdu. » Qui c’était perdu ? Lui ? Peut-être bien oui. Et comment se retrouver ? Qui ? Quoi ? Comment ? Le sens de ces questions ne trouverait jamais réponses. Quand bien même, il n’en voulait pas. Cette ignorance lui aller bien. Il faisait le sourd depuis si longtemps, alors même qu’il en savait trop ou peut-être qu’il avait simplement toujours sue. Il avait simplement refusé de le voir vraiment. « Tu n’as jamais souhaité te venger ? » « Non. » L’esprit sourit, il semblait impressionné quelque part et Zéleph ne sut si cela fut encore pour le blâmé ou de la pure sincérité. « Après tout ce que tu a subi. Après les affreuses choses que l’on t’a faites. Briser un être aussi chétif. Jamais tu n’as ressenti le désir de vengeance ? » « Pas pour eux. » C’était leurs donner trop d’honneur. Ou peut-être de l’abandon, mais au fond il savait que c’était surtout par ce qu’il savait que si il avait dû ce venger, il aurait du affronté son passer et ça, il en avait toujours était incapable. « Alors tu les as laissé vivre, sans jamais être punis. » « Oui. » C’était assez douloureux, mais il n’avait aucun regret. Il ne savait même pas si son père était mort, il ne reconnaitrait pas les anges ou des démons qui avait fait de lui le cadavre qu’il était. Alors à quoi bon ? Harôun ce défi de son sièges et descendit les marches qui le mené jusqu’à Zéleph, avant de ce stopper en plein chemin. « Je la vois à présent. La grandeur du Dovahkiin. Cette bonté silencieuse. » Etait-il altruiste ? Non, il ne le croyait pas. Il se savait égoïste et assez égocentrique. Il était certainement trop humble pour reconnaitre ce qu’il avait de bon en lui. Ou alors, il avait bien trop de dégout pour sa personne pour voir les valeurs qui faisait de lui cet homme que tout un peuple avait adoré. « Ah, le chemin sera long. » Fini par soupiré l’esprit, laissant Zéleph dans une incompréhension total alors qu’il remonter s’assoir l’air presque contrarier, ou alors déçu. Qu’avait-il fait ? Le réprouvé ne pouvait savoir, totalement étranger aux penser et à la logique de l’Aether.

« Laisse donc. » Un moment ce passa avant que l’esprit ne reprenne. « Es-tu près alors ? » Devant l’incompréhension du réprouvé, l’esprit continua. « A apprendre à vivre ? » « Etait-ce cela que vous vouliez ? » Harôun sourit. « Ce que je désirais, c’était gagner ton respect. » « Il se peut que vous ayez réussit. » « Je vois. » Peut être que Zéleph semblait reprendre confiance en la puissance des esprits, de certain seulement cela dit. C’était déjà un début, c’était tout ce que désirait Harôun. La prochaine fois il reverrait un autre homme que celui qu’il avait devant les yeux, un peu plus proche chaque jour de son ascension a un destin bien plus grand encore que tout ce qu’il pouvait imaginer. « Je ne poserais pas genoux. » « Je sais. » Il était satisfait de son œuvre. Il ne voulait pas soumettre Zéleph, cela n’était que provocation pour le faire réagir et il avait réussi. A présent le réprouvé était troublé et dénudé de certitude. Peut-être que l’être buté et arrogant auquel il avait eu à faire au début c’était enfin calmer. Quoi qu’il en soit, a présent Harôun avait une certitude. Zéleph était tout à fait capable de suivre le chemin que les dieux lui avaient choisi. Cela même si il les détestait peut leurs trahisons et leurs manipulations. Il était fait pour cela. Ils l’avaient forgé pour et il ne pouvait en être autrement. C’était maintenant à lui de prouvé qu’il pouvait le faire.

Encore une fois les esprits faisait de lui ce qu’ils voulaient sans même qu’il ne s’en rende compte. A quoi bon faire semblant ? Les Dieux mentaient autant que les mortel, et même si le mensonge était un art adieux, Zéleph finirait bien un jour par le pardonner, que cela prennes des siècles ou un jour, ils s’en fichaient comme de leurs premières sucette. « Tu sais qui tu es à présent. Tu te souviens et tu es prêt à affronter ce que tu as était et serra toujours. C’est tout ce qui importe à cette heure. »
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Ven 31 Jan 2014, 01:23


Ce pouvait-il que les Aetheri veuillent son bien au final. Il avait peine à le croire, même si il était disciple ici depuis longtemps, Zéleph savait que trop leur manigance et il était troubler par ce qu’Harôun venait de faire pour lui. Etait-ce réellement pour lui, ou est-ce que cela était à double tranchant ? Le réprouvé ne le serait probablement jamais, mais il voulait croire qu’il y avait une part de générosité dans ce don. Pourtant il n’était nullement optimiste et n’avait pas retrouvé sa foi. « Avance. » le réprouvé obéit. De quelques pas à peine, il gagna les marches menant au trône de sa majesté l’esprit des cartes. En bas, il regarda l’être vert qui le surplombé, mais qui ne semblait plus prendre ce plaisir malsain à être au-dessus de lui. Il semblait ne plut désirer le dominer, mais simplement lui donner ce qu’il était venue chercher. Avait-il était à la hauteur ? Pourtant Zéleph n’avait fait que subir encore et encore, la douleur l’avait transpercé de part en part, le paralysant totalement, lui arrachant les miettes de cœurs qu’il avait encore pour les éparpiller dans le néant. « Es-tu près a monté à l’échelle ? » Zéleph acquiesça en silence. « A affronter ton reflet ? » Une nouvelle fois il acquiesça plus difficilement mais il le fit malgré tout. « Vivre avec tes cicatrices et affronter la vérité. Ne plus jamais fuir et rejeté la faute ? » Devait-il aussi devenir un honnête homme, s’affranchir du mal et vivre comme paysan au fin fond du monde, cacher du mal ? Par ce que là Haroun lui en demanderait beaucoup trop. L’esprit sourit et il comprit qu’il était entré dans son esprit, la réponse à son sarcasme étant bien évidement : non. « Plu jamais. » Cela sonné comme un serment. Peut-être en était-ce effectivement un.

Dès lors il sentit autour de son doigts, la bague du serpent réapparaitre et chauffer. Cette douce chaleur l’enveloppa tout entier et l’inonda de plaisir. Il se sentit comme plus léger, vivifier. Il avait la sensation que ses muscles c’étaient affiner. La lourdeur de sa force, ce voyait sublimer par la délicatesse de la souplesse. La puissance devenait de plus en plus grande, mais aujourd’hui Zéleph savait que ce n’était pas cela qu’il avait recherché toute sa vie. Cela n’avait était qu’un prétexte. Il avait était pire qu’un pleurnichard et maintenant que ses regrets l’envahissait il ne lui manquait plu cas réparé cela. Si c’était encore possible. « Comment te sens-tu ? » « Différent. » C’était le but. Seulement il ne disait pas cela par rapport aux pouvoirs du temple, mais a causes de son passer et ses yeux enfin ouvert sur la si dur réalité qu’il avait trop longtemps rejeté. Il était différent de Shizuo, mais différent aussi de Zéleph. Aujourd’hui il n’était ni l’un ni l’autre, il était les deux, et cette évidence ne pouvait plu lui échapper.

« Bien, tu dois quand même savoir encore une chose. Le pouvoir du serpent c’est rependu en toi, à présent tu es plus rapide, plus vif. Tu pourras bientôt utiliser l’attaque du serpent. Dévier toutes les attaques de tes adversaires, leurs faire croire qu’il n’y a pas qu’un toi, mais beaucoup plus. Il suffira que tu le travail un peu, mais je te connais, tu n’y manqueras pas. » Il l’avait fait pour le tigre, il si était attelé jusqu’à en cracher ses poumons, jours après jours, cela faisait de lui un grand guerrier, mais quand bien même, il préférait lui dire, car ainsi il suscité l’excitation chez son disciple, Haroun le savait. « Je n’ai plus rien pour toi. Nous nous reverrons. » Le réprouvé acquiesça simplement alors que l’esprit disparaissait, le laissant seul et toujours aussi nu au milieu de la pièce.
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Ven 31 Jan 2014, 01:26


Un rire ce fit entendre. Zéleph tourna sur lui-même cherchant où était l’esprit frappeur. Le sol ce couvrit d’herbe, et de plante. Une flore magnifique grandit alors peut a peut devant lui, aussi simplement qu’un coup de vent. Bientôt il sentit sous ses pieds la caresse de l’herbe, et sur ses mollets, la douceur de la fourrure des félins de Méli. Ces petites créatures en pincé pour lui depuis toujours, il savait que c’était à cause du tigre, même si cela arriver bien avant qu’il entre dans le temple, il était vouer pour le tigre, et a présent il avait peur que cela soit la même chose pour les reptiles. Si les serpents ce mettaient à l’apprécier au point de lui monter dessus, il ‘était pas sûr d’apprécier autant. « Tu es encore nu. » Entendit-il, alors que l’esprit aux yeux doux apparaissait enfin, prenant dans ses bras, l’animal qui se frottaient aux jambes du réprouvé. Elle ne semblait pas le moins du monde troublé par sa tenue, ou plutôt son absence de tenu. Simplement amuser qu’Harôun les laisser ainsi. Zéleph pour sa part s’enficher. Il fixer Méli désespérément désoler. Il baissa alors la téter, fixant le sol perdu. Il se mépriser tellement pour ce qu’il était et ce qu’il osé faire subir aux autres. « Regarde-moi ». avait-elle murmuré avec une infinie douceur qui le fit frissonner. Refusant d’obéir, elle le força. Glissant sa main sous son menton, pour doucement lui faire lever les yeux. Ce n’était pas bien sûr, elle n’était pas bien grande, et quand ses yeux remplit d’une profonde bienveillance rencontrèrent les sien, meurtrie, il sentit sa gorge ce serré, incapable de dire un mot. « Je te connais. Tu es pardonné. » Il avait pourtant honte d’avoir était aussi insolant avec la seule qui semblait n’avoir jamais voulu son bien, malgré les mensonges, elle semblait toujours avoir fait de son mieux pour qu’il souffre le moins possible et pour cela il lui était d’une reconnaissance infini. Comme si à ses yeux, il avait de l’importance. Une réelle importance. Car il était un être de cette nature qu’elle chérissait tant. Par ce qu’il était le tigre.

« Enfaite, tu es plus comme un loup. Un gros loup. » Rit elle. Zéleph ne pus s’empêcher de sourire. Un loup ? Pourquoi ? « Protection et destruction, le loup n’est pas seulement puissant, il incarne toutes les valeurs que tu possèdes. La fierté, l’honneur, la force, la lumière et l’ombre. Il porte en lui la victoire. C’est l’âme du guerrier et du chasseur. Harôun ne se moqué pas de toi en disant que tu étais un chien, bien que cela soit une insulte, il avait raison. » Le réprouvé sourit gentiment, mais il était un peu perdu et ne semblait pas plus intéresser par les dires de Méli que cela. Tant pis, Méli savait que le jour viendrais, où il comprendrait et embrasserait sa voie. En un coup de mains, Zéleph fut à nouveau vêtue. Pas que cela la déranger, il était magnifique comme animal, une beauté brute de la nature, mais il devait partir à présent et il ne lui appartenait pas de gardé ce spécimen près d’elle peut importer la satisfaction qu’elle y prenait. « Tu as des choses à faire à présent. » Le réprouvé, retrouvant un peu de vie, prit le visage de Méli entre ses mains et lui embrassa le front pour la remercier de sa bienveillance, et s’excuser encore. Il s’en voulait terriblement, mais ce qui était dit était dit et il ne pouvait revenir dessus, ils les avaient tous les deux.

Maintenant il avait beaucoup plus à faire qu’aller se perdre dans les glaces. C’était bien plus terrible que cela ce qui l’attendait. Une quête au plus profond de son âme. Un voyage sans retour. Cette foi la mort ne lui serrait d’aucune aide. Il devait commencer par le plus dure. Aller reconnaitre ses torts. Aucun combat ne semblait moins difficile que celui-là. Il sortit du temple, s’en échappant. Il devait d’abord réfléchir, prendre le temps de méditer, et apaiser ses douleurs avant de faire quoi que ce soit et faire le mauvais choix.
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Ven 31 Jan 2014, 16:15


Fuzail avait réussis a perdre patience. Elle n'était pas bête, ni stupide, alors elle ne rejetait pas complètement l'orisha, mais pour le moment, il n'avait plus rien à faire ici. Sa place était partout, sauf ici même. Son visage de porcelaine était contrit, et tous deux se crispèrent, attendant à ce que l'un d'eux agisse.

« Ton épée est brisée n'est ce pas ? Alors tu n'en n'as plus besoin ! »

Son bracelet se délia, comme si le métal d'argent était en train de fondre, du moins assez pour se ramollir, et le serpent qui était représentait, glissa jusqu'à l'Aether.

« Alors je reprends ce qui est à moi. Quant à toi, reviens quand tu aurais grandi, avorton. »

D'un geste vif de la main, sans qu'il ne puisse bouger, elle souleva le Roi dans les airs, et le fit disparaitre.
Cocoon étouffa un cri en voyant le sol se rapprocher. Il atterrit face contre terre, dans la neige poudreuse, sous la tempête des montagnes enneigées. Le souverain n'avait plus d'arme, il se sentait lourd, et était tout à coup perdu au milieu de nulle part.

« Sal*pe... »

Cette femme l'avait éjecté du Temple, suite à une conversation un peu trop animée. Rien de ce qui avait été évoqué fut concluant. Elle était le guide, celui qu'il fallait écouter, et lui se bornait bêtement à « Mon arme est cassée » et « Vous n'êtes rien ni personne ». Roulant dans la neige, il ne vit même pas le ciel gris derrière le rideau opaque, et se fit fouetter le visage par de gros flocons, qui fondirent immédiatement au contact de sa peau. Portant sa main à ses yeux, il respira bruyamment, avant d'entendre un grondement sourd, bien plus haut et bien plus long. Un... Dragon ? Sérieusement ? Cocoon tendit l'oreille, repensant à tout ce qu'il avait dit avec l'Aether et se maudit de n'avoir su ouvrir les yeux. Il était énervant comme type...

« En quoi ça enfreindrait ma Liberté de croire en elle... ? Je crois bien en certaines personnes, pourquoi pas en certains Dieux... ? Non. Je ne vois pas pourquoi je devrais dépendre d'une entité. Attend, mais pourquoi je parle de dépendance ? Elle ne m'a pourtant... Jamais parler de ça, non ? Hum... »

Perdu dans ses réflexion qu'il psalmodiait, il avait du mal à y voir clair. Son esprit était embrouillé, et son cerveau ressemblait psychologiquement, au temps actuel. Il ne se fit même pas mordre par le froid. La seule chose qu'il voulait c'était comprendre. Comprendre pourquoi il s'était fait jeté avec une telle rage. Pourquoi n'avait-il pas pu... ? L'Orisha laissa tomber sa main dans la neige, en ayant le sentiment de n'être plus personne. D'être seul, comme jamais. Il était souverain, mais souverain de quoi ? Après quoi courrait-il ? Quel était son but ? De quoi sa vie était-elle composée ? Il avait sa fille. Il n'avait que sa fille. Les titres, les hautes sphères, les apparences... Tout ça ce n'était que du vent car actuellement, qui avait-il à ses côtés, en train de trimer dans la neige avec lui, comme un randonneur perdu ? Personne.
Il était fait pour donner à son peuple, sans que celui-ci ne lui rende, sans que celui ci ne soit particulièrement reconnaissant. Alors pourquoi ne croirait-il pas en une entité supérieure, pour lui ? Pour son propre confort personnel ? Certes, Antarès était une grosse blague, mais le reste, du moins ceux aux temples, il n'était pas impossible d'aller les voir, et de leur demander audience. Comme il l'avait fait avec Fuzail. Peu importe le sujet de l'entrevue, il devait y retourner.
Quelle barbe... !

Le grondement qu'il avait entendu au loin, retentit à nouveau cette fois-ci au dessus de sa tête, dans le ciel. Si j'bouge pas, il me verra pas avec ce temps pourri... Mais il oubliait qu'il était une tâche noire au milieu d'un lit blanc. Certes, ses membres commençaient à être ensevelis par la neige, mais il était impossible de le confondre avec un rocher.
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Ven 31 Jan 2014, 18:45


Fuzail avait réussis a perdre patience. Elle n'était pas bête, ni stupide, alors elle ne rejetait pas complètement l'orisha, mais pour le moment, il n'avait plus rien à faire ici. Sa place était partout, sauf ici même. Son visage de porcelaine était contrit, et tous deux se crispèrent, attendant à ce que l'un d'eux agisse.

« Ton épée est brisée n'est ce pas ? Alors tu n'en n'as plus besoin ! »

Son bracelet se délia, comme si le métal d'argent était en train de fondre, du moins assez pour se ramollir, et le serpent qui était représentait, glissa jusqu'à l'Aether.

« Alors je reprends ce qui est à moi. Quant à toi, reviens quand tu aurais grandi, avorton. »

D'un geste vif de la main, sans qu'il ne puisse bouger, elle souleva le Roi dans les airs, et le fit disparaitre.
Cocoon étouffa un cri en voyant le sol se rapprocher. Il atterrit face contre terre, dans la neige poudreuse, sous la tempête des montagnes enneigées. Le souverain n'avait plus d'arme, il se sentait lourd, et était tout à coup perdu au milieu de nulle part.

« Sal*pe... »

Cette femme l'avait éjecté du Temple, suite à une conversation un peu trop animée. Rien de ce qui avait été évoqué fut concluant. Elle était le guide, celui qu'il fallait écouter, et lui se bornait bêtement à « Mon arme est cassée » et « Vous n'êtes rien ni personne ». Roulant dans la neige, il ne vit même pas le ciel gris derrière le rideau opaque, et se fit fouetter le visage par de gros flocons, qui fondirent immédiatement au contact de sa peau. Portant sa main à ses yeux, il respira bruyamment, avant d'entendre un grondement sourd, bien plus haut et bien plus long. Un... Dragon ? Sérieusement ? Cocoon tendit l'oreille, repensant à tout ce qu'il avait dit avec l'Aether et se maudit de n'avoir su ouvrir les yeux. Il était énervant comme type...

« En quoi ça enfreindrait ma Liberté de croire en elle... ? Je crois bien en certaines personnes, pourquoi pas en certains Dieux... ? Non. Je ne vois pas pourquoi je devrais dépendre d'une entité. Attend, mais pourquoi je parle de dépendance ? Elle ne m'a pourtant... Jamais parler de ça, non ? Hum... »

Perdu dans ses réflexion qu'il psalmodiait, il avait du mal à y voir clair. Son esprit était embrouillé, et son cerveau ressemblait psychologiquement, au temps actuel. Il ne se fit même pas mordre par le froid. La seule chose qu'il voulait c'était comprendre. Comprendre pourquoi il s'était fait jeté avec une telle rage. Pourquoi n'avait-il pas pu... ? L'Orisha laissa tomber sa main dans la neige, en ayant le sentiment de n'être plus personne. D'être seul, comme jamais. Il était souverain, mais souverain de quoi ? Après quoi courrait-il ? Quel était son but ? De quoi sa vie était-elle composée ? Il avait sa fille. Il n'avait que sa fille. Les titres, les hautes sphères, les apparences... Tout ça ce n'était que du vent car actuellement, qui avait-il à ses côtés, en train de trimer dans la neige avec lui, comme un randonneur perdu ? Personne.
Il était fait pour donner à son peuple, sans que celui-ci ne lui rende, sans que celui ci ne soit particulièrement reconnaissant. Alors pourquoi ne croirait-il pas en une entité supérieure, pour lui ? Pour son propre confort personnel ? Certes, Antarès était une grosse blague, mais le reste, du moins ceux aux temples, il n'était pas impossible d'aller les voir, et de leur demander audience. Comme il l'avait fait avec Fuzail. Peu importe le sujet de l'entrevue, il devait y retourner.
Quelle barbe... !

Le grondement qu'il avait entendu au loin, retentit à nouveau cette fois-ci au dessus de sa tête, dans le ciel. Si j'bouge pas, il me verra pas avec ce temps pourri... Mais il oubliait qu'il était une tâche noire au milieu d'un lit blanc. Certes, ses membres commençaient à être ensevelis par la neige, mais il était impossible de le confondre avec un rocher.
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Ven 31 Jan 2014, 18:46


Le bruit se rapprocha, au fur et à mesure que ses pensées avancèrent. Cocoon enchaina les réflexion, faisant chauffer sa cervelle, pour tenter de se raisonner et de lire entre les lignes. Il fut odieux avec elle, mais en même temps il n'avait pas envie d'aller la voir et de s'excuser. Il s'en fichait clairement de l'avoir blesser... C'était beaucoup plus égoïste que ça. Lui, ce qui l'énervait, c'était d'avoir failli à sa tâche. Il était venu pour une chose, et était repartit sans, et en plus, sans réponse. Pourtant, elle lui avait révélé certaines choses... Elle lui avait livré des indices quant à son existence, ou même sa fonction. Au fait que Cocoon pourrait jouir d'une certaine puissance, sans forcément se vouer corps et âme à elle et ses collègues. Au contraire. C'était en restant maitre de soi qu'il lui était beaucoup plus utile...

« Quelle situation de m*rde... »

Le hurlement retentit, lui répondant qu'à présent il était tout près. Quelque chose incita Cocoon à sauter sur ses jambes, et à prendre ses jambes à son cou. Aucune arme, et aucune envie de se battre. Juste de réfléchir encore un peu, de dormir et d'aller revoir cette... Bonne femme, pas capable de l'aider pour deux sous. Se cachant derrière un blocs de rocs, il entendit les ailes du dragon battre, et ses deux pattes se posèrent à terre. La tempête avait redoublée. Sortant la tête de derrière sa barricade, il vit le dragon hurler à lui faire exploser les tympans et, de rage le bronzé sortit de derrière son cache misère.

« TU VEUX GUEULER ? MOI AUSSI JE PEUX GUEULER ! AUSSI FORT QUE TOI con*ard ! QUAND ON EST PAS CAPABLE DE RÉPONDRE À MES QUESTIONS, ON RENTRE CHEZ SOI ET ON ARRÊTE DE ME CASSER LES COUILLES ! ALORS VAS-Y GUEULE BRUTUS, TU SAIS CE QUE J'EN AI A FOUTRE ? ET JE T'EMM... »

Mais dans sa rage, en expulsant tout sons ressentit, hurlant de sa voix la plus grave, du ton le plus fort qu'il pouvait, comme si le Titan ne pouvait plus encaisser et brisa ses propres chaines, son discours fut interrompu par la grosse bête qui, elle, n'acceptait pas de se faire hurler dessus.
La haine, la rage, la folie, la peur, le désespoir, tout passa à travers ses mots. Le mastodonte aurait expulsé jusqu'à sa propre âme s'il avait pu. Le dragon lui, s'exprima autrement qu'en hurlant. Sa patte se leva lentement, pour venir griffer le torse de Cocoon, qui fut projeté contre les rochers, brisant ses derniers sous son corps massif. Son haut tomba en lambeaux alors que son corps était rayé de deux énormes entailles, dû aux griffes du monstre. Accusant le coup quelque seconde, il se leva, perdant assez de sang pour s'inquiéter. Sauf sous adrénaline. Sa fureur prit le dessus, et son visage se transforma complètement, faisant apparaitre à la vitesse de l'éclair des nervures noires, comme des veines, mangeants son cou, son visage et son oeil. La couleur vairon changea de place, pour inverser les deux iris. Un liquide affreusement brûlant et noir se répandit dans ses vaisseaux sanguins, pour le transformer en monstre. Son corps ne changea pas en structure ou en masse, mais son cerveau se bloqua complètement, évitant de réfléchir et laissant simplement les commandes à son double.

Dans un cri surpuissant, il fonça sur la bête, aussi vite qu'il pouvait pour lui rentrer dedans, l'acculer de coups de poings, lui sauter dessus, l'inonder de coups de pied... Tout était possible, absolument tout. Il fallait juste qu'il se repaisse en abattant un animal de cette envergure, au moins.

Exit panthère, lion, ours, loup... Lui, il affrontait des dragons.
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Ven 31 Jan 2014, 18:46

Son corps chuta. Ses vêtements étaient presque tous déchirés, sa peau était lacérée, son âme était en train de flétrir et, ne supportant plus le choc du combat, il s'écroula à terre. La tempête n'avait pas cessé, et le dragon était aussi amoché que lui. Il avait une patte cassée, et ses ailes étaient entre trouées et déchirées. L'animal recula en claudiquant, et les deux protagonistes reprirent leur souffle. Ils étaient à force égale, si bien que Cocoon était quasiment vidé. De sang, comme d'énergie. C'était un miracle qu'il soit encore en train de résister. Et puis, plus que tout, il avait envie de dormir. Relevant juste la tête, il vit le dragon le regarder, sans bouger, comme s'il attendait quelque chose. Son conscient assimila la bête à écaille à Fuzail. Ils auraient beau se battre, personne n'en ressortira vainqueur. Car il n'y avait pas de gagnants ou de perdants.
Droit dans le ciel, dans son regard, à travers les nuages, un trou apparut, laissant le soleil filtrer, et la tempête s'en alla. La lumière chaude de l'astre venait réchauffer ses pauvres membres, et son être, jusqu'à son âme. Son entité partie immédiatement, s'en allant de l'ombre pour laisser place à la lumière, et Cocoon respira d'un coup, comme s'il n'avait pas inspiré depuis trois jours.
Dans le ciel bleu, la Déesse en descendit, pour venir à ses côtés, debout. L'Orisha ne bougea pas et la suivit du regard, la scrutant. En relevant la tête, il s'aperçu que le dragon n'était plus là.

« Je... », « Il est fort dommage qu'il ait fallu en arrivé là... Mais maintenant, peut être vas-tu daigner me parler de la vérité. Celle que tu ne refoules pas, celle que tu acceptes et que tu touches du doigt ? », « J... J'ai mal... »

Il était inhabituel de voir un mortel avec une telle consistance, une telle résistance physique. Seulement, il ne demandait pas d'aide, il ne demandait rien, il regardait juste la femme se tenir à côté de lui. De toute manière ce n'était même pas elle, c'était juste une représentation holographique, mais en aucun cas l'Aether ne pouvait bouger du temple.

« C'était pas la peine de m'envoyer un dragon... J'aurai préférer t'affronter. », « Mais tu serais mort, mon Roi. », « Ouais, mais je serai mort dans tes bras, la Sourde. », « Et qu'aurais-je fais du corps d'un Aveugle mort ? Comme tu me l'as dit, tu es bien plus utile vivant... Peut importe ce que tu penseras, tu ne gagneras pas, car il n'y a rien à gagner. Tu cours derrière un lièvre qui n'existe pas. Je ne suis pas ton ennemis, Cocoon. Me donner un pourcentage de ta foi, sans te vouer à moi corps et âme, suffira amplement à réparer ton arme, et peut être même la faire évoluer. La découverte de la religion est une route longue, et une vie est bien trop courte pour en arriver au bout, et avoir toutes les réponses. Relève toi mon Roi, viens avec moi. », « Soigne moi... »

Son corps fut enveloppé dans une orbe blanche, lui tourbillonnant autour, refermant toutes ses plaies, réparant tous ses os, pour venir lui rendre son énergie. Son coeur reprit son rythme normal, et Cocoon secoua la tête. S'asseyant dans la neige, il finit par se relever, et chancela une seconde, avant de se stabiliser.

« Pourquoi un dragon ? », « C'est très poétique ce genre d'animal, tu ne trouves pas ? As-tu vu ses écailles anthracites ? », « Je suis vraiment en train de discuter d'un dragon, avec une Déesse ? »

Fuzail était gracieuse, et son petit sourire apaisa de suite l'Orisha. Ses muscles se détendirent alors qu'ils rentraient au temple. L'Aether l'avait rappelé, et ils étaient à nouveau dans sa pièce.
Le souverain prit un siège sans dossier, et vint s'asseoir non loin de la bonne dame, croisant les bras en s'adossant au mur

« Bien, il semblerait que je sois d'humeur à t'écouter. »
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Ven 31 Jan 2014, 19:42


« Lorsque tu es gentille, tu as presque un côté mortelle... », « S'il te plait, ne m'insulte pas. Tu n'aimerais pas que je te torture. »

Sa ressemble avec Oëna le troublait toujours, c'était indéniable, mais il avait réussi à s'en détacher. Le fait qu'il lui hurle dessus, qu'il se fasse démonter, qu'il se mesure à elle, avait brisé toutes les illusions qu'il avait pu se faire. Il était complètement annihiler quant à son contact. Cocoon n'avait plus envie de la toucher, de la regarder, de la sentir... Car certes, lorsqu'il posait ses yeux sur elle c'était... Troublant, mais tous désir était partit. Envolé. Il avait compris qui elle était, alors dès qu'elle ouvrait la bouche, il se trouvait juste en compagnie d'une étrangère.

« Et du coup pour mon arme... Comment ça se passe... ? », « Pour mon arme tu veux dire... Il faut que tu t'en montre digne. », « Ne le suis-je pas déjà ? », « Le fait de t'être confronté à une allégorie ne te donne pas le droit, ou l'honneur de te proclamer digne. Tu es un mortel, et j'ai encore un minimum de pouvoir sur toi. Pouvoir qui me permettra de te faire patienter. Je t'ai retiré ton arme car actuellement, elle ne te sert plus à rien. Tu as perdu le reste de foi qui te restait, alors... »

Et elle jeta le bracelet en arrière. Le serpent passa par la fenêtre, et alors que la stupeur se lisait sur le visage du bronzé, elle, elle se mit à rire. Fronçant les sourcils, il passa sa main sur son visage, désespéré.

« Ah... La folie des femmes... »

Fuzail alla s'asseoir sur son large trône, ses cheveux aciers virevoltant dans les airs, alors que le vent balaya la pièce.

« Déon pensait que mon arme était pourrie, et quand il la prenait, outre le fait qu'il ne pouvait pas la soulever, il ressentait un malaise... Un peu inexplicable. », « Déon n'est pas supposé prendre l'arme. Elle ne lui ai pas destiné. Il n'aurait pas pu se battre avec... A-t-il foi en nous ? S'est-elle transformée ?  », « Non, non, rien de tout cela. Je ne pensais pas qu'elle était simplement à moi. », « Qui ta donné cette arme ? Ne t'a-t-il pas expliqué ? », « Expliqué quoi... ? »

Cocoon ne se souvint même pas avoir un jour galéré pour l'avoir. Il l'avait eu à une sorte de réception... Mais personne n'était venu lui expliquer quoi que ce soit.
Le voyant réfléchir, elle soupira et prit les devants :

« Outre le fait que tu dois avoir foi pour l'utiliser, elle te confère une partie de notre puissance. Comme un canalisateur. Et elle t'ai dédié. Personne ne peux l'utilisé, et ça a été un miracle que ton Déon ne soit pas... Mort. L'arme aurait du prendre son énergie enfin c'est... particulier. Juste le porteur peut se l'approprier. Après, tu dois venir... Comme tu viens de le faire, régulièrement, pour attester de ta foi, et la faire croitre, pour augmenter sa force, sa puissance. Cette arme te confère par la même occasion une agilité en plus qui n'est pas négligeable. Tu as du remarqué que, sans bracelet, celle-ci en est affectée. », « Il existe autre chose que l'agilité ? »,  « Oui, nous desservons les cinq vertus. »,  « J'aurais du... Prendre autre chose... Un corps plus souple ne me sert pas vraiment. »,  « Détrompe toi ! Et puis qu'aurais-tu prit, Roi ? La Force ? Jusqu'à ce que ton corps ne puisse même plus te supporter et que tu t'écroules ? Si derrière tu ne peux pas te mouvoir, il ne sert à rien d'être fort. Dis toi que toutes les vertus se complètent. Tu ne peux pas en faire certaines, sans en faire d'autres. Ta mission est d'être fort, agile, intelligent, beau, et mystique. »,  « Je t'arrête de suite... On peut pas être bon partout. Mes sens... 'Mystiques', ne me permettent pas de maitriser correctement mon flux magique. Je suis... irrécupérable tu vois. Du genre naze. »,  « Tout peut être travaillé, mon Roi... »

Automatiquement, la voix douce et le léger sourire de la Déesse sortie Cocoon du doute, et il eut tendance à être d'accord avec elle. A ne plus lutter contre ses propres doutes.
Un début de manipulation ?
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Ven 31 Jan 2014, 20:18

« J'aime t'écouter, j'aime me dire que tu aurais raison Fuzail mais... Il s'avère que j'ai encore beaucoup de travail à faire... Vraiment. »,  « De toute manière, le sujet de discutions n'est pas celui-ci. Nous arriverons à nous entendre sur ce point un autre jour. Pour l'heure, il est important que tu comprennes les enjeux. Nous sommes des Dieux. Sans nous -et quoi que tu en penses- vous serez pour la plupart décimé, et sans vous, nous n'aurions aucune raison d'exister. Les Dieux ont créé les Hommes pour pouvoir voir évoluer le monde qu'ils avaient construit à leur effigie. Et certains Hommes, sont fait pour se rapprocher des Dieux. Sans s'élever, sans arriver à leur hauteur, seulement à avoir une proximité très particulière avec la religion. La mettre à profit. A leur profit. Qui que vous soyez, du moment que vous nous le rendez. Le monde est fait d'êtres complètements différents, et beaucoup abandonne en cours de route. Ils gardent leur foi, mais abandonne à mi-chemin, trouvant que ça fait beaucoup, voir trop pour eux. Et il vaut mieux. Admettons que nous leur octroyons une certaine puissance, et qu'ils ne sont pas capable de la porter, alors que deviennent-ils... ? Ils sombrent dans la Folie ? Chaque humain a ses propres barrières, ses propres limites, et il les connait tôt ou tard... »,  « N'y a-t-il jamais de gens, aux desseins maléfiques, qui viennent vous voir pour acquérir cette puissance ? Vous la leur donnez ? »,  « Bien sur. Des Dieux correspondants à ces gens là, n'auront aucun scrupules à leur octroyer leur force et leur énergie. Mais la foi est un sentiment sincère, et malgré tout, ils ne peuvent nous berner. Juste croire en nous pour le pouvoir, c'est impossible... Il faut qu'une sorte d'échange se forme. »

Cocoon écoutait et ne savait pas quoi dire. Il était vrai qu'avoir la foi, croire en eux n'était pas difficile. Ça n'avait pas l'air contraignant, désobligeant, même les raclures s'y mettaient alors... Pourquoi pas ? Pourquoi aurait-il dit non après tout ? Il profitait d'une puissance qui évoluait, tout en plaçant une certaine confiance en ce Dieux.

« Et si tu me trahis ? je n'aurais plus l'arme... », « Ce n'est pas possible. Je ne trahirai personne, pas quand ça concerne la fidélité. Si je... Disparais, alors les autres Dieux se chargeront de mettre autant de puissance, car au final, je ne te donne pas que la mienne. Tu peux juste... Revenir me voir plus facilement. Vu que je te connais. Tu comprends ? », « Ouais... Mais j'ai des conditions. Je veux pouvoir te voir quand je veux. Quand j'ai besoin de toi, je viens ici, et je veux que tu te rendes visible et disponible pour moi. », « C'est d'accord. », « Tu pourras m'aider lors de guerres ou de batailles ? », « Cela dépendra de ta piété. Si lors d'une guerre ton armée se fait décimer, je ne sauverai personne. Je ferais juste en sorte que toi tu tombes sur les bons outils, et les bons indices, pour t'aider à t'en sortir vivant. Je ne pourrais pas interféré plus que cela. Mais à ce stade là, c'est impossible. Tu n'es clairement pas assez pieux... »

L'Orishala approuva. Il ne dit rien, continuant de réfléchir. Pourquoi pas lui faire confiance. Son esprit arrêta peu à peu de se torturer, et commença à se prélasser, à se reposer. Tout ses sens... Aucun ne le prévenait d'un danger. Il était temps de se décider et plus il en parlait... Plus il se rendit compte qu'il commençait déjà à laisser filtrer une partie de sa confiance, de sa foi.

« Tu as une nouvelle arme pour moi ? », « La partie la plus intéressante... Tu dois aller chercher l'ancienne. », « Tu te fous de moi ? »

Elle sourit doucement, dévoilant enfin ses dents et lança

« Non, mon Roi. »
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Ven 31 Jan 2014, 20:41

Cocoon plongea dans l'eau. Lorsque Fuzail lui avait expliqué qu'il devait aller chercher le bracelet qu'elle avait lancé à l'extérieur, elle avait pris soin de ne pas préciser où elle avait visé. Ainsi, l'Orisha sortit du temple, s'engouffra dans des chemins inconnus, pour plonger dans un bassin... Un petit lac plutôt, n'ayant jamais remarqué la présence de ce dernier. Après le dragon, voici le deux fois cent mètres. C'était réellement une super journée.
Le Titan, que la Déesse avait prit soin de rhabiller après l'épique combat contre l'allégorie, se dévêtit pour filer dans l'eau trouble. Et en plus, elle était complètement pourrie ! Marmonnant dans sa barbe, il tourna la tête, voyant Fuzail bien plus haut, bien plus loin, à son balcon, le regarder trimer. Il n'avait même pas commencé qu'il était déjà énervé.

« Sérieux ! Tu pourrais m'aider ! », « On a rien sans rien ! »

Soupirant, irrité, il finit par plonger complètement. Une fois immergée, il eu un hoquet sous l'eau, ce qui le fit s'étouffer, et remonta prestement à la surface pour cracher l'eau ingérée.

« TU TE FOUS DE MOI ? 'Tain y en a cinq cent au moins des bracelets comme le mien ! FUZAIL ! », « Ouvre les yeux l'Aveugle, et alors tout seras plus clair ! », « Hein mais... Fuzail ! »

Mais la Déesse s'éclipsa.
Il était persuadé qu'elle avait inventé ce lieu, ce lac, ces bracelets, et tout le reste, et que ce petit monde était tout, sauf réel. C'était énervant de voyager à travers une illusion plus vrai que nature, que même son cerveau n'arrivait pas à se défaire. Très énervant. Pourtant, Cocoon était du genre à avoir de la ressource, à être mentalement inébranlable, mais il avait encore trop de chemin à parcourir. Juste le fait d'avoir vu Fuzail, et sa ressemblance avec Oëna, l'avait mit à genoux. Lui, un homme, un Roi, un Titan il fut mit à genoux. Alors c'était évident que les Dieux pouvaient le berner, et ce comme personne. Qui était-il au final ? Il faisait partit des mortels, et il avait bien vu que rien que la magie de Fuzail, pouvait le désinguer. Elle n'était pas bête, elle n'avait pas cherché à le tuer, mais il craignait en quelque sorte d'avoir la foi si, derrière, c'était pour les respecter, à cause de la crainte. Mais Cocoon ne craignait personne. Déjà à partir de là... Seulement, il doutait de pouvoir beaucoup continuer dans cette voie, car il avait une infime once de confiance, juste pour Fuzail. Les autres... Il leur crachait dessus, comme toujours, alors il doutait seulement que son arme ne tienne le coup bien longtemps. Et il ne fallait pas que la Déesse le trahisse, ou disparaisse. Sinon, il devait tout recommencer.
Le problème avec la foi, c'est que c'était forcément un sentiment sincère. Et il ne pouvait qu'être honnête avec lui même.

Plongeant à nouveau dans l'eau, l'Orisha se sentit mal à l'aise de voir tous ces bracelets. Lequel était le sien ? Peut être celui qui était le moins rouillé ? Le moins érodé ? Il n'en savait rien. Strictement rien, et de chercher parmi cette cinq centaine lui foutait le moral en l'air. Et si je m'en passais, simplement ? ce serait la solution de facilité mais à côté, il se priverait de tellement d'avantage.
Remontant encore, il mit un certain temps à réaliser et à évaluer la superficie de la pile. Le pire était que... A combien de personne Fuzail avait-elle fait le coup ? De venir, et hop, jeter le bracelet ? Trop surement, et personne -vu le nombre- n'avait du tenter de le récupérer. Au contraire, les gens étaient rapidement abattu.
La vision d'aigle, qui pourtant était hors du commun et particulièrement efficace, ne distingua rien. Ce que Cocoon ne savait pas, c'était que la vision d 'aigle était un sixième sens, une sorte de palliatif, mais si son cerveau refusait de voir, alors ses yeux n'allaient pas l'aider, et son pouvoir non plus. La Déesse lui avait dis quelque chose, et il fallait qu'il trouve cet objet coute que coute.
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Ven 31 Jan 2014, 21:00

Cocoon retint sa respiration, regarda le bracelet, puis le jeta sur la berger sans même le regarder. Il fit ça, autant de fois qu'il y avait de bracelets. A la fin, il avait des cernes, la peau flétrie, le teint blafard, et aucun bracelet ne s'était démarqué. Aucun.
Epuisé, il finit par se retourner, pour sortir de l'espèce de flaque et vit avec stupeur un seul braceler sur la rive. Les autres avaient totalement disparu.

« Fuzail ! »

Appelant la Déesse, il nagea jusqu'au rebord, avant de sortir et attraper précipitement le bijoux

« Fuzail ! Fuzail je l'ai trouvé... Je l'ai trouvé ! Fuzail... »

Il s'achoua sur la berge, et resta sur le dos, le bracelet dans ses mains, ne voulant pas le lâcher. Il l'avait retrouvé, il était à lui, c'était son bracelet, son bijoux, son arme, à lui.
Automatiquement il voulu le mettre à son bras mais celui-ci était trop petit. Comme s'il avait appartenu à une femme. Le brandissant devant lui, face au soleil, il vit la tête de la Déesse dire :

« Oh ! Tu as retrouvé mon bracelet, merci ! »

Et elle le prit avant de partir en riant. Elle s'évapora evidemment dans la nature, alors que Cocoon était au bord du suicide émotionnel. Se relevant, il entra à nouveau dans le temple, et se heurta à la porte de sa pièce. Elle était fermée.

« Fuzail ! Fuzail p'tain ! »

Repartant dans le couloir, il ouvrit la porte qui menait directement dans le hall, et vit tout, sauf le temple des esprit. Il était en train de rêver, d'halluciner complètement... De s'être plongé dans un songe.
L'énorme pièce dans laquelle il entra, n'était rien d'autres que la bibliothèque de l'Eorishaze. Lorenzo était là, assit derrière son pupitre, à traduire un grimoire, encore et encore, alors que sa fille, Hasnna, s'amusait devant des ouvrages colorés -dont malheureusement elle ne pouvait en admirer la beauté-. Viktorya était juste à ses côtés, et lui lisait une histoire, en chantant les dialogues. La blondinette se tenant sur ses genoux, écoutait attentivement, regardant dans le vide, ne pouvant voir. Et alors Viktorya lu :

« ...alors l'homme sauva la jeune femme. Seulement, celle-ci était endormie profondément, et ne pouvait bouger. L'homme pleura son malheur pendant des jours, priant son réveil. Priant pour qu'elle se réveille, et que celle-ci oublia tout. Les derniers mois qu'elle avait passé avec cet homme, qui n'avait été que méchant avec elle. Il fallait qu'elle les oublie. Qu'elle se réveille, un jour, devant des visages qu'elle ne connaissait pas, mais qu'elle trouverait amicaux, sans savoir où elle les aura rencontré. Qu... ? Hasnna, comment je suis arrivée ici ? », « Papa t'a emmené, tu dormais. Oh !! Comme la princesse de notre livre ! », « Et ton papa pleurait ? », « Non, papa pleure pas ! Papa il est fort ! », « Evidement... Et, était-il... Malheureux ? Ou triste ? », « Oui, avec maman, ils étaient tristes »

Viktorya se tut, ne disant rien, et n'osant poser d'autres questions. Le livre tomba au sol, et Hasnna se retourna pour essayer de toucher l'Orine. Mais celle-ci, une main sur sa bouche, entourait de son autre bras la petite fille pour ne pas qu'elle tombe.
Cocoon réalisa que sa protégée avait deviné. Deviné qu'il était un monstre et non le protecteur qu'il aurait voulu. Il comprit alors pourquoi Viktorya lui avait posé quelques questions étranges, sans s'étaler.
Emmenant la petite avec elle, elle sortie de la pièce, et il la suivit. Il passa devant eux deux, et le moment où elle lui avait demandé certaines choses, sur lesquelles il resta assez vague. Trop pour elle. Puis elle sortit de sa chambre, et couru se réfugier dans la sienne, les larmes aux yeux. Elle se mit à parler à Céles. A parler comme si Viktorya n'était plus rien, ne representait plus rien.
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Snake level II [PV Zéleph]

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