Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 ¤ Tournoi des nations : Épreuve d'intelligence ¤

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 04 Déc 2013, 13:24

¤ Tournoi des nations : Épreuve d'intelligence ¤ 742787Epreuveintell

Le corps d'un Mortel s'effondra au beau milieu de la réception de la coupe des nations, rattrapé délicatement par une femme au regard étrange. La déesse de l'océan, celle-là même qui avait aidé les êtres à vaincre Orion, venait d'endormir le énième champion de l'épreuve d'intelligence. Elle avait commencé son office il y avait de cela quelques jours déjà, si bien que l'épreuve de chaque candidat ne se déroulait pas en même temps. Ainsi, si certains s'étaient endormis tranquillement dans leur lit la veille, d'autres s'écroulaient de sommeil lors de la fête organisée. Les Aetheri avaient décidé, pour l'occasion, de créer une épreuve dans une épreuve. Car les champions ne se rendaient compte de rien, ils ne se rendaient pas compte de dormir, d'être plongés dans l'inconscience. Du moins, pour le moment. Et, chaque fois qu'un individu se retrouvait en état de veille, il avait le droit au même scénario.

L'Aether de l'océan apparaissait dans leur rêve, un rêve qui, encore une fois, ne paraissait pas en être un. Après tout, les choses semblent tellement vraies lorsque nous rêvons. Derrière elle, un immense labyrinthe se créait et des candidats qui n'étaient en fait que d'autres illusions se tenaient aux côtés de l'élu, du champion, choisi par son souverain. Ces candidats semblaient être vrais, appartenir aux connaissances de la personne vraie, comme si ses souvenirs les mentionnaient dans quelques scènes du passé, peut-être de simples regardes, peut-être des salutations ou sans doute plus. Mais peu importe. Le lieu comme les personnes semblaient familiers à celui qui était trompé. La déesse sourit, expliquant alors en quoi consistait l'épreuve d'intelligence.

« Bienvenue champions. Aujourd'hui se tiendra votre épreuve d'intelligence. Tout d'abord, je tiens à préciser que si vous êtes ici, c'est que vos souverains ont foi en vous, alors faites leur honneur comme il se doit. Sachez que dans des temps reculés, deux personnes décidaient pour l'ensemble des habitants des terres du Yin et du Yang. Il faut que vous mesuriez la chance d'avoir, aujourd'hui, la possibilité de représenter votre race, de trouver en votre souverain une personne digne de confiance qui, normalement, n'espère que porter votre peuple au sommet de sa gloire. Soyez fier de le représenter car c'est toute une foule qui vous regarde, toute une foule qui espère votre victoire. ». Elle sourit, marquant une légère pause avant de reprendre son discours. « L'épreuve est simple : vous allez devoir entrer dans ce dédale et en trouver la sortie. Seulement, à l'intérieur de celui-ci, vous devrez démêler bien des énigmes, éviter bien des pièges. Vous rencontrerez également un sage, une personne qui vous demandera d'écrire une vérité sur le monde dans lequel nous vivons, un petit texte qui restera gravé pour l'éternité, un petit texte que la conscience collective aura appris comme étant de vous. Après cette épreuve, quelle qu'en soit la finalité, votre vie changera, vous serez connus et reconnus en tant que champion, en tant qu'êtres dotés d'une grande intelligence. Croyez en vous et votre peuple en fera de même ! Montrez au monde qui vous êtes ! ».

Elle fit donc un geste de la main pour inciter les candidats à se diriger vers les multiples entrées du labyrinthe. En réalité, celui-ci ne possédait aucune sortie car la seule sortie possible était de prendre le contrôle du rêve. Prendre le contrôle d'un rêve supposait déjà la conscience de ce dernier. Mais plus les candidats avanceraient, plus il déjouait les pièges et passaient les étapes, plus les indices se révéleraient. Et une fois qu'ils auraient compris, alors ils pourraient moduler le labyrinthe, en sortir et se réveiller.

« Bonne chance. ».

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Mer 04 Déc 2013, 19:21

-« … bien se passer, je pense ! »

La fin de phrase résonna longuement sur des parois lointaines. Le vacarme de la foule avait disparu, le son du vent également. Ophalee n’était plus là, pas plus que Sean, ni personne d’autre. Il était simplement seul, loin du dôme où il se trouvait une seconde auparavant. Pendant un instant, il resta bouche bée, un masque d’incompréhension gravé sur le visage. Il n’y avait plus rien. Un silence oppressant, un sol dur et lisse, une atmosphère froide et humide. Peut-être qu’il était mort ? Une flèche dans la nuque, et le voilà de l’autre côté ? Non, il se sentait bien vivant, son cœur battait, et de toute évidence, il était toujours à même de penser. Et donc de comprendre ce qui se passait ici.

Il s’assit en tailleur, et sonda mentalement les environs. Sans surprise, il ne découvrit aucune forme de vie, et continua d’étendre les limites de son esprit, jusqu'à ce que soudainement, un esprit apparaisse à moins de dix mètres de lui. Avant même qu’il ait eu le temps de réagir, deux autres, le temps qu’il bouge un doigt, cinq de plus se matérialisaient. Lorsqu’il eut finit de saisir son bâton, il était cerné de toutes part. L’aveugle se releva lentement tandis qu’un murmure naissait petit à petit dans l’obscurité. Il reconnaissait les empreintes mentales de personnes qu’il avait croisées en allant à Utopia. Le Déchu hésita un instant, et se connecta à l’esprit le plus proche, se plongea dans ses sens. L’endroit était loin d’être dans le noir, le plafond reflétait des images d’étoiles et de galaxies, et le sol s’illuminait de temps à autres, lorsque quelqu'un posait le pied sur une des dalles marbrées. À peu de choses près, il aurait pu juger être dans le temple des Esprits. Il relâcha lentement son emprise, quand au même moment, une voix céleste s’élevait.

Ainsi, c’était bien l’épreuve d’Intelligence. Et tous ces gens, des champions. Plus important, le roi Adam l’avait choisi. S’il avait eu des yeux valides, on aurait pu les voir briller. L’ascension était en marche. Après ça, il allait forcément obtenir de l’avancement. Du moins s’il gagnait ; mais la défaite n’était pas envisagée. Depuis son entrée à la Garde, la défaite n’avait jamais été envisagée, pourquoi maintenant ? Lorsque la voix eut terminé, il blinda son esprit. Des champions désignés pour l’épreuve d’intelligence, il y avait forcément plusieurs télépathes dans l’assemblée. Eerah se tourna vers le labyrinthe. Pièges, énigmes, sage et sortie. L’objectif était simple. Chacun se plaça devant l’entrée qui lui était attribuée, elles se dupliquaient à partir de la sienne, jusqu’à ce que chacun soit préparé sur la ligne de départ. Il étendit une dernière fois son esprit, et compta. Dix-neuf personnes, dix-neuf races. Et lui. Deux mots tombèrent, et l’épreuve débuta. Dans un même élan, les vingt participants disparurent dans l’ombre.

Sur une cinquantaine de mètres, Eerah se contenta de courir, frappant de temps à autre le sol marbré de son arme, pour ne pas s’écraser contre un mur. Droite, gauche, gauche, droite. Dans son esprit, une ébauche de plan se traça. Ce n’était pas l’habitude qui lui manquait, c’était la même rengaine à chaque fois qu’il découvrait une ville. Sans cet exercice, il était bon pour demander son chemin, et il détestait passer pour un assisté. Droite. Peut-être qu’il finirait bien avant les autres. Droite. Avec un peu de chance, cette seule compétition suffirait à le projeter dans les hautes sphères de la société. Droite. Il n’aurait plus à demander pour tout savoir, la connaissance serait à portée de main. Droite. Oui, il allait gagner, il allait… Brutalement, ses convictions volèrent en éclat. Il tournait en rond. Pourtant, il ne pouvait qu’aller à droite, depuis plusieurs virages. Les couloirs étaient toujours de la même longueur, il ne s’écartait pas du centre, il ne faisait que suivre la même route, sans fin. Une seconde de relâchement, et il était déjà pris au piège. Avec un grognement, Le Déchu posa sa main sur les parois, tout en continuant son manège, tapotant le bout de son bâton contre les dalles, mesurant l’écho. L’allée se poursuivait sur quinze mètres, et comme de bien entendu, virait à droite. Tout en marchant, il laissa ses doigts filer sur le mur de gauche. Moins d’un mètre avant de toucher le mur d’en face, sa main s’enfonça dans la pierre. Non, elle ne s’enfonça nulle part, il n’y avait pas de pierre. Il n’y avait plus de mur. Il tapa de son arme, et sans attendre, le son rebondit contre le mur imaginaire. Toute sa perception du monde était altérée, corrompue. Un piège imaginé spécialement pour lui. L’affaire allait être bien plus compliquée que prévu.

Contraint de vérifier chaque mur lui-même, Eerah avançait bien moins vite. Ce qu’il pensait être un avantage s’était transformé en ce qu’il était réellement, un handicap lourd. Peut-être qu’il n’était même pas arrivé aux vrais énigmes. Peut-être que tout le monde avait déjà fini. La notion qu’il avait du temps s’était envolée avec ses espoirs de l’emporter haut la main. Et s’il arrivait dernier ? Quelle image donnerait-il des Déchus ? Non, c’était inacceptable. Il se remit au trot, puis recommença finalement à courir. Pas le temps de se poser des questions. Plusieurs virages se succédèrent, jusqu’à ce qu’un écho le prévienne de la fin du couloir. Devant lui devait se dresser un mur, un cul-de-sac. Encore une illusion. L’aveugle ne ralentit pas un instant, et fonça. Et percuta sans douceur la roche. Il rebondit comme une poupée de chiffon au sol, la douleur fusant le long de sa colonne vertébrale. Un long cri déchira le silence, et le Déchu lâcha une série de jurons sans queue ni tête. L’espoir commençait réellement à déserter son cœur. Lorsqu’il se releva enfin, en boitant légèrement, il posa sa main sur l’obstacle. Le mur était orné d’un panonceau en bois, recouvert de peinture. Passant rapidement ses doigts dessus, il lut : « Il n’y a pas de mur. ».

-« Si, bordel, il y en a un ! »

Une minute de plus dans cet enfer et il allait réellement devenir fou. Il failli ne pas s’étonner lorsqu’une seconde ligne apparut sous la première. « Souvent, il suffit de demander pour connaitre la vérité. ». La colère avait cédé la place à la lassitude. Les sages et les érudits adoraient les phrases mystérieuses sans queue ni tête. Pas Eerah. Il frappa la paroi d’un puissant coup de poing. Ignorant le son que produisirent ses phalanges brisées, il hurla :

-« Et, là, est-ce qu’il y a un mur ?! »

Le Déchu chuta en avant. Une seconde plus tôt, il était appuyé contre un pan de roche inébranlable, et il était passé au travers, comme une feuille de papier. Pire, il n’y avait plus rien, ni mur ni pancarte. Le souffle coupé, il roula sur le côté, se tenant la main, avant de se rendre compte qu’il n’avait rien à la main non plus. Même sa douleur dorsale avait disparu. Cet endroit se moquait de lui. En grommelant, il reprit sa route. Tout ça n’avait aucun sens. Des énigmes qui n’en était pas, des pièges, qui n’en étaient que pour lui. Pendant plus de deux heures, il parcouru les couloirs chaotiques, passa plusieurs dizaines de minutes à monter un escalier sans fin avant de comprendre qu’il n’était destiné qu’à être descendu, joua aux échecs contre une statue et perdit encore et encore, jusqu’à ce qu’il décide de retourner l’échiquier, et de gagner avec un coup de débutant. Chaque épreuve était une humiliation de plus, un cauchemar inepte, et quand la voix éreintée du vieillard l’interpella, il était, de toute manière, certain d’avoir perdu.

-« Tu touches à la fin de l’épreuve, jeune Déchu. Maintenant, énonce-moi ta vérité, qu’elle traverse l’espace et le temps. »

Eerah le considéra un instant. Toute sa mauvaise foi, sa colère et sa rancœur lui remontèrent aux lèvres. Il ne se retint qu’en imaginant Sean et Ophalee qui le regardait. Pour eux, et pour son peuple, il n’avait pas le droit de se ridiculiser plus. Après quelques minutes de réflexion, le Déchu prit une inspiration, et se lança.

-« La vie n’est qu’un rêve, dont tout ne dépend que de l’attention que l’on porte aux détails. S’émanciper de la logique, c’est se libérer de sa condition de mortel. »

Sa voix resta suspendue un moment en l’air. Un rêve. Oui, ce n’était qu’un rêve. Tout ça n’était qu’un rêve ! Tout ça n’avait aucun sens ! La mâchoire crispée, il agrippa le sage, avant de se réveiller, la main serrée sur un simple oreiller.


1429 mots


¤ Tournoi des nations : Épreuve d'intelligence ¤ GqzDWY

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
Invité
Invité

avatar
Mar 17 Déc 2013, 22:05

Plus un bruit. Plus un mouvement. Plus un souffle. Et plus de serpent géant à mes côtés. Mais savoir où je me trouvais étais plus important. En effet, je ne reconnaissais pas du tout le lieu, tout était gris, noir, sombre, déprimant, sans grand intérêt majeur et franchement peu accueillant. Seule, une femme, assez étrange, semblait rayonner, à quelques pas de moi. Je ne comprenais pas. Que faisais-je ici ? Comment y étais-je arrivé ? Était-ce là une machination obscure d'un quelconque personnage mal intentionné, ou au contraire, bien intentionné ?  Qui était la femme devant moi ? Était-ce elle qui m'avait emmené en ce lieu ? C'était fort probable. Elle avait un léger sourire qui flottait sur ses lèvres, mais nulle autre partie de son visage ne laissait entrevoir ses sentiments.

  Puis, comme si auparavant la vanne bouchait les conduits de souvenir de mon cerveau avait cédé, un flot d'information jaillit en moi, semblable à des litres d'eau se déversant en moi. Je me souvint de m'être rendu à Utopia, en vue de me renseigner sur les différentes épreuves qui devaient se dérouler en ce monde, puis, avant d'avoir fait plus de dix mètres, m'être comme évanoui. Et, beaucoup plus important, j'avais été choisi, moi, par ma Reine. Autant dire que ce fut une réelle surprise ainsi qu'un réel honneur pour moi... Et que je m'étais fait la promesse de faire de mon mieux, sinon gagner. Hum... Je remarquais la présence de plusieurs autres personnes, mais avant que je puisse rien faire, la femme nous débita un long discours qui concernait l'épreuve que nous allions devoir passer - car les êtres présents étaient évidemment mes concurrents.

  Et lorsque ledit discours fut fini, je distinguais, comme la femme l'avait promis, un labyrinthe. Je m'y dirigeais d'ailleurs, après injonction de celle que je prenais pour l'organisatrice de tout ceci. Et lorsque retentirent ses deux derniers mots, que je compris que cela était le signal implicite du départ, je m'avançais avec tout de même quelque appréhension avant de me retrouver... Dans un labyrinthe tel que je me l'imaginais, de hautes, très hautes haies me barraient le passage en une kyrielle d'endroits, avec juste une petite ouverture par-ci par-là destinée à me laisser passer et à me laisser me perdre en ce dédale sinueux.

  Alors, je me mis à courir, ignorant quelle direction prendre, essayant de trouver une sortie possible, une énième petite cavité qui me permettrait de réussir la besogne qui m'incombait, mais aucune faille ne s'offrait à moi, bien que je regardasse de tous côtés. De plus, en raison de mon manque certain d'endurance, je dû bientôt m'arrêter, essoufflé, et commencer à marcher en essayant de ralentir ma respiration, de faire en sorte que mon cœur cesse ses battements désordonnés. Les couloir herbeux me semblaient proprement interminables mais je tenais bon. Je n'allais tout de même pas me laisser déconcentrer pour si peu de choses... Et, de fait, l'avenir me donna raison. Je débouchais bientôt sur un élargissement qui formait un grand espace. Je m'approchais, avec quelque réserve tout de même, conscient de m'exposer au danger, si danger il y avait. Mais je ne voyais aucun autre moyen de passer. Alors je m'avançais un peu. Et ce fut à ce moment qu'elles arrivèrent.

  Trois énormes araignées, noires, les yeux rouges et mauvais, descendirent comme par magie - peut-être était-ce le cas - du plafond et se postèrent autour de moi, me toisant, semblant m'évaluer de leur regard écarlate. Mon esprit était en pleine cogitation, en ébullition. Je passais en revue toutes les techniques qui pourraient me sortir de ce mauvais pas ; Malheureusement, de par la façon dont les araignées étaient postées, je n'avais aucune ouverture. Je fus presque soulagé lorsque l'une d'elles, d'une voix grave et sonore, me parla. « Alors, petit mortel... Toi qui est tombé dans ce piège, tu devras répondre à une énigme. Mais attention, si tu réponds faux, je te tue. » Une autre répliqua : « Et si tu veux rebrousser chemin, je te tue. » Et la troisième : « Seulement, si tu réponds juste... je te tue. »

  Ah. Le problème était que je ne pouvais pas faire grand chose, avec ces conditions... Mais étant donné que cette épreuve avait pour thème l'intelligence, il y avait sûrement une subtile façon de passer qu'il me faudrait trouver... Autant connaître la question de toute façon. Je n'eus pas besoin de formuler mon souhait que : « Très bien, petit mortel, tu sembles pressé de mourir... Alors voilà : « Je mens en ce moment ». Vrai ou faux ? » Drôle de question... Dont je ne voyais pas de réponse. Tout cela me paraissait absolument absurde. Et je commençais à craindre que les araignées ne s'impatientent.. Quand tout à coup, j'eus un éclair de compréhension, soudain, inexpliqué, mais ô combien bénéfique... « C'est un paradoxe. Si vous mentez, vous ne mentez pas. Et si vous ne mentez pas, vous mentez. C'est insoluble, cela n'a pas de réponse. Or, il me semble que je n'ai pas reculé, que je n'ai pas dit vrai, que je n'ai pas dit faux. » Les arachnides se dressèrent haut sur leurs pattes et, dans un concert de crissements stridents, furieuses, elles repartirent d'où elles étaient venues.

  Je soupirais, conscient de ma chance, et me remis aussitôt en route, constatant au fur et à mesure que ce labyrinthe était vraiment long. Je ne tombais sur aucune impasse, il y avait des dizaines de passages tous les deux mètres, aucun n'aboutissait sur un mur qui signifiait un demi tour, non, chaque nouvelle route menait à d'autres ouvertures qui elles-même débouchaient sur de nouveaux passages et ainsi de suite. C'était à rendre fou. Mais, curieusement, cela me rendait, au contraire, petit à petit, plus lucide. A moins que la folie soit une sorte de lucidité plus avancée que la moyenne... Comment savoir ? Je n'avais jamais été fou - du moins l'espérais-je. Les couloirs se succédèrent encore, ainsi que es petits faits étranges sans importances, mais je commençais à en avoir assez.

  Malheureusement, la seconde épreuve se présenta à moi de façon très saugrenue, et beaucoup rapidement que je l'aurais cru. Alors que je tournais à l'angle d'un de ces innombrables couloirs feuillus, une lumière crue m'aveugla, tellement puissamment que je dû me cacher les yeux avec mon bras pour ne pas devenir aveugle. Après une ou deux minutes d'attente, je constatais que la lumière devenait moins vive, et je pus bientôt rouvrir les yeux, quoique avec quelques difficultés, et j'eus alors le loisir de constater à loisir l'étrange objet qui se tenait devant moi...

  C'était une petite sculpture, de trente centimètres de hauteur et de largeur, environ, qui semblait représenter un cube. Mais pas vraiment un cube non plus. Il semblait complètement irréel, ses côtés semblaient se fondre les uns sur les autres, être derrière ou devant l'autre, sans cohérence, comme s'il y en avait un deuxième qui essayait de sortir du premier, tout cela sans que je puisse rien comprendre car, si je tournais l'objet dans un autre sens, les côtés changeaient aussi de place, une sorte de paradoxe métaphorique... Brusquement, je réalisais ce que j'avais pensé. « Un paradoxe... Encore... Tu n'es pas réel, n'est-ce pas ? De toute façon, tu ne peux l'être... Quoique tu le puisses aussi. » Et lorsque mon dernier mot tomba, une (nouvelle) lumière éclatante me força à couvrir mes yeux. Lorsque je pus enfin les rouvrir, je distinguais un homme, au milieu de la salle. Et je n'eus pas l'occasion d'être stupéfait que ce homme, en fait un vieillard à l’œil pétillant, me regarda dans les yeux. « Eh bien, Magicien, toi qui a réussi à arriver jusqu'ici, énonce-moi donc ta vérité. » La vérité... La femme qui nous avais annoncé l'épreuve nous avait mentionné le fait qu'à un certain moment, nous devrions en donner une... Conscient de la finalité du test, je m'efforçais de ne penser ni au vieillard, ni à l'endroit où je me trouvais, juste à l'épreuve. Enfin, au bout de quelques instants, je fis, lentement : « La vie est un paradoxe. Tout ce qu'on croit vrai est faux, tout ce qu'on croit faux est vrai. Le reste est intrinsèque et insoluble. » Cette fois, ce fus moi qui plantais mes yeux dans ceux du vieil homme. « Et toute cette mascarade était fausse. Mais vraie aussi. Et la seule chose capable de cela... Est un rêve. Ce qui veut dire que je peux le moduler, moi aussi ! » Alors, je me concentrais, désirant retrouver le monde que je connaissais, tout devint flou, je me sentis comme aspiré par un vide, et puis, je disparus.


1412 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 19 Déc 2013, 00:27

"Le monde du rêve ne peut être défini que comme étant un monde irréel, qui n'existe pas. En effet, toutes les notions qui constituent la réalité ne sont pas présentes dans le rêve et c'est ce qui fait de lui un monde en dehors du réel."

Autour de moi, je vis les autres champions. Étrangement, je connaissais un certain nombre d'entre eux, dont Lioons et Bran, ainsi que le joaillier, Ercan Eren... La belle apparition qui présidait l'épreuve fit son discours avant de laisser apparaître derrière elle un immense labyrinthe. On était sur les Terres d'Émeraudes et j'allais devoir affronter un labyrinthe. J'étais confiant. Calmement, j'entrais.

Le décor était – ou du moins aurait dut être... - déconcertant. Les couloirs du labyrinthe étaient faits de murs de pierre, de haies et parfois même de feu. Chacune d'entre elles se succédaient sans transition, sans subtilité. En quelques dizaines de mètres, on pouvait voir un mur de pierre laisser une énorme haie, lui semblant soudée, le prolonger avant d'être elle-même accolée à d'immenses flammes sans s'incendier. On aurait dit que la notion de matière avait perdue sens. Le mur semblait fait d'une seule matière qui se proposait d'être à la fois de l'air en combustion, des métaux associés à de minéraux et de la matière organique. Pourtant, tous ces éléments étaient normalement différents, raison pour laquelle ils interagissaient entre eux et pourquoi le feu dévorait les haies... Mais puisque tout était possible avec les Aetheri, je décidais de ne pas m'en inquiéter pour l'instant. Je gardai seulement ces remarques pour moi, considérant qu'elles pouvaient servir dans une épreuve vouée à mettre en jeu mon intelligence...

Pendant un moment, je parcourus ce qui pouvait être assimilé à un long couloir. Soudain, au détour d'un virage, je restai interdis devant un spectacle surprenant. Devant moi, le corps de Lioons gisait, sans vie. Une seule certitude subsistait alors : les Dieux, jusqu'alors, avaient choisi mon parcours sans me laisser la possibilité de m'y dérober et ce corps n'était pas là par hasard. Il m'avait été amené. Je fis la seule chose qui me semblait donner raison à cette présence : je lui lançais mon sort de nécromancie. Le pauvre Orisha ouvrit les yeux. De nouveau, une incroyable scène se joua devant mes yeux : sans que je lui donne un seul ordre, il se leva d'une manière tout à fait naturelle, se craqua le cou avant de s'exclamer :


- Salut !

Comment Lioons avait-il put recouvrir la vie ? Comme si la notion de mort avait perdue son sens ! Cet élément immuable de notre monde, marquant une rupture définitive de l'existence d'un être vivant, venait d'être anéantie, sous mes yeux, sans que personne n'y fusse pour quoi que ce soit ! Pour seule indication, Lioons se contenta de s'exclamer :


- Les Aetheri veulent que tu me protèges. Cela fait partie d'une des épreuves que tu dois passer dans ce labyrinthe.

Il y avait un mystère à résoudre, mais je n'avais pas suffisamment de cartes en main pour le comprendre. Les éléments que je réunissais ne faisaient que m'embrouiller. Il me fallait garder mon calme et considérer ceux-ci de façon objective, sans leur attribuer cet aspect absurde qu'ils m'inspiraient. Je continuai mon chemin, laissant Lioons me suivre.

De nouveau un long couloir à tournants avant d'arriver face à un mur. Alors que je m'approchais pour lire le panneau qui y était accroché, j'entendis Lioons s'exclamer :


- Mormearn ! Dépêches-toi ou nous allons finir écrabouillés !

Me retournant, je vis un mur en pierre, nous barrant le chemin de retour. Il était à trois ou quatre mètres, et se rapprochait !

Je me mis à lire l'inscription : "Je suis partout. Personne ne peut se passer de moi auquel cas il mourrait dès qu'il lui faudrait faire un choix. Je suis les limites de la liberté naturelles des êtres vivants et tout le monde me haït. Et en ce moment même je suis auprès de vous !"

Je réfléchis à toute vitesse. Derrière moi, Lioons s'écria :


- Mormearn ! Dépêches-toi on nous allons finir écrabouillés !

Jetant un coup d'oeil, je vis le mur, à trois ou quatre mètres de nous, qui se rapprochait. J'étais en train de céder à la panique. Mes pensées s'embrouillèrent, je n'arrivai pas à réfléchir calmement.


- Mormearn ! Dépêches-toi on nous allons finir écrabouillés !

Pour la troisième fois, je me retournai. Le mur était à trois ou quatre mètres de nous et se rapprochait ! J'avais peur... PEUR !


- La Peur ! m'écriais-je.

Aussitôt, la haie se souleva. Lioons et moi nous projetâmes en avant. Jetant un coup d'oeil en arrière, je vis le mur, toujours à trois ou quatre mètres, qui ne bougeait plus...

Je me remis en route, suivi par l'Orisha. Le couloir nous mena soudain à... Prison ! Bien qu'aucun de nous n'eût à traverser de pont, nous nous retrouvâmes devant les portes du bâtiment. C'était comme si la notion d'espace n'avait plus de sens ! Deux endroits à des milliers de kilomètres l'un de l'autre étaient réunis ! Je pris note de ce quatrième indice et entrai.

Soudain, une voix familière qui n'était pas celle de Lioons s'éleva dans mon dos. Me retournant, je vis Eric Shalem, mon ancien maître. Ayant eu ma dose de surprise, je remarquai simplement que la notion d'existence propre semblait avoir disparue elle aussi.


- Assieds-toi Mormearn, s'exclama mon ancien maître, et dis-moi ce que tu as appris jusqu'alors sur les deux notions du monde qui t'ont toujours obsédé : le Bien et le Mal.

Suivant ses indications, je m'assis et commençai à énoncer :


- Le Bien et le Mal sont deux constituants complémentaires qui suffisent à décrire l'évolution du monde. Tous deux sont étroitement liés. Rien, pas même l'Aether originel, n'est entièrement empli de Bien ou de Mal. Tous n'est que mélange des deux, d'une façon très instable. Les deux sont nécessaires pour que la vie se passe et il est parfois nécessaire de faire le Mal pour accomplir un plus grand Bien.

- Qu'en conclues-tu Mormearn ?

- Que notre vie n'est pas de chercher une de ces deux forces. Bien qu'il soit possible d'approcher l'une des deux, cela ne peut nous satisfaire car l'instabilité du dosage de celles-ci en nous pourrait bien faire basculer si radicalement la balance que nous en mourrions.

- C'est bien, mais il manque quelque chose à ton raisonnement. Tu as toujours été quelqu'un de très intelligent, mais un peu trop subjectif. Que pourrais-tu apporter à tous cela qui soit au plus détaché de ce que tu ressens ?

- Si le Bien et le Mal ne sont pas des forces qui doivent être cherchés et qu'aucune d'entre elle n'est véritablement la voie du Bonheur, des buts bruts tel que la connaissance ne suffiront pas à combler cette lacune. Il n'existe qu'un seul moyen de les considérer au mieux tout en acquérant un plaisir qui constituera notre bonheur : établir des liens avec des personnes qui seront le fondement de notre évolution dans le monde, car ils détiennent autant que nous une part de Vérité.

- Félicitation.

La matière, la mort, le temps, l'espace, l'existence. Toutes ces notions m'étaient apparues comme inexistante durant cette épreuve. Ces notions qui pourtant étaient le fondement même de la réalité... la réalité... Mais oui ! C'était ça ! Je n'étais pas dans la réalité, j'étais dans...


- Un rêve, m'exclamai-je avec la satisfaction d'avoir trouvé la solution à l'énigme la plus compliquée de l'épreuve.


Aussitôt, le décor autour de moi s'effondra. Je crus voir Eric me saluer de la main...



HRP Bonus :
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 20 Déc 2013, 02:19

L'instant d'avant je venais de m'assoir dans un sofa après avoir quitté Ritournelle à cause de cet elfe Ala... Je ne me souvenais plus de son nom, à moins qu'il ne me l'ai tout simplement pas dit et que je ne l'ai perçu qu'à travers mes pouvoirs devenus particulièrement puissants suite au tour de passe-passe des Aethers... Toujours est-il que je n'étais plus à Utopia, cela au mois j'en étais certaine, bien qu'il faille avouer que je ne connaissais guère la ville, n'ayant certes pas participé à sa construction, je ne détestais pas particulièrement les humains, ils n'avaient simplement pas grande importance à mes yeux. Dans tous les cas il n'y avait pas de labyrinthe d'une taille comparable à Utopia ! Pourtant les Aethers pouvaient faire ce qu'ils voulaient... De toute façon c'était une question de sixième sens et le mien me disait que nous n'y étions pas. Je chassais ses pensés bien futiles de mon esprit pour tacher de me concentrer sur ce qu'il se passait. Merveilleux voila qu'une de ces Aetheris, que je ne portais pas dans mon cœur bien au contraire, venait nous voir tout sourire pour nous expliquer que nous étions là par la volonté de nos souverains et de nos peuples. Je ne pu retenir un sourire ironique, non vraiment ? C'était simple, j'avais décidée de représenter mon peuple dans cette épreuve pour une seule raison, me démarquer de ma demie sœur détestée, prouver que mon statut de reine était légitime et rallier mes sujets autour de moi. J'avais besoin d'avoir un peuple unis sous ma bannière et cela au plus vite, ou bien je devrais tirer un trait sur mes projets à court terme. En revanche l'épisode du passé qu'elle évoqua éveilla mon intérêt, je regrettais simplement qu'elle n'en dise pas plus. Mais comme à l'accoutumé il me fallut rester sur ma faim quand à cette époque.
La suite du discours visait à nous expliquer comment allait se dérouler l'épreuve. Je fermais les yeux et les ouvrant j'observais les gens qui nous entouraient, je n'avais guère prêté attention à ceux avec lesquels je serais en compétition il fallait l'avouer, j'étais parti du principe que j'allais me mesurer à moi même et non aux autres. Certains visages me parurent connus, d'autre non. J'avais vu trop de gens dans ma vie pour me souvenir de chaque visage, et ce que j'avais entrevu dans les souvenirs de Jun à l'instant où nous avions noué notre lien ne m'avait pas aidé à mettre bon ordre dans ma mémoire. Notre monde changeait vite, c'était une terre perturbée et j'avais vécu bien des choses. Comment expliquer cette impression d'être si vieille, terriblement vieille, alors que je n'avais qu'une quarantaine d'année ?

J'entrais dans le labyrinthe perdue dans mes souvenirs, celui d'un autre dédale, au mariage d'Edelwyn. Un après midi passé à déambuler dans des couloirs de végétation pour tomber nez à nez avec l'un des fils d'un de mes plus anciens amant. Keron roi des vampires devenus secrètement Astaroth seigneur des deux rives. Cela faisait une éternité me semblait-il, c'était bien avant mon mariage. Au final je n'avais guère de chance avec les mariages, je n'avais plus qu'à espérer en avoir plus pour cette épreuve. Je n'avais guère prêter d'attention aux premiers embranchements que j'avais choisit, j'aurais du sans doute, mais quand je le réalisais cela ne m'inquiéta nullement. Je préférais marcher posément. c'est à cet instant que je réalisais que j'étais vêtue de ma tenue de cavalière en cuir. Décidément les Aethers pensaient à tout... Au pire j'aurais massacré la belle robe que je portais un peu plutôt mais bon si je n'avais pas à le faire ce n'était pas plus mal. J'aurais peut être pu ou du courir, mais je n'en voyais pas l'utilité, c'était une épreuve d'intelligence pas d'agilité ou de force. Peu importe où je me trouvais, je devinais que ce labyrinthe était mouvant et que nous ne trouverions la sortie que si nous passions les épreuves et celles ci viendraient à nous. C'est à cet instant que je réalisais que je réfléchissais à la fois trop et pas assez, cela m'agaça et je soupirais. Je me trouvais soudainement face à un mur que je n'avais bien évidemment pas vu venir, pour la bonne et simple raison qu'il venait de se matérialiser. Quand je tournais la tête pour regarder par dessus mon épaule je ne pu que constater que mes arrières étaient verrouillés, j'étais enfermée entre quatre murs. Ma première réaction consista à poser ma main sur chacun d'entre eux pour m'assurer de leur réalité pensant qu'ils pouvaient être des illusions. Des inscriptions apparurent alors dans une forme d'elfique particulièrement ancienne. Je tâchais de garder un visage lisse tandis que je déchiffrais l'énigme qui m'étais présentées. « Tous ont peur d'en manquer, il modèle le monde à travers les âges restant fidèle à lui seul. » Je penchais la tête sur le côté comme de nombreux hommes m'avaient vu faire par le passé tandis que je tâchais de réfléchir le plus vite possible. Ce qui aurait pu paraître si simple ne l'était pas, dans notre monde tout était perturbé, la magie était partout et seuls les humains voyaient le monde différemment des autres. Ma première pensé fut pour l'argent, j'avais toujours eut un train de vie luxueux et si je n'avais due mon succès qu'à la seule force de ma volonté et mon intelligence, je n'aurais jamais eut l'éducation qui m'aurait permit d'arriver là sans la richesse de ma famille. Et puis j'avais vu l'influence que pouvait avoir une vie rude sur certains individus, je pensais à Zéleph entre autre et au monde qui nous séparait, pourtant je l'appréciais, nous avions été bons amis à une époque, avant que le destin ne nous sépare. Sous mes pieds na terre devint gluante, collante, profonde et je m'enfonçais lentement dans la boue. Je tentais de lever une jambe, mais la terre semblait m'aspirer en ses profondeurs. Soit, mon seul échappatoire consistait à trouver la réponse. Je fermais les yeux et m'efforçais de garder mon calme. Au fond c'était une question piège et la réponse me vint par hasard alors que je pensais que si je mourrais à cet instant je ne cesserais pas d'exister, que je réapparaîtrais simplement dans l'esprit de Jun à un moment bien inopportun. « Un moment » Bien sur ! Nous avions cesser d'y penser nous autre auxquels l'éternité était promise, mais cette puissance présente à chaque instant, autant autour de nous que dans notre langage, c'était le temps. Lui seul dépassait tout le reste, allait au delà de la disparition de certains aetheris, survivait à ceux auxquels la maladie, la haine, la violence prenait la vie. Seul le temps rythmait nos vie permettait l'existence d'un passé, d'un présent et d'un futur, fluctuant  d'un endroit à l'autre. Un chemin réapparut et peu après je fus poursuivie par des créatures étranges telles qu'il en existait dans certains endroits reculés de nos terres. Si au début je pris la fuite, voyant ma course perdue d'avance je me retournais vers elles. Nous tournions en boucle, le chemin n'avaient pas de fin. Je leur fis fasse et les attendis sans bouger. Elles me traversèrent et s'évanouirent. Je fronçais les sourcils. Des illusions ? Qu'est-ce que cela signifiait ? Quelque chose n'allait pas, tout autour de moi semblait devoir me tromper, mais ce qui me gênait c'était autre chose et je n'arrivais à mettre le doigt dessus.

Soudainement tout disparu autour de moi et je me trouvais dans une sorte de cours boisée au centre de laquelle se trouvait un enfant au sourire espiègle démenti par son regard sans âge.
« Alors qu'a tu compris ? » m'interrogea le sage d'une voix douce et profonde. Je l'observais longuement commençant à comprendre. « Nous ne sommes que des grains de sable plus ou moins brillant agissant pour réaliser nos rêves, persuadés de notre propre importance quand nous sommes légions, le temps finira tous par nous vaincre, effaçant notre renommé, nos œuvres, que ce soit parce que nous disparaîtrons ou parce que nous changerons. Le temps nous modèle, nous change, nous corromps jusqu'à ce qu'un jour nous ne soyons plus les mêmes. » Je vis les yeux de mon interlocuteur pétiller et je repris simplement « C'était un très beau rêve mais il est temps de le quitter. Adieu. ». C'est ainsi que j'ouvris les yeux, le sourire aux lèvres.


1440 mots (j'ai galéré pour ne pas dépasser ! ^^")
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 25 Déc 2013, 21:16




Une douce fraîcheur envahie ta peau et tu frissonnes. Tes paupières se soulèvent et tu ouvres les yeux sur un monde étrange, inconnu. Droit devant toi, une vive lumière transperce les ténèbres et semble avancer vers toi, inexorablement. Ce n'est qu'un rêve, il suffit de fermer les yeux et tu reviendras auprès de ta fille, dans ton lit. Un... Deux... Trois ! Non, tu es toujours là, face contre terre, le regard fixé sur ce rayon de Lune au loin. Une voix résonne soudain dans ton esprit et achève tes doutes. L'épreuve d'Intelligence de la Coupe des Nations. Tu as choisis de représenter toi même ta partie, les tiens, ton peuple, et il est temps de prouver ta valeur, de tout faire pour hisser les Rehlas, ces êtres trop peu connus, au rang de Champions. Si il te faut subir l'humiliation pour cela, tu le feras avec plaisir. Tu sais pourtant qu'il te faudra pendre garde, les choses ne seront pas si simples. Cependant tu feras de ton mieux. A partir de maintenant Hope, tu es seule avec toi même et tes convictions.

Tu cours, encore et encore, avec l'étrange impression de ne jamais être capable de t'arrêter. C'est comme si la fatigue ne pouvait t'atteindre, et pourtant ton cœur bat si fort... Tu ne cesses de tourner, de choisir les chemins selon ce que tu crois être juste, mais il faut se rendre à l'évidence : tu n'es pas sur la bonne voie ! Arrête toi, ça vaudra mieux. Il faut réfléchir, posément, et regarder autour de soi. Ferme les yeux et inspire. Et maintenant que vois-tu ? Des ombres bougent autour de toi, ta propre ombre suit tes pas et apparaît sur les murs qui t'entourent. En levant les yeux au ciel, tu aperçois quelque chose de lumineux, comme un soleil immense. Puis tu jauges ton ombre et sa position. Un pas, puis deux, et voilà qu'elle change de côté. Enfin tu as trouvé ! Un sourire malin se dessine sur ton visage et tu reprends ton chemin en suivant ton ombre, elle seule pourra te mener à terme. Il suffit de lui faire confiance !

Peu à peu, la fraîcheur laisse place à un brasier de plus en plus insupportable. L'ombre fond et disparaît, t'abandonnant au milieu du parcours sans aucune aide, et épuisée. De grosse gouttes de sueur viennent petit à petit te brouiller la vue et tu tombes dans un mirage, incapable de pouvoir dire où tu es, ni même qui tu es. Tout autour de toi te semble à la fois connu et inconnu. Les murs se mettent à gondoler, ils avancent vers toi, menaçant de t'écraser, puis reculent soudain lorsque tu tentes de te protéger de tes bras. Les ombres prennent des formes si effrayantes que tu sembles te trouver dans les abysses... Tu fermes les yeux mais rien n'y fait, tu délires toujours, et cela ne s'arrange pas. Tu crois pouvoir arriver au bout en rampant comme un ver, folle de terreur ? Relève toi et bats-toi ! Les Rehlas sont un peuple du ciel et des étoiles. Demande donc leur aide, ou demande toi simplement comment sortir de là. Peut-être que rien de tout ceci n'existe ? Peut-être que tu es prise au piège dans ce mirage parce que TU y crois, parce que TU le vois. Mais au fond, quelle preuve as-tu de la réalité de cet instant ? Aucune, si ce n'est une douleur que tu t'inventes. Recule, encore, et maintenant lève les yeux au ciel, que vois-tu ? « La voûte est piqueté d'étoiles et la lumière de la Lune baigne le labyrinthe. » Elle te montre le chemin, suis la... Tu la vois ? La voie est toute tracée, il te suffit de regarder devant toi et tu sauras où il te faut aller. Tu crois tourner en rond mais ce n'est pas le cas. Là, à quelques mètres devant, le reflet disparaît... Avance, doucement et... Non recule ! C'est un piège ! … Regarde toi, n'as-tu pas l'impression de nager dans le vide ? Il n'y a plus rien autour de toi. Cette tâche noire, il ne fallait pas y poser le pied. Tu te n'es même pas méfiée, c'est étonnant. Reprends-toi ! Tu es à côté de la plaque Hope, l'épreuve n'est pas terminée et elle ne le sera que lorsque tu l'auras décidé. N'oublie pas, il suffit d'y croire. « Non ! Il ne suffit pas d'y croire ! J'y crois, mais rien ne se passe ! » Y croire ne signifie pas forcément ne pas agir. Mais c'est pourtant la base de toute chose. Tu crois en la valeur de tes actes, tu crois en ce monde, en tes convictions, tu crois en les tiens, en tes proches. Et eux croient en toi.

Tu as l'air complètement ridicule ainsi la tête en bas ! Qu'est ce qui te prend de te mettre sur les mains ? … Tu vois bien qu'il suffisait d'y croire. Tu n'es pas réellement tombée. Tu avais juste la tête à l'envers, et ça t'empêchait de réfléchir correctement. Ne refais plus ce genre de choses ! Avance plutôt. Prends n'importe quel chemin, si tu crois en tes choix, tu arriveras à destination. Mais fais tout de même attention, la méfiance est ton amie dans ce labyrinthe. Il n'est pas comme les autres, il essaye de te duper, de te tester. Prouve lui que tu es plus intelligente et que tu es capable de gagner. Montre lui ce que valent les Rehlas, ce que la foi peut engendrer, quelle force et quelle magie elle est capable de créer... Hope, relève la tête et sois fière, il est temps pour toi t'exprimer au nom de ce que tu juges noble et nécessaire. Juste là devant, ce petit homme a l'air ailleurs saura de faire parler. Vas donc le voir. C'est bien ! Ne l'effraye pas tout de même. Et écoute ce qu'il a te dire :

« Il est temps. » - « Je le sais. » - « Énonce moi donc ta Vérité universelle, qu'elle reste gravée à jamais en toutes les âmes de ce Monde... » Hope, ne dis rien au hasard, réfléchis, songe, exprime toi comme si ta vie en dépendait... Et elle en dépend ! Crois-tu que si tu ne réponds pas comme il faut tu resteras coincée ici à jamais ? « Non, je ne le crois pas. » Alors tourne toi vers le sage et crie le ! Crie ce que tu penses, hurle le et fait en sorte que personne ne l'oublie.

« La Vérité est que je ne crois en rien, et pourtant j'ai foi et confiance en bien des choses. Les âmes, pour avancer, évoluer, grandir, ont besoin de croire et d'avoir confiance, mais en rien d'autre qu'en leurs convictions profondes. Qu'elles n'aient point honte de les revendiquer, même si elles vont à l'encontre de celles des autres. La guerre est un fait éternel et immuable... Alors n'ayons pas peur de la nourrir avec des idées qui ont du sens. »

Ne te sens-tu pas bien mieux ? Ne crois-tu pas que cette Vérité te permettra à toi même d'avancer ? Tu sais que les conflits ne disparaîtront jamais, mais tu viens de mettre un terme à celui qui te rongeait depuis bien des temps... Les cœurs sont fait pour combattre, pour défier, haïr, aimer, surprendre, rêver. Rêver. Une autre conviction que tu as soudain, celle de n'être qu'un pion dans un jeu de songes... Un rêve illusoire qui est bien un rêve en réalité. Et pourtant, tout ceci semblait si réel. A moins que... Si tu lèves les yeux, tu verras que la Lune est présente, et que les étoiles brillent de mille feux ce soir. Cependant elles ne brillent pas à leur place. Certaines des plus joyeuses ont disparues et d'autres ont trouvé une place de choix auprès de l'astre stellaire, lorsqu'elles ne devraient être que de simples messagères secondaires bien loin de ses rayons.
Ferme les yeux, et lorsque tu les rouvriras, chacune d'entre elles aura reprit sa position, et le monde pourra de nouveau tourner dans le bon sens. Oh tu peux sourire ! Tu mérites ce que tu viens de vivre, et jamais tu n'oublieras ce Rêve. Le plus profond de tous, et le douloureux...


1372 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 27 Déc 2013, 04:11


Alors qu'il était devant sa tendre épouse à savourer une gourmandise qu'elle lui offrait, il se sentit défaillir, ses yeux se fermant soudain. Il perdit pied, ne pouvant plus tenir sur ses jambes, retenu dans sa chute par Emivia qui l'allongea et se mit à genoux à côté de lui pour qu'il reprenne ses esprits... sans succès.

Ethan ouvrit les yeux, cherchant sa compagne, ne trouvant que la déesse de l'océan qui débuta un discours annonciateur du début de son épreuve. Autour de lui des paysages familiers où se trouve maintenant un labyrinthe qu'il devra parcourir pour faire valoir sa race à cette coupe des nations. «Ça semble presque trop simple... limite irréel...» L'Orisha s'avança vers l'ouverture dans le mur pour entreprendre cette petite visite entre ces couloirs d'un blanc trop blanc, il aurait bien souhaité des murs de pierres, solide et froid pour un côté plus sombre et réaliste. Il ferma les yeux l'espace d'un instant pour essayer de s'imaginer autour de lui, s'assurant de retenir chaque pas et tournant qu'il prend, ouvrant les yeux de nouveau pour constater que sa vision était réalité. Les murs avaient changés... «Mais comment est-ce possible, ce n'est pas réel...»

Ethan avança encore et encore pour se retrouver face à un vieil homme qui lui fit signe d'approcher, celui-ci se tenant devant un grand mur «Génial, un cul-de-sac et un grincheux en prime...» Il s'approcha pour être en mesure d'entendre la faible voix de son interlocuteur.
- Une énigme et tu repart...
- Faites-vite alors j'aimerai retrouver les bras de ma chérie.
- Jeune insolent !
- Non amoureux... alors cette énigme ?

Il tendit un parchemin à l'Orisha.

- Bah allez fait un effort pour lire quand même...

Le vieil homme grogna à travers son dentier et ouvrit le document pour le réciter.

Enigme:

Il ferma les yeux et se mit à réfléchir, évaluant chacune des situations. Éliminant d'office la première, la troisième et la dernière, hésitant entre les serpents qui pourrait quand même être facile à tuer avant morsure ou le combat contre les lions affamés... « Depuis 5 mois ? » Un sourire s'affichant sur le visage du jeune homme.

- Les lions bien sûr, après autant de temps il sont mort ou pas loin...
- Bien joué... insolent mais intelligent...

Le mur tomba en poussière, permettant de poursuivre sa route, le vieillard se décalant sur la gauche pour le laisser passer. Ethan marcha de couloir en couloir, choisissant à chaque intersection selon son instinct quand soudain il entendit les murs craquer devant lui. De fines lianes sortant des murs, une trentaine de centimètre chacune, restant immobile comme si elle attendait le moindre bruit. Le jeune homme donna un coup de poing dans le mur et tout les pointes se tournèrent vers le lieu d'impact... « Il serait utile là le vieux grincheux... » Il sursauta en apercevant le concerné derrière lui alors que jamais il ne l'avait suivi. Le couloir étant fort long, il l'aurait entendu arriver ! Le regard de l'orisha se fit plus rouge, comme si son côté démon dû à la ville était encore bien en lui, attrapant le bonhomme par le bras pour le faire avancer. Celui-ci ne fit aucun bruit et se retrouvait maintenant au coeur du danger.

- Ce serait drôle qu'une vilaine toux te prenne à cet instant précis non ? J'aimerai vraiment voir à quel point ces plantes sont un piège efficace.

L'homme se prit le cou d'une main, l'autre sur sa bouche, essayant de retenir tout sons. Sa gorge le grattait intensément et ne pu retenir longtemps cette violente toux. Dans la seconde qui suivi toute les lianes l'enlaçait et le soulever dans les airs tout en resserrant leur prise de plus en plus. Ethan passa sous lui en le saluant de la main puis quelques pas plus loin il entendit le craquement des os. «Plus je pense et plus je crois que tout ceci est pas réel...»

L'Orisha se mit à courir, profitant de la longueur de cette section mais au lieu de tourner rendu au bout, il sauta pour s'agripper au sommet du mur et s'y rendre. Debout sur la division il pu voir la grandeur des lieux, à la fois si petit et si grand, une illusion parfaite alors que les murs se déplacent encore et encore pour former une suite de couloir. « STOP ! »  Cette pensée fut efficace, effet immédiat, lui permettant de voir celui qu'il devait retrouver et dicter une vérité de ce monde. Sautant de mur en mur, l'homme se rendit devant le sage.

- Beau travail, on dirait que tu commences à comprendre ce labyrinthe et ses mystères mais maintenant il est temps pour toi de me dire une vérité sur le monde.

L'orisha se mit à réfléchir, sachant pertinemment que ces mots resterait pour longtemps dans l'histoire, dans la sienne et celle de son peuple. Fermant les yeux, les mots tournoyait  dans sa tête pour se mettre dans un ordre appréciable puis après un certain moment de réflexion il murmura.

- Tout est équilibre, le monde est comme une balance. Si l'on fait pencher d'un côté, quelque chose arrivera tôt ou tard pour ramener l'égalité des plateaux, que ce soit des jours, des années ou des siècles plus tard...

Le sage hocha de la tête et fit signe à Ethan de poursuivre, ce dernier n'avança pas et fixait l'homme aux cheveux blanc comme neige.

- Suffit... rien de tout ceci est vrai, tout n'est que rêve et illusion. Voyez vous-même.

Le jeune se mit à penser et les murs éclatèrent en morceau tel une tempête de sable. Tout devint flou, comme si il tombait de haut puis tout s'arrêta. Il ouvrait les yeux, le visage de sa chérie devant lui...


1026 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 12 Jan 2014, 21:02

Le départ venait d'être donné et à peine le signal c'était mis à retentir à ses oreilles, que la belle Heavenly s'enfonçait dans le gigantesque labyrinthe, faisant abstraction de tous ce qu'ils pouvaient bien l'entourer. Désormais seule et livrée à elle même, la belle vampire ne devait penser qu'à  son parcours et uniquement à elle seule. Parcourant ainsi les interminables dédales du vaste labyrinthe de ses pas aussi rapides que fluides, plus la jeune femme avançait dans ses longs couloirs étroites, plus le chemin qui s'y enfonçait paressé sombre et effrayant. Il n'y avait aucun bruit autour d'elle, pas un seul indice qui pouvait lui permettre de repérer les autres champions. Seul le rythme de sa respiration quelque peu saccadée et les échos de ses pas, perturbait le silence des lieux.

Cela faisait un moment que Heavenly courrait. Le temps semblait à la fois si long et si irréel et pourtant, quelque chose ne tournait pas rond. Quel était cet étrange sentiment qui somnolé en elle ? Un sentiment qui lui semblait si familier mais dont elle ne serait expliquer. Malgré le temps à courir, prenant diverses passages, s'arrêtant devant d'incalculable cul de sac pour ensuite rebrousser chemin. Ses pas la menaient à chaque fois dans une route différente, mais au final tous se ressemblaient. La jeune femme n'avait pas l'impression d'avoir avancée mais le plus étrange dans cette quête lassante, c'était qu'elle n'était même pas fatiguée. Il ne se passait sans doute rien et c'était d'ailleurs bien inquiétant, mais elle n'était pas physiquement épuisée. Non, Heavenly tournait juste en rond encore et encore, vagabondant dans un étendu d'espace à perte de vue. Cherchaient ils à jouer avec son esprit ? Pourquoi est ce que rien ne se passait ? Fonçant légèrement les sourcils avant de ralentir la cadence. Bientôt, la noble vampire était restée immobile sur place, les yeux rivée en l'air, observant le ciel d'un bleu sans nuages.

Le monde extérieur lui semblait si loin enfermée ici. Elle n'avait pas remarquée les détails des lieux, ni même que le soleil n'apparaissait pas dans le ciel. Fermant les yeux avant de prendre son souffle. Heavenly se rendait alors compte que depuis le début de l'épreuve, elle ne c'était pas posée un seul instant, afin d'analyser et de réfléchir au calme. Pourtant sans avoir le temps de penser à quoi que ce soit d'autre, que soudainement le sol était en train de trembler à ses pieds. Elle qui se disait que tout était trop calme, allait amèrement regretter ces paroles. Car la terre étaient justement en train de se décomposer à ses pieds, créant un gouffre dans laquelle de la lave en jaillissait.  


- Ho bordel...Par les sept enfers !!

Se mettant alors à courir aussi rapidement qu'elle le pouvait. Là ce n'était plus une question de quête mais de vie ou de mort ! Dans quel situation s'était elle encore retrouvée ? Prenant le premier chemin qui s'offrait à elle, de toute manière elle n'avait pas vraiment le choix. Car plus la vampire avançait plus elle voyait que certains passages disparaissait automatiquement. C'était comme si le labyrinthe était en train de décider pour elle le chemin à suivre, du moins c'était ce qu'elle pensait. La haie venait de pousser par là, donc elle devait prendre ce chemin. Sauf qu'une autre haie était en train de lui barrer la route donc elle devait en prendre une autre. Au final c'était une bel erreur de sa part de penser qu'il ne fallait juste que suivre le chemin, car Heavenly c'était très vite retrouvée devant un cul de sac. Il n'y avait autour d'elle aucunes routes, ni même alternatives. Se tournant avant de voir que le sol continuait toujours à se décomposer. C'était ainsi que cela devait se terminer ? Elle allait mourir ainsi ? Poussant un soupire avant de lever son regard au ciel. A y réfléchir, qui avait décrit qu'elle devait suivre un quelconque règlement ? Tant qu'elle arrivait à obtenir le résultat, peu importait les moyens cela devait se faire non ?

Sortant sa faux en argent avant de regarder devant elle, Heavenly c'était mise à trancher la haie aussi rapidement qu'elle put afin de se frayer un passage. Si elle ne pouvait plus avancer, c'était alors à elle d'en créer pour continuer. C'était aussi simple que cela et évidement, la belle ne c'était pas rendu compte qu'elle venait de résoudre inconsciemment un énigme. Jetant rapidement un oeil derrière elle, le gouffre semblait s'être arrêté lui aussi. Mais ce qui était assez étrange était que la fumé de la lave qui ressortait de ce gouffre ne sentait rien. Il n'y avait ni d'odeur de brûler ni même d'odeur de fumer. Étrange, mais continuant à avancer sans perdre plus de temps, elle avait à peine fait quelque mètre que soudainement, des ronces l'attaquaient alors. Esquivant dans un premier temps, plusieurs ronces c'étaient alors mis à l'attaquer simultanément. Se retrouvant très vite coincée, Heavenly c'était alors retrouvée suspendu en l'air, prisonnière des ronces, les bras écartés.

Sentant les épines encrée dans sa peau laiteuse, la belle grimaça quelque peu. Pourtant très vite son attention c'était portée sur deux femmes qui étaient apparues devant elle. Deux femmes de grandes beautés et dont les visages étaient identiques. La seule chose qui les différenciées était que l'une avait de longues cheveux dorés et l'autre les avaient aussi sombre que la nuit. Alors d'une même voix ces deux mystérieuses femmes firent en échos


- Nous sommes les gardiennes de la vérité et du mensonge. L'une dira toujours la vérité et l'autre ne fera que mentir. Trois réponses tu devras trouver, alors tu seras libérer. Mais si tu échoues dans cette tâches, alors ta vie prendra fin.
- Génial...Au secours murmura Heavenly Quels sont les réponses que je dois trouver ?
- Qui mens et qui dit la vérité, Qui a voulu que tu tombes dans la lave et comment tu dois sortir d'ici. Tu as le droit de poser trois questions pas une de plus.
- C'est tout ? En plus d'être des pestes c'est des radines..

Sentant les ronces se resserrer, d'accord elle venait de les offensés mais ce n'était pas graves. La vérité était ce qu'elle était. Réfléchissant un instant elle n'avait pas droit à l'erreur. Levant son regard la belle fit à la blonde

- Quel est la couleur du ciel ?
- Il est orange.

Levant son regard, non il était toujours bleu. C'était donc elle qui mentait. Se tournant vers la brune, Heavenly fit

- Qui a voulu me tuer avec la lave ?
- C'est moi
- Atchoum Pé*asse...

Sentant les ronces se resserrer un peu plus et grimaçant de douleur. Heavenly pouvait au moins voir leurs mines se décomposer ce qui valait le coup. S'adressant toujours à la brune elle demanda lors

- Comment est ce que je dois sortir d'ici ?
- En ouvrant les yeux...

Que voulait t'elle dire par là ? En ouvrant les yeux ? C'est alors qu'elle avait compris le sens de sa phrase. En se remémorant de divers indices tel que le soleil ou encore l'odeur...Elle était en train de rêver ! Tout ce ceci n'était qu'un rêve ! Et dans un sourire Heavenly fit alors

- D'accord dans ce cas voici ma réponse. Blondie est celle qui mens et toi tu dis la vérité. C'est d'ailleurs toi qui a voulu me tuer. Et heureusement pour toi...Je suis en train de rêver. Donc tout ceci prendra fin lorsque je contrôlerai mon propre rêve.

Qu'est ce que c'était plaisant de voir leurs jolis minois remplient de frustrations et de déceptions. D'un sourire quelque peu moqueuse, la vampire les vit disparaître avant de se sentir détachée par les ronces. Se retrouvant par terre, les habilles déchirés et le corps remplit d'égratignures. Sentant une présence à côté d'elle, Heavenly leva alors lentement son visage avant de voir le sage la fixer de son regard énigmatique. L'aidant à se relever, ce dernier lui demanda alors d'une voix grave

- Je t'écoute jeune femme, Énonce moi donc ta Vérité

Prenant la plume et le parchemin qu'il tendait, Heavenly écrivit d'une écriture soignée tout en récitant à voix haute la citation qu'elle était en train d'écrire.


" La vérité sera un jour la force. Le savoir c'est le pouvoir, le plus beau mot que l'humanité ait dit..."


Lui rendant son parchemin avec un sourire. Maintenant qu'elle était consciente qu'elle était en train de rêver. Le paysage qui l'entourait se déforma et bientôt il n'y avait plus rien, mise à part l'obscurité. Ouvrant lentement les paupières, Heavenly pouvait dire que tout était finis...

1427 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 13 Jan 2014, 16:30

Mitsuko pénétra dans le labyrinthe avec un petit sourire aux lèvres. Cet Aether avait raison, il fut un temps où deux femmes gouvernaient le monde. Son menton se releva légèrement alors qu'elle regardait le lieu où elle pénétrait d'un air supérieur. Les dédales avaient un sens particulier pour elle, un sens caché, toute la définition de son existence. Oh elle avait gouverné ce monde avec sa sœur mais, finalement, rien n'était plaisant de tout posséder de naissance. Elle sourit, repensant à son génie. Il avait fait de sa vie le plus intense des cauchemars et, aussi, le plus merveilleux des rêves. Et aujourd'hui qu'elle était de retour parmi les vivants, elle trouvait ces terres bien fades sans lui. Rien ne l'amusait, absolument rien et si elle prenait le partie de continuer son jeu de femme pécheresse, c'était pour mieux cacher sa façon de penser. Personne ne se méfie d'une femme alcoolique s'adonnant à la luxure avec chaque inconnu passant, personne ne se méfie d'une femme que l'on pense déjà avoir cerné. Il ne fallait guère grand chose, une simple étincelle pour que l'imagination des êtres fasse le reste, un simple comportement pour que la flamme s'embrase. La bêtise humaine était exquise et elle en jouissait de toutes les façons. Sa puissance n'était qu'un ersatz de ce qu'elle avait autrefois été mais elle la sentait dormir en elle, attendant son heure pour se réveiller, pour se révéler. Mais, en réalité, Mitsuko ne le souhaitait guère, tout était plus palpitant ainsi. Ensuite, il ne lui suffirait que de claquer des doigts pour obtenir le tout. Les êtres étaient idiots, stupides, ils n'avaient aucune idée de la signification de son nom, aucune idée de ses origines. Elle ne les connaissait pas mais elle les devinait. La nuance était tellement faible. Alors, elle entra dans ce labyrinthe, espérant y trouver de la nouveauté, espérant y trouver quelque chose qui accélérerait les battements de son cœur ou, au contraire, qui le ferait s'arrêter quelques secondes. Tout n'était qu'une question de rythme, tout comme le bruit délicat de sa robe qui ondulait sur le par terre feuillu. Il n'y avait rien d'autres, le rythme des corps se battant en duel, le rythme des esprits disputant une partie d'échec. Mais pour elle, le seul combattant digne d'elle était cet homme. Nul dédale, nulle énigme, nul secret ne pouvait tenir longtemps face à elle. Comment prendre au piège une femme qui représentait l'histoire ? Comment prendre au piège celle qui avait vu bien des événements, qui avait su amadouer la mort pour la rendre aussi affectueuse qu'un chaton ?

Cependant, et malgré ce que l'on pouvait penser, Mitsuko aimait la défaite, lorsqu'elle était merveilleusement bien amenée. C'était comme en amour, la gloire de la défense n'en valait la peine que pour le plaisir de la défaite. Aussi, elle espérait être prise à son propre jeu, cette alternance entre la domination et la soumission lui semblant aussi subtile qu'elle en était exquise.

Lorsque le premier piège arriva, elle lui sourit, comme elle avait sourit à la mort des siècles auparavant. Un homme s'était avancé vers elle, plus haut et bien plus imposant. Mais elle savait ô combien la physionomie n'était que secondaire. « Bonjour chère enfant. Sachez avant toute chose que mon énigme vous correspond, elle est votre plus fidèle reflet. La voici : Je suis une femme, je possède deux pieds, sept jambes, dix bras et un œil. Qui suis-je ? ». Mitsuko sourit. « Je vous remercie de me dédier votre devinette. Aussi, je pense qu'il n'y a qu'une qualification qui puisse me représenter aujourd'hui. Mais attendez que je réfléchisse encore quelques secondes... ». Elle savait, mais ce qu'elle ne comprenait pas, c'est comment cet homme savait à quel point ceci lui correspondait. Oh bien sûr, les Aetheri avaient façonné cette épreuve mais, finalement, peut-être que l'épreuve n'était que le reflet erroné de la bonne réponse elle aussi, à l'image de l'énigme ? « Vous êtes une menteuse, tout comme moi. ». L'homme sourit, acquiesçant. Le mensonge était de famille après tout, c'était un art. Il la laissa passer, et elle continua sa route, prenant conscience d'une légère épine sur la tige de sa magnifique rose : sa robe ne faisait plus aucun bruit. En réalité, ne subsistait aucun son, ni celui du tissu, ni celui de ses pas. Elle ferma les yeux, rien. La jeune femme commençait à réaliser. Quand elle ouvrit de nouveau le monde à sa vue, elle se retrouva en face d'un second homme, plus vieux, plus sage, le silence disparaissant. « Nulle chose ne vous fait peur n'est ce pas ? Vous semblez vous tenir sur la pente raide de l'ennui le plus profond. Si vous glissez, vous serez perdue mais, parallèlement, n'est ce pas ce que vous désirez éperdument au plus profond de votre être, la perte, le danger ? ». « Bien sûr vieillard. Mais sachez que si je ne me trouvais pas dans un songe, je ne vous l'avouerai pas. ». Ses yeux reflétaient la victoire. Elle s'était bien trop confiée pour que la réalité fusse. « Dame Taiji, il semble que votre ennui ne soit contraint de cesser très vite. Quelque chose se profile à l'horizon, une chose inédite. Mais, puisque je sais à quel point vous tenez à garder l'inachevé intact, je ne vous en dirai pas plus. Attendez avec impatience, languissez vous, car une fois que ceci apparaîtra, votre oisiveté ne sera guère plus de mise. ». Il fit une courte pause avant de lui sourire et de demander : « Quelle phrase désirez-vous prononcer ? Une phrase intéressante, pleine de sens. ». Piquer la curiosité d'une femme de sa famille était la pire chose à faire, la meilleure également. Cette curiosité maladive face à l'inconnu, ce besoin de connaître, de tout faire pour que le mystère tombe enfin, toutes les Taiji la ressentait. Mais Mitsuko n'en parla pas, ne chercha pas à en savoir plus. Elle savait que rien de plus ne sortirait de la bouche du vieil homme. Aussi, elle finit par prononcer doucement : « Ma famille jamais n'ennuiera les Aetheri. ». L'ambiguïté, quelle famille, celle de son appartenance raciale ou celle de son sang ? Les dieux n'avaient que faire des mortels et, pourtant...

Elle se réveilla, en finissant avec ce rêve. Finalement, une nouvelle énigme avait été posée sur son chemin, une énigme qu'elle allait résoudre.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 15 Jan 2014, 17:28


Les champions s'élançaient à vive allure dans les dédales infernales d'un labyrinthe savamment pensé pour tourner les têtes et tourmenter leur pauvres âmes égarées. Mais à l'entrée de cette épreuve de la Coupe des Nations, une jeune femme, curieuse, regardait derrière elle. Loin de se presser, elle tardait à entrer, préférant contempler un petit quelque chose qui la troublait. Vanille, rêveuse, pencha délicatement la tête sur le côté dans une envolée de boucles rousses. Ses mires claires scrutait avec attention l'étrange spectacle auquel elle avait droit, et son visage se teintait d'une once d'agacement, rendant sa mine presque boudeuse. Au loin, près d'un arbre, un oiseau gazouillait de désespoir, pris au piège dans des filets invisibles. Il tournait frénétiquement près d'une branche, paniqué. Le bruissement de ses ailes était râpeux. Quelque chose n'allait pas. « Il est temps. » murmura doucement l'Aether de l'Océan. La Sirène laissa un tendre sourire étirer ses lèvres, avant de s'engager vers l'une des nombreuses entrées. Malgré son apparence calme et sereine, les rouages décalés de son esprit dérangés tournaient, assemblant silencieusement les pièces d'un puzzle blanc.

La jeune femme se doutait que les Sirènes ne gagneraient pas la Coupe des Nations. Elle n'estimait pas son peuple assez compétent pour remporter la moindre médaille. Ce n'était pas une nouveauté, elle ne portait qu'une foi poussiéreuse aux siens. Pour autant, il fallait participer. Et la Reine s'était fait un plaisir de se réserver l'épreuve de l'intelligence. Trouver la sortie d'un labyrinthe, déjouer ses pièges. C'était terriblement intéressant.

Pourquoi diable courraient-ils tous ? Des ombres filaient aussi vite que le vent. Les traits étaient tordus par la peur et la hâte. Vanille leva les yeux au ciel. De toute évidence, l'intitulé de l'épreuve n'était pas assez clair pour la plupart des champions qui prétendaient à une forme d'intelligence supérieure. La Sirène préférait parcourir lentement les allées du labyrinthe, observant ses détails et ses petites incohérences, qu'elle mit tout d'abord sur le compte de la magie. Au détour d'un buisson, une jeune femme apparut, toute vêtue de blanc. « Puisque tu évites les pièges, je viens à toi. Je suis la plus grande prêtresse d'une tribu, je réponds toujours par ou ou par non. Comment faire pour que je me trompe ?» Vanille, insolente, soupira. « Est-ce que le prochain mot que tu vas dire est «non» ? Bonne journée.» La jeune ondine tourna les talons sans attendre son reste, elle était sûre d'elle.

« Assis-toi donc.» souffla une voix lointaine. Un vieil homme se tenait près d'un bel échiquier blanc, et invitait d'un geste Vanille à le rejoindre. « Comment suis-je supposée trouver la sortie si l'on me retient pour un jeu qui peut être si long ou tellement court ?» - « Tout dépendra de toi.» Les pièces, jusqu'alors transparentes, se colorèrent lentement. Comme si elles étaient remplis d'eau où on aurait laissé tomber quelques gouttes d'encre, le noir ou le blanc s'étala lentement. « Tu es les noirs, je suis les blancs.» - « Et la galanterie ?» - « C'est le jeu qui a choisis qui aurait l'honneur de commencer suivant nos âmes.» - « Hum hum.» Et l'ancien joua premier coup. Les pions se mirent en place rapidement. Vanille n'était pas en débutante en la matière. « Échec forcé en trois coups.» annonça-t-elle avec un sourire. Son adversaire avisa le plateau. Il rit, à la fois dépité et amusé. « Pas mal.» Il prit son roi et le tendit à la Sirène, qui le fit tourner du bout des doigts sur la table. « Maintenant, si vous le voulez bien...» Elle se leva. Mais son regard ne se décrocha pas de la pièce, qui continuait inlassablement à tournoyer. « Je vois.» Tout cela n'avait été qu'une charmante mise en scène, parsemée d'indices pour faire comprendre l'étrange réalité de ce petit univers.

Vanille avait pris quelques instants pour contempler les environs, avant de se remettre en route. Elle n'était plus manipulée, mais contrôlait à présent le songe dans lequel elle était plongée, et parvenait à le modeler selon ses désirs. Elle comprit qu'il ne fallait pas trouver une quelconque sortie, sinon celui de ce sommeil forcé. Le Sage ne tarda pas à se montrer. « Écris une vérité sur ce monde.» La jeune femme sourit. « La menace est permanente, elle est inhérente à notre nature et à la société telle qu'elle est construite.» Elle fit une brève pause avant d'enchaîner. « Maintenant, au revoir, car je ne veux demeurer dans un rêve en boucle.» Après tout, elle avait fait tout ce qu'on lui avait demandé. Et la souveraine se réveilla, en finissant avec cette drôle d'épreuve.

780 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 17 Jan 2014, 23:13

m*rde ! Qu'est ce qui s'est passé? J'étais en train de parler avec Yukina et puis, ce gros coup de fatigue et … j'me suis endormi ? Nan, c'pas possible, pas comme ça, j'étais quand même pas crevé à ce point ?! Et mon épreuve ? m*rde m*rde m*rde, il est quelle heure ? J'suis où ? Oh purée, quelle connerie j'ai encore fait ! Tiens, j'entends du bruit … y'a des gens ! Oh, on dirait la voix de Yukina. J'espère qu'elle m'en veut pas. Y'a d'autres gens que je connais je crois. Peut être qu'eux aussi, ils participent à l'épreuve. Ou alors, ils sont là pour aider moralement des gens ou juste pour regarder. Allons savoir. Enfin, au moins, j'suis rassuré, ça n'a pas encore commencé. C'est vraiment tant mieux parce que j'ai vraiment envie d'la faire moi, cette coupe des Nations. Surtout comme ça, si j'fais quelque chose de bien et que j'suis bien noté, les gens, ils me reconnaîtrons ensuite et ils m’embaucheront plus facilement. Ca serait vraiment chouette ça, en fait. Et puis, même sans ça, j'voulais participer pour moi même alors bon !

Alors comme ça, notre « but du jeu », ça va être de sortir d'un labyrinthe. En évitant les pièges et autres embûches. Ok d'accord, j'peux le faire ! J'ai peut être pas mes yeux, mais avec mes autres sens, ça doit le faire aussi ! Je peux le faire ! J'dois croire en moi ! Allez, en avant ! Bon, l'entrée est devant moi apparemment. Et puis, si elle ne l'est pas, j'pense que je le découvrirai assez vite. J'espère que c'est un labyrinthe en herbe et pas en pierre, parce que j'ai pas envie d'avoir un beau bleu sur le front. J'vais peut être tendre les mains en avant, par précaution. Oh, des buissons, c'est bien ça. J'me ferais moins mal. Tendre les mains des deux côtés pour ne pas perdre le chemin et de possible ouverture ou changement de direction.



AÏEEEE !!!! m*rde mais c'est quoi ce bordel ???!!! Y'a pas de haies devant moi pourtant … On dirait un mur … mais y'a pas de mur .. une barrière invisible ? Bon d'accord, c'est possible … Ca doit certainement faire partie des pièges et des épreuves qu'on a à surmonter. Ok. Trouver le moyen de passer outre. Peut être qu'elle descend pas jusqu'au sol … voilà que je me met à ramper comme un ver moi maintenant. Franchement, qu'est ce que les Aetheri ne nous font pas faire ! Des fois, j'aimerai bien les voir dans le même cas, dans la même position. J'suis sur qu'ils trouveraient ça moins marrant après. Alors … là, y'a toujours la barrière, et encore là, et là toujours, et encore ...Ah ! Là ! Evidemment, c'est tout en bas ! J'vais leur apprendre moi, à nous forcer à ramper comme des vermisseaux ! Et en plus, tout va être évidemment retransmis à Utopia ! Youhou trop cool ! Les gens vont retenir de moi que je me traîne dans la boue ! Pff, franchement, des fois, j'ai des idées farfelues à vouloir participer à des choses qui sont pas faites pour moi !

Voilà, c'est fait, maintenant, continuer à chercher la sortie. Elle doit bien être quelque part et trouvable. Cela ne sert à rien que je tourne en rond, sans but précis. Déjà, la sortie ne peut pas être là où je suis entré. Donc, forcément, elle est soit en face, soit à droite soit à gauche. Pas d'autre solution. Aller, on va commencer par la gauche. Prendre tous les chemins de gauche … enfin non. Plutôt, n'aller que à gauche … se faire un plan mental des lieux. Voilà, je continue mon chemin … j'trouve l'endroit d'ailleurs bien silencieux … en fait non au final quand j'écoute bien … j'ai l'impression d'entendre le bruit du bacon frire comme quand m'ma cuisinait … J'dois être en train d'divaguer.

Ah m*rde !! Un cul de sac ! Bon, reste plus qu'à faire demi-tour et à prendre une autre chemin ! C'est bien ma veine !


Ah, te voilà enfin. Je t'attendais.

Vous m'attendiez ? Mais vous êtes qui?

Le vieux sage du labyrinthe. J'aimerai que tu m'écrives une vérité sur ce monde, ses terres.

Le vieux sage du labyrinthe ? … Ah oui ! CE sage là ! Ecrire une vérité sur le monde … Comme si j'y connaissais grand chose au monde moi ! J'ai que 14 ans moi. Enfin, j'dois bien trouver quelque chose à mettre. …

sagesse:

Voila, c'est fait!

Merci beaucoup mon enfant. Maintenant, va …

Mince ! J'aurai peut être du lui demander où était la sortie … quoique , ça aurait été de la triche ! Oué, plutôt me concentrer par moi même pour trouver la solution ! Bon, passons aux sens. Qu'est ce que me dit mon nez … Que ça sent le bacon ? Et le fumier ? Et l'odeur de Swiss trempé ? Mais … C'est quoi ces conneries ?! Il est même pas là Swiss ! Y'a vraiment des trucs bizarres ici. J'ai l'impression d'rêver, c'pas possible. Tout à l'heure, le bruit du bacon, maintenant, des odeurs qui peuvent pas être là ! Si je choppe celui qui s'amuse à me jouer des tours …



Et mais attend … Mais oui, c'est ça ! J'dois être en train d'rêver ! J'dois être en train d'rêver ! Youhou !!! Je rêve tout ça ! Ahahaha, ils nous ont bien eux, les Aetheri ! Alors là, chapeau, j'dois le leur reconnaître ! … OH, pourquoi j'me réveille par terre?! J'suis de retour à Utopia?! J'ai réussi ça veut dire?!
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

¤ Tournoi des nations : Épreuve d'intelligence ¤

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» ¤ Tournoi des nations : Épreuve de magie ¤
» ¤ Tournoi des nations : Épreuve d'agilité ¤
» ¤ Tournoi des nations : Épreuve de force ¤
» ¤ Tournoi des nations : Épreuve de charisme ¤
» ~ Coupe des Nations : Épreuve de magie ~
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Est :: Mer du Feu Bleu :: Somnium-