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 Un enchanteur éternel (Pv Cocoon)

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Jeu 12 Sep 2013, 23:03


Un passage à la bibliothèque avait intéressé l'Orisha. Alors qu'une personne utilisant un livre le laissa ouvert sur la table de bois, la jeune femme s'était approchée afin de le fermer et de le remettre à sa place lorsque les premières lignes sous ses yeux vinrent attirer son regard. Les premiers mots racontent l'histoire d'un homme dans une sorte de tour qui peut apprendre des pouvoirs étonnants à des gens. Ce qui choqua davantage l'Orisha, c'est que cet homme, cet éternel enchanteur, est prisonnier de cette tour mystérieuse. Prisonnier. Cette notion lui fait déjà lever les cheveux sur la tête. Zevä referme le livre et va le porter à sa place. La belle aux longs cheveux d'ébène quitta l'Université de la magie pour partir en direction de la tour inconnue. Selon les rumeurs, cette tour peut disparaître a sa propre volonté. Comme si cette architecture a sa propre âme. Les gens racontent qu'elle n'apparaît jamais à la même place deux fois de suite. Ce sera donc un défi de la trouver. La jeune femme opte donc pour une approche plus naturelle. L'Orisha s'éloigne rapidement de la ville, atteignant des contrées boisées magnifiques. La femme aux casques de jais regarde autour d'elle. Aucun signe de cette tour si mystérieuse. Peut-être ne la verrait-elle pas aujourd'hui? La journée s'allonge, de plus en plus. Étrangement, une sorte de brouillard commence à s'élever sous ses pieds pour devenir de plus en plus dense. Peut-être que l'humidité de l'endroit combiné à la chaleur des sols effectuent un changement climatique léger?

Zevä prend une pause, décidant de se laisser choir sur ses fesses. Ses longs cheveux noirs furent caresser en douceur par un léger vent. Alors que son regard vairons se jette sur le paysage majestueux qui se dresse devant ses yeux, la demoiselle ressent soudainement un coup de vent plus important. Quelque chose qui fit dresser ses cheveux sur sa tête. Tournant vivement la tête pour regarder derrière elle, l'Orisha vit avec stupeur une tour. Celle-ci est magnifique. Mais comment se fait-il que... Aaaaaah! MAIS OUI! C'est cette tour dont tout le monde parle! La mystérieuse tour inconnue! La jeune femme s'approcha lentement de celle-ci et ses doigts touchèrent à la pierre froide. Elle était bien là. Affichant un sourire qui dévoila ses dents anormalement blanche, l'Orisha tourna autour de la tour quelques instants avant de s'arrêter et de voir une porte. Enfin! Franchissant le seuil de la porte, la demoiselle redressa la tête en levant les yeux pour apercevoir la grandeur incontestée de cette tour. Comment était-ce bien possible qu'un endroit simplement fait de pierre puisse se déplacer ainsi? Avait-elle vraiment une âme au fond? Elle l'ignore.

L'Orisha s'avance encore un peu avant d'entendre un petit quelque chose à sa gauche. Comme si un craquement venait de raisonner dans un couloir comme une onde sonore jusqu'à venir frapper ses oreilles pour qu'elle puisse l'entendre. Ses pas se dirigèrent immédiatement vers ce son, même petit soit-il. Zevä est une femme intriguée par beaucoup de choses. Même si elle est une femme intelligente et forte, elle reste une femme curieuse et pleine de vie. La belle aux yeux vairons franchit le seuil d'une nouvelle entrée lorsque soudainement elle fit face à une porte. Celle-ci est complètement fermée mais alors qu'elle s'apprête à lire une mystérieuse phrase qui se trouve gravée contre la pierre, elle entend un nouveau son. Mais celui-ci se trouve... derrière elle. Soudainement un peu inquiète, l'Orisha fait demi-tour sur elle-même alors que ses yeux tombèrent sur un homme. Un homme très grand d'ailleurs. Et juste à voir sa corpulence, il valait certainement mieux ne pas le confronter directement. Son regard caché par son casque, la belle ne pouvait démontrer à l'homme sa petite inquiétude. Mais fière de qui elle est, elle reste droite. Son sentiment de peur n'est pas grand. Simplement, elle sait qu'elle ne pourrait pas survivre à une confrontation avec cet inconnu. Mais... qui était-il vraiment?
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Ven 13 Sep 2013, 01:18


« Non ! Ne... »

Cocoon eu à peine le temps de commencer sa phrase, qu'il fut envoyer loin... tellement loin de tout !
Baissant les épaules et arquant le dos, il mit une main sur ses yeux en soupirant, avant de se redresser. Quelle poisse ! Jupiter, son majordome au Palais, dans la vaste ville de Mégido, lui avait agréablement annoncé d'aller prendre l'air. De sortir. L'Orishala avait bien essayer de protester mais c'était bien en vain face à cet humain redoutable. Ainsi, le blond avait fait appel à la magie, pour téléporter Cocoon dans un endroit inconnu, où ça lui ferait les pieds. Etant dans un milieu inconnu et hostile, l'homme se tint alors sur ses gardes, faisant fonctionner ses sens et ses dons pour analyser les ennemis potentiels et surtout, l'endroit où il était. Sérieusement, où l'avait-il encore envoyé ? Puis sérieusement, c'était pas drôle mais alors du tout.

Ne sentant rien aux alentours, le bronzé, se détendit, et mit les mains dans les poches, vérifiant d'un coup d'oeil que son bracelet était bien enroulé autour de son biceps, avant de marcher sans grand but. Mais le Grand ne fit pas dix pas, qu'il tomba nez à nez avec rien d'autre qu'une tour. Tournant la tête lassivement de droite à gauche, il ne comprit pas ce que ce bâtiment, dont l'extrémité se perdait dans le ciel et les nuages, faisait là, planté en plein milieu.
D'ailleurs, l'environnement autour était quand même assez maussade et glauque. Le commun des mortels ne se serait pas fait prier pour faire demi tour, et tourner rapidement les talons, mais Cocoon ne ressentait ni peur, ni danger de mort imminent alors pour lui, il y avait toutes les raisons de continuer. Sans montrer trop de curiosité, il commença à longer la base circulaire de la tour pour trouver une porte, voir si au moins il y avait des choses intéressantes à piller à l'intérieur.

La porte ne s'ouvrit pas gentiment, en tournant la poignée. Hum... Verrouillée ? Cocoon fourra à nouveau sa main dans sa poche, défonçant le pauvre meuble d'un coup de pied bien avisé. D'ailleurs, elle tomba à terre en déchirant tous ses gonds du mur, et les faisant valser plus loin. Ok, l'intérieur était aussi étrange que l'extérieur. Le sol était en damier noir et blanc, -alliance qui arrachait les rétines de Cocoon- et les murs étaient jaune pâle. Bien qu'il se trouvait dans une sorte de grande pièce commune, il n'y avait en son centre, qu'un escalier montant à un certain étage.
Se grattant la nuque, il voulu faire demi tour, sortir de là, ce lieu n'était pas intéressant, mais voilà que la porte s'était reformée et remis à sa place, dans son dos, et silencieusement. Comme si le coup de pied du mastodonte n'avait été qu'un leurre. Haussant un sourcil, il s'avança un peu plus loin dans la pièce, puis finit par sortir les mains de ses poches, entendant quelque chose d'assez particulier. Comme si un bâtiment s'effondrait en craquant de tous les côtés. Regardant sur sa gauche, il ne vit rien, que le mur simple, avant de le voir se fissurer. Comprenant que quelque chose se passait de l'autre côté et allait lui arriver dessus, il ne prit pas la peine ni le temps de comprendre ce que c'était exactement, et détala en vitesse, dans la direction opposée donc, sur la droite.

Alors qu'il courait, le mur fut totalement détruit, et il savait qu'il avait quelque chose aux trousses seulement, il se fichait bien mal de savoir ce que c'était ! Là, ça puait grave, et il fallait se casser en vitesse. S'il avait pu emmené Jupiter, il l'aurait volontiers donné à bouffer à ce truc énorme derrière, mais ce dernier n'étant pas là, il ne servait à rien de penser à lui dans telle situation.
Cependant, un peu plus loin, il aperçut un couloir, et surtout, vit une Orisha sur laquelle il fonçait. Ses sens lui indiquait qu'elle n'était pas hostile pour le moment, et, toujours gentleman avec ces femmes, il l'attrapa au vol, par la taille, pour détaler rapidement dans le couloir et tourner à plusieurs angles.
Irrémédiablement, il s'enfonçait toujours un peu plus dans le labyrinthe de la tour, et quand il n'entendit plus le bruit féroce d'un effondrement, il s'arrêta et posa la jeune femme, avant de dire, exténué :

« Désolé pour cette entrée en matière, mais ça m'aurait fait de la peine de vous laisser vous faire écraser. »


La mort d'une femme était toujours tragique pour lui. Et même s'il savait qu'elle faisait partie de son peuple, il ne pouvait voir ses yeux, vu qu'elle était armée d'un sacré casque. Il savait que depuis toujours, ils aimaient la technologies, et les avancées légèrement avant-gardiste, mais là, il devait bien reconnaitre que c'était la première fois qu'il voyait ça. Sans la dévisager, Cocoon rajuste sa besace, reprenant doucement son souffle
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Ven 13 Sep 2013, 01:50

Le seul réflexe mental de la jeune femme fut: ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah! Un homme d'une carrure impressionnante fonçait littéralement vers elle. Ses sens maintenant en alerte, la jeune femme voulu se bouger en vitesse de là mais elle fut contrainte de rester sur place. Au fond d'elle-même, elle se disait que l'homme allait littéralement lui foncer dedans. Ce n'est pas tous les hommes qui s'arrêtent pour laisser la vie sauve à une dame. Surtout lorsqu'une dame porte un casque comme elle. L'Orisha ouvrit grand les yeux en le voyant arriver à une vitesse folle. Les yeux écarquillés, elle n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche que l'étranger la soulevait de terre. Quelle force! Zevä eut le souffle coupé tellement toutes ces acrobaties s'étaient passées rapidement. La demoiselle n'a aucune flexibilité physique, rappelez-vous! Cependant, la belle possède une force physique déjà énorme pour une femme comme elle de sa grosseur et de sa grandeur. L'Orisha le voyait filer à vive allure. Si elle n'aurait pas figé sur place, Zevä se serait elle aussi enfuit à toute jambe, ayant la capacité de filer très rapidement. Son pouvoir de vitesse surhumaine lui permettait de n'être qu'un point flou aux yeux des personnes ayant une vision normale. Cependant, puisque cela agit sur sa puissance magique, la belle ne peut l'utiliser très longtemps.

Le tour de passe-passe de l'homme fort termina en douceur. Contente de cela, la jeune femme fut contente de retrouver le sol sous ses pieds. La belle replaça doucement ses vêtements sur son corps alors que ses yeux se levaient pour observer un peu plus l'homme qui lui faisait face. Sa carrure était plutôt impressionnante. Des muscles très définis. Trop d'entraînements? Elle l'ignore. Toutefois, elle remarque son regard. Ils étaient vairons. Soudainement, elle fit un lien très rapide. Ses propres yeux sont de la même caractéristique. Zevä vient tout de suite de comprendre que l'homme qui est devant elle et qui l'a soulevé ainsi de terre un peu plus tôt pour la mené à travers de nombreux couloirs dans une course folle à vive allure était... un Orisha. Mais le fait le plus étonnant était que la demoiselle ignore encore qu'il est l'Orishala. Et la surprise allait certainement la choquer encore plus qu'elle ne l'est présentement. Grâce à son casque, il ne peut s'apercevoir de son étonnement. L'empathie de cet homme était-elle assez forte pour qu'il sache de sa surprise? Encore une fois, c'est une question à laquelle elle n'a même pas la réponse elle-même. Sa voix était plutôt rauque. Ce son provenait-il du fait qu'il était exténué de cette course? Elle écouta attentivement ses paroles. Ses lèvres s'agrandirent légèrement. Cette couleur de vermeille laissa place à une couleur d'une blancheur hivernale. Ses dents
. ''- Point de mal n'est fait. Mais je vous remercie d'avoir prit l'initiative de me soulevée de terre lors de cette course folle. Et d'ailleurs... Qu'est-ce qui vous poursuivait derrière? ''

Zevä n'avait pas eu le temps de voir la créature qui poursuivait l'Orishala. Malgré son casque, ses longs cheveux d'un noir corbeau flottaient librement dans son dos. Sa longue chevelure ténébreuse dégage une magnifique odeur florale rappelant les plus magnifiques champs de fleurs qui peut exister sur ces terres. Malgré son casque, l'Orisha prend soin de son corps et de son apparence. Malgré cela, elle n'a nulle peur de se salir les mains. Ses yeux vairons se dégageaient alors de l'homme de carrure si importante pour regarder autour d'elle quelques secondes. Ah. Elle avait oublié de se présenter à l'homme qui lui avait très certainement sauvée la vie d'une mort atroce un peu plus tôt. Toujours avec ce petit sourire, la belle au casque lui dit alors : '' Je m'appelle Zevä. Est-ce que je pourrais avoir votre nom?'' Si l'homme ne désirait pas le lui donner, c'était son droit. L'Orisha n'allait pas l'obliger à le lui révéler. Ce n'était pas digne d'elle et surtout ce n'était pas dans ses valeurs.

Quelque chose d'autre intriguait la demoiselle. Zevä avait aperçu une drôle de phrase sur une porte un peu plus tôt. De quoi cette phrase parlait-elle exactement? Elle ignorait bien que c'étaient des énigmes dont il fallait trouver la réponse car sinon le sol sous leurs pieds allait tout simplement disparaître. Cela les ferait tous les deux plonger dans un vide si profond que la mort est assurément présence au fond de cette immense tour. Malgré son immense beauté d'architecture, cet endroit est plein de danger et dégage un aura plutôt particulière. Un mysère qui se doit d'être découvert en tout point.
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Ven 13 Sep 2013, 12:51

Une fois que la femme dans ses bras fut sur le sol, l'Orisha fit volte-face pour regarder derrière lui, et être sensible au moindre bruit. Leur poursuivant d'une identité inconnu s'était stoppé à un moment de leur course et l'homme souffla un bon coup, en étirant son dos qui, comme d'accoutumé, craqua joyeusement. Le couloir dans lequel ils se trouvèrent était assez étroit, et toutes les portes se ressemblaient. Les chandeliers muraux avaient bien des flammes sur leurs bougies, mais aucune était de la même couleur que sa voisine. Ainsi il y avait des lueur bleu, rouge, violette, verte, jaune... Un vrai carnaval. Le sol n'était autre qu'une sorte de moquette contemporaine, assez étrange, et de couleur plutôt marron. Cocoon savait que la tour inconnue était un endroit d'où on ne ressortait pas forcément, et quand bien même on arrivait à mettre un pied dehors, on avait vu mille et une choses farfelues à l'intérieur, que l'on ne reverrait pas la prochaine fois. Et pour cause !

Alors qu'il allait prendre l'initiative de continuer sa route, il fourra ses mains dans ses poches, et se fit arrêté par la voix d'une jeune femme. Tournant le regard, il vit la jolie qu'il avait porté dans ses bras tout à l'heure, pour ne pas lui rentrer dedans et la tuer sur le coup, l'arrêter de sa voix. Cocoon se demanda quand même si ce n'était pas un effet des lieux de lui faire oublier sa partenaire, mais il se résolu à dire que non, c'était juste sa faute. Son inattention était des fois assez puissante...
Passant une main dans ses cheveux blancs, en bataille, il enleva les mèches lui tombant sur les yeux pour les rabattre en arrière et dit :

« J'sais pas ce que c'était mais ce que je sais, c'est que je n'aimerai pas le recroiser. Je doute pouvoir le démonter à coup de poings ou d'épée. »

Il jeta un coup d'oeil a son bras, son bracelet était bien enroulé autour de ce dernier, alors que sa besace pendait d'un côté de son corps.
Cocoon était du genre à l'aise avec les gens. Pas forcément sociable, car il n'allait pas aller vers eux, mais il ne se prenait pas la tête avec le conflit d'apparence, et de bonne manière. Ainsi, il n'allait pas tarder à la tutoyer, de plus qu'elle faisait partie de son peuple et de ses sujets. Seulement le bronzé n'affichait pas son titre à tire larigot, et trop peu de monde connaissait son nom et son titre. Alors sans crainte, il commença à marcher dans le couloir, se disant que la belle allait suivre, pour dire :

« Cocoon. »

Pendant quelques secondes, il réfléchit au prénom Zevä, le trouvant agréable au creux de son oreille, avant de se déconcentrer totalement. Sans pour autant être du genre curieux, il était intrigué par l'espèce de casque qu'elle avait sur la tête. Etait-ce quelque chose qui l'aidait à se maintenir en vie ? Du genre relié au cerveau ? Car il était de très belle facture, et les décorations étaient trop poussées dans leur genre, pour être d'origine Orisha. Mais peut être se trompait-il. Regardant devant lui il préféra se concentrer sur les futures énigmes qui allaient se révéler à eux.

« Et tu fais quoi ici ? »
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Ven 13 Sep 2013, 21:39

Zevä reconnaissait une chose pour les hommes: Leur talent si unique à être à l'aise dans les situations. Mais surtout, à facilement se désintéresser de ce qui les entoure. D'un simple sourire discret, l'Orisha continuait de le regarder. Derrière son casque d'un noir charbon, la jeune femme peut facilement le dévisager comme elle veut. L'homme de carrure impressionnante n'aurait même la moindre idée qu'elle peut l'observer en ce moment même. Ses yeux peuvent aussi bien observer vers la gauche, la droite ou devant elle où il se trouvait actuellement. Après tout, un être vivant, qui, portant ce casque, peut aisément dévisager un autre être vivant sans problème. Le regard vairon de la demoiselle se porta ensuite sur les détails de la tour. Elle a bien lu que beaucoup de mystères s'y cache. Ce n'est pas tout. Plusieurs dangers y rôdent. La belle ignore bien ce qui était partie à la course derrière l'Orishala. Une chose est sûre: Pour qu'il détale à la vitesse qu'elle l'avait vu arriver droit sur elle, la créature qui était derrière lui ne devait pas être petite. Qu'est-ce que cette tour cache au plus profond d'elle? Est-ce que les problèmes allaient surgir à chaque fois que les deux individus allaient franchir une nouvelle porte? C'est un risque à prendre afin de pouvoir sortir d'ici. Après tout... quelle garantie avaient-ils qu'ils ressortiraient de cet endroit et surtout... en vie?

L'homme prit la parole suite à sa question. Quelle ne fut pas surprise de la tonalité de sa voix et surtout de la tournure de sa phrase. Zevä ne lui en veut pas. Elle respect tout le monde. Elle n'allait pas détester un homme parce que sa nature ne lui permet pas de parler clairement, gentiment, ou bien de parler tout court de façon aisée. L'Orisha le voit commencer à s'éloigner et calmement, la femme casquée le suit derrière. Même en étant un être vivant de sexe féminin, notre demoiselle est plutôt grande. Mesurant dans les environs du 1m80, Zevä n'a pourtant pas terminée de grandir complètement. Si elle suit la même courbure habituelle, elle devra sûrement approcher le 1m90 à la fin lorsqu'elle aura terminé officiellement de grandir. Elle suivait le géant de proche, sans toutefois entrer dans sa bulle. Ne connaissant pas vraiment les gens du peuple duquel elle fait partie, la belle ne reconnu pas le nom de l'Orishala en personne. Si elle avait su, elle en serait peut-être tombée estomaqué. Qui sait? Mais une chose est sûre... Même si Cocoon est l'Orishala, elle ne va pas changer de comportement face à lui. Chaque personne, pour elle, est égale. Ce n'est pas parce que la dîtes personne est un souverain qu'elle a tous les droits et qu'elle doit se penser meilleure que les gens qui l'entoure! C'est un grave manque de respect et surtout c'est un orgueil profond et mal placé.

La voix de Cocoon s'éleva de nouveau. Plutôt forte et imposante. Comme sa présence physique. La jeune femme continue de marcher tout en réfléchissant à sa question. Devait-elle vraiment lui dire la raison de sa venue dans la tour? Devait-elle dévier sur une pente maladroite? Dans les deux cas, il n'était nullement question que L'Orisha lui ment. Étant une femme adroite, Zevä ne ment jamais. La seule raison pourquoi elle mentirait ce serait de protéger quelqu'un de la mort. C'est certainement la seule raison qui l'obligerait à commettre une telle chose. Les longs cheveux d'un noir corbeau de la jeune femme furent balayés par un petit vent. Comme s'il venait de nul part. La belle semble un peu estomper sa marche mais elle reprend graduellement sa vitesse.

- Je suis venue aidée un homme qui semble prisonnier de cette tour. Le dit-on prisonnier éternel. Peut-être ma quête mène-t-elle à rien mais nulle personne ne mériterait un tel dessein. Ou presque.

Le ''ou presque'' était bien spécifique. Il y avait de rares personnes qui devraient se retrouver à la place de cet homme. Des gens qui ont commis tant d'atrocités que nuls procès ne pourraient vraiment valoir la peine de la sentence qu'ils méritent. Cependant, elle n'est personne pour pouvoir juger des crimes des autres. Alors que les deux Orishas s'avancent dans la tour, la jeune femme s'arrête précipitamment. La porte devant eux venait de tomber, bloquant le passage. Alors qu'elle s'était arrêté, ses yeux vairons tombèrent sur une phrase inscrite sur la porte. Les lettres apparaissaient les unes après les autres. Lentement. Une énigme?

'' - «Dans 2 ans, j’aurai 2 fois l’âge que j’avais il y a 5 ans.» Quel est mon âge ? ''

C'est ce qu'il y avait d'inscrit sur la porte. D'accord... C'était bien parti. Qu'arriverait-il s'ils ne réussissaient pas à l'élucider?
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Sam 14 Sep 2013, 01:50

Cocoon se gratta la nuque, puis sentit que la jeune femme était une explosion de sentiments. Tan de choses se mélangeaient en elle, qu'il était difficile pour un homme d'y voir clair. Cependant, il ne chercha pas à fouiller dans ses ressentis et la laissa en plein développement de ses émotions. Toujours les mains dans les poches de son pantalon, il finit par prononcer son nom, puis une question qui était destinée à Zevä. La fille était réticente, cela se voyait dans sa démarche, mais Cocoon la regarda et argumenta d'un ton un peu plus enjoué, mais toujours aussi détaché, et d'une voix toujours aussi rauque qu'avant :

« Je comprends que tu te méfie, mais je ne cherche pas à te faire du mal. »

C'était sincère, Cocoon n'allait pas faire du mal à un pair, sauf si celui ci voulait le tuer. Il rendait toujours la pareille mais ici, il ne voyait pas la justification de sauter au cou de cette femme. Alors soupirant un coup, il la laissa libre de croire aussi ce qu'elle voulu. C'était son droit de rester sur la défensive, et de le jauger -bien qu'avec ce couvre chef qui lui masquait les yeux, il ne savait pas ce qu'elle regardait-.
Lorsque Zevä exposa clairement le pourquoi de sa présence ici, l'Orisha acquiesça en réfléchissant. Il avait entendu beaucoup d'histoire sur cette tour, mais n'était pas vraiment sur de ce qu'il s'y trouvait dedans. Ca ne l'aurait même pas étonné que, finalement, il n'y ait pas de prisonnier, ni personne d'autre, et que le bâtiment ne les mène nulle part. Direction la sortie et point final !

« Je vais être franc avec toi, les gens parlent beaucoup, écrivent beaucoup mais agissent peu. Trop peu pour vraiment prendre conscience que ce qu'ils ont vu, n'est qu'une interprétation, et qu'au final, il n'y aura peut être pas type prisonnier. Sans être moralisateur, je veux juste te dire : ne t'attends pas à quelque chose venant de cette aventure. S'il faut, il n'existe pas de prisonnier, s'il faut, il en existe dix ou même cent. On n'est jamais sur de rien... »

Cocoon était très franc, et particulièrement brut dans ses paroles. Il ne mâchait pas ses mots, il ne voyait pas pourquoi il devait enjoliver les choses, si c'était pour que, à la fin, ça paraisse juste moins clair. Alors avec Zevä aussi il était identique à lui même. Mais il n'avait pas si mauvais fond. Un problème de personnalité, certes, mais c'était un gars assez loyal et sur qui on pouvait généralement compter. Comme il se faisait un peu plus confiance qu'à l'époque, il était à l'aise avec les nouvelles personnes, même s'il n'était pas franchement loquace. Et là, il voulait juste lui faire passer le message que quoi qu'on lui ait dit, il fallait qu'elle sache discerner le faux du vrai. Ne rien attendre de cette aventure. Comme il lui avait dit, il ne voulait pas jouer aux moralisateurs, seulement lui faire part de ses propres expériences, même s'il n'était pas certain qu'elle allait bien le prendre.
Il haussa les épaules pour répondre à sa propre interrogation. Si elle décidait de le quitter, et que leur chemin se séparait, il saurait se débrouiller seul pour sortir de là de toute façon, donc il ne craignait pas pour sa vie.

En parlant de danger, une porte tomba n'importe comment devant eux. Cocoon regarda l'objet, et vit des inscriptions se graver lentement sur le bois. L'Orisha regarda, comme sa collègue, les marques se forger petit à petit, avant de lire l'énigme. Il n'en savait strictement rien. Regardant autour de lui, il voulait chercher un indice, mais il y avait rarement des indices pour des problèmes de cet ordre là, dans les couloirs longilignes et sans fin, de ce genre d'endroit.
Comme ça, sans vraiment réfléchir il dit :

« Si on se plante, tu crois qu'il nous arrive quoi ? Bha, je m'en fous. Vingt ans ! »


Rien ne se passa.
Visiblement non, il n'y avait pas de sentence pour ceux qui se trompaient.
Ou pas.
Le sol trembla. Alors là ils étaient sacrément mal, car l'Orisha ne pouvait pas voler dans ce couloir étroit, ni rien faire. Il était haut mais trop petit pour agir. Se retournant, il vit au loin d'où venait le boucan et les tremblement. Un chien fou, faisant la taille d'un petit éléphant, leur fonçait dessus.
Les lèvres de Cocoon s'étirèrent que d'un côté et il dit :

« AH AH ! Si on s'goure, on a Médor qui rapplique. Intéressant ! »

Se mettant un peu en avant il regarda Zevä, et toujours les mains dans les poches il leva légèrement son pied en disant :

« Tu vois là, tu prends ton pied comme ça, tu le lève un peu, et quand tu vois le toutou arriver... »


Le monstre était fumant. il était noir, la tête complètement enragée, les yeux presque qui louchaient de folie pure, et ses pattes avaient des griffes énormes. De l'écume pendait des ses babines, rouge de rage, et ses crocs étaient meurtriers. Tête baissée, il fonça sur les deux Orishas, mais le Souverain plia son genoux, avant de frapper un coup rapide et fort, concentrant sa force à l'intérieur, pour stopper l'animal.

« ...tu frappes bien fort. »


Plus que le stopper. L'animal se ratatina sur lui même, arrêté d'un coup dans sa course dingue, et un trou s'était formé dans sa tête, là où le pied de Cocoon se trouvait quelques instants avant. Le chien se redressa en se reculant, puis chancela un moment, avant d'ouvrir ses mâchoires, pour essayer de happer les deux gens. Esquivant plusieurs petites attaques de la sorte, l'Orisha finit par donner un autre coup de pied dans la mâchoire du chien, et cette dernière se déboita complètement. Entre le sang, le trou dans la tête, la fatigue, et maintenant un mâchoire en moins, le monstre tomba sur le sol, et son coeur s'arrêta rapidement de battre.

« Bon, à toi. Si tu te plantes balise pas, on les lattera tous. J'suis nul en calcul, d'habitude c'est pas mon boulot. »
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Sam 14 Sep 2013, 02:25


Malgré son intelligence grandissante, Zevä reste encore une jeune femme de 18 ans qui s'emporte sous la grandeur de la vie. Elle voit les nouvelles choses qui s'ouvrent devant elle. Elle ne connaît pas vraiment ce qui l'entoure. Comme si une fleur vient tout juste de fleurir sous ses yeux vairons. Cocoon ne mâchait pas ses mots. Tant mieux. C'était sûrement mieux ainsi. Les choses ne passeront pas par quatre chemins. L'Orisha est semblablement identique de ce côté que l'Orishala. La belle ne mâche pas ses mots. Quoi qu'elle est peut-être un peu plus respectueuse lorsqu'elle parle. Mais Zevä se fou pas mal du ton des autres. Tant et aussi longtemps que personne ne l'attaque, elle s'en fiche. Il ne semble pas dangereux malgré l'apparence qu'il projette. Les yeux de la demoiselle se posaient souvent sur ce grand homme même s'il ne pouvait pas les voir. Elle ignore tout au fond qui il est mais si on regarde toutes les grandes lignes de la vie et surtout la situation dans laquelle ils se trouvent... N'était-ce pas mieux ainsi? Les souverains sont souvent perçus différemment des autres. Les gens essaient de tout faire pour être dans leur estime alors que, en étant anonyme, ils peuvent vraiment voir le véritable visage des gens qui les entoure. C'est certainement la meilleure façon d'avoir la vérité sous la main.

L'Orishala a raison. Elle peut entendre différentes histoires mais qui dit vraiment la vérité? Malgré tout, malgré toutes les paroles de l'homme envers elle, la jeune femme serait venue quand même. Parce que malgré l'incertitude, elle se fiche des dangers qui l'entoure. Battante dans le cœur et fervente de sa propre justice dans l'âme, Zevä est prête à mettre sa propre vie en jeu pour découvrir la vérité. La jeune femme reste donc naïve mais toutefois très courageuse. Étant nouvelle dans toute cette histoire au niveau de la vie et des Orishas, elle découvre peu à peu les règles de la survie. Son menton se redressa un peu plus lorsque Cocoon commença à parler devant l'énigme. Les yeux de la belle s'écarquillèrent devant son imprudence si immense que même toute la tour ne pourrait suffire pour l'accueillir. Il avait fait exprès, ou presque, de dire qu'il ne connaissait pas la réponse. Rien ne se passe. Puis, le sol se met à trembler. La jeune femme se retourne calmement pour voir un monstre arriver à vive allure vers eux. C'était ça qui courrait après lui tout à l'heure? Le pire... c'est qu'il trouve ça amusant. Non, c'était pas le pire. C'était certainement le mieux de la situation! Et il s'en suivit un échange bien fort en testostérone. De vrais coups à en faire craquer, briser les os. Puis, du sang.


Zevä se retourna vers la porte et s'approcha de quelques pas. Lentement, elle commença à énumérer l'énigme dans sa tête plusieurs fois. Elle essayait tant bien que mal d'élucider cette affaire. Ce fut simplement sur une phrase pensée à voix haute qu'elle dit: '' - Ca ne peut pas être 20 ans... M... '' Trop tard. La tour avait prit cette réponse. L'Orisha se redressa calmement et se tourna tout aussi avec lenteur pour observer l'Orisha. '' - Les ennuis recommencent. Mais cette fois, c'est moi qui fait un beau ménage. '' Et c'était le cas de le dire. Un nouveau gros toutou venait à leur rencontre. La belle élucida rapidement une stratégie et au dernier moment où l'animal fonçait droit vers elle, elle se laissa tomber sur le sol et levant une main, elle attrapa l'animal par l'une de ses pattes arrières. Avec un grognement prononcé, la jeune femme le souleva de terre et l'envoya valser avec force et violence contre la porte qui détenait l'énigme. Se redressant, elle enleva la poussière de ses vêtements. Mais elle avait mal jugé l'animal. Il bondit et lui mordit plutôt férocement l'épaule. La jeune femme roula par l'arrière et dans un mouvement rapide et sec, sa dague assez longue et grâce à sa force, la tête du gros toutou roula littéralement dans les airs avant d'atterir sur le sol. Redressant alors la tête, sa peau basanée ruisselant d'une couleur vermeille, elle regarda la porte et dit d'une voix presque hurlante: ''- DOOOOOOOOUZZZZZZZZZEEEEEEEEEEE! ''. Bien évidemment, sa respiration était rapide, haletante. La jeune femme reprenait graduellement un rythme normal du côté cardio-respiratoire.

Et la porte céda. Elle venait de s'ouvrir. Les deux Orishas pouvaient alors continuer leur chemin. Lentement, Zeväse redressa et remit sa dague à sa place. Un rugissement retentit. La belle tourna les yeux et un sourire apparut sur ses lèvres rubescentes. Bô avait réussit à trouver le chemin pour les retrouver. La panthère noire fut agréablement accueillit par l'Orisha. Caressant ses oreilles, elle se retourna ensuite vers Cocoon, entamant la première marche vers la nouvelle sortie.


'' - Tu restes planté là où tu viens? Si tu veux, tu peux bien retourner sur tes pas. Peu importe si les gens racontaient des âneries ou si c'est bien la vérité, je suis déjà dans la m*rde et je continuerais jusqu'à ce que je trouve une autre sortie. '' De nouvelles manières de l'Orisha? Non. Simplement plus naturelle.  Affichant un sourire en coin, Zevä continue son chemin. C'était à l'Orishala de la suivre cette fois. Ou non.
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Sam 14 Sep 2013, 17:26

Une fois le chien à terre, Cocoon sortit enfin les mains de ses poches. Il fit craquer un côté de son cou, qu'une partie de ses vertèbres, avant de s'étirer de tout son long. Cet espèce d'énigme l'ennuyait et il avait presque envie de faire demi-tour, de chercher une autre issue, lorsqu'il entendit Zevä parler. Sa voix retentit en disant un chiffre, que la tour pris en compte. C'était bien leur veine...
Cette fois-ci, comme si le bâtiment adaptait les réponses à ceux les ayant prononcées, un gros loup débarqua, et arriva sur la belle grande. L'Orisha s'appuya contre un mur en croisant les bras. Il la voyait prête à se battre, et lui se demanda ce qu'elle valait vraiment. Une fois le duel commencé, il observa comment elle se débrouiller, avant de voir le loup tomber à terre.

« Ca te gêne pas pour voir ? »


Il désigna son casque d'un geste du menton, de plus en plus curieux de savoir ce qu'était réellement cet attirail. L'Orishala entendit la jeune femme hurler le chiffre, presque à bout de souffle et de force, avant de se tourner, pleine d'espoir, vers la porte. Cette dernière émit un bruit de loquet, et s'ouvrit toute seule, comme si un portier était présent derrière. Seulement il n'y avait personne. Haussant un sourcil, il observa sa collègue lui passer devant, et s'attarda anormalement sur son dos. Cocoon était un homme, il était donc normal qu'il prenne parfois le temps d'admirer des courbes qui ne le laissèrent pas de marbre. Un rugissement, et des pas feutrés, le ramenèrent à lui, et tournant sa tête, il vit un félin arriver, et se mettre à côté de celle qui semblait être sa maitresse. Ah oui... Il oubliait tout le temps que les humains avaient avec eux des animaux. Lui il n'avait personne. POurquoi ? Parce qu'il n'avait besoin de personne. Il était seul, en son corps, ou à l'extérieur. Et plus le temps avançait, plus il se sentait seul.

Ses états d'âmes, il prit bien garde de ne pas les montrer, ni même de les faire ressentir à sa collègue. Elle devait avoir moins d'empathie que lui, mais s'il se laissait aller, il allait se révéler stupidement et la déstabiliser, or, ce n'était pas le but. Même si elle était des siens, il devait rester mystérieux et garder une distance. Se laissant emporter par ses pensées, il n'entendit que d'une oreille la fausse proposition de la jeune femme. Ah ! Une dame de caractère, qu'il aimait ça ! Un peu qu'il allait la suivre, et surtout pas la perdre. Elle faisait qu'une demi tête de moins que lui, elle était active, musclée, dynamique, et pourvu d'un caractère assez tenace... Tout ce qu'il aimait. Souriant en coin, il se mit à la suivre, avant d'arriver à sa hauteur.

« Hé hé, moi on m'a envoyé ici de force, sans me raconter de belles histoires avant, alors ne crois pas que je vais te lâcher comme ça. »

Mettant les deux mains derrière sa tête, il écarta les coudes avant de continuer dans ce couloir sans fin. Il ne savait même pas où il menait, s'ils descendaient ou s'ils montaient, ce que la tour leur jouait comme tour... Rien. Il ne captait absolument rien. Mais il s'en foutait clairement. S'il avait été seul, il aurait détruit chaque mur, en bourrinant, comme d'habitude, et aurait bien fini par sortir, d'un côté ou d'un autre. Mais en présence d'une Dame, qui avait en plus une mission en tête, et une personnalité attirante, Cocoon préférait bien se tenir et rester enfermé ici.
Baissant les bras, ils arrivèrent dans une sorte de corridor, où le plafond n'était rien d'autre que le ciel. Un ciel bleu orné de nuage, et des oiseaux qui passaient en chantant ça et là, pour disparaitre derrière les murs. La salle était vide, et Cocoon entra doucement à l'intérieur, restant contre le mur premièrement et regardant devant lui. Il y avait une autre porte, ouverte, et la traverser ne faisait rien.

« Elle doit être désactivée. »


Une façon de dire qu'elle n'était pas dangereuse cette fois-ci.
Lorsque la jeune femme le rejoignit il dit :

« Dis moi Zevä, à quoi te sert ce casque ? »


Cocoon avait enfin craché sa question. Il paria cependant que la donzelle n'allait pas répondre. Il l'avait vu fière et sur la défense, alors il se pouvait parfaitement qu'elle décide simplement de l'envoyer balader, comme elle aurait envoyé promener tout autre personne.
Haussant les épaules, l'Orisha finit par dire :

« On ouvre une porte ? »


Depuis le début, des portes sortaient à droite et gauche de ce couloir, et ayant un minimum de jugeote -et pas que de l'inconscience- il voulu savoir ce qu'il y avait derrière les autres portes. Et depuis le début également, Cocoon sentait une petite partie de lui, enfouie au plus profond de son être, s'agiter anormalement. Il l'avait nourri récemment, alors si elle commençait à se manifester, ce n'était pas à cause d'une accumulation non... Cette tour renfermait quelque chose qui la faisait réagir. Ignorant ses appels de sortir et s'emparer de l'Orisha, ce dernier se concentra sur Zevä, fixant ses yeux. Son regard tomba simplement sur une partie de son corps, de manière à ce qu'il pense à autre chose, et ce fut la recherche des ses yeux derrière cette coque opaque qu'elle portait. Au fond, il s'en fichait de savoir ce qu'il y avait dessous, ce qui l'intéressait c'était la technologie et la raison -et encore !-, seulement là c'était sa seule issue pour ne pas se laisser déborder par cette activité naissante.
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Sam 14 Sep 2013, 18:02


Zevä Zevä Zevä... Une voix semblait raisonner dans la tête de la belle. Le corps de l'Orisha semblait au ralentit. Posant calmement ses longs doigts contre une partie de son casque, la jeune femme continuait d'avancer même si son esprit n'était pas totalement présent. Quelque chose semblait l'envahir, sans que ce soit une entité quelconque. Redressant alors la tête, la jeune femme continuait sa marche. Lentement, mais sûrement. Une facette que personne ne connaissait d'elle c'était cette partie sauvage, littéralement sauvage. La belle ne se retient plus lorsque toute cette adrénaline monte dans ses veines. Comme si tout instinct animal venait de prendre la place de sa partie humaine. Néanmoins, Zevä avait réussit à se contenir jusqu'à présent. Au prochain combat, est-ce que ce sera la même histoire? Les paroles de l'homme lui fit apparaître un petit sourire au coin de ses lèvres carmins. La demoiselle continuait de marcher en compagnie de Bô. La panthère noire n'était pas très collante. Il aimait beaucoup Zevä mais il a aussi sa part sauvage, celle qui raisonne envers la liberté. Et c'est très certainement la faute de Bô du pourquoi l'Orisha est devenu plus agressive et plus sauvage au fil des ans. Cependant, elle reste respectueuse mais dans une certaine limite. Lorsque L'Orishala avait commencé à la tutoyer, tout avait changé. Le vouvoiement est, disons, la base du respect. Le tutoiement change la perspective de tout. Ou presque. Elle n'écouta pas sa prochaine phrase. Toutefois, l'autre l'a fit réagir.

Il était temps. Cocoon avait-il gardé la phrase à l'intérieur de lui par respect de ne pas blessé ou ennuyer la demoiselle? Car il devait se douter qu'il n'était point le premier à lui demander pourquoi elle portait ce casque. La jeune femme se détourna calmement de l'homme sans toutefois s'éloigner. Elle se renferma complètement, cette fois-ci. Aucune émotion n'était détectée. Même pour un pouvoir d'empathie, Zevä venait de tomber dans une neutralité absolue. La jeune femme aux longs cheveux d'ébène se laissa envahir par les visions du passé. Le jour où elle avait demandé à cet homme de lui confectionner ce casque. Cette risée envers elle-même. La colère de son passé. La honte d'une famille qui l'avait négligé. La neutralité ne dura qu'un moment alors que la rage de l'Orisha devenait de plus en plus intense. Si intense qu'une personne fortement empathique aurait quitté la place. L'aura qu'elle dégageait était très lourde. Les oreilles de Bô se penchèrent vers l'arrière. Et il se recula.
'' - Les raisons de tous sont personnelles. Pour moi, j'en ai plusieurs. Et l'une d'entre elle c'est le miroir de l'âme. Tu as certainement su Cocoon que les yeux sont le meilleur moyen pour toute personne de percevoir  quoi que ce soit, les secrets et émotions, chez les autres. Même si quelqu'un peut avoir de l'empathie, ce pouvoir n'est jamais assez puissant pour percevoir au grand complet les failles et secrets, les maux et tout le reste, chez les autres. D'ailleurs, je ne l'ai jamais retiré depuis tout ce temps. Oui, je vois. Mais personne ne peut voir mes yeux. Je n'ai jamais fait confiance à quelqu'un au point de pouvoir l'enlever. '' Zevä était décidément sur le point d'exploser mais elle gardait un calme impressionnant même si le peu qu'on pouvait voir de son visage avait prit une teinte un peu plus rosée. Pas de gêne. Mais de rage. Nulle rage n'était dirigée envers l'Orishala. Sa simple réponse à sa question fut '' - Oui ''.

Zevä s'avance tranquillement de l'autre côté, laissant l'homme décider s'il la suivait ou non. La panthère noire s'avança derrière elle. Celle-ci était déjà ouverte. Soudain, l'Orisha attrapa à la gorge ce qui semblait être une créature qui venait d'arriver droit devant elle. La femme serra calmement ses doigts contre la gorge de l'animal. Féroce, il montra ses crocs. Zevä, éprit d'aucune pitié envers lui, tourna violemment le poignet, faisant craquer et briser le cou de la bête. Elle ignorait ce que c'était mais c'était de la grosseur d'un raton laveur. La belle s'approcha alors de la prochaine porte et elle lu tranquillement:

'' - Je suis d'eau,
je suis d'air,
et je suis d'électricité.

Qui suis-je ? ''

L'Orisha se retourna alors vers Cocoon. Calmement, elle plaça ses bras derrière son dos. Penchant légèrement la tête de côté, un sourire apparut soudainement sur ses lèvres. '' - Alors là si tu ne connais pas la réponse, je vais clairement croire que tu fais exprès d'attirer les ennuis. La réponse est très facile. J'ai presque l'impression que la tour veut nous faire une faveur. Enfin, si tu veux t'amuser, vas-y. Mais ne vient pas te plaindre si nous ne sortons jamais de cette tour. '' Cette fois-ci, elle était plus agressive dans ses paroles qu'avant. Cocoon ne pouvait voir son regard, ce qui était un avantage car la rage de la belle s'était en allée et elle respirait une neutralité des plus ordinaires.
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Sam 14 Sep 2013, 18:35

Cocoon sentait son antre s'agiter de plus en plus fort. Il essayait de le mettre de côté, de penser à autre chose, mais en vain. Les questions et les gestes qu'il eut envers Zevä fit émaner d'elle une sacrée rage. Elle s'éloigna, se renferma, bref, le cas typique, et il s'étonna même qu'elle lui réponde. Cette femme n'était pas son amie, alors qu'est ce qui le retenait d'être agréable et aimable avec elle ? Elle même disait ne faire confiance en personne, et sous entendait clairement que toute race ne la méritait pas, alors pourquoi lui, il s'emmerderait plus qu'un autre ? Non. Définitivement non. Soupirant, il ne lutta pas contre l'influence de la tour, et ne fit que la drainer, pour ne pas se recevoir comme un couteau dans le ventre, s'il devait tout se prendre d'un coup.
L'Orishala ne lui répondit pas, et il finit par ne même plus la regarder. Son instinct lui dictait certains ordres, certaines règles, et la première était de ne pas s'attacher. De ne pas s'enchainer à un quelconque lien affectif, surtout pas avec des inconnus. Son corps ne savait que trop bien les conséquences, et après tout, il préférait la laisser libre elle aussi, de toutes contraintes. Dans le cas présent, elle devait le supporter, mais dès qu'ils sortiraient de là, alors il s'évaporerait dans la nature et il fera bien en sorte de ne plus entendre parler d'elle. Lorsqu'elle lui passa devant, avec tan de fierté et de dédain, surplombé de colère noire, il comprit qu'elle était finalement comme lui. Comme lui au début. D'un côté, il ne pouvait lui en vouloir, ne la comprenant que trop bien mais par ailleurs, son je-m'enfoutisme international prenait laaargement le dessus, ce qu'il faisait qu'il n'était ni avec elle, ni contre elle. Alors les lois de la nature reprirent le dessus, et il constata que la jeune femme ne lui faisait aucune impression. Aux premiers abords, elle l'intriguait, maintenant, il la trouvait affable. Très bien.

Ecoutant l'énigme, il commença à se creuser les méninges, en remettant la sangle de sa besace en place, quand il se fit agresser. Zevä commençait clairement à l'agacer et, fronçant les sourcils, il fit claquer sa langue, preuve d'un certain énervement. Ne lui répondant même pas, il tourna les yeux pour lire les quelques mots sur la porte, comme s'il allait y trouver la réponse. Sa fierté était en jeu et son intelligence aussi. L'Orisha n'était pas une lumière, c'était bien connu, mais il essayait de travailler tout cela. Il fallait trouver un élément commun aux trois, sans pour autant perdre la face. Il connaissait tous ces éléments, et se rappela de leurs utilisations, pour parvenir finalement rapidement à une déduction.

« Le courant ? »


Rien ne se passa. Si ce n'était pas la réponse, Zevä allait croire qu'il s'amusait encore à faire n'importe quoi, alors que la première fois était un test. D'ailleurs, dans son agacement général, il aurait bien aimé voir cette femme se tromper, et qu'un piège mortel lui tombe dessus en lui disant qu'elle n'avait qu'à pas faire l'idiote. Mais Cocoon était beaucoup plus intelligent que cela. Bien plus, et rentrer dans ce jeu de gamin signifiait être aussi enfantin qu'elle. Déridant son front, ses sourcils reprirent une forme normale, et leur place initiale, et son visage n'exprimait rien. Même lorsqu'il entendit le loquet de la porte se déverrouiller, il n'en fut pas ni surpris, ni heureux. Il voulait sortir, le reste se ferait seul.
Dès que la porte fut ouverte, il passa à l'intérieur, et marcha doucement en scrutant les environs, pour ne pas se laisser surprendre par un autre sortilège de la tour. Plus il marchait, plus il sentait que son influence grandissait, et voulait briser ses boucliers pour envelopper son coeur, et faire ressortir ce mal viscéral qui le rongeait. Même là, il ne savait plus s'il réagissait par lui même, ou avec un coup de pouce maléfique. Mais encore une fois, il n'en avait tellement rien à faire...
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Dim 15 Sep 2013, 01:01

Un enchanteur éternel (Pv Cocoon) Zevou110



Zevä maugréer à l'intérieur d'elle-même. Elle y est allée un peu trop loin. Son caractère n'était pas tout le temps comme celui-ci. La jeune femme est toujours un peu plus respectueuse quoi qu'elle reste très franche. Sa tête lui pesait lourde. L'Orisha sentait son coeur battre dans ses tempes. Si Cocoon avait accès à son regard, les yeux vairons de la demoiselle s'étaient baissés sur le sol, mais pas sa tête. Il était donc impossible pour son chef de voir qu'elle avait ainsi abaissé son regard. La jeune femme prit une grande inspiration sans rien dire. Une culpabilité était naissante. Mais elle s'estompa rapidement pour laisser place à un vide total. Il agissait comme sa mère. Comme son père. Et son frère et sa sœur plus jeune. Pourquoi s'encombrer de gens? La seule personne qu'elle aimait vraiment, c'est sa soeur cadette, Camilia. Camilia est la seule Orisha de la famille avec elle. Le reste - mis à part son père - sont des Rehlas. La jeune femme se sentait donc seule parmi tout le monde. Elle a prit l'habitude de vivre seule et de s'encombrer de personne. Étrangement, elle sentait une vibration plutôt nuisible de Cocoon. Comme si l'homme allait soudainement exploser. Mais elle ne ressent pas de colère. Quelque chose d'autre semble l'habiter. Mais quoi? Elle n'irait pas chercher. Ce n'est pas dans ses habitudes de le faire. La jeune femme entendit la réponse de l'Orisha. Intérieurement, elle était contente. Il l'avait deviné. Elle avait eu la même réponse que lui mais elle ne l'avait pas dit. Rien ne se passe. Puis, le loquet se déverouille et lentement, la porte s'ouvre. La jeune femme le suit. Bô aussi.

L'énergie s'était assombrie. Alors que la demoiselle semblait traîner derrière, elle avait tourné son regard vers son compagnon, lui caressant tendrement la tête. Le pelage soyeux de la panthère semble même la réconforter un peu. Sa petite soeur lui manque. C'est la seule personne sur qui elle peut vraiment compter. Et elle s'inquiète pour elle. Camilia n'a que 12 ans. Un jour elle ira la retrouver. C'est une promesse qu'elle se fait et Zevä tient toujours les promesses qu'elle fait. Jamais elle n'a promit à la légère. La tête un peu penchante, la jeune femme suivait, sans rien dire. Aucune parole ne franchissait ses lèvres. Le danger était présent. Et arriva dans un coup de fouet étonnant. Elle n'eut le temps que de dire:
'' - Cocoon ''. Mais il était trop tard. Une porte venait de s'affaiser droit devant la jeune femme et l'homme restait de l'autre côté. Elle leva calmement les mains de chaque côté de son corps. Aucune énigme n'était affichée. Était-elle piégée par la tour inconnue? Zevä soupira. Calmement, la demoiselle recula de deux, trois puis quatre pas et observa la porte. Elle serre fortement son poing et pense d'essayer de défoncer la porte. Mais cela ne servira à rien. Elle avait perdue déjà des forces et elle allait sûrement se blesser pour rien. Haussant les épaules d'un attitude lasse, elle pivota pour changer de cap. Elle dit seulement, dans le vide, dans que Cocoon puisse l'entendre à cause de la porte : '' - Bonne chance, Cocoon. '' Pour elle, c'était un adieu formel. Elle était prisonnière de la tour. Sa curiosité l'avait mené à sa perte. Peut-être.

Zevä s'avance tranquillement dans la pièce où elle est bloquée. Calmement, la demoiselle posa ses mains contre sa tête et enleva son casque. Mais qu'est-ce qui lui prenait!? Elle qui ne l'avait jamais enlevée auparavant. Ses longs cheveux noirs tombèrent devant son visage. L'Orisha baissa alors les yeux vers le sol et elle décida de s'asseoir, joignant un endroit sombre. La tour allait-elle la gober et l'amener dans ses plus sombres mystères? En tout cas, Zevä se sent prisonnière. Calmement, elle passa ses mains dans ses longs cheveux noirs et respira un bon coup. Son casque roula sur le sol, à quelques pas seulement d'elle, encore accessible d'un mouvement du bras. Bô n'avait pas remarqué a blessure de la belle sur son épaule, qui continuait de saigner. La créature qui l'avait blessé avait des crocs d'enfer. Sa chair avait été déchirée, profondément même. Sa peau était bondée de sang. Lentement, elle se laissa choir sur le dos et en redressant ses yeux vairons vers le plafond, elle vit que la tour changeait et lui offrit le spectacle magnifique du ciel. Un sourire s'afficha sur ses lèvres. Un sourire lasse, doux, et surtout très passif.
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Dim 15 Sep 2013, 01:43

Cocoon avançait dans un silence qui lui convenait parfaitement. Il avait entendu la jeune femme lui rentrer un peu violemment dedans, lui faisant comprendre que si elle ne montrait pas ses yeux c'était pour certaines raisons qui lui étaient personnelles, et l'Orisha comprit, subtilement, que les questions devaient s'arrêtaient là. Puis son attitude avait changé, enfin, avait évolué. Là encore, il avait fini par se détourner d'elle, car elle, elle lui avait quasiment mordu la main qui lui donnait à manger. Sans lui, il était persuadé qu'elle mourrait ici. La tour leur envoyait ce qu'elle désirait comme prédateur, et il suffisait qu'il y en ai un, un petit peu trop volumineux et coriace, et s'en était terminé.
Lorsqu'il sentit Zevä se détourner de lui, en lui faisant comprendre certaines choses, Cocoon finit par hausser les épaules, et s'en détacher. Il n'était pas un bon samaritain, et la générosité ne le connaissait, qu'avec les personnes qui lui montraient qu'elles en valaient la peine. Ainsi, devant un esprit et un corps fermé comme celui-ci -et aussi intriguant qu'il pouvait être- il décida d'abandonner. Son but n'était pas de l'énerver ni de la vexer, donc autant ne pas insister.

Au fond de lui, l'espèce de tourment s'agitait encore et encore. Il plongea une main dans sa besace, déboutonnant soigneusement un compartiment, avant de toucher quelques fioles toutes petites et menues. Il en toucha une, puis une autre, avant d'en reconnaitre, au touché, une troisième. La sortant, il fut tellement absorbé par ses recherches, qu'il ne vit pas où il marchait et surtout, qu'il ne comprit pas pourquoi la porte se ferma. Cette fois ci, la porte était plus grosse, plus lourde, plus épaisse et plus large. Ayant entendu le début de son nom, il fit volte face et appela :

« Zevä ? »


Sentant une énergie assez négative l'envahir, il ingurgita le contenu du petit tube en verre, avant de le fourrer dans la grande poche de sa besace, et toucher la porte. Est-ce que la tour mettait des obstacles cassables, ou au contraire, incassables ?
Outre le fait que Zevä s'était muée dans un silence assourdissant, et avait fermé son être à l'Orisha, ce dernier ne ressentit absolument plus rien, comme s'il n'y avait même pas de vie, dans l'autre pièce, derrière la porte. La jeune femme n'aurait pas pu se laisser prendre dans un piège, c'était irrecevable pour lui. Pourquoi ne retenir qu'elle ? Une punition ? Ah bha il est bien là le Bon Dieu !
Se reculant légèrement, Cocoon s'énerva de la situation. Il ne voulait pas la laisser, il ne voulait pas qu'elle reste seule avec son animal. D'accord le fait de 'entrer à deux, sortir à deux' était un peu ringard de nos jours, mais ça restait encore dans les valeurs de l'homme. La colère impulsive lui ayant donné plus de dynamisme, il tapa de son avant-bras dans la porte, qui céda légèrement, avant de retaper dedans. Celle-ci tomba sur le sol, éventrée, et il prit garde à l'environnement.

Non pas de piège, pas de pièce complètement criblée de flèches, mais la jeune femme était sur le sol et son casque à soixante centimètres d'elle. Sans vraiment se fier aux indices, tel le militaire qu'il avait été, il s'avança vers elle en passant la sangle de sa besace par dessus sa tête, pour s'agenouiller, et poser son sac à terre. Il se demanda un instant si la mignonne n'était pas aveugle sans son casque, avant de reporter son attention autre part. Sa blessure n'avait été que cachée, mais non guérie et, en temps que soigneur, il s'en voulut de ne pas lui être venu en aide plus tôt. Seulement, le temps n'était ni aux remords, ni aux regrets, alors ce sentiment ne dura pas longtemps, et il préférait s'affairer pour la garder en vie.
Commençant à chercher dans son sac, il sortit un bandage blanc, des baumes, et des chiffons. L'Orishala avait beaucoup de chance car, grâce au ciel en dessus de leur tête, il pouvait parfaitement voir la blessure grace à la luminosité merveilleuse. Silencieusement, avec des gestes de professionnel, montrant qu'il n'en était pas à ses premiers soins, il pressa la plaie pour stopper l'hémorragie, puis nettoya le sang. Une fois la plaie quasi propre, il la stérilisa avec plusieurs baumes, qui s'appliquèrent comme des secondes peaux, ne manière à ce que d'autres impuretés ne viennent pas s'y loger. Une fois ceci fini, il banda son épaule, et lui remit son vêtement, sans rien toucher d'autre. Comme un chirurgien finalement.

De peur qu'elle soit inconsciente, il leva sa tête et son buste et, s'asseyant fesses sur talons, il la prit contre lui, la surélevant légèrement. D'un voix rauque, grave, mais douce il murmura presque :

« J'ai soigné ta plaie, tu commençais à tourner de l'oeil. On va se reposer un peu, on repartira quand tu seras un peu plus d'attaque. »

Evaluant la salle du regard, il remarqua qu'il s'était calmé. Etait ce la potion ? Etait ce simplement le fait se dire qu'une des siennes allait y rester ? Ou simplement sa nature qui lui dictait de faire certaines choses sans réfléchir ? Il ne savait pas, s'en fichait bien mal, et apprécia le moment. Le ciel était beau, bleu, ensoleillé, il ne manquait plus que la brise fraîche. Baissant la tête, il regarda son bandage, voyant que le sang n'avait pas teinté le tissu, heureusement, il n'eut aucun geste d'affection envers elle, seulement des gestes de premiers secours, pour ne pas qu'elle s'évanouisse à cause de tout ce sang perdu.
Lorsqu'il comprit qu'elle était bien consciente il lui dit :

« Ne t'avais-je pas dit que je ne t'abandonnerai pas tout à l'heure ? Que tu le veuilles ou non, nous allons sortir d'ici ensemble et vivant. Pour le reste, si tu as mal tu me le dis, j'ai ce qu'il faut. »

Tendant le bras derrière lui, il attrapa son casque, sentant l'aspect métallique et froid, et le mit à côté de lui, de manière à ce qu'elle ne panique pas, et qu'elle ne croit pas que ce soit lui qui lui ai enlevé. Il est là, et Cocoon n'y était pour rien.
Tous les deux, des inconnus, le soigneur venant en aide à une blessée, rien ne les réunissait, ou ne les rapprochait si ce n'était leur ethnie commune et pourtant, à son contact, Cocoon sentit le poids naissant de sa solitude partir. Comme s'il fallait qu'il se rapproche d'elle par n'importe quel moyen pour aller mieux de ce côté là. Pas d'influence de la tour, pas d'influence de la potion, non, ça venait de lui, et lui uniquement.
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Dim 15 Sep 2013, 02:46

Un enchanteur éternel (Pv Cocoon) Zeze010
Who I'm? Don't be affraid. Save your life. Don't worry about me.  




Lasse, si lasse. Zevä n'était pas encore inconsciente. Néanmoins, elle n'était pas très en forme et elle serait sûrement incapable de se tenir sur ses jambes pour le moment. Bô la regardait de ses yeux tristes. La panthère noire était inquiète pour elle. Bô possède le pouvoir de guérison mais n'étant pas très fort de ce côté là, sa magie aurait presque servit à rien. La jeune femme lui sourit. Elle ne lui en veut pas du tout. L'Orisha laissa tranquillement rouler sa main sur le sol - son bras qui se déroule -. Il se rapproche tranquillement et pose son museau contre l'intérieur de sa main, en signe d'affection. Alors que la panthère allait se choir contre elle pour veiller, tous les deux entendirent un son sourd. Un son qui fit trembler le sol aussi. Et un deuxième. Le deuxième fit chuter des roches. La porte venait de céder par force. La jeune femme laissa lentement ses yeux dériver vers le bruit et elle vit une silhouette tout d'abord flou s'approcher d'elle. Assez rapprochée, elle reconnut Cocoon. Que faisait-il ici? Il devait continuer le chemin. Pourquoi était-il retourné dans le sens contraire en mettant sa vie en danger pour une femme stupide comme elle? Zevä ne comprenait pas.

Maintenant, quelqu'un l'avait vu sans son casque et elle ne s'en voulait même pas. Pour les simples raisons qu'elle était prête à se laisser aller. La tour inconnue voulait-elle l'amener avec elle? Si tel était le cas, l'Orisha était prête. Cependant, la présence de Cocoon venait de briser cette hypothèse. Elle sentit des choses froides et étranges sur son bras. Elle n'y jeta même pas un coup d'œil. Même pas une seule fois. La jeune femme restait de marbre malgré que sa peau basanée avait prit une teinte plus naturelle, plus comme celle que l'on perçoit chez les Orishas albinos. Sa respiration, plus lente, son rythme cardiaque qui avait chuté. Un petit sourire lasse et flottant se trouvait toujours sur ses lèvres. Elle sentit alors que sa tête était soulevée et elle se retrouva sur les genoux de l'Orishala. Ses paupières se refermèrent lentement avant qu'elle ne les ouvre de nouveau. Les paroles de Cocoon frappèrent à ses oreilles. Il ne devait pas rester ici. Pas avec elle. Elle allait sûrement mourir avant de pouvoir sortir et l'Orishala ne pouvait l'accompagner dans les profondeurs abyssales de la mort
. ''- Cocoon, je ne sais pas qui tu es. Tu ne devrais même pas faire tout ca pour moi. La stupidité va courir à ma perte de toute façon mais je refuse que celle-ci fasse périr quelqu'un d'autre avec moi. Peu importe qui tu es, sauve ta vie. Tu dois avoir des gens qui t'aiment, qui t'apprécies. Moi... '' Soudain, la vérité frappa l'Orisha et ses yeux, tout d'abord foncés, prirent une couleur totalement plus pâles. C'était à cause des larmes qui commençaient à perler sur le coin de ses yeux. Camilia l'aimait-elle vraiment? Même si Zevä, elle, l'aimait, sa petite sœur l'aimait-elle vraiment? '' - Je sais que personne n'est là pour moi vraiment. Personne ne m'aime vraiment. En réalité, là-dedans, il y en a une mais je ne suis même pas certaine. Et pourtant... '' Pourquoi elle racontait ca? '' - Et pourquoi je te raconte ca d'abord...  Je ne te connais même pas... Et je risque de mourir ici de toute façon... '' Bô s'approcha doucement, un peu sur les gardes à cause de Cocoon. Il posa son museau contre la hanche droite de l'Orisha. Elle sourit un peu.

Les choses changeait. Elle devenait faible. De plus en plus faible même si Cocoon avait fait en sorte que le sang ne s'écoule plus. Soudain, alors que la jeune femme pensait avoir tout vécue dans cette tour, quelque chose apparût sur ses jambes. Deux chaînes en argent venaient de se former autour de ses chevilles. Reluisantes, elle tinta lorsqu'elle bougea un peu les jambes. '' - Tu vois... même cette tour semble vouloir que je reste. '' Et les chaînes n'étaient pas cassables. Du moins, pas maintenant. Car au fond, il fallait avoir une vérité, quelque chose de révélateur dont l'état d'âme de la tour accepterait. Mais les deux jeunes gens l'ignore. Zevä se redressa lentement. Malgré que ses bras tremblaient sous elle, elle réussit à s'asseoir. Ses longs cheveux noirs tombèrent un peu devant son visage et pour la première fois, elle redresse la tête pour regarder l'homme dans les yeux. '' - Sauve ta vie. Pour ma stupidité, j'aurai au moins évitée la mort d'une personne. '' Elle leva un peu la main et toucha du bout de doigts l'épaule de l'Orishala '' - Je n'ai pas voulu être méchante avec toi. Sois-en certain. '' Et elle afficha un dernier sourire. Avant que son expression ne change. Les chaînes furent tirées vers l'arrière et traîna la demoiselle sur une courte distance. Assez pour qu'elle heurte le mur de son dos. Ses longs cheveux noirs furent balayés vers le devant de son visage. Émettant un son de douleur, elle serra les poings mais elle sait qu'elle ne peut plus rien. La tour inconnue avait un contrôle étrange. Les deux jeunes gens pouvaient-ils partir vivants? Cocoon avait une chance. Mais aussi, les deux Orishas ont peut-être un ennemi avec de puissants pouvoirs dans les parages qui espère en piéger au moins un. Qui sait?
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Mar 17 Sep 2013, 22:21

Cocoon fit un peu plus attention à elle, et regarda son visage. Elle était anormalement silencieuse, et calme. L’Orisha la scruta, sans la dévisager, avant d’oser faire un geste. Il leva doucement sa main, effleurant d’abord sa joue comme une feuille dans la brise, avant de se stopper. L’homme n’avait aucune raison de faire ça, ni même de lui montrer un quelconque geste d’amabilité mais cette jeune femme était des siens, et elle le touchait à sa façon. Son cœur à moitié meurtri et fossilisé, ressentait encore assez pour se laisser distraire par ce genre de propos et d’attitude à son égard. Zevä se montra sans son casque, et elle ne refusa pas son aide, s’appuyant sur lui. Faisant glisser la main en suspend dans une mèche de cheveux noirs, il regarda autour de lui pour trouver une solution. Seulement les paroles de la jeune fille le figea.

« Peu importe qui m’entoure, je suis quelqu’un de borné. Tu fais parti des miens, et je me suis mis un point d’honneur à protéger mes semblables. »


Ca pouvait paraître très chevaleresque comme ça, aux premiers abords or, il ne fallait pas s’y tromper, Cocoon était tout sauf le chevalier servant par excellence. Il allait surtout agir pour lui, et pour elle évidemment. S’il pouvait l’aider tan qu’il était ici, il le ferait.
Le visage de la jeune femme passa par bien des sentiments, comme si elle réalisait certaines choses, et puis lui prenant la main, dans un réflexe, il la sentit fraîche. Elle n’allait réellement pas mourir non ? Il savait que certains étaient plus faibles que d’autre, mais elle, elle montrait tous les signes de réussite. En octroyant sa naïveté, elle le faisait pensé à Azrëel, sa Grande Maitresse des Armées. Une bonne trempe, quelqu’un de franc, sincère, qui fait régner sa propre justice, et qui a ses hauts et ses bas… Elle lui plaisait assez pour qu’il la remarque et se prenne un minimum d’empathie pour elle.
Lorsqu’elle lui fila entre les doigts, pour glisser sur le sol, il vit que ses chevilles étaient enchainées. Tour… Tu es si naïve ! Cocoon s’approcha des chaines et s’accroupie, pour les briser, mais rien a faire.

« Tu ne vas pas mourir, cette tour ne t’arrachera rien et surtout pas la vie. Laisse moi trouver une solution. Et ne pleure pas. »


La première impression qu’il avait eu sur elle fut forte et marquante. Il la voyait comme une battante, quelqu’un de résistant, et qu’elle se laissa choir, d’une telle manière sur le sol d’une tour, qui lui opposait un peu trop de résistance, faisait légèrement baissé son estime envers elle. Cependant elle n’avait rien dit quand il l’avait regardé dans les yeux. Nus. Sans casque. Comme si finalement elle s’en fichait. D’un côté lui aussi.
Lorsqu’elle lui toucha l’épaule, en continuant sans cesse de lui parler, il ressentit une drôle de sensation. Cela émanait-il d’elle ou de la tour ? Dans tous les cas il voulu attraper sa main, mais voilà que le bâtiment avait décidé de jouer avec, pour la coller au mur, créant un sacré choc.
Cocoon n’osait pas s’approcher, de peur que ses chaines ne se resserrent, et qu’elle soit envoyé à l’autre bout du corridor. Mais malgré tout, il devait impérativement faire quelque chose, trouver une solution pour la libérer de l’emprise. Pourquoi quelqu’un l’enchainerait ? Pour lui, aucun être vivant n’était à l’origine de cette mascarade.

« Je ne peux pas briser ces chaines, aussi puissant que je sois et… »


Il n’eut pas fini sa phrase qu’un torrent jalli du plafond pour les séparer. Le lit du torrent faisait trois mètres de large, mais sa hauteur était telle, que l’Orisha ne pouvait le traverser. Il se serait fait emporter par le courant. La cascade s’arrêta, et on pu voir que la source venait de la porte d’entée, et il ressortait par la porte brisée. Le court d’eau était au carré, comme logé dans un aquarium transparent, ne débordant pas d’un poil, alors qu’il n’avait rien pour le retenir sur les côtés. Bon, il fallait passer à la vitesse surpérieure là. Leurrant la tour, Cocoon se téléporta juste à côté de Zevä –et en gardant miraculeusement toutes ses affaires- avant de dire :

« La tour veut que l’on se sépare, il faut qu’on reste ensemble. Zevä regarde moi… »


Cocoon aimait les femmes. Il les aimait autant qu’il aimait le whisky, c’était pour dire ! Un amour fusionnel. Alors dès qu’il devait toucher une femme, la porter, la faire réagir, c’était avec des gestes doux et maitrisés. Comme si sa puissante force s’était volatilisée. Sa main bronzé se referma doucement sur le menton de la guerrière en face de lui, pour qu’elle haussa un peu la tête. Le torrent coulait à flot derrière eux, dans un bruit assez présent. Mais l’Orisha continua :

« Je ne t’abandonnerai pas Zevä. On va sortir de là. »


Ses yeux exprimèrent plus que de la sincérité, c'était presque du dévouement. Il était masculin, viril, et parfois un peu trop sur de lui, mais cette femme avait besoin d'aide, elle était dans la détresse la plus totale, et il ne pouvait rester sourd à son appel. Bien qu'il n'attendait pas grand chose en retour, il espérait au moins qu'elle accepte ses gestes à son égard, qu'ils soient d'une froideur ou d'une chaleur sans pareille.

Cocoon se leva complètement, lâchant la jeune femme, pour regarder autour de lui. Sans vraiment savoir pourquoi les murs de la pièce changeaient de couleur. Comme si on leur remettait un coup de neuf. Seulement Cocoon ne regardait pas ça. Il essayait de trouver une sortie, quelque chose. Levant complètement la tête, il voulu essayer de percer le ciel, mais il craignait de laisser l’Orisha seule, de peur qu’elle se fasse happer par le torrent. Voyant la panthère, toujours aux côtés de la grande brune, le bronzé prit la décision de sortir une petite boite de sa besace, et d’enfiler le collier. Deux grandes ailes bleu nuit sortirent de son dos, et il dit :

« J’arrive… »


Prenant son envol, il décolla vers le ciel pour tester. Comme il pensait c’était un faux plafond, et il s’aventura quelques mètres dans ce ciel en trois dimensions, observant les alentours. Il voyait le néant. Aucune autre pièce, rien, comme si ce corridor était suspendu dans le vide. Autant les Orishas étaient claustrophobes, autant se retrouver dans une telle immensité les mettait mal à l’aise. Descendant alors rapidement, il revint à ses côtés et rangeant le bijou, qui fit disparaître les plumes quasiment noires.

« Il n’y a rien là haut. Si tu ne peux pas bouger, je vais rester ici. »
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Mer 18 Sep 2013, 03:07

Un enchanteur éternel (Pv Cocoon) Zevou10
We continue our way




Zevä avait eu un moment de faiblesse. Réveilles-toi... Réveilles-toi... Ce sont les paroles qui ne cessent de battre dans sa tête. La demoiselle redresse la tête un moment pour observer l'Orishala mais sa tête, si lourde, reposa de nouveau plus bas. Elle soupira. Baisser les bras de la façon dont elle l'avait fait, ce n'était pas chose normal. La jeune femme ignore si elle arrivera un jour à se débarrasser des chaînes qui l'emprisonnent. Et cette fois, ce n'est rien dans le cas de le dire: il y a réellement des chaînes qui l'emprisonnent. Ses chevilles, assaillent par du fer argenté, la belle est donc coincée là où elle. La voix de Cocoon retentit et la fait relever les yeux. Elle n'a rien dit lorsqu'il l'a regardé dans les yeux. Elle ignore pourquoi elle n'a pas réagit. Pourtant, elle ne s'en fiche pas. Bouge. Bouge. Bouge. C'est tout ce qu'elle se répète. Elle se le répète sans cesse mentalement. L'Orisha souhaite bouger, se défaire de cette prison physique. Cette douleur qui la dévore. Étant plus endurante que cela à l'ordinaire, quelque chose cloche.

Quelque chose de surprenant arriva soudainement et fit sursauter la jeune femme. L'Orisha et le chef furent séparés par un torrent qui mesurait plus de trois mètres de large. Que de surprises! Le chef avait été séparé d'elle et elle essayait de le distinguer mais les gouttes d'eau sont trop denses. C'est donc impossible pour elle de pouvoir le distinguer. Mais alors qu'elle allait essayer de se lever pour pouvoir se sortir de ce merdier, elle le vit apparaître à ses côtés. D'accord... alors là elle ne s'attendait pas du tout à ce que Cocoon face preuve de magie, surtout pas pour se téléporter à ses côtés. La poigne de l'homme était ferme. Sa main de couleur hâlée se referme sur son menton pour qu'elle redresse la tête, se forcant donc à le regarder dans les yeux. La jeune femme soutient son regard même si intérieurement c'est un combat des plus déchirant. Cette fois, elle regrette de ne pas avoir son casque. Tout son regard reflète ses émotions et Cocoon peut maintenant distinguer ce qui lui traverser l'esprit malgré l'empathie. Elle fut néanmoins touchée par ses paroles. Mais inquiète. Cocoon ne voulait pas sauver sa vie. Il voulait rester ici et essayer de la sauver elle aussi mais l'Orishala risque aussi sa vie.

Alors que Zevä le regarde, il enfile un collier étrange et soudain, deux ailes apparurent dans son dos. Surprise, les yeux bicolores de la belle l'observaient un moment, puis Cocoon s'envola dans les airs. Cela prit environs quelques minutes à peine avant que l'Orishala ne redescende. Sa phrase fut claire. La jeune femme devait se lever. Même si elle restait assise, elle aurait une bien mauvaise image d'elle-même. Cocoon aussi d'ailleurs. Et soudain, elle se surpris à le regarder d'une drôle de manière. Le contact de cet homme, parfois passager, n'était pas passé inaperçu chez elle. Malgré qu'elle est toujours vierge, n'ayant jamais succombé aux charmes de quiconque ni même fut-elle tombée amoureuse, elle ne s'est jamais senti comme elle se sent maintenant. Cet homme, grand et fort, provoquait quelque chose d'étrange dans son fort intérieur et elle décida de le cacher. Elle n'était pas certaine de ce que c'était. Ce n'était pas de l'amour. Non. Du désir? Peut-être. Elle ne le sait pas et elle préfère ne même pas le savoir. Qui aime les refus? Personne. Eh bien c'est ca. Mais encore, ce contact si peu de touché pourtant.. Enfin, passons
. '' - Nous sortirons d'ici. Je ne vais pas rester ici. Je me suis laissée emporter par une faiblesse qui ne se reproduira pas. '' Zevä avait maintenant un visage dur et avisé. L'Orisha, malgré sa faiblesse physique, posant ses mains en avant d'elle. Ses longs cheveux de jais tombèrent devant son visage. La panthère bougea et se redressa. La belle poussa sur ses jambes malgré qu'elles tremblent et elle réussit malgré un gros effort, à se mettre debout. Les chaînes teintèrent et elle prit une grande inspiration. La phobie d'être enfermée prenait encore le dessus et son visage devint encore plus dur. Bô se rapprocha d'elle et renifla l'argent avant de lever ses yeux ambrés vers elle.

Zevä tourna alors son regard vers l'Orishala '' - Tant qu'elles ne me tireront pas vers l'arrière et que je pourrais marcher, j'avancerais. '' Et elle était très sérieuse. Ses genoux tremblotaient à peine mais elle le sentait. L'Orisha devait se reposer mais l'endroit était trop dangereux '' Où veux-tu aller? '' Si Cocoon avait un plan, il était temps de le dire. Le menton maintenant redressé, la jeune femme observait son chef, même si elle ignorait qui il était, encore.  
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