Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Un enchanteur éternel (Pv Cocoon)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Mer 18 Sep 2013, 16:00

Il était clair que sans son casque, Cocoon avait l'impression de pénétrer l'âme de la jeune femme. Il voyait ses jolis yeux, quasiment semblable aux siens, et pourtant si différents. Par politesse et bien séance, il ne la fixa pas, pour ne pas la déstabiliser et la dévisager. Elle était déjà enchaîné, au bord du désespoir, il ne fallait pas, derrière, qu'il la mette à mal en l'observant un peu trop. En son fort intérieur, il pu sentir qu'elle luttait, qu'une tonne de sentiments et de ressentis se distinguaient et se mélangeaient. Se taisant, il se redressa pour regarder le torrent, et réfléchir à quelque chose d'aviser. Mais la voix de la jeune femme retentit et il tourna la tête, la regardant par dessus son épaule. Elle essayait de reprendre de la contenance, de ne pas se laisser aller n'importe comment, et de faire preuve de fierté. La voyant trembler en tentant de se mettre debout, il arriva calmement vers elle, pour se mettre à ses côtés et la prendre par la taille, le temps qu'elle se tienne.

« Ca va aller... »


Sa voix avait presque était un chuchotement, et Cocoon avait le regard fixé sur ses jambes, pour capter la moindre inatention, qui ferait qu'elle cèderait sous son propre poids. Elle avait les chaines à trainer, et celles-ci avaient l'air sacrément lourdes. La voyant se stabiliser, il se recula avant de carrément se décaler et la laisser en autonomie.

« Si elles te tirent je te rattraperai. Bon... »


Regardant le torrent, il voulu trouver un moyen pour passer, le contourner, et essayer d'aller de l'autre côté de la porte défoncée, mais celui-ci se tarit, jusqu'à complètement disparaitre, laissant en plus le sol sec. Visiblement, la tour était contrarié que Zevä ait réussi à se mettre debout, et qui savait ce qu'elle leur réservait plus loin.

Depuis que l'Orisha s'était faite enchainée par la bâtisse, il en avait oublié ses propres sentiments, ses propres pensées. Le mal au fond de lui était toujours comme de la lave en fusion, faisant des bulles, crépitant, bouillonnant, sans cesse pour pouvoir jaillir. Cocoon redoutait le geyser, la flamme qui allait le consumer de l'intérieur, et le changer en quelque chose, en quelqu'un que, finalement, il détestait. En lui, il sentait la tour gronder, manifester son mécontentement, son échec cuisant. Elle n'avait pas réussi à lui retirer Zevä, et lui ne laisserait personne emporter cette jeune femme.
Le temps des énigmes était révolu, du moins pour un moment. Le paysage était aride et les couloirs et pièces qu'ils traversaient n'étaient pas cosy et feutrés comme au début. Ils étaient comme dans une bâtisse abandonnée, mal éclairée, un château en ruine, prêt à finir de s'écrouler sur leurs têtes.

Le cliquetis des chaînes revenait sans cesse, à chaque pas de sa binôme. Il jetait plusieurs coup d'oeil vers elle, pour s'assurer qu'elle était toujours là, et qu'elle ne faiblissait pas. Seulement Cocoon n'était pas bête, et il l'avait déjà sentit épuisée tout à l'heure, alors ce sentiment avait du s'accroitre.
Comme si le ciel, ou tout autre entité l'avait entendu, il vit Zevä tituber anormalement. Dans un réflexe, il tendit le bras pour l'attraper par les hanches et la prendre contre lui, lui servant de garde-fou.

« Il faut que te repose... »

S'arrêtant, il laissa la jeune femme agir à sa guise, surveillant qu'elle ne se fasse pas mal inutilement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 18 Sep 2013, 21:45

Il y a de nombreuses choses qu’elle aimerait dire. De nombreuses choses qui feront réfléchir des gens. Des choses sensées, profondes même. Malheureusement, ayant un orgueil mal placé, la jeune femme reste silencieuse. Même lorsqu’elle a mal, elle reste de glace mais elle n’est pas inhumaine. Il va donc sans dire qu’à un certain degré, tout transgresse comme dans n’importe quoi d’autre, n’est-ce pas? Zevä ne sait pas comment réagir en présence de Cocoon. Pas totalement. L’homme semble fort, si agressif à la fois mais il prend le temps de rester auprès d’elle et de s’inquiéter de son état. Pour les hommes qu’elle a connus dans le passé, l’Orishala est un phénomène pour elle. La demoiselle reste donc immobile un moment avant que son supérieur passe marche devant et elle lui emboita lentement le pas. Comme prévu, elle suivait mais elle avait des difficultés. Quelques fois elle manquait de tomber mais elle se ressaisissait. Bô quitta l’emplacement pour revenir près d’où elle avait abandonné son casque afin de le ramasser et de le traîner avec lui. Elle avait eu de la difficulté à se lever. Le contact de Cocoon avait été surprenant, même venant de sa part. Mais c’est surtout en réaction avec son propre corps. La jeune femme avait éprouvé un sentiment étrange, comme si tout recommençait soudainement à se bouleverser de l’intérieur. Avalant un peu de travers, elle se ressaisit complètement et lorsque l’Orishala la lâcha, la belle continua de marcher malgré ses pas lourds et lents. Néanmoins, les deux Orishas peuvent avancer et espérer pouvoir, un jour, sortir de cette tour qui les emprisonnait tous les deux. La tête qui bourdonne, la jeune femme espère sincèrement sortir de cet endroit. Elle se sent littéralement enfermée et quelque chose allait bientôt exploser. Il lui faut un moyen de distraire cette envie de tout saccager. Cette envie qui ne cesse de grimper malgré la douleur de son dos, la douleur de son épaule.

Cocoon était le seul à l’avoir vu sans son casque depuis déjà de nombreuses années. Depuis qu’elle le possède. L’Orisha se résout donc à se trouver en sa présence sans le porter. Toutefois, le regarder dans les yeux reste une épreuve pour le moins délicat. La belle ne réussit pas encore à maîtriser ses émotions. Malgré leur don d’empathie pour tous les deux, elle ne peut réussir à cacher celles qui se faufilent par-delà ce pouvoir. Elle reste donc comme un livre ouvert lorsqu’il s’agit de se montrer la tête nue contre quelqu’un. Et surtout que cet homme était son chef. Malgré le fait qu’elle ignore qui il est hormis de sa race et de son nom, Cocoon possède une prestance qu’on ne peut pas oublier. Quelque chose qui fait en sorte qu’on regarde lorsqu’il passe dans le coin. Un charisme pourtant d’une attraction particulière mais pas au point où tous les regards seraient rivés sur lui. Il y avait quelque chose mais Zevä n’arrive pas du tout à y mettre le doigt. Comme si quelque chose l’en empêchait.

Ce fut lorsque la fatigue prit le dessus avec la combinaison de la douleur que l’Orisha n’en pouvait plus. Malgré tout son vouloir, ses pas s’arrêtèrent. Son corps sembla manquer une pause avant de soudainement tituber d’une drôle de façon. Elle fit un pas vers l’avant mais tout son corps commença à s’écrouler comme une masse. La seule chose qu’elle sentit fut les bras de Cocoon. La dalle froide n’était pas venue à sa rencontre. Le choc était doux, chaleureux. Il n’était pas fracassant, froid et douloureux. Malgré sa fragilité du moment, la jeune femme osa redresser les yeux pour regarder l’Orishala. Malgré sa peur que l’autre observe des choses qu’elle ne désire pas qu’ils sachent, elle plongea son regard bicolore dans celui semblable à Cocoon.
‘’ – .. nous pouvons nous arrêter un petit moment alors… ‘’ Cela se voyait bien dans sa voix qu’elle ne désirait pas s’arrêter mais cela étonnerait bien la jeune femme que l’Orishala la laisse continuer dans cet état qui pourrait même, cette fois-ci, mettre sa vie en jeu pour de vrai.

Elle se rendit compte de la situation dans laquelle elle était que plusieurs secondes plus tard. Les bras de cet homme, grand et fort d’ailleurs, la soutenaient et ils l’entouraient même. Jamais aucune personne du sexe opposé ou encore du même sexe qu’elle ne l’avait touché ainsi, ni même entourée. Cette sensation est complètement nouvelle pour elle. Complètement. Un peu décontenancée, même voir confuse pendant plusieurs secondes, elle ne bougea pas. Seuls ses yeux semblaient effectuer quelques vas et viens par ci et par là sans s’accrocher sur une vision précise. Que devait-elle faire maintenant? Continuer au risque de se blesser encore plus et même voir de mourir ou de rester ici? Ce n’est pas du tout dans sa mentalité de se laisser abattre ainsi et de vouloir rester là
. ‘’ – Je ne veux pas m’arrêter… Mais je ne crois pas avoir le choix. Les limites ne doivent pas être franchit quelques fois. Il vaut mieux savoir respecter les limites que notre corps nous impose. ‘’ Les doigts fins mais fermes de la femme prirent le dessus sur les avant-bras de cet homme. Sa peau, malgré sa force physique – on parle d’elle -, était douce comme du satin. Malgré son sens pour l’activité physique, l’endurance et la force, elle reste une femme. Ses doigts décrièrent un moment les bras de Cocoon. ‘’ –Tu n’es pas comme ceux qui ont déjà croisés ma route… et pourtant j’en ai croisé plusieurs. ‘’. Un homme si exceptionnel, si unique aussi il faut le dire. Et pourtant, elle le sens complètement inaccessible dans un autre sens. Mais serait-elle prête à s'aventurer sur ce chemin, elle qui n'a jamais connu ce genre de chose? Zevä redressa la tête pour regarder Cocoon dans les yeux alors que l’une de ses mains s’approcha de son visage, frôlant à même la peau de sa joue droite. Elle le lâcha ensuite tranquillement et se distança, bien malgré qu’elle ait du mal à marcher. ‘’ –La peur de s'attacher au gens est trop importante... ‘’ Elle apportait... La souffrance, La mort. Voilà ce que c’était. Zevä était triste, un peu. La belle aurait aimé pouvoir s’attacher, dans un sens, à Cocoon. Peut-être cela se fera-t-il sans même qu’elle ne s’en rende compte. Dans un futur qui n’est pas si lointain…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 18 Sep 2013, 23:21


Lorsque Cocoon rattrapa Zevä, il vit surtout là un réflexe de sa part, pour ne pas que la jeune femme heurte le sol froid et dur, pour se blesser inutilement. Seulement, un moment étrange se déroula entre eux deux. L'Orisha n'était pas bien plus grand qu'elle, d'une tête grand maximum, et pourtant il sentait en elle une sorte de fragilité mal cachée. Outre le fait qu'elle lui exposait ses yeux, le miroir de son âme, il se servit des sentiments qu'elle osait dégager pour comprendre un peu mieux son ressentit. Mais en vain. Les femmes étaient compliquées, il ne fallait pas qu'il oublie, et seul son instinct lui dictait maintenant des gestes et réactions à entreprendre. Cependant, il n'en fit rien. Zevä se laissa aller contre lui, ne luttant pas contre son étreinte spontanée, tout en essayant de rester un minimum debout. Surement pour garder bonne figure. Elle ne le regardait jamais dans les yeux, il y a quelques minutes, dans le corridor, il avait été obligé de lui relever la tête pour qu'elle daigne le regarder. Elle avait peur. Peur de ses réactions, si il voyait la profondeur de ses ressentis, à travers ses iris bicolores. Pourtant lui, il aimait cela.

Lorsqu'elle affirma enfin qu'il fallait s'arrêter, appuyant les dire de Cocoon, il hocha doucement la tête, voulant la déposer à terre. Cependant, il ne le fit pas immédiatement, le ton de sa voix qui contre disait ses paroles. Il ne pouvait pas la laisser continuer, elle allait mal le vivre, et même, c'était complètement contre sa nature sur le moment. Le temps de réfléchir à la situation, il sentit le trouble, sans même la regarder, de Zevä. Elle était un peu plus jeune que lui c'était certain, belle et féline... Avec un peu de chance elle ne devait pas avoir laissé beaucoup d'hommes la toucher, alors le fait qu'elle s'interroge était normal, et Cocoon n'arrêta en rien le flot de questions qu'elle pouvait se poser en ce moment, contre son torse. Tout ça, il le remarqua, force d'expérience par le passé, par des signes et des gestes qui la trahissait. Alors oui, bien sur ses yeux, mais même si elle les avait bandé, le fait d'être hésitante à le regarder, hésiter à bouger, à poser ses mains quelque part, un petit malaise... C'était beaucoup de signaux pour le bronzé. Et lui était un homme, alors il était réceptif, et si faible...

Baissant légèrement la tête, il observa son visage qu'elle maintenait baissé quelques secondes écoutant ses paroles. Oui, il fallait qu'ils s'arrêtent, elle était exténuée, et il douta seulement qu'elle n'arriva à dormir. Le but était que son corps se ressource, pour son esprit, on verra plus tard. Puis se détachant de la situation présente, il sentit ses doigts fins caresser son avant bras, avant de doucement le saisir, mais pour lui, tout cela ne restait que des douces caresses. Sa peau dorée avait l'air douce, et il se serait fait une joie d'effleurer sa main, son bras, ou une quelconque partie de son corps, qui lui semblait divin. Zevä parla d'une voix plus feutrée, instaurant une bulle d'intimité entre eux, faisant percevoir, aux oreilles de l'Orisha, quelque chose d'encore différent, une sorte d'alchimie nouvelle qui se créait. Le jeune homme la regardait, il ne la lâchait plus du regard. Ses yeux brillaient presque, pour détailler ce corps qu'il tenait dans sa puissante étreinte. Lui n'avait aucune honte à exposer son regard et au contraire, cela pouvait faire naitre bien des sentiments parfois. Dans un chuchotement, presque pareil au sien, mais vraisemblablement bien plus rauque et masculin il prononça :

« Je suis unique. »


Leurs corps étaient collés, leurs visages rapprochés. S'il avait voulu, il aurait très bien pu l'embrasser, mais ce moment en suspend était bien plus savoureux et avait quelque chose de mystique. Sans le lien, dans besoin de lié quoi que ce soit, ils se retrouvaient en eux, et quelque chose était en train de se créer doucement. Lorsque la main de Zevä, effleura tendrement la joue de l'Orisha, celui ci ferma les yeux deux secondes, les rouvrant lorsqu'elle se retira de son étreinte. Elle avait un peu du mal à marcher, mais la phrase qu'elle lança fit froncer les sourcils à son vis-à-vis. Ainsi, elle glissa dans sa main, puis son bras, et lorsque sa main brune toucha son poignet fin et gracieux, il y ferma ses doigts autour, donnant une légèrement impulsion pour la tirer vers lui. Avec son déséquilibre, et sa faiblesse physique du moment, il y avait toutes les chances qu'elle retombe dans ses bras.
Dans la précipitation de l'acte, il prit sa taille d'un bras, la serrant contre lui, avant d'attraper ses mâchoire d'une main. Se penchant vers elle, il dévia sa route au dernier moment, sa bouche allant vers son oreille, et colla sa joue à la sienne. Il retardait le moment de goûter à ses lèvres, il commençait sérieusement à la regarder de manière différente, depuis qu'elle s'était ouverte un temps soit peu à lui. Alors il considérait son corps, et ses lèvres, comme un fruit défendu, de manière à attiser toujours son désir, de manière croissante. Maintenant collé à elle, son torse contre le sien, son bras l'enserrant, et sa joue collée à la sienne, le même chuchotement rauque mais différent, emprunt d'un désir naissant, retentit :

« Attache toi aux gens au risque de les perdre, car pendant qu'ils sont là, c'est dans ses moments que tu vis les plus belles choses de ta vie. Alors que seule, tu ne tolère rien et tu ne vis rien d'intense. Rien... D'Unique. »

Unique. Comme lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 19 Sep 2013, 23:47

Cette femme commence à changer, à évoluer. Jamais elle ne verra le monde de la même façon qu'elle le regardait avant qu'elle ne pénètre dans cette tour étrange. L'Orisha a rencontré un homme exceptionnel, unique et même voir un peu étrange. Cependant, Cocoon lui ressemble sur plusieurs points. Encore, elle ignore qui il est réellement. Si elle avait su qu'il était son roi, les choses auraient peut-être changés. Peut-être. C'est encore le bien grand mot. Zevä est une jeune femme qui respect ses valeurs et ses principes. Toutefois, elle déclenche plusieurs fois le sentiment d'esclavage. En ce moment, elle se sent prisonnière. Non pas à cause de cet homme mais à cause de la tour et surtout parce que des chaînes retenaient toujours ses chevilles. La voix de l'Orishala raisonne encore dans sa tête, comme une voix caverneuse mais aussi douce à la fois. Comme si elle ne cessait de raisonner sur toutes les parois de sa tête. L'homme n'était pas sans effet envers l'Orisha. Cocoon a réussi à la faire vibrer, en quelque sorte. À faire marteler sa tête. À faire en sorte que ses pensées ne soient rivées que sur lui. Cet homme qui lui semblait si fort mais si puissant à la fois. Il ne dégage pas un charisme dont tout le monde tournerait la tête, comme elle, mais Cocoon dégage un charisme qui permet qu'on s'attache à lui, qu'on le désire et qu'on reste bien auprès de lui. Oui, c'était de ce charisme qu'elle parle.

Le regard de l'Orishala fut transperçant, voir même très révélateur envers Zevä. Un peu plus et la belle aurait rougit pour la première fois de toute sa vie! Sa respiration et son cœur manquèrent un temps. Pourquoi lui? Pourquoi s'était-elle attachée à cet homme? Elle qui ne veut absolument pas s'attacher à qui que ce soit, c'est déjà bien perdu! Elle avait noué quelque chose avec son propre chef - dont elle ignore bien entendu le titre encore! - mais une chose est sûre... Elle ne pourra plus se défaire de sa présence. Malgré qu'ils devront un jour se séparer quand ils sortiront de cette tour, elle sentira une présence de moins. Il va lui manquer cette présence masculine si particulière. Cet homme unique. Ce brin de virilité. Le seul homme qui avait réussit à arriver dans ses goûts. Un homme qui avait fait développé un désir naissant inavoué. La voix de Cocoon lui parvint aux oreilles à nouveau et un simple sourire s'afficha sur ses lèvres. Mais alors qu'elle l'avait quitté, elle fut brutalement tirée par l'arrière. Fermant les yeux, elle cru qu'elle allait heurter le sol. Mais les bras puissants mais réconfortants de l'homme l'encadrèrent de nouveau. Et elle en fut... quoi... ravie? Presque.

Lorsque l'homme se pencha vers elle pour l'embrasser - enfin, c'est bien ce qu'elle croyait - il bifurqua au dernier moment pour se porter vers son oreille. Quel malin! Zevä avait le coeur qui battait très... très rapidement. Rappelons-nous que notre chère Orisha n'a jamais embrassée d'hommes auparavant. S'il l'aurait embrassé, le choc aurait été très important. Et vu sa condition physique, peut-être que la seule aurait été euphorique et qu'elle se serait évanouit. Qui sait? Cette fois, ils étaient collés un à l'autre. Plus que la dernière fois et la joue chaude de l'homme s'était collée contre la sienne. Sa voix l'a fit un peu trembler, vaciller sur place. Zevä ne s'attendait pas à ces paroles. Elle pensait que Cocoon l'aurait sermonnée comme tout à l'heure. Malgré ses 18 ans, elle reste une femme forte et mature même si quelques fois, comme tout le monde, des bris de folie existent!
'' - Je veux essayer de me lier aux gens. Essayer de prendre cet avantage. Ce ne sera pas facile, mais j'y arriverai, un jour. '' Une bonne facette de Zevä: c'est une femme très persévérante et surtout, elle ne baisse pas les bras rapidement. Un peu plus tôt, dans la tour, cela n'avait été qu'un malaise qu'elle a vite-fait de reprendre. '' - Tu es quelqu'un d'unique Cocoon et ne l'oublie jamais. '' Un petit sourire flottait sur les lèvres de la belle aux longs cheveux d'ébène.

'' - Tu m'auras au moins ouvert les yeux sur quelques choses dans cette aventure. Et je t'en serais toujours reconnaissante. Et pour ton aide, aussi. '' La jeune femme bougea un peu contre Cocoon pour remettre son visage face au sien. Les yeux bicolores de la jeune femme plongeaient dans ceux de l'Orishala. '' - Il va falloir que je me repose mais il ne faut pas traîner trop longtemps dans les parages. Même si nous sommes arrêtés, je ne pense pas que la tour nous laissera point mort. '' Les doigts de la jeune femme avaient retrouvés leur chemin contre les bras de Cocoon. Elle leva doucement l'une de ses mains pour passer le bout de ses doigts contre son cou et lentement contre sa joue. Elle chuchota alors '' - Unique, c'était bien le mot..'' et elle remit sa main contre son bras. '
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 28 Sep 2013, 13:04

Cocoon sentait Zevä battre entre ses bras. Elle était stressée, peut être gênée, et il sentait qu'il ne la laissait pas indifférente. Tellement pas qu'il avait envie de se jouer d'elle mais le jeune homme n'était pas comme ça. Loin de là même. Ainsi, il resta courtois avec elle, ne l'engageant pas dans la tourmente, et la laissa sur place, la soutenant juste.

« J'ai foi en toi, et en tout ce que tu entreprendras. »

De cette expérience, il aurait presque aimait la laisser évoluer, pour au final revenir la voir et lui proposer de monter à ses côtés, en tan qu'Eshus de qualité. Mais la jeune femme était encore bien trop naïve, jeune et impulsive. Bien que l'on apprenait le métier et les responsabilités, une fois en poste, elle avait grandement besoin de finir de grandir, de se forger mentalement une destinée, quelque chose à quoi se rattraper en cas d'échec, pour ne pas se laisser submergé. Comme dans le corridor il y avait quelques minutes maintenant.
Zevä lui parla, le remerciant de choses qu'il ne comprit qu'à demi-mots, avant de se décaler pour totalement lui faire face. L'Orisha délesta peu à peu son étreinte pour qu'elle puisse le regarder correctement, et il attendit ses paroles. Son sourire était sincère, cette femme reflétait les sentiments à l'état pur, et sans son casque, elle était d'une vraie beauté. Une femme forte, brute et robuste. La tour ne les laissera pas mourir, car Cocoon s'interdisait sa mort et celle des siens. C'était simplement interdit. Alors il acquiesça lorsqu'elle lui parla de se reposer, cherchant du regard un coin un peu plus... tranquille, pour qu'elle puisse s'écrouler en paix. Mais la main pourtant douce et délicate de cette guerrière, vint toucher sa joue brune et chaude, pour lui faire tourner le cou, de manière à, à nouveau, plonger ses yeux dans les siens.

Les quelques mots qu'elle prononça, retournèrent presque le cœur de Cocoon, qui ne bougea pourtant pas. Comme pour attester qu'il l'avait bien entendu, mais ne voulant pas la brusquer ou là gênée, il ferma les yeux et éposa un simple baiser sur son front avant de dire :

« Viens là, tu es en train de t'affaiblir... »

Doucement il la soutenu, et l'emmena vers un coin de mur, où il se disait que si quelque chose passe dans le couloir, ils n'allaient pas se faire délibérément faucher. S'asseyant à même le sol, il la fit venir entre ses jambes, contre lui, pour qu'elle se repose le plus confortablement possible en trouvant la position qu'elle voulait. Cocoon lui donna la liberté qu'elle voulait, comme d'habitude.

Passant sa main dans ses cheveux blancs, il se demanda seulement quand est ce que la tour les laissera sortir. Que devait-il faire pour que Zevä aille mieux et surtout, que les chaines à ses chevilles la quitte ? Ils étaient prisonniers, tous les deux, il ne fallait pas se leurrer. La panthère rodait autour, avant de rester finalement près de sa maitresse. Encore une fois, Cocoon soupira, dépourvu d'imagination quant à la suite des évènements. Sur quoi allaient-ils encore tombés ?
Surveillant les alentours, il découvrit d'autres portes, mais aucun énigme. Devaient-ils avancer ? Regardant la jeune femme entre ses bras, il préféra attendre son réveil, plutôt que de se précipité à cause de l'agacement que lui créait ce lieu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 18 Oct 2013, 21:36


Les émotions sont tellement... puissantes. Jamais, au grand jamais, la jeune femme n'aurait pensé pouvoir éprouver de telles émotions battantes dans son propre corps. Elle a du mal à s'en débarrasser. La présence de Cocoon est tout simplement... bouleversante. Dans plusieurs sens du terme. Il a une présence qu'on ne peut ne pas remarquer. Il est là. Les yeux doivent souvent sortir de leur zone habituelle afin de croiser au moins une fois cet homme. Non, pas besoin de croiser le regard de l'Orishala pour savoir s'il vous a vu. Vous n'avez besoin que de le voir vous-même de vos propres yeux. Même si elle ne veut pas l'avouer, l'Orisha est en train de s'affaiblir et elle doit se reposer. Orgueilleuse sur plusieurs choses, elle ne voulait pas y aller. Toutefois, l'homme ne la laisserait pas faire. Il la pousserait certainement même à se reposer, d'une quelconque manière du moins. Les choses sont différentes avec lui, et elle ignore pourquoi. Pourquoi lui et pas un autre? C'est une question à laquelle elle ne peut même pas répondre de sa propre personne.

Les deux Orishas s'asseyent ensemble sur le sol. L'homme l'a prit dans ses bras. La femme se trouvait dos contre le torse de celui qui l'avait protégé dès la première fois qu'elle l'avait vu dans ce lieu maudit. Oui, sacré lieu maudit! Cette tour infernale les enferme tous les deux. Le cri de vouloir sortir de cet endroit est intense. Le corps de l'Orisha le lui cri mais elle ne peut rien faire. Même les chaînes à ses chevilles sont terriblement résistantes et elles ne casserons sûrement pas aussi facilement qu'elles sont apparus. Non. C'était complètement impossible. Quoique... Enfin. Cette tour est monstrueuse. Elle renferme beaucoup de secrets et de mystères. Elle renferme aussi des dangers qu'on ne peut sous-estimer. Il faut toujours prendre garde de ne pas se faire avoir par elle. Comme Zevä. Oui. Comme elle. Elle s'est fait littéralement enchaînée par un endroit misérable. Merveilleux mais misérable. Elle finit par s'endormir. Zevä a blottit son front contre le creux du cou de l'homme, sans même s'en rendre compte. Jamais elle n'a dormi avec qui que ce soit. Jamais. Même aucun contact humain. La jeune femme est toujours restée en dehors des contacts physiques affectueux.

Zevä rêve. Elle est assise sur une magnifique dalle en pierre. Ses longs cheveux noirs comme l'ébène flottent librement sur ses épaules. Elle regarde droit devant elle, un grand sourire rêveur aux lèvres. Elle observe sa sœur cadette batifoler avec merveilleuse. C'est la seule personne avec qui elle est proche, en fait. Camilia lui manque. C'est un fait. Par le fait même qu'elle est enfermée depuis un moment dans la tour et qu'elle ne l'a pas vue depuis longtemps, la jeune femme se promit que si elle s'en sort vivante, elle prendra son courage à deux mains. Elle ira dans la maison de ses parents afin de visiter sa famille et de retrouver sa petite sœur. Ce n'est qu'après deux ou trois heures consécutives que l'Orisha ouvre enfin les yeux et se redresse. Elle se sent un peu mieux, déjà. Malgré qu'elle aurait voulu dormir bien plus longtemps, les deux prisonniers de cette tour doivent en sortir le plus rapidement possible. Zevä tourne alors ses yeux vers Cocoon et lui dit:
« - Je pense qu'on peut recommencer à avancer. As-tu une idée?» Elle avait tellement hâte de pouvoir sortir de cette infernale tour. Ce n'était qu'une question de temps s'ils peuvent en sortir. Ou l'éternité pour y être prisonnier.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 23 Oct 2013, 17:00

Cocoon attendit patiemment que Zevä se réveille. Il comprit rapidement qu'elle rêvait, vu les petits frissons qu'elle ressentait, et il la tenu contre lui, de manière à ce qu'elle ne se blesse pas en tombant, ou en glissant. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il était las. Las de s'être fait embarqué dans cette tour, d'avoir été poursuivit par ce monstre qui ne l'avait qu'enfermé un peu plus. Seul, il aurait certainement défoncé quelques murs, pour pouvoir trouver la sortie. Mais le bâtiment avait une conscience qui pouvait faire devenir fou tous ceux qui essaierait de la leurrer. Lorsque sa partenaire se réveilla, elle reprit doucement ses marques, avant de se mettre debout. Se relevant à son tour, il épousseta ses vêtements en disant :

« Une idée ? Je t'avouerai que ma patience commence à s'éroder. Tu es attachée, et tous les couloirs ont l'air sans fin. J'aimerai bien que cette tour nous aide un jour sérieusement. »

Bien qu'il ne hurlait pas, on sentait clairement dans son ton le désarroi et l'agacement. En lui, quelque chose sursauta, s'agita, et il laissa assez filtrer pour se laisser, dans un premier temps, doucement l'envahir. Puis il finit par stopper l'écoulement de ce moi dément, et tenta de garder la tête froide.
Comme si finalement quelqu'un l'avait écouté, ou ne serait-ce qu'entendu, une voix folle résonna entre ces murs, faisant presque trembler le sol.

« Pauvres imbéciles ! Vous pensez vraiment sortir de là vivant ? Finalement vous m'amusez ! »


Quelque chose tomba dans les mains de Zëva. Ce n'était rien d'autre qu'un papier, écrit en langue ancienne. Leur langue natale. Cocoon se pencha par dessus son épaule, assez alerte, alors que l'autre continuait de piailler.

« Je vais vous laisser bien plus d'indices qu'avant. Si vous me retrouvez, ta jolie fiancée sera libre ! Toi en revanche, tu resteras avec moi. Tu ferais un bon gardien. Ah ! En parlant de gardien, vous feriez mieux de courir, j'en entends un arriver ! »


L'Orisha se posta en défense, avant de revoir le monstre affreux, et dégoulinant d'abomination, se ruer sur eux. Dans un coup d'adrénaline, il ne réfléchit pas, et attrapa Zëva pour se remettre à courir. Le Roi combina ses pouvoirs qui lui donnèrent un bonus de vitesse, avec son agilité naturelle, et traversa bien des couloirs, avant de finir par arriver dans un endroit où, visiblement le 'gardien' ne les poursuivit pas. Reposant la jeune fille à terre, il vit que sa chaine n'avait toujours pas cédé, et il murmura essoufflé :

« Désolé de t'avoir attrapé. Je ne savais juste pas si tu allais suivre à cause de ton affaiblissement. »

Pendant la course, il avait compris que certaines portes le faisaient tourner en rond, contrairement à d'autres.
L'endroit où il avait fini par s'arrêter, était une vaste pièce, tel un salon où, de l'autre côté, attablé, se trouvait une adolescente buvant un thé. En face d'elle se trouvait une poupée, qui tout à coup s'articula pour regarder Zëva et Cocoon. Cet être était assez étrange et son invitée aussi.

« Oh ! Alors comme ça vous m'avez trouvé ? Mais... Êtes vous sur que c'est bien moi ? »


L'Orishala n'eut pas le temps de parler, que le sol se creva sous leurs pieds. Ils tombèrent dans un trou noir, et il était inutile de s'accrocher aux parois.
L'atterrissage fut violent, et Cocoon resta sonné un instant, ne se levant pas immédiatement. Sa masse corporelle était cependant assez puissante, pour avoir créé comme une sorte de petit cratère, lorsqu'il s'écrasa sur le sol.
Des étoiles mouchetaient sa vision, il attendit patiemment qu'elles passent pour tenter de se lever. Il n'avait rien de casser et s'inquiéta immédiatement de Zëva. Son animal était resté en haut, assez agile pour avoir suivit Cocoon, mais assez prudente pour ne pas être tombée visiblement.

« Tu peux te lever ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 29 Oct 2013, 16:29


Redresse-toi, trouves une force intérieure et conditionnes-toi mieux à la douleur que tu éprouves. Lentement, les jambes de la jeune femme s'étaient redressées. L'Orisha était encore capable de marcher correctement de pouvoir trouver le courage d'avancer. Malgré sa situation lamentable au niveau de son physique, la demoiselle reste forte et endurante. Elle estimait qu'elle devait se battre jusqu'à la fin, jusqu'à sa mort. Il ne fallait pas que la tour ait raison d'eux et c'était donc pourquoi la jeune femme s'était redressée, puisant dans ses forces pour pouvoir continuer d'avancer. Ce n'était pas chose facile. Pas du tout, même. Les deux Orishas s'étaient alors mis en route dans une direction qu'elle ne connaissait pas. Les yeux bicolores de la jeune femme observaient alors tous les recoins de la pièce sans trouver quoi que ce soit. Tout à-coup, ils attendaient une voix tout à fait inconnue s'élever dans les airs et parvenir jusqu'à leurs oreilles. Fronçant les sourcils, la jeune femme s'était stoppée sur place. Lentement, un papier venait à elle jusqu'à ce qu'elle ait le temps de le voir. Alors qu'elle baissait ses yeux sur le morceau de papier, Zevä sentit que Cocoon s'était rapproché. L'Orishala essayait de voir ce qui était marqué sur le bout de papier. En silence, elle lisait-elle aussi.

Redressant alors la tête, la jeune femme entendit encore les paroles de cette voix franchement fatigante. Elle avait une voix trop cristalline, comme une enfant. La jeune femme s'était redressée pour se retourner vers Cocoon. Cette voix avait littéralement dit Fiancée, libre ? Mais lui, il restait prisonnier. Il n'en était absolument pas question. Que la tour vienne la tuer si l'Orishala restait seul, prisonnier de la tour. Elle n'allait pas l'abandonner de cette façon. La tour allait devoir l'expulser ou même la tuer pour parvenir à ses fins. La jeune femme était toujours enchaînée. S'ils trouvaient l'origine de cette voix, seraient-ils libres de s'en aller ? Gardien... Gardien ! ? Les yeux bicolores eurent juste le temps de lever les yeux. Elle avait juste eu le temps de ranger la feuille qu'elle était soulevée de terre. Cocoon l'avait soulevé si facilement qu'elle fut trimballée comme une poupée de chiffon au travers de quelques couloirs. De nouveau sur ses pieds, la jeune femme replaçait quelques morceaux de ses vêtements.

Ils arrivaient devant une petite fille qui tenait une drôle de poupée entre ses mains. Sa voix résonna. C'était la même que tout à l'heure. L'avaient-ils vraiment trouvés ou n'était-ce qu'un nouveau piège ? Seigneur ! Le sol s'était soudainement dérobé sous leurs pieds et les deux Orishas se retrouvaient plongeants dans un trou noir. L'impact fut horrible. Cocoon était fait beaucoup plus solidement que la jeune femme. Elle avait perdu connaissance à l'impact. Bô émettait des sons étranges plus haut, regardant les yeux fermés de la demoiselle. Elle ne bougeait pas, plus du tout, en fait. Cinq bonnes minutes passaient quand soudainement, les paupières de l'Orisha s'ouvrèrent. Bô agitait la queue en voyant qu'elle s'était réveillée. Zevä attendait la voix de Cocoon. Elle tentait alors de se lever quand une douleur atroce l'avait figé sur place. La pierre qui avait tombé dessous et sur eux lors de l'effondrement, lui avait fait atrocement mal et assez de dommages. Son corps n'était pas assez puissant et robuste comme celui de son chef.

Lentement, l'Orisha s'était penchée vers l'avant, ne cachant nettement pas une expression fortement douloureuse. Elle passait sa main derrière elle, derrière sa tête. Ramenant sa main devant elle, elle découvrit du sang. L'impact lui avait ouvert une certaine partie derrière la tête. Sans attendre, elle déchira avec rudesse un morceau de ses vêtements et se fit elle-même un bandage sur la tête puisqu'elle ne possédait aucun don de guérison. Zevä se pencha un peu plus vers l'avant. Beaucoup de lacérations étaient visibles dans son dos. Beaucoup d'ecchymoses qui tournaient vers le noir. La jeune femme était vraiment mal en point. Elle était mal tombée. Cocoon lui proposait de se lever, mais elle refusa. Zevä redressait la tête, s'appuyant sur l'un de ses genoux. Lentement, ses longs cheveux tombèrent devant son visage, mais elle n'allait pas abandonner. Pas ici ni maintenant. Malgré ses blessures, la jeune femme allait continuer jusqu'à ce que son corps l'abandonne. Elle se redressa, lentement. Son dos craqua avec un drôle de son et elle réussit à se mettre complètement debout. Ses yeux vairons se tournaient vers Cocoon.
« - Je suis prête à continuer. » Mais c'était faux. Ses blessures sont importantes, mais ont-ils vraiment le choix ? Non. C'était continuer ou mourir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 14 Nov 2013, 13:36

« Ne bouge pas, je n'avais pas vu tes blessures, laisse moi voir ça... »

Cocoon ne prit réellement conscience de ses maux, que lorsqu'elle souffrit et qu'il ressentit cette douleur. Du sang suintait de sa tête, rendant gluant ses cheveux, et ses vêtements étaient déchirés. C'était une sacrée chute fallait dire. L'Orishala avait juste enfoncé le sol à son impact, mais lui n'avait rien eu de notable cependant, tout le monde n'était pas fait comme lui, et Zevä avait même perdu connaissance.

« Faut qu'on sorte rapidement d'ici. Attend... »

Devant eux, un seul couloir les menait on ne savait où. Etant au début de celui-ci, Cocoon prit le temps d'ajuster le bandage de l'Orisha, et commença à regarder ses différentes plaies.

« Tu n'as rien de casser seulement, si tu tentes de marcher, tu es bonne pour l'évanouissement. Assied toi, tu ne peux pas continuer dans cet état, à moins de risquer la mort. »


C'était clair qu'elle était tellement mal en point, qu'il ne fallait pas compté sur elle pour continuer. L'Orisha prit soin d'elle, en appliquant ses divers baumes sur les endroits douloureux, et lui faisant boire quelques brevages qui pouvaient agir comme des anti douleur. Des minutes passèrent, peut être une heur ou deux. Au dessus du trou, le seul puits de lumière, la panthère regardait les deux protagonistes, et la jeune fille, qui leur avait parlé lorsqu'ils étaient arrivés dans le petit salon, se contenta de venir près du trou, pour regarder par dessus. Elle émit un rire morne et sadique lorsqu'elle vit Zevä complètement amochée, et se décala pour finalement partir de là, sans un mot de plus.

Une fois l'Orisha momifiée et soignée, Cocoon poussa un soupir et se releva. Il était difficile de continuer pour le moment, et même lui commençait à être sacrément fatigué.

« Je commence sérieusement à être exténué. Ne bouge pas, je vais seulement voir plus loin ce qu'il y a, je reviens dans dix minutes. »

Le bronzé, passa une main dans ses cheveux, enlevant la saleté de ceux-ci, avant de continuer dans le couloir. Plus loin, bien qu'il avait l'air sans fin, des portes se dessinèrent, avec des inscriptions dessus, en langue ancienne. Cocoon haussa un sourcil, se disant que maintenant, il pouvait très bien se trouver dans la traverse d'une maison tout à fait commune. Peut être y avait-il derrière une de ces portes, une chambre, tout aussi commune que la maison dans laquelle il aurait pu se trouver ? Regardant les noms sur le bois, il vit effectivement une chambre. Tournant la poignée, il entendit le grincement des gonds, mais c'était une chambre, avec un lit. Sans entrer dans la pièce, il préféra faire demi-tour, et voir la jeune femme.

« Bon, y a une chambre là bas. Ecoute, c'est un peu rudimentaire, mais je doute que l'on puisse trouver autre chose. Accroche toi à moi... »

Sans vraiment lui demander son reste, il la prit délicatement pour ne pas lui faire mal, et marcha dans le couloir, espérant que la chambre soit toujours là.
Le lit avait l'air tellement attirant, et il était vrai que son dos commençait à le tirailler. Alors il déposa la jeune femme sur les draps et chercha dans la pièce de l'eau. Mais la salle de bain était ailleurs par rapport à la chambre, et il laissa complètement tombé, préférant se coucher complètement sale, avec de la terre et du sang, que de se séparer.

« Je te propose qu'on dorme quelques heures, on repartira après... »

Cocoon se coucha sur un côté du lit, ne se posant aucune question. Zevä serait peut être gênée de dormir avec lui ou pas, mais l'Orisha alla au delà de ça. Il s'en fichait. Il voulait seulement dormir et sortir d'ici.
La tour fit de ses rêves des cauchemars, et l'Orishala ne dormit que quelques heures, se réveillant dans un petit sursaut. Son dos n'allait pas forcément mieux, et il craqua lorsqu'il se leva. Il ne s'était pas départit de son arme, ni de ses vêtements, et Zevä était toujours là à côté de lui. Lorsqu'il ouvrit la porte pour chercher la salle d'eau, il vit qu'elle ne menait sur rien. Enfin pas tout à fait. Elle ouvrait sur le vide, comme s'il étaient en haut de la tour et que c'était la porte d'entrée du bâtiment. Faisant un pas en arrière, il ferma la porte rapidement, et regarda la jeune femme par dessus son épaule. A nouveau, il l'ouvrit et cette fois-ci, il se retrouva en bas, à la place de la vraie porte d'entrée.

« Encore un leurre... M.erde »

Lorsqu'il regarda les cheville de la fille, il s'aperçut qu'elle avait toujours ses chaines. Comment se faisait-il que la tour les narguait de cette façon... ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 19 Nov 2013, 15:33

La force d’impact ne sera jamais la même pour tout le monde. Cocoon n’avait provoqué qu’un petit cratère lorsque son dos avait percuté le sol. Zevä avait fait légèrement craqué l’emplacement mais son corps avait subi bien plus de dommages que l’Orishala. Lorsque l’homme s’était approché d’elle et lui dit qu’il devait soigner ses blessures, elle voulait protester. Elle ne se sentait pas aussi faible que la réalité le laissait entendre. Têtue, l’Orisha se serait certainement redressée et battue jusqu’à ce que mort s’en suive. Elle détestait se sentir comme un fardeau. Elle voulait aider et se sentir utile à quelque chose. Il était donc très difficile pour la jeune femme de rester sur place. Soudain, les pensées de la jeune femme lui venaient. Bô possédait un bon pouvoir de guérison! Elle n’y avait même pas pensée jusqu’à présent. Mais il fallait rejoindre la panthère. C’était presque mission impossible. Sauf si le félin décida de sauter dans le cratère. Il avait sûrement plus de chances de s’en sortir en sautant en bas que de rester en haut avec tous les dangers qui rôdaient. Le rire de la petite fille fit légèrement monter la colère dans le cœur de l’Orisha qui avait redressé la tête pour la regarder. Sérieusement, elle avait hâte de sortir de cet endroit.

Pendant que Cocoon la transportait dans ses bras, la panthère avait décidé de sauter. Elle réussit à retomber agilement sur ses pattes. Elle avait eu un mal à la hanche en atterrissant mais cela n’allait guère l’empêcher de porter secours à l’Orisha blessée. La jeune femme était couchée aux côtés de l’Orishala sans même bouger d’un centimètre. Elle avait fermé les yeux et elle s’était endormit. Ou devrait-on dire l’inconscience. Son état de sommeil était si profond et son corps si mal en point que Zevä avait, en quelque sorte, répondu à l’appel de l’inconscience. Bô s’approcha alors calmement de la jeune femme et commença à lécher les plaies qu’elle avait sur son corps. Calmement, celles-ci commencèrent à se refermer. La panthère termina son traitement sur sa tête, où elle appliqua davantage de magie afin de soigner ce grand mal qui la rongeait. Zevä se réveilla en plein traitement. Se rendant compte que c’était lui qui agissait contre sa blessure, elle cessa de bouger et le laissa procéder. Les douleurs finissaient par s’en aller graduellement. Avec ce sommeil et cette guérison, la jeune femme se sentait déjà mieux et prête à pouvoir aider. Elle n’était guère au plus haut de sa forme mais elle n’était plus un fardeau à supporter. La jeune femme se rapprocha de Cocoon afin d’observer l’espace.

Cette fois-ci, elle sentait véritablement la colère se jouer en elle d’une telle façon que ses poings se serrèrent et elle donna un violent coup de talon dans le sol qui se renfonça légèrement. Elle tourna le dos à l’homme et s’écria avec colère presque comme un cri bestial :
« - JE T’EMMERDE! » Comme si la tour était une bonne joueuse et souhaitait s’amuser un peu plus, le contact avec le sol de l’Orisha fit éclater les chaînes qu’elle avait aux pieds. Elle se protégea immédiatement les yeux. Quelques morceaux de métal virevoltaient un peu par ci et par là. La jeune femme baissa les yeux vers ses chevilles et remarqua immédiatement la différence. Zevä n’était plus l’esclave de la tour. Il fallait maintenant sortir d’ici. Elle regardait autour d’elle afin de trouver une façon de sortir d’ici. Il y avait tellement de piège que c’était presque impossible un jour de pouvoir sentir l’air frais contre son visage et regarder le bleu azuré du ciel. Zevä maugréait intérieurement. Elle posa alors la main contre le bras de Cocoon. « - Nous devons sortir d’ici le plus vite possible. Je ne suis plus un fardeau maintenant.» Ses yeux vairons avaient rencontrés ceux de l’homme pendant quelques secondes à peine et elle le relâchait. La jeune femme s’était alors avancée vers la porte de sortir de la chambre et elle regarda l’endroit avant de fermer les yeux et de se calmer avec quelques respirations longues. Soudain, une porte s’ouvrit et elle vit qu’elle n’était pas comme les autres. Celle-ci semblait mener sur quelque chose. « - Cocoon, vient ici. Il semblerait que nous pouvons suivre un nouveau chemin qui ne tourne pas en rond.» Si la tour voulait s’amuser, Zevä allait lui faire comprendre qu’elle n’avait pas pris la bonne personne en otage. Malgré qu’elle ne fût pas du tout de taille, l’Orisha se contentait de lui mettre beaucoup de bâtons dans les roues et de lui faire comprendre qu’elle ne pourrait jamais l’empêcher de pouvoir sortir d’ici. Un jour ou l’autre. Elle ignorait pourquoi cette tour l'avait libéré. Cela devait certainement être un nouveau plan. Quelque chose pour la faire réagir. La tour n'était pas stupide à ce point. Mais où allait-elle les mener cette fois?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 27 Nov 2013, 13:10

Zevä fut prise d'une immense colère. Son impulsivité fit surface et elle se renferma, pour à la fin exploser. Exploser contre la tour, contre l'atmosphère, l'environnement, les épreuves, contre tout. Tout était propice à littéralement fondre de rage ici. Un peu plus maitre de lui même, Cocoon ne se perdit pas en insulte, ni en écume de rage, mais il ressentait absolument la même frustration que la jeune femme. Ce bâtiment était usant. Physiquement, mentalement et tout ce qu'il voulait, c'était le voir craquer. Mais tous deux étaient fait d'une fierté, d'un orgueil, et de tout ce qui s'y apparentait pour ne pas céder comme ça, comme une brindille sous le poids d'un géant. Non... Ils étaient bien plus fort. L'Orisha finit par briser ses propres chaines en sautant dans tous les sens, alors que Cocoon referma la porte, dans un soupir exaspéré. C'était inutile de dépenser son énergie pour rien. C'était inutile de se laisser submerger pour rien. Oui, pour rien car, au final, c'était toujours la tour qui gagnait. A la déloyale.

Lorsqu'il rouvrit la porte, ils étaient devant un vrai chemin, comme si c'était la porte d'entrée et Zevä prit le temps se calmer. Elle marmonna dans sa barbe inexistante avant de se concentrer à nouveau. Prendre le temps de calmer ses ardeurs, et de garder la tête froide. Comme si l'Orishala était une ancre, elle lui toucha le bras, comme pour se rassurer qu'il était bien réel, que lui aussi n'était pas un leurre, et lui annonça qu'il fallait sortir d'ici. Fronçant les sourcils, Cocoon ne comprit pas. N'était-ce pas ce qu'ils essayaient de faire depuis à peu près... Le début ?
Sans dire mots, il préféra simplement acquiescer, ne voulant pas plus l'épuiser psychiquement. Cette jeune femme était encore fragile, et sa robustesse viendrait avec le temps. Pour le moment, il fallait faire attention.
Une porte dérobée s'ouvrit derrière eux, et Zevä l'indiqua, en faisant signe de suivre. Ouais... Pourquoi pas...
Cocoon lui répondit par l'affirmative avant de s'y enfoncer, laissant là le doux mirage de la sortie. Plus ils s'enfonçaient à nouveau dans cette cavité, plus il avait l'impression de se rapprocher du vide, du néant... Comme lorsqu'il s'était élevé dans la salle sans plafond et qu'il n'avait rien vu. Rien vu à part le vide et la fin.

Ne voulant pas perdre pied, il se concentra sur chacun de ses pas, regardant où il marchait, se concentrant sur lui, sur quelque chose de concret, de réel. Sa partenaire avait l'air d'avoir repris du poil de la bête, et la panthère suivait toujours. Lui, tout ce qu'il espérait, c'était pouvoir serrer sa fille dans ses bras, et sortir de là. Comme tout le monde d'ailleurs. Seulement, les minutes passèrent, et le chemin lisse ne finissait jamais. Jamais de tourner, de se dévoiler devant eux, pour qu'ils avancent, encore et encore. Dans l'échos des parois, un rire de petite fille se fit entendre. Une fois, deux fois... Puis au loin, une ombre passa le mur pour traverser le couloir et se perdre à nouveau dans le mur d'en face.

« Mon papa va vous tuer ! Mon papa va vous tuer ! »

La voix de la fille qu'ils avaient rencontré plus tôt, résonna dans les couloirs, et leur parvint. Elle était pleine de joie, de rire, d'allégresse alors que, clairement, ce qu'elle annonçait était funeste. Cocoon murmura :

« Si je l'attrape je la tue. »

Tellement elle l'exaspérait.
Seulement, ils ne l'entendirent plus pendant encore quelques mètres, jusqu'à venir devant une unique porte, annonçant la fin du couloir. Celle-ci s'ouvrit d'elle même, et mena à une sorte de salle du trône macabre et presque... Démoniaque. En son centre, sur le siège, un type était assis. C'était un sorcier, de puissance non négligeable. Il était partiellement fait de brume, et à l'approche de Cocoon il se mit à sourire. Ce dernier resta tout même à une certaine distance, prêt à dégainer son épée s'il le fallait, mais ne parla pas. Aucunement besoin de toute façon.
La fille aux boucles blondes vint de nulle part, sautillant autour de cet espèce de... Roi, avant de finir par s'asseoir sur ses genoux, jouant avec le petit poupon qu'elle avait dans les bras. Le type lui toucha les cheveux, et une certains atmosphère de tension régnait dans la salle. Quelque chose de carrément palpable. L'Orishala regarda la scène, avant de voir la fillette se lever et repartir en fredonnant un air joyeux.
Le type lui, enclencha :

« Je vois que vous avez éviter mes pièges... Et bravo jeune fille, pour vos chaines. Mais voyez vous, c'est moi qui ai décidé de les briser, et non vous par votre... Volonté. »

Il ricana et continua :

« Car ici, ma volonté est la vôtre. Il n'y a que moi qui commande. Et si je veux vous laisser vivant, et sortir d'ici en un seul morceau, ça ne tiendra qu'à... Ma volonté. Vous comprenez le système ? »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 03 Fév 2014, 15:11


Rien ne semblait simple dans cet endroit. Tout était infernal. Les deux Orishas étaient pris au piège par une force qu’ils ignoraient. Zevä ne savait pas comment aider Cocoon à se sortir de cet endroit. Tout semblait mener à un cul-de-sac. Au fond, elle se demandait s’ils allaient vraiment sortir de cet endroit et s’ils réussissaient, dans quel état ils seraient. L’Orisha avait encore des choses à apprendre, elle n’affirmait pas le contraire. La demoiselle était encore jeune mais il ne fallait pas se fier à la simple apparence et à une petite perte de contrôle. Les gens qui osaient s’y baser ne valaient pas mieux que ce qu’ils pensaient. Ils s’engagèrent ensemble dans la nouvelle entrée que la tour leur offrait. Le cœur de l’Orisha battait horriblement fort dans ses tempes, lui signifiant qu’il fallait pour elle qu’elle puisse sortir de cet endroit le plus rapidement possible. Elle se sentait encore prisonnière même si ses liens avaient été brisés. Elle savait que ce n’était pas elle qui avait brisé ses chaînes, au fond. La tour avait tout simplement décidée d’accorder un petit souhait à une désespérée en sachant que celle-ci resterait prisonnière de ses griffes pour l’éternité. Soudain, un type se dressait devant eux et la jeune femme aux yeux bicolores le regardait avec mépris, sans cacher sa frustration d’avoir encore un nouvel ennemi à affronter. Ses paroles l’a firent sourire, tout simplement. Elle était peut-être plus faible que lui, mais Zevä ne manquait aucunement de Volonté. Elle allait se battre pour sortir d’ici jusqu’à ce que mort s’en suive. Elle lui dit alors : « - Croyez-vous sincèrement que je suis assez idiote pour avoir une seule seconde, pensé que je pourrais briser des liens alors que lui, n’a pas pu?» Oui, il fallait vraiment être idiot. Il fallait voir la différence tout de même. Cocoon était beaucoup… beaucoup, mais beaucoup plus fort qu’elle. Il n’y avait qu’à voir la chute qu’elle avait faite. Lui, il n’avait rien eu.

Le type semblait s’amuser de la situation des deux jeunes gens. Zevä en avait marre des gens arrogants. Ceux qui se pensaient toujours plus puissants que les autres. Sans aucune valeur morale ni jugement. La jeune femme s’approcha calmement de l’inconnu, le jaugeant de son simple regard. Ses longs cheveux bruns qui collaient toujours à sa peau, le sang qui tâchait ses vêtements ainsi qu’une bonne superficie de sa partie tégumentaire. Elle serra calmement la main contre un morceau de ses propres vêtements, s’empêchant ainsi de lui mettre un coup au visage.
« - Votre Volonté? Vous croyez-vous donc si puissant au point d’être aussi idiot? Laissez-moi rire… Vous vous prenez dans votre propre jeu.» Zevä se fichait bien des paroles qu’elle lançait à cet inconnu. Le type ne semblait plus rire, soudainement. Seul son regard froid se balançait entre les deux Orishas. La jeune femme avait envie de le frapper mais elle se retenait. Après tout, c’était bon de taper mais était-ce vraiment nécessaire en ce moment? L’homme avait retrouvé un certain rictus au coin de ses lèvres. Il s’amusait de la situation et elle le savait. Les choses pouvaient facilement dégénérer mais elle devait essayer de sortir de cet endroit. « - Vous ne pourrez sortir d’ici que si j’en décide. » rectifia-t-il de nouveau en plongeant son regard dans celui la jeune femme. Zevä haussa tranquillement les épaules en affrontant son regard. « Mais allez-y… je promets toutefois que votre jeu sera un enfer. Ce manège ne se joue pas seul.» La jeune femme disait, entre-autre, que s’il ne les laissait pas partir, leur captivité allait le rendre tout simplement fou. Les tuer ou même leur faire perdre eux-mêmes la tête, cela allait être très difficile. Le type semblait réfléchir. Zevä avait-elle tout simplement réussit, un tant soit-il peu, à faire évoluer les choses vers l’issue d’une sortie?


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 08 Fév 2014, 23:16


Cocoon mit un bras devant Zëva, pour lui éviter d'avancer plus. Il n'arrivait pas à déterminer combien ce sorcier était puissant, et tout ce qu'il voulait c'était sortir d'ici. L'Orisha était en train de s'emporter contre lui-même. Il n'avait pas su détacher cette jeune femme, et il n'avait pas su les faire sortir d'ici... La tour était un immense piège. Finalement, est ce que ce type en était le réel maitre ? Est ce qu'il ne leur laissait pas plutôt croire, ce que lui voulait bien ? La femme à ses côtés n'arrêtait pas de parler, de lui cracher son venin au visage et de faire du zèle. Le Roi la toisa du regard, face à ses revendications. La vie du Sorcier, un Enfer ? Il aurait été bien niait de le croire.
Il préféra regarder le type sur sa sorte de trône, se lever et en faire le tour. La petite fille gambadait toujours en chantonnant « Vous voyez, il a ceux qui jouent, et ceux qui réfléchissent. Les gens comptent trop sur leur propre force... Mais il leur manque souvent la clairvoyance. », « Penses-tu réellement que je ne suis que fort de corps ? Que je ne suis que l'ombre du Titan que je représente ? Tu es bien naïf de te fier aux apparences. De te fier à ce que tu vois... », « Que de belles paroles ! Il n'y a aucun moyen de te faire comprendre que je lis en toi ? Je sais parfaitement ce que tu vaux. C'était à dire rien. », « Les épreuves que j'ai traversé jusqu'ici ne t'ont pas suffit ? Ton illusion était belle pourtant. Elle était prête à y croire, mais pas moi. Je ne crois qu'en mes sens, car ceux-ci... » L'Orisha s'approcha du trône où se trouvait le Sorcier auparavant « ...sont mes réels alliés » Et il donna un coup de pied phénoménal dans le meuble. Le trône se brisa, et les murs se déchirèrent de part en part, pour révéler une pièce, tout à fait contraire à celle dans laquelle ils étaient. Plus rien n'était pareil « Comment as-tu fais ? Je... », « Je te l'ai dis... Je ne suis pas que fort. »

Cocoon observa le type qui se sentait dés à présent, complètement démunie. Les bras croisés, il vit la petite fille paniquer, puis se mettre à pleurer, en serrant sa poupée dans les bras, comme si elle avait peur qu'elle ne meure « Ton jeu est terminé. » L'Orisha s'avança vers le type, alors que celui-ci reculait. Il était en colère, agacé, fatigué, bref... Il ne fallait pas le faire chier « J'ai mis fin à ton jeu, comme je met fin à ton règne, et comme je peux mettre fin à ta vie si je veux. » Plus le Titan avançait plus la fille criait, plus le sorcier reculait « Tu vas nous faire sortir d'ici. Et tu sais pourquoi ? Sinon je séparerai ta tête de ton corps, sans avoir seulement besoin d'utiliser mon arme. Et si je te tue, nous serons renvoyé à l'entrée de la tour. A la case départ. Alors tu choisis... » Il s'accroupit pour être à sa hauteur, mettant les coudes sur ses genoux, les mains pendantes dans le vide « Et n'essaye pas de m'envoyer ta fille, d'utiliser ton Lux In Tenebris sur Zëva, ou quoi que ce soit d'autre car tu n'auras même pas fini de penser que... » Avec une vitesse incroyable, l'Orisha se déplaça pour atterrir derrière le type et lui encercla le cou de son bras « ...tu seras à la lisière de la mort. C'est bien clair ? »
Le Sorcier n'avait pas parlé, ni bougé, restant paralysé. Il ne pouvait plus rien faire, et regardait la fille pleurer. Petit à petit, celle ci s'arrêta complètement de crier, et le sorcier reprit contenance « Je... Je vais vous faire sortir d'ici... » Finalement ce ne fut pas très difficile, il n'y eu même pas à se battre. Cocoon se redressa, époussetant ses mains entres elles, avant de jauger le type malhonnête. Celui-ci prit difficilement appuie sur ses jambes molles, et finit par rejoindre la fille qui s'était complètement tu. Il tapa deux fois dans ses mains, et le décors changea complètement pour les emmener dans le hall d'entrée, où la chose avait crever le mur pour les poursuivre « Voilà... », « Sors le premier. »
Maugréant, le Sorcier s'exécuta, et poussa la lourde porte pour sortir, Cocoon le suivit à la trace, avant de l'attraper par l'épaule. Une fois que Zëva mit les pieds dehors, il s'apperçut de la réalité de la chose, et chopa le type pour le renvoyer d'où il venait, l'encastrant dans le mur d'en face, avant de fermer la porte assez brutalement.

« Terminé. L'air libre n'est-il pas merveilleux ? » S'approchant de la jeune femme il croisa les bras avant de l'observer « Comment vas-tu... ? »

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 10 Fév 2014, 15:30


La principale chose qu'elle avait envie c'était de sortir de cet endroit. Voilà trop longtemps que la jeune femme était enfermée dans la tour. N'importe quoi pouvait soudainement apparaître devant eux. Les pouvoirs de cet inconnu semblaient assez puissants pour qu'ils restent à jamais prisonniers entre ces murs. Alors que l'Orisha avait fait part de ses menaces à cet homme, elle fut interceptée par Cocoon qui posait un bras devant elle pour l'empêcher d'avancer plus près encore. Elle comprenait que la situation était plutôt critique. Si elle disait une chose de trop, ils risquaient de se retrouver esclaves de cette tour. La guerrière décida donc de se taire et recula calmement de deux pas malgré la colère qu'elle ressentait intérieurement. Elle se sentait impuissante devant tout cela. Elle ne pouvait rien faire. Cela était frustrant. Elle tournait les yeux vers la jeune fille qui était partie en courant. Les paroles de l'Orishala semblait l'effrayer. Cette fois-ci, elle n'avait plus son petit sourire narquois sur les lèvres, les regardant avec mépris. Cette fois, elle semblait bien consciente que tous les deux n'allaient pas se laisser marcher sur les pieds aussi facilement et qu'ils comptaient bien sortir de cet endroit. Les yeux de Zevä se tournèrent vers Cocoon quand, soudain, il donna un coup sur le trône du sorcier. Celui-ci se fissura et éclata même en quelques morceaux. Il était complètement défait. Les yeux vairons de la jeune femme ne se détachaient pas de cette démonstration de force et de puissance de l'Orishala. Elle s'était protégée le visage pour éviter que des débris ne foncent dans ses yeux. Cocoon réussit tout de même à convaincre le sorcier de les amener jusqu'à la sortie. La jeune femme les suivit en silence. L'inconnu poussait alors une grande porte lourde devant eux et la jeune femme fut la première à y passer. Soudain, le soleil l'aveugla et elle posa une main devant son visage­. Ses pieds étaient sur le sol. Calmement, elle posa les mains contre ses cuisses et pencha la tête vers l'avant. Elle prenait une grande inspiration pour calmer toute la tension qui s'était tant exercée sur son corps. Elle avait tant voulu sortir de cet endroit que la jeune femme ne s'était même pas rendue compte que tout son corps s'était tendu et crispé au long de cette aventure. Les paroles de Cocoon la ramenèrent à la réalité et elle se redressa, rejetant la tête vers l'arrière pour que ses longs cheveux bruns retournent dans son dos.

« - Si tu veux la vérité, je ne vais pas très bien. J'ai vécue beaucoup de choses et d'émotions dans cette tour que jamais de toute ma vie je n'ai vécue. Je suis blessée et je manque d'énergie. Toutefois, je suis contente d'être tombée sur toi dans cette tour. » Zevä n'était pas au meilleure de sa forme. Tout ses vêtements étaient recouvert de sang qui avait séché au long de leur aventure dans la tour. Malgré la guérison de Bô, la jeune femme était blessée et elle ne pouvait récupérer le sang qu'elle avait perdue. En parlant de l'animal, la panthère noire venait tout juste de sauter sur le sol par la porte où ils étaient sortis. « - Je tiens à te remercier pour ton aide. Je ne m'y serais peut-être pas sortie si tu n'aurais pas été là. Et je tenais à te remercier pour ça.» Les paroles de la jeune femme étaient absolument sincères. Elle tourna les yeux vers la tour et, lentement, elle venait de disparaître sous leurs yeux. Elle se rappela que cette tour avait sa propre conscience et qu'elle pouvait se déplacer comme elle désirait. C'était assez étrange. Zevä tourna alors les yeux vers l'Orishala. « - Et si on quittait cet endroit? » Il ne restait plus qu'à retourner chez eux. Elle avait hâte de rentrer quelque part où elle pourrait prendre un bon bain et surtout de se reposer. Certainement la première auberge qu'elle croisera sur sa route. Elle se fichait dans quel état serait l'endroit. Cela restait qu'elle avait envie de bien dormir et de se sentir bien. Bô se frotta lentement sur ses jambes et l'Orisha caressa sa tête, attendant que Cocoon se décide s'il désirait la suivre jusqu'au prochain continent ou s'il repartait dans une autre direction. Elle aimerait bien que Cocoon l'accompagne jusqu'au prochain continent. Les deux Orishas pourraient ainsi discuter le long de leur long trajet et de se connaître un peu plus. La jeune femme avait si peu d'occasions de rencontrer quelqu'un de la même race qu'elle, qu'elle espérait au fond qu'il resterait un peu plus longtemps. Ils avaient eu de fortes expériences dans cette tour et elle avait envie de se reposer. Alors plus vite ils partiraient de cet endroit, plus vite ils pourraient arriver dans un autre continent.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 10 Fév 2014, 19:24

« Je comprends. J'ai autant envie de me reposer, que toi. Je pense que l'on ne va pas trainer. » Cocoon regarda la panthère arriver vers eux, avant que celle-ci ne caresse les jambes de sa maitresse « Tu n'as plus ton casque ? » Elle lui avait dis qu'elle ne l'enlevait jamais, qu'elle détestait que les gens voient ses yeux et sa faiblesse. Mais ici, tout ces points négatifs n'avaient pas l'air de la perturber plus que ça, et vu le sang qu'elle avait perdu, ça relevait du miracle qu'elle tienne encore debout sérieusement. Leurs vêtements étaient sales, malodorants, et l'Orisha n'attendait qu'une chose, plonger dans son bain, dans ses appartements, pour pouvoir évacuer tout le stress et la saleté. Juste y penser, le faisait rêver « Je suis soulagé que nous allions bien. Toi, comme ton animal, comme moi. Nous sommes en vie et au final, c'était ce qui comptait. Ce sorcier voulait simplement nous éprouver. Je savais que je n'allais pas mourir dans cette Tour, mais nous n'avons pas la même résistance. Il était normal que tu te sentes décourager. J'étais là pour t'aider, quel piètre partenaire aurais-je fait sinon... » Le Titan s'étira de tout son long, avant de faire volte face « Tu peux marcher... ? » Malheureusement, Cocoon n'avait plus de potions, ni de breuvages pour les aider à faire les derniers kilomètres qui les séparaient des auberges environnante « Tu comptes aller jusqu'où ? Personnellement, je rentre à Mégido. » C'était chez lui après tout, alors pourquoi serait-il aller ailleurs ?

Leur chemin commença, et l'Orisha laissait derrière lui des souvenirs d'une tour, dans laquelle il n'aimerait jamais retourner. Mettant ses mains meurtries, derrière la tête, il dit « Toutes les expériences sont bonnes à prendre. Ca dépend de la façon dont nous les vivons. Des fois, certains n'ont pas la capacité de les supporter, alors que d'autres s'en accommodent. Mais il y aura toujours plus fort que nous. » Certaines personnes avec lui, au dessus d'eux, et au dessus de lui, il avait les Dieux. Jamais il ne serait quelqu'un d'extrêmement fort et résistant. Il sera toujours devancer par des gens dont il ne maitrisait pas la grandeur et, en qui de toute façon, il ne croyait pas.
Les Dieux... Quelle bonne blague. Il regrettait encore qu'Antarès se soit élevée. Ils ne méritaient pas un abandon, seulement un soutient psychologique permanent. Un guide. Jusqu'à ce qu'elle devienne Oracle, et qu'elle décède à son tour.
Mais c'était comme ça. Le Roi qu'il était ne voulait pas imiter ce parcours et ne forçait nullement pour rester libre, engoncé dans des idéaux ronds, qui permettront à son peuple de toujours plus se Libérer. Se sentir Libre. C'était ça aussi bien savoir les guider. Laissant retomber ses bras, il ne su plus vraiment quoi dire. De base, il n'était pas un grand parleur, quelqu'un qui aime s'écouter. Il préférait agir. Cocoon était un homme d'action, et peu importe ce qu'il se passait, il agissait en premier lieu.
Zëva avait du s'en rendre compte vu ce qu'ils avaient vécu. Mais ça n'en faisait pas pour autant des gens liés. L'Orishala devait penser aussi à son rôle au sein de son peuple, et ne pouvait se lier a toutes les personnes qu'il épaulait. Cependant, pour l'avoir envoyer là, Déon allait prendre sacrément cher « On peut s'arrêter dans une auberge pour la nuit, ou rentrer directement. Comme tu veux. Le seul truc est que j'ai pas pris beaucoup de pièces... » Ce qui sous entendait la chambre commune, la salle d'eau commune, et toutes les commodités. Lui se fichait de la décision de la jeune femme. C'était à son bon vouloir.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Un enchanteur éternel (Pv Cocoon)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

 Sujets similaires

-
» ¤ Quête de l'éternel / Partie I ¤
» ¤ Quête de l'éternel / Partie II ¤
» ¤ Quête de l'éternel / Partie III ¤
» La délivrance de l'éternel. [Event - Part. II]
» Au voleur [PV Cocoon]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Désert de Näw-