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 Un coeur de glace ne peut être briser que par le feu (pv Mitsu -18)

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Mer 30 Oct 2013, 01:19


« Il a disparu. » « Il n’as pas disparu. » « Alors où est-il ?! » Adam était bien incapable de répondre à cette question. Il avait pris l’habitude de paraitre serin et d’éludé ce genre de question, mais l’inquiétude commencer à guetter sa santé. Il pouvait s’amuser à fuir le monde et ses responsabilités royales mais pas sa famille, pas le Circus. Jamais ! Pour être tout à fait honnête le sorcier commencer à ce ronger les sangs depuis qu’il avait envoyait écrit a Neros pour comprendre où était son père et lors ce que la réponse fut « Il ne veut pas qu’on le trouve » Adam comprit qu’il y avait quelque chose. Bien sûr que l’ange savait où il se trouvait. Il était le seul dans ce monde à procéder l’essence magique pure de Zéleph, enfermé dans une carte. Un puissant pouvoir qui avait sur tout l’effet pratique de retrouvé le roi, ou plutôt l’ancien roi, peu importe où il était. Si l’ange savait qu’il ne voulait être trouvé cela voulait dire deux choses. Où il lui avait parlait, ou il le savait dans un endroit introuvable. Voilà que pendant que leur bon seigneur faisait ça crise de la centaine passer, ses larbins devaient gérer ses affaires à sa place et cela commencer à devenir délicat. Sur tout lors ce que la garde royal et les sentinelles venaient toquer tous les quatre matins à la porte pour savoir où était passé leur bon et grand souverain. Adam les envoyaient gentiment paitre, ce n’était pas bon pour les affaires, ils faisant fuir les clients. Il ne faisait pourtant pas trop le fier. Zéleph avait réellement disparut, effacer de l’espace de ce monde. Le sorcier était peut être aussi en colère. D’habitude, qu’importe ce qui lui passer par la tête, le réprouvé lui faisait part de ses projet, même quand ceux-ci n’étaient en aucun cas programmer. Là il n’y avait rien, pas même un signe un seul sur un mur où une bouteille vide qui lui aurait vite mit la puce à l’oreille. Que du vide. Aucune trace. Si il ne le savait pas si fort il aurait presque eut peur que quelque chose lui soit arrivé. Ou que sa femme l’eut encore enfermé. L’idée lui était bien venue, mais si son propre fils disait de lui qu’il ne voulait être retrouvé alors personne ne pourrait et ce n’était certainement pas l’œuvre de la déesse. Devant bien admettre sa défaite, il rappela tous les hommes qu’il avait mis à sa recherche. Echapper au Circus, ne pas être retrouvé dans la plus belle toile jamais tisser en ce monde, c’était tout simplement impossible sauf pour celui qui en était le maitre. « A quoi joues-tu ? » Assit dans le sièges de sa sainteté son seigneur absolue, le sorcier réfléchissait mais n’en trouver jamais la réponse et cela le désoler. Zéleph semblait savoir ce qu’il faisait et pour une fois si il faisait le mort c’était de son plein grès, ni par les caprices des dieux, ni par ses addictions mortels.

Au fin fond d’une auberge, un autre homme réfléchissait. Jouant avec une pièce de monnaie entre ses doigts, il était assis là depuis ce qui sembla un moment interminable pour le tavernier. Ce type avait l’air louche, avec sa capuche en fourrure personne n’avait aperçu son visage et on aimer pas trop les gens louche par ici. Le gars fini par jeté la pièce sur la table, ce leva, puis dans un bruit de botte frappant lourdement le bois du plancher il sortit de la bâtisse. Ce retrouvant dans la rue, un grand froid vin s’engouffré sous sa lourde cape crasseuse. Il avait voyagé. Traverser les contrer qu’il aimer le plus, pour finir ici, au porte de l’enfer. Du moins de ce qui pour lui y ressemblait réellement. Le vent glacial avait de quoi brisé toute vie ici. A deux pas à peine le désert de glace faisait place. Il restait ici le dernier semblant de vie, le dernier rempart de mère nature contre la mort et le néant. Au-delà de ce petit village et des roches froides, il n’y avait plu rien que l’haleine fétide de monstres hideux. Zéleph observa le silence autour de lui. Aucun bruit à par le vent soufflant contre les murs en bois des maisons et du tissu qui les recouvraient pour isoler les habitants. Il n’y avait ici que d’intrépide voyageurs, des chercheurs, quelque pauvres fous en quêtes de sensation forte, et d’autre née ici, des autochtones vivant ces terres depuis trop longtemps pour croire qu’il y a autre chose que cette terre maudite. Couvert de ses imposante fourrures, l’ancien seigneur des deux rives ce mit à marcher. Il n’avait craint dans sa vie que peu de chose, mais cet endroit, il fallait être totalement dépourvu d’intelligence pour ne pas le craindre. Sous ses pieds la glace craquer à mesure qu’il avancer, seul bruit qui raisonner a ses oreilles. Qu’était-il venu faire dans un endroit aussi reculer, si loin de tout ce qui fait ça vie ? Peut-être que la réponse était tout simplement là. Qui viendrait le chercher ici ? Qui le connaissait ici ? Personne. Cela ne l’avait pas empêché de changer ses cheveux écarlate en noir corbeau, tout comme la barbe qui lui pousser, ainsi il était certain que personne ne saurait. Que fuyait-il ? Là encore la réponse était très simple. Lui-même, son propre reflet, comme toujours. Il se détester, plus encore que l’on peut haïr un homme. Il avait pensé devenir meilleur, épier ses fautes en aidant son peuple, en sauvant ceux qui en valait la peine et faisant preuve de générosité. La vérité c’est qu’ainsi il ne faisait qu’un peut plus refuser l’évidence et ce rejeté lui-même. Autant être honnête, ces temps où il chercher le pardon était résolu. Il était fatiguer qu’on le supplie chaque jour. Ils voulaient tous qu’il les écoutes, qu’ils leurs dévoue sa vie, mais il n’était pas un homme bon, ce n’était pas à lui de faire cela et il avait encore la présence d’esprit de l’admettre et d’abdiquer quand il en était encore temps, avant que le pouvoir finisse par le ronger.

La puissance rendait les hommes orgueilleux et abject. Il était plus fort que mile homme et cela était déjà assez dur a porté sans qu’un peuple entier chante a sa gloire et le porte en estime plus encore qu’un dieu. Il n’en avait ni la prétention ni la vocation. Depuis plus d’un mois il vivait seul et dans une pauvreté qui lui suffisait. Il travaillait pour manger, comme autre fois. Cela le changer. En partant il n’avait prix ni argent, ni vivre, que ce qu’il avait sur lui, ses vêtement et ses bien les plus précieux, dons ses armes adoré dont il était toujours harnacher. Dans le brouillard levant, il vit à peine un enfant sourire vers lui, lui attrapant le bras suppliant de venir l’aider. C’était la cinquième fois cette semaine. Un pauvre idiot était partie seul au-delà des rochers. On entendait les cris d’horreur du perdu. Les démons de chacun ont vite fait de faire perdre la raisons à ceux qui ont la folie de vouloir braver le désert de glace. Comme à son habitude maintenant, Zéleph partie chercher l’intrépide et le ramena sur son épaules. Sans un mot, sans un regard, il lâcha le corps presque mort et paralyser de froid ou de peur, qu’importe, sur la banquise. En échange de ces sauvetage, le médecin lui offrait quelque pièces, assez pour qu’il mange a sa faim à la taverne et dorme sur une paillasse aussi confortable que le plancher. De tout cela il s‘en contenter. Il reprenait un gout certain pour la vie, retrouver cette couleur, cette sensation d’être, tout simplement. Entrant dans la petite cabane derrière la maison du médecin, là où il avait son lit, offert par le guérisseur, il se fit un feu pour ce réchauffé. Seul source de vraies chaleurs ici. Il ne buvée pas, cela lui était interdit. Il y avait pourtant pensé. Lors ce que le froid fini par ronger les os on ne pouvait faire autrement que d’y penser. Pour oublier cette envie il rouler religieusement une bague entre ses doigts. Sur sa main droite la brulure du yang le réchauffer étrangement plus qu’elle ne le punissait pour son abandon. Il n’avait pas fui, elle pouvait le trouver quand elle le voulait, il le savait et elle aussi, alors il attendait qu’elle ce pointe. L’esprit plus paisible que jamais il attendait sa colère où bien ses reproche, peut-être même son inquiétude, mais plus encore, il l’attendait elle. Il n’aurait rien à lui raconté, ni justification, ni pardon. Cela faisait longtemps qu’il c’était perdu, il cherchait juste à retrouver qui il était, elle le savait autant que lui. Sortant son tabac il alluma une cigarette, seule addiction contre la quel il ne pouvait rien.

Les flemmes oranger du feu ce refléter dans ses yeux carmin dans une lueur dangereuse. A force de refouler le démon qu’il était-il n’avait fait que créer une bombe à retardement. Cette fois il avait décidé qu’il ne laisserait plu ce genre de désastre arriver et ne risquerait plu la vie d’autant de personne, par ce que pour une fois il aller l’accepter. Oui, peut-être était-ce pour cela qu’il c’était perdu dans un coin aussi reculer. Pour médité et apprendre a accepté que l’ombre l’envahisse. Dans ce monde où il n’y avait que la force qui régner, où la justice n’est qu’un prétexte de vengeance, il avait fini par l’admettre. Son sang était démoniaque et il ne refoulerait plu jamais cette partie de lui, qu’importe le mal engendrait, il serait toujours moins terrible que les génocides dont il était capable.

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Mitsu
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Mitsu
Mer 30 Oct 2013, 11:14

« Mitsuko, tu devrais aller le chercher. Les Hommes ont cru bon d'annexer ce continent mais il n'est en rien bénéfique pour eux. ». La déesse était assise tranquillement face à une glace, fixant William dans le reflet de cette dernière. Elle en avait conscience bien qu'elle ne sache pas exactement pourquoi ni comment ce continent venait d'apparaître. Il était mystérieux et les hommes que l'on y trouvait, pris dans une glace qui semblait éternelle, n'avaient rien de rassurant. « Connais-tu au moins son origine ? ». L'Aether du temple sembla pris de perplexité. Il ne savait pas et ce fait même était troublant, voire inquiétant. Un Sympan savait tout, était capable de voir le passé, le présent et l'avenir alors si lui, qui avait atteint ce stade depuis si longtemps, avait des doutes, c'est que quelque chose d'étrange était réellement en train de se produire. « Ce continent est bien plus ancien que moi, que nous tous et que toutes les créatures vivant encore sur les terres du Yin et du Yang. En plus de cela, il semble que la magie qui y règne nous affecte. ». « Hum. ». Enfin un lieu qui aurait une incidence sur elle. Elle ne cherchait que ça, à s'amuser, à être touchée par quelque chose de plus puissant. Seulement, les duels entre Aetheri étaient interdits sur terre et Mitsuko ne pouvait pas encore rejoindre la plaine qui permettait des affrontements entre dieux. La jeune femme avait l'impression d'être prise dans une spirale infernale qui rendait sa vie fade, sans saveur, sauf peut-être quand elle était avec lui. Les Hommes pensaient être plus malins que les dieux, des hommes comme Valkan qui n'avaient que cela à faire de la défier d'une façon ou d'une autre. Seulement, si elle semblait se prendre au jeu, elle ne ressentait qu'un vide certain. Ces Hommes ne pouvaient gagner, ils devraient forcément se soumettre un jour et ce fait même ne l'intéressait pas. Elle avait toujours aimé prendre des risques et, à son niveau de puissance, elle n'en prenait plus aucun. Zéleph était le seul à lui insuffler de la vie, le seul à la faire se sentir humaine. Elle se demandait pourquoi, pourquoi est-ce qu'il en était ainsi ? Était-ce parce qu'il se rapprochait tant des dieux ou, au contraire, parce que son incroyable humanité se reflétait sur elle ? Elle soupira. Il y avait quelqu'un d'autre avec qui elle se sentait différente, quelqu'un qui, comme le réprouvé, refusait la divinité mais détenait un fragment de son âme, fragment qui faisait que lui pouvait toujours savoir où elle se trouvait alors que l'inverse était impossible. La déesse prise au piège par un mortel. Elle soupira de nouveau. Naram avait disparu, laissant le trône à elle ne savait qui. La politique lui paraissait désuète d'intérêt de plus en plus, tout comme le monde en général. Peut-être déprimait-elle au final ? Il y avait de quoi. Les dieux étaient tous tournés vers Jun et, hum, Vanille si ses souvenirs étaient bons. Deux probables futurs Aetheri. La question qui émoustillait tous les dieux de faibles puissances étaient de savoir si les deux réussiraient. Aya s'était perdue et c'était elle qui l'avait sauvé, réussissant à la faire revenir à la vie en humaine, la condition la plus noble qui soit selon la jeune femme. Mais cette dernière avait rejoint Valkan dans les ténèbres. Bien. Qu'elle s'y perde. Après tout, passer de déesse de l'amour à humaine pour ensuite devenir sorcière n'était pas courant. Les mages noirs méritaient bien des sanctions. « Tu deviens aigrie. ». « Non, je suis une déesse, c'est différent. ». Elle parlait avec William mais elle l'avait prévenu : dès qu'elle aurait la puissance nécessaire, elle se vengerait pour ce qu'il avait fait. En attendant, il était son Aether référant et elle ne pouvait se débarrasser de lui ainsi. « Vas le chercher. Il va finir par mourir de froid s'il s'aventure trop dans le désert de glace. ». « Oui, tu as raison, ça me changera de t'entendre jacasser toute la journée. ». « Cela fait déjà une semaine que nous avons commencé cette conversation Mitsuko. Seulement, tu te plonges toujours dans des réflexions qui durent des heures sans que tu sembles t'en apercevoir. ». « Le temps, quelle importance ? ». « Il en a lorsque l'on est marié à un mortel. ». Il avait raison.

Mitsuko se téléporta un peu avant le commencement du continent de glace comme lui avait conseillé William. Elle devrait faire le reste à pieds. Trouver Zéleph n'était pas bien difficile en raison de la marque qui les liait ensembles. Cela dit, la déesse fut troublée de ressentir le froid et de ne pouvoir annihiler cette sensation. Tant mieux. Arborant une robe rouge, sans manche, cette dernière se baladant dans la neige au rythme de ses pas, elle ne tarda pas à croiser un aventurier qui, en voyant cette femme, cria avant de fuir : « La reine des glacceees !!! ». Y avait-il déjà des légendes circulant sur des esprits mauvais ? En attendant, il est vrai qu'être bras nus par une telle température avait de quoi surprendre tout un peuple. De toutes les façons, les vêtements pour un dieu ne sont que fioriture. Si elle faisait apparaître un pull, elle n'aurait sans doute pas moins froid. Et c'est là que commença ses questionnements, quand elle voulut, pour faire apparence, créer quelque chose. Elle n'y arrivait pas. Elle plissa les yeux. Était-elle la première Aether à se rendre sur ce continent et à constater cela ou les autres étaient-ils restés muets face à une nouvelle qui les dépassait ? Elle oublia ce détail, marchant dans la neige jusqu'à trouver l'endroit où était terré son époux. Elle frappa à la porte et un homme vint lui ouvrir, la regardant avec un mélange d'admiration et de méfiance. « Je viens chercher mon époux. Ne vous inquiétez pas, je ne resterai pas sur votre propriété longtemps. Cela dit, si vous voulez un conseil, vous feriez mieux de quitter les lieux le plus tôt possible. ». Elle ne dit rien d'autre, se dirigeant vers la cabane où se trouvait Zéleph. Elle frappa à la porte, doucement, se demandant dans quel état elle allait retrouver l'homme. Mais, après tout, peu lui importait, le froid commençait réellement à l'atteindre et elle avait déjà vu le réprouvé dans des états inimaginables.
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Mer 30 Oct 2013, 13:05


Il réagit à peine au léger bruit sur la porte. Il l’avait entendu et ne pouvait s’empêcher d’esquisser un sourire. Il suffisait qu’il pense à elle pour qu’elle apparaisse ? Peut-être aurait-il dû essayait avant. Jetant sa cigarette dans le feu, déjà lassé, il se leva et gravit le peu de distance qui le séparait de la porte. Quand il l’ouvrit il nu aucun surprise de la trouver là devant lui, semblant n’avoir jamais changé de puis toutes ces années. Ce n’était nullement son cas. Il ne dit rien, pas un mot et ne la laissa pas non plus entré. Son regard ce planta dans celui du médecin qui l’avait suivi pour comprendre et qui comprit de lui-même qu’il valait mieux fuir comme il le lui avait était suggéré. Entre un réprouvé qui ne parler pas un mot de la langue commune et une femme semblant sortie d’un rêve il valait mieux ne pas chercher à savoir. Zéleph ce concentra à nouveau sur elle. Sa femme ou sa future, qu’importe, dans tous les cas elle était sienne. Ses yeux rouge sang parcoururent les courbes de son corps, suivant des lignes qu’il connaissait par cœur, ce mélangent au rouge d’une robe qu’une seule femme pouvait porter dans un endroit pareille. Les hommes devenait fou ici, ronger par le froid, par leur cauchemars, lui l’était déjà et elle en était la preuve la plus incontestable. Lentement ses cheveux brun redevinrent blancs et sa barbe disparut. La magie était fragile sur cette terre de glace, il n’était bien capable que de cela, cacher qui il était aux quelques inconscient venue comme lui ce perdre au porte de la mort. « Wo dreh aan din viik grik gut do ysgramor ? » Bien sûr il connaissait déjà la réponse, mais ne faisait que ce moquer. S’écartant du pas de la porte, il la laissa entré pour fermer le bois derrière elle. Il n’y avait rien a par son lit de fortune, un feu et ses quelques affaires. C’était étroit et il semblait que c’était mal isoler, mais ce n’était que le résultat du froid dévastateur qui régner en dehors. S’adossant à la porte il l’observa à nouveau en silence, croisant ses bras sur son torse. Il n’avait rien à lui dire en vérité. Etait-elle venue pour le sauver ? L’avait-elle pensé ivre mort ou tentant de ce tuer ? Il retint un rictus sarcastique. Il semblait cas chaque chapitre de leur histoire cela ressemblait à ça. Ils ce quitter heureux et ce retrouver déchirer. Ou l’inverse. Cette fois ce n’était pas le cas. Cette fois il allait bien et n’avait pas besoin qu’on le sauve, ce qu’elle s’imaginer faire certainement. Quittant sa porte bien aimer, il s’approcha d’elle et la pris simplement dans ses bras. Un geste, un seul qui lors ce qu’elle fut enfermer contre son torse, le fit se sentir entier à nouveau. Elle lui avait manqué, terriblement pour être honnête, mais il était un homme avec un sacret baguage de fierté et ne lui avouerait jamais. Quelque part il espérait qu’elle vienne chaque nuit où il lui semblait que ses os allaient céder sous le froid. Ca encore elle ne le saurait jamais.

Il avait quitté tout ce qu’il faisait qui il était depuis des années, il c’était réfugier dans une nature hostile a toute vie sur ces terres. Il se demander si elle aller lui poser des questions, et il ne pourrait y répondre autrement que par un silence. Zéleph retrouvait qui il était réellement. Un homme fait d’ombre et de lumière comme nul autre en ce monde. Il n’était pas fait pour offrir sa vie aux autres. Il avait trop longtemps essayait de racheter ses fautes pour comprendre qu’il était de ceux qui ne serons jamais pardonner alors à quoi bon perdre son temps à ce régner et vivre comme un élue des dieux lors ce que l’on est un paria. Défaisant sa prise sur Mitsuko, il planta son regard carmin dans l’émeraude des sien. « Je ne repartirait pas avec toi. » Il avait conscience qu’elle venait le chercher, mais lui n’avait nul envie d’aller nulle part. Ici dans ce lieu maudit il ressentait le danger et la peur, deux choses qu’il avait oubliées depuis trop longtemps. La sensation d’être vivant, de n’être qu’un grain de sable parmi tant d’autre, brisable comme du verre contre les rochers. Loin de tous ces idiots de souverains tous plus imbus d’eux même les uns que les autres, et leurs pleurnichard de peuples qui dans leurs vie parfaites trouvent encore de quoi ce plaindre et ce créer des problèmes pour satisfaire leur caprices. Ici il n’y avait aucune envie à satisfaire, mais les seuls besoin pour une survie bancale. De l’eau, de quoi manger et du bois, voilà les seules choses essentiels qu’ils leurs fallait. Pas de luxe ni de vin ou de bijoux. Il y avait quelque chose de dangereux ici, quelque chose d’effroyable qui l’attirait. Il avait envie de partir au-delà qu’aucun n’est jamais allé. Découvrir cette noirceur. Zéleph était depuis toujours telle un enfant à qui lors ce qu’on lui interdisait une chose n’avait qu’une envie, la prendre. Toute sa vie était ainsi ponctuer de chose impossible à gravir qu’il avait fini par avoir. Cela l’obsédait. Il était devenu d’une puissance effroyable alors qu’on l’avait toujours trainé dans la boue, il était devenu roi alors qu’il était loin du profil idéal, il était devenu plus riche qu’aucun homme ne peut en rêver alors qu’il n’avait rien, et il avait épousé la plus farouche et inaccessible des femmes que ce bas monde est connue. Qu’est-ce qui pourrait l’empêcher d’aller au-delà du désert de glace ?

S’asseyant pour finir sur sa couche, il remit du bois dans le feu pour raviver les flammes. Il faisait frais malgré toute la braise, c’est pour cela qu’il garder sa lourde fourrure sur le dos.  Levant les yeux sur sa femme, il n’oublier pourtant pas une chose, il devait encore l’épouser et pour cela il lui avait promis le mariage de ses rêve. Il retournerait sur les terres connues lors ce qu’elle voudrait que cela cette face, en attendant elle était bien trop occuper pour qu’il lui manque assez pour qu’elle insiste. Zéleph le savait, le temps n’avait pas d’incidence sur elle, mais il était aussi assez lucide pour savoir qu’elle n’avait nullement besoin de lui comme lui avait besoin d’elle. Il respectait cela, bien qu’il refuser d’y penser car cela avait tendance à lui faire plus de mal qu’il ne le voudrait. « Il m’étonnerait beaucoup que tu sois venu pour mes jolie yeux, mais comme tu vois, je vais bien, cela devrait te suffire. » En d'autre terme, elle pouvait repartir, il ne lui en voudrait pas.

Traduction : Qu'est-ce qu'une femme fait perdu aussi loin de chez elle ?*

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36412
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 30 Oct 2013, 19:08

Mitsuko s'avança doucement près du feu, regardant les flammes en tendant ses mains vers ces dernières. Le monde n'était plus ce qu'il était autrefois. Elle se demandait comment cela se faisait-il que le peuple ne se soit pas déjà insurgé contre les souverains. La population n'en avait-elle strictement rien à faire d'être manipulée par ceux que l'on appelait les grands de ce monde ? Étaient-ils tous ignorants ? Ne voyaient-ils pas qu'ils finiraient tous à l’abattoir pour des raisons d’État, pour des rivalités puériles entre rois et reines ? Elle soupira, blasée de tout depuis bien trop longtemps à son goût. « Je te comprend. ». Au final, la nouvelle ne l'avait même pas étonné mais, tout de même, quelque peu attristé. Les hommes comme son époux étaient rares et, malheureusement, elle songeait que hormis placer sur le trône des incapables, ces dernières ères n'avaient pas apporté grand chose à l'humanité. Elle se détestait d'être si dépressive, si froide, mais, au final, ne l'avait-elle pas toujours été ? Les individus criaient de plus en plus à l'injustice mais ne faisaient rien pour faire bouger les choses. Devait-elle se battre à leur place ? Faire tomber les souverains pour eux ? Non, là n'était pas sa mission. Le peuple était mécontent, les souverains étaient mauvais, le système entier était bancale et, elle, prise dans un cercle sans fin de réflexion, voulait simplement retrouver sa mortalité. « Si je pouvais, je resterai ici avec toi mais il semble que l'endroit soit néfaste pour les mortels comme les immortels. Fais attention Zéleph, ce lieu te rendra faible. ». C'était comme dire à une montagne qu'elle finirait en un simple cailloux. Seulement, elle le pensait réellement. Personne ne savait à quoi correspondait ce nouveau continent mais elle était certaine que le système était sur le point d'imploser. Elle avait même senti un déséquilibre dans la magie des cristaux formant le cristal maître. Elle n'était pas idiote, elle savait que si cette puissance s'affaiblissait, la puissance de Sympan, alors le monde tomberait en ruine. Elle soupira de nouveau, n'ayant aucune envie de penser à cette possibilité. Elle devait attendre et, quoi qu'il en soit, elle n'avait pas la magie requise pour être certaine de quoi que ce soit. La seule chose qui était sûre à ce moment précis c'est que les bras de son époux lui avaient manqué. Et, encore une fois, elle devait lui parler de quelque chose, une décision qu'elle avait prise, une décision sur laquelle elle revenait à chaque fois mais qui, finalement, lui paraissait la meilleure de toute. Elle tourna son regard vers l'homme avant de lui sourire. « Vois-tu, lorsque j'aurai atteint la puissance requise, un choix s'imposera à moi. Plusieurs possibilités en somme. Je pense qu'alors, je ferai le choix de la réincarnation. Un oubli total de ce que j'ai vécu jusqu'ici. ». C'était égoïste sans doute. Mais pourrait-elle seulement l'oublier ? Elle savait qu'elle voudrait revenir en humaine, elle savait qu'elle conserverait la même apparence, elle savait beaucoup de choses, elle y avait réfléchi. Elle voulait oublier Naram, oublier Jun, oublier ceux qui avaient contribué à faire de sa vie ce qu'elle n'avait désiré. Mais lui, cet homme qui la soutenait, son époux, c'était sans doute le seul qu'elle ne souhaitait voir disparaître. Peut-être pourrait-elle poser une condition, celle de conserver la marque de leur mariage ? Elle ne savait pas mais elle continua comme pour se justifier. « J'ai trop vécu Zéleph. L'humanité entière me dégoûte, les dieux me dégoûtent. Je sais trop de choses pour mon propre bien et je conçois également que je n'ai pas encore atteint la fin du chemin qui a été tracé pour moi. Depuis que j'ai perdu notre enfant, je ne cesse de me rendre compte qu'il n'y a rien pour me blesser réellement, qu'il n'y a rien pour me faire trembler, pour me faire tomber. Les autres dieux ne cherchent pas le conflit, les seuls duels qu'ils se portent se font par l'intermédiaire de leurs fidèles. Je ne veux plus jouer aux échecs. Je veux redevenir idiote, je veux croire en un avenir meilleur même si ces croyances sont totalement erronées. ». Elle parlait de cela maintenant mais elle savait qu'elle ne faisait rien pour devenir plus puissante non plus. Elle avait perdu le goût du défi, elle avait perdu beaucoup. Peut-être ne redeviendrait-elle mortelle que dans trois siècles après tout. Zéleph serait peut-être mort d'ici là. Comment savoir ? Elle se demandait pourquoi elle lui en parlait maintenant, alors qu'elle était si loin de son but.

Lentement, elle vint s'accroupir entre les jambes du roi assis sur son lit. Les mains sur les genoux de l'homme, elle lui demanda doucement : « Tu comprends ? ». Elle n'attendait pas réellement d'acceptation de sa part, ni même une réelle compréhension en fait. Ce qu'elle lui avait dit signifiait simplement qu'elle le prévenait du futur. Mais comment savoir ce qu'il se passerait d'ici là ? Ce temps effacé où Jun avait annihilé tous les dieux avait déjà montré que rien n'était immortel, que rien n'était éternel. « Peu importe. Tu m'as manqué. ». C'était la pure vérité. « Écoute, j'ai conscience que tu dois te plaire ici mais je t'assure que j'aurai préféré que tu choisisses de te perdre dans un autre lieu. ». Elle sourit. « Surtout que je me vois mal me marier ici. ». Elle était venue pour cela aussi, elle ne pouvait le cacher. La perplexité que causait leur relation parmi les Aetheri était bien la seule chose qui l'amusait encore. C'était rare qu'un dieu se marie avec un mortel. Bien souvent, ils se contentaient de partager la couche de ces derniers, leur laissant comme souvenir un ou deux enfants. Mais eux, Zéleph et elle, étaient différents. Et c'est pour cela qu'elle avait bien l'intention de se marier devant tous ces semblables. Ça ne plairait pas à son époux mais peu importait. Elle avait envie de bousculer un peu les siens, de provoquer leur colère, de les défier, de se battre. Mitsuko avait compris que le seul moyen de retrouver la flamme qui brûlait en ses yeux jadis était de se battre contre plus puissant qu'elle et, donc, plus puissant que son époux également. Elle se riait du danger, elle se jetait à corps perdu dans les situations les plus extravagantes, dans celles qui lui semblaient perdues d'avance. Après tout, qu'est ce qui avait motivé ses rencontres incessantes avec le réprouvé avant qu'ils ne se marient ? Qu'est ce qui motivait encore ses visites à cet homme qu'elle aimait trop pour que cela se finisse bien ? Il était dangereux.
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Mer 30 Oct 2013, 20:31



Zéleph commença à grogner, mécontent. L’amnésie commençait à être une gangrène dans sa vie qu’il aurait bien voulu faire disparaitre. Elle était donc là pour ce justifier d’un choix de vie qui l’éloignerait de lui plus qu’elle ne l’était déjà. C’était un coup de poignard dans le cœur. L’hémorragie était bien réelle et conséquente. Il se renfrogna, ce renferma. Non, il n’aimait pas les vérités qu’elle déclarait avec ce manque de tact qui lui était tellement naturel. A défaut de lui avoir appris la délicatesse il lui avait inculqué l’honnêteté, et malheureusement il ne savait ce qui était le mieux au final. Elle désirait oublier toute leurs vie alors que lui sen souviendrait. Leur fille ? C’était cruel. Elle le laisserait seul devant une réalité dés plu douloureuse. Ce n’était pas la première fois et il se savait assez solide pour tenir le poids d’un passer commun, mais malgré tout ça n’empêcher pas la douleur dans sa poitrine. Il ne comprenait même pas quand cela aurait lieux, mais il en avait au moins la raison. Une raison qui l’emplissait d’une sourde colère. En quoi les dieux doivent chercher leurs propres bonheurs ? En quoi les dieux doivent-ils trembler ou tomber ? Ô cela faisait longtemps que Zéleph avait cessé de croire en ces divinités, et cela malgré la place de sa femme. Croire en des êtres aussi imbus d’eux même que le sont les hommes. Il était triste de voir comme les créations ne sont que des reflets de leurs créateurs. Mitsuko devant lui, si près, il fut forcé d’enlacer son regard au sien malgré les reproches qui bouiller en lui tel une tempête. La comprendre ? Elle lui faisait croire qu’elle désirait son approbation alors qu’il savait que c’était faux. Bien sûr que non il ne comprenait pas, qu’elle ne lui demande pas une telle absurdité quand elle-même ne lui pardonne pas d’avoir oublié. Par fois elle insulté elle-même sa propres intelligence et c’était terriblement affligent pour lui de comprendre qu’en réalité elle s’abaisser à son niveau. Comme si il était un enfant. Il serra les dents, ses yeux ne pouvant refléter que sa colère et sa douleur. Il avait était si heureux de la voir et il suffisait d’une seconde a peine pour qu’elle brise son plaisir. Cette femme était son poison.

Agacer il finit par se défaire d’elle et ce lever ne supportant plu sa proximité. Il se savait faible lors ce qu’elle le toucher, elle pouvait apaiser sa colère en un seul baiser et il détestait cela. Il voulait cracher sa colère et son venin. Décidément dans ce bas monde il n’y avait aucune justice pour lui. Il se retrouva de l’autre côté de la pièce, frappant de colère le mur, juste assez pour craqueler le bois. Aujourd’hui après tout ce temps le contrôle sur sa force était total et incontestable. Malheureusement elle ne lui servait à rien lors ce qu’il se retrouver face à sa femme. Il resta dos à elle, incapable d’affronter son regard sans finir par être odieux. Son esprit ce perdit. Pouvait-il lui en vouloir si elle voulait suivre sa voie ? Ils ne s’étaient jamais promit de s’enchainer, chacun deux avaient leurs destins tracer, lier mais trop différent. En cela résider toute la complexité d’un tel amour. « Les deux faces d’une même pièce ne peuvent jamais êtres éclairés par la même lumière. » Un dicton réprouvé d’une logique implacable et qui ne pouvait être expliqué autrement qu’en les regardant. Quand l’un est dans l’ombre, l’autre rejoins la lumières. Trop différent pour être ensemble et pourtant inséparable. Il est impossible de voir les deux faces d’une même pièce par ce qu’il est impossible de les séparés. Zéleph sourit malgré lui. Le paradoxe de deux être indissociable et douloureusement torturé par leurs liens, des liens qu’ils chérissent avec amour plus que tout. Il n’y avait réellement que de la place pour des fous en ce bas monde. Sortant de sa poche la même bague avec la quel il jouait avant qu’elle n’arrive, il se retourna enfin, s’adossant au mur. Il préféra taire sa colère et abattre un nouveau sujet. Sage décision pour un homme qui désirait retrouver le mal qui l’avait quitté. « Tu sais ce qui me plait ici ? Je ne suis personne. Qu’un étranger, un réprouvé ne parlant pas un mot de langue commune. J’ai retrouvé mon libre arbitre. Je suis assez fort pour reprendre une place que j’ai toujours convoitée. » Il ce redressa, souriant cette fois d’un air dangereux. Quelque chose de malsain, de terrifiant habiter son regard. Il avait retrouvé ce qui le faisait vibrait autre fois, cette chose qui lui donnait ce magnétisme animal. L’instinct de survie. « Etre le prédateur. » Dans un monde où ne règne que la loi du plus fort il c’était battue toute sa vie pour devenir le maitre du jeu. En ces lieux il avait la sensation de pouvoir gagner la seule vrais couronne qui valait le coup de ce battre et de mourir. Une couronne que les autres souverains ignoraient et dont la plus par serrait terrifier de devoir atteindre. Il était plus facile de faire courbé l’échine a un peuple déjà soumit et depuis toujours éduquer à baisser son froque devant les « grands de ce monde », que de la gagner dans un combat acharner où sa vie ne tien cas un fil et a sa propre force. Ici, il était vrais, les dieux ne pouvaient rien pour les mortel. Ni prières, ni supplication ne pouvait épargner une vie, pas même la sienne. « Si cela veut dire risquer ma vie, eh bien soit, elle n’as jamais valu grand-chose de toute façon. » A présent seulement depuis longtemps il ressentait le gout de la vie. Un ricanement lui échappa, l’ironie de la situation le frappant. Voilà, il le savait pourtant qu’il ne fallait pas tendre le bâton pour ce faire battre. Il venait exactement ou presque de donner les même raison qu’elle, à la différence que lui ne désirait plu jamais effacer son visage de sa mémoire. C’était même les traits qu’il désirait donner à la mort lors ce qu’elle viendrait le chercher. Il se laisserait attiré dans ses bras, comme un enfant se réfugie auprès de sa mère et tant pis si cela ébranle son image de colosse, il n’en aurait plus rien à faire lors ce que son corps ne serrait plu que terre. Il voulait mourir glorieux, l’arme à la main, et le sang de ses ennemies sur son visage. Libre d’être un homme sans devoir, ayant tout accomplit pour sa foi la plus sombre. Mourir heureux.

« Je t’offrirait le mariage dont tu rêves. Je tes promit les plus beaux jours de ta vie à mes côtés, même si ceux-ci serrons éphémère dans ton esprit, il resterons graver en ton âme et ton cœur. » Zéleph croyaient depuis longtemps a ses propres précepte et a ceux de son peuple. De l’amour plus puissant que cent mille homme au cœur courageux et assoiffer de vengeance sur un champ de bataille. Il rangea à nouveau la bague. Elle disait qu’il deviendrait faible en restant ici. Eh bien que cela arrive et il se battrait jusqu’au bout, et cela même si il doit poser genoux à terre. Il resterait l’homme orgueilleux qu’il avait toujours était et ferait l’affront a ses ennemies de les regarder dans les yeux jusqu’au bout. Il se battait contre le monde, contre la nature et son propre destin. Pour vivre tout simplement. Ici ou ailleurs il serait toujours le même. On pouvait l’abattre et le mettre à terre, son honneur serrait sauf et son cœur jamais soumis. « La magie ne deviens ici que mirage, et c’est tant mieux, moi je n’en ai jamais eu besoin pour me battre. » Il détestait les lâches qui se cacher derrière leurs illusion et artifice de marcher. « La magie n’est que pour les femmes et les pleurnichards. » Il sourit. « Je ne suis ni l’un, ni l'autre. » Il n’avait pas peur de la faiblesse, sa force était réel et n’avait rien de magique où de surnaturelle, elle coulait en lui, étaient faites de muscles et de conviction. Peut-être aussi d’entêtement. « J’irai au-delà de ce que tous les hommes on était capable d’accomplir. Je ne reviendrais peut être jamais, mais j’aurais au moins accomplit quelque chose de plus grand que seulement être ce bon seigneur des deux rives. » Il l’avait presque dit avec dégout. Détestant le pouvoir, il l’avait pourtant supporté plusieurs années et aujourd’hui il en suffoquer. Son peuple s’en sortait, ils étaient à présent autonome et pouvait ce défendre, bien que sa race resterait à tout jamais l’enfant batard des anges et des démons. Contre cette vérité personne ne pourrait rien y faire, et personne ne le ferait. Après tout c’est ce qu’ils étaient et le nier ou se battre contre l’idée d’être des monstres de la nature n’était que nier la réalité. Lui l’accepter, son peuple finirait par l’admettre et le monde s’en porterait bien mieux.

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Mitsu
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Mer 30 Oct 2013, 22:57

Mitsuko se redressa, levant le visage vers son époux qui se trouvait de l'autre côté de la pièce. Il y avait quelque chose d'aussi dangereux qui se dégageait d'elle, comme si les propos de l'homme avait réveillé cette partie faite de majesté et de fierté qui sommeillait en elle, cette partie qui acceptait tous les défis et les relevait sans aucune hésitation. « Le prédateur, vraiment ? ». Elle se mordit la lèvre inférieur un court instant, s'avançant vers lui comme s'il n'était que la proie. Elle s'arrêta à quelques centimètres de Zéleph, faisant glisser l'une de ses mains sur son torse pour attraper le tissu un peu en dessous de son cou. Elle ne tira pas, sachant très bien que dans l'état actuel des choses elle serait incapable de le soumettre à sa volonté. Il avait bien fait de venir se perdre dans le désert de glace, un des seuls endroits où elle était plus faible que lui. Finalement, ça lui plaisait bien. L'idée l'émoustillait. Elle se souvenait que trop bien de la petite expérience qu'ils avaient vécu, lui en Aether, elle en réprouvé. Depuis, elle ne rêvait que d'inverser la balance. La soumission était une chose délicieuse car ce n'était qu'en la ressentant que l'on cherchait à dominer. Être au sommet de la chaîne alimentaire, voir les individus lécher ses bottes, ces choses ne plaisaient pas à cette femme. Déesse de la justice, elle aurait dû être celle du chaos, cela aurait été nettement plus amusant. Seulement, la justice cachait bien des mystères. Le dicton de son mari s'appliquait également à son pouvoir divin. La justice pouvait être bonne, pouvait réparer les erreurs mais elle pouvait aussi pousser le peuple à s'insurger pour obtenir lui-même satisfaction. Un côté dans la lumière et l'autre dans l'ombre. Une même pièce. Rien n'était tout blanc ou tout noir et elle n'était sans nul doute pas une déesse bénéfique comme le croyaient un bon nombre d'imbéciles. Elle sourit, si proche de Zéleph. Il l'électrisait totalement avec ses propos. « Ne t'inquiètes donc pas. Je ferai en sorte d'être toujours à toi et, si j'échoue, tu auras cas venir prendre ce qui t'appartient. ». Elle fixa un instant le bois qui avait craqué sous sa force, ne cachant pas son contentement. Peut-être était-ce malsain mais elle aimait le voir en colère, surtout quand cette colère la concernait directement. Il était beau dans ces moments, sauvage. Mitsuko était paradoxale mais, au final, ce trait de caractère se retrouvait également dans la bipolarité des réprouvés. La douceur, la rudesse, elle épousait les deux, elle désirait les deux, elle était les deux. Elle murmura. « De plus, si je me réincarne, cela ne sera pas avant un grand nombre d'années. Peut-être seras-tu déjà mort dans ton entêtement à ce moment là ? Mais si tu ne l'es pas, alors tu devras te montrer tendre mon amour car, je serai alors bien plus faible que je ne l'ai jamais été. ». Si cela se faisait, elle supposait que sa puissance se désintégrerait à jamais, qu'elle redeviendrait une simple humaine sans force, sans défense. Mais n'était-ce pas cela qui était excitant ? Prouver encore une fois qu'elle pouvait tout détruire pour mieux rebâtir ? Un éternel recommencement était bien plus intéressant qu'une stagnation ennuyeuse au sommet. En cela, elle comprenait les désirs de son époux. Ils étaient semblables, un peu trop à son goût.

Mitsuko se servit de la dernière phrase de l'ancien roi pour rebondir sur le mariage. Il voulait aller plus loin qu'aucun homme n'était encore allé ? Il aurait ce qu'il voulait là encore. Elle sourit, lui exposant la situation, plongeant son regard dans le sien. « Vois-tu, mes semblables voient notre union d'un très mauvais œil. Déjà, à l'époque, le plaisir n'avait guère été au rendez-vous mais à présent qu'ils savent que nous désirons nous unir à nouveau, leur état d'énervement a bien empiré. Seulement, cela me plaît bien plus que je ne pourrai l'avouer. ». Ses yeux devaient briller d'une lueur électrisante, la lueur que l'on voyait parfois étinceler dans le regard des combattants. « Alors je pense inviter tous ces Aetheri à notre mariage. Tous, sans exception. ». L'on pouvait penser qu'elle était folle de faire cela mais elle savait qu'aucun des divins ne ferait quoi que ce soit. Ils avaient déjà éloigné Naram d'elle parce qu'ils jugeaient que cela était dangereux pour l'équilibre. Mais, en l'état actuel des choses, ils ne pouvaient écarter Zéleph. Ils étaient déjà mariés, c'était bien trop tard. Le réprouvé était un colosse, une légende et peu importait ce que les dieux pensaient, ils n'oseraient pas s'en prendre à un mortel d'une telle envergure. Ils n'auraient cas ravaler leur fierté mal placée en regardant l'une des leurs s'unir encore avec un mortel, prouvant ainsi que le clivage entre Dieux et Humains n'était pas si grand. Puisque l'humanité entière était à la botte des souverains et des aetheri, Mitsuko avait envie de détruire cette équation. Il n'était que justice que ceux qui payaient pour les erreurs des autres soient dédommagés. Elle avait son idée et, à vrai dire, son jeu était dangereux, aussi dangereux que celui auquel s'adonnait le réprouvé à rester dans le désert de glace. Doucement, elle annonça, reprenant les propos de l'homme qu'elle aimait. « J'irai au delà de ce que tous les Aetheri ont été capables d'accomplir. Je ne reviendrais peut-être jamais mais j'aurai au moins accompli quelque chose de plus grand que le fait d'être seulement cette bonne déesse de la justice. ». Elle rit, tirant un peu sur les vêtements de l'homme pour le rapprocher d'elle. « Les jeux dangereux sont les plus excitants, n'est ce pas ? ». Elle s'approcha, déposant un baiser dans son cou. « Et entre nous, je suis aussi un prédateur, un prédateur qui est resté attaché bien trop longtemps... ». La dépression, l'ennui, cela faisait un temps certain qu'elle vivait en supportant ce fardeau. Mais elle n'en voulait plus, elle ne voulait plus se conformer à ce que l'on attendait d'elle, à ce qu'elle était sensée faire. Elle voulait simplement être libre de ses choix, être libre de s'en prendre aux siens, de s'en prendre aux souverains, de réveiller les foules. Elle sourit de nouveau, ses lèvres touchant le cou de l'homme alors qu'elle était sur la pointe des pieds et qu'elle l'avait forcé à se baisser un peu. Toujours électrisée par sa présence, elle demanda : « Tu as l'intention d'accomplir seul ce qu'aucun homme n'a accompli auparavant ou tu toléreras une présence divine à tes côtés. C'est que, là tout de suite, je n'ai plus du tout envie de retourner d'où je viens. ». Elle déposa un nouveau baiser dans son cou, passant totalement à autre chose, comme si sa phrase n'avait eu aucune ambiguïté. « As-tu des nouvelles de Neros ? ».
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Jeu 31 Oct 2013, 00:55



Un grognement vin à nouveau briser son silence. Cette femme, il l’avait choisi, il ne pouvait s’en prendre cas lui-même quand elle le rendait fou. Les mains agrippant fermement sa taille, il baissa son regard sur son visage. La douceur et l’innocence même. Il n’avait jamais crue à son numéro. Elle avait toujours eu l’air trop propre pour l’être réellement. Inversant leur positions, il la plaqua avec force contre le mur auquel il c’était adosser quelque minutes plus tôt. Emprisonner entre son corps robuste et la paroi solide qui constituer sa demeure de fortune, il prit soin d’apprécier le moment. Celui ou pendant un cours instant il pouvait ce venter de la dominer. Sans attendre un instant, la patience n’étant pas une de ses vertus, il plongea dans son cou. Sa peau était froide et il n’eut qu’une envie, qu’un seul désir, celui de la réchauffer de ses lèvres affamer. « Ne parle pas de notre fils lors ce que j’ai envie de toi. »  Cela serrait un peut déplacer et aurait de quoi lui couper tout envie, enfin, si cela était encore possible d’arriver à un tel exploit. Pour être tout à fait honnête il faudrait qu’elle ne parle jamais de Neros dans le cas où il avait toujours envie d’elle, mais cela restait un point à débattre. Son bassin ce colla de lui-même au sien, ses mains l’attirant a lui alors que son corps l’écraser contre le bois dur et froid du mur. Zéleph avait du mal à ce contenir, et en toute objectivité, il lui était clairement impossible de le faire. Pour ça défense il était esclave de cette femme et cela faisait un peu plus d’un mois qu’il rêver de la retrouver. Attrapant vigoureusement ses fesses, il la souleva, le portant à sa hauteur pour à nouveau la plaquer contre le bois. Il écrasa littéralement sa bouche contre la sienne, herchant désespérément le contacte, et tant pis si il ressemblait à un perdu à s’abandonner si facilement a ses pulsion. Après tout, à vivre comme des animaux on finit par en épouser les besoin, et cela faisait fort longtemps que Zéleph faisait partie du règne animal plus que celui des hommes. Au contact de ses lèvres, de sa langue contre la sienne le réprouvé retrouver le brasier d’un désire capable de tout détruire autour de lui. Elle lui avait manqué, maintenant, dans ses bras elle, ne pouvait que le savoir. Oui il était faible, d’une de ces faiblesses viriles qui faisait de lui un homme heureux. Il la connaissait par cœur et avait appris à le comprendre comme aucun autre ne le pouvais, il savait lors ce qu’elle jouait avec lui, mais il n’avait pas envie de jouer aujourd’hui. Sa peau, son parfum, ses soupires, tout lui avaient manqué à lui en arracher le cœur. Ce soulagement qu’il éprouver en l’embrassant, en la caressant, était également douloureux. Il lui en fallait toujours plus, il voulait tout et tout de suite. Il la prendrait contre ce mur s’il le fallait. Sa cape tomba à ses pieds et ce ne fut pas le dernier tissu à le suivre.

Ses mains serrant durement les cuisses de sa femme, il lui releva sa robe sans ménagement. Retirant sa bouche de la sienne, il prit malgré son empressement, le temps de plonger son regard dans le sien. Il aimer lire cette lueur dans son regard, lors ce qu’elle le désirait, lors ce qu’il la faisait attendre et qu’elle n’était encore pas assez frustrer pour le supplier à haute voix mais le faisait de son magnifique regard vert. Il lui sourit, satisfait, avant de se pencher à nouveau et d’embrasser ses lèvres meurtrie de leurs violent baiser précédent avec plus de douceur comme pour ce faire pardonner. Pardonner du coup violent de rein qu’il lui offrit a l’instant. Leur corps s’unissant pour ne faire qu’un seul. Enfin. Il ne prit pas longtemps avant qu’il reprenne sa mauvaise habitude, ce laissant submerger par sa passion. Il ne lui laisser aucune chance de résistance et jouie de cette dominance, souriant presque en l’embrassant langoureusement, s’amusant à étouffer son plaisir dans sa bouche. Il désirait la faire suffoquer, la dévaster de plaisir avant de se soumettre à son tour, mais jamais sans qu’elle n’est était vaincu avant lui. Sous ses coups de reins, il gagna, ce qui était pour lui toujours comme ses plus belles victoires. Entre les cuisses de sa femme, avec passion et un amour violant mais pur, il cueillit sa délivrance dans une dernière attaque pour ensuite y trouver la sienne dans un dernier râle. S’effondrent sur sa proie il chercha son souffle mais ne fit que ce perdre dans son délicieux parfum. Pourquoi devait-elle être aussi envoutante alors même qu’il venait de lui faire l’amour comme le sauvage qu’il était ? Après un instant où il reprit ses esprits, redescendant de ce qui semblait être le paradis, le froid les rattrapa vite. Il n’attendit pas une seconde pour la portée jusqu’à sa couche et l’allonger sur la paille. Ce n’était pas confortable, mais c’était toujours mieux que le bois et cela avait au moins l’avantage de ce chauffé au contact des corps. Il abatis les fourrures qui lui servait de couvertures sur eux pour s’assurer de leur survie, puis la serra simplement contre lui, ce qui restait encore le plus simple des remèdes.

Zéleph se sentait complet avec elle. S’il avait pu il ne l’aurait jamais lâché, lui refusant toute possibilité de fuite. Seulement voilà, madame était farouche et sauvage. Il ne pouvait lui en vouloir, il n’était pas aisé de le mettre en cage non plu, enfin sauf lors ce que ce sont les Dieux qui le désires et dommage pour lui, elle était l’un d’eux. « Crois-tu que la femme que tu seras en ayant tout oublié, aimera toujours un rustre dans mon genre ? »  Il ressasser la même chose. C’était qu’il préférait encore mourir pour ses conviction qu’affronter le regard indifférent de sa femme lors ce qu’elle ne l’aimerait plu. Il ne savait pas s’il supporterait qu’elle ne lui apporte aucune attention, qu’il devienne un étranger parmi tans d’autre. « Il faut être aussi torturé et folle que toi pour en venir à une telle extrémité. »  Il refuser de parler des Aetheri. Les savoir présent à son mariage le rendait fou de rage. Ces dieux en papier mâcher lui donnait envie de vomir, mais si tel était les désirs de sa futur épouse alors il si plierait. Cela aller être une sacrée fête si elle voulait son avis et il ne faudrait pas trop chercher si il était aigris pendant la cérémonie. Quoi qu’il en soit il était préoccupé par bien autre chose, une chose qui était aussi incertaine que le faite qu’il allait lui faire assez l’amour cette nuit pour qu’elle ne puisse pas repartir au petit matin. Quoi que non, cela, c’était une certitude. Le réprouvé serra plu fort sa femme contre lui, dans des bras qu’il voulait assez robustes pour tout affronter, même un futur qui lui semblait sans saveur si elle n’en faisait plus partie. Tout cela avait un gout de déjà vue au final. « Où n'avoir aucun amour propre. » Sa mauvaise opinion de lui même restait pour toujours encré en lui comme une tumeur et la peur de la perdre n'en était que plus accentuer. Elle ne pouvait lui reprocher d'être inquiet, au contraire, cela semblait être une preuve d'amour.

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Mitsu
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Mitsu
Mar 19 Nov 2013, 22:00

« Pourquoi pas ? ». Mitsuko venait de murmurer ces deux mots, sa main caressant le torse de son époux. Pourquoi ne devrait-elle pas continuer d'aimer un homme aussi rustre puisque tel était son bon plaisir ? En réalité, elle avait réfléchi à la question plus d'une fois et était arrivée à la conclusion qu'il y avait plusieurs possibilités possibles. En cela, elle devait être franche avec Zéleph car, après tout, si elle faisait le choix de rester une déesse, les conséquences seraient forcément néfastes à un moment ou à un autre, inéluctablement. Elle n'avait aucune envie que ce destin tragique finisse par arriver, elle n'avait aucune envie d'être celle qui resterait pour l'éternité. C'était plutôt difficile de penser à de telles choses alors qu'ils venaient de ne faire plus qu'un, alors qu'elle s'était perdue dans ses bras comme elle adorait le faire. « Zéleph. ». Sa voix était bien plus sérieuse, son corps collé au sien comme si jamais elle ne souhaitait être séparée de lui. « Si je continue à être immortelle, il arrivera un temps où tu mourras. Bien entendu, ton esprit te survivra, ton fantôme, mais ce ne sera plus pareil. ». Elle n'avait aucune envie de rater son trépas parce qu'elle aurait fermé les yeux ce qui lui aurait semblé être quelques secondes mais qui, dans la réalité des mortels, auraient représenté bien plus. Elle n'avait aucune envie de se rendre compte, un jour, qu'il n'était plus là, plus à ses côtés, que le corps de l'homme avec qui elle avait choisi de partager sa vie n'était plus que chairs immobiles. Elle souhaitait le sentir à ses côtés et non continuer à vivre avec le poids de son absence sur le cœur. « Si je redeviens mortelle, alors nous vivrons sur le même plan, peut-être même que je disparaîtrais avant toi mais si cela n'était pas le cas, je ne te survivrai pas éternellement. ». Peut-être cela semblait-il totalement égoïste mais c'était plutôt logique. Elle était plus vieille et même si elle avait cessé de compter les années de son existence, le fait d'être Aether lui donnait l'impression d'être née en même temps que ce monde. Bien entendu, des éléments lui restaient inconnus mais c'était comme si elle était presque omnisciente. C'était cette omniscience qui ne lui plaisait pas. Elle ne souhaitait en aucun cas tout connaître, tout savoir, tout deviner. Il lui fallait une dose de défi, des combats à gagner. De plus, tenir tête aux autres Aetheri ne l'amuserait qu'un temps, juste celui de réussir à les mettre en difficulté. Néanmoins, l'arrivée de ce nouveau continent contribuait largement à éveiller sa curiosité, c'était un fait.

La jeune femme bougea légèrement, enroulant l'une de ses jambes autour de celles de son époux pour se coller un peu plus à lui. Mitsuko leva son regard vers celui de son époux, souriant. « Quant à mon amour propre, il ne s'est jamais aussi bien porté que depuis que je suis ta femme. ». Après tout, qui pouvait se vanter d'être aux côtés de l'homme mortel le plus puissant de ces terres ? Elle rit, amusée de cette pensée. La force de Zéleph n'avait rien de magique et c'était justement cela qui était fascinant, surtout pour elle qui avait toujours contrôlé son échiquier en usant de ses pouvoirs. Fascinant pour elle, bien sûr, mais également pour beaucoup d'autres, notamment certains dieux. Les hommes comme lui étaient rares et, quelque part, il était en totale opposition avec ceux qui, comme Naram, n'étaient que magie. C'était un choix, la déesse en avait conscience, un choix qui avait éveillé sa curiosité et qui l'émoustillait encore et toujours. Peut-être que cela avait contribué au fait qu'elle soit attirée par lui mais, au final, il y avait tellement de choses qu'elle aimait chez son époux que sa force n'était qu'une partie de la raison de son amour. « Et puisque tu tiens tellement à ce genre de commentaires, n'es-tu pas, toi aussi, totalement fou pour t'être marié à la femme la plus insupportable de ces terres ? ». Elle se hissa doucement pour atteindre ses lèvres, l'embrassant doucement. « Ce qui m'étonne, c'est que tu sois encore vivant. Non vraiment, personne n'a survécu aussi longtemps que toi sans devenir totalement fou. ». Elle rit encore, sachant très bien, derrière sa plaisanterie, que la vie de Zéleph à ses côtés n'avait pas été de tout repos et qu'elle était la cause de bien des problèmes, directement ou indirectement. « Pour ce qui est de ta question, sache que si j'oublie tout, je t'aimerai de nouveau dès que je poserai les yeux sur toi, même si je ne l'avouerai probablement pas tout de suite, je te laisserai me faire la cour. ». Doucement, en souriant, elle descendit ses lèvres dans son cou, l'embrassant. Si elle redevenait humaine, elle ferait en sorte de faire les choses dans les règles de l'art, de façon à ce qu'il n'en souffre pas. Peut-être exigerait-elle que la trace de leur mariage reste à jamais ancrée dans sa chair ? Elle ne savait exactement, n'ayant pas encore assez d'omniscience pour être en mesure de prévoir, mais elle n'avait aucune envie qu'ils redeviennent deux étrangers.

Reposant sa tête contre son torse en le caressant, elle lui demanda : « Alors mon cher et rustre mari, quels sont les plans pour demain ? Après tout, perdu dans ce désert de glace, sans royaume et sans Circus à gérer, tu dois bien avoir des occupations, non ? Puisque je compte rester un certain temps à tes côtés, j'aimerai partager cela avec toi. ». Il ne lui avait pas parlé de sa décision de quitter le trône, ni de pourquoi maintenant, mais elle espérait qu'il le fasse. Oh bien sûr, elle savait qu'il ne s'était probablement jamais senti à sa place sur le trône mais la question qu'elle se posait était surtout ce qui avait motivé ses actes. A moins que celui-ci ait réellement décidé de tout laisser tomber comme l'on décide de manger une pomme en dessert. Quoi qu'il en soit, elle respectait bien entendu ses décisions, bien qu'elle soit, à présent, la seule à avoir des obligations. Elle aurait aimé pouvoir suivre le même chemin que lui mais elle ne le pouvait plus. Elle avait perdu sa liberté dès qu'elle était passée dans le clan des immortels. Elle la retrouverait, tout n'était uniquement question de temps.
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Lun 02 Déc 2013, 22:44



Zéleph n’avais peur de pas grands choses. Pour dire la vérité il n’avait peur de rien, même plu de son propre trépas. Cela faisait longtemps qu’il savait sa vie sans valeurs et ne compté pas lui en donner une. Seulement, si la sienne ne valait rien, il mettait en celle de sa femme la plus grande valeur de ce bas monde, et si il devait avoir peur d’une seule chose c’était de ne plus pouvoir jamais enlacer ce corps sortant de ses rêves les plus fous. Alors malgré lui, il ce renfrogna. Il lui semblait impensable qu’elle lui échappe. Après tout ce temps, après toutes les épreuves, elle voulait à nouveau faire de leurs vies un enfer. L’égoïsme était apparemment l’un des rares très de caractères qu’ils avaient en commun. Ca et être aussi buté qu’un bicorne, bien que sur ce point sa femme avait l’intelligence de savoir quand il fallait céder contrairement à lui qui semblait être totalement dénuer de cette atout pourtant bien pratique. Il était là, au fin fond du monde, bravant la mort par simple caprice d’un homme faisant une crise aiguë d’orgueil mal placer, et il en voulait a sa femme de vouloir perdre sa divinité et le faire disparaitre à jamais de son esprit et peut être même de son cœur. En réalité, voilà la réelle raison pour la quel ses organes ce compresser en pensant à ce nouveau future. Elle ne l’aimerait plu. Même dans l’oubli leurs cœurs n’avaient jamais cessé de battre l’un pour l’autre, de souffrirent en cadence. Il en savait quelque chose. Seulement cette fois c’était belle et bien différent. Elle n’oublierait pas simplement, elle renaitrait. Ses sentiments ne seraient pas oublier mais supprimer pour toujours. Ce sentait-il capable de se battre à nouveau contre vent et marré ? Croyait-il possible qu’elle l’aime à nouveau en ayant oublié qui il était, ce qu’il avait fait et combien il lui appartenait ? Lui qui ignorait encore comment elle avait pu tomber amoureuse d’une vermine dans son genre, ne pouvait pas espérer en attendre d’un cœur à nouveau vierge de tout sentiments. Comment pourrait-il la regardé dans les yeux en connaissant tout d’elle alors qu’elle ignorerait tout de lui et de leur vie ? Cette idée lui était insupportable. Zéleph prit pourtant sur lui, canalisant sa colère et sa rancœur, quitte à se faire plus mal encore. Rien ne serrait plu douloureux pour lui que de la décevoir. C’était sa vie, pas la sienne, et il était un point sur lequel ni l’un ni l’autre n’avait jamais eu droit d’interféré, c’était leurs liberté, quitte a ce que celle-ci étouffe où empêches leurs amours de survivre. Il semblait impossible à deux oiseaux comme eux de resté en cage une seule minute, même si ils y vivaient à deux.

« C’est trop aimable. »  finit-il par soupiré, sarcastique malgré lui. Elle le laisserait lui courir après, c’est toujours mieux que lors ce qu’elle refuser qu’il la touche. Bien sûr il était certain qu’annihilé de son passer, elle serrait beaucoup moins farouche qu’à l’époque, mais il savait que cela ne serrait pas simple pour autant, après tout elle avait sale caractère et fière comme elle il savait qu’elle lui en ferait bavé par plaisir. Elle le rendrait fou et cela l’agacer déjà d’avance. Buté mais pas totalement braqué, il se laissa amadouer par les baisers de sa belle. Légèrement plu détendu, mais cela dit toujours inquiet, il finit par soupiré. Seule signe marquant que sa froideurs avait des chances de s’estompé dans les minutes à venir.  Pour clore le sujet il n’avait malheureusement rie à répondre à sa question. Si pour lui le calme et l’odeur de mort qui régner ici était simplement reposer, il semblait logique que le cauchemar qui prenait vie devait bien produire quelques intrigues, mais pour lui tout semblait sans gout ni excitation. « Non, aucune. » A part bravé l’impossible et n’accordé aucun crédit a sa vie, il n’y avait rien à faire ici que regarder les fous agonisé et ce figé a jamais d’horreur en embrassant la mort. « Je suis payé pour aller récupéré les idiots à peine plus aguerrie qu’un nourrisson qui se perde dans le désert. Ils ne vont pas bien loin, à peine un ou deux kilomètre et la plu par du temps leurs cœur lâche sous la peur, plus vite que leurs corps ne gèle. »  L’argent, il n’en avait pas besoin, mais ici il n’avait pris avec lui que ses armes et en temps qu’anonyme il lui fallait bien manger sa soupe tous les soirs à l’auberge. « Par fois j’aide les bateaux échoué sur la glace à repartir, je transportes les cargaisons. » Il eut un léger rire sournois, ce moquant de la propre condition qu’il c’était créer. « En réalité je fais tout ce qui risquerait la vie des autres, mais qui pour moi reste encore possible. »  Il n’avait perçu aucune faiblesse devant sa force, sa puissance bien sûr, après tout il était magique et donc de ce fait il sentait bien ce manque, mais il n’en soufrait nullement, au contraire. « Tu vois je me contente de bien peu. »  Et cela lui suffisait. Ce qu’il ne disait pas, c’était que le plus souvent, il restait debout devant le grand désert de glace à fixer l’horizon quitte à rester congelé sur place. Il cherchait, scruté les ténèbres en quêtes d’une silhouette, d’une ombre, de quelque chose, qu’importe quoi. Il désirait plus que tout savoir, mais savait qu’il n’avait pas le droit de partir au risque de ne plus jamais revenir. Il se l’interdisait. Pour elle, sans même se l’avouer, car dans ce monde, rien d’autre que ses yeux vert et son parfum fleuri ne le retenait.

Avant de franchir la ligne, il devait tenir ses promesses et retourné sur les continents pour épouser sa femme à nouveau. Zéleph était prêt à lui offrir tout ce qu’elle voulait, lui céder au moindre de ses caprices, ce soumettre même si cela était nécessaire, par ce qu’il savait que lors ce qu’il s’aventurerait dans l’inconnue, rien ne pourrait lui promettre qu’il reviendrait un jour. Cette réalité, il en était bien conscient et il n’en avait que faire. Après tout, il n’avait rien à perdre, plu maintenant qu’il savait qu’elle oublierait tout. Au moins elle ne le regretterait pas. « Nous pouvons aussi bien repartir dans nos terres connue et  profité de ma liberté pour vivre enfin. »  Juste le temps d’un rêve, comme d’habitude, cela ne durait jamais éternellement.


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Mitsu
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Mitsu
Ven 06 Déc 2013, 18:08

Mitsuko sourit, trouvant la dernière idée parfait. Néanmoins, elle ne put s'empêcher d'embêter son époux, se redressant pour se placer à califourchon sur lui et le regarder dans les yeux. Doucement, sa main caressa son torse, ses doigts filant dans son cou pour atteindre ses lèvres qu'elle redessina. « Ainsi donc mon mari a décidé de devenir un ange. ». Oh bien sûr, elle avait conscience qu'il fallait qu'il mange à sa faim sur ce continent de glace, mais le fait de l'imaginer aider les individus qui étaient assez fous pour s'aventurer dans ce paysage glacé l'amusait. La prestance et la carrure de son époux devait en étonner plus d'un, les impressionner aussi, si bien qu'ils ne devaient plus retenter l'expérience. Était-il devenu une légende vivante, une sorte de reine des glaces en version masculin et bénéfique ? Quoi qu'il en soit, cela faisait déjà un moment qu'elle pensait que s'il y avait ne serait-ce qu'une possibilité pour un Mortel d'être vénéré comme un dieu, alors il ne faisait aucun doute que ce serait lui. Seulement, elle ne lui livrerait pas le fond de sa pensée, déjà parce qu'elle savait le peu d'estime qu'il portait aux « siens » et également parce que s'il se retrouvait entouré de fidèles et dévouées servantes, elle risquerait, dans un accès d'agacement, d'en éliminer plus d'une. Elle sourit, se disant qu'il valait mieux ne jamais aborder le sujet des fidèles avec lui car, en réalité, plus son culte s'agrandirait, plus hommes et femmes la vénéreraient. Elle doutait que son mari apprécie les rites, prières et témoignages d'obéissance que lui fournissaient ceux qui croyaient en elle. C'était amusant qu'elle puisse être jalouse du vide, de rien. Peut-être préférait-elle savoir son mari ici, dans un paysage perdu, plutôt que sur les terres connues où il attirait les regards. Elle avait peur que leur amour fane, qu'il se lasse, qu'il aille ranimer une flamme qui s'éteignait dans les bras d'une autre. Ne lui faisait-elle donc pas confiance ? Non, ce n'était pas ça, simplement qu'à trop se séparer, qu'à trop ressentir le manque, certains sombraient dans la luxure, dans l'infidélité. Peut-être la savait-il acquise, peut-être n'était-ce plus amusant ? Elle finit par se mordiller la lèvre inférieure, se demandant pourquoi, maintenant, elle pensait à ça. Était-ce le froid ? La perte partielle de ses pouvoirs qui faisait qu'elle ne pouvait plus user de magie pour faire preuve d'empathie ? Elle ne lui avait sans doute jamais demandé s'il était bien avec elle et peut-être était-ce aussi la preuve qu'elle avait peur de la réponse. C'était idiot. Pourtant, elle savait parfaitement que leur couple était particulier.

Elle chuchota : « Jouir de la liberté que tu t'es octroyé me semble être un plan parfait. ». Elle sourit. « Nuz, mu otto'fent mu... hum... ». Quel était ce mot déjà ? Comment pouvait-elle oublier quelque chose de si important. Elle rit, légèrement amusée, avant de continuer partiellement dans la langue universelle : « mariage fah slyna nau. ». Cela n'allait pas lui plaire mais elle avait décidé de le faire languir. Elle souhaitait le surprendre, le séduire, créer la distance. Oh, bien entendu, ils étaient loin l'un de l'autre trop souvent à son goût. Néanmoins, ce n'était pas cette distance là qu'elle voulait créer. Il s'agissait d'une distance de proximité. Être là mais se refuser à lui, du moins, au début, parce qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas résister longtemps. Cela dit, elle voulait être plus désirable que jamais pendant le temps que prendrait la préparation de leur mariage ainsi que la cérémonie. C'était sans doute un caprice de femme mais elle avait envie que tous les Mortels et les Immortels de ce monde, qu'ils vivent au fin fond des montagnes ou sur le continent du matin calme, sachent à qui elle était liée et, par extension, à qui elle appartenait. Bien sûr, sa liberté comptait, mais elle ne voulait plus devoir se soustraire à des hommes qui la pensaient ouverte à une quelconque proposition, elle voulait que les choses soient claires et, surtout, elle voulait par ce fait, que la distinction entre Aetheri et Hommes perdent de son importance. Il y avait ici un enjeu personnel et un enjeu « politique » certain car si leur couple faisait vibrer chaque être de ces terres, les Mortels sauraient que les dieux ne sont pas si inaccessibles. De ce fait, si elle devait priver Zéleph de son corps le temps de le rendre fou et capable de crier au monde qu'elle était sienne, alors elle le ferait. Aussi parce qu'elle trouvait amusant de voir jusqu'à quand elle pourrait lui résister. Après tout, ne lui avait-elle pas mis des bâtons dans les roues un certain temps, n'avait-elle pas été difficile à obtenir ? Elle ne voulait pas qu'il l'oublie, elle ne voulait plus qu'il l'oublie. Et, plus que tout, elle souhaitait jouer à ce jeu dangereux de séduction. Ils étaient déjà mariés ? Et alors ? Ne pouvait-elle pas charmer encore cet homme ? Cela dit, peut-être que ses nouvelles résolutions tombaient plutôt mal vu les nouveaux objectifs de son époux, à savoir, se perdre dans le désert de glace. Et puis, ainsi positionnée sur lui, elle n'était déjà plus très sûre de pouvoir tenir plus de cinq minutes. C'était si irritant qu'il lui fasse un tel effet. Elle finit par approcher ses lèvres de son cou, son souffle brûlant caressant la peau de l'homme. « Ne crois-tu pas que ce que je te propose est un défi bien plus difficile que de braver cette glace déprimante ? ». Elle fit un petit mouvement de bassin tout à fait « innocent », s'approchant de son oreille. « Du moins, pour un temps, après je te laisserai t'enfoncer dans la neige. Je sais que tu reviendras, je le sens. ». Autre petit mouvement innocent, ponctué par un léger soupire. « En attendant, je te souhaite de passer une très bonne nuit... mon amour. ». Elle lui avait lancé cela sur un air amusé, le provoquant légèrement avant de regagner sa place à ses côtés dans le lit, lui tournant le dos après un dernier sourire, folle de désir mais préférant mourir plutôt que de renoncer à son petit jeu.

Par contre, nous attendrons notre mariage pour « baiser » de nouveau
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Sam 07 Déc 2013, 17:12



Les sourcils froncer, le voilà crispé et contrarier. Décidément il ne fallait pas croire une seule seconde que le calme pouvait durer. La tempêtes ne se faisait que plu volante l’hors ce qu’on faisait dont d’un peu de paix. L’ouragan Mitsuko ne prenait pas moins de vingt seconde pour tout submerger et détruire la quiétude qui le gagner. Zéleph ne passait jamais aussi vite du plaisir à la colère que l’hors ce qu’elle se trouver là. Encore qu’elle le prenne pour un ange, passait, bien qu’il détester cette idée. Seulement aller jusqu’à le priver de son corps, c’était tout simplement lui arracher l’entre-jambe, et non ce n’était pas figuratif. La question qui lui vin à l’esprit fut d’abord de savoir pourquoi elle le punissait ? Il n’avait rien faite, il avait beau chercher, remonter en arrière, il avait était sage et adorable, du moins le plus qu’il pouvait l’être. Alors quel était le problème ? Le réprouvé comprit alors très vite et son regard s’assombri, ses yeux rouges ce couvrant de rage et de désir. Elle jouer. Le repoussant dans sa cage dans la qu’elle elle lui avait défendu de sortir mais dont il avait brisé les barreaux pour l’attiré à l’intérieur avec lui. Elle pourrait bien l’attacher, et lui défendre tout ce qu’elle voulait, elle ne pourrait plus jamais résister comme elle l’avait fait dans leurs premiers pas. Si à cette époque elle ne savait pas encore quel gout merveilleux avait le fruit défendu, aujourd’hui elle en avait abusé encore et encore. Elle ne pourrait jamais s’en passer, il le savait et il avait déjà gagné. Il grogna a son contacte, ne sachant pas si il devait être agacé ou satisfait. Plus difficile que braver la mort ? Il sourit dans l’ombre de la chambre. Non, elle n’avait pas idée de la difficulté. Pas la sienne, mais celle qu’elle aller devoir enduré. Il ne bougea pas alors qu’elle s’allonger a ses coter, et bien qu’elle veuille lui tourner le dos, le peu d’espace qu’offrait son lit, coller leur deux corps l’un a l’autre. Passant un bras sous sa tête, en guise d’oreiller, il ferma les yeux. « C’est ça… » Le sommeille fut moins long qu’il ne l’aurait pensait à venir. Après tout, il était épuiser et si il ne ressentait que peu de différence physique entre ici et les continents, il n’en rester pas moins affaibli.

Comme chaque jour maintenant qu’il vivait dans ces lieux maudits, il ce réveilla avant même que le jour ne se lève. Balancent ses jambes hors du lit, il s’étira. Ses bras et ses jambes étaient engourdi par le froid. Il jeta un regard dans le lit de paille et esquissa un sourire à la vue de sa femme dormant profondément, enrouler dans les lourds tissus de laine. Si il c’était écouter, il ne ce serrait pas lever, il n’aurait pas enfilé ses vêtement pour affronter le froid. Non, il serrait rester, l’aurait pris dans ses bras et serré jusqu’à qu’ils étouffent. Seulement elle avait décidé de le provoquer et si elle ne le savait pas encore, il ne valait mieux pas jouer avec les animaux sauvage, car même apprivoiser il savait mordre quand il le fallait. Qu’elle l’attende le mariage, car ce ne serait pas lui qui supplierait l’autre. Il était bien trop fier pour se mettre à genoux une seconde fois devant elle. La première avait déjà était de trop pour son orgueil.

Affublé de sa lourde fourrure, il sortit de la cabane, non pas sans allumer un feu, ne désirant pas qu’elle attrape mal à rester là toute seule. Montant sa capuche pour cacher son visage, ses yeux changèrent de couleur, ainsi que sa chevelure. Il avait à peine assez de magie pour cacher son identité. Ses bottes s’enfonçaient dans la neige, frappant la banquise à mesure qu’il ce frayait un chemin vers l’auberge déjà ouverte. Poussant la porte, il se mit à la table qu’il prenait d’habitude, au fond a droite. L’aubergiste le regarda s’y assoir avec crainte restant cacher derrière son comptoir, sa femme plus courageuse que lui venant prendre sa commande. Chaque matin c’était la même routine. « Alors qu’est-ce que ce sera pour le réprouvé aujourd’hui ? » Zéleph leva ses yeux d’un bleu sombre sur la dame et grogna quelque chose d’incompréhensible en zul’dov. L’aubergiste lui sourit gentiment. « Je ne comprends pas un traitre mot, mais ce n’est pas grave n’est-ce pas ? Aller, Gast ! Comme d’habitude pour la table 25 ! » Elle se retourna et partit s’affairé ailleurs, ne semblant pas vouloir embêter plus longtemps la « bête » comme on l’appeler ici, puise qu’il s’emblait n’avoir aucun nom et ne venir de nulle part. Quelque minute plus tard on lui servit une assiette de soupe chaude a la de viande de phoque et un verre de vin chaud. Il mangea en silence. Il devait certainement être le client le plus calme et le plu long qu’est connu cette endroit. Chaque personne arrivant ce plaignait du froid, d’une maladie attraper, où de la peur qui les habiter. Certain ce vanter d’être allé plus loin qu’aucun autre, d’autre d’avoir tué ces créatures qui terrifier tout le monde. Les plus honnêtes ce confier sur les douleurs que le froid leurs faisait subir, où de la folie qui expliquer leur suicide en venant ce jeté dans l’inconnue le plus total. Lui, il était là et personne ne savait pourquoi. Il ne semblait ni vouloir partir, ni s’aventuré dans le désert de glace. Pourtant on parier sur sa survie, il serait impensable qu’un type comme lui ne survive pas. Seulement, il n’était jamais partit plus longtemps que ce qu’il fallait, pour récupérer les morts ou les perdu. Qu’attendait-il ? Il attendait d’avoir fait du dernier souvenir de lui de sa femme, le plu beau car il savait qu’il ne reviendrait jamais de ce voyage.

Il n’avait pas besoin de lever les yeux vers la porte pour savoir qu’elle approcher. Il le sentait. Depuis le temps on pourrait croire que c’était inné, mais pour dire la vérité ce n’était que l’habitude des réactions de son tatouages et des ressentit du lien divin qui les unissez. A force d’y être attentif, il avait fini par les déchiffré et cela malgré leur faiblesse ici. Fourrant sa cuillère dans sa bouche, il cacha son sourire sous sa capuche. Mitsuko devait avoir deviné qu’il jouait lui aussi, ou peut être que non. Dans ce cas cela serait bien plus drôle. Elle ne voulait plu faire l’amour à son mari ? Soit, lui ne lui accorderait plu aucun geste d’affection. Ils verraient qui d’eux deux pourrait vivre le plus longtemps sans l’autre, qui avait le plus besoin de l’autre. Il c’était habituer à son ignorance et a son absence, mais il n’était pas sûr qu’elle ce face à son soudain désintérêt. Non, elle aimer bien trop être au centre de son attention, qu’il assouvisse tous ces caprices. Voilà qui aller être amusant. Elle ne savait pas faire avec les autres, et si il en avait marre d’être toujours celui qui faisait le premier pas ? Et si elle devait apprendre à venir a lui l’or ce qu’ils ne sont pas seul ? Elle le provoqué, mais le vrais défis, c’était lui qui le lancer.

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Mitsu
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Mitsu
Lun 09 Déc 2013, 21:21

Mitsuko ne sentit pas Zéleph se lever, c'était comme si le froid la préservait dans un sommeil profond, un véritable sommeil où sa conscience s'endormait au profit de son inconscience. Ce n'est que bien plus tard, lorsqu'elle commença à s'éveiller, qu'elle se rendit compte que son mari n'était plus à ses côtés. Se tournant vers sa place comme si elle souhaitait le toucher, sentir son contact, elle ne trouva que le lit, rafraîchi. En dormant, elle avait oublié son petit jeu de la veille et, au réveil, son corps ne voulait que le sien. Elle souhaitait passer doucement ses doigts sur son torse, respirer son odeur, se coller à lui, le regarder, l'embrasser. Néanmoins, elle se rendit vite compte que ses volontés ne seraient guère possibles ce matin, déjà parce qu'il n'était plus là, mais aussi parce qu'elle avait lancé ce défi atroce. Déplaçant doucement son visage là où son mari, qui ressemblait plus à un homme des cavernes à l'heure actuelle en réalité, dormait, elle huma son odeur, restant un instant à sa place, fermant les yeux comme pour l'imaginer auprès d'elle. C'était un stratagème qu'elle employait que trop souvent lorsqu'ils étaient séparés, bien que son odeur lui manque dans ces moments. Au début, elle avait conservé ses vieux kimonos, ceux qu'il avait laissé au manoir Taiji et qu'elle avait réussi à récupérer avant que son ancêtre n'y élise de nouveau domicile. Elle les enfilait durant son absence, bien qu'ils étaient, bien sûr, trop grands pour elle. Néanmoins, avec le temps, ils avaient fini par perdre l'odeur du réprouvé.

Mitsuko finit par ouvrir les yeux, se moquant presque d'elle-même et de sa technique qui ressemblait à l'une de celles des amoureuses transies. Elle ne lui dirait jamais, c'était un fait. Elle se leva et se dirigea vers le feu qui crépitait encore. Il faisait froid et elle ne pouvait pas remettre sa robe de la veille sous peine de mourir de froid, si tant est que cela fut possible. Elle frotta ses mains l'une contre l'autre pour se réchauffer, cherchant une solution à son soucis d'habillement. Elle n'avait même pas de chaussures dignes de ce nom...

La jeune femme finit par arriver devant la porte de l'auberge. Elle savait que Zéleph était là mais le plus dur avait été d'arriver. Sa magie ne voulait plus fonctionner et elle avait donc pris l'une des fourrures qui servait de couverture avant de l'enrouler autour de son corps. Et comme elle n'avait pas de chaussures, elle avait finit par prendre deux bûches de bois de taille moyenne pour les poser dans la glace au fur et à mesure de son avancée. Inutile de dire qu'elle avait faillis tomber plus d'une fois et que la fourrure aussi avait failli tomber plus d'une fois. Mais, finalement, l'une comme l'autre avaient tenu bon et après un tel effort, elle avait plutôt chaud, chose qu'elle savait ne pas être bonne puisque son corps se refroidirait vite de nouveau. Bien sûr, il lui suffirait de partir du continent des glaces pour retrouver ses dons mais puisqu'elle ne savait pas ce que l'ancien roi comptait faire, autant se ménager quelque peu. Elle ouvrit la porte, les cheveux décoiffés, les joues rosées tout comme le bout de son nez, l'épaisse fourrure du lit de son mari la recouvrant de la tête aux pieds. Elle ne dut pas chercher longtemps pour le trouver car plus que de le voir, elle pouvait le ressentir. Elle sourit, ne remarquant pas les regards qui s'étaient posés sur elle, regards qui s'intensifièrent lorsqu'elle s'assit en face de la fameuse « bête ». La belle et la bête, en quelque sorte, situation qui éveilla quelques chuchotements dans la salle, surtout du côté de l'aubergiste et sa femme. « Bonjour. ». Mitsuko avait mis ses coudes sur la table, unissant ses mains pour y poser son menton. Elle regardait Zéleph avec un petit sourire, ses yeux trahissant le plaisir qu'elle ressentait à être avec lui de nouveau. C'était idiot mais finalement, sa présence la rendait heureuse. En plus de cela, elle n'avait pas encore compris que son défi de la veille avait réveillé chez l'homme ses instincts joueurs.

La femme de l'aubergiste s'était approchée, ce dernier ne souhaitant visiblement pas s'en mêler. Elle finit par dire à la déesse : « Vous savez, il ne parle pas un mot de la langue commune, il ne va pas vous répondre. Mais sinon, je vous sers quelque chose ? ». Mitsuko faillit rire, presque amusée par la mine de cette femme, tournant son regard vers son mari. « Ah oui, vraiment ? Je ne le savais pas. Moi qui pensais pouvoir le convaincre de m'épouser, il semble que je n'ai plus aucune chance... ». La femme de l'aubergiste ouvrit de grands yeux ronds, se demandant sans doute qui était cette femme que personne ici n'avait jamais vu et qui, en plus de cela, tenait des propos inhabituels. La déesse sourit alors que celle qui faisait office de serveuse reprenait, comme si elle avait réfléchi à la question : « Ma foi, c'est vrai que derrière ses airs grognons, il peut être bon à épouser. C'est qu'il est résistant ! M'enfin, personne ne connaît son nom, ni d'où il vient et encore moins ce qu'il fait là ! Il faudrait parler le réprouvé pour ça ! ». « Hum, j'aimerai beaucoup l'entendre dire quelque chose... ». Elle fixa son regard dans les yeux de Zéleph, lui demandant alors doucement : « Que me conseillez-vous de commander cher inconnu qui ne comprenez pas un traite mot du langage commun ? ». « C'est peine perdue, je choisis toujours pour lui vous savez... ».
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Lun 09 Déc 2013, 23:42

Zéleph leva à peine la tête, les deux lueurs bleutées de ses yeux reflétant l’agacement et l’ennui d’un homme déranger dans son déjeuner. Il fixa Mitsuko, puis l’aubergiste, l’air perplexe, comme si il attendait que l’une et l’autre finisse par disparaitre. Seulement ce ne fut pas le cas, et bien qu’il sache pertinemment pourquoi, il se mit à grogner, baissant à nouveau la tête vers son assiette, grommelant un vague « Narad eirik. », façon peut polie de parler des femmes, mais qui avait au moins le don de signifier qu’elles intoxiquer son oxygène. La cuillère de soupe dans la bouche, il continua simplement de manger comme si de rien était. Mitsuko voulait qu’il parle, mais il ne mettrait pas en péril la paix qu’il avait durement gagnée ici, même pour ses beaux yeux. De toute façon elle avait décidé qu’ils devaient retrouver la flamme, loin d’être perdu cela dit, alors il lui laisser la retrouver.   « Vous voyez, il ne sait dire que ce genre de chose. Pas que je m’en plein, mais vaux mieux pas les ennuyer ces gens-là. » La femme prit un aire gêner, ce penchant légèrement vers Mitsuko comme pour cacher un lourd secret. « Vous savez… les gens de son espèces, ils sont dangereux. »  Sous sa capuche, l’ancien seigneur des deux rives retint un sourire. Eh bien voyons, voilà qu’ils étaient dangereux maintenant. Quoi que si on pouvait les craindre plutôt que les chasser, cela lui irait, mais il lui semblait bien peu nombreux ceux qui effrayait assez pour qu’on les laisse vivre en paix, et beaucoup trop ceux que l’on martyriser. « Enfin, ça vous regarde. Je suppose qu’il vaut mieux mourir de la main d’un homme, que celle du gèle par ici. » Il avait réellement la tête d’un tueur de femme ? Le voilà blaser. Quoi qu’il n’en voulait pas à cette charmante dame, elle pouvait bien croire ce qu’elle voulait de son peuple, elle était brave et lui servait à manger chaque jour avec la même bonne humeur. Si elle avait eu peur de lui un jour, elle le cacher bien, contrairement à son époux. « Je vous apporte la même chose, il a sauvé assez de vie pour que je vous offre ça. » Elle les quitta pour aller chercher le plat et la boisson chaude. Le réprouvé resta toujours muet, trempant son pain à moitié rassie et congelé dans son bol pour en raclé le fond, il finit de manger, alors que Mitsuko était servi. Il leva à peine les yeux sur l’aubergiste qui s’éclipsa aussi vite qu’elle était arrivée pour accueillir d’autres voyageurs en quêtes d’impossible.

Son regard bleu ce posa sur sa femme. Il l’observa en silence. Ses joues, son nez, sa bouche, sa peau, il ne l’avait pas remarqué avant mais elle semblait plus vivante ici. Soumise au froid, à la mort, à la vie, elle n’avait jamais eu l’air aussi forte et fragile à la fois. Une beauté placide, délicate. Serrait-elle ainsi l’or ce qu’elle serait humaine ? Au final, il ne connaissait pas cette femme. Elle était si différente de celle qu’il avait rencontré autre fois. Cette reine d’une beauté glaçante, agaçante de perfection et d’arrogance. Cette déesse, un idéal de perfection. Toujours inextensible, toujours si loin. Cette sensation de ne jamais pouvoir totalement l’avoir, il la gardait en lui depuis si longtemps qu’il ne savait même plu de puis quand tout avait commencé. L’impression que si il avancer ses doigts vers elle pour la toucher, elle disparaitrait. Alors quand sa peau rentrait en contact avec elle, c’était plu qu’un simple soulagement où que le besoin de fusionner avec elle pour ne faire qu’un. C’était rassurant. Inévitablement, il en avait besoin pour survivre et réaliser qu’il n’était pas devenu fou. Souveraine ou déesse, il ne l’avait jamais connu autrement que dominant chaque être de l’espace qui l’entourait. Toujours plus belle, toujours plus puissante. Pour un animal comme lui, il était impossible de se soumettre. Libre de ses convictions, fort de sa bêtise. Il fallait croire qu’être un buffle aux milieux de tous ces pions bien rangé avait fait de lui un être exceptionnel. Assez pour que son odieuse éducation la pousse dans ses retranchement, et qu’ils perdent tous deux à ce jeu stupide. Voilà où cela les avaient mené. Au milieu de nul par, aux portes du royaume des morts, là où le monde semblait prendre fin. Il était amusant de ce souvenir que tout cela avait commencé dans un lieu similaire, beaucoup moins dangereux cela dit, maintenant qu’il y pensait, mais pourtant, la neige restait de la neige.

Il se demander si elle serait différente. Quand elle aurait gagné son humanité. Si elle ressemblerait à celle qu’il voyait à présent. Son visage subissant les marques du froid, la rendant si étrangement mortel. Elle était plus belle ainsi, elle le serait toujours. Son cœur ce serrait a l’idée qu’elle oublie, toute leur vie passer, trop de souffrance, mais tant de bonheurs. C’était ce qu’ils étaient, c’était ce qui les rendaient si différent des autres, c’était ce qui les lier si particulièrement. Seulement malgré cela il savait qu’il ne pourrait renoncer, qu’il ne laisserait jamais personne d’autre l’avoir. C’était un risque qu’il ne pouvait se permettre. Il essayerait tout ce qu’il pourrait pour qu’elle le choisisse à nouveau, et même si cela devait lui arracher le cœur, il referait la même chose à chaque fois qu’elle déciderait de changer de vie. Par ce que la sienne n’était rien sans elle. La sienne n’avait aucune saveur l’or ce qu’elle n’était pas là. Elle n’avait pas de sens. Peut-être que c’était cela la vrais raison de sa venue ici au final. C’était d’atténuer le vide, le vide qu’elle créer à chaque fois que leurs chemins ce séparés, jusqu’à la prochaine connexion. C’était certainement stupide comme raison, mais c’était la sienne et ça lui suffisait.

Au bout d’un long moment à la dévisager sans prononcer le moindre mot, il finit par se décider et ce leva de sa chaise. Il sortit sans poser un seul sou sur la table, ayant l’habitude de se faire nourrir en échange de ses services rendus. Dehors le vent soufflait, la tempêtes ne s’arrêter quasiment jamais à cette heure. Le vent lui glacer les poumons, mais il n’était pas sorti seulement pour admiré l’effet du froid sur les vivants. S’il était sorti c’était pour gagner la cabane du tanneur. Pas qu’il n’apprécier pas la nouvel tenu de sa femme, qui lui donnait un certain genre de paysanne égarer, mais il préférait qu’elle ne subisse pas l’enfer glacial avec pour seul vêtement une couverture faite de fourrure. Alors de ses dernières pièces il lui acheta des bottes fourré et une tenue adéquate, au moins pour qu’elle soit plus à l’aise. Il prit un certain temps pour faire tout cela, mais revins à l’auberge, lâchant sur la table les vêtements fait de fourrure. Cette fois il n’avait plus rien, pas une pièce, mais au moins elle aurait l’air moins bête vêtue de vrais vêtement. Sans rien ajouter, il ce rassit, faisant a peine attention aux aubergistes et aux quelques habituer a le voir là, surprit de l’observer offrir des vêtements a une inconnue. Il semblait plu sensible qu’il en avait l’air. S’ils savaient que c’était sa femme ils n’auraient peut-être pas cette tête d’imbécile. Rassit a sa place, il se mit à attendre, comme chaque jour, qu’un idiot aille ce tuer sur la glace pour aller le ramasser. Faisant tourner son briquer autour de ses doigts, jouant distraitement avec, il se demander quand Mitsuko finirait par perdre patience et vouloir qu’ils retournent sur leurs vieilles terres.

Foutus "femmes"
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Mitsu
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Mitsu
Jeu 12 Déc 2013, 19:11

Mitsuko ne put s'empêcher de sourire lorsque la femme de l'aubergiste parla de la dangerosité des "gens de l'espèce" de son époux. Oh non, ils n'étaient pas dangereux, seul lui l'était. Elle avait raison de se méfier. Et puis oui, elle préférerait sans doute mourir des mains de son époux que de n'importe quel autre moyen. Elle ne s'était sans doute jamais posée la question parce qu'elle n'était pas sujette à ce genre de considérations mais peut-être bien qu'elle serait prête à donner sa vie pour lui. Pour le sauver. Alors, dans un sens, entre mourir des mains d'un parfait étranger ou de ses mains à lui, elle préférait la deuxième solution, au moins, elle aurait tout le loisir de le regarder une dernière fois dans les yeux. Zéleph pouvait dire qu'elle mettait des distances entre eux, elle n'avait jamais été aussi proche d'une personne, ce qui était étonnant vu la capacité impressionnante de son mari à produire des sons de sauvage. Elle avait d'ailleurs haussé un sourcil lorsqu'il leur avait craché ses deux mots de Zul'dov. Bien, puisqu'il avait l'intention de rester cette effroyable bête pour les gens d'ici, elle parlerait sa langue. Néanmoins, lorsqu'elle sentit son regard sur elle, elle ne dit rien, se contentant de l'admirer également. Après tout, puisqu'il était sensé être un sauvage et elle une femme civilisée, ils devaient apprendre à se connaître pour l'opinion publique. On ne partage pas une vie avec une personne dont on ne comprend rien. Elle se plaisait à penser qu'elle pourrait se faire admettre par les gens d'ici comme "la femme" de la bête. Ce serait amusant et puisqu'il s'agissait de son véritable statut, ce serait normal. Oh bien sûr, elle se rendait bien compte que les femmes ne s'approchaient pas de lui ici, ce n'était pas comme au Circus ou même sur ses terres, elles le craignaient bien plus, mais elle préférait être sûre que dans les esprits, elle soit la seule et unique. Cependant, Mitsuko commençait à se demander si son époux ne lui cachait pas quelque chose. Il ne disait rien, se contentant de la regarder. A quoi pensait-il ? Elle n'était plus capable de le savoir ici. En réalité, elle ne souhaitait jamais le savoir, mais parfois, sans le vouloir, les informations lui arrivaient quand même. Peut-être devraient-ils rester ici pour toujours après tout ? Non, ce n'était pas une bonne idée, elle le savait, elle le sentait. La magie se réduisait ici et finirait par disparaître. Si l'on prenait en considération qu'elle n'était faite que de magie, même si actuellement elle ressemblait à une humaine en bien des points, elle finirait également par être annihilée. Lui pouvait sans doute rester, il était fait de chair et de sang, elle, elle ne pourrait pas. Et s'il venait à se perdre dans les fins fonds du désert de glace, elle serait incapable d'aller le chercher et de le ramener. Elle en avait conscience et se garderait bien de le lui signaler, des fois que l'idée le séduise.

La déesse regarda son époux partir, s'interrogeant sur ce nouveau comportement de plus en plus. Est-ce que le fait qu'elle le prive de toute sexualité avant le mariage lui aurait-il déplu ? Elle fit la moue quelques secondes jusqu'à ce que l'idée d'interroger la femme de l'aubergiste lui vienne. Elle lui fit donc signe d'approcher afin de reprendre leur conversation là où elles l'avaient laissé. De toute façon, elle le sentirait revenir... enfin, s'il revenait. Dans le dernier cas, elle irait le chercher d'ici quelques minutes. Elle goûta un peu le phoque, faisant la grimace mais la cachant tant bien que mal afin que la femme ne la voit pas. Elle se tourna vers cette dernière. « Il a réellement sauvé autant de vie que ça ? ». « Oh oui, beaucoup. Personne ne sait pourquoi. Il demande juste à manger, un endroit où crécher et c'est tout. Il semble ne pas avoir de projets. ». Mitsuko semblait intéressée, même si elle savait déjà tout cela. Elle prit un air quelque peu contrarié. « De ce fait, je ne dois pas être la seule à être si attachée à lui. Je veux dire, je ne suis pas venue ici pour rien. J'ai entendu ses exploits de là où je viens et puisque je dois me marier, je préfère que ce soit avec un homme, un vrai, courageux, fort. Du coup, sans doute d'autres femmes sont-elles intéressées ? ». L'aubergiste se gratta le ventre un instant, pensive. Elle finit par sourire. « En tout cas, si des femmes pourraient l'être, il n'y a qu'à le voir pour comprendre que c'est cuit. Il n'est pas intéressé, du moins, je l'espère pour lui parce qu'il n'est pas très social. Les femmes aiment les hommes drôles, qui leur tiennent la porte. Enfin, pour la plupart. D'ailleurs je me demande ce que vous lui trouvez. ». Mitsuko sourit à son tour. « Hé bien moi, j'estime que j'ai des mains, voilà tout. ». Ce qui était plutôt vrai en réalité. Elle remercia la femme qui, au final, n'avait fait que la conforter dans ses idées. Aucune femme à l'horizon, aucune cachotterie. De ce fait, c'était réellement ce qu'elle lui avait dit la veille qui avait changé son mari. Bien, il ne perdrait rien pour attendre. S'il ne voulait pas lui parler, elle allait le faire parler quand même. Non mais.

Il revint, les vêtements s'écrasant sur la table. Au moins, il prenait un minimum soin d'elle, c'était déjà ça. « Eskel. ». Au bout d'un moment à le regarder jouer avec son briquet, elle se leva, la fourrure toujours enroulée autour du corps, entreprenant de s'habiller sans faire acte de nudité. Elle pensa néanmoins que c'était sans doute un moyen comme un autre de le faire bouger, mais ce serait donner raison à l'aubergiste sur la dangerosité des réprouvés. Les préjugés allaient déjà bon train alors elle ne souhaitait pas les étendre davantage. Ce fut rude de se vêtir, bien plus que si elle avait laissé tomber la couverture par terre, devant tenir cette dernière en même temps qu'elle enfilait les vêtements. Elle sut que ceux qui étaient tranquillement assis là devaient parier en leur for intérieur sur si oui ou non elle laisserait échapper la fourrure. En réalité, elle la lâcha, prenant une mine confuse juste avant, uniquement pour inquiéter Zéleph. Néanmoins, elle était déjà habillée, son attitude créant sans doute de faux espoirs dont elle s'amusa. Elle enfila les bottes mine de rien et ramassa la couverture. Un pantalon. Elle ne mettait que très rarement des pantalons. Enfin, dans un tel lieu, dans un tel climat, ce serait plus pratique. Et puis, pour s'amuser avec le réprouvé aussi puisque ça lui donnait un moyen de défense supplémentaire. Les jupes, les robes, tout ceci était facile pour un homme. Il suffisait de les soulever pour qu'un contact plus intime se fasse. Mais un pantalon, c'était bien plus problématique, ce qui allait parfaitement avec sa décision de ne pas se laisser amadouer avant leur mariage. Enfin, encore fallait-il que son époux se montre entreprenant, ce qui, visiblement, n'était pas le cas aujourd'hui. Elle ne savait pas ce qui était pire : devoir lui résister ou ne pas avoir à le faire parce qu'il n'était pas intéressé. D'un côté, la résistance était difficile mais son ego tout de même comblé, de l'autre côté, son ego en prenait un coup et elle n'avait pas à résister. L'un dans l'autre, ça ne lui convenait pas. Puisqu'il ne souhaitait pas la provoquer, ce serait à elle de le faire, ne serait-ce que pour avoir son attention, et non pas que quelques vêtements jetés sur une table.

Elle but son vin chaud, restant debout, prenant la mine de quelqu'un qui s'apprêtait à partir à la guerre. Néanmoins, c'était une autre guerre qu'elle s'apprêtait à livrer. Elle grimpa rapidement sur la table, à genoux sur celle-ci, l'une de ses mains agrippant le col de son mari. Elle sourit, un ou deux hommes dans la salle s'étant levé de surprise. « Je te trouve bien inoffensif pour une bête moi. Tu ne mords pas beaucoup. Serais-tu tourmenté ? Ou... » Elle continua en Zul'dov : « sil gildarr io weii mey ? ». Elle approcha son visage du sien, murmurant de façon à ce que les autres ne comprennent pas. « Si c'est ça, alors saches que cette situation ne me convient pas du tout. ». Elle sourit. « Tu risques de le regretter io arz... ». Les personnes présentes dans l'auberge n'osaient plus bouger, se demandant sans doute ce qui prenait à cette femme de se comporter de la sorte et, surtout, comment la bête réagirait. Que lui disait-elle ? Ne se rendait-elle pas compte qu'il pouvait briser sa nuque en deux secondes ?

« Merci. » « Souhaites-tu me rendre folle ? ». « Mon amour ».
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Jeu 12 Déc 2013, 20:57


Les lèvres du réprouvés ce soulevèrent dans le coin gauche de sa bouche. Il se moquer d’elle par ce qu’il la connaissait trop bien et elle sauter à pied joins dans ses manœuvres. Cela dit il ne s’attendait pas à ce qu’elle fasse un esclandre devant tous ces braves gens. Ses yeux ce tintèrent du rouge qui étai les siens, plonger dans le vert intense qui s’offrait à lui. Aucune réponse ne suffirait à une telle provocation. Il resta cependant très calme alors qu’elle l’agresser littéralement. C’était peut-être ce qui semblait être le plus terrifiant, car personne ne pouvait anticiper ses mouvements. Sur tout pas elle. Ses mains ce plaquèrent violement sous la table, la soulèvent avec force, elle ce renversa alors faisant sombré tout ce qui si tenait vers le sol. Assit sur sa chaise, il fixa la table ronde rouler légèrement pour laisser apparaitre sur le sol les assiettes vider et la blonde créature qui était la sienne. Ecartant les jambes dans le geste typique des mal dominant, il finit par allumer une cigarette et tiré une latte en la fixant. Qui provoquer l’autre au fond ? Elle ne gagnerait pas à son propre jeu, il avait inventé les règles et en était maitre. Regretter ? Que pouvait-il regretter qu’elle ne lui ait pas déjà fait subir ? « Ond sil errdil din. » Il la gratifia d’un sourire vainqueur. N’ayant plus rien à lui dire, et inquiéter par le silence qui régner dans cette auberge, son regard de démon se posa sur la maigre assembler qui le fixer choquer. Son regard eu pour effet de rendre nerveux chacun d’eux et de les faire repartir à leurs occupations. Zéleph était satisfait. Voilà encore le meilleur moyen pour que l’on vous fiche la paix, installer un vent de terreur. Assit sur sa chaise comme le roi qu’il n’était plu, il ne c’était jamais sentit aussi calme et apaiser. Entre ces murs il n’était personne, personne d’autre qu’un inconnu qu’on n’osait approcher. C’était tout ce qu’il désirait. Ses yeux regagnèrent Mitsuko. Ses yeux la mettaient au défi de le battre. Si les jeux s’inverser ? Si leur places changer ? Si elle devenait le chasseur et lui le loup. Farouche et insaisissable. Que ferait-elle sinon capituler et le supplier. Se levant, il passa a nouveau près d’elle, l’effleurant a peine avant de sortir à nouveau. Cela serait le seul toucher au quel elle aurait droit. Mitsuko n’aurait jamais dû le laisser seul si longtemps. Elle l’avait habitué à la solitude, à attendre des semaines, des mois. Il n’avait besoin de rien d’autre que de son attention et il savait qu’il l’aurait totalement maintenant.

La tempête avait cessé. Maintenant il était possible de distinguer les roches de glace au loin, ceux qui composer le mur, la frontières entre le village de fortune et la mort. Zéleph resté par fois au milieu de la glace, admirant la beauté glacée de l’horizon, et de la brume blanche qui recouvré comme l’annonce d’un mauvais présage le fond du monde. Ces terres avait-elles une fine ? Il voulait savoir, plus que tout il voulait savoir. Cela faisait longtemps que sa cigarette c’était éteinte, le froid étant si cruel dans ces lieux qu’il ne le laisser même pas fumer dehors. Pire que sa femme. Il esquissa un sourire. Tout ce blanc n’avait rien d’inquiétant pour lui, au contraire, il le rassuré. La raison était des plus simple, le blanc était la couleur de Mitsuko, il l’assimiler a s femme comme une évidence. Voilà pourquoi il n’avait pas peur de mourir ici. Si il s’effondrait dans la neige, il mourrait alors dans les bras de celle qu’il aimer, la seul place qui était la sienne. Oui, il y avait pensé certaine nuit où il ne trouvait pas le sommeille à cause du froid qui lui ronger les os. Si il fermer les yeux, entouré de cette blancheur immaculé, il lui semblait sentir son parfum et la sensation de ses petits bras autour de sa taille. Ce n’était qu’illusion, que les fabulations d’un esprit malade et affaiblit par le froid, mais cela il s’en fichait. Il pouvait redessiner son visage n’importe où et voir son sourire, même dans ses rêves, lui réchauffer l’âme. Zéleph détourna les yeux de la banquise, les posant un instant sur l’auberge où il avait laissé son ange capricieux, il sentit son cœur ce serré. Oui, tout serrait tellement plu simple si il mourrait sur cette glace et ne revienne jamais pour lire dans son regard le vide. Le jour où elle serrait humaine et lui plus qu’un grain de sable parmi tant d’autre. Cela semblait égoïste, mais elle ne souffrirait pas. Cela serrait sans douleur, car elle ne l’aurait jamais tout à fait perdu, mais lui, oui. Il attendrait peut être le moment où elle serait prête, il attendrait qu’elle soit au porte de sa nouvelle vie pour finir la sienne. Alors le destin déciderait de leurs sorts. Elle mériter tellement mieux que lui. Une vie sans souffrance, une vie de bonheur. Celui qu’il lui avait promis et qu’il était incapable de lui donner. Une vie sans lui. Si le jeu voulait qu’il meurt alors il se sentirait soulager de ne pas avoir à affronter ses deux billes émeraude vide de cette lueur qui briller quand elle le regarder. Cette penser le fit fermer les yeux, ragent au fond de lui d’être assez imbécile pour sentir les larmes lui monter. Non, il ne supporterait pas devoir affronter ça. Il savait que c’était égoïste, par ce qu’il lui avait fait subir, mais au fond lui savait que son amnésie ne serait pas éternel, même dans la colère il avait réalisé qu’il ne tiendrait pas longtemps vivants ans elle. Comme un poisson hors de l’eau il finirait par suffoquer.

Ses yeux regagnèrent l’horizon. Oui il épouserait l’inconnu sans peur et sans regret, le cœur léger. Si il en revenait en vie alors il se battrait, par ce qu’il se battait toujours pour elle. Il craignait plus avoir à survivre qu’avoir à mourir dans ce désert gelé. Il n’était fait que de contradiction. C’était un réprouvé. Un réprouvé terrifier par l’amour qui l’habiter. Debout, sans bouger depuis un moment déjà, il commencer à sentir ses doigts et ses pieds ce glacée. Il semblât que cela lui fut égal. Plissent les yeux, il crue voir au loin, une forme noir bouger. Quelque chose rampé vers le village. C’était mince et la brume le cacher, mais Zéleph savait depuis longtemps reconnaitre les voyageurs en quête de sensations extrême, appeler a l’aide. D’une pulsation du pied, il se mit à courir droit devant lui. La main droite sur le pommeau d’un de ses nombreux sabres, il courrait plu vite que le vent, sautant par-dessus les roches et les crevasse, alliant la puissance et l’agilité d’un félin. Plus il s’approcher et plu la masse prenait forme. Arriver à ses coter, il ne bouger plu, son corps entier sembler prit dans la glace tellement il était rigide. Le réprouvé ce pencha pour chercher un souffle. Celui-ci était faible, mais il rester un espoir. Sans attendre, il le souleva et le plaça sur son épaule. Il se remit alors à courir, évitant les pièges indéfectibles de la glace. Devant l’auberge, il défonça pratiquement la porte, pour déposer le corps presque mort de l’homme sur la première table qu’il vue. Par habitude, le fils de l’aubergiste sortit de la bâtisse pour courir chercher le médecin, la femme attrapa la première bassine d’eau chauffée près du feu pour l’amener et tremper des serviettes. Déshabillant l’homme sans ce soucié d’une quelconque pudeur face à tous les clients, elle le recouvrit de la chaleur. Ce fichant bien qu’il vive ou meurt, Zéleph avait fait sa part du boulot, et il partit s’adosser a coter de la cheminer, regardant a peine les clients regarder avec appréhension le sort du pauvre fou, et les aubergistes s’affairé à le garder en vie le temps que le médecin daigne arriver. Il était déjà trop tard pour lui, avec l’expérience, Zéleph avait fini par le voir. Si il survivait, il faudrait lui couper les deux jambes, ou la gangrène serrait son fardeau. Son regard parcourra la pièce à la recherche de sa blonde. Il ne compté pas partir si longtemps, mais à cause de cet idiot, il avait dû s’absenter bien trop de temps.

Voilà ta place, femme



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Un coeur de glace ne peut être briser que par le feu (pv Mitsu -18)

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