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 Cinquante ans de mariage suffisent à peine pour comprendre une femme. [pv Mitsuko] [-18]

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Ven 13 Déc 2013, 16:37


Insupportable. C’était le seul mot qui lui venait à l’esprit de puis qu’il avait arraché  la flèche brulante de la poutre pour l’envoyer dans le feu, accompagné du parchemin et du bout de tissu. Elle n’en aurait pas besoin de toute façon. Il grogna en ce touchant sa joue encore entaillé malgré les semaines. Il ne pouvait pas se soigner, mais elle avait au moins était cautériser par le feu. Sa femme avait dû être légèrement vexée. Il sourit. Quoi qu’elle en pense, il avait gagné car c’était elle qui reviendrait le chercher et pas l’inverse. Son regard qu’il ne voilé plu d’illusion à présent, ce posa sur une femme assise sur une chaise. Elle raconter encore et encore cette mystérieuse apparition qu’elle avait vue. Ca plus le miracle d’un homme pratiquement mort, revenant à la vie, Mitsuko avait réussi. Madame était une déesse et elle lui faisait savoir. Seulement ici c’était lui le dieu et il n’y avait pas beaucoup de chance qu’il en parte sans qu’elle vienne l’en supplier. Elle n’avait pas beaucoup de temps, d’ici que d’un jour à l’autre l’envie lui vienne d’aller plus loin, au-delà de ce qu’il avait déjà gravis avant de se souvenir qu’il avait encore une chose à faire. Cela dit il ne quitterait pas ce village, il n’y avait aucun risque qu’il ne tienne pas sa parole et elle le savait. Il avait bien trop d’honneur pour briser une telle promesse. Il se souvenait de  l’homme, s’approchant de lui à petit pas, osant presque pas le regarder, hésitant il avait tendu la main alors que Zéleph posé sur lui son regard dur et impassible. « Mer…ci beaucoup. » Le réprouvé, les bras croisé sur son large torse n’avais pas pris la peine de prendre la main tendu, il s’était contenter d’acquiescer légèrement d’un signe entendu. La vie semblait insignifiante pour lui. Celle des autres, comme la sienne. C’était ce qui le rendait si dangereux aux yeux des gens ici. L’homme c’était enfuit à toute vitesse, ce pliant en deux avec douleur, pour le saluer. Zéleph soupira, se tournant vers le feu, pour y plonger son esprit. Il était concentré malgré lui sur les fabulations de la femme sur cette mystérieuse entité qui veiller sur les eaux, au frontière de leurs monde. Peut-être avait-il un seul regret. Qu’elle lui dise adieu avant de partir, car au fond il n’était jamais sur de la revoir, quoi qu’ils ce promette, rien n’était jamais certain. Il y avait à chaque fois des chances pour que cela soit la dernière fois, même si aucun ne pouvait l’admettre, pourtant aujourd’hui il était plus près que jamais d’obtenir sa fin.

Depuis que Mitsuko avait disparu les suppositions aller bon train, et personnes ne se gêner pour parler de lui alors qu’il était là, pensant qu’il ne parler pas la langue commune. Il semblât que les gens étaient persuader que Mitsuko était l’apparition en question, vu sa soudaine disparition. C’était plus qu’une coïncidence. Alors on se poser la question. Elle était une nymphe, puis l’esprit de l’océan, un fantôme, avant d’être une déesse, mais pour la majorité elle n’était que la vision d’espoir d’une femme dont l’esprit était troublé par le froid. Seulement, à mesure que les journées passer et que les nuits ce suivaient sans que la blonde ne face réapparition, il semblât alors au plus grand nombre que la femme n’était pas folle. Une divinité était venu leur rendre visite, et à son plus grand regret, de plus en plus de regard ce tourné vers lui, comme si il cacher quelque chose. Toujours au coin du feu, n’ayant pas bougé de sa place comme à son habitude, il grogna dans sa barbe. Il maudissait sa femme avec tant d’ardeur qu’il était certain qu’elle pouvait l’entendre. Voilà sa tranquillité évanoui, on lui donner de l’attention, beaucoup trop. Dans un village où il n’y avait pas beaucoup d’occupation que celle de rester en vie, les rumeurs et les histoires était courante, et les habitants s’amuser beaucoup a espéré un peu de distraction avec les voyageurs. Il avait réussi à y échapper en montrant les dents et en ce renfermant, mais voilà qu’il fallait d’un passage de sa tornade blonde pour que tous ses efforts soi anéanti.

Alors le mot insupportable était le bon. Chaque jour il devait entendre parler de cette divine apparition et cela même si plu personne ne l’avait vue et si après tout la supposition d’un mirage semblait bien plu probable. Seulement l’espoir était un malheur dont Zéleph semblait victime à cet instant. Après tout ils n’avaient pas tort, Mitsuko était bien une déesse, mais bon sang il aurait voulu qu’elle le soit loin de lui. A présent chaque jour on le pointer du doigt et chaque jour il regretter qu’elle soit venu. Il semblait que plus il ne parlait pas, plus il était violant et plus on s’intéresser a lui a présent. Les murmures et les chuchotements dans son dos, il y était habituer mais ici il avait acquis un calme qu’il n’aurait pu n’avoir nul par ailleurs, et le voilà envoler. Assis toute la journée près du feu à attendre que quelqu’un soi au bord de la mort, il finit par se lever n’ayant aucun client aujourd’hui. Il savait qu’une cargaison de vivre devait arriver, il devait transporter les caisses dans l’auberge. Alors il alla dans le port de fortune. Recouvert de la tête au pied de fourrure, il attendait sur les planches de bois gelée en compagnie des quelques hommes s’occupant des débarquements. Le bateau ce fit bientôt voir dans la brume.


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Mitsu
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Mitsu
Ven 13 Déc 2013, 18:45

Nuit après nuit, sa peau frissonnait en imaginant le roi à ses côtés. Elle avait pris le parti d'agacer ses semblables. Ainsi, elle fermait les yeux durant huit heures pour un sommeil réparateur, se levait pour prendre un petit déjeuner, adoptant un comportement de Mortel que les autres détestaient lui voir entreprendre. Et justement, cette façon de faire avait éveillé petit à petit ses sensations. Elle ne cherchait plus à savoir ce qu'une femme mortelle n'aurait guère voulu savoir, elle avait déserté ses temples depuis bien des semaines et ne semblait pourtant pas connaître une perte considérable de puissance. Néanmoins, si elle pouvait paraître incarner la folie aux yeux de ses semblables, elle savait ce qu'elle faisait. Bientôt elle partirait en quête de puissance, une quête qu'elle allait accomplir sans que ses homologues ne s'y attendent, une quête à laquelle elle avait tourné le dos depuis trop longtemps. Mais une fois que la machine serait lancée, ils ne pourraient l'arrêter et ils subiraient la justice qu'ils méritaient tous. Même les esprits du temple, ceux que l'on disait les arbitres des agissements des Aetheri, ne se montraient plus dignes d'un tel statut. Ils méritaient tous une sanction qu'elle se ferait un plaisir de prodiguer. Cependant, et pour le sujet qui nous intéresse ici, chaque soir, alors qu'elle se glissait dans les draps de son lit, entièrement nue, elle ressentait sa présence et, pire, elle le voulait. Oh bien sûr, la présence de l'ancien souverain lui avait déjà manqué mais sans doute pas à ce point. C'était automatique : dès qu'elle fermait les yeux, elle revoyait son époux la prendre, elle ressentait ses coups de reins, elle se voyait goûter à ses lèvres, à son cou, à tout son corps, avec une délectation qui n'avait jamais changé depuis le premier jour. Elle avait l'impression de ressentir son souffle chaud et, du coup, le sien augmentait doucement. Elle souhaitait chasser ses idées de son esprit mais elles persistaient, trompant ses sens, sa peau devenant si sensible qu'un simple contact avec le drap la faisait gémir. Elle sentait son parfum, elle sentait la rudesse de ses doigts sur elle, de ses mains qui empoignaient ses hanches, qui empoignaient sa poitrine. Elle ressentait ses doigts courir dans ses cheveux, droguée de ces illusions qui l'excitaient comme jamais. Elle fantasmait, elle le voulait et elle finissait, nuit après nuit, par glisser ses propres doigts sur son corps, atteignant son intimité pour se satisfaire seule, pour que ces images s'arrêtent enfin. Et elle jouissait toujours plusieurs fois, insatiable, sachant parfaitement que le lendemain, son calvaire recommencerait, encore et encore. Il était si ancré en son esprit, lui avec son petit sourire vainqueur. Le pire c'est qu'elle savait qu'elle était en train de perdre cette bataille, parce qu'elle le désirait trop, parce qu'elle ne voulait qu'une chose : qu'il lui écarte les cuisses brutalement tout en lui susurrant ô combien elle était belle. Elle ne souhaitait qu'une chose : le voir petit à petit s'abandonner au plaisir alors que ses yeux lui criaient ô combien il l'aimait. Alors elle finissait par s'endormir, l'épuisement semblant la gagner. Peut-être que tout ceci n'était qu'une illusion, que les dieux ne devaient pas se rabaisser à des besoins si Mortels, mais elle aimait ça, n'être qu'une femme qui avait besoin d'un homme. Et elle aimait également sourire de son petit air angélique à ses voisins d'auberge lorsqu'ils la croisaient dans le couloir le matin. Que pouvaient-ils dire ? Ils n'osaient pas, sa prestance était trop importante et sa démarche trop élégante pour croire un seul instant qu'elle serait femme à s'adonner à l'amour chaque nuit, encore moins à un pêché solitaire.

Mais lorsque, enfin, elle n'en put plus, elle décida qu'il était temps de rendre visite à son époux.

Aussi, lorsque le bateau sur lequel elle était montée s'approcha du port, elle ressentit la présence de Zéleph. Bien sûr, celui-ci continuait à mener son existence habituelle. Celle fois, elle avait prévu le coup, arrivant emmitouflée dans une robe en fourrure teintée de rouge et de blanc. Sur le haut de sa tête trônait fièrement le bonnet de Santa Claus. Puisque l'ancien roi semblait avoir oublié le temps sur son rocher de glace, elle se faisait juste un point d'honneur de lui rappeler que les siens fêtaient cet homme si généreux. Et puis, comme lui avait dit le capitaine du  navire, elle était très appétissante ainsi vêtue, même si, effectivement, aucune partie de son corps autre que son visage n'était visible. Elle portait même des gants, le tout étant véritablement chaud, ce qui était un minimum pour revenir aux portes de l'enfer glacé. Enfin, peu lui importait l'appétit du capitaine, seul celui de son époux comptait. Perchée sur la proue, elle créa de nouveau un arc, enflammant sa flèche qu'elle tira, celle-ci se plantant à quelques millimètres d'un des pieds de Zéleph. Elle sourit, disparaissant du navire à la surprise générale pour réapparaître devant le réprouvé avec un air confus sur le visage. « Décidément, je vise réellement mal... ». Elle se fichait de ce qu'allaient penser ceux qui étaient aux côtés de cet homme que l'on voyait à peine dans sa fourrure. C'était lui qu'elle voulait et si pour obtenir qu'il la suive elle devait faire en sorte qu'il ne soit plus tranquille ici alors elle était prête à le faire. Néanmoins, elle se doutait qu'il voudrait rester là, même s'ils se mariaient. Il le lui avait dit, qu'il irait plus loin qu'aucun autre homme n'était allé. Elle le laisserait se perdre, partant en quête de puissance de son côté. Il reviendrait, elle avait confiance en sa puissance, et, quand il reviendrait, peut-être serait-elle sur le point de se réincarner ? Elle n'en savait rien, tout dépendrait du temps, celui qu'ils mettraient tous les deux pour atteindre leur caprice respectif. Car ce n'était que ça en réalité : lui voulait se perdre pour une raison obscure et elle voulait défier les siens pour une raison qui l'était toute autant. Mais ils étaient têtus alors ni l'un ni l'autre ne s'arrêteraient. Parfois, l'on pense que la folie atteint certains Hommes mais lorsque l'on regarde en arrière, tous ceux qui furent des grands Hommes furent habités de cette même folie, une folie créatrice ou destructrice alliées d'idéaux bons ou mauvais. L'on n'obtient rien en restant dans les rangs.

Mitsuko sourit à Zéleph. Attendait-il qu'elle s'agenouille devant lui pour le demander en mariage ?
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Lun 16 Déc 2013, 21:05


Son regard se leva sur sa femme. Excentrique. Cette fois il pouvait dire définitivement adieu à la paix. Dans sa fourrure rouge et blanche on ne voyait qu’elle, resplendissante. Il ne s’étonnait plu de la voir dans ce genre d’accoutrement. C’était tellement naturel pour elle. Tout lui aller avec une telle perfection qu’elle devait rendre jalouse beaucoup de femme. La perfection, oui, elle était parfaite à ses yeux. Cela malgré ses tentatives répéter de meurtre. Il avait envie de lui signifier qu’on ne traiter pas son mari de cette façon, mais à quoi bon, elle était l’une de ses enfants gâté à qui on ne pouvait rien refuser, et plu on lui disait non plu cela l’excité. Ils étaient si différents. On voyait que ça dans le blanc immaculé qui les envelopper. Tout était si contradictoire. Pas seulement physiquement, bien que c’était encore le plus frappant. Non, il y avait tout le reste. Mitsuko se tenait avec la fierté des enfants de rois, cette grâce incontestable et la certitude que le monde était à ses pieds. La prestance d’une femme de son rang. D’une fille élevée sans que jamais elle ne manque de rien. Éduqué pour devenir reine, suivre un destin déjà promis avant même sa naissance. C’était dans sa chair, c’était dans son sang. Qui la regarder ne pouvait que le deviner, à la façon dont elle se tenait, marcher, ses gestes, sa voix. Rien ne lui était impossible, tout lui était acquis. Elle avait cette froideur des gens riches, cette beauté hautaine et ce regard supérieur qui vous fait inévitablement vous soumettre. Cela était moins présent cela dit, a son contacte elle c’était adouci, mais lui ça lui plaisait. Au final cette femme insupportable et méprisante, c’était la sienne. Elle pouvait briser chaque homme atour de lui, il n’en avait rien à faire. A l’époque où il l’avait connue, elle n’avait jamais eu pitié pour personne, encore moins pour lui. Sa main vin frôler la fourrure rouge, ses yeux ne quittant pas les sien. Il mourrait d’envie de la prendre contre lui, de l’embrasser, qu’importe le froid, à son contacte il aurait plus chaud que jamais. Seulement il s’abstint. Sa belle héritière devrait attendre le mariage, puise que tel avait était son désir, lui, le pauvre roturier qu’il était ce plier à ses exigence. Quand on le regarder il était certain que personne ne voyait en lui un roi, quelqu’un d’un grand rang. Pendant qu’elle avait grandi en mangent avec des couverts en argent et en se posant cette question existentielle de savoir quel robe elle mettrait en ce beau jour, lui mendiait, ce faisant battre la plupart du temps, et avait à peine asses de tissu pour ne pas paraitre indécent. Pendant qu’il fuyait les gardes pour un bout de pain volé, elle vivait dans un palais avec des dizaines de serviteurs à sa botte. Alors si il ressemblait a un ours ce n’était pas seulement par ce qu’il le voulait, c’était pas ce que lui n’avait reçu que l’éducation d’une vie qu’il avait dû mériter lui-même. Ô, il ne lui faisait aucune reproche, au contraire, cela l’amuser beaucoup de la voir si perdu au milieu du monde, quand elle descendait de son pied déstale. Il se souvenait de leurs cours de cuisine, il se souvenait de la crainte de ses servent, de sa peine à comprendre les « petits gens ». Par tous les dieux qu’il aimer cette femme, mais malheureusement pour elle, elle n’en aurait pas une goutte avant lui avoir dit oui pour la seconde fois.

S’écartant d’elle, il lui passa à coter, sans un mot, ni un geste de plus. Son parfum l’embaumé, et cela sembla pour lui être ne réelle épreuve de l’ignorait, mais il trouva la pourtant vite la force en voyant la cargaison qu’il devait transporter. Après tout il avait du travail et bien que comme il le savait, elle avait des manières de princesse trop gâté, il savait lui ce que c’était que mourir de faim ou de froid et ne pouvait laisser ce village, ou ses hommes ce débrouiller seul pour transporté tout cela avant de gelé sur place. Alors il attrapa des caisses et commença a les entasser sur le traineau. Tout le monde se mit au travaille, bien que la femme aux habits rouge restait un sujet de distraction. Lui pour sa part avait pris le pas de l’oublier. Après tout il n’avait pas perdu l’idée qu’elle devait le supplier, ne plut en pouvoir et lui montré jusqu’à quel pointe ll était capable de se passer de lui. Cela était sa vengeance personnelle pour tous ses long mois à le laisser seul, sans avoir personne à cajoler dans son lit. Il voulait savoir à quel point elle dépendait de lui. Jusqu’à quel point il avait réussi à ce gravé dans sa chair comme elle était dans la sienne. Après tout sa reine des glace le laisser toujours la mettre en feu, mais c’était trop facile. Il n’était pas le seul à être soumis à sa dépendance et il attendait le moment où il gagnerait la bataille.

Transportant plus de caisse sur son traineau que les trois autres gars qui l’accompagner, réuni, il alla jusqu’à l’entrepôt de l’auberge pour les ranger. Les hommes le laissant seuls pour ce travail, commencent à ne plus sentir leur mains et leurs pieds. Dans le bâtiment, Zéleph avait l’habitude de ranger, si bien que cela fut réglé en quelques minutes à peine. Malheureusement les vivres étaient encore maigres. Il n’y avait rien à chasser ici et toute les nourritures ne supportait pas un si long voyage, malgré les magie de conservation ou la glace des élémentaux. Profitant d‘être seul dans l’entrepôt, protéger du vent, il alluma une cigarette, attendant que sa femme lui apparaisse. Il préférait encore sa a tenir une conversation privé devant les autochtone, puise qu’il ne pouvait faire semblant de comprendre quand elle lui parlait en langue commune.


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Mitsu
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◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 18 Déc 2013, 15:14

Elle ne dit rien mais une petite moue se dessina sur ses lèvres, discrète, à peine visible pour qui ne la connaissait pas. Elle savait qu'il avait envie d'elle, cela ne pouvait être autrement, mais il la provoquait, il le faisait exprès. Ça l'irritait, faisait monter en elle un désir encore plus fort, plus incontrôlable. Néanmoins, elle préféra ne rien dire, ne rien faire, se retenant de justesse de le forcer à se tourner vers elle, à lui faire réellement face, à refuser de l'embrasser dans de telles conditions de proximité. Légèrement frustrée, elle retourna dans le navire chercher ses affaires dans la cabine de fortune qu'on lui avait assigné. En réalité, elle n'avait pas pris de vêtements ou quoi que ce soit qui aurait été nécessaire à la beauté de sa petite personne. Non, elle avait pris deux paniers remplis de pommes, de farine, de sucre, de levure, de divers ingrédients qu'elle ne côtoyait que depuis peu, bien que « côtoyer » soit surréaliste. Elle les avait créé par magie juste avant d'arriver sur le continent de glace et tout était parfaitement frais, mangeable. Sans dire quoi que ce soit, elle quitta les hommes en plein effort pour se diriger vers l'auberge, un petit sourire sur les lèvres. La femme de l'aubergiste la reconnut dès qu'elle poussa la porte. « Vous êtes revenue ? ». Mitsuko devait trouver une excuse, quelque chose à dire et elle choisit la plus simple des explications. « Vous savez, les hommes sont tous les mêmes. Ils finissent toujours par avoir faim. ». Parlait-elle seulement de cuisine ou bien d'un tout autre appétit ? Mystère. Elle continua, sachant que la femme ne verrait aucune allusion à ce qu'elle venait de dire. « J'aimerai emprunter votre plan de travail. J'ai de quoi faire des gâteaux et puisque les hommes meurent de froid dehors, je suis certaine que cela leur fera plaisir. ». Elle avait sans doute décider de se prendre pour la parfaite petite épouse, chose qui tomba totalement à l'eau lorsque la femme de l'aubergiste la vit couper une pomme. Celle-ci se retint de rire devant les prouesses spectaculaire de son invité. « Je pourrai vous aider si... ». « Oh non, je tiens à faire cela moi-même. ». C'était sans doute un peu désespéré mais, après tout, si elle ne pratiquait pas, elle ne risquait pas de s'améliorer. Néanmoins, après quelques longues minutes, la spécialiste de la cuisine aida Mitsuko, prenant un couteau pour la seconder. Elle finit par demander : « Alors vous n'avez pas abandonné votre idée de mariage avec la bête ? ». La déesse soupira. Était-elle tellement prévisible ? « Non, j'ai décidé de devenir la deuxième épouse de votre mari. ». La femme éclata de rire ! « Oh vous savez, vous perdriez au change je pense ! Ça fait bien longtemps que lui et moi nous contentons d'une profonde amitié l'un envers l'autre ! Et puis, avec ce froid, les rapprochements physiques sont impossibles ! ». Elle rit encore, ce qui ne fit pas rire la déesse qui baissa les yeux. « Le sujet vous dérange ? ». « Hum... c'est que... je n'ai pas pour habitude de parler de ce genre de... choses. ». Elle s'occupait de la pâte, remplissant peu à peu les différents moules avant d'y verser la base où poser les pommes. Elle pouvait se confier à Zéleph mais parler à d'autres personnes de la vie de couple lui restait impossible, surtout de tout ce qui se passait sous la couette. « C'est aussi pour ça que je trouve ça bizarre... ». « Quoi donc ? ». « Que vous soyez attirée par la bête. Il est plutôt instinctif et vous vous semblez avoir reçu une éducation de la haute ! Je suis sûre que si vous compreniez ce qu'il dit, vous rougiriez. Enfin, c'est ce que je pense mais il doit avoir des envies d'hommes, surtout auprès d'une femme telle que vous. Et puis, vous savez, ces gens là, ils ne font pas dans la dentelle... Ils ne font pas ça à la romantique... ». « Oui enfin... ». Mitsuko se retrouvait impuissante, embarquée dans une situation qu'elle n'avait en aucun cas souhaité. Il est vrai que lorsqu'elle avait commencé à couper la première pomme, elle avait repensé à la leçon de cuisine que lui avait donné Zéleph, lorsqu'il s'était glissé dans son dos. Néanmoins, entre se remémorer ce qui s'était passé dans sa cuisine et parler de sexualité avec la femme du patron, il y avait tout de même une différence. Elle finit par dire : « Je vais aller chercher les hommes, je vous laisse vous occuper de la cuisson. Merci de m'avoir aidé. ». Puis, elle sortit, après s'être couverte, en prenant bien garde de ne pas avancer trop vite. Elle ne voulait pas que cette femme pense qu'elle ne l'appréciait pas - bien qu'elle ne la détestait pas non plus.

A peine eut-elle mis le nez dehors qu'elle croisa les hommes qui s'étaient occupés de décharger le navire, tous sauf un, évidemment. Ils avaient l'air totalement gelé et lorsqu'elle leur demanda où était « la bête », ils lui indiquèrent l'entrepôt, la laissant y aller non sans la prévenir au préalable que c'était une mauvaise idée de s'y aventurer. Parlaient-ils du froid ou de Zéleph ?

Elle entra dans celui-ci, repérant son mari, de dos. Elle s'arrêta un instant avant de se diriger vers lui, sans faire le moindre bruit. Elle le contourna puis se colla à lui, l'une de ses mains venant se ficher contre son torse alors que l'autre s'était placée sur sa hanche. La déesse leva les yeux vers lui, faisant doucement glisser ses doigts sur le cou de Zéleph avant d'attraper sa cigarette qu'elle lui prit tendrement. Elle n'avait pas à lui signaler qu'elle n'aimait pas ça, il le savait déjà pour toutes les fois où elle lui avait retiré de la sorte. Fixant ses lèvres, elle eut envie de l'embrasser, folle de désir à cause du contact, de la proximité. Néanmoins, elle savait que c'était exactement ce qu'il voulait, qu'elle craque, puisque c'était elle qui avait instauré la règle selon laquelle il ne devait plus la toucher avant le mariage. Il voulait la punir, lui montrer que ça lui allait parfaitement, que ce serait à elle de tomber à ses pieds, de le supplier. Peut-être pourrait-elle lui donner ce qu'il voulait, peut-être pourrait-elle se laisser aller, écouter cette pulsion qui la rongeait de l'intérieur, qui rendait la présence même de l'ancien souverain insupportable ? Elle sentait cette tension, la même qui l'avait hanté lorsqu'il ne l'avait pas encore touché, cette envie qui la rendait sensible, qui éveillait son imagination bien plus qu'elle ne le voulait. Elle voulait bien quelque chose cela dit : lui. Elle le voulait. Il devait bien le voir dans ses yeux, il devait bien le sentir. Le sentir comme ça contre elle était une véritable torture, même si leurs peaux ne se frôlaient pas, même si leurs vêtements barraient tout contact. Mitsuko se mordilla la lèvre inférieure, fixant son époux sans rien dire, sa respiration un peu plus profonde malgré elle. C'était si simple d'entrer dans des automatismes de mortel, d'oublier son essence divine, d'oublier qu'elle pouvait simplement ne pas respirer. « Je... ». Les doigts qu'elle avait placé sur la hanche de son époux se resserrèrent légèrement. « Hum... ». Elle devait se ressaisir, tout simplement parce que si elle devait craquer un jour, cela ne pouvait pas être aussi simplement, aussi vite. Peut-être se faisait-elle du mal à elle-même, totalement en dissonance, ses actes ne correspondant pas à ses pensées, à ses envies, mais elle ne pouvait pas lui donner raison. Et puis, il pouvait être assez sadique pour la laisser à ses genoux et partir sans un regard, trop gourmand. En était-il capable ? Et elle, en serait-elle capable juste pour un jeu, de le laisser là, démuni ? La dernière fois qu'il s'était agenouillé devant elle, elle lui avait donné son corps mais si elle le faisait, la suivrait-il au delà des océans pour se lier à elle une nouvelle fois, lui donnerait-il son corps même si elle avait décrété au début qu'elle ne voulait pas avant le mariage ? Elle finit par murmurer : « J'ai fait des gâteaux... j'étais venue pour t'avertir. ». Elle se détacha de lui, lui tournant le dos. Elle lui aurait confié sa vie, c'était ce qui lui apparaissait le plus clairement. Mais laisser tomber sa fierté si facilement, sans aucune assurance du comportement qu'il aurait, même s'il ne s'agissait que d'un jeu, prendrait un peu plus de temps. « Enfin, la femme de l'aubergiste et moi avons fait des gâteaux... ». En réalité, la moitié de ces derniers devaient être légèrement difformes, surtout les pommes qu'elle avait coupé de travers. Mais au final, le goût serait sans doute le même. « Maintenant je peux dire avec certitude que je préfère faire les tartes avec toi plutôt qu'avec elle. ». Elle sourit, tournant la tête vers lui pour demander : « Tu viens ? ». Elle le testait un peu en réalité, n'étant pas assurée de sa réaction concernant ces gâteaux. Mais s'il refusait d'en manger, elle ne voyait pas pourquoi il accepterait autre chose. Elle détestait ce continent au final parce qu'elle ne pouvait rien voir, rien prévoir, elle flottait dans l'incertitude la plus complète, une incertitude qu'elle détestait. Elle savait que si elle choisissait de se réincarner, elle se retrouverait dans cette même situation qui lui déplaisait tant, tous les jours, à chaque minute. Elle ne saurait pas ce qu'il pensait, elle ne saurait rien, du moins, pas avant d'avoir acquis la magie qui lui serait nécessaire. Mais si elle devenait humaine, elle ne pourrait pas compter sur cette option magique, elle devrait se débrouiller seule, observer les yeux de son époux, observer ses mimiques, tout observer pour pouvoir, peut-être, savoir comment il allait réagir. Elle se mordit de nouveau la lèvre. Elle n'aimait pas être soumise quand elle l'était réellement mais elle voulait l'être quand elle dominait. Un paradoxe à elle seule.
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Dim 22 Déc 2013, 15:53


Zéleph esquissa un sourire. Sa femme semblait perdue et ça le rassurait. Etrangement. Ce n’était pas une question de pouvoir, ou de domination. Ce n’était pas le plaisir de voir qu’il finissait par la troubler, après tous ses efforts. C’était bien plus subtile, bien plu profond que ça. Cela n’avait rien d’égoïste de la laisser démunie face à ses sentiments. C’était le résultat d’un combat qui ne connaissait jamais de fin. Celui d’une femme et d’un homme. Il n’y avait rien de plus simple. De plus complexe que deux cœurs cherchant à battre l’un pour l’autre. Sur tout lors ce que l’un n’a ni besoin d’oxygène, ni besoin de sang. Sa divine femme jouait les mortel et il ne savait jamais réellement pourquoi elle se rabaisser a si peu. Il douté que ce soit pour lui. Pourtant elle se laisser avoir par ses sentiments, par ces choses qui l’a dépassé et qu’elle avait mis tant de temps à accepter. Et même si cela semblait encore être une épreuve, il se sentait apaiser de le lire dans ses yeux. C’était tout ce qu’il voulait au fond. Ni geste, ni paroles, aucune fioriture. Juste son regard et cette lueur qui n’appartenait cas lui, cette lumière qui illuminer son visage. Zéleph, cacha son sourire dans l’épaisse fourrure qui lui prenait le cou. S’avancent doucement vers elle, il se contenta de la prendre dans ses bras, la serrant contre son torse avec toute la délicatesse dont il était capable, comme pour ne pas la briser, ne pas la bousculer. Etait-il réellement une bête ? Pas depuis que la princesse avait fait de lui son prince. C’était si bon de l’avoir contre lui. Il avait si froid depuis qu’elle c’était écarter. Comme glacée de l’intérieur, et au fond il le savait ce n’était pas le désert de glace qui faisait ça, ce n’était pas ce moment en particulier, c’était toujours vrais, à chaque fois qu’elle s’éloigner. En douceur, son visage ce faufila dans sa nuque, pour ce faufiler dans ce creux entre son épaule et son cou. Ici il était caché, en sécurité. Le monde pouvait s’arrêter, il demander juste une pause, quelques secondes a peine pour profiter. De sa chaleur, sa présence, son parfum. Cette essence, un arôme unique qui lui donnait des frissons. Il n’avait cas prendre une bouffer, une simple respiration pour qu’il sente en lui cette chaleur, ce feu se déclaré, ce propagent dans chacun de ses membres comme un incendie dévastateur. Il aurait pu être terrifié, mais cela faisait trop longtemps qu’il l’avait réalisé et qu’il le savait. Elle seule avait le pouvoir de le détruire. N’était-il pas déjà détruit ? Ebrécher de toute part, puis recoller. Ses bras lourds resserrèrent leurs prises plus encore. Il n’y avait besoin d’aucun son, aucune parole, son étreinte était son aveu. Trop fière, trop humble, il ne savait jamais comment l’aimer, mais le faisait avec tous les pores, toutes les cellules de son corps, mais comment lui dire ? Il n’y avait aucuns mots assez puissants pour définir ça.

Le froid, la mort, le monde, tout semblait si futile à cet instant, si lointain. Il y avait quelque chose de naïf, d’innocent dans cette étreinte. Sa vie, il ne la vivait que pour elle. Elle n’avait cas lui dire une seule chose et il obéirait. Cela n’avait rien à voir avec la liberté, la soumission ou ce tas d’idioties. Au fond qu’en avait-il à faire ? Il n’était jamais aussi libre et fière que quand elle était près de lui. Il avait longtemps était un imbécile, borné et insensible. Il l’était encore au fond, mais il avait acquis une certaine maturité qui lui permettait de voir, de lire entre les lignes et s’apercevoir qu’il ne voulait plu fuir ce qu’il était, qui il était et sur tout, ce qu’il ressentait, ce dont il avait besoin et envie. C’était pour cela qu’il était là, perdu au bout du monde, aux portes de la fin. C’était pour cela qu’il n’écouter plu que ses désirs et arrêter de penser, comme autre fois. Après tout il n’était fait que pour une seul et unique chose. Suivre le chemin qu’il c’était choisi, vivre celons ses désirs et non ceux des autres.

Aussi, il le décida en ouvrant les yeux, il n’en voulait pas de ces gâteaux. Il voulait beaucoup plus. Soudain, sans lui laisser le temps de protester, il passa un bras sous ses jambes pour la soulever et la portée contre lui. Elle semblait aussi légère qu’une plume. Sortant en vitesse de l’entrepôt, il ne pris pas un instant pour lui expliquer, de toute façon elle était bien assez intelligente pour comprendre toute seule. Dehors, il distingua le bateau, commençant déjà à quitter le port. Zéleph accéléra le pas, jusqu’à presque courir, ses bottes frappant le bois du ponton, quand il sauta pour rattraper le navire et atterrir avec aisance sur le pont.  Il reposa avec le plus grand soin, sa femme sur ses pieds. Le capitaine et l’équipage ne semblait pas comprendre et il était de toute évidence trop tard pour refuser deux passager, les cotes glacée disparaissant dans l’épaisse brume de l’océan. Le réprouvé ne voulait pas de gâteaux, pas qu’il était prêt à fuir le pays pour y échapper, mais elle avait raison, il voulait les faire avec elle. Il voulait que tout soit fait avec elle, à commencer par ce mariage qu’il lui avait promis. Pourquoi attendre, pourquoi faire durer les choses alors qu’elle n’était là que pour ça, et ça lui suffisait. Il ne la forcerait pas à lui demander encore une fois. Il la savait trop fière, elle penserait qu’elle s’abaisserait, qu’elle perdrait leur jeu stupide, mais en vérifier elle était bien loin du compte. Elle ne le comprendrait pas, alors autant ne pas continuer à perdre inutilement du temps.

Il ne fallut pas plus de temps pour que le second du capitaine vienne les voir, Zéleph ne fit même pas attention à lui, fixant sa femme dans l’attente d’une réaction, mais cette vermine vins tout gâcher. « Le capitaine aimerait savoir combien vous avez pour payer le voyage, par ce que vous n’étiez pas prévu et… » Sa voix avait quelque chose de désagréable, quelque chose qui ne plut pas à Zéleph. Sa main logé sur le cou du marin, il sentit ses os craquer dans un bruit semblable à celui d’une coquille d’œuf ce brisant. C’était comme briser le cou d’un chaton, ça n’avait aucun intérêt. Seulement en ayant laissé son trône, le réprouvé y avait également abandonné la patience et la gentillesse dont il avait fait trop longtemps preuve. Aujourd’hui plu rien ne l’empêcher d’écraser ceux qui ce mettait sur son chemin, il ne risquer plu de jugement ou une guerre. Cela avait quelque chose de soulagent, comme un poids immense qu’il évacuer soudain. Le corps inerte de l’homme tomba lourdement sur le pont, l’équipage ce mettant soudain à devenir agressif avant que le capitaine ne vienne lui-même. Son regard posé sur son ancien second, il regarda Mitsuko, puis Zéleph. « Bienvenue à bord du Tanis. Nous vous souhaitons bon voyage. » Puis il repartit a sa barre. Le cadavre jeté par-dessus bord, plu personne ne sembla porté d’intérêt au couple et ce n’était pas plu mal, après tout rien n’empêcher le réprouvé de soumettre le même sort a tout l’équipage, après tout il leurs fallait juste s’éloigner assez de la cote pour ne plus ressentir le manque magique. Ils n’avaient pas réellement besoin de cette croisière pour retourner d’où il venait.

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Mitsu
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Dim 22 Déc 2013, 23:41

Mitsuko fixait toujours l'emplacement qu'avait occupé le cadavre, perdue dans ses pensées. Elle ne l'avait pas prévu, pas l'intervention de cet homme mais la réaction de Zéleph. Elle avait imaginé qu'il viendrait avec elle ou qu'il refuserait de la suivre, mais pas qu'il l'aurait « enlevé » de la sorte. Elle avait été surprise et elle avait eu la peur de sa vie quand elle avait vu qu'il comptait sauter sur un bateau qui était déjà loin de la rive. Elle s'était agrippée à lui, elle avait fermée les yeux et, à présent qu'elle était sur le pont, elle peinait à cacher l'émotion intense qui s'était emparée de son être. Elle savait que s'ils étaient tombés dans l'eau glacée, elle aurait pu y rester vu son état. Les Aetheri parlaient de ce continent comme une malédiction, aucun d'eux n'osaient s'en approcher ou y mettre les pieds trop longtemps. Peut-être était-elle la seule parmi eux à être assez folle pour y rejoindre un Mortel ? Et pourtant, alors qu'elle aurait pu simplement lui dire de s'arrêter, le supplier de ne pas sauter, lui dire que c'était de la folie, elle avait préféré se tourner vers lui pour se blottir un peu plus dans ses bras. Elle s'était reposé sur lui, perdant totalement le contrôle de la situation, le laissant faire malgré les risques. Il savait ce qu'il faisait, bien sûr, mais là n'était pas la question. Cette femme avait toujours considéré que pour qu'un travail soit bien fait, il fallait le faire soi-même. Elle n'avait jamais fait confiance à personne, n'avait jamais placé sa vie entre les mains de quiconque. Ce n'était pas grand chose, mais ça lui prouvait ô combien elle l'aimait. Et puis, elle repensa à leur rencontre. Oui, elle lui avait laissé, là encore, une emprise sur son existence. A y réfléchir, il était le seul, le seul à qui elle avait fait confiance malgré elle dès le début. « Je t'aime. ». Elle avait dit cela doucement mais sûrement, les yeux toujours dans le vide. Elle n'avait même pas fait attention au capitaine du navire qui était venu leur souhaiter un bon voyage, visiblement conscient que Zéleph pouvait tous les assassiner sans état d'âme. Elle finit par sourire, se tournant vers lui sans rien ajouter de plus. Lentement, elle prit l'une de ses mains, collant sa paume contre la sienne. Ses yeux rencontrèrent les siens, ses joues légèrement rosées. Peut-être était-ce le froid, peut-être était-ce la confidence, comment savoir ? « Parce que tu fais battre un cœur qui n'en a plus besoin. Et quand je suis avec toi, je me sens vivante comme je ne l'ai jamais été auparavant. ». Il était toujours celui qui prenait des risques, toujours celui qui s'agenouillait, qui se confiait. Alors, cette fois, elle avait décidé que cela devait changer. « C'est pour cela que je veux que nous nous marrions une nouvelle fois, devant ceux à qui l'on ne peut rien cacher, ceux qui savent distinguer le vrai du faux. ». Elle le regardait jusqu'à ce qu'elle sente un trop plein d'émotion la submerger. Elle baissa les yeux, se reprenant un instant avant de les relever vers lui, ceux-ci bien plus brillant mais non encore noyés. « J'ai vécu assez longtemps pour savoir que si un jour je devais vivre sans toi, je ne pourrai faire autrement que de geler mon cœur pour l'éternité. ». Lorsque ses pouvoirs divins revinrent, ses joues reprirent leur couleur habituelle. Elle lui sourit. « Car il n'y a que toi qui ais réussi à le réchauffer. ». Elle posa doucement l'une de ses mains sur son torse, ne pensant guère plus depuis longtemps à l'équipage. « Quand tu es loin de moi, je me sens vide. Alors je lutte contre ce sentiment, je lutte contre l'appel de ton corps, je lutte contre l'envie de t'admirer. Il y a tant de choses que je veux vivre à tes côtés. Et quand tu me dis que tu souhaites te perdre dans le désert de glace, j'ai peur. J'ai peur parce que je ne pourrai pas venir te chercher. Pourtant, je sais que si j'avais la certitude que quelque chose de mal t'arrivait, alors je n'hésiterai pas, je te courrai après, je viendrais te chercher, même si je savais que jamais je ne te retrouverai, même si je savais cette cause impossible. Mais je préfère périr plutôt que de penser que tu es mort sans que je ne tente rien. ». Mitsuko s'approcha de lui, s'appuyant contre son corps. Elle sourit, ne sachant réellement comment il allait encaisser tout cela. Elle avait toujours pensé qu'exprimer les sentiments avait le pouvoir de les faire faner. Néanmoins, à la minute où elle lui avait dit qu'elle l'aimait, elle avait su que ce n'était qu'une fausse idée. Elle l'aimait, c'était un fait, et même si elle pensait qu'il le savait, en lui disant, elle était certaine que c'était le cas. « Parfois, j'ai l'impression que jamais je ne serai à la hauteur, que je ne peux pas t'aimer correctement, comme ces femmes idéales dont on raconte les vertus dans les romans. J'ai l'impression que jamais notre histoire pourra finir par 'ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants' ». Elle sourit contre lui. « Mais, à vrai dire, peu importe. Tu n'es pas un prince au beau cheval blanc et je ne suis pas une princesse naïve. ».

Elle regardait le vide depuis un moment, s'exprimant contre l'ancien roi, et, d'un coup, elle parut surprise, s'écartant légèrement de lui. « Oh regarde ! ». Autour d'eux, une aurore boréale éclairait le ciel, les teintes colorés se peignant dans ce paysage glacial. Elle eut alors une idée pour aller plus vite, levant les mains en l'air. Sous leurs pieds, le navire vibra légèrement avant de s'élever dans les airs, petit à petit. Mitsuko devait faire quelque chose de toute façon, elle ne pouvait pas rester là à essayer de percevoir dans les yeux de Zéleph si oui ou non elle venait de se ridiculiser totalement. Quelques membres de l'équipage eurent tellement peur qu'ils préférèrent sauter dans le vide, criant à l'œuvre démoniaque. Le reste ne bougea pas, ne sachant comment réagir. Néanmoins, une fois que le bateau fut lancé, allant beaucoup plus vite dans les airs que sur les mers, la déesse attrapa la main de son époux, l'entraînant en courant vers la proue. Là, elle s'arrêta, fixant le paysage avec des yeux d'enfants. Ils étaient tellement haut qu'ils dominaient l'océan, « voguant » parmi les nuages, passant même au dessus d'eux, donnant au sol une apparence de mousse. Elle rit, amusée par cette idée qu'elle avait eu comme ça, se demandant si elle n'aurait pas mieux fait de laisser le navire sur les flots. Cela dit, elle aimait ces instants de folie et elle aimait par dessus tout les vivre auprès de Zéleph. Elle se calma, se tournant vers lui, le contemplant, simplement. « Nous arriverons d'ici quelques minutes mon capitaine. ». Elle se mordilla la lèvre inférieure, attrapant doucement son col pour l'attirer à elle, unissant leurs lèvres malgré l'interdit qu'elle avait formulé. Peu importait, elle n'en pouvait plus d'être séparée de lui. Ce moment lui paraissait unique, magique, et elle ne voulait pas aller contre ce qu'elle voulait au fond. Et ce qu'elle voulait, c'était lui, ses lèvres, simplement.
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Lun 23 Déc 2013, 01:23


« Tu as cinq ans. » Laissa-t-il échapper contre ses lèvres dans un demi-sourire, totalement amusé par ces enfantillages. C’était paradoxale car elle était à la fois la femme la plus vieille qu’il connaissait et la plu enfantine. Il ne lui dirait jamais ainsi bien sûr, au risque qu’elle se fâche, après tout si il n’avait reçu aucune éducation, il n’était pas s’en connaitre la règle ultime de ne jamais critiquer l’âge du dame et surtout pas de la sienne, car au final ça lui donner le vertige rien que d’y penser. Elle lui avait fait une belle déclaration, une déclaration à la quel il n’avait répondu. C’était qu’il était loin d’être habitué à une telle démonstration d’affection, sur tout avec des mots et venant de sa part. Il se sentait à la fois ému, heureux et perdu. C’était beau ce qu’elle lui avait déclaré, si intime qu’il en était presque terrifier. Il se demander même ce qui était arrivé à sa femme. Si le froid ne l’avait pas rendu malade, ou quelque chose dans ce genre. Seulement non, loin de là, elle avait l’air totalement heureuse et insouciante. Voilà la différence, elle se laisser emporter par ses sentiments et devenait une femme bien différente. Il en était ravis, bien que perturber. Il ne savait plu très bien comment se comporter a vrais dire, et cela depuis longtemps. Peut-être devrait-il à nouveau sortir de sa grotte et ce sociabiliser à nouveau, et sur tout passer plus de temps avec elle. Zéleph se sentait emplit d’un amour qui le dépasser, mais lui contrairement à elle ne savait pas utiliser les mots pour l’exprimer. Il en était incapable et ce trouver pire qu’un abrutie quand il commencer à ouvrir la bouche pour dire ce genre de chose. Cela avait beau être sincère, il n’arrivait pas à ce trouver sérieux ou même croire qu’elle puisse ressentir ce que lui avait ressenti quand elle lui avait ouvert son cœur. Quoi qu’il se demander. Pourquoi maintenant ? Pourquoi aussi soudainement ? Il venait à peine de tuer un homme, ce qui devant les yeux de la justice devait certainement être un acte à punir, et elle lui déclaré sans ciller qu’il était l’homme qui faisait battre son cœur sans vie. Voilà qui était bien plus elle au final et il la retrouver dans cette inexplicable réaction à l’opposer total de ce que l’on aurait pu attendre de n’importe quel autre femme. Seulement voilà, elle n’était pas n’importe qu’elle femme, loin de là d’ailleurs. Il y avait cela dit une certaine amélioration. SI avant elle ne savait ni quand, ni comment comprendre ses sentiments, aujourd’hui elle arriver aux moins à les écouter et a les extérioriser, ce qui était un grand changement. Les mains serré sur ses hanches, il la garder poussivement contre lui coupant pourtant leur baiser en son plein milieu. Un joyeux sourire narquois naquit sur ses lèvres alors que son regard pétiller de triomphe. C’était qu’elle venait de faire de lui l’homme le plus heureux et le plus fière de ce monde. Quel homme ne rêverait pas que sa femme lui face de tel déclaration après tant de temps ? Il semblait que plus les jours passer, plus les heures qu’ils vivaient étaient dur et plus ils s’aimaient, c’était à n’en rein comprendre. « Un à zéro. Tu as raison, tu n’es pas à la hauteur, tu devrais abandonner tout de suite. » Il l’a taquiné, par ce que lui savait, il connaissait la vérité. Entre eux, le véritable qui n’étaient pas à la hauteur c’était lui. Il ne valait pas grand-chose à coter d’elle et c’était bien malheureux mais il fallait es voir pour le comprendre et cela paraissait d’une évidence folle. Ses mains glissant lentement vers les fesses de Mitsuko, il les caressa un instant, avant de ce reculer vivement, n’ayant simplement prit le temps que de l’effleuré pour la titiller. L’air de rien, dans une innocence à peine dissimulé, il se retourna vers le navire volant. Elle en faisait un peu trop. Encore le marin qui était venu les agresser mériter sa mort, mais les pauvres suicidaire avaient-ils réellement demandé un sort aussi peu glorieux ?

En regardant les nuages, Zéleph parut avoir une soudaine révélation. Il se crispât. Avait-il bien entendu ? Oui, il réaliser à présent et cela ne lui plaisait guère. Il était près a tout pour Mitsuko, bien plus que l’on aurait pu le penser, mais il y avait certaine choses aux quel il ne s’attendait pas et cela il n’avait jamais était mis au courant. Ce retournant vers elle, il la dévisagea un instant avant de finir par demander, plus brusquement qu’il ne l’aurait voulu, soit dit en passant. « Ceux à qui on ne peut rien cacher ? Tu veux te marier avec les Aethers ? » Quand il lui avait promis le mariage de ses rêves, il avait pensé à ses enfants, sa familles, pas ses amis car il lui en connaissait que très peu, mais pas cette bandes de prétentieux tyrannique. Distinguer le vrai du faux ? Pourquoi lui dire ça ? Avait-elle un doute sur sa sincérité ? Après tout ce qu’il avait fait, après toutes les preuves qu’il avait donné et l’agonie qu’il subissait, il se sentirait trahis qu’elle le pense encore. Qu’est-ce qu’elle voulait prouver. A elle, ou à eux, peu importe. Devait-il réellement subir cela ? Déjà qu’il n’aimait pas les mariages, mais qu’il le faisait avec plaisir par ce que c’était pour elle, mais là il aller avoir du mal à oublier ce qu’il faisait si c’était avec leurs regard braqué sur lui. Le temple, bien sûr elle voulait faire ça dans le temple. Quand aurait-il le droit de vivre sans qu’on lui rappelle que sa vie n’avait était qu’un mensonge magnifiquement bien orchestré par ces esprits de pacotille ?

Cette fois Zéleph sentit la colère lui monter. Sa mâchoire ce serra et ses bras ce croisèrent. Il ne dit plus rien, ce renfermant, mais il n’en penser pas moins. Si il avait su, au fond il aurait peut-être préférait rester dans son désert, là où les Dieu ne peuvent pas faire croire qu’ils sont réellement divin. Oui, il lui en voulait. Pourquoi choisir ces imbéciles ? Ces menteurs ? Il était trahi, mais ne l’était-il pas de toute façon toujours ? Avec une femme Aether on ne peut pas choisir de totalement haire les Dieu, cela serait impossible. Le bateau s’arrêta. Comme pour illustré son propos, ils se retrouver en bas des escaliers du temple des esprits. Qu’on ne lui fasse pas croire que le vent avait fait s’arrêter le navire ici par hasard. Avec tout la mauvaise volonté du monde, Zéleph descendit pourtant, levant les yeux sur cette édifice qu’il semblait connaitre par cœur à présent. Vue le temps qu’il y avait passé, que ce soit pour devenir l’homme qu’il était ou être enfermer, on ne pouvait pas dire que ce qui était à la foi sa maison, sa prison et son cauchemars lui est manquer. « Puise que je semble maudit. » Il se mit à gravir les marches, sachant que de toute façon il ne pourrait pas lutter, et il avait promis. Lui contrairement à tous ceux qui peuplé ce lieux avait de l’honneur et savaient quand il devait faire des concessions pour le bonheur d’une personne. C’était ça pour lui, être un homme. Une notion qui semblait échapper a beaucoup. Quand bien même, le visage renfrogné, il n’était plu aussi ravis qu’avant de dire oui à Mitsuko et bien moins presser.

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Mitsu
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Mitsu
Mar 24 Déc 2013, 00:33

Mitsuko laissa Zéleph gravir les marches un instant, le fixant sans bouger. Elle inspira doucement, comme si cela était nécessaire. Son regard était grave, son sourire éteint. Elle expira. Puis, elle disparut d'où elle se trouvait pour réapparaître devant l'ancien roi, lui barrant le passage, tel un colosse sur le corps duquel il était impossible de passer. Elle n'était pas bien grande mais elle pouvait faire s'arrêter un cavalier lancer à pleine allure, elle pouvait dévier le vent de la plus puissante tempête et, justement, il s'agissait sans doute bien de tempête ici. Elle le regarda dans les yeux un instant, ayant pris quelques centimètres grâce à la marche sur laquelle elle se tenait. Il n'était sans doute plus question de bateau volant, d'aurore boréale et de yeux pétillants. Elle le regardait à la manière d'une reine qui doit annoncer à son peuple, de façon digne, qu'il a perdu la guerre. Elle le regardait à la manière d'une femme qui s'apprêtait à faire l'aveu d'un poids qu'elle gardait sur le cœur. Sa prestance défiait sans doute toute concurrence à ce moment précis et elle préférait se cacher derrière cette dernière plutôt que son cœur vacille à l'annonce de la nouvelle qu'elle s'apprêtait à lui transmettre. Mais avant cela, il manquait le principal accusé. Elle savait que William avait senti leur présence, elle savait qu'il aurait préféré que jamais elle n'amène Zéleph ici. Doucement, elle posa l'une de ses mains sur la joue de celui qui demeurait un roi pour elle, peu importe ses titres, peu importe son statut. Parler d'Erza maintenant était une épreuve pour elle. Elle s'en voulait de l'avoir abandonné, de l'avoir livré à elle-même, elle s'en voulait de ce que sa fille était et vivait actuellement mais tout cela ne serait jamais arrivé si un dieu n'avait pas décidé d'éliminer une menace qui pesait sur son existence. Le silence qu'elle faisait régner entre eux avait comme fonction de préparer son époux à entendre la vérité. Peut-être que de savoir que sa fille vivait le rendrait heureux, elle ne le savait, mais le fait d'entendre pourquoi elle avait fait cette fausse couche risquait de lui déplaire. « William. ». Elle avait simplement murmuré son prénom, l'esprit du temple apparaissant en haut des escaliers qui menaient à la fontaine qui permettait d'arriver au temple des esprits. Il semblait contrarier mais comment savoir ce qu'il pouvait bien ressentir ? Elle l'avait déjà averti, averti qu'une fois qu'elle serait assez forte, elle le punirait pour ce qu'il avait fait. Elle inspira une nouvelle fois, ne sachant par où commencer. Elle avait voulu lui dire la vérité avant qu'ils ne se marient, elle avait voulu qu'il sache pour cet Aether qui ne méritait que la mort, qui ne méritait qu'un retour à la mortalité pur et dur. Néanmoins, elle ne pouvait pas le sanctionner pour le moment. Mais elle voulait que son époux sache.

« Lorsque tu as retrouvé la mémoire, je t'ai dit que j'avais fait une fausse couche. ». Elle détestait en parler, elle détestait s'en rappeler, cette sensation entre ses jambes, la perte, le vide dans son cœur, c'était la pire chose qui lui était arrivée dans son existence entière. « Je l'ai faite parce que notre fille qui venait du futur est apparue devant moi, créant un nœud temporel. Lorsque ça se produit, le bébé meurt dans le ventre de sa mère, condamnant ainsi son futur à rester dans le présent sous peine de disparaître pour toujours. ». Parfois, elle avait même cette impression d'être encore enceinte, comme si elle sentait sa fille, comme si elle l'avait tant voulu qu'elle ne pouvait se résoudre à admettre qu'elle n'accoucherait jamais. Sans s'en rendre compte, elle avait glissé l'une de ses mains sur son ventre. « J'étais dans un tel état, je ne comprenais pas comment cela avait pu se produire. De tous les endroits où elle aurait pu apparaître dans notre temps, pourquoi le temple, pourquoi l'endroit précis où je me trouvais ? C'était si injuste. ». Elle marqua une pause. « Alors je l'ai chassé. ». Elle caressa la joue de son époux avec son pouce, l'une de ses mains toujours posée sur cette dernière. « Elle sait que je suis sa mère, elle le sait mais mon futur ne lui a jamais dit que tu étais son père et je n'ai pas la force d'aller lui parler. ». Elle avait déjà hésité plus d'une fois, elle l'observait souvent. Mais chaque fois qu'elle voyait son visage, elle revoyait le moment où elle avait perdu son bébé. « Erza te cherche Zéleph. Elle ne sait pas qui est son père mais elle va finir par trouver. Elle te ressemble. Lorsqu'elle se promène sur les terres réprouvés, les habitants te voient en elle. Lorsqu'elle va au Circus, Adam se questionne. Personne ne lui dit rien mais elle finira par apprendre cette vérité. Elle t'aime sans te connaître et son besoin d'affection la pousse à... ». Elle serra les dents un instant puis reprit. « Boire, fumer, se droguer, se battre et chercher l'affection dans les bras de qui veut bien lui en donner. ». Elle semblait triste et, triste, elle l'était. En colère aussi, contre elle qui n'arrivait pas à affronter sa fille mais aussi contre William qui restait silencieux depuis le début. Elle fit doucement glisser sa main de sa joue à son torse. « Je ne sais pas ce que tu souhaites faire par rapport à notre fille mais je voulais juste te le dire. Et il y a autre chose... ». Son regard se fit assassin, meurtrier. On aurait dit qu'elle aurait pu tuer n'importe qui d'un simple coup d'œil. « Si Erza est apparue dans notre temps exactement à l'endroit où je me trouvais, c'est entièrement de la faute d'un dieu. Car lorsque le futur a été éliminé, William a vu que notre fille, celle à naître, grandirait et deviendrait une menace pour lui. Il a vu qu'il y avait une probabilité pour qu'elle le dépouille de tous ses fidèles après avoir réussi à le faire exclure du temple par les autres esprits. Alors il a préféré s'assurer que cette probabilité, même minime, jamais ne risque de se produire. C'est lui qui l'a tué, c'est lui qui est responsable. ». Elle était furieuse. « Crois-tu que cela soit digne d'un Aether ? Crois-tu que cela devrait rester impuni ? ». Elle s'était tournée vers William, l'homme soutenant son regard sans rien ajouter. Elle avait simplement raison. Elle fixa de nouveau Zéleph. « Alors quand je serai assez forte pour cela, je ferai en sorte que justice soit rendue. Mais je voulais que tu saches, pour que jamais tu ne t'abaisses à croire en lui. Il n'est pas digne de son statut. ». Un dieu qui s'abaissait à changer le cours du temps pour satisfaire sa propre pérennité n'était qu'un lâche, un traître, un imposteur. « Et non, je ne veux pas me marier dans ce temple, jamais. Sa seule présence me dégoûte. ». Elle avait tout avoué, tout dit.
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Mar 24 Déc 2013, 01:32


Il y avait quelque chose, quelque chose de fort mais qu’il n’arrivait pas à comprendre, qui l’empêcher de bouger. Ce n’était ni la douleur, ni la colère. C’était bien plu profond que ça. C’était quelque chose de si violent qu’il ne le réaliser pas encore. La rancœur, le dégout ne semblait même pas atteindre le stade de ce sentiment. Y avait-il un nom à mettre sur ce vide ? Rien n’avait de sens. Il n’y avait pas un instant il était en colère, mais heureux et à présent plu rien. En une fraction de seconde tout ce dont en quoi il croyait c’était effondré. En quelque seconde, il était revenu sur terre, pauvre mortel qu’il était. Sa fille était en vie ? Etait-ce ça que sa femme était en train de lui dire ? Son bébé, son ange ? Non, il ne pouvait le croire. Il était perdu. Etouffer sous le regard de Mitsuko et celui de William. Ne le supportant plu, il s’écarta rapidement, ce détournant d’eux. Il fallait qu’il respire, il fallait qu’il revienne à la raison, que son esprit marche à nouveau. Tout s’embrouiller en lui. Il n’arriver plu à penser correctement. Tout ce bousculé avec une telle violence dans sa tête qu’il en avait la migraine.  Il arracha la fourrure qu’il avait sur le dos, ne supportant plu cette chaleur. Erza. Son espoir perdu. Il en avait fait le deuil il y avait longtemps maintenant. Oublier, misant sur une autre chance. Fermant les yeux, il essaya de réaliser, de prendre la nouvelle comme on la lui donner. Elle ne savait même pas qui il était. Son père. L’était-il réellement au fond ? Il ne l’avait jamais vue et dans son monde elle était morte. Ce n’était pas comme Neros, bien qu’il n’est jamais pardonner à sa femme la création de ses garçons, Neros était une création artificiel, même si il l’avait voulu jamais il n’aurait pu l’élever. Erza il l’avait attendu, aimer avant même qu’elle ne lui vienne et perdu sans qu’il puisse se battre. William. Peut-être était-ce de sa faute, qu’est-ce que cela changer ? Dans le futur d’où sa fille venait il n’était qu’un monstre, il n’était pas question qu’elle sache qui il était. Elle était morte pour lui. Inexistante. Le réprouvé ce redressa, prenant une décision douloureuse mais qu’il trouva incontournable. « Laisse-le. » Zéleph se retourna vers Mitsuko. Peut-être était-il devenu insensible, peut-être avait-il trop longtemps perdu gout à la vie, quoi qu’il en soit il avait fait son deuil, et cela voulait tout dire. « Qui peut se glorifier d’être digne de ce qu’il est ? » Il n’était même pas en colère contre l’Aether qui semblait-il était responsable de la souffrance de sa femme. En réalité il lui en voulait, a lui, comme à elle. Elle lui avait menti, elle lui avait menti comme tous les dieux le fond et pour cela elle ne pouvait pas blâmer un des siens. Elle ne pouvait pas faire semblant d‘être dans l’autre camp. Levant les yeux sur l’esprit du temple, il parut ne rien ressentir, d’une neutralité étonnante vue ce qu’on venait de lui annoncer. A quoi bon perdre son temps a de futiles pertes d’énergie. Crier ? Souffrir ? Il ne ferait que frapper dans le vide. Cela ne ramènerait ni le temps perdu, ni sa fille. Ca ne le soulagerait même pas. De plus, il ne pouvait rien contre l’Aether et il le savait. Non pas qu’il croyait en lui, cela faisait bien longtemps que le réprouvé avait cessé de croire en un Dieu, quel qu’il soit. Il leur était simplement fidèle par obligation, par ce que contrairement a eu il n’avait qu’une parole, et leur avait juré fidélité jusqu’à la mort. Posé genoux à terre et faire serment voulait encore dire quelque chose dans son monde, cela n’avait pas l’air d’être le cas chez eux. Qu’importe, il semblait condamné a cette idée, soumis à une force contre la quel il était inutile de se battre et qu’il avait promis a Méli de ne pas faire, la seule pour qui il avait encore le moindre respect en ces lieux.

A cette instant Zéleph aurait souhaité retourné dans son désert, ne l’avoir jamais quitter. C’était exactement ceux-ci qu’il avait fui en partant aux portes du monde. Ce genre de douleurs, de surprise et de mensonges. Une bien triste révélation si l’on voulait son avis. Il n’arrivait pas à se réjouir de la vie de sa fille. C’était une souffrance de plus dont il n’avait nullement besoin. Cela ne changeait rien, William devait le savoir et de toute façon que pouvait-il craindre d’un grain de sable tel que lui ? Son regard carmin, blesser d’avoir était aussi bien traiter par sa femme que par les autres Dieu, fini par s’échapper au loin, à l’horizon. Il avait besoin de réfléchir, besoin de reposer son esprit et de comprendre, d’assimiler la chose et continuer à avancer. Par fois certaine chose valait mieux être ignoré que connue. « Ce que l’on ignore, ne peut faire souffrir. » Voilà qui était un précepte qu’il aurait bien voulu que sa femme continue à suivre. Après tout, elle avait commencé à le border de mensonge autant qu’elle continue, avec un peu de chance il n’aurait jamais su qu’elle avait commencé à jouer à ce jeu avec lui. Il ne se sentirait pas aussi stupide, démunie et humilier. N’était-il pas assez fort ? N’était-il pas son mari ? Le père de sa fille ? Pourquoi lui avoir caché ? Pourquoi lui avoir dit qu’elle était morte et puis point. Il aurait compris, il l’aurait soutenue de la même façon et cela n’aurait rien changé que peut être l’espoir de connaitre sa fille, même un peu. A présent il n’en avait ni l’envie, ni la force, déçu par sa femme. Au fond de lui il savait, et il ne lui en voulait pas. Après tout il l’aimer en connaissance de cause, mais il ne pouvait s’empêcher et c’était son droit, personne ne pourrait le lui reprocher. Il ne se disputerait même pas avec elle a ce sujet, cela serrait encore inutile et puis il ne voulait pas l’accablé plus qu’elle ne l’était. Elle était fragilisé par cette fausse couche, il savait qu’il y avait quelque chose qui c’était fracturé en elle et il c’était efforcer de lui faire oublier, mais si il avait su… si seulement il avait su avant. Qu’importe, cela était dû passer et il ne remuerait pas le couteau dans la plaie, il demander juste quelques minutes pour apaiser son mal, intérioriser avant de continuer.

Il se retourna, dos à eux a nouveau pour descendre quelques marches et leurs échapper. Il sortit du tabac, et ce roula une cigarette. Sans s’en rendre compte il tremblé un peut, c’était nerveux. Savoir qu’Erza était là, sur ces terres le rendait fou, mais il ne pouvait se résoudre à la voir, cela serait trop dur et qu’aurait-il à lui dire ou à lui offrir ? Rien, c’était trop tard. Allumant sa cigarette, il prit une longue bouffé qui ne le soulagea pas du tout malgré ses efforts. Il réalisa qu’il était encore sur ces marches à sentir son être ce déchiré. A croire qu’il devait toujours revenir ici pour sentir sa vie lui échapper, pour sentir le vide sous ses pieds. Le temple des esprits semblait être le lieu de son enfer. C’était un comble quand on penser que la première fois il était venu en ces murs pour prendre sa vie en mains et vivre enfin plutôt que survivre. SI il avait croisé son passer à cette instant sur ces marches il lui aurait dit de ne pas le faire, il lui aurait dit de ne pas monter et ne jamais croire en lui, pas pour que tout s’écroule à chaque fois. Ca n’en valait pas la peine.

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Mitsu
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Jeu 26 Déc 2013, 23:10

Mitsuko resta un instant sans bouger, fixant le dos de son mari qui s'éloignait un peu. William se déplaça sans bruit, faisant face à la jeune femme en lui prenant le menton entre son pouce et son index. Il chuchota : « Rappelles toi simplement de ce que je t'ai dit. ». Son regard était clair, aucune once de remords le parcourant. Elle savait de quoi il voulait parler et, pourtant, c'était une solution qu'elle n'avait jamais envisagé. Il sourit, approchant ses lèvres de son oreille. « Il ne sera jamais heureux avec toi car chaque fois que tu réussis à lui apporter ne serait-ce qu'un moment de bonheur, tu le détruis juste après. Quel intérêt avais-tu à lui dire cela ? ». Elle ne disait rien. « Crois-tu qu'il s'occupera de votre fille ? Crois-tu qu'il l'aimera comme telle alors qu'elle n'est pour lui qu'une parfaite étrangère ? ». Il se recula, ses mots assassins semblant ne pas atteindre la déesse. Il sourit. « Tu m'accuses de bien des choses mais regardes-toi. Tu es incapable de regarder cette femme en face, tu es incapable de l'aimer comme ta fille. Si tu n'avais pas perdu ton temps à baiser avec ton cher époux comme si tu n'étais qu'une mortelle dépravée, tu aurais été bien plus puissante, et tu aurais pu sentir la présence à venir de ta fille du futur. Mais non. Alors tu peux m'accuser mais c'est toi qui est responsable de sa mort, c'est ta médiocrité qui l'a tué. ». Elle ne réagissait toujours pas mais l'esprit savait que ses paroles faisaient doucement leur chemin. « La première fois que tu es venue ici, mes mots n'avaient strictement aucun impact sur toi. Ils semblaient couler le long de ta peau comme l'aurait fait de l'eau. Mais à présent, tu n'es qu'une femme faible, amourachée d'un être que tu n'aurais jamais laissé t'aimer auparavant. Déesse ou non, tu n'es faite que pour détruire ceux qui t'entourent. Si tu te montrais raisonnable comme par le passé, tu ne resterais pas à ses côtés, pour son propre bien. ». Il marqua une légère pause. « Oh oui, c'est ça que tu aurais dû représenter, Mitsuko : la destruction. ». L'Aether dit, cette fois tout haut. « Tu sais très bien ce qu'il pense des dieux. Mais toi... qu'en penses-tu ? ». Elle pencha la tête doucement sur le côté, attrapant la main de William avec une certaine fermeté. « Je pense qu'un mortel ne peut porter de jugement sur ce qu'il ne connaît pas. ». « Portais-tu un quelconque jugement ? ». « Non. Je me suis servie de vous pour atteindre mes objectifs, le reste m'importait peu. ». « Croyais-tu en nous ? ». Les questions de William semblaient faites pour que le clivage entre les conceptions des deux époux se creuse davantage. « Ne pas croire en ce qui existe relève de la plus parfaite sottise. ». Elle semblait dire ces choses de façon mécanique. Il avait raison dans le fond, elle détruisait tout ce qu'elle touchait, avec une parfaite inconscience ou, pire, une parfaite conscience. « Néanmoins, je peux comprendre que l'on refuse de croire aux dieux, comme l'on ne suivrait pas un souverain défaillant. ». William la fixa un instant avant qu'elle ne continue. « Puisque je suis si faible et si sotte, saches que je refuse de croire en toi une seule seconde de plus. ». Le sceptre de la voie de la tortue apparut devant elle. Elle le prit dans les mains et d'un coup sec, le brisa, celui-ci se réduisant en poussière. « Même si mon époux ne semble pas de mon avis, je ne laisserai pas tes actes impunis. Je reviendrais pour ton châtiment. En attendant, tu n'existes plus pour moi. ». Il dit quelque chose mais elle n'entendit pas, elle ne le voyait même plus, simplement parce qu'elle le voulait. Il était insignifiant à ses yeux.

Elle descendit les quelques marches qui la séparaient de Zéleph, se collant contre le dos de l'homme, passant ses bras autour de lui. Mitsuko resta un moment comme ça, simplement avec lui, silencieuse. Et puis, après quelques minutes, elle dit tout bas : « Tu as des principes et je les respecte, même si certains sont erronés. Des choses qui sont importantes pour toi me seraient insignifiantes si je n'étais pas à tes côtés. Je suis désolée de t'avoir menti mais je préfère être franche. Tu me reproches mes mensonges comme tu me reproches mes vérités. Néanmoins, si je t'ai dit la vérité en ce qui concerne Erza, ce n'est pas pour toi mais pour elle. ». La jeune femme, même si William avait raison sur bien des points, se sentait tout de même liée à cette « enfant » qu'elle ne connaissait pas. Elle l'observait et, bien qu'incapable de se rendre à ses côtés, elle espérait secrètement que Zéleph, lui, le ferait. Elle le voyait parfois en elle, elle l'attendrissait, même si son traumatisme l'empêchait de lui parler, l'empêchait de l'approcher. Elle se décolla de lui. « Aussi, même si tu sembles mettre tous les Aetheri dans le même sac, saches que mes vérités et mes mensonges ne sont pas ceux de la déesse de la justice mais de ta femme. Peut-être que les deux pour toi sont semblables mais tu te trompes. Que connais-tu de la déesse ? Ce n'est pas elle qui t'embrasse, ce n'est pas elle qui a peur pour toi. C'est la femme qui se trouve en moi qui agit, cette partie d'humanité que je refuse de voir s'effacer, cette partie d'humanité qui me pousse à commettre des injustices. ». Elle se décala, s'avançant sur la même marche que lui. « Mais peu importe ce que tu penses, je t'aime comme tu es et même si j'agis d'une façon qui te fait souffrir parfois, saches que je n'ai nullement l'intention d'arriver à un tel résultat. Simplement, je ne voulais pas qu'un jour tu te rendes à Bouton d'Or et que tu tombes sur Erza par hasard. Et je ne voulais pas qu'elle se perde dans le désert de glace après avoir appris d'une manière quelconque que son père s'y trouvait. ». William avait tord. Elle n'était pas faite pour être la déesse de la destruction et si elle était incapable de se présenter devant Erza, elle l'aimait tout de même. Il y avait cette part d'humanité en elle, cette partie qui la raccrochait aux mortels, cette chose qui n'avait rien à voir avec son culte. Et, quelque part, dans les tréfonds de Somnium, il y avait une partie de son âme, ce morceau échangé contre la couronne des génies. « Je sais que je peux te rendre heureux. ». Elle n'avait pas envie de lui dire que jamais plus elle ne mentirait, que jamais plus elle ne lui cacherait des choses, qu'elle le laisserait prendre soin d'elle, qu'elle se confierait toujours. Elle ne le voulait pas parce qu'elle n'était pas sûre de pouvoir tenir parole, alors elle préférait se le promettre à elle seule.

Mitsuko descendit quelques marches, se retournant pour faire face à son époux. « Comme je sais que tu peux la rendre heureuse. ». Elle lui sourit, doucement, levant les yeux vers Zéleph, ne cherchant pas à lui prendre sa cigarette. « Elle n'attend que toi. ». Elle lui prit la main. « Ne laisses pas mes mensonges gâcher la relation qui pourrait naître entre notre fille et toi. Elle t'a attendu plus de trois cent ans, elle a vécu l'enfer alors je pense qu'un simple sourire de ta part la contentera. Elle t'aime, même si elle ne te connaît pas encore, et elle continuera de t'aimer après votre rencontre, j'en suis certaine. ».

Puis, elle lui tourna le dos, descendant quelques nouvelles marches alors que sa robe changeait, devenant bien plus élégante, une longue traîne ondulant derrière elle comme portée par le vent. Ses cheveux se tressèrent et de petites roses blanches prirent place dans sa chevelure. Sa robe se fit bustier, ses épaules nues de toute portion de tissu. Elle s'arrêta, le regardant. « Si je souhaite me marier devant les Aetheri, c'est aussi pour une autre raison que tu découvriras plus tard, si tu me rejoins au temple de Drejtësi, au milieu du désert. ». Elle n'avait pas envie de lui dire, elle voulait lui faire cette « surprise ». Peu importe comment il réagirait, elle était la seule à prendre cette décision qui ne concernait qu'elle, un petit détail que William n'avait pas pris en compte. « Et si tu viens, trouves quelque chose à te mettre sur le dos. ». Puis, elle disparut, le laissant là. Il pouvait prendre le temps qu'il voudrait, elle l'attendrait.
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Ven 27 Déc 2013, 01:36


Zéleph leva les yeux vers William. Il n’avait même pas le tact de disparaitre. La haine que lui portait le réprouvé n’avait pas d’égale en ce monde et la tension qui régner à présent sur ces marches étaient palpable. Il n’éprouver nul envie de rejoindre sa femme. Non à cet instant il avait le besoin urgent de taper sur quelque chose. Le besoin de sentir le sang de quelqu’un d’autre taché sa peau. Pour soulager ce vide, cette douleur au plus profond de son âme. Il n’y avait pas de fin heureuse pour les hommes comme lui. Il n’y avait que le néant et le désespoir. Il se détourna simplement de l’Aether, ses ailes ce déployant alors dans son dos pour prendre son envol. Par habitude, le vent le porta toujours au même endroit. Ce laissant aller par les brises, il sentait le vent battre son visage et ce pris à fermer les yeux pour en apprécier la caresse. Plu rien n’avait de sens. Il semblait soumis à des forces contre les quel il ne pouvait rien et cela le désoler. Sa fille vivait. Inconnue. Elle l’aimer ? Comment aimer un homme que l’on n’a jamais vu ? Comment l’aimer lui ? Non, il avait peine à y croire et ne pouvais. Elle était morte, morte et son cœur avec elle. Qu’importe que cela soit le crime d’un homme ou d’un autre, cela aurait très bien pu être le sort de la nature après tout et il l’aurait accepté. Il l’avait fait. Il ne pouvait en être autrement. Virant de bord, il vit bientôt ses îles, car même si il n’y était plu roi, elles lui appartenaient de droit. Quand il se posa pour entrer dans son bâtiment, le temps sembla s’arrêter autour de lui. On le dévisagea, et pas même un murmure ne vins briser le silence du miracle. Il entra dans son bureau. L’air était froid, poussiéreux, comme celui d’un lieu jadis sellé. Il défit son lourd paquetage d’homme du nord et le jeta sur le lit, non défait depuis trop longtemps. A moitié nue dans sa chambre, il posa son regard sur son reflet, dans le verre de la fenêtre. La rage lui vin, puis enfin le dégout pour s’adonner au mépris et à la douleur. Le rempart avait céder, et ses sentiments le submerger, trop vite, trop nombreux. Il attrapa sa table et la jeta  sur la fenêtre. Un fauteuil ce brisa contre le mur, avec tant de facilité qu’il n’en récolta aucun soulagement. Alors ce fut un magnifique carnage quand chaque meuble, les uns après les autres ce brisèrent dans un bruit assourdissant. Ce ne fut que lors ce que tout fut détruit, que l’or ce qu’il ne put plu rien prendre pour le jeté ou frapper qu’il ce stoppa pour hurler. Zéleph était anéantit comme peut de fois il l’avait était. Qu’avait-il fait pour qu’on l’accable de cette façon, encore et encore ? Assit sur une carcasse d’un meuble obscure et non identifiable à présent, il plongea son visage dans ses mains. Il ne savait plu que choisir entre chagrin et colère. Tout était si violant en lui. Cela le torturait.

La porte s’ouvrit prudemment, lentement, Adam entra sachant que sa vie ne pouvait tenir qu’à un fil vue l’état de la pièce, mais il voulait voir de lui-même ce que l’on disait : le Dovahkiin était revenu. Pas en très grande forme cela dit. Soulager, puis malheureux de voir son ami, son roi, son frère encore dans un tel état il ferma la porte, respectueux de sa douleur. Un guerrier ne s’épanche pas sur son mal, il l’avait appris. C’était une de leur force et un fardeau de plus. Un moment plus tard, la porte se rouvrit, Adam en vit sortir le réprouvé. Il avait fière allure dans son uniforme. Ses bottes, son pantalon de toile, sa cuirasse et sa cape en écharpe. Aucun mots ne franchis le seuil de ses lèvres quand son regard rouge sang ce porta sur le sorcier. Un frisson parcouru Adam en voyant au fond de ses prunelle ça souffrance voilé. Terrifiant de force. Zéleph quitta l’endroit aussi vite qu’il y était entré et personne n’eut l’audace de l’en empêcher. Il avait disparu pour réapparaitre et encore ce dérober devant leurs yeux. Il sembla a Adam que malgré sa désertion du trône, l’homme qu’il voyait s’éloigner et passer les portes du bordel était un roi parmi les rois.

N’eut il pas quitter Sceptelinôst que Zéleph comprit qu’il faisait une erreur. Il ne pouvait pas pour autant reculer, fuir. Alors mécaniquement ses ailes l’emportèrent au désert. Il lui fallut du temps, mais il ne sembla pas le voir alors que ses esprits étaient perdus ailleurs. Ce fut la chaleur écrasante du soleil qui lui fit comprendre qu’il était au-dessus des sables chaud du désert des hommes. L’immensité de ces terres au grain si fin, le firent vite posé pied à terre. Où était donc ce palais qui lui était inconnue ? Elle avait raison, il ne connaissait rien à la déesse qui était sa femme, pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait jamais fait attention. Il avait préférait l’ignorait pour ne pas en souffrir d’avantage. Son pied foula le désert de sable. Il réalisé qu’il préférait nettement le froid a la chaleur épuisante du soleil. Zéleph se laissa guider par le lien qui l’habitait, celui tissé jadis avec sa femme au fin fond d’une sombre forêt. Alors il si rendit, devant son temple. Devant sa porte. Il si rendit, le cœur lourd et meurtri. Entrant, il regarda a peine autour de lui. Il n’aimait pas les cultes, les temples, et s’imaginer que tout cela était pour sa femme le déranger. Peut-être était-ce un peu de jalousie mal placé. Après tout il ne l’avait toujours voulu cas lui, et elle semblait appartenir a tout ceux venant s’agenouiller entre ces murs.

Le réprouvé la vit. Son pas ce stoppa nette, et comme à chaque fois son cœur rata un battement. Etait-ce possible qu’elle le désarçonne toujours de la même façon de puis tout ce temps et malgré toute sa souffrance ? Il semblait que oui. Nimbée de la lumière crépusculaire, on aurait-dit qu’elle-même brulait. Sa beauté aurait un jour raison de lui, si cela n’était pas déjà fait. « Kaazin, je ne t’épouserai pas. » Malgré l’annonce brutal, ses mots avait était souffler avec douceur et il n’était pas facile pour lui de les manier aussi bien. Il était venu jusque ici, avait traversé le monde pour venir lui dire devant l’autel hérité a sa gloire qu’il ne prendrait pas ses vœux. Il hésita un instant à s’approcher, puis fini par rester raisonnablement là où il était, a une certaine distance d’elle. « Je ne peux pas le faire alors que mon cœur saigne. » Il était trop honnête pour cela. Après tout si il désirait l’épouser a nouveau c’était pour être sincère comme il n’avait pas pu l’être totalement la première fois. C’était pour ce noyer dans ses pupilles verte, et lui déclaré son amour jusqu’à la mort et bien au-delà. Sauf que pour le moment, le seul sentiment qu’il avait en lui le dévasté et cela n’avait rien à voir avec l’amour. Si sa raison ne l’en avait pas empêché, il aurait rasé tout une ville et massacré un peuple pour épancher son agonie. AU lieux de cela, il était droit et debout devant sa femme à ce dérobé face à leur mariage. On ne pouvait pas lui retiré qu’il était d’une vaillance et d’une ténacité surprenante. Beaucoup serrait devenu fou frustré par de telle besoins refréné. « Pas maintenant. » Il en était incapable. Incapable de ce mentir a lui-même et sur tout de lui mentir. Il l’aimer, ô ça, plus que sa propre vie et c’était justement là le problème. Par ce qu’il l’aimer comme personne ne pourrait certainement jamais aimer, il ne pouvait lui faire cela.

Il était encore bouleversé et en colère. Ses envie de mariage et de vie heureuse c’était envoler a la seconde où tout ce qu’il croyait vrais furent incendier. Son tourment, elle en était la cause. Il le lui reprocher, moins virulemment qu’il y a quelques heures du moins. Sa rage c’était calmer, mais sa blessures rester intacte. Il n’avait pas la tête à épouser qui que ce soit. Juste besoin de prendre un peu de temps pour réfléchir. Sa fille était en vie. Cela faisait deux enfants qui était sien, et qu’il n’aurait jamais élevé. C’était pour lui comme une hache planter dans son abdomen. Un regret qui ne semblait jamais pouvoir le quitter. Serait-il capable de regarder en face cette fille qu’il ne connaissait même pas ? Cela luis semblait au-dessus de ses forces. C’était l’esprit embuer de penser et de doute qu’il se tenait devant Mitsuko. Il ne pouvait lui promettre de la chérir et l’aimer alors que sa penser aller à une autre femme, et a la rancœur qu’il avait en vers ce monde qui rejeté chacun de ses bonheurs.

Kaziin * Chaton
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Mitsu
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Mitsu
Ven 27 Déc 2013, 23:14

Mitsuko regarda Zéleph un instant avant qu'un fin sourire se dessine sur son visage. Ce n'était pas un sourire de joie ou de tristesse, simplement un sourire qui annonçait qu'elle le savait déjà. Pourtant, elle releva la tête, s'approchant de lui lentement, ses pas semblant s'éterniser. « Lorsque nous lisons les nombreuses légendes de ce monde, nous remarquons qu'elles sont toutes identiques. Un homme fort mis à genoux par une femme qu'il pensait ne faire que séduire mais qu'il aima. Dans ces légendes, cet homme si fort a de nombreux ennemis, des ennemis qui sont prêts à tout pour le faire tomber. Mais quand ils s'aperçoivent qu'il ne plie pas, jamais, alors ils s'attaquent à sa seule véritable faiblesse : sa femme, et ses enfants s'il en a. La faiblesse d'un homme réside en ce qu'il aime. ». Elle continua de marcher, tournant autour de lui. Une fois dans son dos, elle plaça sa main sur l'une de ses épaules. « C'est pour moi que tu devrais te battre, non contre moi. ». Elle sourit. « Dans ces légendes, la femme est la faiblesse de l'homme, elle est sa faiblesse et l'inverse ne peut  être vrai car, souvent, ces femmes sont la faiblesse incarnée, dans leur essence même. Elles ne savent pas se battre, peu d'importance est donnée à leur intellect. Ce sont simplement des femmes qui paraissent aimantes, douces, toujours là pour leur mari, toujours là pour leurs enfants. ». Elle se retrouva de nouveau en face de lui. « Ces histoires content la mort de sa femme, la mort de ses enfants, sauvagement assassinés par ses ennemis. Et c'est à ce moment précis que l'homme devient le guerrier, qu'il est prêt à toutes les folies pour venger celle qu'il aime, ceux qu'il aime. Des coups du sort naissent les grands hommes. Mais à quel prix ? ». Le prix de la vie, le prix de la souffrance. « Mais regarde-nous. ». Elle mit son autre main sur l'épaule de son époux, appuyant sur cette dernière impitoyablement, faisant tomber son mari à genoux avec une facilité déconcertante. « Je suis Immortelle et tu es sans doute le seul Mortel à pouvoir te détruire. ». Elle fit doucement glisser ses mains sur ses joues, approchant son visage de celui de Zéleph, ce dernier étant à présent plus petit qu'elle, bien qu'imposant. « De la souffrance naissent les valeurs, les principes. N'est-ce pas lorsque tu étais au plus bas, lorsque la situation était catastrophique que tu as décidé de te lever et de faire face ? ». Elle sourit. « Tu détestes les dieux mais, finalement, ce n'est pas leur personne qui est importante mais la valeur qu'ils défendent. ». Elle fit une courte pause, lâchant ses joues pour regarder l'intérieur de son temple. « Chaque jour, des individus viennent ici parce qu'ils croient en la justice, parce qu'ils croient en un monde plus juste. L'idée même qu'un dieu puisse les entendre les aide à être plus forts, à faire face. Leurs croyances les sauvent. Sans idéaux, il n'y a pas d'actes, et sans actes, le monde ne change pas. Aurais-tu survécu si tu n'avais cru en rien ? Non, je ne pense pas. ». Elle s'approcha de nouveau, plantant son regard dans le sien. « Faut-il qu'« elle » meurt pour que tu te rendes compte à quel point elle compte pour toi ? Faut-il que je meure pour que ta souffrance se transforme en force ? ». Elle se pencha lentement, embrassant l'embrasure des lèvres de son époux. « Tu es si fort déjà... Pourtant je souhaite te montrer ce qu'aurait pu être notre avenir si nous nous étions mariés aujourd'hui. ». Et elle l'endormit, retenant son corps avant qu'il ne heurte le sol.

Se balançant doucement au grès du vent, les deux pieds d'un pendu se trouvaient là, parmi des centaines d'autres pieds suivant le même mouvement. Des anges et des réprouvés, garnissant les champs de Bouton d'Or, champs de désolation. Parmi eux se trouvait Neros. Zéleph le connaissait, il pouvait le voir clairement. Pourtant, au cœur de ces cadavres se trouvait également Erza. Même si l'homme ne l'avait jamais vu, elle était reconnaissable. Elle ressemblait tellement à sa mère qu'il ne pouvait y avoir aucun doute sur son identité. Il ne l'avait jamais connu, jamais rencontré mais le cauchemar lui donna des sueurs froides, si bien qu'il se réveilla, trop tard. Car, à côté de la cheminée, gisait le corps sans vie de sa femme, son sang étalé à ses côtés, tâchant sa robe blanche, ses yeux ouverts sur du vide.

Voici le rêve dans lequel la déesse de la justice avait plongé son époux, un rêve qui aurait pu être une réalité. Ce mariage, elle le voulait pour une raison, une raison qui lui tenait à cœur, une raison qu'elle ne pouvait annihiler de son esprit, même si elle connaissait les risques. Se marier devant les Aetheri, selon cette vieille tradition qui ne s'était sans doute perpétrée qu'une seule fois depuis des millénaires, signifiait perdre son Immortalité aux côtés du Mortel que l'Aether épousait. Elle souhaitait que sa vie soit ainsi. Peut-être pour enfin ressentir chaque moment passé avec lui sans avoir besoin de le vouloir, pour être sujette au bonheur comme au malheur dans décider de faire un tri entre ce qu'elle devait éprouver des deux. Peut-être pour qu'il tremble pour elle, qu'elle devienne sa force autant que sa faiblesse. Peut-être pour pouvoir être, rien qu'avec lui, cette femme aimante sur qui il pourrait se reposer. Peut-être pour perpétrer ces vieilles légendes ou, au contraire, faire en sorte qu'ils soient égaux. Mitsuko avait couché Zéleph sur un lit. Il ne se réveillerait que le lendemain matin.

Elle resta toute la nuit appuyée contre un mur, pensive. Pourtant, le lendemain devait se tenir ici une cérémonie importante : un baptême. Aussi, quand il fut l'heure, elle changea de corps, d'apparence, prenant celle d'une religieuse. Cheveux bruns, robe blanche et argentée, elle accueillit dans ses bras un bébé, versant entre ses lèvres quelques goûtes de l'eau de la fontaine qui permettait de prendre les justes décisions. « Que la déesse de la justice fasse de votre enfant une personne valeureuse, qui restera en accord avec ses principes, des principes que vous lui inculquerez dans le respect et l'amour. Puisse-t-il la représenter en se tenant fier et brave, refusant de se soumettre aux causes injustes par peur ou par intérêt. Qu'il défende ses croyances au prix de sa vie car c'est ainsi que se comportent les grands hommes. ». Elle resta un moment avec les parents, leurs yeux brillant d'espoir quant à l'avenir de leur enfant. Il serait quelqu'un de juste, quelqu'un qui ne plierait pas sous la menace. Ils le pensaient. Elle ferait de son mieux. Mais, après tout, n'était-elle pas cette femme qui pouvait faire plier toute une armée devant elle ? N'était-elle pas cette femme qui avait refusé de se soumettre à ce que la destinée lui avait réservé ? Et encore aujourd'hui, elle voulait se battre pour ce en quoi elle croyait. Et elle croyait en l'amour qu'elle portait à son époux.
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Sam 28 Déc 2013, 00:51


Il y avait des fois où il détester sa femme, où il avait envie de lui tordre le cou. Si il ne l’aimer pas autant elle pouvait être sûr qu’il aurait cédé a ses instincts a plusieurs reprise. Sa tête lui fessait affreusement mal. Une de ses douleurs qu’on ne sait comment faire s’évanouir et qui semble pouvoir vous rendre fou. Le pire n’était pourtant nullement dans sa souffrance physique. Il était couvert de sueur, le souffle couper, comme lors ce que l’on se croit échapper d’un cauchemar. S’en était un. Un misérable cauchemar qui lui donner des haut le cœur et des envies de meurtre. Avait-elle toujours besoin de lui faire subir ce genre de choses ? Le forcer à souffrir encore et encore. Dans quel but ? Il ne comprenait même pas ce que cela voulait dire. Etait-ce pour lui arracher le cœur ? Le punir de sa mauvaise foi ? Toute ces histoires de femme et de guerriers qu’est-ce qu’il en avait à foutre bordel ? Quelle put*i* de rapport avec eux ? Elle le rendait anxieux. Si c’était pour se défendre ou lui prouver quoi que ce soit, elle c’était bien fourvoyée. Le voilà en colère, une colère froide et profonde, grondant au plus profond de lui. Mitsuko s’amusait à lui faire vivre l’enfer, lui faire vivre la pire des souffrances. Pourquoi le tourmentait-elle ainsi ? Etait-elle sa femme ou bien son bourreau ? Les deux semblaient lier de puis la première fois où il l’avait rencontré.

Ce levant du lit sur lequel il c’était retrouver allonger, il perdit l’équilibre, se rattrapant tout juste à une table en chêne joliment sculpté. Prenant quelque seconde pour s’assuré son équilibre, il tangua dans la pièce. Ses yeux rouge sang, assombri par la haine, scrutèrent la chambre avec attention. Derrière le voile terrible de son regard, il chercher sa fin. Elle ne se trouver pas là. Une nouvelle fois elle fuyait. Soit, cela lui permettrait de bouillir un peu plus. Il ne savait pas où il était. Cet endroit lui était inconnu. Rien ne l’empêcha pourtant de fouiller chaque meuble, ne ce gênant nullement du désordre qu’il prodiguait. Il cherchait à boire, peu importe le liquide, il lui fallait de l’alcool. Après tout briser ses promesses n’était qu’une bien mince affaires face à la cruauté de sa douce dulcinée. Ne trouvant rien d’autre que de choses futiles, il envoya valsé tout le mobilier, une vieille habitude chez lui, peut-être même une tradition. Sa rage le fit défoncer la porte. Il aller la trouvé, même si il devait faire s’écrouler tout ce bâtiment pour cela, et tuer chaque homme ou femme qu’il croiserait, elle viendrait à lui de grès ou de force. « MITSUKO !! » Sa voix rauque résonné à travers les salles qu’il parcourait, faisant trembler la pierre. Il sentait sa présence grâce aux divins liens qui les enchainaient l’un à l’autre. Il revoyait les yeux vides de vie de son fils, de sa fille, cela lui tordais les boyaux. Il voyait les lèvres glacé de sa femme et le sang noyant son corps. Elle avait de la chance qu’il soit assez honorable pour ne pas la traiter comme elle le faisait avec lui.

Il n’avait encore croisé personne, mais lors ce que la bête fini par tomber sur des escaliers et les monter ce fut la mise a morts de tous ceux qui eurent le malheur ce jour-là de venir prier la déesse de la justice.  Par ce que son barbare de mari était là. Furieux comme un l’homme peut rarement l’être. Ses yeux rouges semblant être fait de lave en fusion. Tout autour de lui semblait sur le point de s’effondré, sa force incommensurable étouffant les pauvres gens si faible en comparaison. Comme des fourmis sous le pied d’un enfant. Zéleph n’avait pas besoin de touché à qui que ce soit, la loi de la nature faisait son œuvre, et sa simple présence écraser les pauvres et fragile choses venu imploré leurs déesse. Il gravissait à présent la grande salle, celle dans la quel sa femme l’avait condamné à vivre la mort. Autour de lui, les hommes et les femmes tombés comme des mouches et si ce n’était pas la mort ou la torture de cette pression féroce, c’était la terreur. Tous, ils moururent et ceux qui si refusèrent, leur têtes leurs furent retiré pour outrage à sa volonté. Calmement, Il lâcha la dernière tête d’un homme, un pèlerin semblait-il, mais au fond qu’est-ce qu’il en avait à foutre ? « C’est cela que tu veux, Arz ? » Il se retourna lentement, menacent vers la seul personne encore debout dans ce lieux maudit. Depuis qu’il était entré, il savait que c’était elle, elle ne pouvait plu lui cacher son identité, leurs âmes ne faisait qu’une de puis trop longtemps. Peut-être d’ailleurs avait-elle de puis ce jours avait oublié ce dont il était capable lors ce qu’on le pousser à bout. Qui il était et quel contrôle il avait sur sa colère. Cette fois pourtant, elle ne lui avait pas laissé le choix, il ne pouvait plu maitriser sa rage, il ne pouvait pas la laisser le torturé sans qu’elle emphatise aussi. C’était égoïste, mais tout était de sa faute. « L’Humanité ? » Sa voix était tranchante, et son sourire mauvais alors que ses yeux se noyaient entre brasier et agonie. Elle bruler son cœur, il désirait lui arracher le sien. Ainsi ils seraient à nouveau unie, dans la destruction et la cendre, puise que tel semblait être ses désirs. Il regarda autour de lui. Combien y avaient de corps. Dix ? Vingt, peut être une trentaine de pauvres innocent venu acquérir la bonté de leur déesse, sans savoir qu’elle les avait condamnés à mort en libérant la bête.

Il s’approcha de la grande balance. Celle qui juger les bon et les justes. Il laissa son doigt parcourir le métal, avant de ricaner. « Vas-tu me juger ? Ou me punir ? Ô grande Drejtësi, mère de la justice. » Son mépris ne pouvait pas être plus expressif. Il cracha sans aucun remord sur la balance, preuve qu’il n’en avait rien à faire de son grand pouvoir, de son rang, ou sa divinité. Si il avait pu il aurait tout détruit autour de lui, mais malgré que sa toute-puissance soi libéré, pas un mur ne tremblait sous sa force. Alors soudain il se tourna vers elle, plus grave que jamais il ne l’avait était, son cœur gorger de rancœur et de reproche. « Tu n’es qu’une put*i* de garce qui crois qu’elle a le droit de jouer avec moi comme un vulgaire pantin ! Essayes-tu de me voir ventre à terre devant toi, te suppliant de pardonner mes fautes ? Tu crois amusant de me montrer l’horreur de ceux que j’aime mort ? Si c’est cela qui doit arriver en t’épousant à nouveau alors jamais ! Je préfère encore crever ici et maintenant que de savoir que vous allez en mourir ! Je préfère pisser sur tous les Dieux que perdre ma famille ! J’en ai rien à foutre de ton put*i* de culte, et de tous les cultes ! » La vérité sortait toute seule sans qu’il ne la pousse à arriver. Il reprenait son souffle, ses poings serré jusqu’à s’en briser les os. Il criait a s’en exploser les poumons. Jamais il n’avait était aussi furieux, pas à ses souvenirs, bien qu’en étant ivrogne sa mémoires c’était altéré avec le temps, mais de puis mémoire de sobre, il ne s’en souvenait nullement. Il reprit plus doucement, sa voix restant pour autant rude et brutal, semblant vouloir la frapper avec violence. « Que veux-tu ? Me rendre fou ? Ne crois-tu pas cela déjà fait ? Le jour même où j’ai posé les yeux sur toi, ma raison s’en est allé. Tu me veux plus fort ? Ne suis-je pas déjà assez dangereux ? Regarde ces morts, ils te le diront ! Un guerrier n’en est un que quand il a une bataille a mené, la mienne je l’ai perdu le jour de ma naissance. Ne viens pas me faire des leçons, ne viens pas me demander d’être plus grand ! Je le suis déjà bien assez. Je peux engloutir le monde dans un souffle de colère, alors ne viens pas me dire à moi que je ne crois en rien ! » Il fit une pause, prenant une grande bouffer d’air, calmant son esprit, mais ne pouvant éteindre l’incendie qui ravager son âme. « Je crois en ces chaines que je me suis forgé pour ne pas dévaster un monde que je hais, et c’est bien assez. » Car ni Dieux, ni homme ne l'aider à s'en sortir. Il était seul, comme toujours.

* amour
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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Mitsu
Sam 28 Déc 2013, 02:06

« Me serai-je trompée en te pensant fort ? ». Elle reprit son apparence habituelle, fixant ses yeux dans les siens sans ciller. Il avait beau dire ce qu'il voulait, lui cracher au visage ce qu'il désirait et critiquer ceux qui détruisaient ceux en qui il tenait, elle voyait actuellement en lui un démon, un démon qui n'avait éprouvé aucun remord à tuer ceux qui se trouvaient dans ce temple. A quoi bon maudire les êtres qui assassinaient sans compter des gens honnêtes, si c'était pour produire de pareilles horreurs à son tour ? Elle se fichait qu'il tue à vrai dire, car elle avait tué aussi, mais si sa vie avait été détruite un nombre incalculable de fois, il avait été la cause de la destruction de celle de centaines voire de milliers de personnes. Elle soupira. Il ne comprenait pas. Elle fit un léger geste de la main, recollant les morceaux, ravivant les âmes et les esprits de ceux qui étaient tombés sous la colère de l'ancien roi. Puis, d'une voix qui transperce l'être, elle ordonna : « Sortez. ». Ils obéirent, comme hypnotisés par ses volontés, quittant le temple la mémoire vide. Elle ne regardait plus son époux, ses yeux observant le vide. « Grand ? Fort ? ». Elle sourit, se tournant alors vers lui, l'approchant lentement, doucement. « Vraiment ? ». Elle semblait si calme, si douce, si fragile. Seulement, quand elle arriva à quelques centimètres de lui, elle le gifla avant de le pousser violemment contre la balance qui ne s'ébranla pas, ne vibrant même pas sous le choc. Elle le fixa de toute sa hauteur et, bien que petite en taille, à ce moment précis, il était difficile de savoir lequel des deux était le plus grand. « Crois-tu que si j'avais envie de te voir ramper devant moi j'attendrais sagement que tu daignes courber l'échine toi-même ? ». Elle finit par rire. « Je ne suis pas idiote. ». Elle se détourna de lui un instant, marchant dans le temple. Peu importe où elle se trouvait, sa voix portait toujours aussi bien. Elle semblait toujours calme, ne prononçant pas un mot au dessus de l'autre, ce qui marquait clairement une différence avec l'intervention passée de son époux. « Qui te dit qu'en ne m'épousant pas, aujourd'hui, tu ne viens pas de me tuer tout autant ? Après tout, j'acquerrai l'humanité quoi qu'il m'en coûte. Mais comment savoir ce qu'il se produira bientôt ? Comment peux-tu savoir quel est mon destin ? Je mourrai un jour, comme toi tu mourras. C'est ainsi. Aussi fort que tu sois. Aussi puissante que je sois. ». Elle revint un peu vers lui. « Et au lieu de vivre chaque instant du mieux que nous le pouvons, nous sommes ici à nous déchirer simplement parce que je t'ai montré une probabilité d'avenir pour te faire comprendre qu'il faut que tu t'occupes de ta fille. ». Elle fit une pause. « Je me fiche de ta puissance, je me fiche de ce que les autres dieux pensent. Ta force ne t'empêchera jamais de souffrir. Tu es là devant moi, un homme magnifique, musclé, séduisant, qui peut éliminer ses semblables rien qu'avec la force de son aura. Mais, finalement, tu es faible, et tu le resteras jusqu'à ce que tu t'acceptes. ». Elle s'approcha de lui, le fixant droit dans les yeux. « Dis moi Zéleph ô combien tu détestes ton reflet dans le miroir, ô combien tu penses que ta naissance fut une erreur. Dis moi ô combien tu aimerais haïr ce monde mais ô combien tu l'aimes aussi. ». Elle ne dit plus rien un moment.

Mitsuko soupira, semblant contrariée. Elle s'assit sur l'un des plateaux de la balance. « Si tu ne comprends pas que je souhaite être mortelle en ta présence, c'est que tu es idiot. ». Elle ne voulait plus prévoir ses réactions et s'approprier ses pensées. Elle détestait ça, elle détestait savoir qu'il se haïssait, elle détestait ressentir sa fureur mais être capable de n'en éprouver qu'un vide profond. Une relation n'avait de sens que lorsqu'elle était partagée, que lorsqu'il y avait des confidences et non des dires qui n'étaient que l'illustration de ce qu'elle savait déjà. « La mort ne m'importe peu. Ce que je veux, justement, c'est pouvoir ressentir la tienne si un jour elle arrivait. Je veux être naïve en ce qui te concerne. Je veux croire en tes mensonges. Je veux que tu puisses me faire croire que tout va bien. Et, surtout, je ne veux pas te dominer de ma puissance divine. Je préfère te savoir plus fort que moi, c'est plus rassurant. ». Elle soupira de nouveau. « Et puis, je veux frissonner lorsque ton regard haineux me transperce. ». Elle se remit debout. « Peu importe finalement. Mais retiens tes propres paroles. Si tu aimes Erza, tu dois le lui faire savoir. Car, un jour, peut-être pas si lointain, elle mourra pour avoir voulu franchir ses limites, justement parce qu'elle désespère de te rencontrer. Elle t'est quelque peu semblable. Lorsque la colère lui vient, elle fonce tête baissée, peu importe ce qui se trouve en face d'elle. Elle se déteste, elle haït son existence. Alors, peut-être que tu as survécu à toutes tes tentatives de destruction de ta propre personne, mais peut-être qu'elle n'y survivra pas. ».

Elle se tourna vers son époux, déplaçant son regard pour rencontrer le sien. « Je t'aime, Zéleph, tu es ce que j'ai de plus précieux en ce monde, mais je ne peux continuer à te côtoyer si je reste Aether en ta présence. Alors quand ta rage sera redescendue, lorsque tu m'auras pardonné mes tords encore une fois, un choix s'imposera à toi : celui d'être le mari d'une mortelle ou celui d'être le mari d'une femme immortelle qui se meurt de trop savoir. Tu as tes propres chaînes, moi, je n'en ai aucune que je ne puisse briser. ». Puis, elle se détourna de lui.
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Sam 28 Déc 2013, 21:40


Le réprouvé grogna de rage, dans le vide. Il se releva, son regard ce déchainant sur le dos de sa femme. C’était aussi facile pour elle ? Par ce qu’elle croyait avoir raison elle s’octroyait le droit de lui faire subir n’importe quoi. Il pouvait lui pardonner, oui effectivement, il avait l’habitude de sa mauvaise habilité avec les sentiments. Leurs analyse, leurs expressions, mais lui ressentait bien celle de la cruauté et il ne la laisserait pas se permettre de tel actes sans qu’elle comprenne. Alors c’était lui qui avait tort. Bien sûr, c’était toujours lui. L’idiot qui ne comprenait rien. Un mammouth a la tête vide. De quel droit lui parlait-elle de lui et du mal qu’il portait ? De quel droit venait-elle lui donner des leçons ! « Fait ce que bon te semble, j’en ai foutrement rien à faire. » Diables que c’était faux, mais dans la colère il n’y avait plu de bonne foi en un homme. Ce détournant il marcha droit vers la sortie. Il ne remettrait plu jamais les pieds dans cet endroit, cela le rendait malade. Qu’elle en épouse un autre qui soi a sa put*i* de hauteur. Il avait donné, trop souvent, jusqu’à en crevé, mais ce n’était jamais assez. Il fallait qu’elle trouve le moyen pour lui faire plus de mal encore. Quel raison à cela ? Qu’il aille trouver leurs filles, pour l’aimer a sa place ? Elle le prenait vraiment pour le dernier des cons. Elle n’avait cas y aller trouvé leur fille et l’aimer, la protéger, faire ce qu’une mère fait à sa fille au lieu de la fuir et de lui faire la leçon sur sa paternité. En un jour, peut être deux maintenant, il apprenait qu’il était père, il voyait le corps mort de ses enfants et sa femme et il devait faire comme si cela avait déclenché une soudaine envie d’aimer le monde ? Non mais elle était démente ! Puis faire le choix d’être le mari d’une mortelle ou d’une immortel. Bordel de puis quand c’était à lui de choisir le chemin que prenait sa femme ? Il lui demander son avis lui quand il aller se faire tuer dans le désert glacé de la fin du monde ? Ô il l’aimer, il l’aimer tellement que sa chair lui bruler, son cœur ce serré et les remords le torturait déjà à mesure que ses ailes battaient le vent. Seulement il ne pouvait lui pardonner ses caprices. Il fallait qu’elle comprenne qu’elle ne faisait pas de lui ce qu’elle voulait. Si seulement il arrivait à comprendre un semblant de sa logique. Pourquoi elle faisait cela, pourquoi elle pensait que c’était ainsi qu’elle arrangera les choses alors qu’au final elle ne faisait toujours que du mal et qu’il devait sagement encaisser. Seulement il n’avait plu la patience.

Il percer l’air a vitesse folle, désirant s’éloigner le plus possible du désert. Peu importe où il aller, il voulait juste disparaitre, réfléchir, ce calmer et être seul. Il se posa dans un lieu, une forêt, sur une colline. Il ne savait nullement où il se trouvait et n’en avait que faire. Il s’assit au pied d’un arbre et fixa le ciel un instant. Zéleph fut calme au bout de quelque secondes. Ses nerfs à nouveau détendu. Il ne pensait a rien, ce vidant la tête. Rien n’avait de sens en vérité. Il le savait bien. Simplement il n’était pas fait comme elle, et quoi qu’il n’arrive jamais ils ne se comprendraient. Elle était folle, voilà la seule chose logique pour lui. Elle avait perdu la raison, où ne l’avait jamais eux. Blesser a vif, le cœur ouvert, il agoniser et elle appuyait le couteau dans la plais. Mitsuko ne voulait que son bien et elle pensait certainement bien faire, mais elle ne faisait qu’aggraver les choses. Ne pouvait-elle pas simplement laisser le temps faire les choses, le laisser réfléchir et admettre les choses. Il devait digérer tout ça pour s’en remettre, mais non, madame qui ne voyant pas le temps passer devant tout de suite voir son époux faire ce qu’elle désirait ! Tant pis cette fois il n’y aurait pas de mariage du tout. Pas aujourd’hui, ni demain. Zéleph resta là de longues heures, son esprit divaguant, ce reposant. Il finit par se lever commencent avoir faim et s’envola a nouveau vers le Circus. On ne lui parla pas, il s’enferma dans ses appartements, à nouveau ranger. Qu’on le laisse tranquille, c’était tout ce qu’il demander, la seule seule chose dont il avait besoin.
Spoiler:
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Cinquante ans de mariage suffisent à peine pour comprendre une femme. [pv Mitsuko] [-18]

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