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 Rompre l'impossible [PV Cocoon]

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Jeu 21 Nov 2013, 00:55

Une vie est comme un livre. Nous créons une histoire au fil de nos expériences de vie. Chaque jour, nous écrivons une ligne de cette histoire. Qu'est-ce qu'il advient lorsque ce livre vous est retirer et que seule les pages de vos pires moments vous ont été redonné? Comment être comme celle qu'on a été quand le plus beau nous a été retiré? Je dois dire que j'étais dans cette situation. Une orine qui avait une avenir de rêve avec un maître merveilleux a subit le plus grand drame de son existence. Ayant été violé, battu et même voir son meilleur ami mourir devant ses yeux, cette femme n'était plus la même. En étant sous le contrôle d'un être malsain, elle devint un arme de tuerie. Tuant sans pitié et sans raison valable pour elle. Elle ne faisait qu'obéir au ordre qui lui avait été fait par son maître. Par la souffrance de ce lien qu'elle ne connait pas sa provenance, Céles se rebella et tua ses ravisseurs avant d'arriver à Mégido. Pris par pitié, deux inconnus l'apportèrent vers le palais de l'Orishala pour l'aider dans cette situation qui leur était inconnu. Voilà la suite d'un livre qui était couvert de sang et de griffure... Voilà la suite de mon histoire...

Je me sentais si faible et perdue à la fois. On me transportait vers un endroit qui m'était inconnu. Je dois dire que j'en avais augure où j'allais. J'avais une confiance aveugle à ses deux inconnus qui avait pris pitié en me voyant sur le bord d'un chemin. Je me laissai emporter sans rien dire... Je dois dire que je n'avais pas vraiment la capacité de me plaindre. Je n'avais pas manger depuis un bon moment déjà. De plus, mon corps était affaiblis par la sur-utilisation de ma super-force pour faire front à mes ravisseurs. Je regardai le sol qui bougeait au rythme de mes pas. Pendant que nous marchions, l'homme qui me portait semblait curieux sur mon identité:


- Dites-moi, vous ne venez pas du coin n'est-pas? Comment vous vous nommez?

Cette question me semblait être un vrai casse-tête. J'ai appris à me faire surnommé Six par mon ancien maître, mais j'ai aussi le nom de Céles qui m'est apparu suite au retour de certain souvenir après la mort de mon ravisseur. Est-ce que Céles était mon vrai nom ou bien, un autre nom qu'on m'avait imposé?

- Je ne sais plus...

C'étais la seule réponse qui me semble être le plus pertinent. L'homme me regarda un peu inquiet et la dame aussi. Il avait trouvé un drôle de moineau pour sûr.

- Est-ce que vous avez perdu la mémoire?

La seconde question me semblait être évident dans mon esprit.

- En partie...

Ma mémoire avait oublié beaucoup de choses de mon passé, mais je pouvais me rappeler de la souffrance que j'avais vécu avec mes ravisseurs. Alors, que j'aurais bien préféré tout oublié au lieu de me rappeler de tout ce que j'avais fait subir et ce que j'avais subis.

Le chemin que nous utilisions pour se rendre au palais n'avait rien de particulier, mais je gardai la tête basse. Je me permettais ainsi d'éviter les regards interrogateurs sur ma personne qui me jugeaient probablement. Le sol ne semblait avoir rien de particulier pendant un bon moment jusqu'à ce que ce dernier devint plus élégant et invitant. Nous étions à proximité du palais de l'Orishala. J'osai faire un effort et lever la tête pour apercevoir ce chef d'oeuvre qui se trouvait juste devant moi. Il était magnifique, mais mon regard ne restai pas très longtemps sur ce lieu épuré. J'avais une autre préoccupation en vue: les marches d'escaliers. Le palais était un peu plus en hauteur que le reste de la ville. Alors, je devais faire un effort gigantesque pour monter les marches qui me semblaient être plus à des montagnes dans la situation que j'étais présentement. Je pris le reste de mes forces pour essayer de suivre le rythme me l'homme qui me portait en partie. Il avait mis mon bras autour de son cou et me tenais la hanche pour m'aider à avancer. Je montai quelques marches avec plus ou moins de difficulté, mais je trébuchai sur l'une d'elle. L'homme me rattrapa à la dernière seconde.


- Tenez bon mademoiselle, nous avons fait la moitié du chemin...

Déjà? Je ne m'avais même pas rendu compte que nous avions gravis autant de marche. Avec la force de l'homme et un petit peu d'effort de ma part, je pus me remettre debout. L'effort n'avait pas été facile, mais je n'allais pas laisser tomber en étant si proche de mon but. La dame qui m'avait en parler en premier était en avant de nous. Elle nous observait avec un regard inquiet. Elle se demandais bien ce que j'avais eu pour être aussi faible et aussi ensanglanté. Oui, j'avais du sang un peu partout sur moi. Ce n'était pas le mien, mais celui de mes ravisseurs, mais elle ne pouvait le savoir.

Nous nous rendîmes finalement en haut des marches après un long moment. J'avais ralentis beaucoup la cadence de mes deux sauveurs. Je dois dire que j'étais bien contente d'être devant la porte du palais, mais j'étais plutôt déçu de ne pas avoir la force de voir la beauté de ce lieu. Il devait être magnifique à voir sur chaque facette, mais je faisais juste l'effort de rester consciente malgré tout. La dame avançait dans le grand hall où il y avait des œuvres-d'art magnifiques, mais qui m'intéressaient peu en ce moment. La vieille dame partit à la recherche de quelqu'un pour l'aider. Pendant qu'elle parti chercher quelqu'un, je remarquai quelque chose de particulier sur la dame. Elle avait des yeux de couleurs différent: l'un vert et l'autre bleu. Je fis un effort pour regarder les yeux de l'homme à mes côté. Il avait un oeil blanc et l'autre brun. Je fus confuse. Quel race il s'agissait? Je n'avais jamais eu l'occasion d'en voir un auparavant... Bref, j'entendis des sons de pas sur le sol magnifique de ce lieu. Je tournai la tête vers les personnes en question et il s'agissait de la vieille dame accompagnée d'une demoiselle aux yeux bleus. Je dois dire que cela m'avait un brin surprise. Moi qui avait cru que tous les individu de ce lieu avait des yeux de deux couleurs...


- Mille excuse de vous déranger de la sorte. Nous avons trouver une femme dans une situation... particulière. Nous nous sommes dis que vous seriez en mesure de lui venir en aide...

La demoiselle me regarda et je fis l'effort de le regarder malgré que ma tête avait bien envie de se reposer. Je semblais avoir convaincu celle-ci, car elle m'invita à aller de m'asseoir dans le hall. Je dois dire que je me demandais bien pourquoi elle me laissait resté aussi facilement. Je ne peux pas croire qu'une fille couvert de sang était très invitant. L'homme m'aida à m'asseoir sur une chaise et il se retourna vers la demoiselle en question.

- Est-ce que nous pouvons vous la laissez? Nous avons d'autres choses à faire.

Mon hôte fit signe de confirmation et mes deux sauveurs partirent. Je dois dire que je ne savais pas où j'étais, mais j'appréciais la chaise sur laquelle j'étais assise dessus en ce moment. Mon hôte semblait avoir été chercher quelqu'un puisqu'elle m'avait laissé seule dans le hall. J'allais peut-être pouvoir me reposer un peu maintenant. Je fermai les yeux tout en restant au aguets. Je n'étais pas dans un lieu que je connaissais et tout pouvait arrivé... Quoi que je trouvais l'endroit plutôt beau à la première vue. Est-ce ça être dans un rêve? Je l'avais oublié tiens...
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Jeu 21 Nov 2013, 12:32

« Kaithleen ? »

La jeune femme avait accouru dans la salle du trône un peu surprise, pour voir l'Orishala en personne.
Kaithleen était la guide du musée et leurs horaires ne correspondaient absolument pas donc, il était très rare que leur chemin se croise. Le fait qu'elle se déplace comme cela jusqu'à lui démontrait une certaine urgence. Faisant patienter les deux citoyens qui étaient en train de lui demander offrande, Cocoon quitta son trône pour s'approcher d'elle. La belle femme lui toucha le bras, alors qu'il mit sa main sur sa taille.

« Que se passe-t-il ? », « Il y a une Orine fatiguée et en sang dans le hall. Je l'ai faite asseoir dans un coin, mais... », « Une Orine ? Habite-t-elle ici ? », « Je ne sais pas. Ecoute, elle n'est pas très bavarde, dès que tu as fini, viens la voir, je n'ose même pas lui faire passer les portes du couloir. », « D'accord, d'accord, reste tranquille. Dis lui de patienter, il me reste cinq personnes à voir. »

Kaithleen souffla de soulagement et s'en retourna à ses affaires. La jolie femme traversa couloirs et corridors pour arriver vers le coin où l'inconnue était restée, assise et... Sacrément mal en point.

« Le Souverain va venir vous rencontrer. Restez là, je vais vous chercher à boire... »

Vu le teint qu'adoptait la fille, il était sacrément important qu'elle s'hydrate, avant de tomber dans le coma. L'intendante n'était pas forcément douce avec elle, car elle ne la connaissait pas, mais elle n'était ni méchante, ni impolie.
Cocoon de son côté continuait de délibérer en fonction de chaque personne qui se présentait à lui. Vingt minutes passèrent et il raccrocha sa couronne, en faisant un signe de tête à Déon.
Dès qu'il mit un pied dans le hall, des gens le regardèrent, certains le saluèrent et la guide vint immédiatement vers lui pour lui montrer l'invité. Effectivement elle était particulièrement mal en point.

« Je pense qu'elle va faire un malaise. Bon, merci à toi, je vais m'en occuper... »

Traversant alors le hall, il vint se poser devant elle. Sans trop dé cérémonie, il lui attrapa le bras et dit :

« Tu peux te lever ? »

Oui, bien sur qu'elle pouvait se lever, mais elle ne pouvait même pas marcher. Pas aux vues de ce qu'avait constaté Kaithleen et les deux autres Orishas. Cocoon leva les yeux au ciel avant de la prendre contre lui, la faisant basculer dans ses bras pour la porter.

« Je suis l'Orishala, je vais m'occuper de toi. »

L'homme s'enfonça dans les profondeurs du palais, alors que des têtes étonnées n'arrivaient pas à comprendre pourquoi le souverain en personne aller s'occuper de cette fille. Déon lui, était resté à côté pendant l'altercation, et suivit son supérieur sans dire mot. Le bronzé porta donc Céles jusqu'à son bureau, où il la fit asseoir sur une chaise confortable. Lui s'appuya contre le meuble, croisant les bras. Il détailla la jeune femme, et outre son air mal en point, il était vrai qu'elle respirait son propre peuple.
Cocoon était méfiant. Méfiant de ce qui lui était arrivé et méfiant de ce qu'elle avait pu subir pour être dans cet état. Son bras droit toujours présent, il ne lui jeta même pas un coup d'oeil pour savoir ce qu'il pensait, et sortit directement :

« Bien alors... Que puis-je faire pour toi ? »

Déon se téléporta pour sortir de là, allant je ne sais où, et quelques secondes plus tard, un commis arriva, emmenant une assiette chaude à la jeune femme. Cocoon alla s'asseoir dans son fauteuil et patienta en scrutant la jeune femme. Ses yeux vairons firent le tour de sa personne, sentant un Lien émanant d'elle. Ainsi, elle appartenait à quelqu'un ? Curieux il sortit :

« Où est ton Maître ? »
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Jeu 21 Nov 2013, 22:59

Le regard que peut porter les autres sur un autre peut avoir un impact bien plus grand qu'on pourrait l'imaginer... J'étais assise là, en attendant que mon hôte revient. Je dois dire que je pouvais enfin prendre un peu de repose. Depuis qu'on m'a kidnappé, jamais je n'avais eu de repos réelle. Comment se reposer quand on sait que notre vie est toujours menacer? Vivre sous l'angoisse et la peur n'est que plus malsain pour le corps et l'âme de l'individu qui vit cela en permanence. Je commença à me rappeler comment je fus arrivé ici. J'avais tellement marché sans arrêt que je n'avais guère pris le temps de regarder le temps passé. J'avais dû passé des jours et des jours de marches... Je peux bien croire que je n'avais plus de force. J'avais oublié de prendre conscience de mon corps pendant tout ce temps.

Puis, j'entendis des gens parler proche de moi. Je crois qu'ils allaient sortir. J'avais l'impression d'être de trop dans se décor trop beau pour être presque réelle. Je me suis questionner sur ma présence en ce lieu. Je ne méritais pas de recevoir de l'aide après ce que j'avais subis à beaucoup trop de personnes. Par contre, je fus vite sortis de mes pensée qu'en j'entendis mon hôte me parler. J'ouvris les yeux et celle-ci ne semblait pas vraiment être heureuse de me voir. Elle avait toutes les raisons du monde pour ne pas désirer ma présence comme le fait que je sois couvert de sang. Par contre, je ne détectais aucun signe d'impolitesse ce qui était fort apprécié. Elle m'annonça que le souverain allait venir à ma rencontre... Le souverain? J'allais vraiment faire déplacer le plus grand de leur race. Je me sentais presque trop flattée, mais bon, je n'étais pas en état pour argumenter. La demoiselle repartir et avant qu'elle revient avec un verre d'eau, j'ai eu le plaisir d'entendre une conversation entre un jeune garçon et sa mère sur ma présence dans ce lieu.


- Dis, pourquoi elle a plein de rouge sur elle? Est-ce qu'elle s'est fait mal?

- Viens, mon chéri! *un petit moment de silence* Je ne t'avais pas dis de faire attention aux inconnus. Elle aurait pu te faire du mal!

Cette petite conversation me fit un petit sourire en coin. Effectivement, je n'étais pas dans un état socialement acceptable en ce moment. Je reçu le verre avec grand plaisir et je l'avalai d'un coup. J'avais appris à faire tout le plus vite possible en étant esclaves pendants plusieurs mois. Cela me faisait du bien, mais il me manquait surtout de la nourriture. Mon corps était vraiment en manque en ce moment. Je sentais le regard du monde qui s'interrogeait sur ma présence. Je pouvais même tendre des murmures. J'ai appris à obéir aux règles. On m'a dis de ne pas bouger de où j'étais. Alors, je restai ces regard interrogateur et même jugeur défiler devant moi. Puis, trois homme arrivèrent proche de moi. Je crois qu'il s'agissait du souverain avec l'accueil qu'il reçois de tous. Je dois dire que je me sentais encore plus mal en étant en présence d'un souverain. J'étais vraiment tomber bas pour chercher de l'aide chez une personne si haut placé. Il m'attrapa le bras et me demanda si je pouvais me lever. Pour moi, c'étais un ordre comme j'avais l'habitude de recevoir. Je me levai donc avec tout ce qui me restait de force. Je me doutais que dans cette expression, il voulait aussi signifier de marcher. J'allais tenter mon coup, mais il fit un geste qui m'a plutôt surprise. Il me transporta littéralement. Je ne savais plus quoi dire. Jamais j'avais été transporté de la sorte... Ou peut-être une fois... Un impression de déjà vu... Bref, il m'informa qu'il était l'Orishala. Je dois dire que je ne savais pas trop ce que c'était un Orishala, alors j'en ai déduit que c'était son titre en tant que souverain. Je dois dire que je me laissais porter un peu à contre-coeur. Je n'avais pas le droit de bénéficier d'autant de bonté envers ma personne. Cependant, je ne fis aucun signe de mon désaccord. Je dois dire que j'avais la forte impression d'être rien à côté de lui. Je sais bien que je suis plutôt un poids léger, mai il me portait avec trop de facilité signe qu'il est très fort. Je sentais à nouveau les regards sur ma personne. Définitivement, si j'avais pu avoir une pièce d'argent pour chaque regard envers ma personne, je serais sûrement capable de me payer une chambre d'auberge pendant plus d'une semaine. Mon visage, tout le long de mon séjour dans ses bras, était neutre avec un regard vide. Je n'avais plus se regard bleuté si profond qu'il hypnotisait les hommes que je croisais. Par contre, je n'avais pas perdu de ma beauté naturel. Un regard plus sévère, certes, mais des traits très doux et fin.

La promenade prit fin sur une chaise dans une salle assez majestueuse à première vue. Par contre, je n'étais pas là pour faire l'espionne. J'étais là pour me chercher de l'aide. Justement, il me demanda ce qu'il pouvait faire pour moi. Je dois dire que même si je voulais de l'aide. Je ne savais quoi demander. Je restai silencieuse. Je ne savais pas si j'avais vraiment le droit de chercher de l'aide. Est-ce que je méritais vraiment d'avoir un brin d'attention de sa part? Pendant mon silence, je me fis amener une assiette de nourriture. Je dois dire que j'étais plutôt surprise. Cela faisait combien de temps que je n'avais pas bien manger? Je fis un léger sourire en prenant l'assiette. J'avais tellement fin, alors je profitai de la boustifaille que je commençai à manger en savourant. Cela me faisait tellement de bien à l'estomac. Cependant, j'arrêtai complètement de manger quand il me demanda où était mon maître... Je déposai la nourriture dans l'assiette. Je n'osai pas regarder l'homme aux yeux de couleur différent. Je me doutais bien que ce n'était pas ceux que je venais de tuer qu'il parlait. Il parlait ce que je sentais à mon coeur depuis plus d'un an. Cette sensation qui me faisait torturé, car j'avais toujours l'impression de ne jamais être à la bonne place. Je sais ce que c'est d'être une orine. Je sais que cette sensation était dû à une capacité que les orines ont qui se nomme le lien. Malgré tous ses informations, je n'avait aucune réponse à lui offrir. Je gardai le silence pendant encore quelques seconde avant de casser le silence qu'il régnait.


- Je ne sais pas... Je...

Un second silence s'installa. J'étais une honte pour ma race...

- Je ne me souviens plus de lui... Je ne me rappelle plus de qui je suis par ailleurs...

Je levai la tête pour regarder à côté de moi et voir que les hommes qui l'accompagnaient n'était plus là. Je ne m'avais même pas rendu compte qu'ils étaient parti. Je pourrais attendre qu'il me le demande, mais je crois que j'étais mieux d'initier la conversation... Celui de mon histoire...

- Je me nomme Six... Bien, je croyais me nommer Six... J'ai un vague nom qui me vient à l'esprit. Il est possible que je me nomme Céles aussi... Je ne sais plus.

Comment être plus imprécise que cela? Je ne savais même pas exactement mon nom. J'étais loin d'être à l'aise en ce moment.

- Je n'ai plus de souvenir de mon passé lointain... Tout ce que je me rappelle c'est que je fus kidnappé par des ravisseurs il y a plus d'un an de cela maintenant... J'ai... j'ai subis tout ce que vous pouviez imaginer je crois... Je...

Je commençai vraiment à être plus capable de me tenir réveiller. Mon corps me faisait encore souffrir par les dernier coup de fouet que j'avais reçu le jour avant la tuerie. J'avais encore des marque sous mon armure qui était vraiment de trop en ce moment.

- Je suis désolé...

Puis je sentis ma tête partir pour de bon. Je ne sentais plus le danger, alors l'adrénaline venait de tomber à zéro et mon propre corps me lâcha. J'étais parti dans le monde où les âmes se perds.
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Ven 22 Nov 2013, 00:25

Lorsque l'Orine s'écroula, Cocoon la rattrapa pour ne pas qu'elle se blesse et soupira. Qu'est ce qu'il lui était encore arrivé... ? En ce moment, les Orines avaient l'air de ne pas trouver leur bonheur à Mégido, et c'était carrément attristant. Celle ci avait juste l'air vidé de toute âme, de tout bon sens, et même ses réactions n'avaient pas l'air crédibles.
On l'emmena dans ses appartements à l'étage, pour la laver malgré son sommeil, et la coucher dans un lit princier.

« Jupiter, surveille là. Elle dort comme une loutre, dès qu'elle se réveille tu viens m'avertir. Viktorya ! », « Oui ? », « C'est une de tes collègues. Dès qu'elle ouvre un œil, tu t'occupes d'elle. Si je n'ai pas fini mon travail, tu me l'emmène. »

La fabuleuse Viktorya acquiesça, ses longs cils noirs battant sur ses paupières, avant d'adopter une moue radieuse et basculer des mèches de ses cheveux raides en arrière. L'Orishala sortit de là, et retourner vaquer à ses occupations. Pendant ce temps, il tenta de se renseigner sur cette fille, mais sans succès. Ce fut comme si personne n'avait connaissance de son existence. Même ce maitre dont elle avait parlé, elle l'avait oublié. Lui, ce devait être similaire, quand bien même le Lien était toujours là. Aussi affaibli il ne servait presque plus à rien. Seulement, il devait encore découvrir pourquoi elle était venu vers lui. Vers le Palais. Si elle avait juste besoin de soin, alors elle serait redirigé vers une auberge. Il lui donnerait quelques pièces et elle se reposera, avant de faire ce qu'elle voulait bien de sa vie.
Les heures passèrent, et la fille ne se réveilla pas. Cocoon finit par se coucher, et par respect, dormit sur le sofa. Le lendemain matin, il se leva avant le soleil et prit un bain, dans le bassin dédié à se détendre. Seulement au bout de vingt minutes, Jupiter entra dans la salle d'eau, et l'Orishala passa une main dans ses cheveux mouillé pour les plaquer en arrière.

« Elle est réveillée. », « Bien, appelle Viktorya pour la rassurer, j'arrive. »

L'homme se leva de l'eau dans laquelle il baignait pour se sécher et s'habiller. Il revêtit ses vêtements noirs habituels, laissant ses bras nu, sans manches, et arriva dans la chambre. Son Orine était là, prêt de l'inconnue, qui n'avait pas bougé du lit.

« Tu es réveillée. Je t'ai emmené ici pour que tu puisses te reposer correctement car tu t'es effondrée dans mon bureau hier. Viktorya et Jupiter, ici présent, se sont occupés de toi hier, c'est pour ça que tu as des vêtements différents. »

S'asseyant sur le bord du lit il la regarda en lui disant :

« J'ai fais des recherches, je n'ai pas trouvé ton maitre, et encore moins ton parcours après ta sortie de Maëlith. Donc, Six, Céles, ou qui que tu sois, je t'ai dis que je m'occuperai de toi, c'est fait. On va t'apporter à manger, tu pourras partir d'ici quand tu voudras dans la journée. Si tu veux encore te reposer, Jupiter te donnera de l'argent pour que tu puisses te reposer à l'auberge en ville. »

Cocoon ne chercha pas vraiment à s'occuper plus d'elle, et sortit de la chambre, la laissant avec Viktorya. Jupiter lui, suivit son maitre pour converser.
La belle Orine resta prêt de sa collègue et vint à lui sourire. Elle prit la place de son maitre, avant de doucement poser sa main sur la sienne.

« Je m'appelle Viktorya, mais tu peux m'appeler Vik. D'où viens tu ? Quand Cocoon t'a emmené dans la chambre et que je t'ai lavé, tu étais blessée. Il m'a dit que tu ne te souvenais plus de ton maitre, et... »

Elle mit une main sur sa bouche, comme si elle avait révélé un secret et dit ensuite en ricanant de manière gênée :

« Alors... Tu vas resté à Mégido ? Si tu as des questions, pose les moi, je pourrais peut être y répondre. »

Viktorya était une fille charmante et très sensible. Elle était du genre très douce et aérienne et tout ce qu'elle entreprenait, elle le faisait avec prudence et minutie, comme si, finalement, elle était irréelle. Cependant, elle avait cette tendance en plus d'être belle, à être énormément curieuse, et ça avait tendance à énerver Cocoon qu'elle pose autant de questions, tout le temps.
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Ven 22 Nov 2013, 01:40

Je me réveillai dans un lit. Est-ce vraiment un lit? Je ne pouvais croire que j'avais le mérite de dormir dans un tel luxe. Je dois dire que j'étais un peu perdu. Il me semble que j'étais dans le bureau de l'Orishala en train de lui parler... Est-ce que j'avais eu un coup derrière la tête? Je disais cela, car j'avais une migraine. Puis, je remarquai que je n'avais plus mon armure. Quelqu'un avait pris soin de moi? Je me sentais un peu mal. L'individu en question avait donc vu les quelques marques qui me restaient dans le dos... Je dois dire que j'étais heureuse d'avoir une peau qui cicatrise relativement bien. J'aurais plus de marque que cela aussi non. Je regardai autour de moi et j'ai cru voir un ombre passer devant la porte. Cela devait être une personne vivant dans ce lieu. Je profitai pour être confortable dans ce lit pour enfin prendre le temps de regarder. La chambre était simplement décoré, mais on pouvait voir la beauté sortir dans ce naturel né. C'était tellement beau à regarder. Cela changeait de ma chambre couvert de pierre humide et grise.

Soudainement, je vis quelque chose passé dans ma chambre. Je tournai la tête rapidement croyant que cela était une menace, mais il s'agissait simplement des premiers rayons du jour. Je pouvais enfin revoir cette étoile si brillante. Je pouvais enfin revoir la beauté des choses en n'étant plus sous terre. Je m'avais tellement ennuyé de cela. Je restai là à regarder cet astre monter de plus en plus haut. Cependant, j'entendis des pas devant ma porte. Je regardai l'individu qui rentrait et il s'agissait d'une jeune femme qui était d'une grande beauté. Elle avait un grand sourire en me regardant. Je fis un petit sourire en coin puisque sourire en soit était rendu une tâche qui n'avait plus de sens. Peu de temps après que la demoiselle arriva, l'Orishala fit son apparition devant le cadre de porte. Il entra et j'aurais bien voulu m'excuser, mais j'avais appris à attendre qu'on me dise de parler avant de parler. Alors, je gardai le silence. J'allais attendre qu'on me permet de parler avant de prendre la parole.  Je l'écoutai du début jusqu'à la fin. Il ne m'avait pas offert l'opportunité de parler, alors je ne fis qu'un simple signe de la tête et j'évitai de regarder dans ses yeux en restant toujours la tête relativement basse. Je ne sais pas pourquoi je gardais ces habitudes qui m'agaçaient au plus haut point... Je crois que les punitions ont réussi à avoir raison sur moi. Je le vis partir et compris soudainement que ma place n'était peut-être pas ici... Je ne sais pour quel raison, j'avais cru que ce lieu aurait pu être mien... Quel stupidité... On ne voudrait pas d'une orine qui n'est même plus capable d'identifier son maître...

Dans un geste aussi doux que la caresse d'une fleur, la demoiselle qui était à côté de moi déposai sa main sur la mienne. J'eu comme réflexe de la regarder dans les yeux. Je l'écoutai sans dire un mot et celle-ci semblait être curieuse envers ma personne. Elle fit même un geste comme si elle avait quelque chose de trop. Je dois dire que cela m'importait peu. Je ne peux pas dire que cela avait sali ma réputation puisque j'en avais plus désormais. Après qu'elle semblait avoir tout dis ce qu'elle voulait dire, je réalisai que je regardai dans ses yeux. Je baissai rapidement les miens pour regarder les draps qui me recouvraient. Ces draps si blancs et purs m'ensorcelaient presque. Puis, après un bref silence, je craquai. Je me suis dis qu'elle était peut-être la mieux placé pour m'aider dans ce monde.


- Mademoiselle Viktorya... Vous qui êtes l'une des miennes comment je peux vivre en ayant trahi mon maître...

Oui, j'avais un peu ignoré ses questions dans l'immédiat, mais je comptais bien lui répondre à cours de route.

- Je suis perdue au point tel que je n'ai plus l'impression d'être encore humaine. J'ai la sensation d'être un corps sans âme, un être sans identité sur cet terre...

Sans réellement me rencontre compte, je serrai les mains contre les couvertures qui se mirent à plié sous mes doigts.

- Mon arrivée ici me surprend moi-même... J'ai dû marché des jours sans prendre de repos pour venir en ce lieu. J'ai eu l'impression que la solution de mon problème se trouvait droit devant moi. Je n'avais aucune autre indication que mon instinct. Je cru que cela avait peut-être eu un lien avec mon lien, mais je ne crois pas...

Je levai ma main libre pour le déposai sur mon coeur.


- Je sens en moi une grande souffrance. Je sens que quelqu'un m'a été très cher, mais j'ai la sensation qu'elle m'a fait souffrir. Non physiquement comme on pourrait le croire. J'ai l'impression que je me suis sentis trahis...

Elle pourrait ne pas comprendre et cela aurait été très compréhensible à la fois. Si je me l'imaginais, elle devait être l'orine de l'Orishala.

- Toi qui est si heureuse et qui est l'une des miennes, j'ai besoin d'avoir ton opinion...

Je me lançai dans le risquer, mais de toute façon, si elle ne pouvait me comprendre, peu de personne allait me comprendre à mon avis. Alors, j'allais dévoilé tout ce que j'avais subis depuis mon kidnapping.

- Il y a plus d'un an de cela, je fus poursuivi par trois créatures du mal. Ils ont réussi à me capturer et m'ont fait subir les plus grandes cruautés de ce monde. Je fus complètement détruite et m'ont aussi effacée pendant fort longtemps la mémoire pour me reconstruire une toute autre identité. Ils m'ont gardé prisonnière pour servir d'arme ainsi que de jouet de plaisir... Pendant cette période, j'ai détruit des familles soit en blessant l'un de leur proche, en volant leurs biens et encore pire, en tuant certain de leur être cher... Pour venir me réfugier ici, j'ai du tuer mes ravisseurs, car ils m'ont guère laisser le choix pour pouvoir me libérer... Comment après avoir fait tout cela, je pourrais être accepté envers mon maître...

Puis, une certaine rage monta en moi.

- Comment je pourrais être une orine fidèle pour un maître qui m'a laissé subir tout cela...

Je serrai davantage la couverture sous ma main en gardant la tête basse. J'avais la rage au coeur et je commençais à me questionner sur la valeur que j'avais pour mon ancien maître...Elle n'avait sûrement pas de solution à m'offrir, car je me considérais un cas désespéré. Je m'attendais bien au pire après avoir révélé mon histoire tâche de sang d'innocents et de mon propre sang.
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Ven 22 Nov 2013, 03:04

Viktorya regarda Céles évoluer, à mesure que ses pensées traversaient son esprit. La belle Orine ne dit rien, et retira sa main de celle de l'inconnu aux cheveux roses, pour continuer de l'observer. Il était vrai qu'elle avait du subir beaucoup de sévices, car son dos étaient parsemé de cicatrices et autres hématomes. Et puis petit à petit, elle ne pu rester silencieuse et craqua, se mettant à parler. A parler à Vik', comme si c'était son dernier espoir, la Muse qui répondrait à ses questions.
Cette fille était perdue, ça se voyait, elle ne savait pas quoi faire ni où aller. La belle danseuse tiqua sur certaines choses. Trahison, corps sans âme, suivre son instinct... Elle ne comprenait pas tout car elle même était encore très jeune, et Cocoon l'ayant trouvé rapidement, avait pu lui éviter bien des atrocités. Et ses escapades nocturnes n'étaient pas assez dangereuses pour qu'elle vivent des aventures renversantes. Cependant, il était très important de l'écouter, et qu'elle se sente entendu. Entendu et comprise. Comme pour essayer de la calmer malgré tout, elle se rapprocha un peu d'elle, comme pour lui montrer qu'elle était là, qu'elle pouvait la soutenir à tout moment dans son histoire. Une fois que la jeune femme fini de parler, elle laissa planer une minute de silence avant de dire.

« Je pense que mon maitre, le Roi des Orishas, peut t'aider. Il faudrait que tu t'habille, et que nous allions le voir, il entendra ton histoire, et plus encore, il saura quoi faire. »

Elle soupira et dit :

« Une chose est sure, ton maitre actuel ne te mérite pas. Jamais il ne t'aurais abandonné pour que d'autres abusent de toi... En faisant cela, il a bafoué et souillé notre Lien. Et le dévouement que tu lui portais. Tu peux te séparer de tout cela. Tu peux tout recommencer à zéro. Tes souvenirs resteront, et tes plaies mettront du temps à se refermé mais si tu te consacre à nouveau à quelqu'un, de confiance, alors ce sera une seconde chance pour toi ! »

Viktorya mit son souffle et son coeur dans son discours. Elle avait beaucoup d'empathie et de peine pour cette femme, et jamais elle ne supporterait qu'elle vive dans cette culpabilité, cette petite mort qui était pour elle effrayant et angoissant. Même si elle n'avait pas subit les mêmes choses et qu'elle n'avait pas le même parcours, elle ne pu retenir ses lèvres de trembler, avant de se jeter au cou de l'Orine.

« Habille toi ! Nous allons voir Cocoon ! Tu mangeras plus tard ! »


Une fois que Céles fut habillée et préparée, Viktorya lui prit la main et l'emmena en dehors du salon, pour se faufiler dans le couloir. Elles descendirent les marches, et traversèrent plusieurs corridors avant d'arriver dans un long couloir qui desservait plusieurs portes. Un homme croisa leur route, les regardant assez intrigué, et l'Orine lui attrapa la manche :

« Excusez-moi Rido, savez-vous où est Cocoon ? », « Vous ne devriez pas rester là... Il se trouve dans son bureau, il va procéder aux doléances. », « Je sais Rido, mais c'est important ! »

Elle ne chercha pas à en savoir plus et passa une arche, pour atterrir dans un autre couloir, qui donnait sur un seul bureau, celui de l'Orishala. Elle entra sans préavis, fermant la porte derrière elle.

« ...et ensuite, as-tu pensé à comment je pourrais gérer le chantier ? », « Justement tu... »

Déon se retourna, et Cocoon leva les yeux pour regarder en face de lui. Deux jeunes filles se trouvaient là, main dans la main. Viktorya attendait que les deux protagonistes aient fini, mais au vue de l'interruption, le bronzé fronça les sourcils. De sa voix grave il dit :

« Je peux savoir ce que vous faites là ? », « Cocoon attends, cette Orine a vécu des choses horribles ! Il faut que tu l'aides ! », « Eh bien... Je vous écoute. », « Après avoir été liée à son maitre, il la laissé et abandonné au bout d'un moment, et à cause de sa négligence, elle s'est faite capturée. Ses ravisseurs ont abusé d'elle, si bien qu'elle a du commettre des actes horribles pour survivre. Mais elle a été plus forte qu'eux, et a réussi à les réduire au silence, pour venir ici. Elle a marché pendant des jours pour venir te trouver ! Sens-tu son Lien comme moi ? Sens-tu la faiblesse des sentiments ? Elle a la possibilité de tout recommencer. Sauve là comme tu m'as sauvé, je t'en pris ! »

Cocoon leva une main pour faire taire son Orine, avant de s'appuyer au dossier. Déon s'était retournée et regarda les jeunes femmes.

« Calme toi Vik'... Toi qui te fais appelé Céles, dans ce cas approche toi. »

Il attendit qu'elle s'exécute et dit :

« Je comprends que tu te sentes bien plus à l'aise en présence d'une de tes pairs, c'est normal. Si tu as été enfermée quasiment dès ta sortie de Maëlith, je doute que tu connaisses quoi que ce soit du monde actuel. Peu importe. L'important est que tu confirme l'histoire de Viktorya. Si tout cela est réel, et que tu es venu ici avec un but et une conviction, je t'en félicite. Je ne sais que trop bien ce que cela fait de sortir d'une longue période d'esclavage et, une fois libre, nous semblons renaitre. J'ai le pouvoir de te faire renaitre, c'est vrai. De briser le Lien qui t'unis à ton maitre actuel, pour que tu puisses te lier à quelqu'un d'autre. Seulement... Ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère. »

Cocoon fit une pause et finit par s'appuyer à l'accoudoir de son fauteil :

« Tu né, tu vis, tu trouve ton maitre, tu te lie, tu tombe enceinte, puis tu meurs. C'est ta vie, c'est ta destinée. Dans ce cas là, explique moi pourquoi je devrais intervenir dans ta destinée pour en changer le court, et complètement désagréger ce Lien ? », « Mais Co... », « Viktorya ! Tais-toi je te pris ! C'est à elle de parler, et de se défendre, je pense qu'elle est assez forte pour cela. Et regarde moi quand tu me parles. »

La dernière phrase fut adressée à Céles, qui, il l'avait vu plusieurs fois, avait tendance à carrément fuir le regard des gens, et il avait un peu de mal avec ce genre de personne.
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Ven 22 Nov 2013, 04:04

J'écoutai la demoiselle qui ne semblait pas mon cas si désespérée. Elle avait même une solution pour ma part. Son maître avait les moyen de ne plus être prisonnière d'un être qui m'était toujours inconnu. Pendant un court moment, je me questionnais si ce geste était bien en soit puisque notre race n'est pas fait pour rompre notre relation, mais la demoiselle semblait convaincue. Elle avait dit ces paroles avec tellement d'intensité que je ne pouvais que la croire. Même si elle était encore jeune, elle avait une flamme de la vie incroyable qui brûlait en elle. Je ne pus que lever la tête quand elle me sauta au cou. Je dois dire que je ne m'attendais pas d'un tel geste. Je dois dire que cela me faisait quand même chaud au coeur. J'avais l'impression de renaître en sa présence soudainement. Une chaleur humaine que j'avais perdue depuis fort longtemps au point tel que j'avais perdu cette sensation si agréable. Par contre, je n'osai pas lui redonner son câlin. Je ne sais pour quel raison, mais je n'ai pas pu refermer mes bras autour d'elle. Par ailleurs, je n'avais pas le temps. Elle m'ordonna de m'habiller ce que je fis en un temps presque record. Quand je me retournai vers elle, elle m'attrapa par la main et on s'est mises à courir dans le palais qui était immense. On passait d'un corridor à un autre. Je dois dire que j'étais perdue depuis le deuxième corridor, mais je lui faisais confiance. Nous avons fait la rencontre d'un homme qui me semblait pas si important sauf à propos que l'Orishala était occupé. Je me demandais si on allait vraiment le déranger. J'avais envie de lui dire qu'on ne devrait pas le déranger, mais je restai muette comme d'habitude.

Nous rentrions dans le bureau sans crier gare. Je dois dire que je me sentais en quelque sorte mal. Ça fait longtemps j'aurais été fouetté pour avoir fait un tel geste. Je baissai la tête pour éviter de regarder cet être si puissant. Je dois dire que lorsqu'il prit parole, j'ai presque entendu le coup de fouet qu'il y aurait eu logiquement après un tel geste avec mes anciens «maîtres». Par contre, la jeune orine semblait être plus déterminée que je m'avais que je change pour devenir une toute nouvelle orine. Puis, cela fut à mon tour de prendre les devants. Je m'avançai comme exiger et j'écoutai sans dire un mot du début jusqu'à la fin. Il m'ordonna de me lever la tête et de m'expliquer pourquoi je voudrais, en quelque sorte, renier l'existence même de l'orine. Il n'avait pas tort. Mon rôle était bien d'avoir un maître pour ensuite reprendre son âme à sa mort et le recycler avant de mourir plusieurs années plus tard. Je le regardai, mais pas avec un regard froid ou sans âme, j'avais l'impression qu'une facette de moi se réveillait. Une femme déterminée se réveilla et son regard était devenu un peu plus sévère, mais aussi profond. Elle avait un message a adressé et elle allait le faire le mieux qu'elle le pouvait.


- Je ne peux dire que je suis davantage digne qu'un autre orine pour renier mes origines. Je suis née pour me donner entièrement à mon maître. Je porte cette flamme au plus profond de mon âme malgré que ma mémoire n'est qu'un livre que l'on a déchiré la majorité de ses pages. Je me suis vouée corps et âme à mes ravisseurs, car je savais que c'était ma destiné de servir et je n'avais plus la mémoire pour me souvenir de quoi que se soit d'autre. J'ai appris à être celle que l'on voulait voir. Pour cela, j'ai subi les pires sévices que l'on peut imaginer pour combler le bonheur de ceux que je croyais être mes maîtres. Cependant, je sentais en moi que quelque chose n'allait pas, ce n'était pas eux mes maîtres, mais quelqu'un d'autre. Cependant, comment je peux être digne d'être son orine et lui combler de bonheur si je ne sais même plus qui il est. Comment puis-je être une orine digne de son maître quand celui-ci m'a laissé souffrir par trois créatures pendant un nombre incalculable de lever de Soleil? En détruisant mon lien, il est vrai que je vais subir la plus grande déception qu'une orine peut vivre. Je sais que nous ne pouvons naturellement pas changer de maître. Nous sommes liées à celui-ci jusqu'à sa mort, mais je ne veux pas être seulement un être qui ère dans ce monde à la recherche d'un homme qui m'a abandonné. Je ne veux pas casser le lien uniquement par plaisir... Loin de là... Au début de mon incarcération et pendant plusieurs lunes, je me suis arraché le coeur en me questionnant sur la raison de cette situation. J'ai gardé espoir qu'il vient me sauver. J'avais confiance en cet être qui était, à mon avis, l'homme idéal. Je n'aurais jamais offert ma question si je n'avais pas cru que c'était lui le maître idéal...

Je gardai le silence pendant un temps. Je dois dire que j'étais laissé emporter peut-être un peu trop. Depuis le début, mon regard d'un bleu profond restait rivé sur celui de l'homme face à moi . Je n'avais peut-être plus d'identité en soi, mais on dirait que cette force, cette détermination, était innée en moi. J'étais ainsi naturellement et malgré toute la souffrance que j'avais subie, je n'avais pas perdu ce petit quelque chose qui me faisait persévérer face à ce roi.

- ...Je ne suis pas l'orine parfaite... Plutôt, je ne pourrai jamais être l'orine parfaite. Il est possible que je me fasse renier de ma propre race pour cette décision, mais je ne suis pas née pour courir après un fantôme. Je suis née pour servir un maître. Servir l'homme qui sera capable de ne pas me laisser derrière et voir la femme que je suis. Une femme peut-être détruite maintenant, mais qui veut redevenir une femme ayant un nom propre à elle. Je veux redevenir Céles Vivaldi!

Tiens, je venais de me rappeler de mon nom de famille. C'est peut-être bon signe. Je fis un effort de faire un petit sourire pour montrer ma sincérité, mais je ne savais pas si j'avais réussi à le convaincre ou non. Si cela n'était pas le cas, je n'étais plus digne d'être devant lui par la suite.
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Dim 24 Nov 2013, 21:48

Cocoon était moyennement satisfait de la tournure des évènements. Cette Orine qui était venu demandé de l'aide, la veille, au Palais, devenait de plus en plus gênante. Et il avait fallu que Viktorya s'en même en disant son avis, et en lui mettant des idées en tête totalement... Idiotes. L'Orishala scrutait Céles, pour identifier ses sentiments et ses ressentis. Il fallait qu'il soit sur de sa sincérité.
Bien qu'il avait appris à apprécier les Orines, pour le moment, il n'était pas assez renseigné sur le sujet pour leur accorder du crédit. Certes, Mégido en accueillait un bon nombre, mais une seul était venu aux séances de doléances, demandant que son Lien soit rompu.
Ceci mis à part, Cocoon se concentra sur son hôte. Il écouta son monologue enflammé avec attention avant de jeter un coup d'oeil à Viktorya derrière elle. Sa Muse ne bougeait pas et regardait sa collègue avec autant de ferveur, qui si ça avait été elle dans cette situation.

« Eh bien... Je dois dire que tu n'as rien à voir avec la fille que j'ai récupéré hier dans le hall. J'entends bien tout ce que tu me dis mais, j'aurais une question. Tu parles d'un fantôme, d'un maitre inexistant. Pour se lier à quelqu'un le maitre et l'Orine doivent se voir et se parler. Si cet homme était mort tu l'aurais su alors, dans ce cas là, pourquoi ne l'as tu pas cherché ? Quitte à y passer ta vie. »

Il la regarda un instant avant de poursuivre.

« Evidemment... D'autres interrogations me viennent. Veux-tu briser ce lien seulement à cause de "l'inexistence" de ton maitre actuel, ou aussi car tu ne voudras plus de maitre ? Le choix que tu es en train de faire est crucial, et la décision ne doit pas être pris à la légère. Si pour moi c'est simple, ce n'est pas un acte banal que de le rompre. Personne ne te reniera, tu t'expose seulement à ta propre souffrance. Mais ta vie n'est pas d'être libre, ou d'être indépendante. Tu ne seras vraiment heureuse qu'en étant liée. Si tu ne te sens finalement pas prête, tu es libre d'aller voir ta magnifique Vénus pour lui demander de plus ample informations. »

C'était un comble pour le Roi des Orishas, le Roi des êtres les plus libres sur cette terre, de prôner l'emprisonnement. Oser dire qu'un personne liée sera une personne heureuse. Seulement, il était étrange le fait qu'il prenne en affection un peuple absolument contraire au sien. Serviles, dépendant, attachés... Mais gracieux et harmonieux, alors que eux étaient libres, indépendant, mais fougueux et intrépides, ne se complaisant pas dans les fioritures.
Se levant de son fauteuil, il vint plutôt s'adosser à l'énorme fenêtre projetant une lumière blanche dans la pièce spacieuse. Dans sa tête, beaucoup de pensées se reflétaient sur les parois de son cerveau. Une Orine dont le Lien serait brisée... Il avait connu ça mais avec quelqu'un qu'il avait lui-même lié. Seulement ici, il le sentait son lien et il était... Anormalement flétrit. C'était un cordon fait d'un fil, similaire à un cheveux malade, qui pouvait de toute façon se rompre à tout moment.
L'histoire qu'elle lui raconta fut intense, elle avait déjà un passé bien rempli, mais à nouveau, malgré tous ses malheurs, il ne fallait pas qu'il se laisse attendrir, et surtout qu'il ne se précipite pas.
Le sourire qu'elle tenta de lui accorder ne fut absolument pas perçu par le Souverain, trop occupé à se questionner sur cette jeune fille.


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Lun 25 Nov 2013, 04:28

Je gardai espoir jusqu'à la fin de mon message. Mon sourire qui semblait être disparu depuis longtemps avait fait un brin surface pendant quelques secondes, mais cet effort ne servie à rien, car il ne le remarqua pas selon moi. Alors, ce dernier sourire tombai tranquillement. Cependant, j'avais bien aimé son petit commentaire sur ma personne. J'avais grandis sans m'en rendre compte et pourtant, nous avons pris connaissance que la veille. Je renaissais peut-être un peu plus à chaque jour même si je n'avais pas réellement espoir de redevenir la femme que j'étais et que je ne me rappelle plus. Il se mit à parler à propos de questions qu'il avait envers ma personne. Je dois dire que j'étais un peu prise au dépourvue en ce moment. Je n'avais pas prévu qu'on me questionne davantage que ce que j'avais dis auparavant. Je devais m'interroger rapidement sur ce que j'allais lui dire. Je n'étais plus habitué à penser par moi-même. J'étais qu'une poupée pour mes anciens maîtres. J'obéissais et si je donnais mon opinion, j'avais la sentence qui venait avec. Pendant que je me questionnai, il se rendit à la fenêtre. Je devais cassé le silence, mais comment... Je décidai de faire simple. J'allais le faire au naturel. Je pris une grande respiration et commençai à lui répondre plus calmement.

- Mon vrai maître, je l'ai perdue depuis je ne sais combien de temps. Je n'ai plus aucun souvenir de lui. Comment savoir qui est celui qui m'est été lié? Oui, mon lien peut me l'indiqué, mais est-ce que je serai capable de lui refaire confiance à nouveau? Est-ce que je pourrais être une orine combler si je reste avec un homme qui m'a peut-être vendu à ces hommes qui m'ont fait tant de souffrance? Je pourrais le retrouver, mais le coeur n'y est plus. L'homme en qui j'ai offert mon existe me semble n'être qu'un rêve. Aucun nom, aucun visage... Il est un fantôme dans ma conscience. Seule mon lien me fait rappeler que j'ai quelqu'un à servir...

Je pris un petit moment de silence pour penser à la deuxième partie. Cela ne prit que quelques secondes pour que je reprenne. Je dois dire que je n'aimais pas trop les grand moment de silence quand on attend une réponse de ma personne.

- Rompre le lien risque de me faire souffrir, je l'avoue, mais présentement, je souffre de ne pas servir l'homme en lequel j'ai offert mon énigme. Je ne pense pas que je ne peux vivre cependant sans maître. Je ne me vois guère sans maître à servir. Dans le plus profond de mon coeur, je ne désire que plaire à celui en qui j'ai donné ma liberté. Je ne veux pas juste cassé le lien par l'absence de mon maître... Je veux cassé ce lien pour pouvoir recommencer ma vie à zéro. Je ne veux pas courir après un homme qui m'a peut-être vendu pour quelques pièces d'or. Je veux être une orine accomplie avec un maître qui sera capable de me prendre pour qui je suis. Si je fais une autre erreur, je prendrai pour compte que ma vie ne valait pas d'être aussi bien que j'aurai pu rêver. Je ne recherche pas non plus l'être idéale ni qui m'aime, mais je recherche quelqu'un qui puisse m'accepter avec mon vécu et mes défauts... Est-ce que mon maître pourrait accepté tout ce que j'ai fait subir ou que j'ai subi?

Je ne sais pas si j'avais bien répondu où si j'avais tout fait de travers. Je ne savais pas ce qu'il désirait entendre. Je ne pouvais qu'être honnête envers celui qui m'offrait l'opportunité de changer ma vie un moindrement. Par contre, je me questionnais malgré tout. Est-ce que j'allais trop vite? Je dois dire que la réponse à cette question me semblait évidente. Si mon maître avait tenu un moindrement pour moi, il s'aurait manifesté avant ou bien, je l'aurais ressentis. En ce moment, je me sens juste prisonnière d'un être qui semble absent de cette terre. Puis, une question me vint en tête. Elle devait être idiote comme question, mais pour une amnésique, cette question avait plein de sens.

- Puis-je vous poser une question?

Je pris un moment de silence pour avoir une réponse en espérant que je ne l'offusque pas.

- Pourrais-je savoir qui est cette magnifique Vénus dont vous me témoignez sa beauté? Est-ce quelqu'un d'important pour ma race?

Oui, je me rappelais des base d'être une orine, mais j'avais oublié ce qui constituait mon peuple dont ma reine faisait partie. Maintenant, je m'entendais à un peu de tout. Un refus ou une acceptation de rompre le lien, un réponse à ma question ou bien de la souffrance par mon insolence. Bref, j'étais prête à toute éventualité.
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Mar 26 Nov 2013, 11:53

Céles prit un moment à répondre. Elle hésita puis finit par parler avec des doutes dans sa voix. Cocoon voulait déceler la moindre faille pour pouvoir la traverser et l'ouvrir. Il fallait qu'il connaisse l'Orine avant de rompre quoi que ce soit. Et elle ne voulait plus de ce maitre. Cet invisible qui l'avait trahi. Après tout, c'était quelque chose de normal que de vouloir se séparer de quelqu'un qui nous a lâchement abandonné n'est ce pas ? L'Orishala la regarda s'exprimer, avant de lever complètement la tête, légèrement surpris. La colère l'envahit immédiatement et, rapidement, il fut sur elle pour attraper ses machoires d'une main. Déon disparut dans une ombre à proximité, et Viktorya se jeta sur le bras du bronzé. D'une voix grave et presque méprisante il cracha :

« Tu n'as aucun droit sur ta propre vie. Tu n'es pas libre de penser que tu peux te donner la mort quand bon te semble, tu ne seras jamais indépendante. Ta rôle est d'avoir des chaines aux pieds, sans jamais pouvoir te les enlever. Tu n'as qu'une vie, et elle n'est pas à toi, c'est bien clair ? », « Cocoon, lâche la ! Tu vas lui faire mal ! »

Obéissant à son Orine, il desserra son emprise. Il n'était pas stupide, il l'avait juste prise en étau, jamais il aura serré ses doigts sinon, elle serait morte à l'heure qu'il est. Non, il faut juste qu'elle comprenne. Qu'elle comprenne que ce genre de chose est impossible.
La petite brune lui prit une main, avant de lui chuchoter tout doucement : « Désolée... » Elle ne voulait pas que Céles parte, elle ne voulait pas qu'elle s'enfuit. Le souverain avait des manière bien à lui pour faire comprendre certaines choses, et elle-même en a souvent fait les frais mais outre ça, elle le trouvait bon. Elle trouvait que son maitre était quelqu'un de bien et qu'elle avait eu énormément de chance de tomber sur lui. Mais la pauvre fille ne connaissait même pas sa propre histoire.
Lorsque le bronzé s'éloigna d'elle pour se réappuyer au bureau, il croisa les bras et dit plus calmement.

« Je ne tolère pas que Viktorya régisse sa vie entièrement par elle même. Il en va de même pour les autres qui viennent me voir. Je pense lui donner plus de liberté qu'aucun maitre ne lui aurait donné, mais je ne veux pas que vous parliez de votre propre mort en ma présence. Et surtout pas de vos mains. Sachez toutes les deux que cette relation contredit mes crédo. J'estime donner autant de liberté que j'en prends, mais il y a des choses que je refuse. »

Le problème de Cocoon était qu'il était tiraillé de deux côtés. C'était le porte parole de la Liberté, le chef parmi les chef, le Libre des libres et malgré cela, il avait accepté d'avoir à sa botte une femme, enchainée jusqu'au cou car 'tel est son destin'. Et à cause de cela, il était instable dans ses comportements envers elle. Il y avait des choses qu'il tolérait plus que de coutume, ne pouvant la contraindre, et d'autres qui, au contraire, l'interdisait sous peine de mort -avec exagération...-
Cependant, Céles ne pouvait plus reculer. Elle était ici, devant lui, pour lui demander asile.
Préférant se concentrer sur autre chose il dit :

« Vénus est le titre de ta Souveraine. Elle est la Reine de ton peuple, l'Orine par excellence. Comme je suis Orishala, elle est Vénus. Si mes souvenirs sont bons, elle réside à Maëlith, votre ville d'origine. Pour les autres questions, pose les à Viktorya plus tard, elle saura mieux te répondre que moi. Nous, en attendant... »

Cocoon se racla la gorge et reprit :

« Je ne peux pas briser ton lien. Pas immédiatement. Tu es faible et fragile autant physiquement que mentalement. Il faut que j'ai en face de moi une femme forte. J'ai bien vu ta détermination, maintenant je veux voir l'aspect physique. Lorsque je briserai le Lien, en fonction de ton état, tu pourras autant devenir léthargique un moment, autant tu pourrais n'être 'que' peiné d'avoir perdu quelque chose. Aujourd'hui, tu es au stade le plus bas. J'ai bien peur comment, vu ton état, tu réagiras négativement. Cependant, j'ai une alternative. Viktorya va t'emmener dans sa chambre, tu dormiras avec elle et elle t'expliquera les règles. Au bout de trois jours, tu reviendras me voir, et j'attesterai de tes progrès. En fonction, je procèderai à la rupture. Nous ferons ceci à chaque fois que je ne te sentirai pas apte à supporter cela. »

L'Orishala attrapa la Couronne sur le bureau et la posa sur sa tête, avant de leur passer devant.

« Mes sujets m'attendent, à plus tard Mesdames. »

Bien sur, tout ceci était indiscutable.
Viktorya se mordit la lèvre inférieure.

« On dirait que nous allons passé trois jours ensemble... »

La gracieuse Orine prit à nouveau la main de Céles, et l'emmena à travers les couloirs pour remonter dans les appartements. A l'étage, il y avait tout le confort que l'on puisse désirer. Ainsi, la belle femme mit les choses au point :

« Tu n'as pas le droit de descendre à partir de maintenant. L'accès au Palais te sera refusé. Tu peux t'approprier tout l'étage si tu le désire. Si tu veux sortir du Palais, il y a une porte de derrière, je te la montrerai en temps voulu. Depuis l'étage, tu peux aller librement dans la cours. Il faut que tu passes par la chambre de Cocoon et que tu prennes l'escalier, je te montrerai où c'est. Si tu te pose n'importe quelle question, n'hésite pas je suis là pour ça. »

Elle finit par sourire et dit un peu plus timidement en mettant une main sur son épaule. Son visage était presque suppliant, et atrocement charmant, prouvant la véracité de ses pensées :

« Tu vas rester, n'est ce pas Céles... ? »
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Mar 26 Nov 2013, 23:47

Je restai là en attendant un verdict. Il me semble que j'avais été assez convaincante. Je dois dire que ce n'était pas à moi de juger cela. L'homme devant moi me semblait si distant malgré tout. Je me demandais bien à quoi il pensait en ce moment. Puis, dans l'espace d'un courant d'air, il était rendu tout prêt de moi à me tenir la mâchoire. Je dois dire que j'aurais pu être surprise par un tel acte, mais lorsqu'on subit ces gestes plusieurs fois  dans une semaine, la surprise n'y était plus. Je regardai l'homme dans les yeux comme il me l'avait dit de faire plus tôt. La demoiselle à mes côtés semblait être en panique, mais moi je n'étais qu'un mur de glace face à ce géant. Il m'informa que je n’avais aucun droit sur ma vie. Ça je le savais... Même si j'avais perdu la mémoire, je savais que ma vie n'était que pour mon maître et seule lui pouvait choisir de mon destin. Par contre, il y avait un point que je n'avais pas tout à fait saisie le sens. J'ai cru comprendre qu'il parlait de me donner la mort. Je ne crois pas avoir fait allusion au suicide pendant mon discours. Je dois dire que j'étais un peu confuse. Qui sait, j'en avais peut-être glissé un mot même si loin est cette pensée dans mon esprit. Bref, je crois avoir compris que j'étais encore une moins que rien et que j'allais le rester. Aucun espoir d'être un être libre sur cette terre. À vrai dire, ça m'importunait point. Je tenais à mes origines et je ne comptais pas les changer.

Lorsqu'il décida de me lâcher, j'ai pu reprendre un peu plus mon air. Il avait une force brute en lui, je l'avoue. J'entendis la douce Viktorya s'excuser, mais elle n'avait pas besoin de le faire. J'avais sûrement mérité un tel geste de sa part. L'orishala parla ensuite de celle qui m'aidait. Il semblait bien l'apprécier. Je dois dire que j'étais plutôt contente pour elle-même si je ne l'exprimais point. Si l'une des miennes était heureuse, ça redonnait un peu plus confiance aux autres espèces de ce monde.

Il me répondit à propos de ma question. Cette grande et majestueuse dame était ma reine alors. Je pensais pendant quelques secondes que je devrais un jour la rencontrer. Cependant, la suite des choses ne tourna pas en ma faveur. L'Orishala n'accepta pas pour le moment de casser mon lien et désirait plus attendre que je devienne plus forte. Instinctivement, ma tête descendit pour regarder à nouveau le sol. Je n'étais donc pas prête... Quand est-ce que je le serai? Il demanda notre départ indirectement et la jeune orine m'attrapa à nouveau ma main pour m'amener loin de ce lieu. Je dois dire que j'étais en quelque sorte démolie. Moi qui pensais pouvoir reprendre ma vie en main à partir d'aujourd'hui, cela n'était qu'un rêve alors.

Je me laissai emporter sans dire un mot comme si j'étais une vulgaire poupée qu'un enfant transporte un peu partout avec elle. Rendu dans la chambre, j'écoutai mon hôte. Elle m'indiqua tous mes droits et malgré tout, j'en avais beaucoup plus qu'avant. J'allai m'asseoir sur le lit sans avoir dit un mot encore. Je dois dire que j'avais pris l'habitude de me refermer dans ce genre de situation et non de tout mettre au grand jour. Elle déposa sa main sur mon épaule avant de me questionner si j'allais rester avec elle. Malgré qu'elle faisait ces charmes, je ne la regardais point. Je me questionnais simplement sur ma raison de rester ici. Je me demandais s'il n'avait pas raison. En tant qu'orine, je me dois d'être fidèle à mon maître quitte à mourir de faim et de soif pour essayer de le retrouver. Je ne suis rien après tout sans mon maître...

Je restai silencieuse face à sa question. Pendant ce moment de silence, je me demandais bien ce que j'allais pouvoir faire pendant tout ce temps dans cette chambre avec cette gentille et jolie orine. En levant le regard vers elle, je pouvais voir qu'elle semblait si bien avec lui. Elle semblait si heureuse. Elle en avait de la chance je dois dire d'être aussi comblé. Puis, je levai finalement la tête pour la regarder d'un regard légèrement mât.


- Est-ce que j'ai dit quelque chose de mal à ton maître pour qu'il m'attaque de la sorte? Si tel est le cas, je lui dois mes excuses je crois bien...

Soudainement, je remarquai quelque chose derrière elle. Dans la chambre, il y avait des instruments de musiques de petite taille. Il y avait des flutes de tout genre, mais mon regard arrêta sur un violon. Je ne sais pas pourquoi ce violon m'avait tant attiré. Je me levai sans crier gare et je m'approchai de lui.

- Est-ce que je peux te l'emprunter?

J'attendis bien sûr la réponse positive de la demoiselle avant de le prendre délicatement comme s'il s'agissait d'un nourrisson. Je le regardai pendant un instant et instinctivement, je déposai le menton sur la mentonnière. Je ne sais pas pourquoi, mais cet instrument semblait me siffloter une douce musique dans mon esprit. Je pris l'archet et je le déposai tranquillement sur les cordes. Je fermai les yeux et soudainement, je me suis mise à jouer. Une douce mélodie résonnait dans la salle. On aurait eu l'impression que l'oiseau qui était emprisonné à l'intérieur de moi venait de rompre la barrière qui l'enfermait. Je ne pensais à rien d'autre qu'à jouer. Je jouais comme si je l'avais toujours fait. Je me sentais tellement dans mon élément même si je ne me rappelle pas d'y avoir joué auparavant. Si les notes avaient eu une forme physique, la salle serait remplie de celle-ci en train de danser de tout bord tout côté. Si je n'étais pas capable d'exprimer ce que je ressentais, la musique le faisait pour moi. Une musique triste mais tout en étant un brin de colère. Je me laissais emporter dans l'espace et le temps et j'oubliais qui j'étais pour le temps d'une chanson.

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Ven 29 Nov 2013, 01:09

Une fois dans la chambre, Viktorya s'occupa de ses petites affaires, s'occupant d'une manière comme d'une autre, avant de se retourner pour faire face à Céles. Cette dernière lui avait posé une question, et la jeune fille se mordit la lèvre inférieure en voyant son air las, et presque dépité. Cette fille ne respirait pas la joie de vivre, elle semblait complètement affaibli par la vie, comme si elle n'en n'attendait plus rien. Ce qui attrista Viktorya. Alors celle ci resta là où elle était, avant de dire :

« Il n'aime pas que l'une de nous parle de... Porter atteinte à sa vie. Tu sais, soit ce donner la mort, soit simplement se laisser mourir. Tu sais Céles, a ses yeux, nous représentons des êtres libres dans notre enchainement, nous éprouvons du bonheur à être liée et il ne veut pas nous voir triste, ou sombrer dans la dépression. Malheureusement ses... Techniques sont un peu agressives, je dois bien l'avouer. »

Encore une fois, la petite parlait trop. Elle dévoilait trop vite, et trop bien les failles et faiblesses, avec pourtant une innocence non feinte. Comme l'ingénue qu'elle était. En voyant sa nouvelle amie s'épanouir juste à la vue du violon qu'elle stockait dans sa chambre, elle acquiesça quant à l'emprunt de l'objet, avant de retourner à ses affaires. Déliant sa masse de cheveux ébènes, raides comme tout, elle les brossas, regardant de ses grands yeux en amande les sons émaner de l'instrument. C'était agréable d'entendre la mélodie et, à la fois, de voir que Céles pouvait apprécier. Les notes s'enchainèrent, dénotant ainsi l'état d'esprit de la nouvelle femme.

Viktorya continua de s'occuper d'elle, avant de se changer pour opter pour un kimono rose poudre, orné de fleurs de lotus très discrètes, et brodé de dorures. Le bel habit mit donc ses origines en valeur, ainsi qu'une partie de son décolleté. Lorsque sa collègue eut fini de jouer, elle lui annonça doucement :

« Viens, je vais te montrer les jardins. »

Viktorya n'avait pas changé en soit, mais la coiffure qu'elle s'était faite, alliée à sa tenue, la faisait paraitre telle une impératrice. D'un léger signe de tête, elle invita Céles à la suivre, traversant le couloir pour le remonter, avant d'atteindre la chambre de l'Orishala. Elle ouvrit celle ci et traversa le petit salon, pour se rendre sur le balcon. La décoration de la pièce n'était absolument pas la même que celle de Viktorya, bien au contraire. Elle, était plus chargées, plus décorée, comprenant qu'elle appartenait à quelqu'un issu de l'élite, alors que l'Orine elle, ne disposait que de la surface, le reste était assez sobre et presque froid.
Ouvrant la baie-vitrée, elle s'appuya sur le balcon en pierre, et descendit les marches, en soulevant légèrement son kimono. Une fois sur le gravier blanc et scintillant, elle accompagna doucement son amie à travers les allées.

« Bien que les Appartements ne soient pas bruyants, j'aime beaucoup le calme qui trône ici. La nature en est la maitresse, et nous sommes issue d'elle. N'y trouves-tu pas quelques chose de reposant... ? »

Elle aussi était Orine, alors elle aussi devait ressentir cette essence qui émanait de partout, et qui l'enveloppait comme un cocon protecteur.

Les repas leur étaient servis en chambre, et Viktorya passait beaucoup de temps devant sa coiffeuse. Elle écrivait et peignait aussi beaucoup, même à la lueur des bougies, jusqu'à ce que le sommeil l'emporte. Bien sur, elle laissait Céles libre de ses mouvements, et si la mignonne voulait dormir elle le pouvait à tout moment. L'important était qu'elle réfléchisse. Qu'elle médite. Le matin du premier jour, Viktorya se vêtit à nouveau de son kimono, se coiffant de la même manière que la veille, et lorsque Céles fut réveillé, elle l'emmena dans la cours. Dès l'aube.
Lorsqu'elles entrèrent dans la chambre, et qu'elles traversèrent le salon, les énormes doubles-portes donnant sur la chambre de Cocoon étaient ouvertes, sur leurs gauche. Ainsi, en passant, elles pouvaient voir le corps bronzé de l'Orishala, seul, sur les draps et couvertures blancs, qui juraient d'ailleurs avec son teint, allongé sur le ventre, en train de dormir avec un pauvre sous vêtement en guise de caleçon.
Connaissant le manège de Viktorya, il ne se réveilla même pas lorsqu'elles entrèrent et qu'elles ouvrirent précautionneusement les portes. L'Orine elle, préférait venir ici lorsqu'il était là car elle avait l'impression de pénétrer dans son intimité, de le voir, sans défense et pourtant si beau.

Une fois dans les jardins, elle resta silencieuse un moment avant de s'asseoir sur un banc.

« Ecoute les oiseaux se réveiller, regarde le soleil se lever, on dirait que les fleurs s'ouvrent d'une longue et froide nuit de sommeil. N'est ce pas magnifique de voir toute cette vie s'éveiller ? »

Il était vrai que, pour quelqu'un de sensible, voir tout cela pouvait le toucher, lui créer des émotions fortes. Quelque chose qui atteignait son cœur avec rapidité et force.

« Céles, n'aimerais-tu pas vivre ici ? Avec moi ? Il va bien falloir que tu te retrouve un maitre n'est ce pas... ? Le mien peut nous accueillir toutes les deux et... »

Elle se stoppa dans sa phrase, ne sachant pas vraiment par quoi continuer. Elle finit par émettre un soupir, avant de regarder le ciel et dire :

« De toute façon, tu as le temps d'y réfléchir. »

Viktorya n'avait rien à a voir avec la jeune femme de la veille. Elle était calme, posée, comme plus adulte. C'était quelqu'un de doux et de joyeux mais ici, elle appréciait chaque seconde passée dans cette petite nature.
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Ven 29 Nov 2013, 05:31

J'écoutai la douce qui se trouvait proche de moi qui m'expliquait la raison d'un tel état de son maître. Elle faisait elle aussi allusion au fait de me laisser mourir. Je n'ai jamais pensé une telle chose. Je dois m'être mal exprimé au final. J'avais sûrement fait une gaffe après tout. Je ne suis bonne à cela selon mes anciens maîtres. Je ne pus que soupirer après une telle réponse. Heureusement pour moi, je redécouvris une passion que j'avais oubliée: l'art du violon. Jamais je n'aurais qu'un instrument aussi fragile et sculpté avec minutie me serait aussi cher dans mon existence. Je fus relativement surprise lorsque je jouais. Je faisais glisser l'archet comme si celle-ci avait toujours été entre mes mains. J'avais sûrement développé ce talent dans le passé, mais hélas, je ne me rappelais pas rien encore de ce moment.

Après avoir réalisé une douce mélodie plutôt triste dans sa chambre, la muse de l'Orishala désirait vouloir me montrer le jardin. Je dois dire que je fus surprise de la revoir ainsi vêtu. Elle était encore plus belle qu'auparavant malgré qu'elle était une beauté née. Je dois dire que je faisais pâle figure à côté d'elle. Moi qui avais les cheveux coupés sur plusieurs longueurs: un côté avec des cheveux très ras et l'autre ayant des cheveux relativement plus longs qui me cachait la moitié du visage. Je ne parlais pas derrière ma tête. J'étais rendu avec des rastas tellement qu'ils étaient en mauvais état et peu soigné. Je ne pouvais guère faire concurrence avec elle. Une telle beauté ne s'acquiert pas du jour au lendemain...

Bref, je déposai mon instrument avant de la suivre vers le fameux jardin. Cependant, nous devions passer au travers de la chambre de l'Orishala. Je dois dire que je n'osais guère trop regarder, car cela n'était pas de mes affaires. Par contre, j'osai regarder du coin des yeux. L'endroit était magnifique. Ce lieu était digne à un grand homme. Il en avait de la chance de pouvoir dormir dans une telle chambre. J'aurais payé cher pour pouvoir dormir dans un endroit de ce genre dans le passé. Rendu à l'extérieur, je tournai le regard et je pus apercevoir un décor magnifique. Ce lieu était si beau et un doux parfum régnait dans ce lieu. Je restai un peu en extase devant une telle beauté avant de m'apercevoir qu'elle avait descendu les marches. Je la rejoignis d'un pas rapide pour ne pas trop la ralentir. Elle me guida dans ce lieu majestueux qui me faisait penser à un vieux rêve que j'avais tant aimé. Elle me questionna sur mon impression. Je dois dire que cela me faisait étrange. Je sentais une sérénité et en même temps une sensation de culpabilité. J'avais l'impression que je n'avais pas le droit d'accès à un lieu aussi magnifique. Cependant, je me sentais étrangement bien. Je fis un mince sourire à la belle puisque j'avais l'impression d'être la bête face à elle.


- Je dois dire que je suis confuse face à une telle beauté. Je me sens mal puisque je n'ai pas l'impression d'avoir le droit de venir profiter de ce lieu. Dans le passé, mon devoir a toujours été de servir mon maître et non de profiter du temps qui m'était offert. Si je ne travaillais pas, je me devais faire des corvées ou bien, être enfermée. Par contre, je me sens bien malgré tout. J'ai l'impression que j'ai déjà vécu cela dans le passé. Dans ce passé que j'ignore encore, mais qui est gravé dans mon coeur.

Je fis un petit sourire à Viktorya. Je savais qu'elle s'inquiétait pour moi, mais je ne pouvais pas oublier ce en quoi j'avais été «construit» au cours de la dernière année. En plus, le fait que j'ai oublié une grande partie de mon passé ne fait que rajouter une couche à ce problème.

- Si cela ne te dérange pas, j'aimerais bien être seule pour pouvoir réfléchir à tout cela...

Avant même qu'elle me réponde, je m'éloignai d'elle. Je voulais penser à mon avenir, ce que je voulais, ce dont j'avais besoin. Je me rendis proche d'un grand arbre, mais aussi proche d'un mur caché par les plantes grimpantes. On ne pouvait le voir à la première vue, mais je l'avais remarqué vu de haut. Je m'assis au pied de l'arbre et je regardai le mur face à moi. Je me disais que ma vie présentement était un mur. J'avais trois choix qui m'étaient offerts. Le premier était de rester là et ne jamais essayer quoi que se soit. Je n'allais rien gagner, mais je ne risquais de rien perdre par la même occasion. Cependant, je savais bien que ce choix ne me convenait point depuis fort longtemps. Le second choix est de grimper sur les plantes et voir ce qu'il y a de l'autre côté de ce mur. En d'autres mots, surmonter tous les obstacles pour retrouver mon maître du passé. Je risquais de tomber sans arrêt et peut-être ne jamais réussir à le monter, mais je pouvais tout aussi bien atteindre le sommet et me rendre compte à quel point j'ai fait une erreur ou bien fait d'avoir affronté tous ses problèmes. Par contre, je me disais que je risquais plus de perdre que de gagner. Qui sait qui est ce fameux maître au final... Le troisième choix est d'abattre ce mur pour refaire une toute nouvelle vie. Cette idée me semblait l'idéal, mais est-ce que j'en ai la capacité? Je commençais de plus en plus à douter de moi.

Après cette réflexion, je soupirai et m'accotai la tête contre l'arbre. Je fermai les yeux pour écouter la douce mélodie du silence. Je me sentais libre comme jamais je ne l'avais été dans ma mémoire. Je pouvais sentir la douce brise caresser ma mèche de cheveux d'un rose profond. En restant aux aguets, je remarquai à quel point la nature m'avait manqué. Il me semblait de plus en plus normal d'être libre après avoir tué mes anciens maîtres. Puis, je réalisai que la nuit était bien entamée. Je me redirigeai vers ma chambre respective pour aller dormir auprès de la belle. Je dois dire que c'était la première fois que je dormais avec une fille. Bref, il faut un début à tout. Je m'endormis très rapidement. Je crois que la douceur et le confort du lit me faisaient un bien fou.

Le matin venu, je me réveillai après Vik et peu de temps après, le repas fut servi. Je dois dire que l'appétit était présent malgré tout. Je crois le fait de manger peu pendant plus d'un an me donne le goût de tout goûter. Alors, je goûtai à tout et j'appréciais particulièrement les fruits frais. Après avoir mangé un peu de tout, elle m'amena à nouveau dans le jardin. Par contre, en passant dans la chambre de l'Orishala, je remarquai qu'il était là. Je dois dire qu'il était vraiment beau vu de dos. Avec sa stature, on pouvait remarquer que son corps était sculpté par les Aetheri eux-mêmes. Je dois dire que son caleçon n'aidait pas à cacher grand chose. Cependant, malgré la beauté qu'il dégageait, j'avais trop subi de violence physique pour apprécier à sa juste valeur un tel homme. On se rendit à nouveau dans le jardin tôt le matin, mais elle vint s'asseoir avec moi sur un banc. Elle m'expliqua ce qu'elle percevait dans un tel moment. Je dois dire que je ne voyais pas la beauté des choses aussi claires qu'elle. Elle semblait avoir connu que le plus beau de ce monde. Cela devait bien aider au final pour voir toute la beauté de ce monde. Je fis un petit sourire pour répondre à sa question. À vrai dire, elle enchaina son discours sans que j'aie eu le temps de répondre. Je dois dire que cela ne me dérangeait point. Par contre, elle semblait vraiment vouloir que je reste avec elle. Je ne savais pas quoi répondre exactement à cela. Je gardai le silence en place plus longtemps. Puis, elle sembla abandonnée quand elle m'annonça qu'on avait du temps devant nous. Peu de temps après cette phrase, je ne fis qu'un simple sourire et lui dit doucement:


- Viktorya, ton maître semble si bien et si parfait. Cependant, je ne veux pas m'imposer à celui-ci. Je ne suis pas une orine facile. Je dois dire que je dois être l'une des plus compliquées en ce moment. Je ne veux pas m'imposer à lui. Déjà qu'il me laisse du temps, je trouve qu'il est un homme bon. J'avoue n'avoir connu aucun seigneur ou prince de ce monde avant lui, mais je me doute que cette bonté ne soit pas pour toutes ces grandes personnes de ce monde.

Je levai mon regard vers elle avant de continuer mon discours.

- Je dois voir s'il veut rompre mon lien en premier. S'il croit que ma vie est auprès de mon ancien maître, je ne pourrai pas rester ici...

Je me levai du banc et commençai à m'étirer un peu. Je dois dire que je n'avais pas eu le temps de faire mes étirements habituels. Après m'être étiré les bras et le dos, je fis un sourire à la belle.

- Même si ma mémoire n'est qu'un livre qui a perdu ses feuilles, je connais les principes de mon peuple. Je sais que rompre le lien est déjà un acte contre nature pour notre peuple et je comprendrai qu'il ne veut pas l'enlever pour une telle raison. Mais toute chose à son temps on dit alors, avant de penser à mon futur maître, il faut que je retire celui qui est considéré le mien.

Je fis un mince ricanement. Je dois dire que j'allais profiter encore de la journée pour penser et même faire un brin de sport.

- Excuse moi, je vais aller faire un peu d'entraînement. J'en ai bien besoin.

Je fis un délicat sourire avant de partir en pas de course dans le chemin. Je ne connaissais point l'endroit, mais j'avais remarqué la veille que l'endroit était confiné entre quatre murs, alors je n'allais pas me peindre bien loin. Après près d'une heure de course et de marche rapide, j'arrêtai et me rendu à un point d'eau. Je commençai à boire un peu d'eau et je remarquai mon visage dans cette eau cristalline. Pendant un court instant, j'avais cru voir une jolie et ravissante jeune femme avec un regard pétillant de vie, mais cela devait être juste une impression. Je me rinçai un peu le visage et je pouvais constater que mes cheveux étaient en très mauvais état. Puis, une idée me vint en tête. Je me rendis à la chambre de Viktorya à pas de course. Elle était là justement. Comme un cheveu sur la soupe, j'avais eu une idée.

- Vik, j'ai besoin de toi! En te voyant hier, je n'ai pas pensé à cela, mais en me regardant dans le miroir de l'eau, j'ai eu une idée. Si je veux bien paraître, on doit me changer. On doit changer mon apparence. Je sais que mes cheveux sont dans un état lamentable et mes vêtements ne sont pas convenables pour une orine. Est-ce que tu pourrais m'aider à ressembler davantage à l'une des nôtres?

J'espère qu'elle me dise oui. Sans savoir pourquoi, j'avais un regard un peu plus vivant et un petit goût de l'envie au plus profond de mon coeur.
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Ven 29 Nov 2013, 11:22

Le but de Viktorya était de chambouler un peu l'Orine, de manière à ce qu'elle comprenne que sa place est au près de quelqu'un qui lui laisserait de la liberté. Qui lui laisserait se repaitre de la nature dont elle avait besoin, sans l'enfermer, sans la battre, sans la maltraiter. Cependant, celle-ci fut tellement mise à pied, qu'elle en avait quasiment oublié la Nature, et ses bien-faits. C'était pourtant ce qui les ressourçait.

« Ta vie a été très dure... »

L'Orine scruta la femme du regard, avant d'acquiescer lorsqu'elle lui demanda d'être seule. D'ailleurs, celle-ci s'éloigna d'amblé, pour se réfugier plus loin. La Muse, elle, se leva et fit un tour sous les arches fleuries, avant de retourner sur le balcon pour traverser à nouveau la chambre de son maitre. Cocoon arriva à ce moment là, et Viktorya ne manqua pas de le heurter.

« Oh ! Excuse moi je... », « Vik', que fais tu ici ? Tu viens des jardins ? », « Oui, je fais découvrir ma vie à Céles, j'aimerai qu'elle reste ici... Penses-tu que cela soit possible ? », « Ce n'est pas à moi d'en juger. Peut être aura-t-elle envie de profiter un moment de sa liberté pour parcourir le monde, ne lui impose rien. Je lui ai donné quelques jours pour réfléchir à son choix de briser le lien, mais en aucun cas je veux lui mettre la pression au sujet de son futur maitre. », « Oui... »

Pendant toute la conversation, l'Orine avant sa main sur le bras de l'Orisha, et elle baissa les yeux, ornés de ses longs cils, pour regarder le sol. Alors Cocoon lui attrapa le menton et embrassa tendrement son front.

« Tu es magnifique comme ça... Retourne dans ta chambre, je dois aller prendre un bain. »

La jeune fille apprécia sa voix douce et son affection, et s'exécuta lorsqu'il parla. Elle se perdit devant sa coiffeuse, alors que lui s'enferma dans la salle d'eau pour se laver. Au moment où Céles traversa la chambre, il était en plein dans son bain, caché aux regards de tous.

Le lendemain, Viktorya rigola doucement en voyant Céles tout engloutir. Elle avait faim et elle aimait tout, et à la voir, ça avait l'air d'être un vrai phénomène.
Une fois à nouveau dans les jardins, l'Orine toucha délicatement quelques pétales de fleurs, avant d'en humer des senteurs. Sa nouvelle amie parlait de son peuple, et de son maitre, avant de s'organiser dans sa tête et procéder par étape. La veille aussi Cocoon lui avait dit la même chose. D'abord s'occuper de son lien actuel, le futur viendrait bien après. La Muse hocha la tête quand elle énonça son vœux d'aller faire de l'exercice physique. Elle, elle resta un moment ici, à se ressourcer de cette petite nature, avant de remonter. Revenu dans la chambre de son maitre, elle vint s'asseoir élégamment sur le bord du lit, pour discuter à nouveau avec lui. En premier lieu elle lui effleura le dos, puis posa complètement sa main dessus. Au fur et à mesure, elle le secoua légèrement pour le faire émerger. Il était encore tôt pour lui, il n'avait pas l'habitude lui de voir le soleil se lever dans le ciel. Lorsqu'il roula sur le dos, sa taille toucha le corps assit de la jeune fille et il ouvrit les yeux. Se frottant ses derniers il dit d'une voix molle et endormie :

« Qu'est ce qu'il y a ? », « J'aimerai que tu réfléchisse à quelque chose pour Céles. Je ne la vois pas parcourir le monde à la recherche désespérée d'un maitre. », « Tu f*is ch*er Vik', sérieusement... Si c'est pour me dire ça t'aurai pu me le dire tout à l'heure. Laisse moi dormir ! »

Refermant les yeux, il posa une de ses mains sur son ventre, mais Jupiter entra à ce moment là. Il ouvrit tous les rideaux, pour bien éblouir le souverain, et se mit à parler d'une voix forte et audible :

« Bonjour Monsieur ! Monsieur a-t-il bien dormi ? Bien. Je vous ai préparé vos affaire dans la salle d'eau, elles sont prêtes, dépêchez vous car... », « JUPITER ! »

Cocoon lui balança un oreiller, que le majordome évita avec brio, se faisant récompensé par le rire joyeux et cristallin de Viktorya, avant que l'Orishala ne finisse réellement pas lever ses fesses de là et se trainer jusqu'à la salle de bain.
La Muse repartit dans sa chambre, fière d'elle. Son idée commençait à se faire entendre. Peut être réfléchirait-il à la garder après tout ?
Lorsque Céles revint, la chambre du roi était vide et Viktorya se tenait dans la sienne, devant un tableau qu'elle essayait de magnifier. L'entrée fracassante de son amie la fit sursauter, et elle soupira silencieusement de soulagement. Rien de grave, ouf.
Se détournant de sa toile, elle posa ses pinceaux et sa palette, pour venir vers l'Orine. Viktorya lui sourit en lui disant :

« Bien sur, assied-toi là ! »

Elle indiqua le siège rembourré de sa coiffeuse, où la femme prit place, avant de prendre ses différentes brosses et ses différentes peignes. Elle essaya de lisser la plupart des mèches, la plupart des cheveux, mais elle finit par dire résignée :

« Il va falloir que je coupe ça derrière. Tes cheveux sont en très mauvais état tu sais... »

Ouvrant un tiroir du meuble élégant, elle laissant l'Orine se regarder dans le miroir, avant de prendre une paire de ciseaux. Les mèches emmêlées et sales tombèrent à terre, pour au final donner une coupe au ras de la tête.

« Je ne sais pas si tu aimes les cheveux courts mais... Ce n'est pas très élégants chez nous. Attend, ne bouge pas ! »

Allant vers une commode, elle en ouvrit un grand tiroir, regardant à l'intérieur. Des bruits de verres s'entrechoquant se firent entendre et elle sortit une petite fiole, poussant un petit cri de victoire.

« Tu as de la chance, il m'en reste une. Cocoon est alchimiste et moi, je suis capricieuse. Bois ça ! »

Son sourire radieux envahit son visage, lorsqu'elle tendit le tube à Céles. Ce n'était ni plus ni moins qu'une potion d'esthétisme. Ca lui permettrait d'avoir des cheveux très longs, qu'elle pourrait recouper par la suite pour ne pas que ça en devienne gênant.
Une fois fait, elle s'attaqua à lui égaliser, de manière à rendre le tout particulièrement harmonieux. Ca du leur prendre deux bonnes heures à tout faire, et le temps que les cheveux poussent correctement. Elle la coiffa en remontant une partie de ses cheveux en coiffure élégante, agrémenté de baguettes où, au bout pendait de petites perles raffinées.

« Voilà ! C'est tout de suite mieux n'est ce pas ? Lève toi, je vais chercher des vêtements. »

Elle laissa Céles se regarder dans le miroir, avant d'aller vers son armoire. Des kimonos de toutes les couleurs étaient rangés. Des longs ou des courts, toujours noués par une large ceinture similaire à un Obi. L'Orine en sélectionna un, d'un bleu très pâle, très rafraichissant et doux, dont les surpiqûres rosées allèrent parfaitement avec les cheveux, maintenant longs, de l'Orine. Viktorya lui demanda de se déshabiller pour rester en sous-vêtement, avant de l'habiller, derrière le paravant. Elle lui ajusta l'habit, la ceinture, et défroissa quelques plis malencontreux, avant de l'emmener devant un miroir en pied. Cette fois-ci, elle était réellement magnifique.

« Tu comparais demain, tu es maintenant prête à prouver à mon Roi, qui tu es vraiment. »
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Ven 29 Nov 2013, 15:54

Lorsque j'arrivai, elle était en train de peindre. J'espérais que je n'ai pas gâché sa peinture avec mon entrée un peu trop fracassante à mon avis. J'avais presque oublié comment être délicate sur certains points. Je dois dire que l'excitation de changer d'apparence était plus grande que ma raison en ce moment. Je m'excusai silencieusement d'agir de la sorte. Cependant, mon idée semblait convenir à la belle. Elle m'invita à m'asseoir. Je dois dire que j'avais très peu d'espoir de sauver mes cheveux. En étant emprisonnés avec le minimum nécessaire, mes cheveux en avaient pris un coup. Plus le temps passait et plus leur beauté avait pris son envol. Elle commença à essayer de les brosser, mais cela fut peine perdue pour l'arrière de ma tête. Je m'y attendais. Malgré que je n'étais pas fier de mon apparence en ce moment, l'état de mes cheveux m'avait attristé dans le passé avant de me résigner à mon tour. Par contre, elle avait un autre plan que de les laisser ainsi. Elle sortit une paire de ciseaux et soudainement, je sentis une certaine peur monter en moi. Cette peur provenait d'un souvenir du passé. J'avais des longs cheveux avant que mes ravisseurs décident de les couper de la sorte. En voyant la paire de ciseaux, j'essayai de rester calme, mais mon corps a réagi malgré tout. Sur ma joue gauche, deux marques commencèrent à faire son apparition. Un V et un I d'un rouge foncé firent leur apparition. Je dois dire que ce pouvoir réagissait énormément à mes émotions encore. J'allais devoir corriger cela plus tard. Je baissai les yeux en voyant dans le miroir la marque apparaître. Je me devais d'éviter de bouger pour ne pas heurter quoi se soit. Je risquais de blesser la belle ou détruire sa chambre.

Après le premier coup de ciseau, je fermai les yeux. Je me concentrais sur ma respiration. Je sentais bien les ciseaux qui passaient tout près de la tête. Par contre, je sentais un soulagement en arrière de la tête. Le poids de ses mèches était énorme. J'ouvris les yeux à nouveau et vit que ma beauté était loin d'être présente. J'aurais dû y penser. La pousse des cheveux ne se fait pas du jour au lendemain. Je soupirai, mais Vik semblait avoir une solution face à mon problème. Elle m'offrit une fiole et avoua l'une des professions de son maître. Il en cachait bien des choses derrière cette belle apparence. Je pris délicatement la fiole en essayant de ne rien heurter puisque ma magie était toujours en branle en ce moment. Je regardai pendant un court instant la fiole en question et je me questionnais sur ce qu'elle pouvait contenir. Si celle-ci était provenue de quelqu'un d'autre qu'elle en ce moment, je ne suis pas sûr que je l'aurais bu. Mais comme cela vient de la belle, je décidai de l'avaler d'un coup. Je sentis un certain picotement au niveau de la racine des cheveux. Puis, mes cheveux se mirent à pousser par magie. Je n'y comprenais pas grand chose, mais je trouvais la chose particulièrement drôle. Je me vis devenir comme un monstre poilu et la première chose que je fis est de rire. Je me trouvais ridicule, mais ce rire me fit un bien fou. Je sentis même une larme de joie couler sur ma joue drôle. Un rire cristallin et magnifique à la fois signe que mon apparence n'est vraiment qu'une apparence. Plus le temps passait, plus je ressemblais à une orine. Je dois dire que ma chevelure, après avoir pris plusieurs heures du temps de Vik pour les coiffer, était magnifique. Par contre, les vêtements étaient encore à modifier.

Elle me laissa m'admirer pendant un temps. Je remarquai que les marques avaient disparu sûrement durant qu'elle s'occupait de mes cheveux. Je me levai quand elle me demanda de me changer. Je la suivis jusqu'à l'arrière du paravent. Je me demande pourquoi on se cachait derrière un paravent quand nous étions justes nous deux dans la salle. Bref, j'exécutai sans broncher. Je retirai mes vêtements pour qu'il me laisse simplement une petite culotte d'un blanc immaculé. Je dois dire que ma poitrine était assez ferme sans avoir besoin d'un vêtement pour les maintenir bien en hauteur. Cependant, les marques dans mon dos étaient encore apparentes. Elle allait partir un moment à l'autre. Je revêtis le kimono qu'elle m'offrit. Il était magnifique. Je me suis questionné pendant un temps sur combien elle pouvait en avoir de différents dans son armoire. On dirait bien que le roi aime voir son orine représenter la beauté incarnée. Après un certain temps, j'étais prête. Je sortis derrière le paravent et je vis une tout autre femme derrière le miroir. J'ai même une impression de déjà vue. Est-ce que j'avais déjà ressemblé à cela dans le passé? Je dois dire que je ne me rappelle point. Je restai ébahi par ce que je voyais en ce moment. Je me tournai vers elle quand elle m'annonça que j'allais voir l'Orishala demain. Je dois dire que je me sentais plus que prête maintenant. Je ne pouvais rester au crochet d'un homme que je ne connaissais point. Je méritais mieux que lui. Je me retournai vers Viktorya et je lui fis un câlin délicat et tendre. J'étais heureuse d'avoir fait sa connaissance.


- Merci mon amie! Je n'aurais jamais pu atteindre ce niveau de beauté sans toi. Tu me fais renaître.

Je m'éloignai d'elle avec un délicat sourire. Je comptais profiter de la soirée pour faire un peu de musique. Je voulais la remercier à ma façon et la musique est la seule chose qui me je sais que je suis capable de bien faire. Je pris le violon et je commençai à jouer une douce mélodie plus heureuse et plus entraînante. Je fis plusieurs chansons un en arrière de l'autre tout en accordant le violon entre chacune. Je me sentais revivre en ce jour pour une des premières fois. La nuit arriva plus rapidement que je ne l'aurais cru. Je retirai mes vêtements et ma coiffure pour me mettre au lit avec la douce. Je fermai les yeux et dis d'une voix douce:

- Viktorya, tu es une perle parmi ce monde. Fais attention pour ne pas te faire voler, car je ne crois pas que l'Orishala l'apprécierait.

C'était surtout un conseil qui voulait dire de ne pas vivre ce que j'avais vécu. Je ne le conseillerais même pas à mon pire ennemi, alors surtout pas à elle. Les bras de Morphée vinrent me prendre pour m'amener dans le monde des rêves.

Le lendemain, je fus levé très tôt. J'étais debout avant même que Vik soit levé. Je me dirigeai vers la coiffeuse et décidai de me coiffer moi-même. Je ne pourrai pas toujours me fier à elle. Je refis presque la réplique parfaite. Par contre, j'avais envie d'une belle fleur pour orner le tout. Je me dirigeai vers la cour arrière. Je m'assurai que l'Orishala ne soit pas là. Je ne voulais pas gâcher ma surprise sur ma transformation. Comme il n'était pas là, je profitai pour me rendre à pas de course en pyjama dans le jardin. Je cherchai une magnifique fleur qui allait avec le kimono. Je trouvai une grande fleur d'un bleu profond qui allait en parfaite harmonie avec mes cheveux. Je m'excusai à la nature de lui faire subir cette perte avant de la retirer délicatement. Lorsqu'il fut dans mes mains, je retournai rapidement dans ma chambre sans me faire voir. Je la déposai dans mes cheveux en l'accrochant d'une façon qu'elle ne puisse tomber. Après que ma coiffure soit prête, Vik se réveilla.


- Bon matin! Je vais me vêtir.

Je me dirigeai vers le paravent. J'avais l'air d'une jeune femme qui se préparait à une grande fête, mais je faisais cela pour simplement être belle en ce jour très important. Après que mon kimono fut installé, je revins vers la belle.

- Est-ce que tout semble être correct?

Viktorya confirma et j'étais prête. Nous partons de la chambre au premier moment. J'étais guidé de Vik pour nous rendre face à la salle que j'avais été il y a trois jours. Rendu devant les grandes portes, je fis signe à Viktorya de rester plus en arrière. Je voulais faire en sorte que la femme qui était devant lui n'était plus la même. Je n'étais plus la femme qui se cachait derrière Viktorya pour le rencontrer. Je frappai à la porte et lorsque j'entendis l'accord pour que je puisse rentrer, j'ouvris les portes et une femme au dos bien droit et au regard pétillant s'approchait de lui. Je faisais un délicat sourire pour harmoniser le tout. J'espérais bien qu'il réagisse positivement face à mon changement d'apparence. Lorsque je fus à une distance appropriée, je cessai d'avancer et je fis une salutation à l'Orishala.

- Je suis ravi de vous revoir, cher Orishala. Je viens devant vous pour réitérer ma demande. J'aimerais que mon lien soit rompu avec mon présent maître.

J'étais prête à recevoir de multiples questions comparativement à la première fois où j'avais été plutôt pris aux dépourvues.

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Rompre l'impossible [PV Cocoon]

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